Inhaltsverzeichnis

Transcription

Inhaltsverzeichnis
Inhaltsverzeichnis
Medienspiegel 25. Juni bis 1. Juli 2013
01.07.2013
Ole Wiesinger, Hirslanden: «J’espère que l’heure des hôpitaux privés viendra...»
Le Temps
01.07.2013
Santésuisse, continuano le dimissioni al vertice
Corriere del Ticino
01.07.2013
30.06.2013
Bei Santésuisse kommt es erneut zu einem Eklat
Schweiz am Sonntag
30.06.2013
BL: Kantonsspital-CEO Schneider - «Wir müssen besser werden»
Schweiz am Sonntag
30.06.2013
29.06.2013
AG: Der Regierungsrat gibt den Spitälern den Tarif durch
Aargauer Zeitung
29.06.2013
VD: Hôpital du Chablais - «Je tourne la page sans?regret ni nostalgie»
24 Heures
29.06.2013
28.06.2013
BS: Zentraler Wirtschaftsfaktor Gesundheit
Basellandschaftliche Zeitung
28.06.2013
27.06.2013
BE: Psychiatrie - Falsche Betreuung verursacht Millionen an Mehrkosten
Berner Zeitung
27.06.2013
Initiative soll Spitalabbau stoppen
Berner Zeitung
27.06.2013
VS: Charles Kleiber: "Il faut réinventer l’Hôpital"
L'Hebdo
27.06.2013
26.06.2013
BS: Gesundheitsversorgung - «Vertragsfreiheit nicht mehrheitsfähig»
Basler Zeitung
26.06.2013
25.06.2013
Alle gegen den Notstand in der Pflege
Berner Zeitung
25.06.2013
BL: Chefarzt der Medizinischen Universitätsklinik - «Wir müssen forschen, sonst droht der
Stillstand»
Basellandschaftliche Zeitung
25.06.2013
Die Einheitskasse würde heute angenommen
Tages-Anzeiger Online
25.06.2013
I medici di famiglia (per ora) ci sono
La Regione Ticino
25.06.2013
La caisse unique séduit 50% des Suisses selon un sondage
L'Express
25.06.2013
Svizzeri per una Cassa unica
La Regione Ticino
25.06.2013
1 / 50
Auflage: 45883
Gewicht: Présentation de la page, grand format
1. Juli 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
ÉCONOMIE PAGE 14
Ole Wiesinger, patron du groupe Hirslanden
«J’espère que l’heure des hôpitaux privés viendra et que l’on
pourra reprendre des hôpitaux publics»
Propos recueillis par Emmanuel Garessus Zurich
Ole Wiesinger dirige depuis 2008 les hôpitaux Hirslanden. L’entreprise, qui gère 14
cliniques et 1487 lits, appartient depuis 2007 au groupe sud-africain Mediclinic. Avec
un bénéfice d’exploitation de 300 millions de francs, sur base comparable (278
millions en 2011, la marche des affaires a été jugée très satisfaisante en 2012. Le
chiffre d’affaires s’est élevé à 1,3 milliard de francs (+5%) et le bénéfice net à 88
millions (+159%).
Le Temps: Le marché suisse de la santé souffre d’une hausse des coûts, mais
vous augmentez vos bénéfices. Comment faites-vous?
Ole Wiesinger: Deux raisons principales expliquent nos bons résultats. Nous profitons
traditionnellement d’une forte proportion de patients privés. Ils sont plus rentables que
les patients avec une assurance de base. On nous le reproche parfois, mais c’est notre
axe stratégique. Dans les soins de base, les tarifs sont souvent trop bas pour
permettre un bénéfice et nécessitent un exercice de subventionnement croisé dans la
branche.
De plus, nous sommes efficients. Nous profitons de la centralisation et de la
standardisation des services de soutien pour nos 14 hôpitaux. Nos coûts sont donc
inférieurs à ceux d’autres hôpitaux non pas parce que nous aurions les meilleurs
managers, mais parce que nous disposons des structures d’un grand groupe moderne
et profitons d’économies d’échelle. Nous achetons chaque année pour 600 millions de
francs de divers matériels et services et profitons de conditions favorables.
Nous sommes persuadés des mérites de la concurrence et du marché. Dans ce cadre,
la présentation d’un bénéfice est une condition de base pour survivre et se développer
sainement. Même pour un hôpital, un bénéfice n’est ni répréhensible ni immoral, mais
un principe de base. En outre, une grande partie du bénéfice annuel est réinvesti dans
nos infrastructures et notre technologie ou dans le paiement des intérêts de la dette.
– Respectez-vous l’obligation d’admission?
– Oui bien sûr. Il y a trois ans, nous avons pris la décision stratégique de faire partie
des listes d’hôpitaux des cantons. Nous acceptons donc l’obligation d’admission. Nous
avons toujours accepté dans l’ensemble du groupe les patients avec assurance de
base. Cela n’aurait plus été possible si nous n’étions pas sur les listes. J’ajoute que,
chaque assuré privé dispose aussi d’une assurance de base et reçoit la subvention du
canton. La non-appartenance à une liste crée un désavantage concurrentiel. Pour
l’assurance, la différence de prix peut être de 30%.
2 / 50
D’ailleurs, si nous n’étions pas sur la liste, nous aurions peut-être des difficultés à
accueillir assez de patients dans un contexte de médecine spécialisée.
Treize de nos 14 hôpitaux figurent sur les listes. Il ne manque que la Klinik Im Park à
Zurich, fruit d’une décision erronée des autorités. Nous allons analyser le cas sous
l’angle juridique et évaluer notre marge de manœuvre.
– Quelle a été l’influence de l’introduction des forfaits par cas (DRG) sur les
finances de votre entreprise?
– Ma réponse ne peut être que partielle car, pour l’exercice 2012, 40% des tarifs ne
sont pas encore autorisés ou fixés. Cela paraît incroyable, mais nous avons fourni des
prestations pour des patients il y a seize mois, mais nous n’en connaissons pas encore
le prix définitif dans plusieurs cantons. Le tarif n’est qu’intermédiaire et nous ne
savons pas encore si ce dernier est supérieur ou inférieur à celui qui sera
définitivement fixé. Cette incertitude contractuelle pose un grave problème au monde
du DRG. 90% des tarifs pour l’année en cours ne sont pas encore définis. En raison de
cette incertitude, nous devons former des provisions, 38 millions en l’occurrence.
Enfin, le surveillant des prix avance des hypothèses et des recommandations
totalement irréalistes dans la détermination des forfaits par cas.
– Est-ce que la durée de séjour dans vos hôpitaux diminue pour que vous
augmentiez la rentabilité?
– La durée de séjour chez nous est depuis longtemps inférieure à la moyenne. Elle n’a
pas été influencée par l’introduction du DRG. Mais je réfute la critique d’une sortie
excessivement précoce des patients. Des recherches ont été effectuées à ce sujet. Il
faut savoir que, à l’époque du DRG, un patient qui retourne à l’hôpital coûte très cher.
S’il doit réintégrer son lit d’hôpital dans les dix-huit jours après l’avoir quitté, l’hôpital
n’est pas remboursé. Je suis un grand supporter du DRG si l’instrument est employé
correctement.
– Lorsque vous reprenez un hôpital, comme Stephanshorn à Saint-Gall en
2010, comment réduisez-vous ses coûts?
– Nous avons réduit les coûts de cet hôpital grâce à la centralisation du support dans le
groupe, et nous avons massivement accru les revenus. Mon prédécesseur avait
déclaré qu’il était 20% meilleur marché qu’un hôpital public. Personnellement, je ne
citerai pas de chiffre. Cela donnerait une image d’arrogance qui n’a pas lieu d’être.
Nous profitons plutôt de tous les avantages d’un groupe. C’est pour cette raison que je
propose des collaborations avec d’autres hôpitaux, y compris publics. Un partage
devrait être possible tant pour les services de support que pour la coopération
médicale.
– Vous le faites à Zurich avec la radiologie au sein de l’hôpital de Männedorf,
non?
– Oui, mais c’est un petit projet de ce point de vue.
– Si la consolidation entre hôpitaux se met en place, les coopérations ne
vont-elles pas s’accélérer?
– Si elle intervient, je crains que les hôpitaux mis sur le marché soient d’abord ceux en
difficulté. En Suisse, la situation est encore trop favorable pour que des hôpitaux
soient mis en vente.
3 / 50
– En termes de Public Private Partnerships, quelle est la tendance?
– L’idée est bonne mais difficile à réaliser. Politiquement, on a peur de se lier à un
hôpital privé. Dans la santé, le secteur privé est perçu comme un acteur moralement
répréhensible. Nous travaillons avec des gens qui souffrent, ce qui rend le secteur
particulier. Mais les mêmes principes économiques s’appliquent dans les hôpitaux si ce
métier veut répondre correctement et efficacement aux besoins de ces femmes et de
ces hommes malades ou accidentés.
– Comment voyez-vous le marché suisse des hôpitaux dans dix ans?
– La consolidation va se produire. Personnellement, j’espère que l’on créera de plus
grands espaces hospitaliers en Suisse et que l’on réfléchira, dans ce domaine, en des
termes dépassant les limites des cantons. Si ce pas est fait, cela créerait les bases
d’une consolidation supplémentaire.
Je pense que l’heure des hôpitaux privés va venir, que l’on pourra reprendre et gérer
des hôpitaux publics. Nous assisterons par ailleurs à un déplacement de soins
stationnaires vers les soins ambulatoires. On verra l’apparition toujours plus forte de
centres ambulatoires pour les traitements chirurgicaux les plus aisés.
---
«Nous voulons progresser auprès des clients étrangers»
Propos recueillis par E. G.
> Ole Wiesinger exprime ses ambitions dans l’acquisition de patients fortunés internationaux
Le Temps: Vous avez engagé à Zurich une directrice du groupe Genolier pour
faciliter l’arrivée de patients étrangers. Est-ce votre axe de développement?
Ole Wiesinger: Nous avons traditionnellement une part relativement modeste de
patients étrangers (3% du chiffre d’affaires). Le facteur «suisse» joue un rôle auprès
de clients fortunés à la recherche d’une médecine de haute qualité. Nous avons
l’ambition de progresser sur ce segment, mais il restera un créneau complémentaire.
– Comment fonctionne le marché des riches patients étrangers?
– Il y a deux canaux d’accès possibles. D’une part les contrats avec les assurances,
soit des expatriés qui vivent en Suisse, soit des étrangers dont l’assurance maladie
donne accès à tous les hôpitaux du monde. D’autre part, la relation avec le client peut
venir de courtiers russes ou moyen-orientaux. J’ajouterai encore les ambassades qui
dirigent les patients vers différents marchés. Au plan mondial, c’est un marché
immense.
Sous l’angle médical, c’est le même modèle. Le patient a besoin d’un médecin de son
pays qui connaît un médecin spécialisé en Suisse. Ce n’est pas la lecture du journal
qui l’amène en Suisse. Nous devons donc construire un réseau. Il ne sert à rien non
plus d’ouvrir une agence sur un marché cible. La clé réside toujours dans la
satisfaction des patients et le bouche-à-oreille.
– Profitez-vous aussi des liens avec Mediclinic?
– Nos collègues de Mediclinic à Dubaï peuvent nous aider de ce point de vue. Pour les
4 / 50
marchés russes ou d’autres marchés, il s’agit de passer par les réseaux d’assurances
et les médecins.
– Est-ce que la concurrence pour les meilleurs médecins est vive?
– La concurrence est forte. Nous venons d’engager une équipe de l’hôpital
universitaire de Zurich. Nous ne cherchons pas à pénaliser les concurrents mais à
mieux nous positionner. Comme nous sommes présents sur les listes des cantons,
nous pouvons réaliser des interventions complexes imputées à l’assurance de base, ce
qui nous conduit à engager les meilleurs médecins. On parle beaucoup d’argent, mais
le premier motif est l’infrastructure et la technologie, ainsi que l’interdisciplinarité
entre toutes les spécialisations telles que la chirurgie, l’oncologie, la psychiatrie. Un
autre point clé, c’est le lien entre ambulatoire et hospitalier. Le médecin apprécie aussi
que toute la stratégie soit orientée vers la satisfaction du patient.
– Est-ce que les salaires des stars de la médecine se sont envolés?
– Les médecins sont en général indépendants. Ils font un contrat avec vous en tant
que patient et c’est lui qui vous mène à l’hôpital. Le médecin facture ensuite sa
prestation. Il est rare que nos médecins soient salariés. Je ne peux donc pas répondre
à la question.
– Est-ce que votre position s’améliore par rapport à votre concurrent
Genolier?
– Genolier n’est pas un -concurrent. Tout aurait été plus facile si nous avions eu en
Suisse davantage de groupes privés. Nous aurions évité de les -stigmatiser en
permanence. Avec Genolier, nous sommes rarement des concurrents. Pour notre part,
je peux vous assurer que nous sommes satisfaits de notre -situation. Nous sommes
présents partout où nous le voulions,
à deux exceptions près, Genève et Bâle-Ville. Nous ferons le pas au moment
opportun, mais pas à court terme. Nous nous développons plutôt vers un système de
centres intégrés, combinant, radiologie, radiothérapie etc.
5 / 50
Ole Wiesinger: «Même pour un hôpital, un bénéfice n’est ni répréhensible ni
immoral, mais un principe de base.»
(archives - © keystone/gaetan bally )
----
L’entrepreneur
A partir de son bureau au sommet de la Klinik Hirslanden, à Seefeld, à Zurich,
l’Allemand Ole Wiesinger, 51 ans, patron du groupe Hirslanden, dispose d’une
splendide vue sur le lac. Avant son arrivée à Zurich, ce natif de Hambourg a fait des
études de biologiste, de médecine humaine puis d’économie de la santé. Il devint
médecin-chef, puis en 1999 patron du groupe allemand Euromed, à Fürth. C’est en
2004 qu’il vient en Suisse à la tête de la Klinik Hirslanden, et, dès octobre 2008, de
l’ensemble du groupe de 14 hôpitaux. Marié et père de 4 enfants, c’est un proche de
son prédécesseur, Robert Bider, l’homme qui avait mené le retournement de la
société, à l’époque propriété d’UBS.
© Le Temps
6 / 50
Auflage: 37786
Gewicht: Kurzmeldung
1. Juli 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
PAGINA 6
PARTENZE
Santésuisse, continuano le dimissioni al vertice
Nuova partenza ai vertici di Santésuisse: il vicedirettore Stefan Holenstein ha deciso di
lasciare a fine anno la carica che occupa dal giugno 2012. Queste dimissioni giungono
due mesi dopo l'annuncio della partenza a fine anno delle casse malattia CSS e
Helsana da Santésuisse per fondare, assieme a Sanitas, una nuova associazione:
«Curafutura», presieduta dal consigliere nazionale ticinese Ignazio Cassis (PLR).
Queste defezioni avevano già spinto il direttore Christoph Meier a rassegnare le
dimissioni. Al suo posto è stata nominata Verena Nold Rebetez.
© Corriere del Ticino
7 / 50
Gewicht: "Mittlere" Story
30. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
NACHRICHTEN SEITE 7
Bei Santésuisse kommt es erneut zu einem Eklat
Von Beat Schmid
Der Krankenkassenverband Santésuisse kommt nicht zur Ruhe. Wie die «Schweiz am
Sonntag» erfahren hat, hat Co-Direktor Stefan Holenstein per Ende Juni seine
Kündigung eingereicht. Wie aus einer internen Mitteilung hervorgeht, wird Holenstein
den Verband per Ende Jahr verlassen. Er habe bereits eine neue Stelle ausserhalb der
Branche gefunden, heisst es im Schreiben.
Holenstein zieht offensichtlich die Konsequenzen aus einer völlig verfahrenen Situation
bei der ehemals mächtigen Lobbyorganisation der Krankenversicherer. Begonnen hat
der Niedergang mit dem gemeinsamen Austritt von CSS und Helsana, die mit Sanitas
die Konkurrenzorganisation Curafutura gegründet haben. Innert kurzer Zeit gelang es
dem neuen Verband, mit KPT eine weitere grosse Kasse zum Wechsel zu bewegen.
Der Santésuisse-Präsident Christoffel Brändli steht vor einem Scherbenhaufen. Er
hat es nicht geschafft, die seit langem schwelende Krise unter den Kassen zu lösen.
Auch scheint er kein Rezept in den Händen zu haben, um den Kampf gegen die
Einheitskasse gewinnen zu können. Gegenüber dem agilen Ignazio Cassis, dem
Präsidenten von Curafutura, wirkt er blass und konzeptlos.
Eine letzte Chance bleibt Brändli: Am kommenden Mittwoch kommt es erstmals zu
einer gemeinsamen Konferenz zwischen den verfeindeten Verbänden. Brändli strebt
eine Kooperation mit Curafutura bei den Tarifen und der Politik an. Gelingt dies ihm
nicht, wird es zu weiteren Abgängen kommen. Assura könnte der nächste sein.
© Schweiz am Sonntag
8 / 50
Gewicht: Artikel auf regionalen Seiten, gross
30. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
BASEL SEITEN 52 / 53
«Wir müssen besser werden»
Kostendruck und kein Mehrertrag: Heinz Schneider, Konzernchef des
Kantonsspitals Baselland, spricht über die Probleme seines Betriebes
Spital-CEO Heinz Schneider nimmt erstmals ausführlich zu den
Schwierigkeiten auf dem Bruderholz Stellung.
Von Christian Mensch und Aline Wanner
Herr Schneider, wir gratulieren Ihnen zum 60. Geburtstag.
Heinz Schneider: Danke, das ist aber schon eine Weile her.
Dafür liegt Ihr Fest, zu dem Sie 300 Kaderleute geladen haben, noch nicht so
weit zurück.
Ein paar Wochen. Aber ich habe gar nicht eingeladen, sondern der Verwaltungsrat.
Im Vorfeld gab es Kritik. Wie hat es Ihnen gefallen?
Es war ja nicht ein Fest für mich, sondern wir feierten ein Jahr Kantonsspital Baselland
und wollten dazu zum ersten Mal das ganze Kader beisammen haben und gemeinsam
feiern. Hinzu kam mein Geburtstag, aber das ist alles Schnee von gestern.
Reden wir über die Strategie für das Bruderholz-Spital.
Es gibt eine Strategie für das Kantonsspital Baselland mit allen drei Standorten. Diese
wurde vom Verwaltungsrat vor mehr als einem Jahr präsentiert. In Liestal haben wir
die komplexeren Behandlungen. Auf dem Bruderholz Rehabilitation, die Frauenklinik
und die Fast-Track-Behandlungen. Und in Laufen die Schmerzklinik, die morgen
Montag eröffnet. Wir starten dort mit zehn Patienten, mehr als wir erwartet haben.
Diese drei Profile setzen wir jetzt um.
Bleiben wir auf dem Bruderholz: In der Orthopädie gab es personelle
Abgänge und die Fallzahlen sind eingebrochen.
Es gibt immer eine Delle nach Abgängen. Aus meiner Sicht ist das aber nicht
aussergewöhnlich. Sie dauert nicht länger als zwei Jahre.
Dann müsste es im kommenden Jahr wieder aufwärtsgehen.
Wir haben in der Orthopädie noch ein neues Konzept mit Spezialistenteams
eingeführt. Ich rechne damit, dass es länger gehen könnte, bis wieder mehr Patienten
kommen. Aber mit diesem Konzept werden wir erfolgreich sein.
Bei der Frauenklinik haben Sie die Führung bestimmt. Mehr können wir
derzeit nicht erkennen.
9 / 50
An den ersten beiden Verwaltungsratssitzungen nach den Sommerferien werden die
ersten Entscheide über die baulichen Massnahmen gefällt. Die eine Massnahme betrifft
die Frauenklinik, die zweite bezieht sich auf die Fassade und die Erdbebensicherheit
und beim dritten Entscheid geht es um das Gesamtkonzept Sanierung und Umbauten.
Kommt die neue Frauenklinik nun in das ehemalige Kinderspital-Gebäude auf
dem Bruderholz?
Das kann ich noch nicht sagen. Die ganzen Planungssachen werden mir nach den
Sommerferien vorgelegt.
Und Sie haben heute keine Ahnung, wie das Konzept aussehen könnte?
Natürlich habe ich eine Ahnung. Aber das Konzept wird von den Verantwortlichen im
Bruderholz zusammen mit der Abteilung Grossinvestitionen erstellt.
Der Standort war doch Ihr Vorschlag?
Ja, das stimmt. Es ist eine Möglichkeit, dass wir das leerstehende Kinderspital
abreissen und dort etwas Neues bauen. Es gibt auch eine Variante innerhalb des
Spitales sowie eine dritte, bei der wir an einem anderen Ort anbauen würden. Alles
wird erst geprüft, dann werde ich es dem Verwaltungsrat vorlegen.
Sie sagten, der zweite Entscheid betreffe die Fassade und die
Erdbebensicherheit. Welche Investitionen stehen hier an?
Rund sieben Millionen Franken für die Erdbebensicherheit.
Und die neue Fassade?
Das weiss ich nicht.
Für die Gesamtsanierung braucht es eine Investitionsplanung.
Diese wird zu gegebener Zeit vorgelegt.
Welche baulichen Anpassungen werden für den Schwerpunkt Fast Track
nötig, der auf kleinere Eingriffe und schnellere Rehabilitation setzt?
Im Gesundheitswesen verlagern sich die Fälle vom stationären in den ambulanten
Bereich. Deshalb müssen wir in entsprechende Einrichtungen und schlanke Prozesse
investieren. Wir brauchen unter anderem spezielle Operationssäle für
tageschirurgische Eingriffe. Heute werden alle Eingriffe in den gleichen teuren Sälen
durchgeführt. Das soll sich in Zukunft ändern.
Das steht als Forderung bereits in der Hamburger Studie, die von der
Baselbieter Regierung in Auftrag gegeben und lange unter Verschluss
gehalten worden war.
Die Analysen der Hamburger Studie kenne ich nicht, ich habe die Studie nie gelesen.
Warum nicht? Das ist doch eines der wichtigsten Dokumente der
vergangenen drei Jahre im Zusammenhang mit der Planung des
Bruderholz-Spitals.
Ich hatte diese Analyse nicht. Ich war nicht der Auftraggeber.
Sie haben die Hamburger Studie nie gesehen?
10 / 50
Nein, nur eine Seite.
Sie wäre jetzt öffentlich. Wir lassen Ihnen gerne ein Exemplar zukommen.
Danke, ich brauche aber keine Hamburger Studie, um erfolgreich zu sein. Wir haben
bewusst unseren eigenen Strategieprozess.
Im Bruderholzspital steht ein Stockwerk leer. Was kostet Sie das?
Weniger, als wenn es mit leeren Betten betrieben würde.
Sie haben angekündigt, auch in Liestal ein Stockwerk während eines Monates
zu schliessen.
Ich weiss mittlerweile, dass dieses Stockwerk doch nicht geschlossen wird, weil die
Belegung derzeit zu gross ist. Wir beurteilen die Situation laufend, von Woche zu
Woche.
Das heisst, die Überstunden der Mitarbeiter können nicht abgebaut werden?
Ja, das ist leider so im Moment.
Haben Sie Personalmangel?
Nein. Aber wenn wir die Überstunden nicht abbauen können, werden wir sie dann wohl
auszahlen.
Für die Etagenschliessungen wurden Sie öffentlich gescholten. Fühlen Sie
sich zu Unrecht kritisiert?
Wenn ich an der Spitze eines Unternehmens bin, bin ich immer für alles
verantwortlich. Allerdings wurde ich über Entscheide der einzelnen Häuser nicht
immer im Detail informiert, was ich manchmal als etwas störend empfunden habe. So
wusste ich beispielsweise, dass es die Idee gibt, auf dem Bruderholz ein Stockwerk zu
schliessen. Aus meiner Sicht war es aber falsch, die Schliessung im Dezember
anzukünden und dann unmittelbar im Januar das Stockwerk zu schliessen. Davon
wusste ich nichts.
Wie kommunizieren Sie mit Leitern der einzelnen Häuser? An einer
wöchentlichen Sitzung?
Seit diesem Vorfall schon, vorher hatten wir einen etwa monatlichen Rhythmus. Diese
Sitzungen laufen nun hervorragend. Mir ist wichtig, dass wir ein Unternehmen sind.
Wir müssen so denken und planen, als ein Kantonsspital Baselland, sonst haben wir
keinen Erfolg. Wer nur bewahren und verteidigen möchte und in diesem Prozess nicht
mitmacht, erschwert die Entwicklung. Solches Verhalten führt zu Konflikten.
Spüren Sie Widerstände?
Immer weniger. Insbesondere auch auf dem Bruderholz immer weniger. Historisch ist
eine Konkurrenz zwischen den einzelnen Standorten gewachsen. Diese gibt es nun
nicht mehr. Wir sind ein Unternehmen und konnten im ersten Jahr bereits einen
riesigen Erfolg erzielen.
Bleiben wir beim Wettbewerb: Was denken Sie, wenn Sie hören, dass
Basel-Stadt das Klinikum 2 für rund eine Milliarde Franken saniert?
Das ist eine gigantische Summe. Das Unispital muss sich damit befassen, ob es sich
das leisten kann.
11 / 50
Mit dem Bruderholz-Spital stehen Sie dazu in direktem Wettbewerb.
Ich würde das nicht so formulieren. Die Ausgangslage ist folgende: Es gibt eine
medizinische Überversorgung in Basel-Stadt. Das eigentliche Problem besteht darin,
dass wir uns jetzt in einen Verdrängungswettbewerb begeben. Dazu bauen die
Spitäler aus. Dies ist eigentlich eine Ressourcenverschwendung.
Der Basler Gesundheitsdirektor Carlo Conti meint, es sei durchaus möglich,
gemeinsame Schwerpunkte zu bilden.
Eine Kooperation liegt auf der Hand. Baselland und Basel-Stadt sind der universitären
Lehre und Forschung verpflichtet. Es gibt rund zwanzig Kooperationsverträge mit dem
Unispital. Diese Zusammenarbeit soll gestärkt werden. Wenn wir nicht
zusammenarbeiten, gerät unsere Region national und international ins Hintertreffen.
Woran denken Sie?
Ich möchte keine Beispiele nennen, dann würde ich zu viel vorwegnehmen. Aber es
wäre sicher wichtig, dass die Spitäler der beiden Basel auf Verwaltungsratsebene
stärker zusammenarbeiten.
Gibt es den bisher keine institutionalisierte Zusammenarbeit?
Nein. Bis vor einem Jahr war diese Zusammenarbeit in politischen Händen.
Sie sind stolz auf das erste Jahr, haben Sie gesagt. Das Kantonsspital weist
bei einem Umsatz von 460 Millionen einen Gewinn von 1,5 Millionen Franken
aus. Das ist eine schwarze Null.
Man muss immer die Ausgangslage kennen, um das Ergebnis zu würdigen.
Wir würden das gerne tun, wenn wir die Ausgangslage kennen würden.
Das kann ich Ihnen sagen. Sie haben sicher gesehen, dass der operative Gewinn vor
den Abschreibungen 30 Millionen betrug. Ich sage, es ist positiv, dass der Betrieb
heute so gut funktioniert. Insbesondere in Anbetracht der enormen Komplexität der
Herausforderung: die Einführung der neuen Spitalfinanzierung, Umstellung auf DRG,
die Verselbstständigung und die Zusammenführung der drei Standorte.
Sie können mit dem Gewinn den Verpflichtungen nachkommen, die Sie
gegenüber dem Kanton haben. Aber Sie müssten Rückstellungen tätigen, um
investieren zu können.
Ja, das zu erfüllen, müssen wir deutlich besser werden. Finanzberater sagen, der
operative Gewinn müsste 10 bis 15 Prozent des Umsatzes betragen.
Das heisst, Sie müssen das Resultat um gut 20 Millionen verbessern.
Ja. Das ist das Ziel.
Um dieses Ziel zu erreichen, stehen Sie auf die Kostenbremse, ist zu hören.
Richtig, das betrifft aber nicht alle drei Standorte gleich stark. Denn nicht alle sind
gleich gestartet.
Das heisst, es schreiben nicht alle schwarze Zahlen?
Das ist richtig.
12 / 50
Wo besteht derzeit der grösste Nachholbedarf?
Das Bruderholz-Spital hat absolut betrachtet den grössten Nachholbedarf, Laufen
prozentual gesehen noch mehr, wobei Laufen natürlich viel kleiner ist. Erfreulich ist
aber, dass alle drei Standorte im ersten Quartal des aktuellen Jahres bereits schwarze
Zahlen schreiben. Das heisst, die Massnahmen fruchten. Das macht Freude. Man tut
etwas, es geht voran.
Beim Bruderholz brauchen Sie eine Resultatsverbesserung von 20 Millionen.
Wie wollen Sie dies erreichen?
Die Idee ist, dass wir in zwei Jahren mit dem Bruderholz ein ähnlich gutes Ergebnis
erzielen wie mit Liestal heute. Am effizientesten ist sicher, wenn wir auf der
Einnahmen- und auf der Ausgabenseite wirken können. Aber es ist sicher nicht ganz
einfach. Derzeit kommen Kündigungen nicht infrage, wir regulieren den
Personalaufwand über natürliche Abgänge. Wenn wir Kündigungen aussprechen
würden, wären wir schneller, klar. Vielleicht wird das irgendwann einmal ein Thema,
aber im Moment ganz sicher nicht. Derzeit ist das Tempo entscheidend. Die Kosten
sind bereits sinkend, die Erträge lassen noch auf sich warten.
Unsicherheit und Spardruck sind aber nicht gerade förderlich für die
Stimmung der Mitarbeiter.
Ich verstehe die Sorgen des Personals. Man hat in der Vergangenheit viel
kommuniziert. Manche Versprechen konnten nicht gehalten werden. Das führte
letztlich in der Belegschaft des Bruderholz-Spitals zu Unsicherheiten und Ängsten.
Sobald Fakten geschaffen werden, so wie jetzt, steigt das Vertrauen. Fakten sind
beispielsweise das Portfolio Bruderholz, die Attraktivität des Spitals ist gestiegen.
Ärgern Sie sich über die Situation, die Ihnen die Regierung hinterlassen hat?
Nein, wenn ich das gemacht hätte, hätte ich diesen Job nicht angenommen. Ich hätte
ja ablehnen können. Aber meine Loyalität zu diesem Kanton und dieser Regierung ist
so gross, dass ich diese schwierige Aufgabe angenommen habe. Zurückzublicken
bringt mir nichts.
Was erwarten Sie vom neuen Baselbieter SVP-Gesundheitsdirektor Thomas
Weber, der morgen seinen ersten Arbeitstag hat?
Für mich wäre wichtig, dass er im Verwaltungsrat des Kantonsspitals sein wird und die
wichtige Brücke zum Eigner schlagen kann. Zudem wünsche ich mir, dass er sich der
demografischen Entwicklung des Kantons annimmt. Schliesslich wäre es schön, wenn
sich der Kanton Baselland auch auf nationaler Ebene im Rahmen der
Gesundheitsdirektorenkonferenz bemerkbar machen könnte.
Wie lange bleiben Sie CEO des Kantonsspitals Baselland?
Höchstens bis 65. Ich würde mir wünschen, dass die Bevölkerung dann stolz ist auf die
drei Spitäler und die Mitarbeiter sich mit dem Kantonsspital Baselland identifizieren
können.
---
Das Leiden um das Bruderholz-Spital
Die Verunsicherung der Mitarbeiter im Bruderholz-Spital ist gross: In den
13 / 50
vergangenen Jahren wurde über viele Pläne gesprochen, realisiert haben die
Verantwortlichen am dringend sanierungsbedürftigen Spital aber bisher kaum etwas.
Allen voran versagte der verstorbene CVP-Gesundheitsdirektor Peter Zwick.
Dieser plante eigentlich einen Neubau auf dem Bruderholz. Ab 2010 zeichnete sich
jedoch ab, dass dieser zu teuer würde und sich der Kanton das Projekt gar nicht
leisten kann. Doch erst im April 2012, wenige Monate nach der Verselbstständigung
des Kantonsspitals Baselland, räumte Zwick öffentlich ein, dass der Neubau nicht
realisiert wird und das geplante Geriatriezentrum im Basler Felix-Platter-Spital
unterkommt. Für die Fehlplanung im Gesundheitswesen wurde der Regierungsrat von
der landrätlichen Geschäftsprüfungskommission scharf kritisiert. Während der ganzen
Planungs-Phase hielt Zwick zwei Analysen der Hamburger Firma UKE Consult und
Management GmbH unter Verschluss, die er in Bezug auf die Planung des
Bruderholz-Spitals in Auftrag gegeben hatte.
«Die Schweiz am Sonntag» machte die Berichte in diesem Frühjahr öffentlich. Die
Inhalte decken sich allerdings kaum mit den Aspekten der neuen Spital-Strategie, die
CEO Heinz Schneider schon bekannt gab. Schneider, der seit Beginn 2012 im Amt ist,
sagt, der Verwaltungsrat werde nach den Sommerferien definitive Entscheide zur
Sanierung und zum Umbau des Bruderholz-Spitals fällen. Bisher gab es auch unter
Schneiders Führung kaum sichtbare Veränderungen. (AWA/CM)
© Schweiz am Sonntag
14 / 50
Auflage: 102028
Gewicht: Artikel auf regionalen Seiten, gross
29. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
AARGAU, SEITE 27
Der Regierungsrat gibt den Spitälern den Tarif durch
Von Urs Moser
Korrekturen Der Regierungsrat hat die Spitaltarife für das vergangene Jahr
genehmigt bzw. festgesetzt: Kanton, Gemeinden und Krankenkassen sollen
vier Millionen zurückbekommen.
Die Kantone haben sich zwar an den Spitalkosten zu beteiligen, sie sind aber nicht
Vertragspartner der Krankenkassen. Hingegen hat der Kanton die ausgehandelten
Tarife zu genehmigen bzw. festzusetzen, wenn sich Spitäler und Versicherer nicht
einigen. Dieses Verfahren führte für das vergangene Jahr zu folgendem Ergebnis: Der
Regierungsrat hat die sogenannte Baserate (den Basispreis, der mit dem
Kostengewicht des jeweiligen Falls multipliziert wird), für die Hirslanden Klinik Aarau,
die Asana Gruppe mit den Spitälern Menziken und Leuggern und für die Klinik Villa im
Park in Rothrist herabgesetzt.
Zielvorgabe verfehlt
Das bedeutet für diese Spitäler, dass sie die Differenz zwischen dem nun genehmigten
und dem während des Genehmigungsverfahrens provisorisch festgesetzten Arbeitstarif
zurückerstatten müssen. Laut Robert Rhiner vom Departement Gesundheit und
Soziales geht es dabei um eine Gesamtsumme von 3,9 Millionen Franken. Gut zwei
Millionen gehen an die Versicherer, rund 1,8 Millionen an den Staat, davon 740 000
Franken an die Gemeinden.
Mit den nun vom Regierungsrat genehmigten Tarifen liegt die Base rate der Aargauer
Spitäler im Durchschnitt etwa bei 10 000 Franken: Im Kantonsspital Aarau bei 10 350,
im Kantonsspital Baden bei 10 175, in der Hirslanden Klinik bei 9864, in der Asana
Gruppe bei 9321 und in der Villa im Park bei 8993 Franken.
Das Ziel einer Baserate von 9500 Franken, wie es vom Regierungsrat in der Botschaft
zur Finanzierbarkeit der Aargauer Gesundheitspolitik formuliert wurde, wird also noch
verfehlt. Erste Resultate aus den Verhandlungen zwischen Spitälern und
Krankenkassen für das laufende und das nächste Jahr würden aber eine sinkende
Tendenz zeigen, heisst es in der Mitteilung zum Tarifgenehmigungsbeschluss.
Aufgrund dieser Entwicklung und der Indexierung der Zielvorgabe rechne man damit,
dass 2017 der politisch geforderte Basispreis für stationäre Spitalbehandlungen mit
der Realität in Einklang ist, so Robert Rhiner. Die für das laufende Jahr festgelegten
Arbeitstarife liegen dementsprechend mehrheitlich bereits leicht unter den für 2012
genehmigten Tarifen. Diese für 2012 nun genehmigten oder festgesetzten Tarife sind
allerdings noch nicht rechtskräftig, sie können innerhalb von 30 Tagen beim
Bundesverwaltungsgericht angefochten werden.
Strafe statt Belohnung
15 / 50
Diesen Schritt behält sich Alfred Zimmermann, Vorsitzender der Geschäftsleitung der
Asana Gruppe, auch ausdrücklich vor. Er tendiere gefühlsmässig zu einer Beschwerde,
aber man müsse das juristisch abklären lassen. Er müsse den Tarifentscheid zwar
noch eingehender analysieren, aber auf den ersten Blick sei er schockiert gewesen.
«Wir haben die Hausaufgaben gemacht und jetzt werden wir für unsere günstige
Kostenstruktur bestraft statt für den Effort belohnt», so Zimmermann. So habe sich
die Politik das neue System der Spitalfinanzierung sicher nicht vorgestellt, mit dem
nicht mehr einfach Kosten zurückerstattet, sondern eng kalkulierte Preise bezahlt
werden sollen.
Was Zimmermann fast mehr zu denken gibt als die Summe, die seine Spitäler
zurückerstatten sollen: «Wir müssen innerhalb von zwei Monaten mit 7700 Patienten
neu abrechnen. Ich weiss nicht, wie sich der Kanton das vorstellt.» Der Spitalchef
rechnet vor: Bei zehn Minuten Aufwand pro Rechnung macht das fast 1300
Arbeitsstunden.
Auch Hirslanden-Direktor Philipp Keller lässt noch offen, ob man den Entscheid
weiterzieht. Hirslanden sei grundsätzlich nicht damit einverstanden, dass der Kanton
die Tarife umstösst, die Versicherungen und Spitäler vertraglich untereinander
ausgehandelt hatten. Problematisch sei die Doppelrolle des Kantons, der die Tarife
festsetzt und gleichzeitig selber Spitäler betreibt.
Keller: «Der Kanton hat für die Kantonsspitäler Aarau und Baden deutlich höhere
Tarife verfügt als für die Hirslanden Klinik. Das können wir nicht nachvollziehen, die
Hirslanden Klinik bietet ein gleichwertiges medizinisches Programm wie die beiden
anderen Spitäler.»
© Aargauer Zeitung
16 / 50
Auflage: 85813
Gewicht: Article sur pages régionales, grand
29. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
PAGE 15
Hôpital du Chablais
«Je tourne la page sans regret ni nostalgie»
A la tête de l’Hôpital du Chablais depuis quinze ans, Pierre Loison quittera ses fonctions
ce week-end. Bilan
Directeur général de l’Hôpital du Chablais, Pierre Loison a vécu deux fusions
couronnées de succès dans sa carrière. La première a uni les sites d’Aigle et de
Monthey, formant le premier établissement intercantonal du pays. Et la seconde
conduira à la création de l’Hôpital Riviera-Chablais, à Rennaz; le premier coup de
pioche aura lieu en février prochain. Déjà directeur de l’Hôpital Riviera, Pascal Rubin
lui succède.
Quel regard portez-vous sur ces quinze années d’activité?
Un bilan extrêmement positif. Le développement de l’hôpital n’a pas cessé depuis la
fusion, même si tout ne fut pas toujours rose et que les relations par-dessus le Rhône
ont parfois été délicates, notamment en raison des différences salariales. Cette fusion
a fonctionné grâce à une bonne convergence médicale et politique ainsi que des
mesures d’anticipation. Notre seconde fierté a été la transparence auprès des
collaborateurs de l’hôpital. Mais il faut dire que la répartition des activités est d’une
rare simplicité: un site pour le secteur mère-enfant, et un autre pour les adultes. Au
final, nous avons essayé de prendre le meilleur de chaque canton…
Dans quelles circonstances la fusion des Hôpitaux de la Riviera et du Chablais s’est-elle
mise en place?
Dans la plus grande sérénité, même si j’aurais préféré que ça se passe plus vite.
L’arrivée de Pascal Rubin à la tête de l’Hôpital Riviera a véritablement accéléré les
choses. L’essentiel a été de cultiver un climat de confiance, d’établir un dialogue clair
concernant la direction choisie et de laisser du temps d’adaptation à la nouvelle
organisation.
N’avez-vous aucun regret à quitter la direction peu avant l’aboutissement du
projet pour lequel vous vous êtes battu pendant douze ans?
Pas de regrets ni de nostalgie. Au cours de ces douze dernières années, j’ai toujours poussé ce
projet au-delà de mes propres intérêts. Maintenant qu’il est sur les rails et que j’ai contribué du
mieux que je pouvais – bien que je me considère comme un acteur parmi d’autres –, il est temps
pour moi de tourner la page. De plus, j’ai 59 ans. Diriger un hôpital est une fonction des plus
passionnantes mais qui requiert tout de même six jours de travail par semaine, si ce n’est plus.
Cela ne laisse pas beaucoup de place aux loisirs (bricolage, histoire, vélo) et à la vie de famille.
Désormais, je ne travaillerai plus que trois jours par semaine. Mon épouse est très contente, je vais
pouvoir m’occuper de la maison! (Rires.) Tout ce que je souhaite, désormais, c’est que cette
17 / 50
philosophie de travail où médecins et soignants œuvrent en binôme demeure un héritage culturel.
Avez-vous pensé à vous porter candidat à la direction de l’Hôpital Riviera-Chablais, avant la
nomination de Pascal Rubin?
Le navire aura besoin d’un unique capitaine pour le manœuvrer efficacement. Ça a été
une expérience formidable de participer à la construction d’un hôpital, mais avant la
mise au concours du poste de directeur général, je savais qu’il ne serait pas pour moi.
Malgré votre départ, vous continuerez à jouer un rôle phare dans le
fonctionnement du nouvel établissement. Quels sont vos projets?
Je conserverai plusieurs casquettes et mon rôle consistera désormais à participer aux
grands axes du fonctionnement et de la construction de l’hôpital. Je présiderai
notamment le comité de pilotage de la zone para-hospitalière, qui jouxtera l’hôpital.
Au final, je réalise mon souhait, qui était de continuer à être utile au projet tout en
prenant du plaisir et de la satisfaction dans ma vie personnelle.
Quels défis attendent le futur hôpital, une fois ouvert?
Il nécessitera une gestion plus pointue que celle d’aujourd’hui. L’ensemble du corps
médico-soignant devra faire face à une demande croissante avec des ressources qui
ne suivront pas toujours les mêmes courbes. Un second pari à gagner sera la nouvelle
rencontre entre la médecine hospitalière et la médecine de ville. Tel un orchestre, tous
les acteurs du milieu sanitaire devront trouver le bon rythme pour coordonner leur
travail dans la plus grande harmonie.
Enfin, il y a l’adhésion du personnel à cette fusion, qui se fait dans la sérénité. Ce que
je peux dire, c’est qu’il y a une grande confiance dans la qualité de l’outil que sera le
nouvel Hôpital de Rennaz et ses deux sites, à Monthey et à Vevey. Car, il faut le dire,
c’est un bond dans le futur que nous faisons!
Laura Juliano
© 24 Heures
18 / 50
Auflage: 85369
Gewicht: Artikel auf regionalen Seiten, gross
28. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
BRENNPUNKT BASEL, SEITE 22
Zentraler Wirtschaftsfaktor Gesundheit
Studie Erstmals untermauern Zahlen die Bedeutung der Gesundheit für die
VON PASCALE HOFMEIER
Der Titel der jüngsten Studie des Basler Gesundheitsdepartements ist etwas trocken:
«Die Gesundheitswirtschaft als Wirtschaftsfaktor für die Region Nordwestschweiz».
Das von der Borisat GmbH zusammengestellte Papier zeigt auf, was für ein wichtiger
Wirtschaftszweig die Gesundheit in der Nordwestschweiz ist: Im Jahr 2011 bot die
Gesundheitswirtschaft gut 60 000 Vollzeitarbeitsstellen an und erwirtschaftete eine
Wertschöpfung von 13,4 Milliarden Franken. Das heisst: Ein Fünftel aller Arbeitsplätze
der Region erwirtschaftet knapp ein Drittel des regionalen Sozialprodukts.
Sammelbegriff für alle Bereiche
Unter dem Begriff Gesundheitswirtschaft werden die Pharmaindustrie,
Medizinaltechnik, Forschung und Entwicklung, das Gesundheitswesen im engeren
Sinne (ambulante und stationäre Einrichtungen), Apotheken sowie Heime
zusammengefasst. Die Studie betrachtet neben den Kantonen Basel-Stadt und
Baselland auch die beiden aargauischen Bezirke Laufenburg und Rheinfelden sowie die
Solothurner Bezirke Dorneck und Thierstein. Die Untersuchung stützt sich auf
Datenmaterial des Bundesamts für Statistik und von Branchenverbänden.
Sektor wird weiterwachsen
Das Papier soll aufzeigen, was das Gesundheitswesen ausser Kosten der Gesellschaft
sonst noch bringt, zum Beispiel Arbeitsplätze. Die demografische Entwicklung, der
medizinische Fortschritt und die Wünsche der Patienten würden den Bedarf an
Leistungen des Gesundheitswesens steigen lassen, schreibt Regierungsrat Carlo Conti
im Vorwort der Studie (Interview rechts). «Als direkte Folge dieser Entwicklung
gewinnt der Gesundheitssektor als Wirtschaftszweig immer mehr an Bedeutung für die
Volkswirtschaft, sei dies als Innovationstreiber, Steuerzahler oder Arbeitgeber »,
heisst es weiter.
Schlüsselbranche Life Sciences
Wirklich unerwartet sind die Erkenntnisse der Studie nicht. Sie bestätigen vielmehr,
was bereits mehrfach erwähnt wurde. Zum Beispiel, dass der Löwenanteil der
Arbeitsplätze auf die Pharma-Industrie entfällt: Diese erarbeitet mit 22 000
Arbeitsplätzen knapp 20 Prozent des regionalen Sozialprodukts und das zu 90 Prozent
aus dem Export. An zweiter Stelle stehen die Spitäler mit 14 400 Arbeitsplätzen – sie
erarbeiten rund drei Prozent des Sozialprodukts.
Die Studie hält auch fest, dass die Bereiche Life Sciences – diese umfasst die
Pharma-Industrie, Medizinaltechnik und Forschung und Entwicklung – sowie die
19 / 50
Pharma-Industrie, Medizinaltechnik und Forschung und Entwicklung – sowie die
regionale Gesundheitsversorgung ohne qualifizierte Arbeitskräfte aus dem Ausland,
ihre Stellen nicht mehr besetzen könnte. Bei der Gesundheitsversorgung sind damit
insbesondere die Grenzgänger gemeint.
Zusammenfassung gibt Nachdruck
Neu ist allerdings die Zusammenstellung aller Zahlen und Branchen des
Gesundheitssektors, was dem Papier ein gewisses Gewicht verleiht und Entwicklungen
einordnet. Zum Beispiel ist die Anzahl Arbeitsplätze in der Gesundheitswirtschaft in
den letzten zehn Jahren insgesamt um 30 Prozent gestiegen. Im gleichen Zeitraum
stieg die Zahl der Arbeitsplätze in allen Branchen zusammen nur 6,1 Prozent.
Zurückzuführen ist dies auf die Entwicklungen in der Life-Sciences- Industrie, deren
Schwerpunkte sich seit den 1990er-Jahren von der Produktion zur Forschung und
Entwicklung verlagerten. Neben der direkt erarbeiteten Wertschöpfung trägt die
Gesundheitswirtschaft auch indirekt wirtschaftlich bei, zum Beispiel über die
zuliefernden Branchen und über Steuern und Abgaben. Diese Effekte belaufen sich
laut der Studie auf weitere 5,5 Milliarden Franken.
20 / 50
--Nachgefragt
«Wertschöpfung nutzt der ganzen Gesellschaft»
Interview: Pascale Hofmeier
Herr Conti, Sie haben erstmals die Zahlen der Gesundheitswirtschaft
zusammengetragen. Welchen Nutzen hat das?
Carlo Conti: Das Gesundheitswesen, also Arztpraxen, Spitäler, Pflegeheime,
Physiotherapeuten und weitere in diesem Bereich der Gesundheitsbranche, verursacht
zwar Kosten, hat aber für den Patienten einen grossen Nutzen. Was wir stärker zum
Ausdruck bringen wollen ist, dass das gesamte Gesundheitswesen – von der Pharma
über die Medizinaltechnik bis eben zur Gesundheitsversorgung – für die Gesellschaft
als Ganzes einen Nutzen hat in Form von Wertschöpfung.
21 / 50
Das wussten wir zwar aufgrund verschiedener Darstellungen bereits, aber nun haben
wir es schwarz auf weiss: Bei der Gesundheitswirtschaft ist vor allem der Export der
Pharmafirmen wichtig, während die Gesundheitsversorgung Arbeitsplätze generiert.
Heime und Spitäler sind schweizweit und in der Region der grösste Arbeitgeber.
Warum kommt die Studie jetzt?
Wir wollten eine Grundlage für den Kongress, um die Diskussion anhand von Fakten
zu vertiefen – zum Beispiel mit der Gesundheitswirtschaft in der Nordwestschweiz. Die
Studie dient der politischen Diskussion in der Region, ist aber auch die Grundlage für
die Diskussion unter den Fachleuten. Die Kosten diskutiert man genug. Dass das
Gesundheitswesen auch Vorteile und Nutzen haben könnte, da sind wir erst daran,
das Bewusstsein in der Bevölkerung und der Politik aufzubauen.
Dann ist das Papier die Grundlage, um politische Forderungen stellen zu
können?
Wir haben nun eine verbesserte Grundlage, um zu zeigen, dass der Bereich weiter
wachsen wird. Die alternde Bevölkerung wird weiteren Bedarf kreieren und damit auch
Arbeitsplätze im Gesundheitswesen. Das heisst, wir müssen dort in die Bildung. Und –
das ist auch eine Vorbemerkung zu den Abstimmungen nächstes Jahr: Wir sind auf die
ausländischen Arbeitskräfte angewiesen. Ohne sie wären wir gar nicht in der Lage,
das Gesundheitswesen auf diesem Niveau zu halten und zu garantieren.
---
Das Alter beschäftigt Politik und Wirtschaft
Forum Der demografische Wandel sei kein Grund für Pessimismus, sagte
Bundesrat Alain Berset zum Auftakt des Forums Gesundheitswirtschaft in
Basel.
Was ist altersgerechte Medizin? Welche Rolle spielt die Krankenversicherung? Welche
Form von medizinischer Versorgung braucht es? Und wie können Institutionen
erfolgreich Langzeitpflege anbieten? Mit diesen Fragen befassen sich rund 200
Fachleute aus den Bereichen Gesundheitswesen, Wirtschaft und Politik am zweiten
Forum Gesundheitswirtschaft in Basel. Das Tagungsthema des gestern eröffneten
zweitägigen Kongresses: «Nutzen des Gesundheitswesens im Alter.»
Der Basler Gesundheitsdirektor Carlo Conti betonte in seiner Eröffnungsrede, das
Gesundheitswesen verursache nicht nur Kosten, sondern bringe auch wirtschaftlichen
Nutzen. Dies untermauerte er mit Zahlen aus der Studie «Gesundheitswirtschaft als
Wirtschaftsfaktor für die Region Nordwestschweiz » (Text oben, Interview rechts).
Genau aus diesem Grund wurde das Forum vor einem Jahr erstmals durchgeführt: um
den Fokus von den Kosten hin zu den Nutzen stiftenden Funktionen des
Gesundheitswesens zu lenken zu.
Demografie «kein Unglück»
«Wir diskutieren etwas Erfreuliches als Problem: Die Lebenserwartung steigt»,
konstatierte Bundesrat Alain Berset. Der demografische Wandel werde häufig
pessimistisch und als nicht finanzierbar betrachtet. Für Defaitismus gebe es aber
keinen Grund. Es gelte vielmehr, die Innovation zu fördern, Innovation sei nicht das
Privileg der jüngeren Generation. «Das Ziel muss sein, dass möglichst viele Menschen
22 / 50
lange Leben und dies nach ihren Wünschen gestalten.»
Demenzen als Herausforderung
Berset betonte den Willen des Bundesrates, mit der Gesamtstrategie «Gesundheit
2020» dafür die nötigen Rahmenbedingungen zu schaffen. Wichtig sei, das heutige
System, das vor allem auf Akutpatienten ausgerichtet ist, zu reformieren. Das heisst,
die Behandlung chronischer Erkrankungen, wie die für das Alter typischen Demenzen,
sollen stärker berücksichtigt werden. Das Zusammenspiel von Politik, Gesellschaft und
Wirtschaft im Gesundheitswesen verdeutlichte die Wahl des dritten Redners:
Severin Schwan, CEO der Roche. Demenzerkrankungen dienten ihm als Beispiel für
die Probleme, welche die alternde Gesellschaft der Pharmaindustrie stellt:
Medikamente für neue Krankheitsbilder zu entwickeln braucht Forschung und die
kostet Geld. «Die Investoren wollen aber Rendite», sagte Schwan. Allerdings sieht es
mit Geld verdienen bei den Demenz-Medikamenten noch düster aus: «Bei
neurodegenerativen Erkrankungen wie Alzheimer stehen wir noch am Anfang.» Mit
einem Verweis auf die Entwicklung bei den Krebsmedikamenten seit den
1990er-Jahren verwies er auf die Entwicklung von Alzheimermedikamenten. Zuerst
brauche es Verständnis für die molekularbiologischen Vorgänge.
© Basellandschaftliche Zeitung
23 / 50
Auflage: 102791
Gewicht: Titelseiten-Anriss u. Seitenaufmachung
27. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
TITELSEITE
Teure Psychiatrie
KANTON BERN Im schweizweiten Kantonsvergleich ist die Berner Psychiatrie um 40
Millionen Franken zu teuer. Ein zentraler Grund ist die zu lange Dauer des Aufenthalts
der Patienten in den Kliniken von Münsingen, Bellelay und Meiringen. Dies, weil der
Kanton es seit Jahren verpasst, Plätze für chronisch Kranke zu schaffen. Obschon
Universitätsklinik, gelang es einzig der Waldau, die Aufenthaltsdauer in den letzten
zehn Jahren klar zu reduzieren. chr/azu
--SEITE 14/15
PSYCHIATRIEVERSORGUNG IM KANTON BERN
Falsche Betreuung verursacht Millionen an
Mehrkosten
Die Wogen um die Waldau sind geglättet, doch die Probleme in der
kantonalen psychiatrischen Versorgung bleiben ungelöst. Im
Kantonsvergleich ist Bern um 40 Millionen Franken zu teuer. Dies auch, weil
in den Kliniken von Münsingen, Bellelay und Meiringen die Patienten zu lange
Zeit betreut werden. Bern verpasst es seit Jahren, genügend Wohnheime für
chronisch Kranke zu errichten.
In der Waldau durften die Ärztinnen und Ärzte sowie das Pflegepersonal vergangenen
Dezember aufatmen. Mit der Rehabilitation von Klinikdirektor Werner Strik und nach
der Kündigung der Geschäftsführerin Regula Mader habe sich das Arbeitsklima in den
Universitären Psychiatrischen Diensten (UPD) merklich gebessert. Eine Ärztin stellt
erleichtert fest, dass nun das Ausfüllen endloser Fragebogen ein Ende hat, womit die
damalige Geschäftsleitung die Behandlung der Patienten unter ein rigides Qualitätsund Prozessmanagement stellen wollte. «Doch mit der Rückkehr von Professor Strik»,
meint der kürzlich emeritierte Zürcher Psychiatrieprofessor Wulf Rössler, «ist das
Basisproblem der Berner Psychiatrie nicht gelöst.»
Falscher Behandlungsort
Sozialpsychiater Rössler hatte 40 Jahre geforscht, wie und wo psychisch Kranke
vorteilhaft zu betreuen sind. Das Grundproblem im Kanton Bern zeige sich deutlich in
den zu langen Klinikaufenthalten. Während in der Zürcher Klinik Burghölzli die
Patienten im Schnitt noch einen Monat lang betreut werden, so bleiben sie in der
Klinik Münsingen doppelt so lang, in den Kliniken Meiringen und Bellelay sogar über
drei Monate. «Überall, wo sich die Psychiatrie entwickelt hat», so Rössler, «wird ein
24 / 50
signifikanter Anteil von Langzeitpatienten in betreuten Wohnplätzen untergebracht.
Das Ziel muss sein, dass auch Menschen mit ihrer Krankheit einen Platz in der
Gesellschaft finden.» Dieses Ziel lässt sich in einer Anstalt kaum verwirklichen. Umso
weniger, als die Patienten sich in den Kliniken Bellelay, Münsingen oder Meiringen
meist fernab vom ihrem Wohnort befinden.
Einzig UPD gut aufgestellt
Ironischerweise sind heute im Kanton Bern einzig die UPD in der Lage, eine
zeitgemässe psychiatrische Betreuung anzubieten. Innert 10 Jahren gelang es
Klinikdirektor Strik, den Klinikaufenthalt von 61 Tagen auf 34 Tage im Jahre 2011 zu
reduzieren, und zwar dank der Integration der Klinik für Sozialpsychiatrie in die
Kliniken der UPD, mit dem Aufbau eines Gemeindepsychiatriezentrums West für
stationäre und ambulante Patienten in Bümpliz sowie mit geeigneten
Wohnheimplätzen in Belp, Kehrsatz und Oberburg.
Wie Professor Gregor Hasler, Chefarzt für Soziale Psychiatrie an den UPD erläutert,
umfasst das Betreuungsangebot heute 37 Standorte mit einem
Kriseninterventionszentrum sowie einigen Tages- und Werkstätten. Die Kampagne,
welche die Gesundheits- und Fürsorgedirektion (GEF) unter Direktor Philippe
Perrenoud, dem ehemaligen Direktor der Klinik Bellelay, seit 2007 gegen den
UPD-Leiter Werner Strik losgetreten hatte, sieht vor diesem Hintergrund arg nach
einem Täuschungsmanöver aus: Man schlägt den Sack und meint den Esel.
Der Esel wäre die viel zu teure psychiatrische Versorgung im Kanton Bern. Sie ist so
teuer, weil die richtigen Einrichtungen fehlen. Im Vergleich mit anderen Kantonen gibt
Bern für seine Psychiatrie 40 Millionen Franken pro Jahr zu viel aus, das hat die
Analyse der kantonalen Kosten durch das Finanzinstitut BAK Basel im April ergeben
(wir berichteten). Der Bericht eruiert zwei Gründe: einerseits die hohe Zahl der
Patienten, die in der Psychiatrie behandelt werden; andererseits die zu teuren
Einrichtungen. Kurzum: Es gibt zu viele Patienten, die nicht am richtigen Ort
therapiert werden.
Kostenfaktor Kliniken
Einsparungen, die wirklich einschenken, sind dort möglich, wo die Psychiatrie
gravierende Mängel aufzeigt, nämlich bei den überlangen Klinikaufenthalten. Dies hat
der Kanton Solothurn bereits in den 1990er-Jahren erkannt und den Ausbau von
Wohnheimen aufgegleist (siehe Kasten). Denn der Klinikaufenthalt wird entgolten über
den Spitaltarif, den teils die Krankenkasse, teils der Kanton übernimmt. Bis 2011
beteiligte sich der Kanton Bern daran mit 46 bis 48 Prozent. Seit 2012 muss er tiefer
dafür in die Tasche greifen und mit 55 Prozent über die Hälfte der Kosten entrichten.
In Wohnheimen hingegen tragen die Patienten mit ihrer Invalidenversicherung für
einen grossen Teil der Kosten bei, allenfalls werden noch die Ergänzungsleistungen
herbeigezogen. Für den Kanton halbieren sich dann die Kosten nahezu, wenn ein
Langzeitpatient in ein Wohnheim zieht. Der Meiringer Klinikdirektor Peter Oeschger
beziffert die Reduktion der Tagespauschale von rund 400 auf gut 200 Franken.
Oeschger, der nach 12-jähriger Leitung auf Ende 2013 zurücktritt, sagt: «Das Problem
der fehlenden Wohnheimplätze ist längst bekannt. Es fehlen uns vor allem Heime,
welche Langzeitpatienten mit schwieriger Diagnose aufzunehmen bereit sind.»
Meiringen betreut so permanent zwischen 10 bis 15 chronisch Kranke, die nicht in
Wohnheimen oder Pflegeeinrichtungen aufgenommen werden können.
25 / 50
Verdrängtes Problem
Das Problem der fehlenden Heimplätze ist seit Jahren bekannt. Rolf Ineichen,
Klinikdirektor in Münsingen, hat die GEF wiederholt darauf aufmerksam gemacht.
Vergebens. «Es ist total unbefriedigend», sagt er, «wenn Menschen auf der
Akutabteilung nun bereits 1 Jahr auf einen Platz in einem Wohnheim warten und so in
ihrer Hoffnung, einen wichtigen Schritt zurück in die Gesellschaft tun zu können, im
Stich gelassen werden.»
Münsingen sollte unbedingt mindestens 20 Patienten mehr in Heimen platzieren
können. Weshalb hat sich die GEF des Problems nicht schon längst angenommen?
Zwar hat sie in den letzten Jahren gutes Geld in zwei Analysen zur «Weiterentwicklung
Psychiatrieversorgung» investiert. Fatalerweise sind in diesen Papieren die fehlenden
Wohnheimplätze kein Thema.
Fehlende Koordination
Die Anfrage dieser Zeitung nach der Zahl der akut fehlenden Heimplätze führt zu einer
interessanten Erklärung. «Ich kann das nicht sagen, weil ich es nicht weiss», gesteht
Anette Gfeller, stellvertretende Leiterin im Alters- und Behindertenamt (Alba). Das
liege daran, dass die Zahlen momentan analysiert werden und die Psychiatrie dem
Spitalamt unterstellt ist. Der Grundton aus dem Alba, das ebenfalls zur GEF gehört,
lautet: Die Zusammenarbeit zwischen beiden Ämter habe zugenommen, könne aber
noch besser werden.
Den Finger auf diesen wunden Punkt legte bereits 2009 Theodor Cahn, Ex-Chefarzt
der Baselbieter Psychiatrieklinik Liestal, bei dem Perrenoud eine Expertise für die
Versorgungsplanung 2011–2014 einholte. Cahn wies auf die total unübersichtliche
Lage der überall verteilten Wohnplätze und anderer Betreuungssysteme hin: «Die
mangelnde Integration dieser Systeme bildet einen wesentlichen Schwachpunkt in der
Struktur des gesamten psychiatrischen Versorgungssystems.»
Halbe Kehrtwende
Es gibt Anzeichen, dass kurz vor dem Ablauf der Planungsperiode 2011–2014 die
Problematik bei der GEF angekommen ist. Als erste Klinik hat Perrenoud mit Bellelay
seinen ehemaligen Wirkungskreis berücksichtigt. In Mont-Soleil im Heim Hébron sollen
30 Wohnplätze für ältere Patienten geschaffen werden. In Planung befindet sich in
Unterseen ein Heim, das ab 2017 etwa 15 Patienten der Klinik Meiringen aufnehmen
soll. Beim Alba liegt ein Gesuch der UPD um 40 Wohnplätze für Langzeitpatienten, die
zurzeit auf der Akutabteilung liegen.
Die Entlastung wäre nicht nur finanzieller Natur. Ein Langzeitpatient, der wegen
fehlender Platzierung 1 Jahr auf der Akutabteilung wohnt, blockiert 1
Behandlungsplatz für 12 Akutpatienten. Bevor die GEF eine weitere Planung als
Papiertiger aufgleist, empfiehlt der Berner Gesundheitsökonom Heinz Locher, die
nächsten Schritte nach einer Abklärung der Bedürfnisse und nach modernen
Behandlungskonzepten einzuleiten. Die Revision des Krankenversicherungsgesetzes,
die es dem Patienten überlässt, welche Klinik er aufsucht, lässt dirigistische Planungen
seit 2012 ins Leere laufen. Deshalb meint Locher: «Wichtiger als staatliche Steuerung
und Planung ist der transparente Nachweis der Behandlungsqualität. »
Christian Bernhart
--PLÄTZE FÜR CHRONISCH KRANKE
26 / 50
PLÄTZE FÜR CHRONISCH KRANKE
Vorzeigemodell Solodaris
Der Kanton Solothurn hat für chronisch psychisch Kranke, die nicht mehr in einer
Akutklinik behandelt werden müssen, 2008 die Solodaris-Stiftung geschaffen. In die
Stiftung eingebracht wurden das Wohnheim Wyssestei sowie geeignete
Wohngemeinschaften und Werk- und Tagesstätten. Dieser Zusammenschluss wurde
bereits in den 1990ern eingeleitet. Dank diesem Modell konnte, wie Klinikleiter
Professor Martin Hatzinger sagt, die durchschnittliche Aufenthaltsdauer von 46 Tagen
im Jahr 2004 auf heute 25 Tage reduziert werden.
Im Wohnheim Wyssestei sowie in zwei Aussenstationen in Selzach und Olten leben
105 Personen. Dazu kommen noch 25 Aussenwohnplätze. «Der Erfolgsfaktor », sagt
Daniel Wermelinger, Geschäftsführer der Stiftung, «ist die gute Zusammenarbeit mit
den Psychiatrischen Diensten.» Der Erfolg schenkt dem Kanton ein, wie auf der
zuständigen Finanzfachstelle zu erfahren ist.
Für einen Patienten in der Klinik steuert der Kanton Solothurn im Schnitt pro Monat
circa 10 000 Franken an die Kosten bei, wohnt der Patient jedoch im betreuten
Wohnheim, so machen die Kosten noch 6 500 Franken aus. Diese Berechnung
zugunsten des Wohnheims fällt in Bern noch drastischer aus, denn der Kanton
Solothurn, der die Spitalkosten besser im Griff hat, muss nur 51 Prozent der
Klinikkosten tragen. In Bern sind es 55 Prozent. chr
---
DIE DEFIZITE IN DER BERNER PSYCHIATRIE
Die psychiatrische Versorgung im Kanton Bern ist seit über 40 Jahren eine
Baustelle. Zunächst unter dem Slogan Regionalisierung und später Sektoralisierung
wollte man die Behandlung an Kliniken und Institutionen kanalisieren. Die Realität hat
27 / 50
dann die Planung immer überholt – und die Defizite blieben unbehoben.
• Defizit Standort: Mit Münsingen und Bern hat der Kanton zwei grosse Kliniken mit
über 300 Betten, die sehr nahe beieinanderliegen. Dagegen liegen die Kliniken
Meiringen am östlichen Rand des Kantons, Bellelay fern ab von Biel im Jura, weshalb
viele Patienten von Biel in die Klinik Waldau geschickt werden. Nötig wäre in Biel eine
stationäre Klinik mit gut 80 Plätzen und einer Notfallaufnahme rund um die Uhr.
• Defizit Leistungsauftrag: Für Suchtkranke hat der Kanton die Klinik Südhang in
Kirchlindach mit einem Leistungsauftrag eingebunden, aber nicht vollständig in die
Behandlungspflicht genommen: Die Klinik hat auch keine Aufnahmepflicht. Die private
Klinik Wyss in Münchenbuchsee hat erst seit 2012 einen Leistungsauftrag des
Kantons, obschon sie mit 84 Plätzen die gleiche Kapazität wie Bellelay bei den
Erwachsenen aufweist. Sie kommt zwar ihrer Aufnahmeund Behandlungspflicht nach,
weist aber nur beschränkte Aufnahmemöglichkeit auf.
• Defizit Verteilung: Die ungünstige Verteilung der Kliniken führt dazu, dass
Patienten querbeet über den ganzen Kanton verteilt werden. Die Klinik Meiringen
beherbergt zum Beispiel 40 Prozent ausserkantonale Patienten. In Münsingen stammt
ein Drittel der Patienten aus der Region, ein weiteres Drittel aus dem Oberaargau und
Emmental. Anstatt dass Patienten von Langenthal nach Münsingen kommen, wäre es
weitaus patientengerechter, wenn sie in Pfaffnau in der Klinik St.Urban, die sich acht
Minuten neben Langenthal befindet, Aufnahme fänden, was einen interkantonalen
Vertrag
© Berner Zeitung
28 / 50
Auflage: 102791
Gewicht: Artikel auf regionalen Seiten, gross
27. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
KANTON BERN, SEITE 11
REGIONALSPITÄLER «SPITALSTANDORT-INITIATIVE»
Initiative soll Spitalabbau stoppen
Die Standorte der öffentlichen Spitäler und deren Angebot sollen mindestens
acht Jahre lang gesichert bleiben – samt der Geburtsabteilung Riggisberg.
Dies fordert eine gestern lancierte Gesetzesinitiative.
Den Ausschlag gab die Schliessung der Geburtsabteilung im Spital Riggisberg Ende
Juli. Diesen Entscheid akzeptiert ein neu gegründetes Initiativkomitee nicht, zumal es
einen weiteren Abbau in den Spitälern in der Region befürchtet. Das Komitee hat
deshalb die «Spitalstandort-Initiative » lanciert und gestern den Medien vorgestellt:
Die heutigen Standorte der öffentlichen Spitäler und deren aktuell angebotenen
medizinischen Leistungen – also auch die Geburtsabteilung Riggisberg – sollen für
mindestens acht Jahre gesichert sein.
Dies soll in einem neuen Gesetz festgehalten werden. Der Regierungsrat wird
verpflichtet, dem Grossen Rat alle acht Jahre Bericht zu erstatten und gleichzeitig
allfällige Änderungen zu beantragen. Der Grosse Rat soll über die Anträge
entscheiden, seine Beschlüsse sollen dem fakultativen Referendum unterstehen. Dem
Initiativkomitee gehören fünf Gemeindepräsidenten, ein Arzt sowie Nationalrat Rudolf
Joder (SVP) an.
Es hat sechs Monate Zeit, die nötigen 15000 Unterschriften zu sammeln. «Riggisberg
ist überall», warnte gestern Fritz Affolter, Gemeindepräsident von Aarberg und
Mitglied des Initiativkomitees. So werde etwa ein rentables Spital wie Aarberg durch
Fremdbestimmung ausgelaugt. Laut dem Komitee müssen in der Spitalpolitik Fehler –
etwa die «falsche Zentralisierung» – korrigiert werden. Dem Leistungsabbau im
ländlichen Raum müsse Einhalt geboten werden, ausserdem mangle es an einer
Strategie.
Planungssicherheit schaffen
Da es sich um kantonale Spitäler handle, gebühre dem Souverän eine
Mitsprachemöglichkeit, sagte Rudolf Joder. «Diese Spitäler gehören uns und nicht
irgendeinem Verwaltungsrat», so Joder. Bewusst und gewollt schränke die Initiative
den Verwaltungsrat der Spitäler ein. Dieser solle sich darauf konzentrieren, Betriebe
zu optimieren und Patienten von einer grossen Verunsicherung zu befreien. Laut dem
Komitee herrscht bei den Spitälern eine Kultur der permanenten Verunsicherung,
Unruhe und Instabilität.
Das führe zu Personalabgängen, was wiederum die Position der öffentlichen Spitäler
fortlaufend schwäche. Die Frage, ob Standorte mit Steuergeldern erhalten werden
sollen, falls sie defizitär werden, klärt der Initiativtext nicht. Das Komitee ist vielmehr
29 / 50
sollen, falls sie defizitär werden, klärt der Initiativtext nicht. Das Komitee ist vielmehr
überzeugt, dass mit der Annahme der Initiative Kosten eingespart werden können. «Je
mehr die Zentralisierung fortschreitet, desto teurer wird das Spitalwesen», so Joder.
Brigitte Walser
---
«Handlungsfreiheit würde massiv eingeschränkt»
Die Initiative würde weder am Kostendruck noch am Personalmangel etwas
ändern, warnt Beat Straubhaar, Präsident des Verbands der öffentlichen
Spitäler.
Was passiert, wenn die neue Spitalstandortinitiative angenommen wird?
Beat Straubhaar: Vor allem würde die Handlungsfreiheit der regionalen Spitalzentren
massiv eingeschränkt. Die Verwaltungsräte könnten kaum mehr rechtzeitig auf den
wachsenden finanziellen Druck reagieren. Die Initiative steht im Widerspruch zur
neuen Spitalfinanzierung auf Bundesebene sowie dem kantonalen
Spitalversorgungsgesetz, das der Grosse Rat eben erst im Juni verabschiedet hat.
Die Initiative will die heutigen Standorte mit dem heutigen Angebot sichern.
Ein verständliches Anliegen, oder nicht?
Natürlich, aber die Spitäler müssen auch betrieben werden können. Dabei denke ich
nicht nur an den Kostendruck, sondern vor allem auch an den Mangel an Fachärzten
und Pflegefachleuten. Riggisberg ist das beste Beispiel: Wenn die Spital Netz Bern AG
für Riggisberg nicht mehr genug Anästhesisten und Gynäkologen findet, wie soll sie
dann die Geburtshilfe weiterbetreiben? Das kann man objektiv erklären. Wenn die
Politik das Spital trotzdem zwingt, die Geburtshilfe weiterzuführen, weiss ich auch
nicht, was passiert. Es gibt Rahmenbedingungen wie der künftige Personalmangel, die
mächtiger sind als politische Vorgaben. Sonst müsste die Politik die Vorgaben zu
Qualität und Sicherheit reduzieren. Aber das wird kaum jemand wollen.
Die Initianten wollen die fortschreitende Zentralisierung in den Städten
aufhalten.
Das verstehe ich, aber die Konzentration ist die Folge von verschiedenen Faktoren,
welche die Spitäler nicht selber beeinflussen können. Eine grosse Rolle spielt auch die
zunehmende Spezialisierung: Die Patienten lassen planbare Eingriffe immer öfter in
den städtischen Zentren vornehmen, an denen die entsprechenden Spezialisten
arbeiten. Für die peripheren Spitäler bleibt in erster Linie die Notfallversorgung übrig.
Die Initianten befürchten, dass im Kanton Bern weitere Spitäler geschlossen
oder verkleinert werden. Ist diese Angst berechtigt, oder sollte sich die
Spitallandschaft in der heutigen Form halten lassen?
Schwierig zu sagen. Ich rechne in nächster Zeit zwar nicht mit grösseren
Veränderungen, aber es kann auch anders herauskommen. Dass im Kanton Bern so
viele Spitalstandorte geschlossen werden wie in den letzten Jahren, hatte ja auch
niemand kommen sehen. Vieles hängt davon ab, auf welchem Niveau sich die
Spitaltarife in den nächsten Jahren einpendeln. Wenn das Bundesverwaltungsgericht
dem Preisüberwacher recht gibt und die Tarife so stark senkt, wie er das fordert, wird
es auch im Kanton Bern «breit nehmen». Dann werden noch mehrere Standorte
30 / 50
schliessen müssen, damit die Spitäler finanziell über die Runden kommen.
Interview: fab
--BZ Kommentar
Eine gefährliche Operation
Fabian Schäfer
Redaktor
Berns Spitalpolitik steht eine riskante Operation bevor. Die Initiative, die Vertreter
mehrerer Regionen lanciert haben, will alle Standorte der sechs regionalen
Spitalgruppen integral unter Denkmalschutz stellen. Die Hürden für Schliessungen
oder Angebotsreduktionen sind so absurd hoch, dass die Spitallandschaft faktisch
zementiert würde. Diese Rechnung wird nicht aufgehen. Die Entwicklung der
Spitalbranche lässt sich nicht aufhalten.
Auch die Politik kann nicht alles: Sie kann weder den Personalmangel, noch den
Kostendruck, noch die hohen Ansprüche an Qualität und Sicherheit, noch die
Spezialisierung wegbeschliessen. Deshalb wird es auch künftig zu Konzentrationen
kommen. Zudem dürfte die Initiative grösseren Schaden anrichten. Wenn sie
notwendige Schritte verhindert, kann sie ganze Spitalgruppen in Gefahr bringen.
Manchmal ist es nötig, hier etwas aufzugeben, um dort ein Angebot zu sichern.
Hätte die Politik der Spitalgruppe STS untersagt, das Spital Saanen zu schliessen,
wäre vielleicht auch Zweisimmen nicht mehr zu retten. Mit der neuen
Spitalfinanzierung will der Bund die Spitäler auf Wettbewerb trimmen. Berns Spitäler
werden nur mithalten, wenn sie die nötigen Spielräume haben. Die Initiative will ihnen
aber ein Korsett verpassen, das ihnen die Luft abschnüren wird. Notabene nur den
öffentlichen Regionalspitälern. Die Privatspitäler werden dankbar sein.
[email protected]
© Berner Zeitung
31 / 50
Auflage: 44979
Gewicht: Présentation de la page, grand format
27. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
INTERVIEW, PAGES 16 ET 17
Charles Kleiber: "Il faut réinventer l’Hôpital"
SANTE. «L’hôpital roi mort, vive l’hôpital qui s’intègre en douceur dans un
réseau de soins», proclame le président de l’Hôpital du Valais.
Agé de 70 ans désormais, il est un retraité magnifique. Après avoir quitté ses
fonctions de secrétaire d’Etat à la Recherche à fin 2007, Charles Kleiber est resté très
actif. A fin 2011, il a accepté en quelques jours la mission, que certains jugeaient
impossible, de ramener la paix au sein d’un Hôpital du Valais plus que chahuté. Il a
réussi. Mais Charles Kleiber n’est pas qu’un homme du front, c’est surtout un homme
de vision et de réflexion. Pour L’Hebdo, il précise sa vision de l’hôpital et du domaine
de la santé qu’il dit avoir retrouvés «avec émerveillement».
Le secrétaire d’Etat à la Recherche retraité que vous êtes a repris la
présidence de l’Hôpital du Valais. Qu’est-ce qui vous a incité à vous plonger
de nouveau dans ce monde?
Comme notre société, l’hôpital est en plein bouleversement. Quelle nouvelle
organisation est-elle en train de naître dans les craquements actuels? On comprend
mieux si on a le privilège d’avoir la tête dans les étoiles – la vision – et les pieds dans
la boue – la réalité. Voir loin, commander court, disent mes amis militaires. J’aime le
changement, trop peut-être… C’est la respiration douloureuse mais nécessaire d’une
société qui se cherche.
Lors d’une conférence à Neuchâtel, vous avez parlé de la fin de l’âge d’or.
Qu’entendez-vous par là?
L’hôpital quitte lentement la logique du «toujours plus»: toujours plus d’activité,
toujours plus de moyens, toujours plus de connaissance et de technologie, toujours
plus de confort, toujours plus de spécialisation. Nous avons connu une croissance de
2% par année pendant plus de quarante ans. C’est dire que nous avons acheté la paix
sanitaire par la croissance. Ce n’est plus possible: cette démesure ne nous mène nulle
part. L’hôpital a désormais des ressources limitées. Il doit se réinventer de l’intérieur.
Autre changement de paradigme: la fin du paternalisme médical envers le
patient. Vous discernez un patient capable de choisir son médecin, son
traitement, son hôpital. N’allez-vous pas trop loin?
Quitter le paternalisme pour le partenariat est un long processus qui implique plus
d’information, plus d’éducation à la santé, plus de prévention. Je vois ce partenariat
comme un compagnonnage entre un soignant qui dispose d’une compétence et un
soigné qui est inquiet et s’interroge. Ce n’est que dans ce dialogue mutuellement
pédagogique que l’information peut être partagée, que peut se construire une relation
32 / 50
équilibrée.
Vous parlez d’une société vieillissante qui se rêve jeune. N’y a-t-il pas là le
danger d’une explosion des coûts à force de vouloir réparer, voire augmenter
l’homme?
On assiste à une augmentation et à une transformation de la demande de soins en
raison du vieillissement démographique et des progrès des technologies médicales.
Cela crée une espèce d’illusion de vie prolongée, voire éternelle. Mais «la vie, c’est ce
qui meurt», comme dit Valéry. La maladie et la mort ne sont pas les échecs de la
médecine, ils ne sont que la manifestation de notre humaine condition. Nous devons
nous réconcilier avec cette finitude. Un signe: huit Suisses sur dix veulent mourir à
leur domicile, alors qu’en réalité ils mourront en institution. Pour cela aussi, il faut
réinventer l’hôpital.
Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire?
Il faut essayer de passer de l’hôpital roi, celui que nous avons connu, à l’hôpital
intégré dans un réseau de soins où les médecins de premier recours, les EMS, les CMS
et l’hôpital sont coresponsables et cogestionnaires de la trajectoire des patients.
L’hôpital peut alors se concentrer sur son vrai métier et sur les prestations
médico-techniques utiles. Ainsi, il gagnera en efficacité. C’est peut-être la seule
manière de réconcilier l’inévitable augmentation de la demande et la diminution
relative des ressources.
C’est dire que la prévention deviendra plus importante?
Oui. Dans une société vieillissante, la prévention n’est plus nice to have, mais une
nécessité économique. A cet égard, l’hôpital, qui occupe notre imaginaire et jouit
d’une forte puissance symbolique, a un rôle essentiel à jouer. Il héberge souvent des
gens en crise dont la trajectoire s’est brisée. C’est le moment propice pour faire passer
des messages de prévention et initier des changements de comportement.
Vous dites qu’on passe de la fin de la qualité des soins proclamée à
l’avènement de la qualité attestée. Les petits hôpitaux de soins aigus sont-ils
condamnés?
Les hôpitaux qui, dans les prestations spécialisées, n’atteignent pas la masse critique
sont en danger. On assiste à une «judiciarisation» des pratiques médicales: de plus en
plus de patients s’adressent à des tribunaux lorsqu’ils ne sont pas contents de la
qualité des soins. Donc l’hôpital devra respecter des normes édictées par des agences
de qualité nationales et internationales. Cette tendance actuelle va certainement
s’accentuer à l’avenir.
Mais les gens tiennent à leur hôpital de proximité! Vous êtes né où?
A l’Hôpital de Moutier, grâce aux bons soins d’une sage-femme extraordinaire qui a
mis au monde tous les Prévotois de ma génération.
Cette maternité n’existe plus. Cela ne vous affecte-t-il pas?
Non. Le plus important, c’est la qualité des soins. Si le nombre de naissances n’est plus
suffisant dans une maternité, son personnel perd des compétences.
De plus en plus, on chiffre la taille critique pour qu’un établissement survive:
de 250 à 300 lits dans les soins aigus, et quelque 600 naissances pour une
maternité. Vous partagez ce point de vue?
33 / 50
Je me méfie des normes: tout dépend de la coopération qui lie l’hôpital et son
environnement. Mais les faits sont têtus: pour de nombreuses prestations, la quantité
est synonyme de qualité et il y a effectivement des effets de seuil au-delà desquels la
relation coûts/qualité est rompue. Ces chiffres sont donc plausibles.
Il y a encore 170 sites de soins aigus en Suisse. Combien en restera-t-il en
2030?
Ce nombre se réduira certainement. L’important est d’éviter toute perte d’accessibilité
aux soins. Pour cela, il faut renforcer la coopération entre les lieux de soins aigus et la
réadaptation, entre les soins ambulatoires et stationnaires, entre les soins
psychiatriques et les soins somatiques, entre les cabinets médicaux et les hôpitaux.
Enfin, il est urgent de donner à la médecine de la personne âgée, qui devient notre
médecine, sa véritable grandeur.
Le nouveau système hospitalier introduit plus de concurrence. Quelles en
sont les limites?
L’incitation économique est nécessaire pour améliorer les performances sanitaires.
Mais la concurrence aveugle fondée sur le profit stimule le chacun pour soi là où il
faudrait davantage de coopération. Elle provoque une surenchère sur l’offre là où il
faudrait renforcer l’exigence de qualité et d’utilité des soins. Elle fait croire que l’offre
est le signe de la qualité, alors qu’elle n’est que la manifestation du confort.
Est-ce dire qu’il faut en revenir à l’essentiel?
Qu’est-ce que l’essentiel? Pour moi, c’est la relation de soins. A travers elle peut se
construire l’autonomie du patient, sa capacité à gérer et à accepter les pertes
successives qui jalonnent nos vies. La relation de soins a été envahie par la science et
la technologie. Elle est devenue plus qu’un moyen de gagner sa vie, une source de
profit. Mais toujours, de façon lointaine et assourdie, elle permet de donner l’espoir,
d’apaiser la souffrance et de dire ce qui dans nos vies est intolérable.
© L'Hebdo
34 / 50
Auflage: 93324
Gewicht: Seitenaufmachung, gross
26. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
SCHWEIZ, SEITE 5
«Vertragsfreiheit nicht mehrheitsfähig»
Der Basler Regierungsrat Carlo Conti setzt in der Gesundheitsversorgung auf
den Staat
Von Thomas Lüthi
Basel. Der Präsident der schweizerischen Gesundheitsdirektoren-Konferenz,
Carlo Conti (CVP), über den umstrittenen Zulassungsstopp für Ärzte,
Vertragsfreiheit und die Macht der Kantone in der Gesundheitsversorgung.
BaZ: Seit 2012 gilt in der Schweiz die freie Spitalwahl in der
Grundversicherung. Spüren die Kantone schon etwas von veränderten
Patientenströmen?
Carlo Conti: Verbindliche Zahlen gibt es noch nicht. Aber wir stellen fest, dass sich
tendenziell mehr Patienten in den grösseren Zentren behandeln lassen, die dank
höheren Fallzahlen bessere Qualität bieten.
Gilt das für den Kanton Basel-Stadt?
Diese Tendenz ist für die ganze Schweiz feststellbar. In Basel-Stadt und Baselland gilt
ab 2014 die volle Freizügigkeit für die Einwohner beider Kantone. Dadurch könnte man
in Zukunft durchaus Schwerpunkte bilden; das heisst, einzelne Therapien und
Behandlungen am einen oder anderen Standort konzentrieren.
Die Patienten werden sich bei der freien Spitalwahl kaum auf die ganze
Schweiz ausrichten. Sie lassen sich lieber in ihrer Region behandeln und
therapieren.
Ja, ausser bei ganz speziellen Behandlungen. Das Kinderspital Zürich zum Beispiel ist
das schweizerische Zentrum für schwere Verbrennungen bei Kindern. Das
Universitätskinderspital beider Basel bietet spezielle Behandlungen gegen
Rückenverkrümmungen. Da kommen Kinder aus der ganzen Schweiz nach Basel.
Die kantonalen Gesundheitsdirektoren predigen gerne den Wettbewerb. Aber
doch nur dann, wenn sie ihre eigenen Spitäler füllen können.
Das kann man nicht generell sagen. Aber zugegeben: Die Gesundheitsdirektoren
vertreten logischerweise auch die Interessen ihres Kantons. Spitäler sind wichtige
Arbeitgeber.
Kritisiert wird die mehrfache Rolle der Kantone als Eigentümer der Spitäler,
Planer der stationären Versorgung und Festsetzer der Spitaltarife, wenn sich
die Tarifpartner nicht einigen. Diese Machtkonzentration bei den Kantonen
verzerrt den Wettbewerb.
35 / 50
Wenn sich Kassen und Spitäler bei den Tarifen nicht einigen können, braucht es einen
Schiedsrichter. Das kann nur sein, wer demokratisch legitimiert ist. Und das sind die
Kantonsregierungen, die vom Volk gewählt sind. Ich wüsste nicht, wer das sonst
machen könnte.
Unabhängigere Instanzen als die Kantone, vielleicht der Bundesrat.
Die Kantone sind laut Verfassung zuständig für die Gesundheitsversorgung. Ich glaube
aber nicht, dass diese Mehrfachrolle ein Problem ist; die Kantone gehen sorgfältig
damit um. Dass jene das kritisieren, die mit den Entscheiden der Regierungen nicht
immer einverstanden sind, liegt auf der Hand.
Trotzdem: Die Regierungen können die Tarife für ihre eigenen Spitäler
festlegen. Das ist alles andere als sauber.
Gegen den Entscheid einer Regierung können Kassen und Spitäler ans
Bundesverwaltungsgericht rekurrieren. Auch der Preisüberwacher gibt Empfehlungen
ab. Es gibt genug rechtsstaatliche Massnahmen, damit diese Entscheide sorgfältig
gefällt werden.
Ab Juli gilt ein dreijähriger Zulassungsstopp für neue Artzpraxen bei den
Spezialisten. Was halten Sie davon?
Den Ärztestopp gab es ja schon vorher. Die Kantone haben Bundesrat und Parlament
immer davon abgeraten, diese Zulassungsbeschränkung ersatzlos aufzuheben. Sie
hörten leider nicht auf uns. Es braucht nun jedoch eine Nachfolgeregelung.
Weil dieser Ärztestopp nichts gebracht hat, die Gesundheitskosten zu
dämpfen.
Er brachte deshalb nicht viel, weil viele Ärzte unmittelbar vor der
Zulassungsbeschränkung ein Gesuch für eine Praxis eingereicht hatten. Jetzt sind wir
einen Schritt weiter: Die neuen Gesuche verfallen, wenn sie innert einer bestimmten
Frist nicht umgesetzt werden. Die Basler Regierung begrüsst den Ärztestopp für
Spezialisten angesichts der Massierung von Spezialarztpraxen in der Stadt.
Gibt es Kantone, die den Ärztestopp nicht umsetzen, er ist ja freiwillig?
Ländliche Kantone dürften kaum Bedarf haben für einen Zulassungsstopp. Aber in
Grenzkantonen muss was getan werden. Die Zahl von nachgefragten Praxisgesuchen
ist dort enorm gestiegen.
Dem Bundesrat schwebt vor, künftig auch die ambulante Versorgung durch
die Kantone planen zu lassen. Wozu diese zusätzliche Regulierung?
Es braucht eine Bedarfsplanung, welche die Anreize so setzt, dass mehr Ärzte in der
Hausarztmedizin und in den ländlichen Gebieten tätig sind. Es arbeiten zu viele
Spezialisten in den Städten, aber zu wenige auf dem Land.
Warum überlässt man diese Verteilung nicht den Krankenkassen und den
Ärzten? Da braucht es doch keine Steuerung durch die Kantone.
Das könnte man sich überlegen. Das Stichwort dazu heisst Vertragsfreiheit zwischen
den Kassen und den Ärzten. Das heisst, die Kassen könnten aussuchen, mit welchen
Ärzten sie Verträge abschliessen. Doch der Kanton müsste auch hier sagen, wie viele
für die Versorgung notwendig sind.
Eine teilweise Vertragsfreiheit würde fürs Erste schon reichen.
36 / 50
Eine teilweise Vertragsfreiheit würde fürs Erste schon reichen.
Die Vertragsfreiheit ist beim Volk nicht mehrheitsfähig. Natürlich könnten wir zwei,
drei Jahre daran arbeiten. Aber wenn man von vornherein weiss, dass sie zu einem
politischen Rohrkrepierer verkommt, dann ziehe ich pragmatische Lösungen vor.
---
Ein Fünftel aller Stellen in der Gesundheitswirtschaft
Basel.Mehr als 60 000 Vollzeitarbeitsplätze kommen in der Nordwestschweiz aus der
Gesundheitswirtschaft. Das sind 21 Prozent aller Stellen, womit 30 Prozent des
regionalen Sozialprodukts erwirtschaftet werden. Die grösste Einzelbranche ist die
Pharmaindustrie, gefolgt von den Spitälern. Das geht aus einer noch
unveröffentlichten Studie des Gesundheitsdepartements Basel-Stadt hervor, die heute
Abend im Volkshaus Basel dem Publikum vorgestellt wird.
Der Anlass mit einer prominent besetzten Podiumsdiskussion ist öffentlich und beginnt
um 18 Uhr. Gesundheitsfachleute aus der ganzen Schweiz treffen sich morgen und am
Freitag ebenfalls in Basel zum Forum Gesundheitswirtschaft Basel. Thema ist der
steigende Anteil älterer Menschen. Zu den Referenten aus Politik, Wirtschaft und
Wissenschaft gehören Gesundheitsminister Alain Berset (SP), der Basler
Gesundheitsdirektor Carlo Conti (CVP) sowie Severin Schwan, Konzernchef der
Roche-Gruppe. Über Studie und Forum wird die BaZ berichten.
© Basler Zeitung
37 / 50
Auflage: 102791
Gewicht: Titelseiten-Anriss u. Seitenaufmachung
25. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
TITELSEITE
Zuckerbrot und Peitsche gegen Pflegenotstand
SPITÄLER Jährlich werden 5000 Pflegefachleute zu wenig ausgebildet in der Schweiz.
Mit einer Ausbildungsoffensive versuchen Kantone und Gesundheitsbetriebe nun die
Malaise in den Griff zu bekommen. Spitäler können als Anreiz seit 2012
Ausbildungskosten geltend machen. Der Kanton Bern geht sogar weiter: Halten
Gesundheitsbetriebe, die Staatsgeld erhalten, die vereinbarten Ziele bei
Ausbildungsplätzen nicht ein, müssen sie einen Malus bezahlen. Doch ein Problem
bleibt ungelöst: Das Gehalt während der Ausbildung reicht nicht zum Leben. Da hat
sich bisher nichts bewegt. cab
--NACHRICHTEN, SEITE 9
Alle gegen den Notstand in der Pflege
SPITÄLER Pro Jahr werden 5000 Pflegefachleute zu wenig ausgebildet.
Darum stammt jede dritte Fachperson aus dem Ausland. Während der «Krieg
um Talente» tobt, sucht die Branche Lösungen. Bern etwa büsst Betriebe mit
zu wenig Ausbildungsplätzen.
Bei Ärzten beträgt der Ausländeranteil 40 Prozent, beim Pflegepersonal sind es über
30 Prozent. Dank vergleichsweise guten Arbeitsbedingungen holten sich Schweizer
Spitäler in den letzten Jahren ausländisches Fachpersonal. Nur so war der
Pflegenotstand zu handhaben.
Für Bernhard Wegmüller, Präsident des Schweizer Spitalverbands H+, ist dieses
Potenzial jedoch praktisch ausgeschöpft: «Nachbarländer wie zum Beispiel
Deutschland haben aufgeholt und holen wieder Personal zurück. Das Ausweichen auf
ferner liegende Länder ist problematisch wegen der Sprachbarrieren.»
Der «Krieg um Talente»
Darum tobt nun der «Krieg um Talente». Am 7.November lädt H+ unter dem
provokativen Titel «War for Talents» in Bern zu einem Kongress zum Thema
Personalmangel ein. Darin gehts um weit mehr als die gegenwärtig Furore machenden
Ablöseprämien. Oda Santé, die Dachorganisation der Gesundheitsberufe, geht davon
aus, dass pro Jahr rund 5000 Fachkräfte zu wenig ausgebildet werden.
Während beim Einstiegsberuf Fachpersonen Gesundheit mittlerweile die Talsohle
durchschritten sei, klaffe die Lücke bei Spezialisten nach wie vor, führt Petra
Wittwer-Bernhard aus. Henriette Schmid, Bereichsleiterin Weiter- und
AusbildungamInselspital, orteteineUrsache auch darin, dass nach relativ langer
38 / 50
Ausbildung eine nicht besonders gut bezahlte, anforderungsreiche Arbeit wartet.
Neuer Anreiz für Spitäler
Der Turnaround ist zwar nicht geschafft, aber zumindest eingeleitet. Dies erstens mit
der neuen Bildungssystematik, die zu jedem Abschluss eine direkt anschliessende
Weiterbildung anbietet. Die Reform brachte endlich auch eidgenössisch anerkannte
Pflegeberufsabschlüsse. Seit 2012 besteht für Spitäler zweitens auch der Anreiz,
Ausbildungsplätze anzubieten: Sie können die daraus entstehenden Kosten geltend
machen.
Noch einen Schritt weiter geht der Kanton Bern. Im sogenannten «Berner Modell»
werden Betriebe, die Kantonsgeld erhalten, sogar zur Ausbildung verpflichtet. Wer die
Vorgaben nicht erfüllt, muss einen Malus bezahlen. Das stösst nicht überall auf
Gegenliebe. Die Meinungen in der Branche sind geteilt, ob es neben dem Zuckerbrot
auch die Peitsche braucht. Drittens werden ständig neue Ausbildungsgänge entwickelt,
um Wieder- und Quereinsteigerinnen abzuholen.
Angemessene Löhne bezahlen
So weit, so gut, findet Schmid. Doch statt das Geld immer wieder in Anpassungen der
Ausbildungsprogramme zu stecken, wäre laut Schmid entscheidender, dass der Lohn
während der Ausbildung zum Leben reicht. Zudem sollte bei einer Spezialisierung der
neue Abschluss für die Absolventin auch zu einem höheren Gehalt führen: «Für eine
Pflegefachfrau ist es wenig attraktiv, eine Zweitausbildung zur Fachfrau
Operationstechniker HF zu beginnen, wenn sie danach ‹nur› einen Abschluss der
Höheren Fachschule inderTaschehat.»WährendWittwer- Bernhard von Oda Santé diese
Forderung unterstützt, stiess Schmid bei der kantonalen Gesundheitsdirektion bis
anhin auf taube Ohren.
Verhaltene Zuversicht
Das Aufwerten eines Berufes birgt aber auch Konfliktpotenzial, weil Verteilkämpfe
zwischen Berufsgruppen aufflammen können: Die Hebammen etwa wollen mehr
Kompetenzen im Gegenzug dafür, dass neuerdings die Berufsmatur nötig ist für die
Zulassung zur Ausbildung. Sie wollen einige Leistungen, die noch Gynäkologen
vorbehalten sind, künftig selber ausführen. Die Anstrengungen auf verschiedenen
Ebenen tragen nur langsam Früchte. Immerhin: Fachperson Gesundheit ist
mittlerweile die am dritthäufigsten gewählte Ausbildung von Schulabgängerinnen.
«Bei Spezialisierungen stehen wir jedoch erst am Anfang», sagt Wittwer-Bernhard.
Die Krux am Gesundungsprozess: HoheundermüdendeAnforderungen in einigen
Berufen treiben die Fluktuationsrate hoch. Dasselbe bewirkt der ausserordentlich hohe
Frauenanteil: Weil im Pflegebereich 90 Prozent Frauen arbeiten, steigen viele aus,
sobald sie eine Familie gründen. Mit der geplanten Einführung des neuen, etwas
umständlich benannten Berufs Medizinalprodukteaufbereiter sollen darum speziell
Männer angesprochen werden.
Christoph Aebischer
---
ÄRZTE
Bei den Ärzten ist der Mangel akut. Trotzdem finden am 5. Juli die diesjährigen
39 / 50
Eignungstests für das Medizinstudium statt. Die Schweizerische Universitätskonferenz
(SUK) empfiehlt, den Zugang auch für dieses Studienjahr zu beschränken. Während
Basel und Zürich den Numerus clausus im Medizinstudium gelockert haben, will ihn
Bern, wie die Regierung vor kurzem in einer Antwort auf einen Vorstoss schrieb,
beibehalten.
Genf, Lausanne und Neuenburg kennen keine Zulassungsbeschränkung, selektionieren
aber bei Zwischenprüfungen stark. Der Spitalverband H+ erinnert daran, dass
gegenüber heute doppelt so viele Ärzte ausgebildet werden müssten, um den
Personalmangel zu beheben. Und auch dann würde es in Anbetracht der
Ausbildungszeit noch Jahre dauern.
Die SUK signalisiert zwar Kooperationsbereitschaft, macht aber auf die bereits heute
«ausserordentlich hohen» Kosten für die medizinische Ausbildung aufmerksam. cab
Hinweis: Gleicher Artikel am gleichen Tag im Bieler Tagblatt, auf bernerzeitung.ch und am 26.06.2013 in den Freiburger Nachrichten
erschienen.
© Berner Zeitung
40 / 50
Auflage: 85369
Gewicht: Artikel auf regionalen Seiten, gross
25. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
BASELLAND, SEITE 23
«Wir müssen forschen, sonst droht der Stillstand»
Jörg Leuppi Der Chefarzt der Medizinischen Universitätsklinik in Liestal
spricht über die Probleme des Gesundheitswesens
VON LEIF SIMONSEN
Herr Leuppi, Sie sind seit etwas über 100 Tagen im Amt als Chefarzt der
Medizinischen Universitätsklinik des Kantonsspitals Baselland in Liestal. Hat
sich der Wechsel vom Unispital Basel in die «Provinz» gelohnt?
Jörg Leuppi: Es weht ein guter Geist hier und die Medizin ist hochprofessionell. Das
habe ich nicht erwartet, nachdem viele die Stirn runzelten und mich fragten, ob ich
tatsächlich nach Liestal will. Wir können vielmehr mit der internationalen
Spitzenmedizin mithalten. Ich bin begeistert.
Wie muss man sich Ihr Aufgabenfeld vorstellen? Arbeiten Sie noch mit
Patienten oder sind Sie nur noch Manager?
Ich habe viele verschiedene Aufgabenbereiche. Erstens bin ich Mediziner und betreue
Patienten direkt zusammen mit einer Assistenzärztin auf der Privatstation. Ich gehe
mehrmals wöchentlich mit auf Chefvisite und sehe hier viele Patienten. Diese klinische
Aktivität ist wichtig, sonst weiss ich nicht mehr, wovon ich spreche. Darüber hinaus
gehören natürlich Manager- Aufgaben – etwa Mitarbeitergespräche und die
Zusammenarbeit mit der Spitalverwaltung – dazu.
Wie positionieren Sie das Kantonsspital auf der akademischen Landkarte?
Wir müssen uns als Unistandort an der Ausbildung von Studenten beteiligen; das
bedeutet unter anderem die Weiterbildung von Assistenzärzten zu Fachärzten sowie
die Fortbildung von Ärzten. Dann gibt es die universitäre Forschung, wo ich einen
Fokus auf die klinische Forschung und Epidemiologie lege. Konkret läuft derzeit ein
Projekt mit ETH Sportstudentinnen, in dem wir das Bewegungsausmass in den
verschiedenen Berufsgruppen unter die Lupe nehmen, um anzuschauen, wie
arbeitsfähig der Mensch ist.
Daneben betreuen wir schon viele Jahre eine Studie, indem wir Patienten mit
chronischer Bronchitis oder Raucherlunge beobachten. Hier geht es darum, zu
erkennen, welcher Patient plötzlich Verschlechterungen aufweist. Und dann gibt es
auch Arbeiten innerhalb der Klinik: Soeben konnten wir nachweisen, dass bei einer
akuten Verschlechterung der Obstruktiven Raucherbronchitis mit viel geringeren
Cortison-Dosen der gleiche Effekt erreicht wird wie bis anhin. Hier wird Wissen
erarbeitet, das für die ganze Welt relevant ist.
Diese Forschung ist gewiss von hoher Qualität. Aber ist die universitäre
Forschung für den Kanton Baselland wichtig oder könnte man das nicht dem
41 / 50
Forschung für den Kanton Baselland wichtig oder könnte man das nicht dem
Basler Unispital überlassen?
Ein grosser Teil der universitären Kliniken ist in Basel; aber die Uni wird ja von beiden
Basel getragen. Speziell für die klinische Forschung beziehungsweise Epidemiologie ist
Baselland sehr gut geeignet. Wie ich finde, müssen wir uns an der Forschung
beteiligen, sonst droht der Stillstand. Wir sind unseren Bewohnern und Patienten
schuldig, dass wir nach immer besseren Behandlungsmöglichkeiten streben.
Gleichzeitig bin ich an einer standortübergreifenden, multizentrischen Forschung
interessiert. Forschungsprojekte sollen nicht nur an unseren drei Standorten Liestal,
Bruderholz und Laufen durchgeführt werden, sondern in Zusammenarbeit mit
weiteren grossen Kliniken wie Bern oder Basel.
Auf was ich hinaus wollte: Warum legt man nicht das Unispital Basel und das
Kantonsspital Baselland zusammen, wenn man schon fast mantramässig von
Kooperationen und Zusammenarbeiten spricht?
Ich denke, man könnte es einfacher lösen: Die Spitalleitungen sollten mehr
aufeinander zugehen. Wenn wir uns koordinieren, spielt es keine grosse Rolle, ob das
Kantonsspital und das Unispital zwei Spitäler oder ein Spital sind.
Seit 2012 gilt in der Schweiz das neue Krankenversicherungsgesetz. Spitäler
müssen stets das Budget vor Augen haben und entlassen die Patienten
früher. Wie hat sich die Arbeit dadurch geändert?
Grundsätzlich ist die Geschwindigkeit die grösste Veränderung. Die Abläufe wurden
optimiert, die Diagnosen werden heute schneller gestellt. Als ich vor über 20 Jahren
als Arzt anfing, hatte ich vielleicht 20 Patienten – aber die habe ich bis zu vier
Wochen betreut. Heute betreut ein Assistenzarzt vielleicht 12, 14 Patienten, aber die
sind nach einer Woche weg.
Viel hat auch mit den neuen Erkenntnissen zu tun: Früher band man Patienten mit
einer Lungenembolie eine Woche ans Bett und begann erst dann langsam mit der
Mobilisierung. Heute wissen wir, dass wir bei diesem Befund den Patienten schnell aus
dem Bett holen können. Es ist unheimlich anspruchsvoll, bei dieser organisatorischen
Herausforderung Qualität zu bieten – und Zeit für den Patienten zu haben.
Sind die Ärzte überhaupt in der Lage, all diese Pflichten zu erfüllen?
Sie arbeiten sehr, sehr viel. Wir müssen schauen, dass diese Mitarbeiter zufrieden
bleiben und ihre Arbeit korrekt entlöhnt wird.
Verspüren Sie finanziellen Druck von Ihren Vorgesetzten, die Patienten
früher zu entlassen? Schliesslich wird heute mit Fallkosten abgerechnet –
wenn der Patient zu lange bleibt, zahlt das Spital drauf.
Druck verspüre ich nicht von den Vorgesetzten, der ist tatsächlich nur systembedingt.
Es kommt aber hinzu, dass die Patienten nicht in erster Linie aufgrund der Finanzen
früh entlassen werden, sondern aus Platzgründen. Heute haben wir volle
Notfallstationen.
Ab dem 1. Juli hat Baselland einen neuen Gesundheitsdirektor, Thomas
Weber. Wo liegen seine grossen Herausforderungen im kantonalen
Gesundheitswesen?
Ganz klar in der demografischen Entwicklung. Die Versorgung und Betreuung der
Älteren rückt immer mehr in den Fokus. Da muss man sich auch mit neuen Ideen
42 / 50
Älteren rückt immer mehr in den Fokus. Da muss man sich auch mit neuen Ideen
auseinandersetzen. Ist das Altersheim heute noch zeitgemäss oder sollte man nicht
vermehrt auf gemeinsames Wohnen setzen? Das sind sozialpolitische Überlegungen,
die man machen muss. Denn wenn die Betreuung zu Hause nicht mehr gewährleistet
ist, dann staut sich das Problem zurück in die Spitäler, was wiederum sehr teuer wird.
Reichen die Subventionen für die gemeinwirtschaftlichen Leistungen?
Sicher ist, dass die Weiterbildungsbeiträge für die Assistenzärzte nicht gekürzt werden
dürfen. Wenn wir die Versorgung langfristig garantierten wollen, müssen wir genug
Studenten zu Fachund Hausärzten ausbilden.
Der Spital-CEO Heinz Schneider hat die grosszügige Abgeltung
gemeinwirtschaftlicher Leistungen in Basel- Stadt kritisiert. Würden Sie auch
sagen, dass dies eine Form von Wettbewerbsverzerrung ist?
Über richtig und falsch will ich nicht urteilen. Aber eines ist klar: Wenn Basel- Stadt
dem Unispital mehr Geld gibt, dann verschafft das den Baslern einen Vorteil. In
Baselland haben wir diese Möglichkeiten eben nicht; aber darüber will ich nicht klagen.
---
Zur Person
Der Basler Jörg Leuppi ist seit 1. März Professor für Innere Medizin der Universität
Basel und Chefarzt der Medizinischen Universitätsklinik des Kantonsspitals Baselland.
Der 49-Jährige wurde in Basel geboren, erreichte an der Uni Basel das Staatsexamen
und die Promotion in Medizin und zusätzlich in Sydney den Doctor of Philosophy in
Medizin. Leuppi ist Spezialarzt in Allgemeiner Innerer Medizin und Pneumologie. (LSI)
Auch Online erschienen
© Basellandschaftliche Zeitung
43 / 50
Gewicht: "Mittlere" Story
25. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
TAGESANZEIGER.CH, 25.06.2013 11:50 UHR
Die Einheitskasse würde heute angenommen
65 Prozent würden laut einer Umfrage Ja sagen, wenn heute die Abstimmung
zur Einheitskrankenkasse wäre. Vor allem bei bürgerlichen Wählern zeigt
sich ein überraschender Trend.
Schweizer wollen mehr Eigenverantwortung
Der Leiter des Forschungsinstituts GFS Bern, Claude Longchamp, sieht im diesjährigen
Gesundheitsmonitor einen Trend zu mehr Eigenverantwortung im Gesundheitswesen.
Als Konsequenz sinke etwa die Zustimmung für die Finanzierung der ärztlich
verordneten Heroinabgabe.
Im Jahr 2011 hatten sich noch 54 Prozent der Befragten dafür ausgesprochen, dass
die Heroinabgabe von der Grundversicherung gedeckt wird. Bei der diesjährigen
Umfrage waren es noch 34 Prozent.
Ein ähnliches Bild zeigt sich bei der Behandlung von AIDS-Kranken: Waren vor zwei
Jahren noch 79 Prozent der Meinung, die Behandlung sollte von den Kassen
übernommen werden, waren es in diesem Jahr nur noch 57 Prozent.
Ein gegensätzlicher Trend zeigt sich beim Rauchen sowie beim Alkohol. Im Vergleich
zu früheren Jahren sprechen sich mehr Befragte dafür aus, dass durch Rauchen oder
Trinken entstandene Schäden von der Grundversicherung gedeckt werden.
Eine AIDS-Erkrankung oder die Heroinsucht betreffe in den Augen der Bevölkerung
nur eine «Minderheit», sagte Longchamp am Montag vor den Medien. Bei der Nikotinsowie der Alkoholsucht handle es sich dagegen um Mehrheitsprobleme. (sda)
Die Forderung nach einer Einheitskrankenkasse kommt in der Bevölkerung gut an.
Derzeit würde die Initiative vom Stimmvolk wohl angenommen. Allerdings vermag das
Volksbegehren noch wenig zu mobilisieren.
Weniger als ein Drittel der Bevölkerung würde sich heute sicher an der Abstimmung
beteiligen, wie aus dem GFS-Gesundheitsmonitor 2013 hervorgeht. Unter jenen, die
abstimmen wollen, befinden sich die Befürworter einer Einheitskasse allerdings
deutlich in der Mehrheit.
Der Zustimmungswert liegt gemäss GFS Bern bei 65 Prozent. Nur 28 Prozent würden
ein Nein einlegen. Die Befürworter seien gegenwärtig besser mobilisiert als die
Gegner, sagte der Leiter des Forschungsinstituts GFS Bern, Claude Longchamp, heute
Montag vor den Medien in Bern.
Zwar nimmt die Zustimmung zu einer Volksinitiative erfahrungsgemäss ab, je näher
der Abstimmungstermin rückt. Gemäss Longchamp büsst das Ja-Lager von der ersten
Umfrage bis zur Abstimmung durchschnittlich 12 Prozent ein. Der Vorsprung der
Befürworter einer Einheitskasse sei aber doch bemerkenswert.
44 / 50
Befürworter einer Einheitskasse sei aber doch bemerkenswert.
Hoffnung auf sinkende Prämien
Die Initiative «Für eine öffentliche Krankenkasse» verlangt eine einzige Krankenkasse
für die Grundversicherung. Private Kassen müssten sich auf den Bereich der
Zusatzversicherungen konzentrieren. Für das Begehren machen sich unter anderem
die SP und die Grünen stark.
Die bürgerlichen Parteien stellen sich geschlossen gegen die Initiative. Sie wollen auch
nichts wissen von einem Gegenvorschlag, wie ihn Bundesrat Alain Berset
ausgearbeitet hat. Beim Volk verläuft die Trennlinie weniger scharf: Auch die
befragten CVP- und FDP- und SVP-Wähler, die sicher an der Abstimmung teilnehmen
wollen, sind derzeit mehrheitlich für eine Einheitskasse.
Ein Hauptargument gegen die Initiative sind die angeblich steigenden Kosten bei
einem Ja. Die FDP etwa machte am Montag in einer Mitteilung erneut deutlich, dass
eine Einheitskasse teurer wäre als das gegenwärtige System.
Diese Argumentation ziehe noch nicht, sagte Longchamp vor den Medien. Nur 40
Prozent der Befragten seien der Meinung, dass ein Systemwechsel höhere Kosten zur
Folge hätte. Im Gegenzug gehen 51 Prozent von sinkenden Prämien aus.
Kein Problemdruck bei Hausarzt-Frage
GFS Bern griff im diesjährigen Monitor zudem den Inhalt einer zweiten Initiative zum
Gesundheitssystem auf, die derzeit im Parlament beraten wird. Ein Volksbegehren mit
dem Titel «Ja zur Hausarztmedizin» fordert Massnahmen gegen den Hausärztemangel.
Geht es nach den befragten Stimmberechtigten, soll damit ein Problem behoben
werden, das derzeit gar keines ist: Eine deutliche Mehrheit von 78 Prozent ist der
Meinung, dass es genug oder gar zu viele Hausärzte gibt. Diese Einschätzung wird
auch in ländlichen Gebieten geteilt, wo der Mangel besonders ausgeprägt sein soll.
Zwar richte sich das Volksbegehren in die Zukunft, in der sich ein Mangel an
Hausärzten abzeichne. Doch die erste Frage, die sich die Stimmbürger jeweils stellten,
sei: «Liegt derzeit ein Problem vor?» Offensichtlich würde heute eine Mehrheit diese
Frage mit Nein beantworten.
Hohe Zufriedenheit mit Gesundheitssystem
Die Umfrage von GFS Bern im Auftrag des Branchenverbandes Interpharma zeigt
ausserdem eine hohe Zufriedenheit mit dem Schweizerischen Gesundheitswesen. 76
Prozent der Stimmberechtigten haben von diesem einen sehr oder eher positiven
Eindruck.
Damit wurde der höchste Zustimmungswert seit der Einführung des
Krankenversicherungsgesetzes (KVG) vor 17 Jahren erreicht. Der bisherige
Höchstwert datiert aus dem Jahr 2008, als sich 68 Prozent positiv zum
Gesundheitssystem geäussert hatten. (fko/sda)
© Tages-Anzeiger Online
45 / 50
Auflage: 33042
Gewicht: "Kleinere" Story
25. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
SVIZZERA, PAGINA 5
I medici di famiglia (per ora) ci sono
Berna – Gli svizzeri non avvertono una penuria di medici di famiglia. Lo rivela
un sondaggio effettuato dall’Istituto di ricerca gfs.berna per contro
dell’Associazione delle industrie farmaceutiche attive nella ricerca
(Interpharma), lo stesso che ha messo a fuoco il parere dell’opinione
pubblica sul futuro dell’assicurazione malattia.
Oltre il 60% degli abitanti di città e campagna ritiene che vi siano abbastanza
generalisti nella propria regione. Una percentuale compresa tra il 13% e il 18%
sostiene persino che ve ne siano troppi. Tuttavia, visto che il tema è nell’agenda
politica, i cittadini credono che vi sia una carenza di medici di famiglia in campagna,
ha sottolineato ai media il direttore di gfs.berna, Claude Longchamp.
La penuria di generalisti dovrebbe farsi realmente sentire entro dieci anni, ha aggiunto
il politologo. Secondo il Piano direttore lanciato dalla Confederazione per rivalorizzare
la professione, tre quarti dei medici di famiglia e dei pediatri andranno infatti in
pensione entro il 2023. Il ministro della Sanità Alain Berset dovrebbe presentare nei
prossimi mesi misure concrete per risolvere il problema.
L’iniziativa popolare ‘Sì alla medicina di famiglia’, volta a migliorare le retribuzioni dei
generalisti, potrebbe allora venir ritirata. Per il momento, la campagna è sostenuta da
interessi di categoria piuttosto che da quelli della popolazione, ha dichiarato
Longchamp. Il parlamento, dopo un lungo batti e ribatti, ha recentemente accettato la
reintroduzione di una moratoria che non tocca la categoria dei medici generalisti .
© La Regione Ticino
46 / 50
Auflage: 22323
Gewicht: Histoire de longueur moyenne
25. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
SUISSE, PAGE 16
SANTÉ Les électeurs plébiscitent le système mais seraient d'accord de
changer.
La caisse unique séduit 50% des Suisses selon un
sondage
FRANÇOIS NUSSBAUM
Les sondages sont toujours à interpréter avec prudence. Celui publié hier par l'institut
Gfs. berne, sur mandat de l'industrie pharmaceutique, n'échappe pas à la règle. Car ce
«monitoring» annuel de la santé présente cette année quelques résultats étonnants,
parfois contradictoires entre eux, du moins en apparence.
Commençons par le degré de satisfaction concernant le système de santé, qui atteint
76%. «L'approbation la plus haute jamais mesurée depuis la refonte de l'assurance
maladie en 1996», remarque Claude Longchamp, président de Gfs. On n'arrivait pas à
50% il y a dix ans. Et quand il s'agit de noter la qualité du système de santé suisse, on
grimpe même à 97% de «assez bon» à «très bon».
Réorientations refusées
Cette confiance, suggère Claude Longchamp, explique probablement pourquoi le
peuple a rejeté très largement toutes les grandes réorientations du système, que ce
soit la caisse unique (2007), la suppression du remboursement obligatoire des
médecins (2008) ou la promotion des réseaux de soins (2012). Mais un autre résultat
du sondage semble contredire ce constat.
Il s'agit de la nouvelle initiative socialiste «pour une caisse publique d'assurance
maladie», discutée actuellement aux Chambres fédérales. La moitié des personnes
sondées y sont favorables, contre 28%, avec 22% d'indécis. Et il n'y a pas de réel
clivage gauche-droite. Chez les électeurs sûrs d'aller voter le jour venu, les partisans
sont même 65%, contre 28% également (et 7% d'indécis).
Concurrence critiquée
La campagne n'a de loin pas démarré et seule une minorité de gens connaissent le
contenu de l'initiative, relativise Claude Longchamp. Mais le soutien au système actuel
n'empêche pas la critique. Ainsi plus de 80% des gens interrogés estiment que la
concurrence entre caisses doit être mieux réglementée: elle favorise trop les bons
risques, entraîne des coûts inutiles qui plombent les primes.
Les réactions n'ont pas tardé. Le Parti libéral-radical écrit que le soutien à la caisse
unique repose sur le «faux espoir d'une baisse des primes», les citoyens étant séduits
par une «initiative trompeuse».
Pour le comité d'initiative, au contraire, les gens réalisent que le système actuel de
47 / 50
caisses est compliqué et dispendieux, que «la fausse concurrence conduit vers plus
d'inégalité et d'arbitraire».
Pénurie? Quelle pénurie?
Un troisième résultat du sondage étonne. Pour 64% des gens interrogés (tant en ville
qu'en milieu rural), il y a «suffisamment» de médecins de famille dans leur région,
13% estimant même qu'il y en a «trop».
Ceci va à l'encontre de l'alarmisme des milieux médicaux (initiative pour la médecine
de famille) et des mesures prises ou envisagées au niveau politique, fédéral ou
cantonal.
Pour Claude Longchamp, la population n'ignore pas qu'une pénurie se prépare à
moyen terme mais, visiblement, ne la constate pas aujourd'hui.
Elle est d'autre part persuadée qu'une hausse du nombre de médecins entraîne
clairement des coûts supplémentaires. Et, accessoirement, que les mesures pour
contrer la future pénurie ne doivent pas être facturées aux assurés.
Également paru dans le Nouvelliste.
© L'Express
48 / 50
Auflage: 33042
Gewicht: Titelseiten-Anriss u. Seitenaufmachung
25. Juni 2013
Zurück zum Inhaltsverzeichnis
PRIMA PAGINA
SVIZZERA
La maggioranza per la Cassa unica
Se gli svizzeri dovessero votare oggi approverebbero la creazione di una Cassa malati
unica convinti di un calo dei costi. È quanto emerge da un sondaggio su scala
nazionale.
--SVIZZERA, PAGINA 5
I primi sondaggi danno per vincente l’iniziativa socialista sull’assicurazione
malattia
Svizzeri per una Cassa unica
Ats/red
Gli svizzeri voterebbero oggi per una Cassa malati unica, proposta che il
parlamento vuole mettere in votazione senza un controprogetto
Berna Se i cittadini dovessero votare oggi, l’iniziativa popolare ‘Per una Cassa malati
pubblica’ verrebbe approvata. È quanto emerge da un sondaggio effettuato
dall’Istituto di ricerca gfs.berna su mandato dell’Associazione delle industrie
farmaceutiche svizzere attive nella ricerca (Interpharma), secondo cui i voti favorevoli
si attesterebbero attualmente al 50% e i contrari al 28%. Tuttavia, soltanto il 31%
delle persone interrogate dichiara che parteciperebbe sicuramente a una votazione
popolare. Tra i cittadini certi di recarsi alle urne, il tasso di approvazione è ancora più
elevato (65%).
Il tasso di favorevoli a un’iniziativa è regolarmente più elevato prima dell’inizio della
campagna e tende poi ad diminuire in vista della votazione, ha ricordato il direttore di
gfs.berna, Claude Longchamp. Dal sondaggio risulta inoltre che il 55% delle 1’205
persone interpellate dice di aver già sentito parlare dell’iniziativa. Il testo, ?rmato da
115’841 cittadini, chiede che l’assicurazione contro le malattie venga esercitata da un
unico istituto nazionale, in cui sarebbero rappresentati Confederazione, Cantoni,
assicurati e fornitori di prestazioni. I promotori – Ps, Verdi, associazioni di pazienti e
organizzazioni per la protezione dei consumatori – hanno riunito le sottoscrizioni in
meno di undici mesi.
Secondo i fautori del sì, la Cassa unica permetterebbe una migliore regolamentazione
della concorrenza e una diminuzione della caccia ai cosiddetti buoni rischi. La maggior
parte (86%) dei sondati ritiene che la Cassa pubblica consentirebbe di regolare meglio
il mercato e l’84% sostiene che la situazione attuale genera una caccia alle persone
giovani e in buona salute. Gli oppositori alla Cassa unica temono invece per la qualità
49 / 50
delle cure. Il 69% degli interrogati ritiene che l’assicurazione di base attuale sia valida
e il 56% paventa una riduzione delle prestazioni. Il 58% pensa tuttavia che con la
Cassa unica il benessere dei pazienti sarà anteposto agli interessi economici.
I costi il vero problema
In generale, i costi del sistema sanitario restano un problema in Svizzera, ha
sottolineato Longchamp. Una maggioranza si dichiara piuttosto soddisfatta delle
prestazioni: il 61% ha un’impressione piuttosto positiva e il 15% positiva. L’analisi di
gfs.berna, intitolata ‘Monitoraggio della salute 2013’, rivela pure che il sistema
sanitario elvetico gode di un’elevata approvazione: il 76% degli interrogati ne ha
un’opinione molto o piuttosto positiva. Finora il tasso più alto (68%) era stato
raggiunto nel 2008. Un anno dopo il netto no al progetto ‘Managed Care’, gli elettori
sembrano più favorevoli alla diminuzione dei costi.
Per la maggioranza (61%) il fatto di rinunciare alla libera scelta dell’ospedale non è
più un tabù (l’anno scorso erano il 45%). Tre quarti degli interrogati pensano inoltre
che il prezzo dei medicinali sia troppo elevato in Svizzera. L’esito della votazione sul
‘Managed Care’ ha lasciato tracce sul giudizio nei confronti degli attori del sistema
della salute. La ?ducia nel Consiglio federale e negli specialisti della politica sanitaria è
diminuita notevolmente rispetto all’anno precedente. Gli interrogati preferiscono fare
af?damento a medici e farmacisti. La maggioranza del parlamento ha intanto deciso di
sottoporre l’iniziativa per una Cassa unica senza il controprogetto voluto da Alain
Berset.
© La Regione Ticino
50 / 50