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MIRANDE www.mediagers.fr 13 juillet 2016 Notre sélection de nouveautés pour votre été Boris Cyrulnik – Ivres paradis, bonheurs héroïques. « Pas d’existence sans épreuves, pas d’affection sans abandon, pas de lien sans déchirure, pas de société sans solitude. La vie est un champ de bataille où naissent les héros qui meurent pour que l’on vive. Mes héros vivent dans un monde de récits merveilleux et terrifiants. Ils sont faits du même sang que le mien, nous traversons les mêmes épreuves de l’abandon, de la malveillance des hommes et de l’injustice des sociétés. Leur épopée me raconte qu’il est possible de s’élever au-dessus de la fadeur des jours et du malheur de vivre. Anna McPartlin – Les derniers jours de Rabbit Hayes. Quand Mia, surnommée affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n'a plus que neuf jours à vivre. Tous ses proches sont présents à ses côtés pour la soutenir. Au fur et à mesure que les jours passent et que l'espoir de la sauver s'amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s'interroger sur leur vie et la manière dont ils vont continuer sans celle qui leur apporte tant. Mélancolique et drolatique à la fois, Les Derniers Jours de Rabbit Hayes nous entraîne dans un voyage émotionnel intense. À travers une galerie de personnages touchants, ce récit sur le deuil déborde d'un optimisme rare et nous rappelle que, quelles que soient les circonstances, il y a toujours de la lumière au bout du tunnel. Bénédicte des Mazery – Les oiseaux de passage. Paris, 1838. À onze ans, Jacques est arrêté en plein carnaval, puis incarcéré à la Petite-Roquette, où sont détenus des centaines d'enfants, vagabonds, mendiants, voleurs ou, comme lui, fils de famille placés là " pour correction paternelle ". D'abord terrifié, il y rencontre des compagnons d'infortune : Narcisse l'insurgé, Octave à la bouche édentée, Séraphin le doux rêveur et Charles qui déclame à tue-tête les vers du grand poète. Un chœur d'enfants entre les murs de cette " ville composée d'une foule de petites solitudes ". Avant de devenir une prison pour femmes, la Petite-Roquette fut durant près d'un siècle (1836-1932) une maison de correction pour enfants. Bénédicte des Mazery restitue à ces invisibles leur histoire. Comme pour remonter à l'époque où ces fleurs sauvages qu'on appelait des " roquettes " poussaient en liberté dans les marais de l'Est parisien. Frédérique Martin – J’envisage de te vendre. Vous allez reconnaître les papiers peints, les rues pavillonnaires et les temples d'achat, la campagne bucolique et votre quotidien. Votre femme, votre mari, votre mère ne sont pas loin ; tout vous semblera familier. Oui, ça se passe près de chez vous. Mais les choses ont mal tourné. Frédérique Martin convoque le règne des indignités ordinaires et flanque nos libertés au vestiaire. Voici venir le grand show des luttes de classes et de sexe, des dominations ou de la logique marchande. On peut désormais nous séquestrer, nous forcer à jouer, orienter nos choix ou décider à notre place. On peut aussi envisager de nous vendre. Mais pas que. Abha Dawesar – Madison Square Park. Uma a quitté son Inde natale pour les États-Unis alors qu'elle était enfant. À trente ans, elle vit à New York avec Thomas. Pour se protéger et ne pas entacher ce qu'ils ont réussi à construire, elle a cloisonné sa vie. En gardant ses parents à distance – et avec eux l'alcoolisme de son père et les angoisses de sa mère –elle supporte le poids d'un passé qu'il ne faudrait surtout pas remuer. Mais le jour où elle apprend qu'elle est enceinte, ce fragile équilibre bascule. À travers le parcours de cette jeune femme prisonnière des traditions et de la tyrannie parentale, Madison Square Park est une tragi-comédie sur fond de quête identitaire. Un roman qui, à l'instar de la vie, oscille entre rire et larmes, amour et cruauté. Anaïs Jeanneret – Nos vies insouçonnées. Une petite fille perdue. Une femme qui a fait le mauvais choix. Un commissaire désabusé et romantique. Une institutrice en colère. Une gloire des médias au parcours inattendu. Une mère et son fils dont la rencontre a scellé des liens d'autant plus solides que leurs passés furent chancelants. Autant de vies en apparence si banales... jusqu'à ce que l'écriture d'Anaïs Jeanneret en dévoile les subtils décalages et entrelacs : cette part du hasard, de la rencontre, ou encore du désir qui les fait soudainement palpiter et les relie les unes aux autres sous l'effet d'une force insoupçonnée. Carl Aderhold – Rouge. Après la mort de son père, alors qu'il doit vider la maison, Carl est assailli par son passé : de vieux numéros de L'Humanité, des portraits de Marx et Lénine et, surtout, un cahier d'enfant. Sur la première page, un titre écrit de sa main : " Histoire de ma famille ", et en dessous : " De Cologne à Paris, quatre générations d'Aderhold ". Ce sont les traces de sa jeunesse, une jeunesse rouge, à la fois exaltante et honteuse. Des brumes de la mémoire surgit alors un monde dans lequel la politique contrôlait tout : les lectures, les jeux, les sentiments, les rêves. Dans une langue éblouissante, Rouge explore la filiation impossible, les trahisons, les colères d'une génération, et retrace la folle histoire d'une famille française à travers le XXe siècle. Georges-Patrick Gleize – Le vent de la jeunesse. Flore, jeune journaliste, croise le regard insistant d’un inconnu à Paris dans le métro. Incident banal qu’elle aurait aussitôt oublié si le jeune homme ne lui rappelait étrangement quelqu’un. Quelques jours plus tard, chez sa mère en Corrèze, Flore découvre la photo d’un homme ressemblant trait pour trait à l’inconnu de Paris. Ce pourrait être la même personne si la photo ne datait de 1939. Qui est l’homme de la photo ? Se heurtant au silence obstiné de sa mère, Flore part sur les traces de la seule personne susceptible de l’éclairer : sa grandmère, qu’elle n’a jamais connue. Claire Castillon – Les messieurs "Corse en pendentif, santiags bleues et Mazda à toit ouvrant, à midi, JeanLou, lunettes noires, classe absolue, m'attendra devant le collège." Lycéennes effrontées ou fiancées romantiques, les jeunes filles de Claire Castillon ont un trait commun : les hommes dont elles tombent amoureuses sont plus âgés, voire bien plus âgés qu'elles. Sont-elles intrigantes ou ingénues ? Naïves ou rouées ? Les deux, sans doute. Mais ne nous y trompons pas : la cible que visent ces 21 nouvelles, ce sont avant tout ces "messieurs". Leur légèreté est pathétique. Leur veulerie, inébranlable. A quelques exceptions près. Suite de variations sur un thème classique, Les Messieurs sont autant de contes cruels, de brèves comédies. S'y dessinent les intermittences du désir masculin et les espoirs déçus des filles Chigozie Obiama – Les pêcheurs " Lorsque j'y repense aujourd'hui, je comprends que c'est lors d'une de ces expéditions que notre vie, notre monde a changé. Car c'est bien là que le temps s'est mis à compter, au bord de ce fleuve qui fit de nous des pêcheurs. " Un jour de mars 1996, dans le village d'Akure au Nigeria, quatre jeunes frères profitent de l'absence de leur père pour pêcher au bord du fleuve interdit Omi-Ala. Sur la rive, le vieux sorcier Abulu leur lance une terrible prédiction : l'ainé, l'adolescent Ikenna, mourra assassiné par l'un de ses frères. Cette prophétie va troubler les esprits, et venir hanter la famille entière jusqu'à un terrible dénouement. Franck Bouysse – Plateau Plateau, c'est un hameau en Haute-Corrèze où réside un couple de vieux paysans, Virgile et Judith. Judith, est maintenant atteinte d'Alzheimer, elle oublie tout sauf une chose : elle a mal vécu l'absence d'enfant dans le foyer. Le couple a élevé Georges, ce neveu dont les parents sont morts d'un accident de voiture alors qu'il avait cinq ans. Maintenant Georges vit dans une caravane face à la maison de Virgile et Judith. Alors lorsqu'une jeune femme rencontrée sur internet, emménage chez Georges, lorsqu'un ancien boxeur, Karl, tiraillé entre ses pulsions sexuelles et sa croyance en Dieu vient s'installer dans une maison du hameau et qu'un mystérieux chasseur sans visage rôde alentour, Plateau prend des allures de village où toutes les passions se déchaînent. Peter May – Les disparus du phare Un homme reprend connaissance sur une plage, là où l'ont rejeté les vagues, presque paralysé par le froid, en état de choc. Il ne sait pas où il se trouve. Il ne sait pas même qui il est. Seul subsiste dans sa conscience un sentiment d'horreur, insaisissable, obscur, terrifiant. Revenant à l'île de Lewis où il a situé sa trilogie écossaise, Peter May nous emporte dans la vertigineuse quête d'identité d'un homme sans nom et sans passé. Morgan Audic – Trop de morts au pays des merveilles Depuis trois ans Alice, la femme de Christian Andersen, avocat au barreau de Paris, a disparu. Et depuis trois ans, les gens qui l’entourent se posent la même question : Andersen a-t-il tué sa femme ? Dans un premier roman hommage au chef-d'œuvre de Lewis Carroll où les indices prennent la forme de charades, Morgan Audic tisse un jeu de faux-semblants, de trompe-l’œil et de chausse-trappes aussi fascinant qu’un conte pour enfants diaboliques. Isabelle Lortholary – L’année pensionnaire La narratrice évoque son adolescence dans un pensionnat où elle a passé toute sa scolarité, au pied des Pyrénées. Elle s'est sentie abandonnée par ses parents, isolée de ses congénères, ruminant sa solitude à longueur de journée et de nuits. Alors qu'elle a 14 ans, une jeune fille intègre le pensionnat : Attali, mystérieuse et taciturne. Ce roman restitue avec beaucoup de force la mélancolie des années de pensionnat, et le déchirement d'un amour sans retour. Avec des mots simples, mais toujours justes, l'auteur nous fait partager les émois de ces jeunes pensionnaires livrées à elles-mêmes, leur rage, leur solitude, et leur infini désir de tendresse. Agnès Martin-Lugand – Désolée, je suis attendue Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d'affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l'adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s'inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu'on lui adresse, elle a simplement l'impression d'avoir fait un autre choix, animée d'une volonté farouche de réussir.