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Inhaltsverzeichnis Medienspiegel 25. Juni bis 1. Juli 2013 01.07.2013 Ole Wiesinger, Hirslanden: «J’espère que l’heure des hôpitaux privés viendra...» Le Temps 01.07.2013 Santésuisse, continuano le dimissioni al vertice Corriere del Ticino 01.07.2013 30.06.2013 Bei Santésuisse kommt es erneut zu einem Eklat Schweiz am Sonntag 30.06.2013 BL: Kantonsspital-CEO Schneider - «Wir müssen besser werden» Schweiz am Sonntag 30.06.2013 29.06.2013 AG: Der Regierungsrat gibt den Spitälern den Tarif durch Aargauer Zeitung 29.06.2013 VD: Hôpital du Chablais - «Je tourne la page sans?regret ni nostalgie» 24 Heures 29.06.2013 28.06.2013 BS: Zentraler Wirtschaftsfaktor Gesundheit Basellandschaftliche Zeitung 28.06.2013 27.06.2013 BE: Psychiatrie - Falsche Betreuung verursacht Millionen an Mehrkosten Berner Zeitung 27.06.2013 Initiative soll Spitalabbau stoppen Berner Zeitung 27.06.2013 VS: Charles Kleiber: "Il faut réinventer l’Hôpital" L'Hebdo 27.06.2013 26.06.2013 BS: Gesundheitsversorgung - «Vertragsfreiheit nicht mehrheitsfähig» Basler Zeitung 26.06.2013 25.06.2013 Alle gegen den Notstand in der Pflege Berner Zeitung 25.06.2013 BL: Chefarzt der Medizinischen Universitätsklinik - «Wir müssen forschen, sonst droht der Stillstand» Basellandschaftliche Zeitung 25.06.2013 Die Einheitskasse würde heute angenommen Tages-Anzeiger Online 25.06.2013 I medici di famiglia (per ora) ci sono La Regione Ticino 25.06.2013 La caisse unique séduit 50% des Suisses selon un sondage L'Express 25.06.2013 Svizzeri per una Cassa unica La Regione Ticino 25.06.2013 1 / 50 Auflage: 45883 Gewicht: Présentation de la page, grand format 1. Juli 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis ÉCONOMIE PAGE 14 Ole Wiesinger, patron du groupe Hirslanden «J’espère que l’heure des hôpitaux privés viendra et que l’on pourra reprendre des hôpitaux publics» Propos recueillis par Emmanuel Garessus Zurich Ole Wiesinger dirige depuis 2008 les hôpitaux Hirslanden. L’entreprise, qui gère 14 cliniques et 1487 lits, appartient depuis 2007 au groupe sud-africain Mediclinic. Avec un bénéfice d’exploitation de 300 millions de francs, sur base comparable (278 millions en 2011, la marche des affaires a été jugée très satisfaisante en 2012. Le chiffre d’affaires s’est élevé à 1,3 milliard de francs (+5%) et le bénéfice net à 88 millions (+159%). Le Temps: Le marché suisse de la santé souffre d’une hausse des coûts, mais vous augmentez vos bénéfices. Comment faites-vous? Ole Wiesinger: Deux raisons principales expliquent nos bons résultats. Nous profitons traditionnellement d’une forte proportion de patients privés. Ils sont plus rentables que les patients avec une assurance de base. On nous le reproche parfois, mais c’est notre axe stratégique. Dans les soins de base, les tarifs sont souvent trop bas pour permettre un bénéfice et nécessitent un exercice de subventionnement croisé dans la branche. De plus, nous sommes efficients. Nous profitons de la centralisation et de la standardisation des services de soutien pour nos 14 hôpitaux. Nos coûts sont donc inférieurs à ceux d’autres hôpitaux non pas parce que nous aurions les meilleurs managers, mais parce que nous disposons des structures d’un grand groupe moderne et profitons d’économies d’échelle. Nous achetons chaque année pour 600 millions de francs de divers matériels et services et profitons de conditions favorables. Nous sommes persuadés des mérites de la concurrence et du marché. Dans ce cadre, la présentation d’un bénéfice est une condition de base pour survivre et se développer sainement. Même pour un hôpital, un bénéfice n’est ni répréhensible ni immoral, mais un principe de base. En outre, une grande partie du bénéfice annuel est réinvesti dans nos infrastructures et notre technologie ou dans le paiement des intérêts de la dette. – Respectez-vous l’obligation d’admission? – Oui bien sûr. Il y a trois ans, nous avons pris la décision stratégique de faire partie des listes d’hôpitaux des cantons. Nous acceptons donc l’obligation d’admission. Nous avons toujours accepté dans l’ensemble du groupe les patients avec assurance de base. Cela n’aurait plus été possible si nous n’étions pas sur les listes. J’ajoute que, chaque assuré privé dispose aussi d’une assurance de base et reçoit la subvention du canton. La non-appartenance à une liste crée un désavantage concurrentiel. Pour l’assurance, la différence de prix peut être de 30%. 2 / 50 D’ailleurs, si nous n’étions pas sur la liste, nous aurions peut-être des difficultés à accueillir assez de patients dans un contexte de médecine spécialisée. Treize de nos 14 hôpitaux figurent sur les listes. Il ne manque que la Klinik Im Park à Zurich, fruit d’une décision erronée des autorités. Nous allons analyser le cas sous l’angle juridique et évaluer notre marge de manœuvre. – Quelle a été l’influence de l’introduction des forfaits par cas (DRG) sur les finances de votre entreprise? – Ma réponse ne peut être que partielle car, pour l’exercice 2012, 40% des tarifs ne sont pas encore autorisés ou fixés. Cela paraît incroyable, mais nous avons fourni des prestations pour des patients il y a seize mois, mais nous n’en connaissons pas encore le prix définitif dans plusieurs cantons. Le tarif n’est qu’intermédiaire et nous ne savons pas encore si ce dernier est supérieur ou inférieur à celui qui sera définitivement fixé. Cette incertitude contractuelle pose un grave problème au monde du DRG. 90% des tarifs pour l’année en cours ne sont pas encore définis. En raison de cette incertitude, nous devons former des provisions, 38 millions en l’occurrence. Enfin, le surveillant des prix avance des hypothèses et des recommandations totalement irréalistes dans la détermination des forfaits par cas. – Est-ce que la durée de séjour dans vos hôpitaux diminue pour que vous augmentiez la rentabilité? – La durée de séjour chez nous est depuis longtemps inférieure à la moyenne. Elle n’a pas été influencée par l’introduction du DRG. Mais je réfute la critique d’une sortie excessivement précoce des patients. Des recherches ont été effectuées à ce sujet. Il faut savoir que, à l’époque du DRG, un patient qui retourne à l’hôpital coûte très cher. S’il doit réintégrer son lit d’hôpital dans les dix-huit jours après l’avoir quitté, l’hôpital n’est pas remboursé. Je suis un grand supporter du DRG si l’instrument est employé correctement. – Lorsque vous reprenez un hôpital, comme Stephanshorn à Saint-Gall en 2010, comment réduisez-vous ses coûts? – Nous avons réduit les coûts de cet hôpital grâce à la centralisation du support dans le groupe, et nous avons massivement accru les revenus. Mon prédécesseur avait déclaré qu’il était 20% meilleur marché qu’un hôpital public. Personnellement, je ne citerai pas de chiffre. Cela donnerait une image d’arrogance qui n’a pas lieu d’être. Nous profitons plutôt de tous les avantages d’un groupe. C’est pour cette raison que je propose des collaborations avec d’autres hôpitaux, y compris publics. Un partage devrait être possible tant pour les services de support que pour la coopération médicale. – Vous le faites à Zurich avec la radiologie au sein de l’hôpital de Männedorf, non? – Oui, mais c’est un petit projet de ce point de vue. – Si la consolidation entre hôpitaux se met en place, les coopérations ne vont-elles pas s’accélérer? – Si elle intervient, je crains que les hôpitaux mis sur le marché soient d’abord ceux en difficulté. En Suisse, la situation est encore trop favorable pour que des hôpitaux soient mis en vente. 3 / 50 – En termes de Public Private Partnerships, quelle est la tendance? – L’idée est bonne mais difficile à réaliser. Politiquement, on a peur de se lier à un hôpital privé. Dans la santé, le secteur privé est perçu comme un acteur moralement répréhensible. Nous travaillons avec des gens qui souffrent, ce qui rend le secteur particulier. Mais les mêmes principes économiques s’appliquent dans les hôpitaux si ce métier veut répondre correctement et efficacement aux besoins de ces femmes et de ces hommes malades ou accidentés. – Comment voyez-vous le marché suisse des hôpitaux dans dix ans? – La consolidation va se produire. Personnellement, j’espère que l’on créera de plus grands espaces hospitaliers en Suisse et que l’on réfléchira, dans ce domaine, en des termes dépassant les limites des cantons. Si ce pas est fait, cela créerait les bases d’une consolidation supplémentaire. Je pense que l’heure des hôpitaux privés va venir, que l’on pourra reprendre et gérer des hôpitaux publics. Nous assisterons par ailleurs à un déplacement de soins stationnaires vers les soins ambulatoires. On verra l’apparition toujours plus forte de centres ambulatoires pour les traitements chirurgicaux les plus aisés. --- «Nous voulons progresser auprès des clients étrangers» Propos recueillis par E. G. > Ole Wiesinger exprime ses ambitions dans l’acquisition de patients fortunés internationaux Le Temps: Vous avez engagé à Zurich une directrice du groupe Genolier pour faciliter l’arrivée de patients étrangers. Est-ce votre axe de développement? Ole Wiesinger: Nous avons traditionnellement une part relativement modeste de patients étrangers (3% du chiffre d’affaires). Le facteur «suisse» joue un rôle auprès de clients fortunés à la recherche d’une médecine de haute qualité. Nous avons l’ambition de progresser sur ce segment, mais il restera un créneau complémentaire. – Comment fonctionne le marché des riches patients étrangers? – Il y a deux canaux d’accès possibles. D’une part les contrats avec les assurances, soit des expatriés qui vivent en Suisse, soit des étrangers dont l’assurance maladie donne accès à tous les hôpitaux du monde. D’autre part, la relation avec le client peut venir de courtiers russes ou moyen-orientaux. J’ajouterai encore les ambassades qui dirigent les patients vers différents marchés. Au plan mondial, c’est un marché immense. Sous l’angle médical, c’est le même modèle. Le patient a besoin d’un médecin de son pays qui connaît un médecin spécialisé en Suisse. Ce n’est pas la lecture du journal qui l’amène en Suisse. Nous devons donc construire un réseau. Il ne sert à rien non plus d’ouvrir une agence sur un marché cible. La clé réside toujours dans la satisfaction des patients et le bouche-à-oreille. – Profitez-vous aussi des liens avec Mediclinic? – Nos collègues de Mediclinic à Dubaï peuvent nous aider de ce point de vue. Pour les 4 / 50 marchés russes ou d’autres marchés, il s’agit de passer par les réseaux d’assurances et les médecins. – Est-ce que la concurrence pour les meilleurs médecins est vive? – La concurrence est forte. Nous venons d’engager une équipe de l’hôpital universitaire de Zurich. Nous ne cherchons pas à pénaliser les concurrents mais à mieux nous positionner. Comme nous sommes présents sur les listes des cantons, nous pouvons réaliser des interventions complexes imputées à l’assurance de base, ce qui nous conduit à engager les meilleurs médecins. On parle beaucoup d’argent, mais le premier motif est l’infrastructure et la technologie, ainsi que l’interdisciplinarité entre toutes les spécialisations telles que la chirurgie, l’oncologie, la psychiatrie. Un autre point clé, c’est le lien entre ambulatoire et hospitalier. Le médecin apprécie aussi que toute la stratégie soit orientée vers la satisfaction du patient. – Est-ce que les salaires des stars de la médecine se sont envolés? – Les médecins sont en général indépendants. Ils font un contrat avec vous en tant que patient et c’est lui qui vous mène à l’hôpital. Le médecin facture ensuite sa prestation. Il est rare que nos médecins soient salariés. Je ne peux donc pas répondre à la question. – Est-ce que votre position s’améliore par rapport à votre concurrent Genolier? – Genolier n’est pas un -concurrent. Tout aurait été plus facile si nous avions eu en Suisse davantage de groupes privés. Nous aurions évité de les -stigmatiser en permanence. Avec Genolier, nous sommes rarement des concurrents. Pour notre part, je peux vous assurer que nous sommes satisfaits de notre -situation. Nous sommes présents partout où nous le voulions, à deux exceptions près, Genève et Bâle-Ville. Nous ferons le pas au moment opportun, mais pas à court terme. Nous nous développons plutôt vers un système de centres intégrés, combinant, radiologie, radiothérapie etc. 5 / 50 Ole Wiesinger: «Même pour un hôpital, un bénéfice n’est ni répréhensible ni immoral, mais un principe de base.» (archives - © keystone/gaetan bally ) ---- L’entrepreneur A partir de son bureau au sommet de la Klinik Hirslanden, à Seefeld, à Zurich, l’Allemand Ole Wiesinger, 51 ans, patron du groupe Hirslanden, dispose d’une splendide vue sur le lac. Avant son arrivée à Zurich, ce natif de Hambourg a fait des études de biologiste, de médecine humaine puis d’économie de la santé. Il devint médecin-chef, puis en 1999 patron du groupe allemand Euromed, à Fürth. C’est en 2004 qu’il vient en Suisse à la tête de la Klinik Hirslanden, et, dès octobre 2008, de l’ensemble du groupe de 14 hôpitaux. Marié et père de 4 enfants, c’est un proche de son prédécesseur, Robert Bider, l’homme qui avait mené le retournement de la société, à l’époque propriété d’UBS. © Le Temps 6 / 50 Auflage: 37786 Gewicht: Kurzmeldung 1. Juli 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis PAGINA 6 PARTENZE Santésuisse, continuano le dimissioni al vertice Nuova partenza ai vertici di Santésuisse: il vicedirettore Stefan Holenstein ha deciso di lasciare a fine anno la carica che occupa dal giugno 2012. Queste dimissioni giungono due mesi dopo l'annuncio della partenza a fine anno delle casse malattia CSS e Helsana da Santésuisse per fondare, assieme a Sanitas, una nuova associazione: «Curafutura», presieduta dal consigliere nazionale ticinese Ignazio Cassis (PLR). Queste defezioni avevano già spinto il direttore Christoph Meier a rassegnare le dimissioni. Al suo posto è stata nominata Verena Nold Rebetez. © Corriere del Ticino 7 / 50 Gewicht: "Mittlere" Story 30. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis NACHRICHTEN SEITE 7 Bei Santésuisse kommt es erneut zu einem Eklat Von Beat Schmid Der Krankenkassenverband Santésuisse kommt nicht zur Ruhe. Wie die «Schweiz am Sonntag» erfahren hat, hat Co-Direktor Stefan Holenstein per Ende Juni seine Kündigung eingereicht. Wie aus einer internen Mitteilung hervorgeht, wird Holenstein den Verband per Ende Jahr verlassen. Er habe bereits eine neue Stelle ausserhalb der Branche gefunden, heisst es im Schreiben. Holenstein zieht offensichtlich die Konsequenzen aus einer völlig verfahrenen Situation bei der ehemals mächtigen Lobbyorganisation der Krankenversicherer. Begonnen hat der Niedergang mit dem gemeinsamen Austritt von CSS und Helsana, die mit Sanitas die Konkurrenzorganisation Curafutura gegründet haben. Innert kurzer Zeit gelang es dem neuen Verband, mit KPT eine weitere grosse Kasse zum Wechsel zu bewegen. Der Santésuisse-Präsident Christoffel Brändli steht vor einem Scherbenhaufen. Er hat es nicht geschafft, die seit langem schwelende Krise unter den Kassen zu lösen. Auch scheint er kein Rezept in den Händen zu haben, um den Kampf gegen die Einheitskasse gewinnen zu können. Gegenüber dem agilen Ignazio Cassis, dem Präsidenten von Curafutura, wirkt er blass und konzeptlos. Eine letzte Chance bleibt Brändli: Am kommenden Mittwoch kommt es erstmals zu einer gemeinsamen Konferenz zwischen den verfeindeten Verbänden. Brändli strebt eine Kooperation mit Curafutura bei den Tarifen und der Politik an. Gelingt dies ihm nicht, wird es zu weiteren Abgängen kommen. Assura könnte der nächste sein. © Schweiz am Sonntag 8 / 50 Gewicht: Artikel auf regionalen Seiten, gross 30. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis BASEL SEITEN 52 / 53 «Wir müssen besser werden» Kostendruck und kein Mehrertrag: Heinz Schneider, Konzernchef des Kantonsspitals Baselland, spricht über die Probleme seines Betriebes Spital-CEO Heinz Schneider nimmt erstmals ausführlich zu den Schwierigkeiten auf dem Bruderholz Stellung. Von Christian Mensch und Aline Wanner Herr Schneider, wir gratulieren Ihnen zum 60. Geburtstag. Heinz Schneider: Danke, das ist aber schon eine Weile her. Dafür liegt Ihr Fest, zu dem Sie 300 Kaderleute geladen haben, noch nicht so weit zurück. Ein paar Wochen. Aber ich habe gar nicht eingeladen, sondern der Verwaltungsrat. Im Vorfeld gab es Kritik. Wie hat es Ihnen gefallen? Es war ja nicht ein Fest für mich, sondern wir feierten ein Jahr Kantonsspital Baselland und wollten dazu zum ersten Mal das ganze Kader beisammen haben und gemeinsam feiern. Hinzu kam mein Geburtstag, aber das ist alles Schnee von gestern. Reden wir über die Strategie für das Bruderholz-Spital. Es gibt eine Strategie für das Kantonsspital Baselland mit allen drei Standorten. Diese wurde vom Verwaltungsrat vor mehr als einem Jahr präsentiert. In Liestal haben wir die komplexeren Behandlungen. Auf dem Bruderholz Rehabilitation, die Frauenklinik und die Fast-Track-Behandlungen. Und in Laufen die Schmerzklinik, die morgen Montag eröffnet. Wir starten dort mit zehn Patienten, mehr als wir erwartet haben. Diese drei Profile setzen wir jetzt um. Bleiben wir auf dem Bruderholz: In der Orthopädie gab es personelle Abgänge und die Fallzahlen sind eingebrochen. Es gibt immer eine Delle nach Abgängen. Aus meiner Sicht ist das aber nicht aussergewöhnlich. Sie dauert nicht länger als zwei Jahre. Dann müsste es im kommenden Jahr wieder aufwärtsgehen. Wir haben in der Orthopädie noch ein neues Konzept mit Spezialistenteams eingeführt. Ich rechne damit, dass es länger gehen könnte, bis wieder mehr Patienten kommen. Aber mit diesem Konzept werden wir erfolgreich sein. Bei der Frauenklinik haben Sie die Führung bestimmt. Mehr können wir derzeit nicht erkennen. 9 / 50 An den ersten beiden Verwaltungsratssitzungen nach den Sommerferien werden die ersten Entscheide über die baulichen Massnahmen gefällt. Die eine Massnahme betrifft die Frauenklinik, die zweite bezieht sich auf die Fassade und die Erdbebensicherheit und beim dritten Entscheid geht es um das Gesamtkonzept Sanierung und Umbauten. Kommt die neue Frauenklinik nun in das ehemalige Kinderspital-Gebäude auf dem Bruderholz? Das kann ich noch nicht sagen. Die ganzen Planungssachen werden mir nach den Sommerferien vorgelegt. Und Sie haben heute keine Ahnung, wie das Konzept aussehen könnte? Natürlich habe ich eine Ahnung. Aber das Konzept wird von den Verantwortlichen im Bruderholz zusammen mit der Abteilung Grossinvestitionen erstellt. Der Standort war doch Ihr Vorschlag? Ja, das stimmt. Es ist eine Möglichkeit, dass wir das leerstehende Kinderspital abreissen und dort etwas Neues bauen. Es gibt auch eine Variante innerhalb des Spitales sowie eine dritte, bei der wir an einem anderen Ort anbauen würden. Alles wird erst geprüft, dann werde ich es dem Verwaltungsrat vorlegen. Sie sagten, der zweite Entscheid betreffe die Fassade und die Erdbebensicherheit. Welche Investitionen stehen hier an? Rund sieben Millionen Franken für die Erdbebensicherheit. Und die neue Fassade? Das weiss ich nicht. Für die Gesamtsanierung braucht es eine Investitionsplanung. Diese wird zu gegebener Zeit vorgelegt. Welche baulichen Anpassungen werden für den Schwerpunkt Fast Track nötig, der auf kleinere Eingriffe und schnellere Rehabilitation setzt? Im Gesundheitswesen verlagern sich die Fälle vom stationären in den ambulanten Bereich. Deshalb müssen wir in entsprechende Einrichtungen und schlanke Prozesse investieren. Wir brauchen unter anderem spezielle Operationssäle für tageschirurgische Eingriffe. Heute werden alle Eingriffe in den gleichen teuren Sälen durchgeführt. Das soll sich in Zukunft ändern. Das steht als Forderung bereits in der Hamburger Studie, die von der Baselbieter Regierung in Auftrag gegeben und lange unter Verschluss gehalten worden war. Die Analysen der Hamburger Studie kenne ich nicht, ich habe die Studie nie gelesen. Warum nicht? Das ist doch eines der wichtigsten Dokumente der vergangenen drei Jahre im Zusammenhang mit der Planung des Bruderholz-Spitals. Ich hatte diese Analyse nicht. Ich war nicht der Auftraggeber. Sie haben die Hamburger Studie nie gesehen? 10 / 50 Nein, nur eine Seite. Sie wäre jetzt öffentlich. Wir lassen Ihnen gerne ein Exemplar zukommen. Danke, ich brauche aber keine Hamburger Studie, um erfolgreich zu sein. Wir haben bewusst unseren eigenen Strategieprozess. Im Bruderholzspital steht ein Stockwerk leer. Was kostet Sie das? Weniger, als wenn es mit leeren Betten betrieben würde. Sie haben angekündigt, auch in Liestal ein Stockwerk während eines Monates zu schliessen. Ich weiss mittlerweile, dass dieses Stockwerk doch nicht geschlossen wird, weil die Belegung derzeit zu gross ist. Wir beurteilen die Situation laufend, von Woche zu Woche. Das heisst, die Überstunden der Mitarbeiter können nicht abgebaut werden? Ja, das ist leider so im Moment. Haben Sie Personalmangel? Nein. Aber wenn wir die Überstunden nicht abbauen können, werden wir sie dann wohl auszahlen. Für die Etagenschliessungen wurden Sie öffentlich gescholten. Fühlen Sie sich zu Unrecht kritisiert? Wenn ich an der Spitze eines Unternehmens bin, bin ich immer für alles verantwortlich. Allerdings wurde ich über Entscheide der einzelnen Häuser nicht immer im Detail informiert, was ich manchmal als etwas störend empfunden habe. So wusste ich beispielsweise, dass es die Idee gibt, auf dem Bruderholz ein Stockwerk zu schliessen. Aus meiner Sicht war es aber falsch, die Schliessung im Dezember anzukünden und dann unmittelbar im Januar das Stockwerk zu schliessen. Davon wusste ich nichts. Wie kommunizieren Sie mit Leitern der einzelnen Häuser? An einer wöchentlichen Sitzung? Seit diesem Vorfall schon, vorher hatten wir einen etwa monatlichen Rhythmus. Diese Sitzungen laufen nun hervorragend. Mir ist wichtig, dass wir ein Unternehmen sind. Wir müssen so denken und planen, als ein Kantonsspital Baselland, sonst haben wir keinen Erfolg. Wer nur bewahren und verteidigen möchte und in diesem Prozess nicht mitmacht, erschwert die Entwicklung. Solches Verhalten führt zu Konflikten. Spüren Sie Widerstände? Immer weniger. Insbesondere auch auf dem Bruderholz immer weniger. Historisch ist eine Konkurrenz zwischen den einzelnen Standorten gewachsen. Diese gibt es nun nicht mehr. Wir sind ein Unternehmen und konnten im ersten Jahr bereits einen riesigen Erfolg erzielen. Bleiben wir beim Wettbewerb: Was denken Sie, wenn Sie hören, dass Basel-Stadt das Klinikum 2 für rund eine Milliarde Franken saniert? Das ist eine gigantische Summe. Das Unispital muss sich damit befassen, ob es sich das leisten kann. 11 / 50 Mit dem Bruderholz-Spital stehen Sie dazu in direktem Wettbewerb. Ich würde das nicht so formulieren. Die Ausgangslage ist folgende: Es gibt eine medizinische Überversorgung in Basel-Stadt. Das eigentliche Problem besteht darin, dass wir uns jetzt in einen Verdrängungswettbewerb begeben. Dazu bauen die Spitäler aus. Dies ist eigentlich eine Ressourcenverschwendung. Der Basler Gesundheitsdirektor Carlo Conti meint, es sei durchaus möglich, gemeinsame Schwerpunkte zu bilden. Eine Kooperation liegt auf der Hand. Baselland und Basel-Stadt sind der universitären Lehre und Forschung verpflichtet. Es gibt rund zwanzig Kooperationsverträge mit dem Unispital. Diese Zusammenarbeit soll gestärkt werden. Wenn wir nicht zusammenarbeiten, gerät unsere Region national und international ins Hintertreffen. Woran denken Sie? Ich möchte keine Beispiele nennen, dann würde ich zu viel vorwegnehmen. Aber es wäre sicher wichtig, dass die Spitäler der beiden Basel auf Verwaltungsratsebene stärker zusammenarbeiten. Gibt es den bisher keine institutionalisierte Zusammenarbeit? Nein. Bis vor einem Jahr war diese Zusammenarbeit in politischen Händen. Sie sind stolz auf das erste Jahr, haben Sie gesagt. Das Kantonsspital weist bei einem Umsatz von 460 Millionen einen Gewinn von 1,5 Millionen Franken aus. Das ist eine schwarze Null. Man muss immer die Ausgangslage kennen, um das Ergebnis zu würdigen. Wir würden das gerne tun, wenn wir die Ausgangslage kennen würden. Das kann ich Ihnen sagen. Sie haben sicher gesehen, dass der operative Gewinn vor den Abschreibungen 30 Millionen betrug. Ich sage, es ist positiv, dass der Betrieb heute so gut funktioniert. Insbesondere in Anbetracht der enormen Komplexität der Herausforderung: die Einführung der neuen Spitalfinanzierung, Umstellung auf DRG, die Verselbstständigung und die Zusammenführung der drei Standorte. Sie können mit dem Gewinn den Verpflichtungen nachkommen, die Sie gegenüber dem Kanton haben. Aber Sie müssten Rückstellungen tätigen, um investieren zu können. Ja, das zu erfüllen, müssen wir deutlich besser werden. Finanzberater sagen, der operative Gewinn müsste 10 bis 15 Prozent des Umsatzes betragen. Das heisst, Sie müssen das Resultat um gut 20 Millionen verbessern. Ja. Das ist das Ziel. Um dieses Ziel zu erreichen, stehen Sie auf die Kostenbremse, ist zu hören. Richtig, das betrifft aber nicht alle drei Standorte gleich stark. Denn nicht alle sind gleich gestartet. Das heisst, es schreiben nicht alle schwarze Zahlen? Das ist richtig. 12 / 50 Wo besteht derzeit der grösste Nachholbedarf? Das Bruderholz-Spital hat absolut betrachtet den grössten Nachholbedarf, Laufen prozentual gesehen noch mehr, wobei Laufen natürlich viel kleiner ist. Erfreulich ist aber, dass alle drei Standorte im ersten Quartal des aktuellen Jahres bereits schwarze Zahlen schreiben. Das heisst, die Massnahmen fruchten. Das macht Freude. Man tut etwas, es geht voran. Beim Bruderholz brauchen Sie eine Resultatsverbesserung von 20 Millionen. Wie wollen Sie dies erreichen? Die Idee ist, dass wir in zwei Jahren mit dem Bruderholz ein ähnlich gutes Ergebnis erzielen wie mit Liestal heute. Am effizientesten ist sicher, wenn wir auf der Einnahmen- und auf der Ausgabenseite wirken können. Aber es ist sicher nicht ganz einfach. Derzeit kommen Kündigungen nicht infrage, wir regulieren den Personalaufwand über natürliche Abgänge. Wenn wir Kündigungen aussprechen würden, wären wir schneller, klar. Vielleicht wird das irgendwann einmal ein Thema, aber im Moment ganz sicher nicht. Derzeit ist das Tempo entscheidend. Die Kosten sind bereits sinkend, die Erträge lassen noch auf sich warten. Unsicherheit und Spardruck sind aber nicht gerade förderlich für die Stimmung der Mitarbeiter. Ich verstehe die Sorgen des Personals. Man hat in der Vergangenheit viel kommuniziert. Manche Versprechen konnten nicht gehalten werden. Das führte letztlich in der Belegschaft des Bruderholz-Spitals zu Unsicherheiten und Ängsten. Sobald Fakten geschaffen werden, so wie jetzt, steigt das Vertrauen. Fakten sind beispielsweise das Portfolio Bruderholz, die Attraktivität des Spitals ist gestiegen. Ärgern Sie sich über die Situation, die Ihnen die Regierung hinterlassen hat? Nein, wenn ich das gemacht hätte, hätte ich diesen Job nicht angenommen. Ich hätte ja ablehnen können. Aber meine Loyalität zu diesem Kanton und dieser Regierung ist so gross, dass ich diese schwierige Aufgabe angenommen habe. Zurückzublicken bringt mir nichts. Was erwarten Sie vom neuen Baselbieter SVP-Gesundheitsdirektor Thomas Weber, der morgen seinen ersten Arbeitstag hat? Für mich wäre wichtig, dass er im Verwaltungsrat des Kantonsspitals sein wird und die wichtige Brücke zum Eigner schlagen kann. Zudem wünsche ich mir, dass er sich der demografischen Entwicklung des Kantons annimmt. Schliesslich wäre es schön, wenn sich der Kanton Baselland auch auf nationaler Ebene im Rahmen der Gesundheitsdirektorenkonferenz bemerkbar machen könnte. Wie lange bleiben Sie CEO des Kantonsspitals Baselland? Höchstens bis 65. Ich würde mir wünschen, dass die Bevölkerung dann stolz ist auf die drei Spitäler und die Mitarbeiter sich mit dem Kantonsspital Baselland identifizieren können. --- Das Leiden um das Bruderholz-Spital Die Verunsicherung der Mitarbeiter im Bruderholz-Spital ist gross: In den 13 / 50 vergangenen Jahren wurde über viele Pläne gesprochen, realisiert haben die Verantwortlichen am dringend sanierungsbedürftigen Spital aber bisher kaum etwas. Allen voran versagte der verstorbene CVP-Gesundheitsdirektor Peter Zwick. Dieser plante eigentlich einen Neubau auf dem Bruderholz. Ab 2010 zeichnete sich jedoch ab, dass dieser zu teuer würde und sich der Kanton das Projekt gar nicht leisten kann. Doch erst im April 2012, wenige Monate nach der Verselbstständigung des Kantonsspitals Baselland, räumte Zwick öffentlich ein, dass der Neubau nicht realisiert wird und das geplante Geriatriezentrum im Basler Felix-Platter-Spital unterkommt. Für die Fehlplanung im Gesundheitswesen wurde der Regierungsrat von der landrätlichen Geschäftsprüfungskommission scharf kritisiert. Während der ganzen Planungs-Phase hielt Zwick zwei Analysen der Hamburger Firma UKE Consult und Management GmbH unter Verschluss, die er in Bezug auf die Planung des Bruderholz-Spitals in Auftrag gegeben hatte. «Die Schweiz am Sonntag» machte die Berichte in diesem Frühjahr öffentlich. Die Inhalte decken sich allerdings kaum mit den Aspekten der neuen Spital-Strategie, die CEO Heinz Schneider schon bekannt gab. Schneider, der seit Beginn 2012 im Amt ist, sagt, der Verwaltungsrat werde nach den Sommerferien definitive Entscheide zur Sanierung und zum Umbau des Bruderholz-Spitals fällen. Bisher gab es auch unter Schneiders Führung kaum sichtbare Veränderungen. (AWA/CM) © Schweiz am Sonntag 14 / 50 Auflage: 102028 Gewicht: Artikel auf regionalen Seiten, gross 29. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis AARGAU, SEITE 27 Der Regierungsrat gibt den Spitälern den Tarif durch Von Urs Moser Korrekturen Der Regierungsrat hat die Spitaltarife für das vergangene Jahr genehmigt bzw. festgesetzt: Kanton, Gemeinden und Krankenkassen sollen vier Millionen zurückbekommen. Die Kantone haben sich zwar an den Spitalkosten zu beteiligen, sie sind aber nicht Vertragspartner der Krankenkassen. Hingegen hat der Kanton die ausgehandelten Tarife zu genehmigen bzw. festzusetzen, wenn sich Spitäler und Versicherer nicht einigen. Dieses Verfahren führte für das vergangene Jahr zu folgendem Ergebnis: Der Regierungsrat hat die sogenannte Baserate (den Basispreis, der mit dem Kostengewicht des jeweiligen Falls multipliziert wird), für die Hirslanden Klinik Aarau, die Asana Gruppe mit den Spitälern Menziken und Leuggern und für die Klinik Villa im Park in Rothrist herabgesetzt. Zielvorgabe verfehlt Das bedeutet für diese Spitäler, dass sie die Differenz zwischen dem nun genehmigten und dem während des Genehmigungsverfahrens provisorisch festgesetzten Arbeitstarif zurückerstatten müssen. Laut Robert Rhiner vom Departement Gesundheit und Soziales geht es dabei um eine Gesamtsumme von 3,9 Millionen Franken. Gut zwei Millionen gehen an die Versicherer, rund 1,8 Millionen an den Staat, davon 740 000 Franken an die Gemeinden. Mit den nun vom Regierungsrat genehmigten Tarifen liegt die Base rate der Aargauer Spitäler im Durchschnitt etwa bei 10 000 Franken: Im Kantonsspital Aarau bei 10 350, im Kantonsspital Baden bei 10 175, in der Hirslanden Klinik bei 9864, in der Asana Gruppe bei 9321 und in der Villa im Park bei 8993 Franken. Das Ziel einer Baserate von 9500 Franken, wie es vom Regierungsrat in der Botschaft zur Finanzierbarkeit der Aargauer Gesundheitspolitik formuliert wurde, wird also noch verfehlt. Erste Resultate aus den Verhandlungen zwischen Spitälern und Krankenkassen für das laufende und das nächste Jahr würden aber eine sinkende Tendenz zeigen, heisst es in der Mitteilung zum Tarifgenehmigungsbeschluss. Aufgrund dieser Entwicklung und der Indexierung der Zielvorgabe rechne man damit, dass 2017 der politisch geforderte Basispreis für stationäre Spitalbehandlungen mit der Realität in Einklang ist, so Robert Rhiner. Die für das laufende Jahr festgelegten Arbeitstarife liegen dementsprechend mehrheitlich bereits leicht unter den für 2012 genehmigten Tarifen. Diese für 2012 nun genehmigten oder festgesetzten Tarife sind allerdings noch nicht rechtskräftig, sie können innerhalb von 30 Tagen beim Bundesverwaltungsgericht angefochten werden. Strafe statt Belohnung 15 / 50 Diesen Schritt behält sich Alfred Zimmermann, Vorsitzender der Geschäftsleitung der Asana Gruppe, auch ausdrücklich vor. Er tendiere gefühlsmässig zu einer Beschwerde, aber man müsse das juristisch abklären lassen. Er müsse den Tarifentscheid zwar noch eingehender analysieren, aber auf den ersten Blick sei er schockiert gewesen. «Wir haben die Hausaufgaben gemacht und jetzt werden wir für unsere günstige Kostenstruktur bestraft statt für den Effort belohnt», so Zimmermann. So habe sich die Politik das neue System der Spitalfinanzierung sicher nicht vorgestellt, mit dem nicht mehr einfach Kosten zurückerstattet, sondern eng kalkulierte Preise bezahlt werden sollen. Was Zimmermann fast mehr zu denken gibt als die Summe, die seine Spitäler zurückerstatten sollen: «Wir müssen innerhalb von zwei Monaten mit 7700 Patienten neu abrechnen. Ich weiss nicht, wie sich der Kanton das vorstellt.» Der Spitalchef rechnet vor: Bei zehn Minuten Aufwand pro Rechnung macht das fast 1300 Arbeitsstunden. Auch Hirslanden-Direktor Philipp Keller lässt noch offen, ob man den Entscheid weiterzieht. Hirslanden sei grundsätzlich nicht damit einverstanden, dass der Kanton die Tarife umstösst, die Versicherungen und Spitäler vertraglich untereinander ausgehandelt hatten. Problematisch sei die Doppelrolle des Kantons, der die Tarife festsetzt und gleichzeitig selber Spitäler betreibt. Keller: «Der Kanton hat für die Kantonsspitäler Aarau und Baden deutlich höhere Tarife verfügt als für die Hirslanden Klinik. Das können wir nicht nachvollziehen, die Hirslanden Klinik bietet ein gleichwertiges medizinisches Programm wie die beiden anderen Spitäler.» © Aargauer Zeitung 16 / 50 Auflage: 85813 Gewicht: Article sur pages régionales, grand 29. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis PAGE 15 Hôpital du Chablais «Je tourne la page sans regret ni nostalgie» A la tête de l’Hôpital du Chablais depuis quinze ans, Pierre Loison quittera ses fonctions ce week-end. Bilan Directeur général de l’Hôpital du Chablais, Pierre Loison a vécu deux fusions couronnées de succès dans sa carrière. La première a uni les sites d’Aigle et de Monthey, formant le premier établissement intercantonal du pays. Et la seconde conduira à la création de l’Hôpital Riviera-Chablais, à Rennaz; le premier coup de pioche aura lieu en février prochain. Déjà directeur de l’Hôpital Riviera, Pascal Rubin lui succède. Quel regard portez-vous sur ces quinze années d’activité? Un bilan extrêmement positif. Le développement de l’hôpital n’a pas cessé depuis la fusion, même si tout ne fut pas toujours rose et que les relations par-dessus le Rhône ont parfois été délicates, notamment en raison des différences salariales. Cette fusion a fonctionné grâce à une bonne convergence médicale et politique ainsi que des mesures d’anticipation. Notre seconde fierté a été la transparence auprès des collaborateurs de l’hôpital. Mais il faut dire que la répartition des activités est d’une rare simplicité: un site pour le secteur mère-enfant, et un autre pour les adultes. Au final, nous avons essayé de prendre le meilleur de chaque canton… Dans quelles circonstances la fusion des Hôpitaux de la Riviera et du Chablais s’est-elle mise en place? Dans la plus grande sérénité, même si j’aurais préféré que ça se passe plus vite. L’arrivée de Pascal Rubin à la tête de l’Hôpital Riviera a véritablement accéléré les choses. L’essentiel a été de cultiver un climat de confiance, d’établir un dialogue clair concernant la direction choisie et de laisser du temps d’adaptation à la nouvelle organisation. N’avez-vous aucun regret à quitter la direction peu avant l’aboutissement du projet pour lequel vous vous êtes battu pendant douze ans? Pas de regrets ni de nostalgie. Au cours de ces douze dernières années, j’ai toujours poussé ce projet au-delà de mes propres intérêts. Maintenant qu’il est sur les rails et que j’ai contribué du mieux que je pouvais – bien que je me considère comme un acteur parmi d’autres –, il est temps pour moi de tourner la page. De plus, j’ai 59 ans. Diriger un hôpital est une fonction des plus passionnantes mais qui requiert tout de même six jours de travail par semaine, si ce n’est plus. Cela ne laisse pas beaucoup de place aux loisirs (bricolage, histoire, vélo) et à la vie de famille. Désormais, je ne travaillerai plus que trois jours par semaine. Mon épouse est très contente, je vais pouvoir m’occuper de la maison! (Rires.) Tout ce que je souhaite, désormais, c’est que cette 17 / 50 philosophie de travail où médecins et soignants œuvrent en binôme demeure un héritage culturel. Avez-vous pensé à vous porter candidat à la direction de l’Hôpital Riviera-Chablais, avant la nomination de Pascal Rubin? Le navire aura besoin d’un unique capitaine pour le manœuvrer efficacement. Ça a été une expérience formidable de participer à la construction d’un hôpital, mais avant la mise au concours du poste de directeur général, je savais qu’il ne serait pas pour moi. Malgré votre départ, vous continuerez à jouer un rôle phare dans le fonctionnement du nouvel établissement. Quels sont vos projets? Je conserverai plusieurs casquettes et mon rôle consistera désormais à participer aux grands axes du fonctionnement et de la construction de l’hôpital. Je présiderai notamment le comité de pilotage de la zone para-hospitalière, qui jouxtera l’hôpital. Au final, je réalise mon souhait, qui était de continuer à être utile au projet tout en prenant du plaisir et de la satisfaction dans ma vie personnelle. Quels défis attendent le futur hôpital, une fois ouvert? Il nécessitera une gestion plus pointue que celle d’aujourd’hui. L’ensemble du corps médico-soignant devra faire face à une demande croissante avec des ressources qui ne suivront pas toujours les mêmes courbes. Un second pari à gagner sera la nouvelle rencontre entre la médecine hospitalière et la médecine de ville. Tel un orchestre, tous les acteurs du milieu sanitaire devront trouver le bon rythme pour coordonner leur travail dans la plus grande harmonie. Enfin, il y a l’adhésion du personnel à cette fusion, qui se fait dans la sérénité. Ce que je peux dire, c’est qu’il y a une grande confiance dans la qualité de l’outil que sera le nouvel Hôpital de Rennaz et ses deux sites, à Monthey et à Vevey. Car, il faut le dire, c’est un bond dans le futur que nous faisons! Laura Juliano © 24 Heures 18 / 50 Auflage: 85369 Gewicht: Artikel auf regionalen Seiten, gross 28. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis BRENNPUNKT BASEL, SEITE 22 Zentraler Wirtschaftsfaktor Gesundheit Studie Erstmals untermauern Zahlen die Bedeutung der Gesundheit für die VON PASCALE HOFMEIER Der Titel der jüngsten Studie des Basler Gesundheitsdepartements ist etwas trocken: «Die Gesundheitswirtschaft als Wirtschaftsfaktor für die Region Nordwestschweiz». Das von der Borisat GmbH zusammengestellte Papier zeigt auf, was für ein wichtiger Wirtschaftszweig die Gesundheit in der Nordwestschweiz ist: Im Jahr 2011 bot die Gesundheitswirtschaft gut 60 000 Vollzeitarbeitsstellen an und erwirtschaftete eine Wertschöpfung von 13,4 Milliarden Franken. Das heisst: Ein Fünftel aller Arbeitsplätze der Region erwirtschaftet knapp ein Drittel des regionalen Sozialprodukts. Sammelbegriff für alle Bereiche Unter dem Begriff Gesundheitswirtschaft werden die Pharmaindustrie, Medizinaltechnik, Forschung und Entwicklung, das Gesundheitswesen im engeren Sinne (ambulante und stationäre Einrichtungen), Apotheken sowie Heime zusammengefasst. Die Studie betrachtet neben den Kantonen Basel-Stadt und Baselland auch die beiden aargauischen Bezirke Laufenburg und Rheinfelden sowie die Solothurner Bezirke Dorneck und Thierstein. Die Untersuchung stützt sich auf Datenmaterial des Bundesamts für Statistik und von Branchenverbänden. Sektor wird weiterwachsen Das Papier soll aufzeigen, was das Gesundheitswesen ausser Kosten der Gesellschaft sonst noch bringt, zum Beispiel Arbeitsplätze. Die demografische Entwicklung, der medizinische Fortschritt und die Wünsche der Patienten würden den Bedarf an Leistungen des Gesundheitswesens steigen lassen, schreibt Regierungsrat Carlo Conti im Vorwort der Studie (Interview rechts). «Als direkte Folge dieser Entwicklung gewinnt der Gesundheitssektor als Wirtschaftszweig immer mehr an Bedeutung für die Volkswirtschaft, sei dies als Innovationstreiber, Steuerzahler oder Arbeitgeber », heisst es weiter. Schlüsselbranche Life Sciences Wirklich unerwartet sind die Erkenntnisse der Studie nicht. Sie bestätigen vielmehr, was bereits mehrfach erwähnt wurde. Zum Beispiel, dass der Löwenanteil der Arbeitsplätze auf die Pharma-Industrie entfällt: Diese erarbeitet mit 22 000 Arbeitsplätzen knapp 20 Prozent des regionalen Sozialprodukts und das zu 90 Prozent aus dem Export. An zweiter Stelle stehen die Spitäler mit 14 400 Arbeitsplätzen – sie erarbeiten rund drei Prozent des Sozialprodukts. Die Studie hält auch fest, dass die Bereiche Life Sciences – diese umfasst die Pharma-Industrie, Medizinaltechnik und Forschung und Entwicklung – sowie die 19 / 50 Pharma-Industrie, Medizinaltechnik und Forschung und Entwicklung – sowie die regionale Gesundheitsversorgung ohne qualifizierte Arbeitskräfte aus dem Ausland, ihre Stellen nicht mehr besetzen könnte. Bei der Gesundheitsversorgung sind damit insbesondere die Grenzgänger gemeint. Zusammenfassung gibt Nachdruck Neu ist allerdings die Zusammenstellung aller Zahlen und Branchen des Gesundheitssektors, was dem Papier ein gewisses Gewicht verleiht und Entwicklungen einordnet. Zum Beispiel ist die Anzahl Arbeitsplätze in der Gesundheitswirtschaft in den letzten zehn Jahren insgesamt um 30 Prozent gestiegen. Im gleichen Zeitraum stieg die Zahl der Arbeitsplätze in allen Branchen zusammen nur 6,1 Prozent. Zurückzuführen ist dies auf die Entwicklungen in der Life-Sciences- Industrie, deren Schwerpunkte sich seit den 1990er-Jahren von der Produktion zur Forschung und Entwicklung verlagerten. Neben der direkt erarbeiteten Wertschöpfung trägt die Gesundheitswirtschaft auch indirekt wirtschaftlich bei, zum Beispiel über die zuliefernden Branchen und über Steuern und Abgaben. Diese Effekte belaufen sich laut der Studie auf weitere 5,5 Milliarden Franken. 20 / 50 --Nachgefragt «Wertschöpfung nutzt der ganzen Gesellschaft» Interview: Pascale Hofmeier Herr Conti, Sie haben erstmals die Zahlen der Gesundheitswirtschaft zusammengetragen. Welchen Nutzen hat das? Carlo Conti: Das Gesundheitswesen, also Arztpraxen, Spitäler, Pflegeheime, Physiotherapeuten und weitere in diesem Bereich der Gesundheitsbranche, verursacht zwar Kosten, hat aber für den Patienten einen grossen Nutzen. Was wir stärker zum Ausdruck bringen wollen ist, dass das gesamte Gesundheitswesen – von der Pharma über die Medizinaltechnik bis eben zur Gesundheitsversorgung – für die Gesellschaft als Ganzes einen Nutzen hat in Form von Wertschöpfung. 21 / 50 Das wussten wir zwar aufgrund verschiedener Darstellungen bereits, aber nun haben wir es schwarz auf weiss: Bei der Gesundheitswirtschaft ist vor allem der Export der Pharmafirmen wichtig, während die Gesundheitsversorgung Arbeitsplätze generiert. Heime und Spitäler sind schweizweit und in der Region der grösste Arbeitgeber. Warum kommt die Studie jetzt? Wir wollten eine Grundlage für den Kongress, um die Diskussion anhand von Fakten zu vertiefen – zum Beispiel mit der Gesundheitswirtschaft in der Nordwestschweiz. Die Studie dient der politischen Diskussion in der Region, ist aber auch die Grundlage für die Diskussion unter den Fachleuten. Die Kosten diskutiert man genug. Dass das Gesundheitswesen auch Vorteile und Nutzen haben könnte, da sind wir erst daran, das Bewusstsein in der Bevölkerung und der Politik aufzubauen. Dann ist das Papier die Grundlage, um politische Forderungen stellen zu können? Wir haben nun eine verbesserte Grundlage, um zu zeigen, dass der Bereich weiter wachsen wird. Die alternde Bevölkerung wird weiteren Bedarf kreieren und damit auch Arbeitsplätze im Gesundheitswesen. Das heisst, wir müssen dort in die Bildung. Und – das ist auch eine Vorbemerkung zu den Abstimmungen nächstes Jahr: Wir sind auf die ausländischen Arbeitskräfte angewiesen. Ohne sie wären wir gar nicht in der Lage, das Gesundheitswesen auf diesem Niveau zu halten und zu garantieren. --- Das Alter beschäftigt Politik und Wirtschaft Forum Der demografische Wandel sei kein Grund für Pessimismus, sagte Bundesrat Alain Berset zum Auftakt des Forums Gesundheitswirtschaft in Basel. Was ist altersgerechte Medizin? Welche Rolle spielt die Krankenversicherung? Welche Form von medizinischer Versorgung braucht es? Und wie können Institutionen erfolgreich Langzeitpflege anbieten? Mit diesen Fragen befassen sich rund 200 Fachleute aus den Bereichen Gesundheitswesen, Wirtschaft und Politik am zweiten Forum Gesundheitswirtschaft in Basel. Das Tagungsthema des gestern eröffneten zweitägigen Kongresses: «Nutzen des Gesundheitswesens im Alter.» Der Basler Gesundheitsdirektor Carlo Conti betonte in seiner Eröffnungsrede, das Gesundheitswesen verursache nicht nur Kosten, sondern bringe auch wirtschaftlichen Nutzen. Dies untermauerte er mit Zahlen aus der Studie «Gesundheitswirtschaft als Wirtschaftsfaktor für die Region Nordwestschweiz » (Text oben, Interview rechts). Genau aus diesem Grund wurde das Forum vor einem Jahr erstmals durchgeführt: um den Fokus von den Kosten hin zu den Nutzen stiftenden Funktionen des Gesundheitswesens zu lenken zu. Demografie «kein Unglück» «Wir diskutieren etwas Erfreuliches als Problem: Die Lebenserwartung steigt», konstatierte Bundesrat Alain Berset. Der demografische Wandel werde häufig pessimistisch und als nicht finanzierbar betrachtet. Für Defaitismus gebe es aber keinen Grund. Es gelte vielmehr, die Innovation zu fördern, Innovation sei nicht das Privileg der jüngeren Generation. «Das Ziel muss sein, dass möglichst viele Menschen 22 / 50 lange Leben und dies nach ihren Wünschen gestalten.» Demenzen als Herausforderung Berset betonte den Willen des Bundesrates, mit der Gesamtstrategie «Gesundheit 2020» dafür die nötigen Rahmenbedingungen zu schaffen. Wichtig sei, das heutige System, das vor allem auf Akutpatienten ausgerichtet ist, zu reformieren. Das heisst, die Behandlung chronischer Erkrankungen, wie die für das Alter typischen Demenzen, sollen stärker berücksichtigt werden. Das Zusammenspiel von Politik, Gesellschaft und Wirtschaft im Gesundheitswesen verdeutlichte die Wahl des dritten Redners: Severin Schwan, CEO der Roche. Demenzerkrankungen dienten ihm als Beispiel für die Probleme, welche die alternde Gesellschaft der Pharmaindustrie stellt: Medikamente für neue Krankheitsbilder zu entwickeln braucht Forschung und die kostet Geld. «Die Investoren wollen aber Rendite», sagte Schwan. Allerdings sieht es mit Geld verdienen bei den Demenz-Medikamenten noch düster aus: «Bei neurodegenerativen Erkrankungen wie Alzheimer stehen wir noch am Anfang.» Mit einem Verweis auf die Entwicklung bei den Krebsmedikamenten seit den 1990er-Jahren verwies er auf die Entwicklung von Alzheimermedikamenten. Zuerst brauche es Verständnis für die molekularbiologischen Vorgänge. © Basellandschaftliche Zeitung 23 / 50 Auflage: 102791 Gewicht: Titelseiten-Anriss u. Seitenaufmachung 27. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis TITELSEITE Teure Psychiatrie KANTON BERN Im schweizweiten Kantonsvergleich ist die Berner Psychiatrie um 40 Millionen Franken zu teuer. Ein zentraler Grund ist die zu lange Dauer des Aufenthalts der Patienten in den Kliniken von Münsingen, Bellelay und Meiringen. Dies, weil der Kanton es seit Jahren verpasst, Plätze für chronisch Kranke zu schaffen. Obschon Universitätsklinik, gelang es einzig der Waldau, die Aufenthaltsdauer in den letzten zehn Jahren klar zu reduzieren. chr/azu --SEITE 14/15 PSYCHIATRIEVERSORGUNG IM KANTON BERN Falsche Betreuung verursacht Millionen an Mehrkosten Die Wogen um die Waldau sind geglättet, doch die Probleme in der kantonalen psychiatrischen Versorgung bleiben ungelöst. Im Kantonsvergleich ist Bern um 40 Millionen Franken zu teuer. Dies auch, weil in den Kliniken von Münsingen, Bellelay und Meiringen die Patienten zu lange Zeit betreut werden. Bern verpasst es seit Jahren, genügend Wohnheime für chronisch Kranke zu errichten. In der Waldau durften die Ärztinnen und Ärzte sowie das Pflegepersonal vergangenen Dezember aufatmen. Mit der Rehabilitation von Klinikdirektor Werner Strik und nach der Kündigung der Geschäftsführerin Regula Mader habe sich das Arbeitsklima in den Universitären Psychiatrischen Diensten (UPD) merklich gebessert. Eine Ärztin stellt erleichtert fest, dass nun das Ausfüllen endloser Fragebogen ein Ende hat, womit die damalige Geschäftsleitung die Behandlung der Patienten unter ein rigides Qualitätsund Prozessmanagement stellen wollte. «Doch mit der Rückkehr von Professor Strik», meint der kürzlich emeritierte Zürcher Psychiatrieprofessor Wulf Rössler, «ist das Basisproblem der Berner Psychiatrie nicht gelöst.» Falscher Behandlungsort Sozialpsychiater Rössler hatte 40 Jahre geforscht, wie und wo psychisch Kranke vorteilhaft zu betreuen sind. Das Grundproblem im Kanton Bern zeige sich deutlich in den zu langen Klinikaufenthalten. Während in der Zürcher Klinik Burghölzli die Patienten im Schnitt noch einen Monat lang betreut werden, so bleiben sie in der Klinik Münsingen doppelt so lang, in den Kliniken Meiringen und Bellelay sogar über drei Monate. «Überall, wo sich die Psychiatrie entwickelt hat», so Rössler, «wird ein 24 / 50 signifikanter Anteil von Langzeitpatienten in betreuten Wohnplätzen untergebracht. Das Ziel muss sein, dass auch Menschen mit ihrer Krankheit einen Platz in der Gesellschaft finden.» Dieses Ziel lässt sich in einer Anstalt kaum verwirklichen. Umso weniger, als die Patienten sich in den Kliniken Bellelay, Münsingen oder Meiringen meist fernab vom ihrem Wohnort befinden. Einzig UPD gut aufgestellt Ironischerweise sind heute im Kanton Bern einzig die UPD in der Lage, eine zeitgemässe psychiatrische Betreuung anzubieten. Innert 10 Jahren gelang es Klinikdirektor Strik, den Klinikaufenthalt von 61 Tagen auf 34 Tage im Jahre 2011 zu reduzieren, und zwar dank der Integration der Klinik für Sozialpsychiatrie in die Kliniken der UPD, mit dem Aufbau eines Gemeindepsychiatriezentrums West für stationäre und ambulante Patienten in Bümpliz sowie mit geeigneten Wohnheimplätzen in Belp, Kehrsatz und Oberburg. Wie Professor Gregor Hasler, Chefarzt für Soziale Psychiatrie an den UPD erläutert, umfasst das Betreuungsangebot heute 37 Standorte mit einem Kriseninterventionszentrum sowie einigen Tages- und Werkstätten. Die Kampagne, welche die Gesundheits- und Fürsorgedirektion (GEF) unter Direktor Philippe Perrenoud, dem ehemaligen Direktor der Klinik Bellelay, seit 2007 gegen den UPD-Leiter Werner Strik losgetreten hatte, sieht vor diesem Hintergrund arg nach einem Täuschungsmanöver aus: Man schlägt den Sack und meint den Esel. Der Esel wäre die viel zu teure psychiatrische Versorgung im Kanton Bern. Sie ist so teuer, weil die richtigen Einrichtungen fehlen. Im Vergleich mit anderen Kantonen gibt Bern für seine Psychiatrie 40 Millionen Franken pro Jahr zu viel aus, das hat die Analyse der kantonalen Kosten durch das Finanzinstitut BAK Basel im April ergeben (wir berichteten). Der Bericht eruiert zwei Gründe: einerseits die hohe Zahl der Patienten, die in der Psychiatrie behandelt werden; andererseits die zu teuren Einrichtungen. Kurzum: Es gibt zu viele Patienten, die nicht am richtigen Ort therapiert werden. Kostenfaktor Kliniken Einsparungen, die wirklich einschenken, sind dort möglich, wo die Psychiatrie gravierende Mängel aufzeigt, nämlich bei den überlangen Klinikaufenthalten. Dies hat der Kanton Solothurn bereits in den 1990er-Jahren erkannt und den Ausbau von Wohnheimen aufgegleist (siehe Kasten). Denn der Klinikaufenthalt wird entgolten über den Spitaltarif, den teils die Krankenkasse, teils der Kanton übernimmt. Bis 2011 beteiligte sich der Kanton Bern daran mit 46 bis 48 Prozent. Seit 2012 muss er tiefer dafür in die Tasche greifen und mit 55 Prozent über die Hälfte der Kosten entrichten. In Wohnheimen hingegen tragen die Patienten mit ihrer Invalidenversicherung für einen grossen Teil der Kosten bei, allenfalls werden noch die Ergänzungsleistungen herbeigezogen. Für den Kanton halbieren sich dann die Kosten nahezu, wenn ein Langzeitpatient in ein Wohnheim zieht. Der Meiringer Klinikdirektor Peter Oeschger beziffert die Reduktion der Tagespauschale von rund 400 auf gut 200 Franken. Oeschger, der nach 12-jähriger Leitung auf Ende 2013 zurücktritt, sagt: «Das Problem der fehlenden Wohnheimplätze ist längst bekannt. Es fehlen uns vor allem Heime, welche Langzeitpatienten mit schwieriger Diagnose aufzunehmen bereit sind.» Meiringen betreut so permanent zwischen 10 bis 15 chronisch Kranke, die nicht in Wohnheimen oder Pflegeeinrichtungen aufgenommen werden können. 25 / 50 Verdrängtes Problem Das Problem der fehlenden Heimplätze ist seit Jahren bekannt. Rolf Ineichen, Klinikdirektor in Münsingen, hat die GEF wiederholt darauf aufmerksam gemacht. Vergebens. «Es ist total unbefriedigend», sagt er, «wenn Menschen auf der Akutabteilung nun bereits 1 Jahr auf einen Platz in einem Wohnheim warten und so in ihrer Hoffnung, einen wichtigen Schritt zurück in die Gesellschaft tun zu können, im Stich gelassen werden.» Münsingen sollte unbedingt mindestens 20 Patienten mehr in Heimen platzieren können. Weshalb hat sich die GEF des Problems nicht schon längst angenommen? Zwar hat sie in den letzten Jahren gutes Geld in zwei Analysen zur «Weiterentwicklung Psychiatrieversorgung» investiert. Fatalerweise sind in diesen Papieren die fehlenden Wohnheimplätze kein Thema. Fehlende Koordination Die Anfrage dieser Zeitung nach der Zahl der akut fehlenden Heimplätze führt zu einer interessanten Erklärung. «Ich kann das nicht sagen, weil ich es nicht weiss», gesteht Anette Gfeller, stellvertretende Leiterin im Alters- und Behindertenamt (Alba). Das liege daran, dass die Zahlen momentan analysiert werden und die Psychiatrie dem Spitalamt unterstellt ist. Der Grundton aus dem Alba, das ebenfalls zur GEF gehört, lautet: Die Zusammenarbeit zwischen beiden Ämter habe zugenommen, könne aber noch besser werden. Den Finger auf diesen wunden Punkt legte bereits 2009 Theodor Cahn, Ex-Chefarzt der Baselbieter Psychiatrieklinik Liestal, bei dem Perrenoud eine Expertise für die Versorgungsplanung 2011–2014 einholte. Cahn wies auf die total unübersichtliche Lage der überall verteilten Wohnplätze und anderer Betreuungssysteme hin: «Die mangelnde Integration dieser Systeme bildet einen wesentlichen Schwachpunkt in der Struktur des gesamten psychiatrischen Versorgungssystems.» Halbe Kehrtwende Es gibt Anzeichen, dass kurz vor dem Ablauf der Planungsperiode 2011–2014 die Problematik bei der GEF angekommen ist. Als erste Klinik hat Perrenoud mit Bellelay seinen ehemaligen Wirkungskreis berücksichtigt. In Mont-Soleil im Heim Hébron sollen 30 Wohnplätze für ältere Patienten geschaffen werden. In Planung befindet sich in Unterseen ein Heim, das ab 2017 etwa 15 Patienten der Klinik Meiringen aufnehmen soll. Beim Alba liegt ein Gesuch der UPD um 40 Wohnplätze für Langzeitpatienten, die zurzeit auf der Akutabteilung liegen. Die Entlastung wäre nicht nur finanzieller Natur. Ein Langzeitpatient, der wegen fehlender Platzierung 1 Jahr auf der Akutabteilung wohnt, blockiert 1 Behandlungsplatz für 12 Akutpatienten. Bevor die GEF eine weitere Planung als Papiertiger aufgleist, empfiehlt der Berner Gesundheitsökonom Heinz Locher, die nächsten Schritte nach einer Abklärung der Bedürfnisse und nach modernen Behandlungskonzepten einzuleiten. Die Revision des Krankenversicherungsgesetzes, die es dem Patienten überlässt, welche Klinik er aufsucht, lässt dirigistische Planungen seit 2012 ins Leere laufen. Deshalb meint Locher: «Wichtiger als staatliche Steuerung und Planung ist der transparente Nachweis der Behandlungsqualität. » Christian Bernhart --PLÄTZE FÜR CHRONISCH KRANKE 26 / 50 PLÄTZE FÜR CHRONISCH KRANKE Vorzeigemodell Solodaris Der Kanton Solothurn hat für chronisch psychisch Kranke, die nicht mehr in einer Akutklinik behandelt werden müssen, 2008 die Solodaris-Stiftung geschaffen. In die Stiftung eingebracht wurden das Wohnheim Wyssestei sowie geeignete Wohngemeinschaften und Werk- und Tagesstätten. Dieser Zusammenschluss wurde bereits in den 1990ern eingeleitet. Dank diesem Modell konnte, wie Klinikleiter Professor Martin Hatzinger sagt, die durchschnittliche Aufenthaltsdauer von 46 Tagen im Jahr 2004 auf heute 25 Tage reduziert werden. Im Wohnheim Wyssestei sowie in zwei Aussenstationen in Selzach und Olten leben 105 Personen. Dazu kommen noch 25 Aussenwohnplätze. «Der Erfolgsfaktor », sagt Daniel Wermelinger, Geschäftsführer der Stiftung, «ist die gute Zusammenarbeit mit den Psychiatrischen Diensten.» Der Erfolg schenkt dem Kanton ein, wie auf der zuständigen Finanzfachstelle zu erfahren ist. Für einen Patienten in der Klinik steuert der Kanton Solothurn im Schnitt pro Monat circa 10 000 Franken an die Kosten bei, wohnt der Patient jedoch im betreuten Wohnheim, so machen die Kosten noch 6 500 Franken aus. Diese Berechnung zugunsten des Wohnheims fällt in Bern noch drastischer aus, denn der Kanton Solothurn, der die Spitalkosten besser im Griff hat, muss nur 51 Prozent der Klinikkosten tragen. In Bern sind es 55 Prozent. chr --- DIE DEFIZITE IN DER BERNER PSYCHIATRIE Die psychiatrische Versorgung im Kanton Bern ist seit über 40 Jahren eine Baustelle. Zunächst unter dem Slogan Regionalisierung und später Sektoralisierung wollte man die Behandlung an Kliniken und Institutionen kanalisieren. Die Realität hat 27 / 50 dann die Planung immer überholt – und die Defizite blieben unbehoben. • Defizit Standort: Mit Münsingen und Bern hat der Kanton zwei grosse Kliniken mit über 300 Betten, die sehr nahe beieinanderliegen. Dagegen liegen die Kliniken Meiringen am östlichen Rand des Kantons, Bellelay fern ab von Biel im Jura, weshalb viele Patienten von Biel in die Klinik Waldau geschickt werden. Nötig wäre in Biel eine stationäre Klinik mit gut 80 Plätzen und einer Notfallaufnahme rund um die Uhr. • Defizit Leistungsauftrag: Für Suchtkranke hat der Kanton die Klinik Südhang in Kirchlindach mit einem Leistungsauftrag eingebunden, aber nicht vollständig in die Behandlungspflicht genommen: Die Klinik hat auch keine Aufnahmepflicht. Die private Klinik Wyss in Münchenbuchsee hat erst seit 2012 einen Leistungsauftrag des Kantons, obschon sie mit 84 Plätzen die gleiche Kapazität wie Bellelay bei den Erwachsenen aufweist. Sie kommt zwar ihrer Aufnahmeund Behandlungspflicht nach, weist aber nur beschränkte Aufnahmemöglichkeit auf. • Defizit Verteilung: Die ungünstige Verteilung der Kliniken führt dazu, dass Patienten querbeet über den ganzen Kanton verteilt werden. Die Klinik Meiringen beherbergt zum Beispiel 40 Prozent ausserkantonale Patienten. In Münsingen stammt ein Drittel der Patienten aus der Region, ein weiteres Drittel aus dem Oberaargau und Emmental. Anstatt dass Patienten von Langenthal nach Münsingen kommen, wäre es weitaus patientengerechter, wenn sie in Pfaffnau in der Klinik St.Urban, die sich acht Minuten neben Langenthal befindet, Aufnahme fänden, was einen interkantonalen Vertrag © Berner Zeitung 28 / 50 Auflage: 102791 Gewicht: Artikel auf regionalen Seiten, gross 27. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis KANTON BERN, SEITE 11 REGIONALSPITÄLER «SPITALSTANDORT-INITIATIVE» Initiative soll Spitalabbau stoppen Die Standorte der öffentlichen Spitäler und deren Angebot sollen mindestens acht Jahre lang gesichert bleiben – samt der Geburtsabteilung Riggisberg. Dies fordert eine gestern lancierte Gesetzesinitiative. Den Ausschlag gab die Schliessung der Geburtsabteilung im Spital Riggisberg Ende Juli. Diesen Entscheid akzeptiert ein neu gegründetes Initiativkomitee nicht, zumal es einen weiteren Abbau in den Spitälern in der Region befürchtet. Das Komitee hat deshalb die «Spitalstandort-Initiative » lanciert und gestern den Medien vorgestellt: Die heutigen Standorte der öffentlichen Spitäler und deren aktuell angebotenen medizinischen Leistungen – also auch die Geburtsabteilung Riggisberg – sollen für mindestens acht Jahre gesichert sein. Dies soll in einem neuen Gesetz festgehalten werden. Der Regierungsrat wird verpflichtet, dem Grossen Rat alle acht Jahre Bericht zu erstatten und gleichzeitig allfällige Änderungen zu beantragen. Der Grosse Rat soll über die Anträge entscheiden, seine Beschlüsse sollen dem fakultativen Referendum unterstehen. Dem Initiativkomitee gehören fünf Gemeindepräsidenten, ein Arzt sowie Nationalrat Rudolf Joder (SVP) an. Es hat sechs Monate Zeit, die nötigen 15000 Unterschriften zu sammeln. «Riggisberg ist überall», warnte gestern Fritz Affolter, Gemeindepräsident von Aarberg und Mitglied des Initiativkomitees. So werde etwa ein rentables Spital wie Aarberg durch Fremdbestimmung ausgelaugt. Laut dem Komitee müssen in der Spitalpolitik Fehler – etwa die «falsche Zentralisierung» – korrigiert werden. Dem Leistungsabbau im ländlichen Raum müsse Einhalt geboten werden, ausserdem mangle es an einer Strategie. Planungssicherheit schaffen Da es sich um kantonale Spitäler handle, gebühre dem Souverän eine Mitsprachemöglichkeit, sagte Rudolf Joder. «Diese Spitäler gehören uns und nicht irgendeinem Verwaltungsrat», so Joder. Bewusst und gewollt schränke die Initiative den Verwaltungsrat der Spitäler ein. Dieser solle sich darauf konzentrieren, Betriebe zu optimieren und Patienten von einer grossen Verunsicherung zu befreien. Laut dem Komitee herrscht bei den Spitälern eine Kultur der permanenten Verunsicherung, Unruhe und Instabilität. Das führe zu Personalabgängen, was wiederum die Position der öffentlichen Spitäler fortlaufend schwäche. Die Frage, ob Standorte mit Steuergeldern erhalten werden sollen, falls sie defizitär werden, klärt der Initiativtext nicht. Das Komitee ist vielmehr 29 / 50 sollen, falls sie defizitär werden, klärt der Initiativtext nicht. Das Komitee ist vielmehr überzeugt, dass mit der Annahme der Initiative Kosten eingespart werden können. «Je mehr die Zentralisierung fortschreitet, desto teurer wird das Spitalwesen», so Joder. Brigitte Walser --- «Handlungsfreiheit würde massiv eingeschränkt» Die Initiative würde weder am Kostendruck noch am Personalmangel etwas ändern, warnt Beat Straubhaar, Präsident des Verbands der öffentlichen Spitäler. Was passiert, wenn die neue Spitalstandortinitiative angenommen wird? Beat Straubhaar: Vor allem würde die Handlungsfreiheit der regionalen Spitalzentren massiv eingeschränkt. Die Verwaltungsräte könnten kaum mehr rechtzeitig auf den wachsenden finanziellen Druck reagieren. Die Initiative steht im Widerspruch zur neuen Spitalfinanzierung auf Bundesebene sowie dem kantonalen Spitalversorgungsgesetz, das der Grosse Rat eben erst im Juni verabschiedet hat. Die Initiative will die heutigen Standorte mit dem heutigen Angebot sichern. Ein verständliches Anliegen, oder nicht? Natürlich, aber die Spitäler müssen auch betrieben werden können. Dabei denke ich nicht nur an den Kostendruck, sondern vor allem auch an den Mangel an Fachärzten und Pflegefachleuten. Riggisberg ist das beste Beispiel: Wenn die Spital Netz Bern AG für Riggisberg nicht mehr genug Anästhesisten und Gynäkologen findet, wie soll sie dann die Geburtshilfe weiterbetreiben? Das kann man objektiv erklären. Wenn die Politik das Spital trotzdem zwingt, die Geburtshilfe weiterzuführen, weiss ich auch nicht, was passiert. Es gibt Rahmenbedingungen wie der künftige Personalmangel, die mächtiger sind als politische Vorgaben. Sonst müsste die Politik die Vorgaben zu Qualität und Sicherheit reduzieren. Aber das wird kaum jemand wollen. Die Initianten wollen die fortschreitende Zentralisierung in den Städten aufhalten. Das verstehe ich, aber die Konzentration ist die Folge von verschiedenen Faktoren, welche die Spitäler nicht selber beeinflussen können. Eine grosse Rolle spielt auch die zunehmende Spezialisierung: Die Patienten lassen planbare Eingriffe immer öfter in den städtischen Zentren vornehmen, an denen die entsprechenden Spezialisten arbeiten. Für die peripheren Spitäler bleibt in erster Linie die Notfallversorgung übrig. Die Initianten befürchten, dass im Kanton Bern weitere Spitäler geschlossen oder verkleinert werden. Ist diese Angst berechtigt, oder sollte sich die Spitallandschaft in der heutigen Form halten lassen? Schwierig zu sagen. Ich rechne in nächster Zeit zwar nicht mit grösseren Veränderungen, aber es kann auch anders herauskommen. Dass im Kanton Bern so viele Spitalstandorte geschlossen werden wie in den letzten Jahren, hatte ja auch niemand kommen sehen. Vieles hängt davon ab, auf welchem Niveau sich die Spitaltarife in den nächsten Jahren einpendeln. Wenn das Bundesverwaltungsgericht dem Preisüberwacher recht gibt und die Tarife so stark senkt, wie er das fordert, wird es auch im Kanton Bern «breit nehmen». Dann werden noch mehrere Standorte 30 / 50 schliessen müssen, damit die Spitäler finanziell über die Runden kommen. Interview: fab --BZ Kommentar Eine gefährliche Operation Fabian Schäfer Redaktor Berns Spitalpolitik steht eine riskante Operation bevor. Die Initiative, die Vertreter mehrerer Regionen lanciert haben, will alle Standorte der sechs regionalen Spitalgruppen integral unter Denkmalschutz stellen. Die Hürden für Schliessungen oder Angebotsreduktionen sind so absurd hoch, dass die Spitallandschaft faktisch zementiert würde. Diese Rechnung wird nicht aufgehen. Die Entwicklung der Spitalbranche lässt sich nicht aufhalten. Auch die Politik kann nicht alles: Sie kann weder den Personalmangel, noch den Kostendruck, noch die hohen Ansprüche an Qualität und Sicherheit, noch die Spezialisierung wegbeschliessen. Deshalb wird es auch künftig zu Konzentrationen kommen. Zudem dürfte die Initiative grösseren Schaden anrichten. Wenn sie notwendige Schritte verhindert, kann sie ganze Spitalgruppen in Gefahr bringen. Manchmal ist es nötig, hier etwas aufzugeben, um dort ein Angebot zu sichern. Hätte die Politik der Spitalgruppe STS untersagt, das Spital Saanen zu schliessen, wäre vielleicht auch Zweisimmen nicht mehr zu retten. Mit der neuen Spitalfinanzierung will der Bund die Spitäler auf Wettbewerb trimmen. Berns Spitäler werden nur mithalten, wenn sie die nötigen Spielräume haben. Die Initiative will ihnen aber ein Korsett verpassen, das ihnen die Luft abschnüren wird. Notabene nur den öffentlichen Regionalspitälern. Die Privatspitäler werden dankbar sein. [email protected] © Berner Zeitung 31 / 50 Auflage: 44979 Gewicht: Présentation de la page, grand format 27. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis INTERVIEW, PAGES 16 ET 17 Charles Kleiber: "Il faut réinventer l’Hôpital" SANTE. «L’hôpital roi mort, vive l’hôpital qui s’intègre en douceur dans un réseau de soins», proclame le président de l’Hôpital du Valais. Agé de 70 ans désormais, il est un retraité magnifique. Après avoir quitté ses fonctions de secrétaire d’Etat à la Recherche à fin 2007, Charles Kleiber est resté très actif. A fin 2011, il a accepté en quelques jours la mission, que certains jugeaient impossible, de ramener la paix au sein d’un Hôpital du Valais plus que chahuté. Il a réussi. Mais Charles Kleiber n’est pas qu’un homme du front, c’est surtout un homme de vision et de réflexion. Pour L’Hebdo, il précise sa vision de l’hôpital et du domaine de la santé qu’il dit avoir retrouvés «avec émerveillement». Le secrétaire d’Etat à la Recherche retraité que vous êtes a repris la présidence de l’Hôpital du Valais. Qu’est-ce qui vous a incité à vous plonger de nouveau dans ce monde? Comme notre société, l’hôpital est en plein bouleversement. Quelle nouvelle organisation est-elle en train de naître dans les craquements actuels? On comprend mieux si on a le privilège d’avoir la tête dans les étoiles – la vision – et les pieds dans la boue – la réalité. Voir loin, commander court, disent mes amis militaires. J’aime le changement, trop peut-être… C’est la respiration douloureuse mais nécessaire d’une société qui se cherche. Lors d’une conférence à Neuchâtel, vous avez parlé de la fin de l’âge d’or. Qu’entendez-vous par là? L’hôpital quitte lentement la logique du «toujours plus»: toujours plus d’activité, toujours plus de moyens, toujours plus de connaissance et de technologie, toujours plus de confort, toujours plus de spécialisation. Nous avons connu une croissance de 2% par année pendant plus de quarante ans. C’est dire que nous avons acheté la paix sanitaire par la croissance. Ce n’est plus possible: cette démesure ne nous mène nulle part. L’hôpital a désormais des ressources limitées. Il doit se réinventer de l’intérieur. Autre changement de paradigme: la fin du paternalisme médical envers le patient. Vous discernez un patient capable de choisir son médecin, son traitement, son hôpital. N’allez-vous pas trop loin? Quitter le paternalisme pour le partenariat est un long processus qui implique plus d’information, plus d’éducation à la santé, plus de prévention. Je vois ce partenariat comme un compagnonnage entre un soignant qui dispose d’une compétence et un soigné qui est inquiet et s’interroge. Ce n’est que dans ce dialogue mutuellement pédagogique que l’information peut être partagée, que peut se construire une relation 32 / 50 équilibrée. Vous parlez d’une société vieillissante qui se rêve jeune. N’y a-t-il pas là le danger d’une explosion des coûts à force de vouloir réparer, voire augmenter l’homme? On assiste à une augmentation et à une transformation de la demande de soins en raison du vieillissement démographique et des progrès des technologies médicales. Cela crée une espèce d’illusion de vie prolongée, voire éternelle. Mais «la vie, c’est ce qui meurt», comme dit Valéry. La maladie et la mort ne sont pas les échecs de la médecine, ils ne sont que la manifestation de notre humaine condition. Nous devons nous réconcilier avec cette finitude. Un signe: huit Suisses sur dix veulent mourir à leur domicile, alors qu’en réalité ils mourront en institution. Pour cela aussi, il faut réinventer l’hôpital. Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire? Il faut essayer de passer de l’hôpital roi, celui que nous avons connu, à l’hôpital intégré dans un réseau de soins où les médecins de premier recours, les EMS, les CMS et l’hôpital sont coresponsables et cogestionnaires de la trajectoire des patients. L’hôpital peut alors se concentrer sur son vrai métier et sur les prestations médico-techniques utiles. Ainsi, il gagnera en efficacité. C’est peut-être la seule manière de réconcilier l’inévitable augmentation de la demande et la diminution relative des ressources. C’est dire que la prévention deviendra plus importante? Oui. Dans une société vieillissante, la prévention n’est plus nice to have, mais une nécessité économique. A cet égard, l’hôpital, qui occupe notre imaginaire et jouit d’une forte puissance symbolique, a un rôle essentiel à jouer. Il héberge souvent des gens en crise dont la trajectoire s’est brisée. C’est le moment propice pour faire passer des messages de prévention et initier des changements de comportement. Vous dites qu’on passe de la fin de la qualité des soins proclamée à l’avènement de la qualité attestée. Les petits hôpitaux de soins aigus sont-ils condamnés? Les hôpitaux qui, dans les prestations spécialisées, n’atteignent pas la masse critique sont en danger. On assiste à une «judiciarisation» des pratiques médicales: de plus en plus de patients s’adressent à des tribunaux lorsqu’ils ne sont pas contents de la qualité des soins. Donc l’hôpital devra respecter des normes édictées par des agences de qualité nationales et internationales. Cette tendance actuelle va certainement s’accentuer à l’avenir. Mais les gens tiennent à leur hôpital de proximité! Vous êtes né où? A l’Hôpital de Moutier, grâce aux bons soins d’une sage-femme extraordinaire qui a mis au monde tous les Prévotois de ma génération. Cette maternité n’existe plus. Cela ne vous affecte-t-il pas? Non. Le plus important, c’est la qualité des soins. Si le nombre de naissances n’est plus suffisant dans une maternité, son personnel perd des compétences. De plus en plus, on chiffre la taille critique pour qu’un établissement survive: de 250 à 300 lits dans les soins aigus, et quelque 600 naissances pour une maternité. Vous partagez ce point de vue? 33 / 50 Je me méfie des normes: tout dépend de la coopération qui lie l’hôpital et son environnement. Mais les faits sont têtus: pour de nombreuses prestations, la quantité est synonyme de qualité et il y a effectivement des effets de seuil au-delà desquels la relation coûts/qualité est rompue. Ces chiffres sont donc plausibles. Il y a encore 170 sites de soins aigus en Suisse. Combien en restera-t-il en 2030? Ce nombre se réduira certainement. L’important est d’éviter toute perte d’accessibilité aux soins. Pour cela, il faut renforcer la coopération entre les lieux de soins aigus et la réadaptation, entre les soins ambulatoires et stationnaires, entre les soins psychiatriques et les soins somatiques, entre les cabinets médicaux et les hôpitaux. Enfin, il est urgent de donner à la médecine de la personne âgée, qui devient notre médecine, sa véritable grandeur. Le nouveau système hospitalier introduit plus de concurrence. Quelles en sont les limites? L’incitation économique est nécessaire pour améliorer les performances sanitaires. Mais la concurrence aveugle fondée sur le profit stimule le chacun pour soi là où il faudrait davantage de coopération. Elle provoque une surenchère sur l’offre là où il faudrait renforcer l’exigence de qualité et d’utilité des soins. Elle fait croire que l’offre est le signe de la qualité, alors qu’elle n’est que la manifestation du confort. Est-ce dire qu’il faut en revenir à l’essentiel? Qu’est-ce que l’essentiel? Pour moi, c’est la relation de soins. A travers elle peut se construire l’autonomie du patient, sa capacité à gérer et à accepter les pertes successives qui jalonnent nos vies. La relation de soins a été envahie par la science et la technologie. Elle est devenue plus qu’un moyen de gagner sa vie, une source de profit. Mais toujours, de façon lointaine et assourdie, elle permet de donner l’espoir, d’apaiser la souffrance et de dire ce qui dans nos vies est intolérable. © L'Hebdo 34 / 50 Auflage: 93324 Gewicht: Seitenaufmachung, gross 26. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis SCHWEIZ, SEITE 5 «Vertragsfreiheit nicht mehrheitsfähig» Der Basler Regierungsrat Carlo Conti setzt in der Gesundheitsversorgung auf den Staat Von Thomas Lüthi Basel. Der Präsident der schweizerischen Gesundheitsdirektoren-Konferenz, Carlo Conti (CVP), über den umstrittenen Zulassungsstopp für Ärzte, Vertragsfreiheit und die Macht der Kantone in der Gesundheitsversorgung. BaZ: Seit 2012 gilt in der Schweiz die freie Spitalwahl in der Grundversicherung. Spüren die Kantone schon etwas von veränderten Patientenströmen? Carlo Conti: Verbindliche Zahlen gibt es noch nicht. Aber wir stellen fest, dass sich tendenziell mehr Patienten in den grösseren Zentren behandeln lassen, die dank höheren Fallzahlen bessere Qualität bieten. Gilt das für den Kanton Basel-Stadt? Diese Tendenz ist für die ganze Schweiz feststellbar. In Basel-Stadt und Baselland gilt ab 2014 die volle Freizügigkeit für die Einwohner beider Kantone. Dadurch könnte man in Zukunft durchaus Schwerpunkte bilden; das heisst, einzelne Therapien und Behandlungen am einen oder anderen Standort konzentrieren. Die Patienten werden sich bei der freien Spitalwahl kaum auf die ganze Schweiz ausrichten. Sie lassen sich lieber in ihrer Region behandeln und therapieren. Ja, ausser bei ganz speziellen Behandlungen. Das Kinderspital Zürich zum Beispiel ist das schweizerische Zentrum für schwere Verbrennungen bei Kindern. Das Universitätskinderspital beider Basel bietet spezielle Behandlungen gegen Rückenverkrümmungen. Da kommen Kinder aus der ganzen Schweiz nach Basel. Die kantonalen Gesundheitsdirektoren predigen gerne den Wettbewerb. Aber doch nur dann, wenn sie ihre eigenen Spitäler füllen können. Das kann man nicht generell sagen. Aber zugegeben: Die Gesundheitsdirektoren vertreten logischerweise auch die Interessen ihres Kantons. Spitäler sind wichtige Arbeitgeber. Kritisiert wird die mehrfache Rolle der Kantone als Eigentümer der Spitäler, Planer der stationären Versorgung und Festsetzer der Spitaltarife, wenn sich die Tarifpartner nicht einigen. Diese Machtkonzentration bei den Kantonen verzerrt den Wettbewerb. 35 / 50 Wenn sich Kassen und Spitäler bei den Tarifen nicht einigen können, braucht es einen Schiedsrichter. Das kann nur sein, wer demokratisch legitimiert ist. Und das sind die Kantonsregierungen, die vom Volk gewählt sind. Ich wüsste nicht, wer das sonst machen könnte. Unabhängigere Instanzen als die Kantone, vielleicht der Bundesrat. Die Kantone sind laut Verfassung zuständig für die Gesundheitsversorgung. Ich glaube aber nicht, dass diese Mehrfachrolle ein Problem ist; die Kantone gehen sorgfältig damit um. Dass jene das kritisieren, die mit den Entscheiden der Regierungen nicht immer einverstanden sind, liegt auf der Hand. Trotzdem: Die Regierungen können die Tarife für ihre eigenen Spitäler festlegen. Das ist alles andere als sauber. Gegen den Entscheid einer Regierung können Kassen und Spitäler ans Bundesverwaltungsgericht rekurrieren. Auch der Preisüberwacher gibt Empfehlungen ab. Es gibt genug rechtsstaatliche Massnahmen, damit diese Entscheide sorgfältig gefällt werden. Ab Juli gilt ein dreijähriger Zulassungsstopp für neue Artzpraxen bei den Spezialisten. Was halten Sie davon? Den Ärztestopp gab es ja schon vorher. Die Kantone haben Bundesrat und Parlament immer davon abgeraten, diese Zulassungsbeschränkung ersatzlos aufzuheben. Sie hörten leider nicht auf uns. Es braucht nun jedoch eine Nachfolgeregelung. Weil dieser Ärztestopp nichts gebracht hat, die Gesundheitskosten zu dämpfen. Er brachte deshalb nicht viel, weil viele Ärzte unmittelbar vor der Zulassungsbeschränkung ein Gesuch für eine Praxis eingereicht hatten. Jetzt sind wir einen Schritt weiter: Die neuen Gesuche verfallen, wenn sie innert einer bestimmten Frist nicht umgesetzt werden. Die Basler Regierung begrüsst den Ärztestopp für Spezialisten angesichts der Massierung von Spezialarztpraxen in der Stadt. Gibt es Kantone, die den Ärztestopp nicht umsetzen, er ist ja freiwillig? Ländliche Kantone dürften kaum Bedarf haben für einen Zulassungsstopp. Aber in Grenzkantonen muss was getan werden. Die Zahl von nachgefragten Praxisgesuchen ist dort enorm gestiegen. Dem Bundesrat schwebt vor, künftig auch die ambulante Versorgung durch die Kantone planen zu lassen. Wozu diese zusätzliche Regulierung? Es braucht eine Bedarfsplanung, welche die Anreize so setzt, dass mehr Ärzte in der Hausarztmedizin und in den ländlichen Gebieten tätig sind. Es arbeiten zu viele Spezialisten in den Städten, aber zu wenige auf dem Land. Warum überlässt man diese Verteilung nicht den Krankenkassen und den Ärzten? Da braucht es doch keine Steuerung durch die Kantone. Das könnte man sich überlegen. Das Stichwort dazu heisst Vertragsfreiheit zwischen den Kassen und den Ärzten. Das heisst, die Kassen könnten aussuchen, mit welchen Ärzten sie Verträge abschliessen. Doch der Kanton müsste auch hier sagen, wie viele für die Versorgung notwendig sind. Eine teilweise Vertragsfreiheit würde fürs Erste schon reichen. 36 / 50 Eine teilweise Vertragsfreiheit würde fürs Erste schon reichen. Die Vertragsfreiheit ist beim Volk nicht mehrheitsfähig. Natürlich könnten wir zwei, drei Jahre daran arbeiten. Aber wenn man von vornherein weiss, dass sie zu einem politischen Rohrkrepierer verkommt, dann ziehe ich pragmatische Lösungen vor. --- Ein Fünftel aller Stellen in der Gesundheitswirtschaft Basel.Mehr als 60 000 Vollzeitarbeitsplätze kommen in der Nordwestschweiz aus der Gesundheitswirtschaft. Das sind 21 Prozent aller Stellen, womit 30 Prozent des regionalen Sozialprodukts erwirtschaftet werden. Die grösste Einzelbranche ist die Pharmaindustrie, gefolgt von den Spitälern. Das geht aus einer noch unveröffentlichten Studie des Gesundheitsdepartements Basel-Stadt hervor, die heute Abend im Volkshaus Basel dem Publikum vorgestellt wird. Der Anlass mit einer prominent besetzten Podiumsdiskussion ist öffentlich und beginnt um 18 Uhr. Gesundheitsfachleute aus der ganzen Schweiz treffen sich morgen und am Freitag ebenfalls in Basel zum Forum Gesundheitswirtschaft Basel. Thema ist der steigende Anteil älterer Menschen. Zu den Referenten aus Politik, Wirtschaft und Wissenschaft gehören Gesundheitsminister Alain Berset (SP), der Basler Gesundheitsdirektor Carlo Conti (CVP) sowie Severin Schwan, Konzernchef der Roche-Gruppe. Über Studie und Forum wird die BaZ berichten. © Basler Zeitung 37 / 50 Auflage: 102791 Gewicht: Titelseiten-Anriss u. Seitenaufmachung 25. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis TITELSEITE Zuckerbrot und Peitsche gegen Pflegenotstand SPITÄLER Jährlich werden 5000 Pflegefachleute zu wenig ausgebildet in der Schweiz. Mit einer Ausbildungsoffensive versuchen Kantone und Gesundheitsbetriebe nun die Malaise in den Griff zu bekommen. Spitäler können als Anreiz seit 2012 Ausbildungskosten geltend machen. Der Kanton Bern geht sogar weiter: Halten Gesundheitsbetriebe, die Staatsgeld erhalten, die vereinbarten Ziele bei Ausbildungsplätzen nicht ein, müssen sie einen Malus bezahlen. Doch ein Problem bleibt ungelöst: Das Gehalt während der Ausbildung reicht nicht zum Leben. Da hat sich bisher nichts bewegt. cab --NACHRICHTEN, SEITE 9 Alle gegen den Notstand in der Pflege SPITÄLER Pro Jahr werden 5000 Pflegefachleute zu wenig ausgebildet. Darum stammt jede dritte Fachperson aus dem Ausland. Während der «Krieg um Talente» tobt, sucht die Branche Lösungen. Bern etwa büsst Betriebe mit zu wenig Ausbildungsplätzen. Bei Ärzten beträgt der Ausländeranteil 40 Prozent, beim Pflegepersonal sind es über 30 Prozent. Dank vergleichsweise guten Arbeitsbedingungen holten sich Schweizer Spitäler in den letzten Jahren ausländisches Fachpersonal. Nur so war der Pflegenotstand zu handhaben. Für Bernhard Wegmüller, Präsident des Schweizer Spitalverbands H+, ist dieses Potenzial jedoch praktisch ausgeschöpft: «Nachbarländer wie zum Beispiel Deutschland haben aufgeholt und holen wieder Personal zurück. Das Ausweichen auf ferner liegende Länder ist problematisch wegen der Sprachbarrieren.» Der «Krieg um Talente» Darum tobt nun der «Krieg um Talente». Am 7.November lädt H+ unter dem provokativen Titel «War for Talents» in Bern zu einem Kongress zum Thema Personalmangel ein. Darin gehts um weit mehr als die gegenwärtig Furore machenden Ablöseprämien. Oda Santé, die Dachorganisation der Gesundheitsberufe, geht davon aus, dass pro Jahr rund 5000 Fachkräfte zu wenig ausgebildet werden. Während beim Einstiegsberuf Fachpersonen Gesundheit mittlerweile die Talsohle durchschritten sei, klaffe die Lücke bei Spezialisten nach wie vor, führt Petra Wittwer-Bernhard aus. Henriette Schmid, Bereichsleiterin Weiter- und AusbildungamInselspital, orteteineUrsache auch darin, dass nach relativ langer 38 / 50 Ausbildung eine nicht besonders gut bezahlte, anforderungsreiche Arbeit wartet. Neuer Anreiz für Spitäler Der Turnaround ist zwar nicht geschafft, aber zumindest eingeleitet. Dies erstens mit der neuen Bildungssystematik, die zu jedem Abschluss eine direkt anschliessende Weiterbildung anbietet. Die Reform brachte endlich auch eidgenössisch anerkannte Pflegeberufsabschlüsse. Seit 2012 besteht für Spitäler zweitens auch der Anreiz, Ausbildungsplätze anzubieten: Sie können die daraus entstehenden Kosten geltend machen. Noch einen Schritt weiter geht der Kanton Bern. Im sogenannten «Berner Modell» werden Betriebe, die Kantonsgeld erhalten, sogar zur Ausbildung verpflichtet. Wer die Vorgaben nicht erfüllt, muss einen Malus bezahlen. Das stösst nicht überall auf Gegenliebe. Die Meinungen in der Branche sind geteilt, ob es neben dem Zuckerbrot auch die Peitsche braucht. Drittens werden ständig neue Ausbildungsgänge entwickelt, um Wieder- und Quereinsteigerinnen abzuholen. Angemessene Löhne bezahlen So weit, so gut, findet Schmid. Doch statt das Geld immer wieder in Anpassungen der Ausbildungsprogramme zu stecken, wäre laut Schmid entscheidender, dass der Lohn während der Ausbildung zum Leben reicht. Zudem sollte bei einer Spezialisierung der neue Abschluss für die Absolventin auch zu einem höheren Gehalt führen: «Für eine Pflegefachfrau ist es wenig attraktiv, eine Zweitausbildung zur Fachfrau Operationstechniker HF zu beginnen, wenn sie danach ‹nur› einen Abschluss der Höheren Fachschule inderTaschehat.»WährendWittwer- Bernhard von Oda Santé diese Forderung unterstützt, stiess Schmid bei der kantonalen Gesundheitsdirektion bis anhin auf taube Ohren. Verhaltene Zuversicht Das Aufwerten eines Berufes birgt aber auch Konfliktpotenzial, weil Verteilkämpfe zwischen Berufsgruppen aufflammen können: Die Hebammen etwa wollen mehr Kompetenzen im Gegenzug dafür, dass neuerdings die Berufsmatur nötig ist für die Zulassung zur Ausbildung. Sie wollen einige Leistungen, die noch Gynäkologen vorbehalten sind, künftig selber ausführen. Die Anstrengungen auf verschiedenen Ebenen tragen nur langsam Früchte. Immerhin: Fachperson Gesundheit ist mittlerweile die am dritthäufigsten gewählte Ausbildung von Schulabgängerinnen. «Bei Spezialisierungen stehen wir jedoch erst am Anfang», sagt Wittwer-Bernhard. Die Krux am Gesundungsprozess: HoheundermüdendeAnforderungen in einigen Berufen treiben die Fluktuationsrate hoch. Dasselbe bewirkt der ausserordentlich hohe Frauenanteil: Weil im Pflegebereich 90 Prozent Frauen arbeiten, steigen viele aus, sobald sie eine Familie gründen. Mit der geplanten Einführung des neuen, etwas umständlich benannten Berufs Medizinalprodukteaufbereiter sollen darum speziell Männer angesprochen werden. Christoph Aebischer --- ÄRZTE Bei den Ärzten ist der Mangel akut. Trotzdem finden am 5. Juli die diesjährigen 39 / 50 Eignungstests für das Medizinstudium statt. Die Schweizerische Universitätskonferenz (SUK) empfiehlt, den Zugang auch für dieses Studienjahr zu beschränken. Während Basel und Zürich den Numerus clausus im Medizinstudium gelockert haben, will ihn Bern, wie die Regierung vor kurzem in einer Antwort auf einen Vorstoss schrieb, beibehalten. Genf, Lausanne und Neuenburg kennen keine Zulassungsbeschränkung, selektionieren aber bei Zwischenprüfungen stark. Der Spitalverband H+ erinnert daran, dass gegenüber heute doppelt so viele Ärzte ausgebildet werden müssten, um den Personalmangel zu beheben. Und auch dann würde es in Anbetracht der Ausbildungszeit noch Jahre dauern. Die SUK signalisiert zwar Kooperationsbereitschaft, macht aber auf die bereits heute «ausserordentlich hohen» Kosten für die medizinische Ausbildung aufmerksam. cab Hinweis: Gleicher Artikel am gleichen Tag im Bieler Tagblatt, auf bernerzeitung.ch und am 26.06.2013 in den Freiburger Nachrichten erschienen. © Berner Zeitung 40 / 50 Auflage: 85369 Gewicht: Artikel auf regionalen Seiten, gross 25. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis BASELLAND, SEITE 23 «Wir müssen forschen, sonst droht der Stillstand» Jörg Leuppi Der Chefarzt der Medizinischen Universitätsklinik in Liestal spricht über die Probleme des Gesundheitswesens VON LEIF SIMONSEN Herr Leuppi, Sie sind seit etwas über 100 Tagen im Amt als Chefarzt der Medizinischen Universitätsklinik des Kantonsspitals Baselland in Liestal. Hat sich der Wechsel vom Unispital Basel in die «Provinz» gelohnt? Jörg Leuppi: Es weht ein guter Geist hier und die Medizin ist hochprofessionell. Das habe ich nicht erwartet, nachdem viele die Stirn runzelten und mich fragten, ob ich tatsächlich nach Liestal will. Wir können vielmehr mit der internationalen Spitzenmedizin mithalten. Ich bin begeistert. Wie muss man sich Ihr Aufgabenfeld vorstellen? Arbeiten Sie noch mit Patienten oder sind Sie nur noch Manager? Ich habe viele verschiedene Aufgabenbereiche. Erstens bin ich Mediziner und betreue Patienten direkt zusammen mit einer Assistenzärztin auf der Privatstation. Ich gehe mehrmals wöchentlich mit auf Chefvisite und sehe hier viele Patienten. Diese klinische Aktivität ist wichtig, sonst weiss ich nicht mehr, wovon ich spreche. Darüber hinaus gehören natürlich Manager- Aufgaben – etwa Mitarbeitergespräche und die Zusammenarbeit mit der Spitalverwaltung – dazu. Wie positionieren Sie das Kantonsspital auf der akademischen Landkarte? Wir müssen uns als Unistandort an der Ausbildung von Studenten beteiligen; das bedeutet unter anderem die Weiterbildung von Assistenzärzten zu Fachärzten sowie die Fortbildung von Ärzten. Dann gibt es die universitäre Forschung, wo ich einen Fokus auf die klinische Forschung und Epidemiologie lege. Konkret läuft derzeit ein Projekt mit ETH Sportstudentinnen, in dem wir das Bewegungsausmass in den verschiedenen Berufsgruppen unter die Lupe nehmen, um anzuschauen, wie arbeitsfähig der Mensch ist. Daneben betreuen wir schon viele Jahre eine Studie, indem wir Patienten mit chronischer Bronchitis oder Raucherlunge beobachten. Hier geht es darum, zu erkennen, welcher Patient plötzlich Verschlechterungen aufweist. Und dann gibt es auch Arbeiten innerhalb der Klinik: Soeben konnten wir nachweisen, dass bei einer akuten Verschlechterung der Obstruktiven Raucherbronchitis mit viel geringeren Cortison-Dosen der gleiche Effekt erreicht wird wie bis anhin. Hier wird Wissen erarbeitet, das für die ganze Welt relevant ist. Diese Forschung ist gewiss von hoher Qualität. Aber ist die universitäre Forschung für den Kanton Baselland wichtig oder könnte man das nicht dem 41 / 50 Forschung für den Kanton Baselland wichtig oder könnte man das nicht dem Basler Unispital überlassen? Ein grosser Teil der universitären Kliniken ist in Basel; aber die Uni wird ja von beiden Basel getragen. Speziell für die klinische Forschung beziehungsweise Epidemiologie ist Baselland sehr gut geeignet. Wie ich finde, müssen wir uns an der Forschung beteiligen, sonst droht der Stillstand. Wir sind unseren Bewohnern und Patienten schuldig, dass wir nach immer besseren Behandlungsmöglichkeiten streben. Gleichzeitig bin ich an einer standortübergreifenden, multizentrischen Forschung interessiert. Forschungsprojekte sollen nicht nur an unseren drei Standorten Liestal, Bruderholz und Laufen durchgeführt werden, sondern in Zusammenarbeit mit weiteren grossen Kliniken wie Bern oder Basel. Auf was ich hinaus wollte: Warum legt man nicht das Unispital Basel und das Kantonsspital Baselland zusammen, wenn man schon fast mantramässig von Kooperationen und Zusammenarbeiten spricht? Ich denke, man könnte es einfacher lösen: Die Spitalleitungen sollten mehr aufeinander zugehen. Wenn wir uns koordinieren, spielt es keine grosse Rolle, ob das Kantonsspital und das Unispital zwei Spitäler oder ein Spital sind. Seit 2012 gilt in der Schweiz das neue Krankenversicherungsgesetz. Spitäler müssen stets das Budget vor Augen haben und entlassen die Patienten früher. Wie hat sich die Arbeit dadurch geändert? Grundsätzlich ist die Geschwindigkeit die grösste Veränderung. Die Abläufe wurden optimiert, die Diagnosen werden heute schneller gestellt. Als ich vor über 20 Jahren als Arzt anfing, hatte ich vielleicht 20 Patienten – aber die habe ich bis zu vier Wochen betreut. Heute betreut ein Assistenzarzt vielleicht 12, 14 Patienten, aber die sind nach einer Woche weg. Viel hat auch mit den neuen Erkenntnissen zu tun: Früher band man Patienten mit einer Lungenembolie eine Woche ans Bett und begann erst dann langsam mit der Mobilisierung. Heute wissen wir, dass wir bei diesem Befund den Patienten schnell aus dem Bett holen können. Es ist unheimlich anspruchsvoll, bei dieser organisatorischen Herausforderung Qualität zu bieten – und Zeit für den Patienten zu haben. Sind die Ärzte überhaupt in der Lage, all diese Pflichten zu erfüllen? Sie arbeiten sehr, sehr viel. Wir müssen schauen, dass diese Mitarbeiter zufrieden bleiben und ihre Arbeit korrekt entlöhnt wird. Verspüren Sie finanziellen Druck von Ihren Vorgesetzten, die Patienten früher zu entlassen? Schliesslich wird heute mit Fallkosten abgerechnet – wenn der Patient zu lange bleibt, zahlt das Spital drauf. Druck verspüre ich nicht von den Vorgesetzten, der ist tatsächlich nur systembedingt. Es kommt aber hinzu, dass die Patienten nicht in erster Linie aufgrund der Finanzen früh entlassen werden, sondern aus Platzgründen. Heute haben wir volle Notfallstationen. Ab dem 1. Juli hat Baselland einen neuen Gesundheitsdirektor, Thomas Weber. Wo liegen seine grossen Herausforderungen im kantonalen Gesundheitswesen? Ganz klar in der demografischen Entwicklung. Die Versorgung und Betreuung der Älteren rückt immer mehr in den Fokus. Da muss man sich auch mit neuen Ideen 42 / 50 Älteren rückt immer mehr in den Fokus. Da muss man sich auch mit neuen Ideen auseinandersetzen. Ist das Altersheim heute noch zeitgemäss oder sollte man nicht vermehrt auf gemeinsames Wohnen setzen? Das sind sozialpolitische Überlegungen, die man machen muss. Denn wenn die Betreuung zu Hause nicht mehr gewährleistet ist, dann staut sich das Problem zurück in die Spitäler, was wiederum sehr teuer wird. Reichen die Subventionen für die gemeinwirtschaftlichen Leistungen? Sicher ist, dass die Weiterbildungsbeiträge für die Assistenzärzte nicht gekürzt werden dürfen. Wenn wir die Versorgung langfristig garantierten wollen, müssen wir genug Studenten zu Fachund Hausärzten ausbilden. Der Spital-CEO Heinz Schneider hat die grosszügige Abgeltung gemeinwirtschaftlicher Leistungen in Basel- Stadt kritisiert. Würden Sie auch sagen, dass dies eine Form von Wettbewerbsverzerrung ist? Über richtig und falsch will ich nicht urteilen. Aber eines ist klar: Wenn Basel- Stadt dem Unispital mehr Geld gibt, dann verschafft das den Baslern einen Vorteil. In Baselland haben wir diese Möglichkeiten eben nicht; aber darüber will ich nicht klagen. --- Zur Person Der Basler Jörg Leuppi ist seit 1. März Professor für Innere Medizin der Universität Basel und Chefarzt der Medizinischen Universitätsklinik des Kantonsspitals Baselland. Der 49-Jährige wurde in Basel geboren, erreichte an der Uni Basel das Staatsexamen und die Promotion in Medizin und zusätzlich in Sydney den Doctor of Philosophy in Medizin. Leuppi ist Spezialarzt in Allgemeiner Innerer Medizin und Pneumologie. (LSI) Auch Online erschienen © Basellandschaftliche Zeitung 43 / 50 Gewicht: "Mittlere" Story 25. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis TAGESANZEIGER.CH, 25.06.2013 11:50 UHR Die Einheitskasse würde heute angenommen 65 Prozent würden laut einer Umfrage Ja sagen, wenn heute die Abstimmung zur Einheitskrankenkasse wäre. Vor allem bei bürgerlichen Wählern zeigt sich ein überraschender Trend. Schweizer wollen mehr Eigenverantwortung Der Leiter des Forschungsinstituts GFS Bern, Claude Longchamp, sieht im diesjährigen Gesundheitsmonitor einen Trend zu mehr Eigenverantwortung im Gesundheitswesen. Als Konsequenz sinke etwa die Zustimmung für die Finanzierung der ärztlich verordneten Heroinabgabe. Im Jahr 2011 hatten sich noch 54 Prozent der Befragten dafür ausgesprochen, dass die Heroinabgabe von der Grundversicherung gedeckt wird. Bei der diesjährigen Umfrage waren es noch 34 Prozent. Ein ähnliches Bild zeigt sich bei der Behandlung von AIDS-Kranken: Waren vor zwei Jahren noch 79 Prozent der Meinung, die Behandlung sollte von den Kassen übernommen werden, waren es in diesem Jahr nur noch 57 Prozent. Ein gegensätzlicher Trend zeigt sich beim Rauchen sowie beim Alkohol. Im Vergleich zu früheren Jahren sprechen sich mehr Befragte dafür aus, dass durch Rauchen oder Trinken entstandene Schäden von der Grundversicherung gedeckt werden. Eine AIDS-Erkrankung oder die Heroinsucht betreffe in den Augen der Bevölkerung nur eine «Minderheit», sagte Longchamp am Montag vor den Medien. Bei der Nikotinsowie der Alkoholsucht handle es sich dagegen um Mehrheitsprobleme. (sda) Die Forderung nach einer Einheitskrankenkasse kommt in der Bevölkerung gut an. Derzeit würde die Initiative vom Stimmvolk wohl angenommen. Allerdings vermag das Volksbegehren noch wenig zu mobilisieren. Weniger als ein Drittel der Bevölkerung würde sich heute sicher an der Abstimmung beteiligen, wie aus dem GFS-Gesundheitsmonitor 2013 hervorgeht. Unter jenen, die abstimmen wollen, befinden sich die Befürworter einer Einheitskasse allerdings deutlich in der Mehrheit. Der Zustimmungswert liegt gemäss GFS Bern bei 65 Prozent. Nur 28 Prozent würden ein Nein einlegen. Die Befürworter seien gegenwärtig besser mobilisiert als die Gegner, sagte der Leiter des Forschungsinstituts GFS Bern, Claude Longchamp, heute Montag vor den Medien in Bern. Zwar nimmt die Zustimmung zu einer Volksinitiative erfahrungsgemäss ab, je näher der Abstimmungstermin rückt. Gemäss Longchamp büsst das Ja-Lager von der ersten Umfrage bis zur Abstimmung durchschnittlich 12 Prozent ein. Der Vorsprung der Befürworter einer Einheitskasse sei aber doch bemerkenswert. 44 / 50 Befürworter einer Einheitskasse sei aber doch bemerkenswert. Hoffnung auf sinkende Prämien Die Initiative «Für eine öffentliche Krankenkasse» verlangt eine einzige Krankenkasse für die Grundversicherung. Private Kassen müssten sich auf den Bereich der Zusatzversicherungen konzentrieren. Für das Begehren machen sich unter anderem die SP und die Grünen stark. Die bürgerlichen Parteien stellen sich geschlossen gegen die Initiative. Sie wollen auch nichts wissen von einem Gegenvorschlag, wie ihn Bundesrat Alain Berset ausgearbeitet hat. Beim Volk verläuft die Trennlinie weniger scharf: Auch die befragten CVP- und FDP- und SVP-Wähler, die sicher an der Abstimmung teilnehmen wollen, sind derzeit mehrheitlich für eine Einheitskasse. Ein Hauptargument gegen die Initiative sind die angeblich steigenden Kosten bei einem Ja. Die FDP etwa machte am Montag in einer Mitteilung erneut deutlich, dass eine Einheitskasse teurer wäre als das gegenwärtige System. Diese Argumentation ziehe noch nicht, sagte Longchamp vor den Medien. Nur 40 Prozent der Befragten seien der Meinung, dass ein Systemwechsel höhere Kosten zur Folge hätte. Im Gegenzug gehen 51 Prozent von sinkenden Prämien aus. Kein Problemdruck bei Hausarzt-Frage GFS Bern griff im diesjährigen Monitor zudem den Inhalt einer zweiten Initiative zum Gesundheitssystem auf, die derzeit im Parlament beraten wird. Ein Volksbegehren mit dem Titel «Ja zur Hausarztmedizin» fordert Massnahmen gegen den Hausärztemangel. Geht es nach den befragten Stimmberechtigten, soll damit ein Problem behoben werden, das derzeit gar keines ist: Eine deutliche Mehrheit von 78 Prozent ist der Meinung, dass es genug oder gar zu viele Hausärzte gibt. Diese Einschätzung wird auch in ländlichen Gebieten geteilt, wo der Mangel besonders ausgeprägt sein soll. Zwar richte sich das Volksbegehren in die Zukunft, in der sich ein Mangel an Hausärzten abzeichne. Doch die erste Frage, die sich die Stimmbürger jeweils stellten, sei: «Liegt derzeit ein Problem vor?» Offensichtlich würde heute eine Mehrheit diese Frage mit Nein beantworten. Hohe Zufriedenheit mit Gesundheitssystem Die Umfrage von GFS Bern im Auftrag des Branchenverbandes Interpharma zeigt ausserdem eine hohe Zufriedenheit mit dem Schweizerischen Gesundheitswesen. 76 Prozent der Stimmberechtigten haben von diesem einen sehr oder eher positiven Eindruck. Damit wurde der höchste Zustimmungswert seit der Einführung des Krankenversicherungsgesetzes (KVG) vor 17 Jahren erreicht. Der bisherige Höchstwert datiert aus dem Jahr 2008, als sich 68 Prozent positiv zum Gesundheitssystem geäussert hatten. (fko/sda) © Tages-Anzeiger Online 45 / 50 Auflage: 33042 Gewicht: "Kleinere" Story 25. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis SVIZZERA, PAGINA 5 I medici di famiglia (per ora) ci sono Berna – Gli svizzeri non avvertono una penuria di medici di famiglia. Lo rivela un sondaggio effettuato dall’Istituto di ricerca gfs.berna per contro dell’Associazione delle industrie farmaceutiche attive nella ricerca (Interpharma), lo stesso che ha messo a fuoco il parere dell’opinione pubblica sul futuro dell’assicurazione malattia. Oltre il 60% degli abitanti di città e campagna ritiene che vi siano abbastanza generalisti nella propria regione. Una percentuale compresa tra il 13% e il 18% sostiene persino che ve ne siano troppi. Tuttavia, visto che il tema è nell’agenda politica, i cittadini credono che vi sia una carenza di medici di famiglia in campagna, ha sottolineato ai media il direttore di gfs.berna, Claude Longchamp. La penuria di generalisti dovrebbe farsi realmente sentire entro dieci anni, ha aggiunto il politologo. Secondo il Piano direttore lanciato dalla Confederazione per rivalorizzare la professione, tre quarti dei medici di famiglia e dei pediatri andranno infatti in pensione entro il 2023. Il ministro della Sanità Alain Berset dovrebbe presentare nei prossimi mesi misure concrete per risolvere il problema. L’iniziativa popolare ‘Sì alla medicina di famiglia’, volta a migliorare le retribuzioni dei generalisti, potrebbe allora venir ritirata. Per il momento, la campagna è sostenuta da interessi di categoria piuttosto che da quelli della popolazione, ha dichiarato Longchamp. Il parlamento, dopo un lungo batti e ribatti, ha recentemente accettato la reintroduzione di una moratoria che non tocca la categoria dei medici generalisti . © La Regione Ticino 46 / 50 Auflage: 22323 Gewicht: Histoire de longueur moyenne 25. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis SUISSE, PAGE 16 SANTÉ Les électeurs plébiscitent le système mais seraient d'accord de changer. La caisse unique séduit 50% des Suisses selon un sondage FRANÇOIS NUSSBAUM Les sondages sont toujours à interpréter avec prudence. Celui publié hier par l'institut Gfs. berne, sur mandat de l'industrie pharmaceutique, n'échappe pas à la règle. Car ce «monitoring» annuel de la santé présente cette année quelques résultats étonnants, parfois contradictoires entre eux, du moins en apparence. Commençons par le degré de satisfaction concernant le système de santé, qui atteint 76%. «L'approbation la plus haute jamais mesurée depuis la refonte de l'assurance maladie en 1996», remarque Claude Longchamp, président de Gfs. On n'arrivait pas à 50% il y a dix ans. Et quand il s'agit de noter la qualité du système de santé suisse, on grimpe même à 97% de «assez bon» à «très bon». Réorientations refusées Cette confiance, suggère Claude Longchamp, explique probablement pourquoi le peuple a rejeté très largement toutes les grandes réorientations du système, que ce soit la caisse unique (2007), la suppression du remboursement obligatoire des médecins (2008) ou la promotion des réseaux de soins (2012). Mais un autre résultat du sondage semble contredire ce constat. Il s'agit de la nouvelle initiative socialiste «pour une caisse publique d'assurance maladie», discutée actuellement aux Chambres fédérales. La moitié des personnes sondées y sont favorables, contre 28%, avec 22% d'indécis. Et il n'y a pas de réel clivage gauche-droite. Chez les électeurs sûrs d'aller voter le jour venu, les partisans sont même 65%, contre 28% également (et 7% d'indécis). Concurrence critiquée La campagne n'a de loin pas démarré et seule une minorité de gens connaissent le contenu de l'initiative, relativise Claude Longchamp. Mais le soutien au système actuel n'empêche pas la critique. Ainsi plus de 80% des gens interrogés estiment que la concurrence entre caisses doit être mieux réglementée: elle favorise trop les bons risques, entraîne des coûts inutiles qui plombent les primes. Les réactions n'ont pas tardé. Le Parti libéral-radical écrit que le soutien à la caisse unique repose sur le «faux espoir d'une baisse des primes», les citoyens étant séduits par une «initiative trompeuse». Pour le comité d'initiative, au contraire, les gens réalisent que le système actuel de 47 / 50 caisses est compliqué et dispendieux, que «la fausse concurrence conduit vers plus d'inégalité et d'arbitraire». Pénurie? Quelle pénurie? Un troisième résultat du sondage étonne. Pour 64% des gens interrogés (tant en ville qu'en milieu rural), il y a «suffisamment» de médecins de famille dans leur région, 13% estimant même qu'il y en a «trop». Ceci va à l'encontre de l'alarmisme des milieux médicaux (initiative pour la médecine de famille) et des mesures prises ou envisagées au niveau politique, fédéral ou cantonal. Pour Claude Longchamp, la population n'ignore pas qu'une pénurie se prépare à moyen terme mais, visiblement, ne la constate pas aujourd'hui. Elle est d'autre part persuadée qu'une hausse du nombre de médecins entraîne clairement des coûts supplémentaires. Et, accessoirement, que les mesures pour contrer la future pénurie ne doivent pas être facturées aux assurés. Également paru dans le Nouvelliste. © L'Express 48 / 50 Auflage: 33042 Gewicht: Titelseiten-Anriss u. Seitenaufmachung 25. Juni 2013 Zurück zum Inhaltsverzeichnis PRIMA PAGINA SVIZZERA La maggioranza per la Cassa unica Se gli svizzeri dovessero votare oggi approverebbero la creazione di una Cassa malati unica convinti di un calo dei costi. È quanto emerge da un sondaggio su scala nazionale. --SVIZZERA, PAGINA 5 I primi sondaggi danno per vincente l’iniziativa socialista sull’assicurazione malattia Svizzeri per una Cassa unica Ats/red Gli svizzeri voterebbero oggi per una Cassa malati unica, proposta che il parlamento vuole mettere in votazione senza un controprogetto Berna Se i cittadini dovessero votare oggi, l’iniziativa popolare ‘Per una Cassa malati pubblica’ verrebbe approvata. È quanto emerge da un sondaggio effettuato dall’Istituto di ricerca gfs.berna su mandato dell’Associazione delle industrie farmaceutiche svizzere attive nella ricerca (Interpharma), secondo cui i voti favorevoli si attesterebbero attualmente al 50% e i contrari al 28%. Tuttavia, soltanto il 31% delle persone interrogate dichiara che parteciperebbe sicuramente a una votazione popolare. Tra i cittadini certi di recarsi alle urne, il tasso di approvazione è ancora più elevato (65%). Il tasso di favorevoli a un’iniziativa è regolarmente più elevato prima dell’inizio della campagna e tende poi ad diminuire in vista della votazione, ha ricordato il direttore di gfs.berna, Claude Longchamp. Dal sondaggio risulta inoltre che il 55% delle 1’205 persone interpellate dice di aver già sentito parlare dell’iniziativa. Il testo, ?rmato da 115’841 cittadini, chiede che l’assicurazione contro le malattie venga esercitata da un unico istituto nazionale, in cui sarebbero rappresentati Confederazione, Cantoni, assicurati e fornitori di prestazioni. I promotori – Ps, Verdi, associazioni di pazienti e organizzazioni per la protezione dei consumatori – hanno riunito le sottoscrizioni in meno di undici mesi. Secondo i fautori del sì, la Cassa unica permetterebbe una migliore regolamentazione della concorrenza e una diminuzione della caccia ai cosiddetti buoni rischi. La maggior parte (86%) dei sondati ritiene che la Cassa pubblica consentirebbe di regolare meglio il mercato e l’84% sostiene che la situazione attuale genera una caccia alle persone giovani e in buona salute. Gli oppositori alla Cassa unica temono invece per la qualità 49 / 50 delle cure. Il 69% degli interrogati ritiene che l’assicurazione di base attuale sia valida e il 56% paventa una riduzione delle prestazioni. Il 58% pensa tuttavia che con la Cassa unica il benessere dei pazienti sarà anteposto agli interessi economici. I costi il vero problema In generale, i costi del sistema sanitario restano un problema in Svizzera, ha sottolineato Longchamp. Una maggioranza si dichiara piuttosto soddisfatta delle prestazioni: il 61% ha un’impressione piuttosto positiva e il 15% positiva. L’analisi di gfs.berna, intitolata ‘Monitoraggio della salute 2013’, rivela pure che il sistema sanitario elvetico gode di un’elevata approvazione: il 76% degli interrogati ne ha un’opinione molto o piuttosto positiva. Finora il tasso più alto (68%) era stato raggiunto nel 2008. Un anno dopo il netto no al progetto ‘Managed Care’, gli elettori sembrano più favorevoli alla diminuzione dei costi. Per la maggioranza (61%) il fatto di rinunciare alla libera scelta dell’ospedale non è più un tabù (l’anno scorso erano il 45%). Tre quarti degli interrogati pensano inoltre che il prezzo dei medicinali sia troppo elevato in Svizzera. L’esito della votazione sul ‘Managed Care’ ha lasciato tracce sul giudizio nei confronti degli attori del sistema della salute. La ?ducia nel Consiglio federale e negli specialisti della politica sanitaria è diminuita notevolmente rispetto all’anno precedente. Gli interrogati preferiscono fare af?damento a medici e farmacisti. La maggioranza del parlamento ha intanto deciso di sottoporre l’iniziativa per una Cassa unica senza il controprogetto voluto da Alain Berset. © La Regione Ticino 50 / 50
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