Numéro 99 - Moto Club BFG

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Numéro 99 - Moto Club BFG
Numéro 99
Janvier 2011
L’hiver est là, et bien là en cette fin d’année 2010. Cette photo de BFG en balade sur les routes
enneigées de Corrèze est donc d’actualité.
Mais qui arrive, là bas sur la route ?? Un képi ?? Je ne le crois pas….
Non, c’est juste un bonhomme de neige… Joyeuses fêtes à toutes et tous. (Photo Dominique Escola)
Siège du MC BFG chez Pascal HAUSSY, 35 rue Hardouin Mansart, 45380 LA CHAPELLE SAINT MESMIN  02 38 74 82 20
Correspondant “ Pièces Détachées ” : Dominique STIEN, 45 rue Floris Durez, 59310 ORCHIES
Internet : http://bfg.asso.fr/ mot de passe (valable jusqu’au 1eroctobre 2011) permettant l’accès à la page adhérents : soupape
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LE MOT DU
PRESIDENT
Eh oui, déjà 2011, année charnière durant laquelle, vous le
constaterez, nous parlerons souvent de la préparation de
nos célébrations des 30 ans, en 2012.
Dépêchez-vous donc, amis BFGistes, en effet encore un
an et votre moto passera de « collector » au statut
respectable de « collection » que l’Administration
reconnaît aux véhicules de plus de trente ans !
Pour ceux qui roulent depuis longtemps en BFG, et en
apprécient les qualités, ce statut à venir ne changera pas
grand-chose, et à tous les « nouveaux » qui nous
rejoindront, venus à la BFG justement parce qu’elle
constitue une « collectionnable » intéressante, capable de
rouler (et bien rouler) au quotidien, nous souhaitons
« bienvenue au Club » !!
Janvier est traditionnellement le mois des vœux : plus que
jamais cette année, c’est en premier la santé que je vous
souhaiterai, avec naturellement une pensée particulière pour nos adhérents et amis que la maladie tient momentanément
éloignés de la moto et de nos activités.
A très bientôt, donc. Différents rassemblements sont d’ores et déjà programmés sur 2011 et
permettront aux Bfgistes de se rencontrer : dans le Gers en Mars, sur les Monts du Lyonnais à
Pâques, et en Périgord Noir pour l’AG de la Pentecôte. Bonne route à tous !!
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SOMMAIRE DE CE NUMERO 99
- page 2, Le mot du Président,
- page 3, WE en région Sarthoise, par MC Douniaux,
- page 8, Villecroze 2010, par Caro et Pierre Bucher,
- page 10, Si vous êtes allés au salon M.L. 2010, par P Haussy,
- page 11, La Meule à Dédé saison 2, par Ph Perelle,
- page 12, A propos du SP95 E10, par P Haussy,
- page 13, Xavier parle du 2 roues, envoi de Laurence Eppe,
- page 15, Salon Auto Moto retro Chambéry, par M Barbagallo
- page 16, Salon de Chambéry – suite – par Nicolas Michot,
- page 17, 1ère grande balade en BFG, par Jean Allain,
- Page 22, Au 2ème salon du Side Car, par Ph Perelle,
- Page 24, SRC 3ème anniversaire, par Ph Perelle,
- Page 26, Modification de pont, envoi de Robert Meyer
- Page 27, VADIMOF les films ! Envoi de Th Cazenabe,
- Page 28, BFG dans la presse,
- Page 30, Rassemblement des Millevaches, par D Escola,
- Page 32, les Millevaches vu par Dany Bachelot,
- Page 32 ; le Céquoidonc ? , envoi de Pascal Haussy,
- Page 33, Vente de pièces infos complémentaires,
-.Page 34, Petites annonces.
La Lettre de l’Odyssée Bulletin trimestriel du Moto Club BFG : http://www.bfg.asso.fr/ abonnement inclus dans la cotisation du MCBFG,
prix de vente au numéro : 2,00 € + port. ISSN 1967-0834 Dépôt légal : à parution
Directeur de publication : Pascal Haussy
Rédaction : Philippe Perelle
35 rue Hardouin Mansart, 45380 La Chapelle Saint Mesmin
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Adhésion : Pascal Haussy, 35 rue Hardouin Mansart
Impression :
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numéro sont données à titre d’information, sans aucun but publicitaire.
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WEEK END D’AUTOMNE EN REGION SARTHOISE.
Envoi de Marie Claude Douniaux
C’est à Nogent le Bernard, petit village niché en pays de Loire, que l’équipe de nos amis
BFGistes Loulou and Co nous accueille pour le week-end des 9 et 10 Octobre 2010.
Telle la troupe d’un célèbre village gaulois de bande dessinée, les irréductibles motocyclistes que
nous sommes sont présents pour deux jours de bonheur !
LES ESCARGOTS DU PERCHE
Après le déjeuner du samedi, deux balades sont prévues pour un après-midi plein de surprises !
Les motos s’arrêtent pour la première visite consacrée à un élevage d’escargots, ceux du
Perche, bien sûr !
Historiquement, le Perche est une petite province née en 1114 de la fusion du comté de
Mortagne et des seigneuries de Nogent et de Bellême. Puis la Révolution l'a éclatée sur quatre
départements, surtout l’Orne et l’Eure-et-Loir.
Mais revenons à nos escargots ! Ces petites bestioles que nous côtoyons souvent, illustrées par
maints chants enfantins, se révèlent pleins de ressources ! Nous voilà installés sous une tente,
notre hôte prend la parole, ponctue ses propos par des schémas, des photos et cet excellent
orateur réussit à captiver notre attention pendant une heure environ. Questions et boutades
fusent : nous apprenons entre autres qu’au moyen-âge, les moines avaient constaté que la bave
d’escargot était expectorante et cicatrisante. Curieux de voir les effets miraculeux de cette
substance, notre ami Pascal Broissart applique sur une petite plaie l’un des gastéropodes et ô,
miracle, le voilà soigné d’un bobo récalcitrant ! Les escargots, originaires d’Europe centrale ont
quatre lèvres dotées de 16000 dents en nacre s’il vous plaît. Ils n’aiment ni la chaleur, ni le froid
et sont hermaphrodites !
Bref, nous savons tout, ou presque !
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Evidemment, pas de visite sans
dégustation, dont acte : des petits
canapés nous sont proposés à l’issue
de cette édifiante démonstration.
Les gourmands se délectent, je fais
la grimace et décline cette invitation
car je déteste
les
escargots,
cependant si prisés dans notre
gastronomie française !
Puis, c’est le départ vers d’autres
découvertes. Après avoir pour la
énième fois tâté du bitume, perdue
dans mes pensées et freinant
tardivement à un stop, c’est mon
amie Caroline Bucher qui prend la
Kawa, car j’ai un énorme bleu sur
une jambe à faire pâlir d’envie un
schtroumpf !
Même pas mal ? Oh, si alors, même en serrant les dents et en laissant l’orgueil reprendre
immédiatement le dessus !
APRES LES ESCARGOTS, LES CHEVAUX.
Une sacrée différence de taille, n’est-ce pas ? Classés en différentes catégories, de robe, de
taille, les percherons sont des équidés impressionnants ! Avec pour la plupart 1,70 m au garrot,
ces robustes chevaux ne mesurent pas leur peine pour différents travaux agricoles.
La dimension du garrot au sol, ou « hauteur au garrot », est le standard de taille d'un certain
nombre de quadrupèdes, notamment chevaux et chiens. Il est mesuré en plaçant la toise à
l'arrière de la jambe, puisque l’on parle de jambes et non pas de pattes pour le cheval.
Là encore, le propriétaire fournit des explications sur les percherons : on apprend par exemple
que le lait de jument est traité et proposé à la vente, que depuis 1883, neuf races de percherons
sont répertoriées et que les vieux chevaux, s’ils ne sont pas abattus, finissent tranquillement
leurs jours dans les prés avoisinants , en une retraite bien méritée ! Et au moins, voilà des
animaux que l’on peut papouiller, caresser et embrasser, ce dont nous ne nous privons pas !
Le petit garçon de la ferme, Thomas, propose aux enfants une balade en carriole :
imperturbable et sûr de lui, il prend les rênes de l’attelage et, rejoint par son père, voilà le petit
groupe parti sur les routes du Perche !
Là encore, un moment de partage entre humains et animaux, moment privilégié offert par Dame
Nature !
Retour aux motos, direction notre hébergement, pour une soirée dont seul le moto-club BFG a le
secret !
Et quelle soirée !
Toute l’équipe des cuisiniers s’est mobilisée durant deux jours, nous offrant bonne chère et bons
vins, auxquels nous faisons honneur !
Les plus courageux terminent vers 6h30 la soirée et les tables du petit déjeuner témoignent
encore de restes de goûteux breuvages !
LE PETIT TRAIN DOMINICAL
Au cœur de la mémoire des régions, anecdotes et histoires ravissent les curieux que nous
sommes : après une demi-heure de route environ, au cours de laquelle les teintes rouges et
ocre des feuillages d’automne éclairent le paysage, nous arrivons devant une gare désaffectée.
Une exposition de voitures, tant populaires que sportives, est offerte aux regards des amateurs
de belles mécaniques.
Allez, en route pour le train de l’histoire …
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Des vieilles motos ou des vieilles locomotives qui dorment dans un garage poussiéreux, c’est
toujours un peu triste. Où sont les âmes de ces engins d’antan, qui promenaient nos anciens ?
Ou est passé le chef de gare, le conducteur, la fumée noire et le bruit de ferraille des trains à
vapeur ? Eh bien, mes amis, fi de la nostalgie, car le passé encore bien vivace a construit le
présent en un superbe musée du train, pour la ligne Mamers-Saint Calais !
Deux personnes nous accueillent et nous sommes subjugués par la connaissance et surtout la
voix d’un vieux monsieur ! Claudiquant, peut-être un peu usé par les années, j’ai vraiment
l’impression de revoir Gabin dans la Bête Humaine ! Sa voix de stentor, relayée par l’écho de
l’endroit, impose le silence. Alors, nous l’écoutons et le suivons dans les différents endroits qui
respirent bon le vieux cuir des banquettes et le bois de ces étonnants trains. La ligne de Mamers
à Saint Calais est une ligne de chemin de fer secondaire à voie normale, qui possédait une
jonction avec les chemins de fer de l'Etat en gare SNCF Connerré-Beillé et avec les Tramways de
la Sarthe à Mamers et Saint-Calais. Il s’agissait de relier deux sous-préfectures isolées à une
grande ligne SNCF. La décision a été
prise en 1866. Elle sera nommée «
ligne des ducs » car elle fut financée
par des notables. Appelée la
TRANSVAP (Transport Vapeur), c’est
une association de bénévoles dont le
but est de faire circuler un petit train
à vapeur pour les touristes, qui a
permis la réfection de cette ligne. La
TRANSVAP bénéficiait en outre des
anciens ateliers qui dataient de
l'ouverture en 1972, de plusieurs
autorails, d'un locotracteur diesel, de
quelques wagons anciens et de deux
grues
sur
rail
de
l'ancienne
compagnie.
Après ce petit saut dans le passé,
nos roues nous ramènent à Nogent
le Bernard, car, avant ou après le
déjeuner dominical, il va falloir se
séparer.
C’est toujours un moment difficile, le départ...
Allons, allons, haut les cœurs ! L’hiver arrive avec son cortège de salons motos, de retrouvailles
chez les uns et les autres, de week-end entre potes !
LE PETIT BANDANA DE LOULOU …
Loulou, on sait bien que tes rassemblements sont préparés
entre amis... Mais quand on en parle entre nous, on dit
souvent : « Tu vas au rassemblement de Loulou ? ».
Et puis, l’idée du petit bandana, ça, c’est magique !
Moi qui n’en avais pas, à chaque fois que je mets la combine
de cuir, je l’attache autour de mon cou, ainsi, la BFG, les
amis, m’accompagnent partout.
« Merci, Loulou », deux mots simples, mais si tu creuses un
peu, il y a de la joie, de l’amour, du bonheur à être ensemble
et à partager des portions de cette vie si courte et qui nous
joue parfois de si vilains tours !
Alors, ne perdons pas de temps ! A bientôt pour de nouvelles
aventures !
Marie
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Pour le plaisir…
Pour le plaisir, vous trouverez ci-dessous un extrait de l’incomparable œuvre de Gotlib, que je
vous encourage à lire et relire, Rubrique-à-brac en premier… Ici il y est question… d’escargots.
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VILLECROZE 2010
Envoi de Pierre et Caro Bucher
Le weekend du 11 novembre 2010, nous y
étions !
Comme je bossais le jeudi, c'est le vendredi
matin que nous prenons la route, chacun sur
sa solo.
L'important
étant
d'être
rapidement
ensemble avec la famille BFG, c'est par
l'autoroute que nous nous rendons à
Villecroze, et avec le soleil.
3 Heures plus tard nous arrivons au camping
des Cadenières juste avant midi, n'ayant
accompli que 270 kilomètres.
Comme d'habitude, repas excellent avec les
amis du Club.
L'après midi, départ en 4 groupes pour le
parcours à questions : ambiance excellente
et balade magnifique à découvrir les charmants villages et les petites routes du Var.
Le soir, apéritif puis souper et soirée animée dans la bonne humeur et quelques produits régionaux sortis des
sacoches.
Le lendemain, petit déj', puis départ de la balade pour le village de Quinson. Une randonnée pédestre dans les
basses gorges du Verdon nous est proposée ainsi que la découverte du musée départemental de la préhistoire.
Pique nique à l’ombre d’un imposant chêne, en bordure du lac de Quinson, puis départ pour le tour du lac de
Sainte Croix.
Après un bref arrêt « sucettes à cancer » pour les drogués, c'est la GUZZI de Lolo qui nous fait le coup de la
panne. Elle n’aurait pas
supporté la vitesse trop
lente de la promenade
et la surchauffe induite.
Ça s'arrange après
refroidissement
puisqu’elle reviendra
par elle-même au camp
de base, bien que
l’organisation
ait
dépêché
sur
place
camionnette
et
remorque aimablement
prêtées par la direction
du camping.
Retour
vers
les
bungalows et la salle de
restaurant. C'est un
apéritif en musique qui
nous accompagne avant
le repas. Thierry CASTEL, un de ses fils et des amis nous ont fait revivre quelques musiques de notre jeunesse
Il y a peut être Marcel et Nelly qui n'ont pas apprécié. Après l’excellente daube provençale, certains ont fini par
se coucher, à plus soif, quelquefois chaperonné ! La délation étant interdite en France je ne cite pas de nom.
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Dimanche matin petit déj’, et déjà de nombreux départs avec toujours la même tristesse. Le reste des troupes va
au marché à Salernes découvrir les spécialités régionales et faire quelques emplettes.
Retour au camping, repas excellent, cela devient une habitude.
Départ pour ANDUZE à 14 Heures avec Marie Claude, à une vitesse au dessus de la moyenne autorisée. Temps
très couvert, mais nous n'avons pas de pluie jusqu'à Boisset.
C'est le lundi en remontant sur Paris que Marie à du stopper avant LYON trempée, mouillée et dégoutée Elle a
fini sa route le mardi. Marie tu es merveilleuse et tu mérites mieux qu'un Solex!!!!.
Coté statistiques, il y avait 7 BFG, 1 MF et 2 VOXAN à ce rassemblement.
Malgré nos montures, japonaise ou autre BMW bien représentées, l'esprit et l'ambiance du Moto-Club sont
toujours excellentes.
Un grand merci aux organisateurs pour la tasse aux couleurs du Moto Club et la découverte du Var.
Il nous tarde déjà la prochaine rencontre BFG.
Pierre et Caro BUCHER
La surprise du samedi matin à Villecroze…
Les premiers arrivés au petit déjeuner le samedi matin au rassemblement de Villecroze ont eu du mal à en croire
leurs yeux… A chaque place, à coté du verre pour le jus d’orange, et des couverts, il y avait une belle tasse aux
couleurs BFG… Waouh !!
Eh oui, les organisateurs nous ont gâtés en trouvent le moyen de financer dans leur budget de ce mémorable weekend, ce « mug » souvenir.
Vous n’étiez pas à Villecroze ?? Eh bien tant pis pour vous… 
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Si vous êtes allés au salon Moto Légende 2010…
Par Pascal HAUSSY
u 19 au 21 novembre dernier, s’est tenu le Salon Moto Légende, au Parc Floral de Vincennes.
Ce rendez-vous d’automne est incontournable pour tous les passionnés de moto ancienne ou classique,
qui savent y trouver, au delà de l’exposition thématique (cette année les belles Anglaises), une
importante bourse d’échange et de nombreux professionnels de la pièce ou de l’accessoire moto « collection ».
Mais ce n’est pas tout : le salon Moto Légende c’est aussi un plateau particulièrement riche de machines
exposées par les Clubs, qui en toute convivialité présentent des véhicules, leurs activités, et partagent leur
expertise en échangeant avec les visiteurs, souvent friands d’informations « pointues ». Ces derniers trouvent
ainsi réponses et assistance en dehors de toute démarche commerciale.
D
Eh bien justement, à propos de Clubs…. Si vous êtes un habitué de ce salon, vous avez peut-être constaté cette
année qu’un certain nombre de ces Clubs (pourtant assidus et dont la plupart ne lésinaient pas sur les moyens
pour offrir aux visiteurs un stand richement doté), manquaient à l’appel.
Les raisons de cette absence ? Tout simplement des conditions de participation qui ne favorisent plus la venue
des Clubs, ces derniers ne se sentant pas invités comme partenaires de mise en valeur du salon, mais avec un
fort ressenti de simples clients « payeurs ».
Juste un exemple…. Alors que la tenue d’un stand, sur deux jours et demi, demande évidemment la présence de
nombreux bénévoles qui doivent monter/démonter les installations, amener/remporter les motos, et se relayer
pour tenir la permanence qui permettra de répondre aux visiteurs tout au long des heures d’ouverture,
l’organisation était un peu chiche sur le nombre de « bracelets » offerts, limité à 3 cette année.
Cette tendance, où l’on perçoit la transformation progressive du Salon Moto Légende qui de lieu de passion
partagée pourrait bien muter en « exposition de luxe » où le commerce sera roi, n’a pas manqué de « troubler »
quelques Clubs, et notamment des Clubs adhérents de l’UCMAC. Dans ce contexte, la moitié de ceux qui ont
l’habitude de participer à ce salon comme exposants a maintenu sa participation, l’autre moitié a décidé de ne
pas y venir.
Et l’UCMAC dans tout cela ??
Respectant la souveraineté de chacun de ses adhérents, aucune consigne n’a évidemment été donnée, il faut
néanmoins savoir que le sujet fut jugé suffisamment important pour qu’une assemblée « extraordinaire » des
membres UCMAC se tienne tout début novembre, ce conflit latent constituant l’un des principaux thèmes de
l’ordre du jour.
A ce Salon Moto Légende 2010, il y avait tout de même, cette année encore, un stand de l’UCMAC, qui par
l’action de son correspondant « salons » (Roch Quatrefages) n’a pas manqué de sensibiliser les organisateurs à
la « crise » naissante, qui pourra se régler par un dialogue et une négociation que l’UCMAC entend bien
évidemment maintenir. Dans cet esprit cinq représentants des Clubs UCMAC ont rencontré, le 20 novembre,
Nicolas BATIFOULIER, représentant les éditions LVA.
Nicolas BATIFOULIER, commissaire général du salon Moto Légende, a déclaré qu’il était convaincu de la
nécessité de la présence des Clubs de Moto Anciennes au sein du Salon, et souhaiterait que ces clubs soient le
moteur d’une véritable animation au sein du Salon. Il réfléchit à la présentation et au programme des salons à
venir, et s’est engagé à rencontrer des représentants de l’UCMAC avant le prochain évènement organisé par
LVA afin d’exposer ses réflexions.
Comme on dit… à suivre… !
Un dernier mot : pour ma part cette année j’ai boycotté le salon Moto Légende, en effet j’en étais tout de même
resté l’an passé, et en dépit d’un beau plateau de machines, sur deux mauvaises impressions : Une part de plus
importante laissée au commerce (exposition de Buell et de Triumph flambant neuves…) et aussi pas loin d’une
heure de queue pour acheter mon billet… Ca calme !!.
Eh bien cette année je suis resté à la maison 
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La meule à Dédé saison II
Trois ans après le premier tome, le père Noël nous livre le
dernier opus du sieur Jean Pierre Boisard alias Dédé du Gaz.
Toujours sous la forme de billet d’humeur ou d’historiettes
collant plus ou moins à l’actualité, l’ami Dédé, associé cette fois
ci au dessinateur Jacques Vivant, a compilé les 119 chroniques
que les intéressés ont commis entre 2007 et 2010 dans MotoRevue.
Au fil de ces 133 pages, l’auteur nous amène au bar des
motards. Accoudé avec lui, nous l’écoutons (le lisons) au gré de
son humeur du jour commenter un fait d’hiver ou d’été, une
course ou un résultat motocycliste, une loi ou l’injustice de la
vie. Remarquons au passage que sur sa palette de couleurs, la
stroumph est loin d’être sa préférée ! Le tout est illustré de
façon souvent impertinente par les crayons de couleurs de
l’effronté Vivant.
Pour vous procurer cet ouvrage, c’est simple. Le « bon de
commande » est juste
dessous. Plus d'infos sur
www.lameuleadede.fr
Même si Noël est déjà passé, c’est un cadeau-plaisir que vous pouvez vous faire et faire
partager. L’hiver en sera plus court !
LE BARBU CASQUE, PERELLE PHILIPPE
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La meule à Dédé
Nom
Adresse
Code postal
Téléphone
Prénom
Ville
Courriel
La Meule à Dédé – Tome 1 – La genèse prix unitaire 19 euros
La Meule à Dédé – Tome 2 – Chroniques prix unitaire 23 euros
Frais de port - France métropolitaine 1 exemplaire 4,20 euros
Frais de port - France métropolitaine 2 ou 3 exemplaires 5,50 euros
Modalité de commande
Règlement par chèque bancaire ou postal joint au bon de commande a l’ordre
de Dédé – J.P. Boisard. La commande vous parviendra sous les 10 jours suivant la réception du
règlement.
Date
Signature
Bon de commande à retourner à : CAN OLIBA 24 rue de la paix 66200 ELNE
[email protected]
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A PROPOS DU CARBURANT SP 95 E 10
Envoi de Pascal Haussy
Vous trouverez, ci-dessous, la reproduction d’une correspondance de Total, récupérée par Internet via un de nos
membres (merci à Jean Pierre Benoit).
Les informations communiquées par Total font suite à demande d’un Club de véhicules anciens, même si nous ne
jouons pas dans la cour des « très anciens » cela concerne les BFG, je vous laisse prendre connaissance du texte en
question avant d’y ajouter mon petit commentaire personnel.
« Lors de votre appel du 1er décembre 2010, vous nous avez fait part de vos interrogations concernant le carburant
SP98.
Avant toute chose, nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à TOTAL.
L'essence de référence en Europe est aujourd'hui le SP95 ; les motoristes calibrent leur moteurs en général avec cette
essence. La référence européenne sera bientôt le SP95-E10, qui peut contenir jusqu'à 10 % d'éthanol. La France a
anticipé la sortie de ce grade depuis avril 2009, ceci afin de rendre possible son objectif d'incorporation de biocarburants,
visant notamment à réduire l'empreinte environnementale.
Toutefois l'éthanol peut être agressif avec certains métaux légers et certains polymères, ceci de manière non immédiate
et proportionnellement au taux. Les constructeurs ont pour la plupart vérifié la compatibilité de leurs véhicules (moteurs et
circuits d'alimentation) ce qui a donné lieu à la publication de listes de compatibilité officielles au JO et sur le site du
ministère de l'environnement ainsi que sur www.total.fr.
La directive européenne indique l'obligation d'un grade de protection (compatible avec tous véhicules) jusqu'à fin 2013.
Ceci impose une sélection des produits distribués en fonction du nombre de Volucompteurs et de grades disponibles en
station
:
- s'il n'y a qu'une place, le grade de protection est choisi pour permettre un approvisionnement de tous les
véhicules
;
- s'il y en a deux, le SP95 -E10 est installé et il reste le choix du grade de protection (SP95 ou SP98) : TOTAL a
choisi de conserver le carburant TOTAL Excellium 98 ,
- quelques stations ont une possibilité de 3 essences et peuvent distribuer SP95, SP98 et SP95-E10.
Vous nous demandez ce qu'il va se passer, en particulier pour vos véhicules de collection.
Même si nous ne savons pas exactement ce qui va se passer d'ici 2014 et après, il est probable que nous continuerons
de distribuer le TOTAL Excellium 98 au-delà afin de répondre au besoin des véhicules non compatibles. Pour exemple, le
supercarburant plombé a été distribué plus de 15 ans après l'arrivée des super sans plomb.
Pour la suite, quand les volumes ne permettront plus d'y dédier d'emplacements dans toutes les stations, il y aura
toujours des sociétés spécialisées dans les carburants spécifiques qui offriront cette possibilité. Il est également probable
que soient lancées des recherches sur des additifs neutralisant les effets de l'éthanol.
Par ailleurs, les essences d'après la première guerre mondiale contenait déjà de l'éthanol et à des taux bien supérieurs,
ce qui a perduré jusque dans les années soixante, peut-être que les véhicules de cette période y sont donc insensibles.
Nous vous conseillons donc de vous renseigner auprès du constructeur. (NDLR : cela ne va pas être facile !!!)
Nous espérons avoir répondu à vos interrogations et nous restons à votre disposition pour tout renseignement
complémentaire via notre site Internet www.total.fr et par téléphone au 0970 808 651 (prix d'un appel local) de 8h à 20h
du lundi au samedi.
A bientôt chez TOTAL.
Coralie, Conseiller du Service Consommateurs de TOTAL »
Bon, vous l’aurez compris, si pour le moment il n’y a pas de risque immédiat de pénurie, d’ici quelques années,
ce sera peut être une autre histoire, mais bon…, on peut imaginer que d’ici là les BFG, si performantes et
robustes qu’elles soient, rouleront peut-être un peu moins au « quotidien ». Donc nous verrons bien le moment
venu selon les conditions de distribution que nous aurons.
Revenons à aujourd’hui : sans problème aucun la BFG s’accommode de SP95 ou de SP98, c’est certain, en ce
qui me concerne cela fait plus de 10 ans que je ne mets que du SP98, avec de temps en temps un petit plein de
SP95 (sur autoroute vu le coût du carburant). Dans les premières années de SP98, je prenais le soin de mettre
sur un plein de temps en temps de l’additif…, maintenant c’est vraiment de temps en temps, notamment lorsque
je fais de la route.
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Pour ce qui est du SP95 E10, c’est une autre histoire, et à titre de précaution on ne peut que vous
recommander d’éviter ce produit…
En effet, au-delà du moteur lui-même, le souci porte aussi (la lettre de Total est explicite sur le sujet) sur les
composants. L’éthanol est agressif vis-à-vis de certains matériaux, comme les joints élastomères et les métaux
légers (cuivre, zinc ...), et plus son pourcentage est fort, plus le risque est grand, ce qui nécessite une adaptation
en profondeur des véhicules
Inutile de dire que notre BFG n’a pas forcément été prévue pour, je pense au moteur mais aussi au réservoir par
exemple… comment évoluerait un réservoir contenant en permanence du SP95 E10, « super décapant » ??
Vous êtes prévenus… Mais que se passe-t-il si par mégarde vous mettez du SP95 E10 dans votre BFG ??
Du calme…, pas de panique. En fait si cous êtes en voyage et que vous consommez ce plein dans la même
journée, aucun souci de principe, l’éthanol aura peu de temps pour prodiguer ses effets néfastes. Ce là m’est
arrivé d’ailleurs un jour, sur autoroute. Je me suis aperçu en raccrochant le pistolet que je m’étais trompé de
SP95, mais bon, trois heures plus tard et 250 kms plus loin je refaisais le plein. Je n’ai eu aucun souci.
Si en revanche vous ne consommez pas « immédiatement » ce plein de SP95 E10, eh bien…. A mon avis faites
en sorte de ne pas le laisser stagner trop longtemps dans la moto… Vidangez (sur une BFG c’est facile, il suffit
de débrancher la durit d’arrivée au carburateur et de mettre le contact/pompe électrique en route), vous gardez
ensuite cela dans des bidons et vous l’utiliserez petit à petit plus tard, en refaisant l’appoint sur de « vrais
pleins » en SP98, notamment lorsque vous savez que vous roulerez donc consommerez ce carburant.
C’est tout pour aujourd’hui 
Xavier parle 2 roues
S
Envoi de Lolotte (Laurence Eppe)
alut les amis motards. Et oui après 2 ans de galères et de repli sur soi, nous revoilà. Après le rassemblement
au Mans, fallait bien que je vous griffonne un truc.
Vous avez lu le titre ? Il nous parle « 2 roues » ; évidemment pour que Xavier s’exprime, il faut partir du postulat
de base que sa femme lui laisse la parole ! Bon, vous connaissez tous mes petits bavardages et ma GRANDE capacité
d’écoute…Xavier devrait pouvoir en placer une.
Quoique… ? C’est un garçon discret pour qu’il s’exprime devant vous, oh motards avertis, expérimentés, de vieux
routards lascars ! ‘ Faut avoir des anecdotes à raconter, hein …
Et puis, pour parler 2 roues, encore faudrait-il, qu’il en conduise un !
Suspense, suspense !
Xavier a-t-il passé son permis ? Conduit- il la 500 VTE de Madame Lolotte ? S’est-il converti au V’Lib Parisien ?
C’est insoutenable, je sais, je sais …
Au fait, pourquoi ? Qu’elle mouche l’a piqué ?
La mouche du ras le bol, la mouche de la réorganisation de carrière, la mouche des privilèges (de Mme la P-DG), la
mouche
de
l’amour,
du
manque
de
ses
proches,
la
mouche
des
services
publics
des
transports IDF, etc.…etc.,…ça en fait des mouches ! Plutôt version mouches à coin d’ailleurs ou mouches à merde !
Un véritable essaim.
Bref, ça commençait à le titiller dur dur et celui-là, mon p’tit gringalet format rugby man « faut surtout pas le
mettre en pétard », c’est moi qui vous le dit : tous aux abris !
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Je vous plante le décor :
Chacun sait que la vie n’est pas un long fleuve tranquille ; à Paris la Seine est parfois plutôt grise que bleu clair
caraïbes. Ça ne pouvait pas durer : bosser à 20mn de chez soi depuis 4 – 5 ans, en automobile porte à porte, c’était
un luxe évidemment. Rentrer déjeuner à la maison parfois, impensable dans notre région.
A 50 ans, de plus, il faut faire les bons choix : Xavier a postulé pour un nouveau job, challenge assez compliqué basé
à St Ouen – commune collée au périphérique (3/4 h d’auto) et possibilité relativement accessible de prendre parfois
les RER, métros hyper centralisés…
6 mois plus tard, boum badaboum, le siège social quitte Paris intra-muros et St Ouen pour déménager / regrouper
tout à Nanterre – 92 –alors que 70% des salariés habitaient dans cette zone. C’est oublier la « mouche privilèges » :
Mme la P-DG, elle, réside à 5 mn de Nanterre !!!
Résultat des courses, si vous imaginez Paris comme une pendule, nous habitons à Rosny sous-bois – 93- soit à 15H15,
Saint Ouen se situe à 14h55, mais Nanterre à 8h45 ! Et ça change tout en terme de circulation à 7h du mat’. Xavier
part de plus en plus tôt, n’accompagne plus Maxime au collège (pas de bus municipal dans ce sens du circuit), rentre
de plus en plus tard, énervé, et ne voit son fils qu’en coup de vent; la « mouche du manque » de ses proches a piqué.
Quant à prendre les RER, bus, métro etc… C’est tellement centralisé, en grève, en panne, et ça ressemble plutôt à
du transport de bétail en wagon plutôt qu’à des voitures de voyageurs, qu’après essai, moult changements et
correspondances, il ne mettait pas moins de temps. De plus, il faut plutôt avoir des horaires fixes, passée une
certaine heure, on peut attendre 30mn une rame….sans parler comme en régions, de regagner la gare ou le bus, sa
voiture et conduire jusqu’à sa maison ! Home sweet home !
Seul avantage de la bagnole sur l’A86 pendant 35 kms matin et soir, soit 1h30 mini de trajet à 15km/moyenne, c’est
d’écouter la radio pour être informé – saturé des mauvaises nouvelles du monde, ou bigophoner (kit main libre) à la
famille puisque vous roulez au pas…
Voilà, il en a eu marre Xavier. Mais il n’a pas le temps de passer sereinement son permis moto et n’est pas fana de
moto. La dernière fois qu’il a conduit un 2 roues, il devait avoir 16 ans et courait après les gazelles (blondes
évidemment)!
A force d’écouter vos conseils, il en a conclu, après visites de trois magasins, qu’il valait mieux ne pas s’encombrer
avec l’équilibre, les passages de vitesse, le manque de confort (pas de carénage sur ma VTE), le manque de
rangement (pas de sacoches latérales sur ma moto pour ranger casque, gants, veste de costume et pantalon de pluie
+ dossiers professionnels), qu’il ne comptait pas battre des records de vitesse et partir le weekend end sur les
autoroutes…
Voili, voilà comment Xavier a commencé ses quotidiens aller-retour de 35km chaque fois sur l’A86
en « remonte files » entre les bagnoles sur la file de gauche de la maison au bureau, chewing-gum en bouche pour
gérer sa concentration sous la flotte incessante de novembre et les froids de ce mois-ci.
Il se lève à l’heure à laquelle il partait auparavant et arrive même à ramener des bouquets de fleurs dans ses
bagages ! Elle n’est pas belle la vie en scooter Piaggo !!!
On va peut-être faire des mini balades en se suivant dans Paris….Maxime adore aller au collège derrière son père
chaque matin et le weekend end, chaque prétexte est bon. Même acheter le pain est devenu top fun !!! Mon père, ce
héros !
Au fait, c’est comme d’hab’, si vous voulez son avis, demandez – lui. Xavier vous racontera….le 2 roues !!!
Je vous embrasse, à bientôt !
Lolotte
Merci à Lolotte de cet envoi, qui illustre les difficultés rencontrées au quotidien par des milliers de personnes, en Région
Parisienne comme en province, suite aux diverses réorganisations et relocalisations d’Entreprises, dont il n’est pas ici
question de discuter le bien fondé, mais qui engendrent systématiquement pour une partie du personnel des
changements profonds pas toujours faciles à vivre : nature du travail, temps de transport, inquiétudes…
Courage donc, et je profite aussi de ce mot pour dire le plaisir que nous avons eu de
retrouver la Famille EPPE au rassemblement dans la Sarthe.
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Le coin des sorties courtes :
Salon Auto-retro Chambéry 4 et 5 décembre 2010
Envoi de Max BARBAGALLO
Introduction :
Courant novembre j’apprends par un copain de mon beauf que s’organise un salon « véhicules anciens » à Chambéry,
capitale de la Savoie, département où est née notre Brave Fille Généreuse ! On y expose des voitures mais aussi des
motos.
Contact avec jean-Jacques FILHOL qui connaît les organisateurs, demande de bénédiction de notre vénéré Président,
(NDLR et du président en question : pour les actions de promotion de la BFG, notamment sur une manifestation orientée
« moto », la bénédiction est donnée d’office  ), et nous voilà engagés pour cet évènement devant nous permettre de nous
mettre en route pour les 30 ans de la BFG et du club.
Premier dilemme : deux solos dont un proto, ou un side ? Jean-Jacques plaide pour garder les solos pour l’an prochain où
nous aurons carrément un stand. Nous nous approchons d’un BFGiste bien connu dans le monde de la moto (collection de
plus de 700 motos !!!) et du side, notre jeune recrue( !) Jean Pierre BENOÎT d’Apremont. Il a racheté le side des
BERLIOZ, membres fondateurs du club habitant Chambéry. Ce sera son BFG Polyfay rouge qui sera exposé. Il présente
d’ailleurs d’autres bécanes, ce qui facilite les présentations avec les organisateurs. Nous apprenons qu’il a exposé une
BFG avec un side Poireau bleu l’an passé…
Samedi 4 décembre :
Jean-Jacques travaille le samedi. J’assure donc la
permanence ce jour là, et emmène un peu de doc. Il doit
aussi me porter « les couleurs » du club afin de les faire
claquer au vent du souvenir sur ces terres Génitrices!..
Je dois récupérer ma Voxan en révision chez Francky
Bike & Side à La Ravoire. Je pars donc avec la
remorque pour soixante dix kilomètres sur des routes
moyennement sûres… 50cm de neige et -8°. Mon taux
de cholestérol va monter en flèche : la DDE a fait
tomber la salière sur la route !
Francky a joué et va jouer un rôle de « connexion »
entre les acteurs éventuels de la fête des 30 ans.
J’arrive au parc des expositions vers 10h00, entrée 5€, et
cherche mon contact du club organisateur… Un fois
trouvé, celui-ci m’annonce la mauvaise nouvelle : La
BFG de Jean-Pierre est tombée en rade sur le trajet à 2
km d’ici ! Et nous ne pouvons plus faire entrer de
véhicules après l’ouverture au public… Gros flop dans
la neige fondue !
J’appelle Jean-Jacques pour l’informer, puis Jean-Pierre,
dit « pépé », pour prendre des nouvelles : sa moto avait
de l’eau dans le réservoir et l’aime pas bien l’eau la
moto ! Ça fait moins dérouler-délirer que le sans plomb
!...
Je décide de faire un petit tour du bazar et de rentrer en
début d’aprèm’ après avoir récupéré mon roadster.
Beaucoup de marchands de pièces, quelques très belles
bagnoles, des bécanes surtout d’après 70. Vers 13h00 je
quitte le salon après avoir informé les organisateurs de
notre intention de participer avec un stand l’an prochain (premier WE de décembre 2011).
Déçu par ce loupé je m’apprête à quitter le parking quand j’aperçois une BFG blanche attelée à un Polyfay, ce n’est pas
celle de Jean-Pierre repeinte par le froid glacial, mais celle de Nicolas. Je saute de la bagnole et l’interpelle. On fait
connaissance, il faisait partie des BFGistes savoyards dont Jacky m’avait parlé. La veille il a donné un coup de main à
Jean-Pierre pour installer ses motos, je l’informe de la mésaventure avec le side et nous décidons d’essayer d’exposer le
sien. Après discussion avec le responsable, la décision est prise de rentrer la BFG le samedi soir après 18h00.
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Jean-Jacques est prévenu et viendra le lendemain avec l’étendard tel Jean d’Arc…
Cette première journée aura au moins permis de prendre rendez-vous pour l’an prochain ; et surtout de retrouver des
BFGistes du coin perdus de vue, ou d’en rencontrer de nouveaux. Reste à prévoir une réunion de cette équipe (un
dimanche en Savoie?) pendant l’hiver pour vraiment démarrer les préparatifs des 30ans.
Max
Les copains à vous de jouer du clavier pour la suite de l’article !... Merci aussi de faire suivre des photos…
Salon Auto-retro Chambéry 2010…suite
Envoi de NICOLAS MICHOT
Suite à ma rencontre avec Max le samedi midi à l’exposition, nous convenons d’exposer mon véhicule le
dimanche.
A savoir un BFG Polyfay blanc en lieu et place du rouge récalcitrant à Jean Pierre. Du coup, départ en fin
d’après midi pour l’exposition, petite toilette à l’éléphant du coin (non, pas ceux des 4 sans cul de Chambéry!)
et dépose de justesse dans le hall d’expo.
Dimanche midi retour avec la petite famille et les
Benoîts à l’expo, dégustation du caïon gratin
(caïon synonyme de cochon en Savoie pour les
monchu qui habitent dans les autres
départements) mieux que McDonald, mais les
pruneaux et abricots dans le gratin, çà nous a
déconcertés!
Après midi détente, grand tour des véhicules
exposés puis visite des exposants afin de
collecter des informations, voire quelques pièces
communes aux autos et notre Big Frenchie.
Durant notre grande vadrouille Jean Pierre
appelle Jean Jacques Filhol afin de nous
rencontrer.
Une magnifique GS x2 nous intrigue lors de la
visite, après discutions l’exposant (sellerie
Hureau) nous ouvre le capot de la voiture de son
client passionné par les GS. Le moteur a été aussi
soigné que le reste ce qui est rare à ce niveau sur
une GS.
Retour aux motos; rencontre d’un visiteur qui me
dit avoir de nombreuses fois été voir, en tant que
voisin, les BFG en essais le long de l’Albanne
dans les années 80… Beaucoup de gens intrigués
puis Jean-Jacques arrive…
Depuis le temps qu’on nous dit : « tu sais il y a
une BFG à Aix » ou encore « avant il y avait un
gars du club BFG à Aix » !!
Grande discussion, l’étendard BFG made in Filhol
intéresse JP, les 30 ans amènent à plein de
question: Ou? Quand? Comment? Que ce qu’on
va manger?!
L’heure du départ et le rangement des véhicules de Jean Pierre donnera lieu à d’autres discutions avec les
organisateurs de l’expo, puis on finit avec une médecine douce auprès du comptoir…
A bientôt.
NICOLAS MICHOT
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Première grande balade en BFG
Envoi de Jean ALLAIN
L’INVESTISSEMENT INITIAL :
A l’époque de sa prochaine production en série, cette satanée bécane était hors de portée de ma bourse, et plus elle était
prête à la commercialisation, plus la date était repoussée !!
Alors quelques décennies plus tard, sur « Eh Bé » je crois, j’en déniche une qui semblait intéressante.
N’ayant plus de compte électronique activé nulle part, j’appelle le père François, qui négocie pour moi et la transaction
s’effectue.
Quelques jours plus tard, je débarque chez lui avec la remorque et nous voilà partis sur la région de Toulon récupérer la
belle.
Sur place le vendeur bien sympa, collectionneurs de voitures des années 70 et de belles au double chevron, me présente la
moto.
Rouge et noire, état passable, l’oxydation de la fourche au niveau des plongeurs est irréparable. Elle démarre bien et le
moteur fume un peu, mais bon jour de pluie, immobilisme forcé etc…, rien d’anormal.
L’ancien propriétaire a du lui faire prendre une douche à
l’eau de mer avant de la stocker telle quelle et de
l’abandonner. Le vendeur me dit que finalement il la lui a
donnée plutôt que la laisser continuer à pourrir.
Retour au bercail en soirée du dimanche après avoir passé
quelques bons moments au milieu des ferrailles de
François (incorrigible sauveteur de vieux boulons à la
dérive).
La BFG attendra au sec environ deux ans que je prenne le
temps de la soigner.
Les deux tubes de fourche seront entre temps démontés et
retraités contre une petite fortune.
Comme la bécane est lourde et encombrante, elle attendra
que le garage soit construit avant de la placer sur la table
où elle restera de longs mois supplémentaires, en attendant
que je m’y mette sérieusement.
La belle à son arrivée dans les Hautes-Alpes
Une batterie, un nettoyage, une pompe à essence, un traitement du circuit électrique et plusieurs opérations sur la fourche
plus tard, premier essai autour du village…C’est pas bon, l’avant tape durement.
Les joints que m’a fourni G. Martin sont trop minces, le piston usine l’intérieur du fourreau !!
Je remets pour voir les joints d’origine après un nettoyage méticuleux et des soins chirurgicaux dans les fourreaux. Ça va
mieux, mais ça gigote maintenant !!
Re démontage, un des pistons probablement mal serré s’est débiné. Comme quoi quand on est mauvais, faut pas toucher.
Le président du Moto Club BFG (merci à lui) m’ayant communiqué les quantités d’huile préconisées, je remonte le tout,
après avoir re vérifié moult fois les serrages des différents composants.
Essai suivant, environ 200 km dans la journée. Le soir, après un arrêt
chez un ami hors du commun (restaurateur de véhicules anciens), le tube
droit fuit, encore lui !!
En fait c’est le joint torique du porte spi qui a lâché. Pas grave, mais bon,
contretemps quand même. Cela dit, il me semble que l’avant est un peu
flou, donc je re-démonte tout. Le piston gauche s’est à son tour dévissé
!! Les fourreaux doivent être striés spirale comme les tubes de flingues,
ce n’est pas possible !!
Vu que je n’ai pas fabriqué d’outils pour serrer les pièces cylindriques
fragiles du piston et du porte spi, je bidouille avec une clef à chaine et
bandage alu interposé. Alors le serrage n’est peut-être pas approprié.
Comme je n’ai pas envie d’avoir une roue folle à l’avant, je « loctise »
les filetages récalcitrants et tant pis pour le pauvre con qui va devoir effectuer le prochain démontage….
Démontage en cours…
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PREMIER VIRON
Bon c’est décidé, vu le stress accumulé ces dernières semaines, un SDM (Sam Dim Moto) s’impose.
LVM et le Forum MC BFG m’ayant ordonné de me rendre au salon du sidecar, je ne peux qu’obtempérer (comme le
climat) et préparer la bécane. Et accessoirement le gugusse qui va monter dessus.
Alors bon, on revérifie la jauge à essence dont l’aiguille au tableau de bord se croit dans un compte-tour, la batterie, les
contacts, les pneus (d’origine et en bois de plusieurs années), l’éclairage, les clignos, la trousse à outils, la bombe anti
crevaison que j’oublierai bien évidemment en partant, ainsi que les cartes routières.
Je ressors la combi de pluie, les sur-chausses, et incroyable, un intégral (moi qui ne m’en sers jamais), mais vu la météo
annoncée….
Et le samedi matin, vers 8h30, contact,
vroum et yahou !
A moi les routes des Hautes Alpes.
Direction Aspres, et le Col de Cabre.
Belles routes, sinueuses alternant avec
de longues lignes droites, paysages
d’automne, très colorés, le temps gris et
la luminosité mettent en valeur les
décors.
J’écoute très attentivement la moto, les
réactions du train avant, pour l’instant
savate.
Dans le Col de Cabre, je me régale mais
à vitesse mesurée, (d’habitude on se
lâche un peu à la montée, et on fait
frotter partout) en restant bien en deçà
des pneus et de la moto.
La route est sèche donc je suis détendu
Essai le Sam Dim d’avant
et je prends la descente comme
d’habitude avec circonspection, en
raison des incessants changements de
revêtement peu grippant et avec des feuilles mortes disposées de préférence en entrée de courbes.
Mais bon, la sonorité moteur est très agréable et quand les sifflements de boîte prennent le dessus, on se demande si on
n’est pas à califourchon sur un turbo prop !!
Quand je dis que la boite siffle c’est un euphémisme, c’est une chorale, un troupeau de siffloteurs mélomanes.
Ben mon yeu, les K 1100 sont battues !
Mais bon ça reprend franchement tout en souplesse, et c’est assez plaisant.
A vitesse soutenue (je ne dirai pas laquelle pour ne gêner personne), la moto révèle sa véritable destinée : les grands axes
et le grand tourisme bien cadencé, confort absolu, rigueur du cap, accélération franche et tranquille mais vigoureuse,
souplesse de l’amortissement qui en dessous de 90 fait penser plus à un matelas de noyaux de pêches.
Le trajet entre le pied du Col de Cabre et Valence est top-moumoutte, pile poil ce pour quoi la BFG a été conçue,
dommage qu’il y ait tant de somnolents seuls au monde qui encombrent la chaussée. Je ne parle même pas de ceux qui
sont au téléphone, en train de discuter tournés vers l’arrière etc… la limitation de vitesse a surtout produit des zombies qui
en la respectant se croient dédouanés de toute autre obligation, c’est consternant ! Déjà, j’en vois toute la semaine avec
mes nombreux déplacements (je passe mon temps à promener ma voiture pour ne pas qu’elle s’ennuie) mais le Sam Dim
c’est encore plus pire ! Il y a aussi celui qui ne sait pas s’il doit accélérer, ou freiner ou bien tourner, ou si finalement le
mieux serait de s’arrêter là au milieu pour mieux se concentrer sur la meilleure chose à faire. Alors, celui là, si tu veux le
doubler vaut mieux attendre qu’il change de direction ou qu’il soit à l’arrêt complet et moteur coupé, sinon t’es sûr qu’au
moment où tu doubles, il tourne à gauche, là où aucune bifurcation n’existe.
Bon allez, j’ai pitié de vous. Je passe les anecdotes suivantes, mais bon Dieu, ça devient vraiment grave les inadaptés à
qui l’on a délivré un permis.
La preuve, j’en ai un !
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Arrivé à Valence, je commence à fermer la visière car ce ne sont pas mes yeux qui pleurent mais la pluie qui tombe. En
entrée de rond point, la bécane me gratifie d’un majestueux dandinement général des deux roues et je frôle le terre-plein
en rendant la main, mais avec le pied droit tâtant le goudron (Te marres pas, c’est difficile à faire et faut de
l’entrainement).
C’est impressionnant 400 kg (ben si, elle plus moi ça fait ça) qui se trémoussent en vrac au milieu des bagnoles, bon ce
n’est pas parce que les pneus tiennent dans les lignes droites qu’il faut compter sur eux en courbe sur le mouillé !
Dorénavant, on va tempérer, mais la chance n’est pas avec moi, le carbu redéconne, la pompe de reprise ne doit pas
apprécier le SP : ça coupe net à la ré accélération, puis ça grogne et ça repart. Donc, en entrée de courbe, j’ai appris à
couper lentement en raison du couple moteur qui est capable de provoquer un petit travers sur l’angle, mais à la reprise,
j’obtiens le même effet et l’arrière se fait un 10 cm sur le côté, ce qui, associé à l’éloignement du guidon ( pourtant reculé
par rapport à l’origine), n’est pas agréable ni facile à gérer… De plus la transmission cogne à chaque fois, ce qui
mécaniquement parlant, est désagréable. Je me demande si finalement le guidon de RT est si extravagant que cela, il va
falloir que je me penche sur la question. Mais après, est-ce que l’éloignement par rapport au pare brise ne risque pas
d’engendrer les turbulences dont les teutonnes nous bercent ? La position légèrement penchée en avant des années 70 me
nostalgie les neurones (je dis « les » parce que j’en ai racheté un récemment) et présente en sus bien des avantages en
terme d’endurance.
Je sens que je vais aller poser des questions sur le forum BFG moi…
Bon, pas question de prendre l’autoroute. Je me suis arrêté sous un échangeur pour enfiler la combi et les sur-chausses,
maintenant pour sortir le morlingue afin de gaver cette saloperie de péage de M…., plus question, je risquerais de créer un
entoubeillage ( à ne pas confondre avec une mise en boite). En plus, pour peu que je n’ai pas viré les oursins que j’avais
rangé dedans…
Donc va pour la RN (qui n’en est plus une ) et tant pis. C’est donc ligne droite, village avec feux, ligne droite etc…
jusqu’à Vienne que l’on atteint après bien des villages et des feux et des villages et des feux…
Je longe les voies sur berges, le Rhône est à peine plus bas que la chaussée, le ciel gris le rend froid et menaçant, une
péniche manœuvre au loin près d’une bouée de chenal, pas d’éclaircie à attendre, c’est bouché de partout.
Sur le centre de Vienne, tout se passe bien, pas trop de circulation et des conducteurs sans problème. Je vois arriver la
sortie Givors, mais avec la pluie ce n’est pas très évident, je n’y vois que dalle. Les rétros ne me sont guère utiles, il faut
au préalable se déhancher pour voir derrière, mais comme la sortie n’est pas trop ardue, je n’ai pas besoin de tout planter.
Après c’est la partie de tourisme, comme en plus de la bombe, j’ai également laissé la carte routière sur la table, ça va être
coton si la signalisation n’est pas à la hauteur ! De toute façon avec ce qui tombe, je me vois mal entrain de déplier la
carte pour chercher ma route !
Donc sortie Givors, je suis déjà à la ramasse et demande la route. Bonne nouvelle, Sainte Foy, ça leur dit bien quelque
chose ! Mais dans quelle direction ça se trouve ? Oh pauvre ! Ça doit être par là, ou alors non c’est peut-être mieux par
là…
Quand le gars a fini son explication, je ne me rappelle même plus quelle direction je demandais! Merci Monsieur, et me
vlà reparti. Un peu plus loin, alors que je continue à négocier toutes les courbes sur des œufs, je devine dans le rétro un
attelage avec 3 ou 4 phares. On dirait, vu d’ici, un Zeus ou un Voxan du même tonneau, à un poil près. Donc je ne devrais
pas être mauvais, donc y’a hou et pis j’en remets un peu, s’agit pas de se faire remonter par une bécane à trois pattes
quand même ! Bon j’arrive à maintenir l’écart mais tout juste, la BFG montée sur bandes de roulement au savon noir me
fait savoir que si j’insiste, je vais devoir la remettre sur ses pattes Or, vu les talus en contrebas et l’éponge mouillée qui
m’attend en dessous, je n’ai pas envie d’aller jardiner, pour remonter la bécane là-haut faudrait un camion-grue, plus des
hommes grenouilles. Donc fier, ouais, mais pas taré (enfin pas tout le temps).
Nouveau village, nouveau rond-point, je prends en face (C’est toujours le plus simple parce que si tu te demandes c’est à
droite ou à gauche ? T’es mort, c’est trop compliqué). Traversée pépère, je ressors et malgré ma surveillance attentive,
plus de side dans le lointain ! Aïe, ce n’est pas bon signe (ou Cygne, vu le niveau d’eau), donc je me demi-tourne et redemande mon chemin (comme quoi tous les mecs ne sont pas cons au point de s’entêter, n’est-ce pas Mesdames ?).
Et là, surprise ! Le gars à qui je demande mon chemin doit être de mèche avec le précédent. C’est sûr, ils se sont
téléphoné !! Il voit bien aussi que Sainte Foy machin c’est relativement dans le coin, mais dans les quatre coins cardinaux
simultanément. Serviable, il s’ingénie à empiler les renseignements contradictoires pour la plupart, et à la fin je ne sais
plus ni où je suis, ni où je vais !!
Bref, remercie Monsieur et me vlà reparti pour ailleurs sans savoir où (je ne suis pas sûr de l’orthographe du nom du bled,
c’est p’têt’ « ail heure sans sa voir houx »).
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La route est toujours moumouille, et ça ne m’inspire toujours aucune confiance au niveau du grip. Bof, maintenant un peu
plus tôt un peu plus tard, inutile de forcer !
Et puis je vois le nom d’un bled que l’autre il m’a causé en vrac pendant son explication de « perdage à raccourcis ».
Donc, et là tu reconnais l’intelligence de l’homme sur les éléments, je suis mon instinct et la direction qu’indique le
panneau là pour ça. Un peu plus loin, j’arrive sur une patte d’oie, sans aucun pannal ni différence flagrante entre les deux
chaussées, susceptible de m’indiquer la route la plus fréquentée des deux. Donc, par simple déduction et après un moment
d’intense réflexion, j’opte pour l’une des deux (m’énervez pas j’me rappelle plus laquelle) ce qui est fort logique dans la
mesure où je me voyais mal suivre les deux en même temps.
Bien m’en a pris, j’arrive pile poil dans une cour de ferme déserte !
Là encore je me félicite car en procédant par élimination, je vais forcément retrouver la bonne route. Reste cependant à
accomplir cet exploit avant la fin du jour, car n’ayant prévenu personne de mon imminente arrivée, je crains qu’ils ne
replient les gaules avant. Les gens sont impatients de nos jours !
Bon demi-tour effectué sans tomber dans le fossé, je repars d’où que je viendais et hardi petit, on s’en va essayer l’autre
route (J’ai aussi de la suite dans les idées) arrivé au carrefour susmentionné, je vire dans le deuxième doigt de la patte et
vroum. Mais pas longtemps, hé non, le moteur fait beueueueueuh ! Et la mobylette s’arrête, en pleine pampa !! Tagada !
La jauge indique ¼ , donc je ne peux pas être en panne d’essence (des sens, oui, mais pas là).
Et surtout pas au milieu de nulle part, je ne suis pas aussi bête !
Mais bon, ça ne repart que le temps de tromper les cylindres avec le starter, mais ça coupe aussitôt après. Bon, vu là où je
suis, je vais avoir du mal à autostopper, et quant à trouver une pompe à jus de pétrole…
Me vlà parti sur deux pattes, la bécane soigneusement rangée sur le côté, mais la béquille latérale sur le dur (elle m’a déjà
fait le coup) et en avant. Un peu plus loin, un petit hameau, tout là-haut, avé de la lumière aux fenêtres, youpi, j’y vais et
frappe à toutes les portes dont les maisons n’ont pas les volets fermés, et je reste bredouille, person qui répond.
Je redescend et vois à hauteur d’une étable croisée à la montée qu’un vésicule il est stationné devant ! Et le monsieur qu’il
est là (un moment j’ai eu peur que la bagnole soit venue toute seule), très sympa et compréhensif me propose d’aller voir
ensemble chez lui s’il ne lui reste pas un bidon pour la tondeuse. Et là miracle, il en a un (de bidon suivez un peu !) avec
au moins trois énormes litres de carburant qui vont bien. Me vlà r’parti vers de là d’où je venais bien content !
Arrivé à la bécane, je verse le précieux liquide dans le réservoir adéquat, me ré équipe, stocke le bidon du Monsieur, enfin
celui de la tondeuse) dans une des valises et me vlà de nouveau en route chevauchant ma Bylette Fidèle et Glamour.
Suivant les explications fort claires celles-là de mon sauveur, je trouve le bon patelin, la bonne pompe à SP et je pleinte la
bécane et le bidon (de la tondeuse du Monsieur).
Content, content, j’ai failli avoir peur de tomber en panne, mais finalement pas du tout, le tourisme consistant également à
prendre contact avec la population locale.
Et demi-tour, direction l’étable du Monsieur de la tondeuse à bidon. Et là, je m’aperçois que quelqu’un a subrepticement
viré tous mes points de repère pourtant soigneusement notés et que je n’arrive pas à retrouver le lieu-dit dont auquel que
je vous causais plus haut. Mer d’alors m’aurais je perdu? Pourtant, vu mon légendaire sens de l’orientation, cela est
étonnant ! Alors sachant que ma réputation est en jeu, je cherche partout, je tourne et vire, je me perds complètement et
vois au détour d’un virage, la fameuse étable, que quelqu’un avait du dissimuler sournoisement à l’un de mes passages
précédents.
Enfin, et là je ne vous raconte pas tout de peur de vous endormir, j’arrive à Ste Foy l’Argentière
Mais il est quand même près de 14 heures !!
Je loupe le panneau indiquant l’expo, mais je le vois suffisamment à temps pour effectuer un demi tournage d’anthologie
(sans tomber et sans poser le pied, ce qui mérite d’être souligné quand même).
Il y a beaucoup de monde, mais sont-ils tous venus pour la même chose ?
Stationnement solo, c’est pour moi. Je me gare, coupe le contact et miracle le moteur s’arrête, j’ai du faire des progrès en
électricité, et je béquille le tout.
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Après un casse croute vite expédié sous la pluie en discutant quand même avec un possesseur de T3 attelée qui vient
d’arriver, je me dirige vers les aires de stationnement extérieures où l’on trouve d’un côté les occasions et de l’autre les
attelages des simples visiteurs. Il y a de tout et je prends quelques clichés. On a un exposant sous barnum, avec Harley
Fergusson, Béhème etc…, un barnum à frites et jus de bière, des gusses dans tous les coins en train de blaguer en
machouillant des chowaf, le mélange habituel quoi.
Je vois soudain arriver un attelage blanc avec un sigle tricolore qui me rappelle vaguement quelque chose. Eh, mais oui, il
s’agit bien d’une magnifique Belle Fleur Gracile habilement menée par un habitué du tricycle à tout droit car lui il tourne
nickel (faut se méfier avec ces hybrides, ça te fait croire d’un côté que ça tourne alors que ca va tout droit et de l’autre tu
te retrouves sur le toit !) et se campe à côté de deux élégants bipèdes se dirigeant vers le hall d’exposition.
Après quelques présentations, je fais
connaissance avec ces valeureux adhérents
du MC BFG :
dont le célèbre auteur de l’article
sur la japonisation des suspensions avant de
BFG, paru dans le N° (le premier qui trouve
aura droit à une cordiale poignée de main)
ainsi qu’un peu plus tard le non
moins célèbre Barbu Casqué de son vrai
nom (là celui qui sait pas, ce sera plutôt un
haussement de sourcil), avec lequel j’avais
eu l’occasion de discuter au téléphone alors
qu’il se trouvait quelque part à proximité
pas loin de chez moi.
Finalement comme d’hab chacun fait son
tour d’exposition et prend des photos. Il y a
une exposition relativement restreinte mais
qui me semble de qualité. Des curiosités
sympas, des usines à gaz, des missiles à
roulettes, des essais de style rutilants, des utilitaires genre Afrika Korps, mais de l’Est, des gags, des jolis attelages néo
classiques et je prend tout mon temps pour les détailler (mais pas ici je vous rassure).
Dehors ça pleut toujours mais comme il fait chaud à l’intérieur dedans, je fais un tour de temps à autres, à l’extérieur
dehors.
Il me semble que la majorité des attelages présents sont des Zeus, encore un truc français qui va super bien mais qui n’a
pas suffisamment accroché cheunou, l’instigateur de la marque ayant du je crois passer la main ? Les trikes de la même
marque (ceux avec les grosses caisses de chaque côté) sont également présents en expo et/ou arrivés sur leur roues.
Alors j’esplique, un Trike c’est comme un attelage classique avec le panier sur le côté mais sauf que là le côté n’est ni
devant ni derrière il est au milieu, et comme en plus il a été sévèrement secoué, les roues se retrouvent aux trois
extrémités, ça doit être la force centrifuge, ou genre pareil !
Les triques, c’est pour les vrais biquets. Ça a aussi un berlingot de tobroum, un guidon de chope heure, des roues miroirs,
des échappements comme s’il en pleuvait, des peneux de semi-remorque, un guidon pour refroidir les aisselles, tout bien
quoi. Reste à savoir si j’ai tout compris.
BILAN :
… HEUREUX !!
Heureux d’avoir fait le déplacement, c’était sans doute la dernière occasion de vironner avant l’année prochaine (si ça
neige chez moi, c’est plus la peine de compter sur le deux roues)
Heureux puisque j’ai enfin pu rouler avec ma BFG à moi, qu’elle va bien, très bien même, taillée pour les grands parcours
à allure soutenue, dans un confort remarquable, ensemble de qualités qui font de cette machine non seulement un objet de
choix, pas très courant, mais en plus efficace et très plaisant.
Tous ceux qui ne l’ont pas essayée ne sauront peut-être jamais à côté de quoi ils sont passés ; les pauvres !
Ca ne vous rappelle rien ?
JAL
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Au deuxième salon du sidecar.
Envoi de Philippe Perelle
Les 30 et 31 octobre dernier s’est tenu à Sainte Foy l'Argentière (69), dans les Monts du Lyonnais, le deuxième salon du side-car.
L’organisation en était assurée par l’Amicale Sidecariste de France, et plus particulièrement par les adhérents de la région RhôneAlpes. Cette seconde édition a réuni dans la salle des sports de la
commune de Sainte Foy l'Argentière une trentaine d’exposants, à savoir
tous les constructeurs de side-cars en France, des professionnels du
side-car (ventes, entretien, …), des accessoiristes et des associations
œuvrant dans ce domaine.
Coté visiteurs, le salon a été plébiscité car il y avait foule. Déjà plus de
700 entrées comptabilisées le samedi vers 16 heures ! Au total, se sont
plus de 2500 motards, sidecaristes et habitants de la commune ou du
canton qui se sont pressés dans les allées de la manifestation. Un réel
succès donc, dû en particulier à l’entrée gratuite pour tous. C’est
certainement cet accès gratuit qui a incité certains visiteurs à parcourir
plus de 800 kms pour cet évènement.
Et coté matériel présenté ? Et bien il y avait de quoi satisfaire tous les
goûts me semble t-il ! Du néo rétro au plus sportif en passant par le trois
roues
motrices
ou
le
trike.
Commençons par CHODA. Albert CHOIN exposait le l’attelage de Laurent GUILLET et David CHANAL, champions de France en titre,
et vainqueur du Dark Dog Tour 2010 sur Suzuki / CHODA Baroudeur. A coté de ce
side de rallyes, les visiteurs étaient très intrigués par un châssis trois roues motrices
dont deux directrices : Monsieur CHOIN, toujours une idée d’avance depuis 1983 !
Second au DDT 2010, André DAMOIS de DJ Constructions d’Albens (73) exposait un
DJ Sport ainsi qu’un modèle plus familial, le Syrah, les deux propulsés eux aussi par
la marque d’ Hamamatsu. Chez HECHARD, un magnifique SAPHIR, non pas bleu
mais vert, trônait, emmené par une KAWASAKI. Le constructeur poitevin exposait
également une HARLEY DAVIDSON V-Rod avec un panier SYGMA. Chez DEDOME, de
Langres (52), c’est façon « Black and White » qu’un flat-twin BMW accompagnait un
panier BOS. SIDEBIKE avait emmené un superbe ZEUS mordoré qui était mis en
valeur, accompagné du petit dernier de la marque : le MEGA II XJR. PRODUC SIDE,
situé à proximité de Montélimar, présentait en première mondiale son JOK’.
Sous chapiteau à l’extérieur, EML, constructeur hollandais représenté par son
importateur, avait amené un trike sur base HARLEY DAVIDSON, ainsi que trois
attelages sur base BMW ou Suzuki.
Du coté des néo-rétro, des sides OURAL, venus de l’Est, étaient exposés par EST
MOTORCYCLES. Construites maintenant encore plus à l’Est, des ROYAL ENFIELD
500cc monocylindre, toutes attelées se laissaient admirer. Daniel MEURINE, de la
maison AUVERGNE MOTO CLASSIQUE, avec la faconde qui le caractérise, ne se
lassait pas de vanter les paniers présentés (WATSONIAN, PRECISION, BLACK PEARL)
dont, s’il vous plait, l’Orient Express d’Harry Potter ! En effet, le sidecar de la
marque que chevauchent Harry et Hagrid dans « Les Reliques
de la Mort » était à Sainte Foy l'Argentière et les fans de la série
pouvaient se faire photographier au guidon ou dans le panier.
En ce qui me concerne, j’ai particulièrement apprécié le
PRECISION Aiglon, toujours fabriqué par Daniel ANDRE dans le
ch’nord avec les outillages d’avant guerre. Le mariage de la
caisse tout alu avec le mono anglais est vraiment plaisant et
c’est une belle illustration de l’Entente Cordiale.
Professionnels gravitant autour des constructeurs, quelquefois
concessionnaires, toujours chargés de l’entretien, ils étaient là.
FRANCKY SIDE & BIKE exposait la 1000 VOXAN / DJ
Construction de l’équipage LESCANE / SIMON, Samuel GACHE
de SAM GACHE RACING BIKE présentait la MOTO GUZZI de
l’équipage DIDERON. BILLON DECO mettait en valeur un side à
carrosserie monocoque et, et, et … impossible de citer tous et
toutes.
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En ce qui concerne les associations présentes, nous trouvions
au rez-de-chaussée le PARA SIDE RACING TIME, les stages
d’apprentissage à la conduite de l’ASF et INISIDE.
A l’étage, d’autres associations présentaient leurs activités.
Dès la dernière marche de l’escalier franchie, un sympathiques
groupe de gilles au fort accent d’outre Quiévrain vous invitait à
découvrir l’Amicale Sidecariste Belge. Chocolats et peket
(liqueur de genièvre) était proposés (imposés ?) aux passants. A
coté, le Side Car Club Français et le Side Car Club de Provence
présentaient leurs actions, activités et les articles de leurs
boutiques respectives.
Et le Moto Club BFG me demanderez-vous ? Et bien il était
présent ! Et même bien présent car ce salon du sidecar était
une vraie "sortie courte" du Moto Club BFG !
Comment, vous n'étiez pas au courant? Moi non plus mais
c'était bien sympa: Les LAVENIR, les FABBI, les JACQUET, Jean
ALAIN, Thierry CASTEL, Christophe VRAY, Robert MEYER,
Christian BOUTEILLE, les BACHELOT, les VEY et je dois en oublier se sont croisés, reconnus (quelquefois avec 20 ans de plus!),
découverts,, BFGistes de toutes régions, rendez vous donc à l'édition suivante. Avec une sortie courte proposée et annoncée?
En conclusion, le salon du
side de l’Amicale Sidecariste
de France est l’évènement
qui compte aujourd’hui
dans le monde du trois
roues, à deux ou trois
traces !
Cette
seconde
édition en appelle d’autres
aux dires de tous, visiteurs
ou
professionnels.
Les
absents ont bien eu tort.
Rendez vous donc en 2012
pour une troisième édition.
LE BARBU CASQUÉ
PERELLE PHILIPPE
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Sunday Ride Classic
Troisième anniversaire
Programmée
comme
sortie
courte, le troisième anniversaire
de la Sunday Ride Classic n’a
pas déplacé ce 12 décembre les
foules BFGistes malgré un soleil
resplendissant, un ciel azuréen et
un fond de l’air printanier, et le
tout devant le circuit PAUL
RICARD.
Seulement trois BFG et une MF
avaient fait le déplacement du
Paul Ricard ce dimanche. C’est
peu ! Mais consolons nous en
admettant
l’évidence :
les
meilleurs
étaient
présents.
Félicitations
donc
aux
Toulonnais Isabelle, Thierry et
Blaise ainsi qu’au presque
Aixois Marc BERRANGER
pour avoir fait le déplacement.
A noter qu’Isabelle ce jour là étrennait son nouveau jouet, long, effilé et tressautant à toujours vouloir se
dresser. Et oui, la Lettre de l’Odyssée, « organe de tous les membres » comme l’écrivait jadis un certain Thierry
GRANGE, ne recule devant rien pour vous tenir, amis lecteurs, au fait de l’actualité la plus chaude.
Quant à votre serviteur, il était lui aussi présent malgré les facéties d’un câble de gaz ayant décidé de casser sa
pipe prématurément en sortie de courbe dans la montée du Ricard, sur l’ouverture du deuxième corps, alors que
j’allais enfin taxer cette *** de 1000 BMW qui me bouchonnait depuis les gorges d’Ollioules.
Après avoir téléphoné au concessionnaire local, même un dimanche, je suis reparti jusqu’au circuit grâce à une
pince plate d’origine VOXAN .Merci Franck. Moins d’une heure après, pièce de rechange et outils étaient là.
Merci Blaise. Avec une YAMDASUKI, sûr que j’étais bon pour le tréteau sur un plateau et retour en taxi.
Sinon, hormis nos superbes destriers
qui ont eu les honneurs de la presse
(surveillez LVM dans les semaines à
venir), nous avons pu admirer deux
superbes GAUTHIER dont une rare
250 amenée par l’ami François
LEJARS.
Une
particularité
sur
cette
motocyclette strictement d’origine :
la béquille latérale est à droite. Je ne
me rappelle pas avoir observé cela
sur une autre machine.
ODYSSEE_99_JAN_2011 Page 24 sur 34
Était également présente une 1000
GODIER GENOUD, première main
toute d’origine et dont le propriétaire
m’a avoué avoir passé l’âge de
conduire un tel bestiau !
Toujours dans les années ’70, le panel
habituel de trois pattes KAWA, de
HONDA Four ou de bouillottes
SUZUKI s’exhibaient au soleil. Deux
ou trois NORTON, TRIUMPH
quelques BMW pour représenter la
veille Europe. Ah si, une BENELLI
Six tout de même ! Quelques
HARLEY
plus
ou
moins
« kustomisées »
illustraient
la
production du nouveau continent.
Mais je trouve qu’au fil des éditions, la
moto en plastique se fait de plus en
plus présente.
Le père Noël était également
présent. Spectacle inhabituel, il
est arrivé seul, à moto, poursuivi
par une meute de rennes. Pas très
« Sport » les rennes ! Son
traineau était sur place depuis le
matin. Il était d’ailleurs possible
d’en faire un tour, ce dont ne se
sont pas privé certain(e)s. Je ne
citerai personne, mais pour vous
mettre
sur
la
voie
(d’accélération), je vous dirai que
le traineau était jaune ! Ce qui
d’ailleurs n’est pas la couleur la
plus fréquente pour ce genre de
traineau.
Bon, allez, BFGistes du Sud-est,
rendez vous pour la prochaine
édition début février.
En attendant la « grande » Sunday Ride Classic les 24 et 25 avril 2011 à l’intérieur de l’enceinte du circuit et
sur la piste de ce prestigieux circuit qui vient de fêter ses quarante ans. Au programme, deux jours de roulages,
d’exposition et de rencontres autour de la moto avec un salon, une bourse d’échanges, des pistes d’initiation, …
Jean Pierre BONATTO, le chef d’orchestre de tout cela nous concocte un weekend « kivabien ».
Au fait, j’allais oublier. Le nouveau joujou d’Isabelle, c’est un JEANIEL LYNX. Ben oui, je précise dès fois
qu’il y ait eu gourance sur la comprendure de la chose, bande de petits salopiaux.
LE BARBU CASQUE
PERELLE PHILIPPE
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Modification du pont pour que le roulement reste en place
Envoi de Robert Meyer
NDLR : Une astuce technique plutôt bienvenue, de notre camarade Robert Meyer, pour un souci sur le pont
arrière qui n’est pas rare…
En effet, quelques Bfgistes ont déjà eu la désagréable surprise de constater, à l’ouverture de leur pont, que le
roulement à aiguille PON 40400 (élément numéro 24 sur la vue ci-dessous), qui d’origine est seulement
maintenu
par
3
marques de pointeau
dans
l’épaisseur
d’aluminum autour de
son logement, avait
tendance à « sortir ».
Lorsque le cas se
produit, le roulement
en question finit par
buter contre la& base
de la couronne, comme
en atteste la première
photo envoyée par
Robert.
La combine de l’ami
Robert, qui depuis a
fait
environ
2000
kilomètres,
semble
adaptée, à condition
bien entendu de faire
les choses avec soin !!
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LES FILMS !!!
Thierry Grange et Dominique Favario lors
de l'entretien filmé qu'ils m'ont accordé.
Non, vous ne rêvez pas !
Il s'agit d'une analyse de l'histoire de la moto
française en deux films de 52 minutes
(durée minimum prévue actuellement) : le
1er consacré à l'époque où la production
française dominait le monde (du vélocipède
à vapeur de Louis-Guillaume Perreaux en
1871 aux années ‘30), puis la chute des
années 50/60 et enfin les tentatives de
renouveau BFG et Barigo.
Le 2e film sera consacré à l'histoire de Voxan, ainsi qu'à tous ceux qui font des motos en France
aujourd'hui et pour l'avenir: Sherco, Wakan, mais aussi l'équipe JBB (moto à train avant triangulé qui roule en
championnat du monde d'endurance), Roadson. Plusieurs intervenants qui ont touché à l'univers de la moto
française ou sont de grands témoins de son histoire nous donneront leur vision : Alain Chevallier, Eric
Offenstadt, Didier Ganneau (rédacteur en chef de l'Officiel du Cycle et du Motocycle), Jean Bourdache
(journaliste spécialisé dans la moto ancienne) etc…
Le but est de réaliser un document sur l'idée générale de moto française. Une réflexion, une analyse des
échecs, des réussites et des possibilités que nous offre l'avenir, un document pour l'histoire au moment où notre
moyen de locomotion préféré ainsi que la locomotion en général est en pleine mutation, bouleversement,
révolution...
Mais ce projet réclame de gros moyens financiers car les prises de vue, son, montage sont effectués par
un professionnel et les entretiens seront entrecoupés d'images d'archives achetées à l'INA. Le risque est trop
important et j'ai donc besoin de savoir s'il y aura suffisamment de personnes intéressées par ce document.
C'est pourquoi je lance une souscription. Chaque DVD sera vendu 25 euros lors de sa sortie officielle.
Aujourd'hui, au moment de la souscription, le prix n'est que de 20 euros, soit une économie de 10 euros pour
l'achat des deux volets. Il va sans dire que si les films ne se font pas, les souscripteurs seront remboursés.
Je remercie le Moto Club BFG de m'avoir ouvert les pages de l'Odyssée et je vous remercie de votre
confiance dans la réalisation de cet ambitieux projet,
Thierry Cazenabe
NDLR : Un bon de commande pour ces vidéos est joint à ce numéro 99 de l’Odyssée. Le sérieux du travail de
Thierry Cazenabe laisse augurer d’une production qui a l’instar de ses bouquins, sera de qualité.
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BFG dans la presse
Le 15 décembre 2010 est sorti dans les kiosques un
Moto Magazine Hors Série « Motos Classiques ».
Contenu intéressant, et au beau milieu de toute une
flopée de motos qu’on aimerait, globalement, avoir
pratiquement toutes dans le garage, une page /
article qui traite de la BFG.
En dépit d’une accroche un peu chagrine (triste
histoire…) le contenu de l’article n’est pas si mauvais,
et en droite ligne de ce qui avait été rédigé dans le
Moto Magazine Hors série « Motos Mythiques »
publié en décembre 2008.
Les photos de ce numéro de décembre 2010 étaient
d’ailleurs déjà dans le hors série de 2008, la BFG
blanche n’étant autre que la MBK présidentielle qui
avait servi à l’essai, reconnaissable entre autre par
les autocollants « Lach Moto » apposés sur les deux
côtés de carénage.
Lach Moto, pour les curieux, c’est tout simplement
le concessionnaire Yamaha de Soissons, chez qui
j’avais acheté cette moto alors en dépôt vente… elle
avait alors 9000 kms, laissé là par son propriétaire
qui l’avait abandonnée pour les chants jugés plus
mélodieux d’une sirène japonaise…
Pour l’histoire BFG ne faisait que commencer…
Cette BFG/MBK N° 008 achetée à 9000 kilomètres
accrochera bientôt ses 200 000 au compteur.
PS : Merci à Alain Colman notre camarade
Tourangeau, qui le premier m’a alerté sur cet article
dans Moto Mag Hors Série 
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BFG dans la presse suite
Toujours en cette fin d’année, et pour être précis dans le numéro de MOTO LEGENDE de janvier 2011, il était
aussi question de BFG…, et de MF.
S’il n’y a rien à dire de Moto Mag, dont les journalistes nous ont démontré le sérieux de leur préparation,
recherche de documentation, et…essais, il n’en est pas de même, hélas, pour Moto Légende.
Cette revue nous a en effet habitués à des articles très approximatifs sur BFG… Pour mémoire, la dernière fois,
pour faire « spécialiste » le journaliste avait cru utile de pousser l’information jusqu’à la communication du
type de moteur GS équipant les BFG…., Manque de bol, il s’était trompé !!. Je n’avais pas pu m’empêcher de
le lui faire remarquer…, ce qui ne lui avait plu qu’à moitié, et il m’avait un peu pris de haut…
Dans ce dernier opus, eh bien, c’est comme d’habitude… Pas de rappel, dans l’article, de l’adresse du Moto
Club BFG (le site est toutefois mentionné en début d’ouvrage dans la page « web Légende »), et un petit coup
de patte « totalement gratuit » en fin d’article, que je vous laisse apprécier : A propos de la BFG et de la MF,
« ce sont sans doute des motos très utilisables pour des motards chauvins, ou alors pour des amateurs
d’exotisme »…
A la longue ce genre d’ineptie fatigue… Le vrai problème est aussi que les magazines sont conservés, au fil des
ans, et que par conséquent lorsque des informations erronées sont diffusées, le mal est fait…. Quasi
définitivement !!
Notre camarade Philippe Perelle se charge d’une petite lettre à son « confrère » de Moto Légende, mais ce n’est
pas tout, je vous garde pour la fin le bêtisier de cet article : Différentes photos des versions de la BFG figurent
en effet en illustration de cet article, et donc notez bien car c’est un scoop, que les BFG 70GTA et GTB furent
commercialisés de 1983 à 1984, alors que « notre BFG » dans la robe qu’on lui connaît, ne semble avoir existé
qu’à partir de 1984 et jusqu’à 1986… Tout cela est un peu lamentable, le bouquin de Th Cazenabe, par ailleurs
cité, est une mine de renseignements exacts sur l’aventure BFG, la moindre des choses eût été que le journaliste
s’en serve avec rigueur.., là tout est mélangé !!
Je pense qu’une petite information sur les différents modèles de BFG sera également utile, en
correctif à cet article de Moto Légende N° 219 dont il aurait mieux valuqu’il n’existât
jamais .
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Rassemblement des Mille Vaches 11 et 12 décembre 2010.
Envoi de Dominique ESCOLA
Annoncée via notre forum « Rassemblements
Points Rencontres Voyages », invitation était
lancée pour participer au rassemblement
hivernal du plateau des « Mille vaches ».
Dominique Escola, Jean Pierre Bachelot et
José Poncheaux y étaient…, Dominique nous
a envoyé quelques photos et le petit texte qui
suit.
Et si nous y étions un peu plus nombreux l’an
prochain ??
« Samedi 9 h Babache passe me prendre et
direction la salle des fêtes de Meymac pour
retirer nos pass. Ensuite destination Millevaches. Des
motos occupent déjà le terrain certains participants
ayant passés la nuit. Nous installons le bivouac en
attendant la venue de José Poncheaux et un de ses
copains.
A partir de 11 heures des flots de motos et side car
envahissent les lieux. Pas mal de motos anciennes, plus
vieilles que nos BFG, mais qui roulent….Nous
récupérons du bois mis à notre disposition. A midi pour
nous ouvrir l'appétit rien de tel qu'un apéro prolongé.
Nos voisins nous offrent de l'anis de Pontarlier; nos
montures attirent des visiteurs qui apparemment sont de
futurs BFGistes. Après quelques grillades, visite du site
qui regroupe environ 3000 motards.
Le soir, séquence émotion. Babache retrouve des amis
de 30 ans. Comme nous ne sommes pas des sauvages
nous sympathisons avec d'autres voisins. Après une
soupe de potiron et un coq au vin, José nous fait
découvrir "la graule". C'est une spécialité liquide
savoyarde. Un récipient en bois dans lequel on met du
café chaud plus d'autres bonnes choses. Un moment de
rigolade.
L'édition 2010 a bénéficié le samedi de bonnes
conditions climatiques, soleil, ciel bleu température
fraîche et malheureusement pas de neige. L'ambiance
était très sympa et calme; c'est vrai que la moyenne
d'âge est élevée et que les voitures, camping car, groupe
électrogène, sonos assourdissantes que l'on trouve sur
d'autres rassemblements style 24 h du Mans ou Bol d'Or
ne seraient pas les bienvenus.
Ce n'est pas sans un petit pincement au cœur que nous
replions les tentes le dimanche. Un brouillard épais commence à envahir le plateau des Millevaches, c'est le moment des
au revoir et rendez vous pour l'édition 2011.
Dominique
Pour les intéressés vous pouvez voir des photos du rassemblement sur"picassaweb.google" en sujet :Millevaches 2010, et
des vidéos sur youtube et dailymotion (adresse directe sur picassaweb reprise ci-dessous :
http://picasaweb.google.com/auverland86/MilleVaches2010?feat=directlink#
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Les Millevaches, vues par une femme de participant
Envoi de Dany Bachelot
Je me demandais toujours, quand j'entendais parler d'expédition au pôle
Nord - par exemple - comment ceux qui partaient parlaient toujours de 3 à 4
ans de préparation…
J'ai trouvé !!!!.....
 Ce sont des hommes qui partent !
Ici, à la maison, dans le mois qui a précédé les 2 repas + nuit + petit dej' de la
sortie aux Millevaches, ce furent environ 3 à 4 appels par semaine..., de
Jean-Pierre, Jose Poncheaux ou Dominique Escola…. Et tout çà pour…
s'organiser, .... savoir qui amenait table ou barbecue, apéro ou dessert!
Et on rappelle : « n'oublie pas la lampe frontale », … et encore, ce sont leurs
nanas qui ont noté et fait les courses…
Ouais, j'ai compris !!! Un mois d'organisation pour 2 repas + 1 nuit + petit
dej' pour 3, il faut bien 3 à 4 ans pour envoyer un homme au pôle Nord !!!
Bisous et bonne année à tous.
Dany
<< Ci-contre le père Bachelot coiffé de sa chapka, aux Millevaches…
Le « Cé’quoi’donc ??...
Allez, pour cette fin d’année, une petite
devinette qui s’adresse à tous les grands
spécialistes de BFG que vous êtes.
Il s’agit d’une pièce récupérée par hasard, et
bien… saurez-vous dire ce que c’est et à quoi
elle peut bien servir ??
>>> Un t-shirt du Club au premier ou à
la première qui m’enverra un message
([email protected]) et donnera la
bonne réponse.
Quelques indices pour vous aider :
- ce n’est pas un chapeau,
- çà ne se mange pas
- et cela ne peut en aucune manière servir
pour donner du relief à vos ébats nuptiaux !!
A très bientôt
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VENTE de PIECES par le MOTO CLUB, encore quelques
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
V
oici les infos « pièces » pour cet automne
2010.
Mise à jour du tarif
Nous avons réapprovisionné notre stock de JOINTS de
RETOUR D’HUILE, Ref. MEC 0019. Le prix cette fois
baisse un peu et passe à 2,80 €uros le lot de deux joints,
soit de quoi faire un côté moteur.
A ce prix, comme précisé au tarif, nous vous livrons des
joints en qualité VITON, qui offre une bien meilleure
résistance à la chaleur…, et à cet endroit, comme vous
l’imaginez, la chaleur ne manque pas puisque c’est l’huile
qui a graissé toute la distribution dans la culasse qui
redescend vers le carter moteur.
Amortisseurs de Réservoir à nouveau
disponibles !!
Ref ALI K0090
En janvier 2010 nous vous annoncions l’indisponibilité de
ces bandes de mousse noire assez dense, qui collées sous
le
réservoir
permettent
d’éviter
les
dégâts
qu’occasionnerait le frottement permanent entre le
réservoir en PVC, et le carter de la boite de vitesses.
Nous précisions alors aussi que ces protections étaient
indispensables et qu’il nous fallait absolument les
remettre en stock, c’est désormais chose faite.
Merci donc de noter le nouveau prix pour cet ensemble de
mousses, AMORTISSEURS de RESERVOIR Ref. ALI
K0090, qui est désormais de 16,90 €uros le lot (était à
6,4)
Dans un prochain numéro, nous publierons quelques
photos sur le positionnement exact de ces différentes
mousses. Il importe en effet de les mettre comme il faut
pour qu’elles remplissent leur office, et avec le temps,
comme elles se décollent, si vous n’avez pas pu repérer
leur place lors du démontage, les indications que nous
vous prodiguerons seront les bienvenues  Donc à
suivre..
à lire absolument par les nouveaux Bfgistes, et
aussi par les anciens, de temps en temps 
Chapitre qui, à compter du bulletin de juillet 2008 est
répété à chaque numéro de l’Odyssée.
Nos BFG ont passé largement le cap des 25 ans, et les
GSA Club, Pallas, X1, X3…. sont pour bon nombre de la
même époque ou à peine plus jeunes.
On le dit régulièrement, mais il y a cependant toujours
quelques « nouveaux », ou des anciens qui ne voient pas
le temps passer…, côté moteurs, la prudence incite à se
mettre des pièces de côté.
Comme vous savez, à l’exception de quelques
« consommables » (joints, notamment, plus quelques
autres référencées au tarif en MEC ou en MOT), le Club
dans son activité pièces détachées ne s’occupe pas des
pièces moteur, il convient donc de vous prendre en
charge.
Donc si vous avez une occasion, par un voisin, un copain,
le grand père…, ou en fouinant, de dégotter un moteur de
GS en bon état, mettez vous le de côté !! Et si ce n’est pas
pour vous, çà pourra servir à un autre 
Petit rappel : sur une BFG le type de moteur qui est monté
d’origine est le G13 646, (c’est marqué sur la plaque à
côté du filtre à huile).
Et si vous trouvez un autre moteur tout neuf, mais pas un
G13 646, ou pas un 1300 est-ce que çà se monte ??
Réponse oui, mais ensuite il n’y a plus trop d’éléments de
moteur interchangeables… Il faut le savoir, c’est tout…
Quand on dit « moteur », incluez bien entendu les
éléments périphériques : démarreur et alternateur. Pour
ces pièces, au delà de la récupération de pièces dont la
fiabilité ne sera pas garantie, loin de là, vous avez la
possibilité de solliciter les électriciens automobiles (il en
reste !), et bien entendu, les accessoiristes ou
équipementiers automobile ayant boutiques réelles ou
sites Internet.
Autre pièce à mettre de côté si vous en trouvez, un tableau
de bord de R5 Alpine, on en trouve (complet) à des prix
raisonnables, çà pourra servir pour les différents
composants, et à pas cher.
A propos d’Internet, bien sûr ne négligez pas
les annonces directes via ce mode de
communication.
ELEMENTS MOTEUR (et autres)
METTEZ VOUS DES PIECES DE COTE
A
prochaine !
la
.
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PETITES ZANNONCES
Recherche sacoches Bottelin Dumoulin avec platines de fixation pour ma BFG.
Merci d'avance. Contact: Olivier [email protected]
A vendre jeux de ressorts pour fourche d'origine BFG:
- ressorts solo: 10€ le jeu
- ressorts side: 10€ le jeu
Contact: BEROUDIAUX-DESCAMPS  03 20 79 00 40
Recherche une BFG attelée ( avec carte grise solo/side ) en très bon état
Merci de me contacter. José NOBRE:  06 80 58 48 92
AV. BFG 1300 n° 309 en état d’origine.
1ere immatriculation le 26/03/1983, 46500 Kms au compteur.
Je me sépare de cette moto car je ne roule plus avec depuis de nombreuses années.
Vendue avec les équipements suivants: Pare cylindres, sacoches RICHA, top case RICHA, bavette, feux AV H4 additionnels, selle confort,
raidisseur de fourche. Prix: 5000€, moto visible dans l'Isère
Contact: Jean-François BERTHE
@dresse: [email protected]
Portable: 06.80.08.40.37 Domicile:  04.79.59.84.06
A vendre BFG N° 71 Mise en circulation 07/1982, 1ère main , jamais attelée.
42340 kms, pare cylindres Jouvin, porte bagages et sacoches poly Daytona avec top case, équipée CB.
Prix à débattre, moto visible dans le Calvados (14) Contact: Jacques Martinières 06 07 26 76 71
ATTENTION : Les petites annonces du Moto Club BFG…, c’est aussi (et surtout) le forum
« annonces, petites et grandes » du site du Moto Club BFG.
Les annonces qui figurent ci-dessous ne sont que les plus récentes du site
Eh oui, nous sommes en 2011, et une parution ponctuelle et trimestrielle, pour des annonces de « vente »
ou de « recherche », ce n’est plus trop ce à quoi nous sommes habitués… Alors dans votre bulletin
« Odyssée » vous retrouverez chaque trimestre les annonces encore « vivantes » , ou bien les plus
récentes au moment de la parution, mais tout le reste du temps, si vous cherchez ou si vous vendez une
BFG, pensez aussi « Internet » à l’adresse http://bfg.asso.fr/
Par ailleurs, nous ne passons, par principe, que des annonces de vente ou de recherche de motos/pièces
ayant trait à la BFG, ou la MF, et à la rigueur des pièces Citroën pour ces machines. Pour toute vente, il
convient, évidemment, que vous soyez propriétaire de l'objet et que son origine vous en soit connue …
IMPORTANT. MISE A JOUR DU FICHIER
Vous êtes maintenant de plus en plus nombreux à jouer du mulot au Moto Club.
Moyen moderne de communication même s'il ne remplace pas une présence lors d'un
rassemblement, le mulot et ses acolytes clavier et écran ont leurs avantages. Et quelques
petits défauts!
En particulier lorsque vous changez d'adresse électronique. Lorsque cela est le cas, merci d'en
informer soit le président ([email protected]), soit l'administrateur ([email protected]).
Cela évite les messages d'erreurs en retour d'envois.
Rappel: pour se tenir informé de l'actualité BFG, vous pouvez vous abonner au fil RSS, ligne
"Posts" en bas à droite de la page d'accueil.
Votre dévoué administrateur
[email protected].
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