ROTEX Monopex : Le chauffage par le sol pour la rénovation et la

Transcription

ROTEX Monopex : Le chauffage par le sol pour la rénovation et la
Documentation technique
ROTEX Monopex :
Le chauffage par le sol pour
la rénovation et la construction neuve.
Brève description
ROTEX Monopex
Revêtements de sol
Domaines d’application
Aujourd’hui, le chauffage par le sol à eau
chaude tient une place importante quel que
soit le type de bâtiment. Grâce à ses nombreux
avantages, il devient pratiquement indispensable dans les pièces requérant un bon confort.
Le chauffage par le sol est, dans de nombreux
cas, la solution idéale pour les sols en pierre,
les grandes baies vitrées ou si des radiateurs
ne se prêtent pas à l’architecture intérieure.
Parquet, carrelage, moquette ou revêtement
PVC : pour un chauffage par le sol, le choix des
revêtements de sol est illimité.
Le chauffage par le sol Monopex peut être
installé pour chauffer des bâtiments ayant des
domaines d’application divers comme par
exemple :
Le chauffage par le sol ROTEX répond
parfaitement à toutes les exigences posées
à un système de chauffage moderne.
Confort
Le haut rayonnement de la chaleur, la faible
température à la surface du sol et la grande
surface de chauffe assurent un confort parfait
de la température ambiante.
Hygiène
Une couche supplémentaire de poussière ne
se forme pas. En raison des basses températures de la surface de chauffe, la vitesse de
l’air reste faible et le nettoyage se limite à un
nettoyage normal du sol et ne demande aucun
entretien supplémentaire.
Economie d’énergie
ROTEX Monopex fonctionne avec tous les
générateurs de chaleur courants, et s’adapte
parfaitement aux nouveaux produits comme
les chaudières à condensation, les installations de pompes à chaleur ou les systèmes
solaires.
Garanti
ROTEX compte parmi les fabricants leaders de
systèmes de chauffage par le sol avec, à
l’appui, plus de 15 années de succès. Tous les
composants du système sont entièrement
fabriqués par ROTEX. Le suivi étroit de la
production, les nombreuses années
d’expérience et l’envie de toujours innover,
expliquent pourquoi de nombreux clients sont
si satisfaits de ce système de chauffage.
Contrôlé
Le système complet ainsi que ses composants
essentiels sont testés selon DIN/EN. Un
système d’Assurance Qualité très complexe et
le contrôle permanent effectué par des laboratoires d’essais spécialisés garantissent une
qualité et une sécurité sans précédent.
Installation simple
ROTEX Monopex est composé de trois
éléments essentiels : les plaques isolantes
avec l’isolant de bordure, le tube de chauffage,
le collecteur ainsi que les thermostats
d’ambiance. En raison du faible nombre de
composants et de la pose très simple du
système, les frais de main d’oeuvre et le coût
de l’installation en sont très réduits.
Isolation phonique intégrée
La plaque de base intégrale est fabriquée
selon un procédé spécial breveté. Cette plaque
présente d’excellentes propriétés d’isolation
phonique.
[2]
- résidentiel (individuel et collectif)
- Immeubles
- Ecoles
- Piscines, bureaux et bâtiments administratifs
- Hôtels
- Hôpitaux
- Gymnases
- Entrepôts de stockage
Dans les pièces où une hauteur de construction réduite et un faible poids de la surface de
chauffe sont exigés (par ex. aggrandissements
des combles), le système avec chape sèche
Monopex secco sera utilisé.
Dans les projets avec un rayonnement thermique > 50 W/m2, il est recommandé d’utiliser le
système de chauffage par le sol Varioperfect
ROTEX avec le tube de chauffage 17 x 2 mm.
Les composants comme les plaques isolantes
et le collecteur sont les mêmes que pour le
Monopex.
Si l’installation de radiateurs est également
prévue dans les différentes pièces à chauffer,
il est conseillé d’installer le Système 70
ROTEX, spécialement développé et conçu pour
cette application. Le Système 70 est un
système mixte combinant à la fois le chauffage par le sol et les radiateurs.
Sommaire
Généralités
Dans les locaux d’habitation, la tendance est
aujourd’hui de plus en plus dirigée vers
l’installation d’un chauffage par le sol. La
recherche du meilleur confort possible avec
une température ambiante idéale et un
aménagement sans contrainte des pièces à
chauffer en sont la raison essentielle de ce
choix.
Le chauffage par le sol remplit parfaitement
ces exigences. Le niveau de température est
maintenu très bas grâce à une haute part de
rayonnement de plus de 60 % et une part de
convecteurs de seulement 1/3. Il en résulte
ainsi un meilleur confort avec une température
de l’air la plus basse possible et une réduction
des courants d’air.
Le développement des dernières décennies a
permis de réduire sensiblement les besoins
calorifiques des bâtiments grâce aux nouvelles
exigences sur l’isolation thermique. C’est
pourquoi, le chauffage par le sol en a largement tiré les bénéfices. Les valeurs de besoins
calorifiques d’environ 50 W/m2 calculées lors
du dimensionnement thermique (basées sur la
journée la plus froide de l’année) sont très
réalistes et tendent même encore à baisser.
Cela a conduit au fait que la température de
surface des chauffages par le sol se situe
aujourd’hui bien au dessous de la valeur limite
autorisée de 29 °C.
Le chauffage par le sol est le système idéal
pour chauffer les bâtiments. Quelle que soit
l’utilisation du bâtiment et des revêtements de
sol, pratiquement toutes les solutions sont
possibles. Le chauffage par le sol est toujours
la surface de chauffe idéale avec des avantages
inconstables, aussi bien pour les pavillons, les
bureaux et bâtiments administratifs, les
piscines, les gymnases, les hôtels, les
hôpitaux que les halls industriels et les
entrepôts.
La réduction du diamètre du tube de 17 mm à
14 mm offre des avantages incontestables. Le
tube se laisse poser beaucoup plus facilement,
le volume d’eau est nettement réduit, les
vases d’expansion nécessaires sont beaucoup
plus petits. La hauteur de construction est
réduite ce qui diminue par conséquent le coût
de l’installation du chauffage par le sol.
Le chauffage par le sol permet d’utiliser toute
sorte de sources d’énergie sans limitation. Il
peut donc fonctionner aussi bien avec des
chaudières traditionnelles qu’avec des chaudières à condensation fioul ou gaz, du chauffage urbain, des pompes à chaleur ou des
systèmes solaires. En tant que fabricant de
tous les composants du chauffage par le sol,
ROTEX possède plus de vingt ans d’expérience
dans la fabrication de plusieurs millions de
mètres de tube PE-X. Les produits et procédés
de fabrication évoluent constamment et
s’adaptent parfaitement aux exigences du
marché actuel. Dans le développement de
nombreux produits, ROTEX est considéré
comme avant-gardiste. C’est pourquoi, vous
pouvez être assurés d’avoir en main une
technique de chauffe innovative et tournée
vers l’avenir depuis la conception jusqu’à
l’achat et la mise en service des chauffages
par le sol ROTEX.
Brève description
Généralités/sommaire
Instituts de recherche et de développement
Normes et prescriptions
2
3
4
4
Composants du système
Plaques isolantes
Plaques complémentaires
Structures du plancher – chape ciment
Construction chape sèche Monopex secco
Structures du plancher –
chape sèche secco
Tubes de chauffage PEX
Tube de chauffage Monopex 14 AL
Collecteur QuickFix
Armoires d’encastrement
Armoires avec montage en apparent
Thermostats d’ambiance
Régulation sans fil
Régulation de la température de départ
11
12
13
14
15
16
17
19
20
Conception et étude
Conception
Tableaux de rendement Monopex et secco
Courbe caractéristique Monopex
Courbe caractéristique Monopex secco
Courbe tubes/collecteurs
Conception par ordinateur
21
22
23
24
25
26
Montage du chauffage par le sol
Montage
Pose des tubes
Chapes
Joints
Echauffement/ revêtements de sol
Pose du système chape sèche secco
27
28
29
30
31
32
Accessoires
33
Protocole de chauffage
Acceptation de la garantie
Références
34
35
36
5
7
8
10
Documentation technique 08/2003
Sous réserve de modifications techniques
[3]
Instituts de Recherche et de Développement
Les Instituts suivants ont été chargés des
recherches sur les caractéristiques techniques
du Monopex / Monopex-secco et Varioperfect :
Tenir compte des normes DIN et des
prescriptions lors de l’étude et de la
pose des chauffages par le sol :
Puissance calorifique
DIN
1055
Université de Stuttgart, IKE, Département
chauffage, ventilation et climatisation,
Prof, Dr. Ing. H. Bach
Ont déterminé la puissance calorifique selon
DIN/EN 1264
DIN
4102
DIN
4108
DIN
4109
Valeurs d’isolation phonique
DIN
4725
Institut Fraunhofer pour la physique du bâtiment, Stuttgart
Prof. Dr. Ing. K. Gertis
Amélioration de l’isolation phonique des
plaques avec isolation intégrée selon
DIN 52210
EN
1264
DIN
18164
DIN
18165
Isolation thermique
DIN
DIN
18195
18202
DIN
DIN
18336
18353
DIN
DIN
18560
4701
Institut Fraunhofer pour la physique du bâtiment, Stuttgart
Prof. Dr. Ing. K. Gertis
Conductibilité thermique et résistance au
passage de la chaleur des plaques selon
DIN 52 612
Protection contre l‘incendie
Laboratoire de recherches et de contrôle de
matériel pour le bâtiment (FMPA), Stuttgart
HeizAnlV
Surveillance permanente de la qualité
WSchV
Institut de recherche pour l’isolation calorifuge
e.V. (FIW), Munich
Centre des matières plastiques du Sud de
l’Allemagne (SKZ) Würzburg,
selon DIN ISO 9001 Certificat d’Assurance
Qualité
Tube de chauffage
Centre des matières plastiques du Sud de
l’Allemagne (SKZ), Würzburg,
Contrôle selon DIN 4726/4729
Laboratoire National d’Essais des Matières de
Rhénanie du Nord-Wesphalie (MPA NRW),
Dortmund
Contrôle de l’étanchéité à l’oxygène
[4]
Charges pour les
bâtiments
Protection contre l’incendie dans les immeubles
Isolation calorifuge dans
les immeubles
Isolation phonique dans
les immeubles
Chauffage par le sol à eau
chaude
Chauffage par le sol à eau
chaude
Matières plastiques cellulaires en tant que matières
isolantes pour le bâtiment
Matières isolantes
fibreuses pour le bâtiment
Etanchéité des bâtiments
Tolérances dimensionnelles dans les immeubles
Travaux d‘étanchéité
VOB, section C : prescriptions techniques sur les
travaux de chape
Dalles dans le bâtiment
Règles pour le calcul des
besoins calorifiques de
bâtiments
Traité sur les installations
de chauffage du
22.03.1994
Décrêt sur l’isolation
calorifuge du 16.08.1994
Plaques isolantes
ROTEX vous propose deux variantes de
plaques afin de répondre aux différentes
exigences :
- Plaques standard
- Plaques Protect
La différence fondamentale entre ces deux
types de plaques est la couche en PE qui
recouvre les plaques Protect, ainsi qu’une
technique améliorée de raccordement des
plaques entre elles.
Les deux variantes sont conçues pour les tubes
de chauffage Monopex 14, Monopex 14 AL et
Varioflex 17 x 2 mm.
Caractéristiques techniques des plaques
(Dimensions en mm)
Désignation
Epaisseur de la couche isolante
Epaisseur totale avec chape normale (14 x 2)
Epaisseur totale avec Estrotherm S (14 x 2)
Pas de pose des tubes à angle droit
Pas de pose des tubes en diagonale
Dimensions de pose
Poids des mousses
Densité de la couche d’isolant phonique
en PST
Couche d’isolant en polystyrène
Film de protection
Poids de la plaque
Poids au m2
Résistance au passage de la chaleur
Rigidité dynamique (s)
Amélioration de la protection phonique ∆LW
Charge à 2 % de tassement
Classe de protection contre l’incendie
selon DIN 4102
Unité d’emballage
Numéro d’article
Basis-Integral
33-3
33-3
91
76
75/150/225/300
1200 x 600
Compact 45
Mono 15
Protect-Integral
Protect 10
33-3
33-3
10
91
71
76
56
75/150/225/300
75/150/225/300
55/110/165/220/275 55/110/165/220/275
1220 x 1200
1220 x 1200
45
105
90
75/150/225/300
1200 x 600
15
76
61
75/150/225/300
1200 x 600
env.12 kg/m3
env. 30 kg/m3
0,7 kg
0,98 kg
0,75 m2 K/W
< 30 MN/m3
29 dB
7 kN/m2
env. 32 kg/m3
1,5 kg
2,1 kg
1,28 m2 K/W
19 dB
99 kN/m2
env. 32 kg/m3
0,55 kg
0,8 kg
0,43 m2 K/W
18 dB
7 kN/m2
env. 12 kg/m3
env. 32 kg/m3
PS
2,8 kg
1,9 kg
0,75 m2 K/W
< 30 MN/m3
29 dB
7 kN/m2
env. 32 kg/m3
PS
2,5 kg
1,7 kg
0,29 m2 K/W
18 dB
7 kN/m2
B1
14 plaques =
10,08 m2
17 10 01
B1
8 plaques =
5,76 m2
17 10 17
B1
20 plaques =
14,40 m2
17 10 10
B2
7 plaques =
10,25 m2
17 10 30
B2
11 plaques =
16,10 m2
17 10 31
Structures du plancher selon EN-1264 T4, voir pages 8-9
[5]
Plaques isolantes
Sur les plaques standard et Protect peuvent
être posés les tubes de chauffage ROTEX
DUO 17, DUO 17 AL, Monopex 14, Monopex
14 AL et le tube Varioflex 17.
Plaques standard
Les plaques isolantes standard sont exclusivement fabriquées en styropor.
Basis-Integral 33-3
Grâce à un procédé de fabrication spécial
breveté, il est possible de fabriquer en une
seule opération deux épaisseurs de mousse de
duretés différentes. La couche inférieure, de
consistance molle, permet de dépasser largement l’isolation phonique prévue par la norme
DIN 4109. La couche supérieure qui est dure et
dans laquelle sont intégrés les plots de maintien spécialement moulés, procure la solidité
nécessaire pour maintenir les tubes bien en
place. Avec ce procédé spécial de fabrication,
une feuille plastique supplémentaire n’est pas
nécessaire car la surface de la plaque injectée
de mousse dense forme une barrière contre
l’humidité par rapport à la chape.
Les plots sont disposés sur les plaques avec
un écartement de 75 mm. Les tubes peuvent
ainsi être posés avec un pas de 75, 150,
225 mm, etc. Les plots sont moulés de manière
à assurer à eux seuls un parfait maintien et
une courbure impeccable du tube. Afin
d’assurer un enrobage complet du tube par la
chape, celui-ci est relevé par rapport à l’isolation à l’aide d’entretoises intégrées. La répartition de la chaleur dans la chape sera ainsi parfaite. Les plaques isolantes sont conçues de
manière à ce qu’un chevauchement entre elles
soit possible. Les fixations en queue d’aronde
évitent le glissement des plaques après la
pose. Un éventuel soulèvement des plaques
par la chape ainsi que la formation de ponts
acoustiques sont ainsi totalement exclus. La
plaque de base s’utilise lors de l’installation
d’un chauffage par le sol sur des locaux
chauffés. Son isolation thermique dépasse la
valeur de 0,75 m2 K/W définie par la norme
EN 1264. L’épaisseur totale, chape comprise,
est d’environ 91 mm.
Compact 45
Pour les mises en œuvre citées ci-après, sur
terre battue ou les pièces situées sur des
locaux non-chauffés, les bâtiments doivent
remplir les exigences du décret EnEV sur les
besoins annuels en énergie primaire.
[6]
La norme EN 1264 recommande ici une
résistance au passage de la chaleur d’au
moins 1,25 m2 K/W.
Dans ce cas, la plaque Compact 45 est utilisée
pour la mise en oeuvre. L’épaisseur totale,
chape comprise, est de 105 mm. Pour des
pièces exposées à l’air extérieur, l’isolation
doit comprendre une résistance au passage de
la chaleur d’au moins 2,0 m2 K/W. La plaque
Compact 45 est ici mise en œuvre sur une
isolation complémentaire avec couche isolante
de 30 mm (WLG040). L’épaisseur totale, chape
comprise, est de 135 mm.
Mono 15
Plaque à plots en polystyrène avec hauteur
réduite, sans isolation phonique. La plaque
mono est surtout utilisée dans la rénovation
où la rehausse du sol est limitée.
L’épaisseur totale, chape normale comprise,
est d’environ 76 mm. L’utilisation dans les
proportions voulues d’un additif spécial
Estrotherm S permet de réduire encore
l’épaisseur de la chape d’environ 15 mm.
assurant ainsi une étanchéité parfaite même
dans le cas où une chape très liquide est
coulée. Grâce à la structure à plots des
plaques Protect, les tubes de chauffage
peuvent être posés à angle droit selon un pas
de pose de 75, 150, 225 ou 300 mm. Dans le
cas d’une pose en diagonale, le pas peut être
de 55, 110, 165, 220 ou 275 mm. Aucun
élément de fixation supplémentaire n’est
nécessaire pour cette pose.
Protect-Integral 33-3
Grâce à un procédé de fabrication particulier,
il est possible fabriquer en une seule opération
deux couches de mousse d’épaisseurs
différentes. La couche inférieure, molle,
réalise l’isolation phonique recommandée
selon DIN 4109.
La plaque Protect 33-3 est mise en œuvre
dans les pièces situées sur des locaux chauffés.
Son isolation thermique atteint la valeur de
0,75 m2 K/W préconisée dans la norme
EN 1264.
Protect 10
Plaques Protect
Les plaques isolantes Protect sont fabriquées
en deux couches. L’isolation thermique et
phonique ainsi que les plots sont en styropor.
Le film supérieur de protection est en
polystyrène embouti, de couleur grise. Il
déborde légèrement des plaques sur la
longueur et la largeur, de manière à permettre
un chevauchement des plaques entre elles,
Plaque à plots en styropor avec hauteur de
chape réduite et sans isolation phonique. La
plaque Protect 10 est réservée dans les cas
où de faibles hauteurs de construction sont
requises, comme par ex. dans le cadre d’une
rénovation. L’épaisseur totale, chape normale
comprise, est d’env. 71 mm. Avec l’additif pour
chape spécial Estrotherm S, l’épaisseur totale
peut être réduite d’env. 15 mm.
Isolant de bordure
Revêtement de sol
Colle
Chape ciment
Tube Monopex
Plaque isolante
Feuille PE contre
l’humidité résiduelle du sol
Sol porteur
ROTEX Monopex
Construction avec chape
ciment
Isolations complémentaires
La chape d’un plancher chauffant doit être
exécutée en chape flottante. Il faut donc
veiller à éviter tout contact direct avec la
structure du bâtiment. C’est pourquoi, l’isolant
de bordure doit être placé en continu et sans
interruption le long de toutes les parties
verticales (murs et piliers). La chape a ainsi la
possibilité de se dilater librement et assure en
même temps une isolation phonique. L’isolant
de bordure, type RDS, possède une feuille
polyane sur laquelle les joints de bord seront
recouverts, ceci afin d’éviter la formation de
ponts acoustiques. Les pointes ou agrafes
utilisées pour fixer l’isolant de bordure contre
le mur doivent impérativement être placées en
dessous de la feuille de polyane.
L’isolant de bordure de 8 mm d’épaisseur en
mousse PE devra toujours être posé au niveau
des plaques isolantes.
RDS
RDS-F
DFP
Matériau
Mousse PE
Mousse PE
Carton ondulé
Epaisseur
8 mm
10 mm
6 mm
150 mm
150 mm
100 mm
Feuille PE
Bande autocollante/
feuille PE
–
jusqu’à 2 mm
jusqu’à 2 mm
jusqu’à 2 mm
25 ml
25 ml
25 pièces à 1 m
17 11 01
17 11 07
17 11 08
Caractéristiques techniques
Hauteur
Recouvrement des joints
Compressibilité
Unité d’emballage
N° d‘article
Isolant de bordure pour chape liquide
L’isolant de bordure, type RDS, est utilisé pour
des chapes normales (ciment et anhydrite).
L’isolant de bordure, type RDS-F avec bande
autocollante, est réservé pour l’utilisation de
chapes liquides.
Un profil spécial, type DFP, est employé pour
effectuer les joints de dilatation dans les
pièces et au niveau des seuils de porte. Le
profil est en carton ondulé enduit de cire.
Grâce à sa bande autocollante, il peut se fixer
directement sur les plots des plaques isolantes.
En particulier pour les chapes liquides, il est
impératif de prendre les mesures d’étanchéité
nécessaires, par ex. utilisation de mousse,
pour éviter une infiltration de chape sous les
plaques.
[7]
Structures du plancher – chape ciment
Basis-Integral 33-3 :
Installation sur locaux chauffés
(pièces ayant une utilisation identique)
Protect 10 avec isolation complémentaire PST 22/20, WLG 045 :
Installation sur locaux chauffés
(pièces ayant une utilisation identique)
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 0,75 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 0,75 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029
2
2
3
16
15
4
5
8
14
7
3
16
13
15
4
5
12
14
7
13
45
45
91
32
20
52
1
1
17a
Protect-Integral 33-3 :
Installation sur locaux chauffés
(pièces ayant une utilisation identique)
91
17a
Compact 45 :
Installation sur locaux non chauffés et terre battue
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 0,75 m k/W, Reg. Nr. 7 F 029
2
2
2
3
16
16
15
3
4
5
11
14
7
13
15
4
5
9
14
7
13
45
45
91
67
52
1
1
17a
Mono 15 avec isolation complémentaire PST 17/15, WLG 045 :
Installation sur locaux chauffés
(pièces ayant une utilisation identique)
105
17
Basis-Integral 33-3 avec isolation complémentaire PS 20 SE, WLG 040 :
Installation sur locaux non chauffés et terre battue
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 0,75 m k/W, Reg. Nr. 7 F 029
2
2
2
3
16
16
15
3
4
5
10
14
7
15
13
4
5
8
14
7
13
45
45
38
15
1
[8]
91
17a
52
111
20
1
17a
Structures du plancher – chape ciment
Protect-Integral 33-3 avec isolation complémentaire PS 20 SE,
WLG 040 :
Installation sur locaux non chauffés et terre battue
Mono 15 :
Rehausse de sol réduite
Isolation complémentaire nécessaire selon DIN EN 1264-4
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr 7 F 029
Chape ciment avec additif spécial Estrotherm S ZE 30* :
30 mm au-dessus du tube selon DIN EN 7 F 030
2
3
2
16
15
4
5
11
14
7
13
3
16
15
45
52
4
6
10
14
7
13
111
30
61
38
20
1
Mono 15 avec isolation complémentaire PS 20 SE, WLG 035 :
Installation sur locaux non chauffés et terre battue
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029
2
1
17
Protect 10 :
Rehausse de sol réduite
(par ex. pour la rénovation)
Isolation complémentaire nécessaire selon DIN EN 1264-4
3
2
16
15
4
5
10
14
7
13
3
16
15
45
4
5
12
14
38 106
7
13
45
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029
2
1
17a
Protect 10 avec isolation complémentaire PS 20 SE, WLG 040 :
Installation sur locaux non chauffés et terre battue
1
2
3
4
5
3
16
15
4
5
12
14
7
6
13
45
7
32 111
40
1
17a
Ces constructions répondent à une recommandation de la
norme EN 1264 T4 et peuvent être mises en œuvre dans des
bâtiments qui remplissent les exigences du décret EnEV
sur le besoin annuel maximal en énergie primaire.
Dans le cas de bâtiments non planifiés selon EnEV, une
attestation selon DIN 4108-6 est nécessaire.
71
32
30
1
17a
8
9
Sol porteur
Mur
Enduit intérieur
Isolant de bordure
Chape ciment (type
standard ZE 20* : 45 mm
au-dessus du tube)
Chape ciment (type spécial
avec Estrotherm S ZE 30* :
30 mm au-dessus du tube)
Tube de chauffage
Monopex 14 x 2
Basis-Integral 33-3
Compact 45
17a
10
11
12
13
14
15
16
17
Mono 15
Protect-Integral 33-3
Protect 10
Colle
Revêtement de sol
Joint élastique
Plinthe
Couche d’isolation selon
DIN 18 195
17a Couche d’isolation contre
l’humidité résiduelle du sol,
par ex. feuille PE 0,2 mm
* Surcharge jusqu’à 1,5 KN/m2 (par ex. salles de séjour)
Utilisation d’une chape plus épaisse pour une surcharge
jusqu’à 5 KN/m2 :
– Type standard (ZE 20/5 KN/m2) : 65 mm au-dessus du tube
– Type spécial avec Estrotherm S (ZE 30/5 KN/m2) :
50 mm au-dessus du tube
[9]
Construction avec chape sèche Monopex secco
Le maître d’ouvrage ou l’assainisseur se
retrouvent souvent devant le problème de
savoir s’ils doivent se décider pour un chauffage par le sol traditionnel, donc un système
avec chape ciment, anhydrite ou liquide oubien
pour un chauffage par le sol avec chape sèche.
ROTEX Monopex secco offre, par rapport au
système avec chape ciment, toute une série
d’avantages :
• secco est idéal à poser ultérieurement dans
des bâtiments déjà existants
• secco est entièrement mis en place sans
utiliser d’eau
• C’est pourquoi, il n’est plus nécesaire du
tout de respecter les périodes de séchage
(jusqu’à 40 jours)
• L‘infiltration d’eau dans les bâtiments est
évitée
• secco est donc idéal dans les bâtiments à
structures sèches tels que les maisons en
bois ou préfabriquées.
• Après avoir posé le panneau de chape sèche
Fermacell, les travaux de pose du revêtement de sol peuvent aussitôt commencer
• secco a un grammage très réduit (env.
30 kg/m2) et la construction du plancher est
beaucoup moins chargée (avec le système
chape ciment env. 130 kg/m2)
• secco a une capacité thermique très faible
et donc une inertie très réduite
• secco utilise les mêmes plaques isolantes
que pour le système ROTEX avec chape
ciment et se distingue par conséquent par
sa grande variabilité
• Les conduites de raccordement de radiateurs peuvent être directement posées dans
les plaques isolantes
de chauffage. Les panneaux sont livrés en longueur de 1200 mm et 400 mm. Avec les plus
petits morceaux livrés, toute la surface de
chauffe peut ainsi être recouverte. Laisser un
espace libre de mini 22 cm au niveau des
boucles de retour. Les conduites de raccordement aux collecteurs doivent être, si possible,
insérées dans les panneaux en tenant compte
des écartements de pose oubien éventuellement dans les plaques isolantes. Les surfaces
sans panneaux conducteurs de chaleur, seront,
après avoir posé le tube, recouvertes avec les
tôles lisses jointes dans le paquet.
Caractéristiques techniques
Le pas de pose mini des tubes dans les panneaux conducteurs de chaleur est de 75 mm.
Avec le système ROTEX secco, il est également possible de réaliser des écartements de
pose de 150, 225 et 300 mm. Les tubes seront
posés en forme de méandres dans les panneaux conducteurs de chaleur. Est homologué
comme couche répartiteur de charge uniquement le panneau de chape sèche de la Société
Fels Werke (Fermacell) type 2 E 22. Les panneaux de chape comprennent chacun deux plaques de 12,5 mm d’épaisseur collées l’une sur
l’autre de manière décalée. Ils sont collés puis
cloués ensemble sur la tranche au niveau de la
rainure.
Les travaux de revêtement de sol peuvent être
réalisés aussitôt après. Pratiquement tous les
revêtements de sol convenant pour les planchers chauffants peuvent être utilisés dans ce
cas. Respecter et tenir compte des prescriptions de revêtement de sol et de pose de la
Société Fels Werke.
Panneau conducteur de chaleur WLE 14
Largeur
372 mm
Longueur
1200 mm
Epaisseur
0,5 mm
Matériau
Tôle galvanisée
Unité d’emballage
5,35 m2
Conditionnement
8 pièces WLE longueur 1200 mm
6 pièces WLE longueur 400 mm
2 pièces de tôle lisse 1200 x 372 mm
Principe de fonctionnement
Tube de chauffage
Monopex 14 AL
Avec ROTEX secco, la plaque isolante, choisie
en fonction des exigences thermiques, sera
posée après avoir placé l’isolant de bordure
tout le long des murs.
Dès que le premier rang de plaques isolantes a
été posé, les panneaux conducteurs de chaleur
ROTEX en tôle galvanisée sont aussitôt insérés
dans les plaques. Ce procédé a l’avantage de
ne pas endommager les plots des plaques et
garantit ainsi un revêtement optimal du panneau conducteur de chaleur. Pour cette raison,
dans les endroits à passages fréquents comme
par exemple les couloirs, il est conseillé de ne
poser les plaques et les panneaux qu’en dernier, c’est-à-dire juste avant de poser le tube
N° d‘article
[ 10 ]
Plaque isolante ROTEX
17 11 12
Charge ponctuelle autorisée
Domaine d’application
Mono 15
1,5 kN
1+2
Compact 45
1,5 kN
1+2
Basis-Integral 33-3
1,0 kN
1
Les charges ponctuelles autorisées (≥ 10 cm2) peuvent être disposées avec un écartement
d’au moins 50 cm. Ecartement du coin ≥ 25 cm ou surface de charge ≥ 100 cm2. La somme
des charges ponctuelles ne doit pas dépasser la charge maximale autorisée du revêtement.
Domaine d’application 1 : séjours, couloirs, combles dans les habitations.
Domaine d’application 2 : bureaux, couloirs et combles dans les bâtiments administratifs,
salles de vente jusqu’à 50 m2, surfaces de base dans les habitations.
Structures du plancher – chape sèche Monopex secco
Mono 15 :
Installation sur locaux chauffés
(pièces ayant une utilisation identique)
Exigences selon DIN EN 1264-4: R = 0,75 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 036
, ins
2
Panneau de chape Fermacell
2E22 (2 x 12,5 mm)
3
15
14
4
5
6
8
7
12
13
25
38
63
1
16a
Très important :
• Le sol doit être parfaitement plane
• Aucune conduite électrique ou des tubes ne doivent être posés sur le sol
Les données Fermacell sont :
• Pour égaliser le sol, seul le remblai de compensation Fermacell ou aggloméré
peut être utilisé
•Une couche d’isolation contre l’humidité résiduelle doit en général être posée
sur le sol
• Des matières isolantes en PUR ou en polystyrène PS 20 ne doivent pas être
utilisées
Les épaisseurs maxi d’isolant, plaques isolantes ROTEX comprises, sont :
• avec du polystyrène PS 30, maxi 90 mm
• avec de la mouse dure extrudée par ex. polystyrène dur, maxi 120 mm
Charges
Basis-Integral 33-3 :
Installation sur locaux chauffés ayant une utilisation identique
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 0,75 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 036
2
Panneau de chape Fermacell
2E22 (2 x 12,5 mm)
3
15
14
4
5
6
9
25
77
52
1
16a
Compact 45 :
Installation sur locaux non chauffés et sur terre battue
Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 036
2
Panneau de chape Fermacell
2E22 (2 x 12,5 mm)
3
15
14
4
5
6
10
12
7 13
25
67
Charge ponctuelle
utorisée
Domaine
d’application
Mono 15
Compact 45
Basis-Integral 33-3
1,5 kN
1,5 kN
1,0 kN
1+2
1+2
1
Les charges ponctuelles autorisées (≥ 10 cm2) peuvent être
disposées avec un écartement d’au moins 50 cm. Ecartement du coin
≥ 25 cm ou surface de charge ≥ 100 cm2. La somme des charges
ponctuelles ne doit pas dépasser la charge maximale autorisée du
revêtement.
12
7 13
Plaque isolante
ROTEX
92
1
Ces constructions répondent à une recommandation de la
norme EN 1264 T4 et peuvent être mises en œuvre dans des
bâtiments qui remplissent les exigences du décret EnEV sur
le besoin annuel maximal en énergie primaire.
Dans le cas de bâtiments non planifiés selon EnEV, une
attestation selon DIN 4108-6 est nécessaire.
Domaine d’application 1 : séjours, couloirs, combles dans les
habitations.
Domaine d’application 2 : bureaux, couloirs et combles dans les
bâtiments administratifs, salles de vente jusqu’à 50 m2, surfaces de
base dans les habitations.
1 Sol porteur
2 Mur
3 Enduit intérieur
4 Isolant de bordure
5 Panneau de chape Fermacell 2 E 22 (2 x 12,5 mm)
6 Panneau conducteur de chaleur
7 Tube de chauffage Monopex 14 AL
8 Mono 15
9 Basis-Integral 33-3
10 Compact 45
12 Colle
13 Revêtement de sol
14 Joint élastique
15 Plinthe
16 Couche d’isolation selon DIN 18 195
16 a Couche d’isolation contre l’humidité résiduelle du sol
(par ex. feuille PE 0,2 mm)
[ 11 ]
Tube de chauffage PEX
Le tube de chauffage est le principal composant d’une surface de chauffe.
ROTEX est l’un des leaders dans la fabrication
du tube PE-Xc et possède l’expérience de
plusieurs millions de mètres de tube pour le
chauffage par le sol. La durée d’utilisation
exigée pour un tube de chauffage est de
50 ans. Les caractéristiques et les facteurs de
sécurité à respecter sont les suivants :
1. Un très bon comportement en longue durée
au cours de l’essai de fluage de la pression
interne, c’est-à-dire une excellente
résistance.
2. Une haute résistance au fonctionnement
(sur une courte période jusqu’à 95 °C et une
pression allant jusqu’à 10 bar).
3. Une bonne stabilité chaleur-vieillissement.
4. Résistance à la formation de fissures
5. Résistance chimique, c’est-à-dire
résistance à tous les additifs éventuellement rajoutés à l’eau de chauffe, tels que
matières de détente et agent inhibitifs.
6. Pose possible à froid sans remplir le circuit
avec de l’eau chaude, même avec des
rayons de courbure relativement étroits.
7. Résistance à la corrosion
8. Faibles pertes de charge, pas
d’incrustations.
9. Haute résistance au déchirement et à
l’usure, ce qui est surtout important dans
des milieux "rugueux".
10. Résilience élevée, en particulier au froid.
11. Sécurité de la qualité du tube par un
contrôle interne et un contrôle effectué
par un organisme extérieur.
Les exigences des normes DIN 16 892 et DIN
4726/4729 pour des tubes de chauffage PE-X
sont remplies et sur de nombreux points
dépassées.
Matières
Le matériau de base est le Lupolène, un
polyéthylène très performant de BASF, qui est,
grâce à des additifs spéciaux, stabilisé contre
la dégradation thermique.
Caractéristiques techniques des tubes
Monopex 14
Varioflex 17
Domaine d’application
Chauffage sol
Chauffage sol
Diamètre tube extérieur en mm
14
17
Diamètre tube intérieur en mm
10
13
Epaisseur de paroi
2
2
Matériau
PE-XC
PE-XC
Film antidiffusion d’oxygène
EVOH
EVOH
Température maxi autorisée
90 °C
90 °C
Temp. maxi sur courte durée
110 °C
110 °C
7 bar (par 70 °C)
7 bar (par 70 °C)
B2
B2
Volume d’eau
0,08 l/m
0,13 l/m
Rayon de pose mini
70 mm
85 mm
Longueur maxi du circuit
100 ml
120 ml
Puissance calorifique maxi par circuit
2000 W
3500 W
Coefficient de dilatation thermique
0,15 mm/mK
0,15 mm/mK
Registre n°
3V216PE-Xc
3V216PE-Xc
Unité d’emballage
120/240/600 mm
120/240/600 m
N° d‘article
17 00 08/17 00 09
17 00 28/17 00 29
en mm
Pression de service maxi
Classe de protection contre l’incendie
par le procédé de réticulation, exposé à
l’énergie d’électrons rapides dans un accélérateur d’électrons.
Les chaînes de molécules du polyéthylène sont
alors liées à un réseau dimensionnel. Les
propriétés thermiques, chimiques et mécaniques du matériau de base PE sont ainsi nettement améliorées. La réticulation par irradiation
est un procédé continu.Ceci garantit une
réticulation uniforme de tout le tube.
Testé DIN
Le tube de chauffage Monopex/DD est testé et
éprouvé selon DIN 4726/29, n° de registre
3V216PE-Xc. Les exigences concernant la
perméabilité à l’oxygène selon DIN 4726 sont
largement dépassées. La pénétration
d’oxygène du tube Monopex/DD ne représente
que 1/10 de la quantité admise selon DIN 4726.
Réticulation
Perméabilité à l’oxygène
Le procédé de réticulation par irradiation
appliqué sur le tube de chauffage ROTEX
Monopex est le plus ancien procédé de réticulation connu. Le tube PE est tout d’abord
fabriqué par extrusion-soufflage, puis il est,
[ 12 ]
Le degré d’absorption est infime et peut être
considéré comme négligeable. Le danger de
corrosion causé par le tube et des accessoires
ferreux dans l’installation est donc exclu.
0,2
Pénétration en O2 en g/(m3d)
Généralités
0,1
0,1
0,008
Valeur limite
selon DIN 4726
Valeur mesurée
pour le tube
Monopex/DD
Un vase d’expansion à membrane mal
dimensionné ou une pression initiale inadéquate
est souvent la cause d’introduction d’air dans
l’installation aux points d’absorption
(bouchons, bouchons purgeurs,etc). Il faut donc
respecter la norme DIN 4807, section 1, au
moment du choix et de la mise en place du
vase d’expansion à membrane.
Tube de chauffage Monopex 14 AL
Généralités
Comportement au cintrage
ROTEX Monopex 14 AL est un tube de chauffage PE-Xc revêtu d’une couche d’aluminium
et répondant à la norme DIN 16892/16893.
Grâce à cette construction de tube spéciale,
l‘aluminium accomplit une certaine stabilité du
tube central.
Les propriétés essentielles assurant longue
durée de vie et sécurité sont garanties par un
tube de base PE-XC ayant fait ses preuves
depuis de nombreuses années.
Grâce au revêtement en aluminium soudé au
laser, le tube de chauffage est 100 % étanche
à la diffusion d’oxygène selon DIN 4729.
Le revêtement en aluminium n’est pas pris en
compte dans les calculs de résistance.
Cependant, de très intéressantes propriétés
pour le tube PEX résultent de cette nouvelle
combinaison matière plastique/aluminium.
Un des principaux avantages de cette nouvelle
génération de tube est son comportement au
cintrage.Le tube de chauffage Monopex 14 AL
se cintre à la main sans utiliser aucun outil et
reste ensuite en permanence dans cette position.Ceci facilite la pose du tube de chauffage
dans les plaques isolantes du chauffage par le
sol.Contrôler le guidage du tube au niveau des
rayons de pose si les pas de pose sont
rapprochés.Un critère important à respecter
pour le raccordement de radiateur est la réalisation et l’aspect esthétique uniformes des raccordements du tube sur le radiateur.
Un outil de cintrage permet de réaliser facilement les rayons de pose désirés.
Les rayons de courbure mini sont :
70 mm sans outil de cintrage
30 mm avec outil de cintrage
Avec le Monopex 14 AL, l’achat de nombreux
raccords à sertir, coudes-guide et autres
matériaux de fixation coûteux n‘est plus nécessaire, ce qui permet de réaliser des économies
importantes.
Agent adhésif
Caractéristiques techniques Monopex 14 AL
Domaine d’application
Chauffage sol et
raccordement
de radiateur
Ø extérieur en mm
14
Ø intérieur en mm
10
Epaisseur de paroi
du tube PE-Xc en mm
1,8
Matériau
Tube de base PE-X
Aluminium/PE
Couche antidiffusion
Aluminium soudé
au laser
Température maxi autorisée
90 °C
Température sur courte durée
maxi autorisée
110 °C
Pression de service maxi
7 bar (par 70 °C)
Volume d’eau
0,08 l/m
Boucle mini
70 mm ou 30 mm
si utilisation d’un
outil de cintrage
Coefficient d’allongement
max 0,03 mm/mK
Unité d’emballage
120/240 m
N° d’article
17 06 04 / 17 06 05
Agent adhésif
Tube de base
PE-XC
Résistance contre les influences de
l’extérieur
Aluminium 0,2 mm
soudé au laser 100%
étanche à la diffusion
d‘oxygène
Comportement à la dilatation
Un avantage incontestable du revêtement en
aluminium par rapport aux matières plastiques
est sa faible dilatation à la chaleur.
Le coefficient de dilatation pour le tube de
chauffage Monopex 14 AL est de 0,03 mm/mK
maxi.
C’est pourquoi, des modifications en longueur
suite à des températures de service différentes
ne peuvent pas se produire avec le chauffage
par le sol Monopex dans lequel le tube de
chauffage est solidement entouré par la chape.
Il en est de même pour le raccordement de
radiateur lorsque le tube de chauffage est par
exemple directement coulé dans la chape.
Ecran en PE
Stabilisation aux UV
Même si le tube de chauffage est posé dans
une gaine annelée ou dans un tube isolant,
aucune incidence n’est à craindre en raison de
très faibles coefficients de dilatation. Tout
éventuel risque peut être exclu si les conduites
de raccordement de radiateurs sont, à au
moins trois endroits, posées à angle droit
De nombreuses matières plastiques sont
rapidement altérées au contact des rayons UV
à ondes courtes.
Le tube de base Monopex est protégé des
rayons UV durablement et à toute épreuve
grâce à son revêtement en aluminium et n’est
ainsi pas exposé à ces influences.
La couche de protection en PE du tube de
chauffage Monopex 14 AL assure une sécurité
supplémentaire. Celle-ci est stabilisée très
efficacement contre les UV grâce à des
granulats spéciaux, afin d’éviter un vieillissement trop rapide. Elle protège, d’autre part, le
revêtement en aluminium des influences
extérieures.
[ 13 ]
Collecteur QuickFix
Description
Le système QuickFix
Le répartiteur-collecteur complet est composé
d’un circuit départ, d’un circuit retour, ainsi
que de deux consoles pour le montage mural.
Les circuits départ et retour du collecteur sont
fabriqués sous forme de modules individuels
permettant ainsi, en fonction des besoins, de
monter des collecteurs de toutes tailles variant
de 2 à 14 circuits.
Les modules de départ sont généralement
équipés d’un robinet d’arrêt. Un capuchon de
protection prémonté en usine évite les
éventuels endommagements du filetage mâle.
En fermant le capuchon de protection, le
circuit de chauffe peut être totalement coupé
sans entraîner un déréglage du débit d’eau sur
le robinet de retour.
Chaque circuit peut être muni d’une régulation
électronique individuelle par pièce : dans ce
cas, retirer le capuchon de protection et visser
à la place la vanne thermique SAT 5.
Des vannes de réglage micrométriques sont
montées sur les modules de retour pour
permettre une régulation très précise du débit
d’eau.
Des bagues de serrage sont également
disponibles pour raccorder tous les tubes de
chauffage standard.
Afin de faciliter le montage du collecteur dans
l’armoire d’encastrement WEK ou dans
l’armoire pour montage en apparent APK, un
système de montage rapide QuickFix a été mis
au point.
Déroulement du montage
1
2
Montage de
la pièce en
croix et du
robinet à
boisseau
sphérique
Les avantages incontestables du QuikFix
sont :
• Montage simple et rapide du HKV dans
l’armoire d’encastrement ou armoire pour
montage en apparent
• Barres du collecteur réglables en hauteur
• Décalage possible du collecteur sur le côté
pour permettre le montage des raccordements principaux
• Guidage et fixation des tubes de chauffage
3
Insérer le
HKV dans le
rail inférieur
sur l’armoire
WEK/APK
4
Appliquer le
collecteur
contre le
fond de
l‘armoire
Pour verrouiller le HKV,
appuyer sur
le bouton à
crans et
pousser la
languette
vers le haut
108
45
Retour
215
350
Kit de raccordement
88
Départ
140
51
75
97
63
Collecteur pour chauffage par le sol
Montage du HKV directement sur le mur,
sans armoire
Sur chaque côté du support du collecteur HKV
se trouvent deux trous de Ø 8 mm en haut et
en bas.
Le collecteur est fixé à l’aide de vis Spax. Les
deux trous situés en haut sont accessibles
après avoir décalé et retiré la languette vers le
haut.
[ 14 ]
Caractéristiques techniques
Nombre de circuits
Ecartement entre les raccords de tubes
Raccord principal départ et retour
Débit d’eau total maxi
Pression de service maxi
Température d‘eau maxi autorisée
Vanne de retour
Raccordements possibles des tubes
Matériau des modules de circuits de chauffe
Isolation phonique
N° d‘article
HKV QuickFix
2 – 14
63 mm
Ø 1" femelle
1600 l/h
6 bar
90 °C
16 positions de réglage
12, 14, 16, 17 et 18 mm
Polyamide résistant à l’eau chaude
Par bagues caoutchouc
17 25 02 à 17 25 14
Dimensions du collecteur, dimensions en mm
Nbre de circuits de chauffe
2
3
4
Dimensions collecteur avec
315 380 445
pièce en croix et robinet à boisseau sphérique
Dimensions collecteur
175 240 305
5
510
6
570
7
635
8
700
9
760
10
820
11
890
12
13
14
950 1020 1080
370
430
495
560
620
680
750
810
880
940
Armoires d’encastrement
Pour monter le collecteur HKV dans le mur,
l’armoire d’encastrement, type WEK, est
disponible dans 4 dimensions. L’armoire est en
tôle galvanisée de 1 mm et comporte une
porte et un cadre frontal laqués (RAL 9010).
Elle est installée directement sur le sol brut et
encastrée dans la niche du collecteur.
L’armoire est réglable en hauteur de 670
jusqu’à 740 mm et en profondeur. La profondeur d’encastrement de l’armoire WEK doit
être d’au moins 120 mm pour pouvoir équiper
le collecteur d’un thermostat d’ambiance pour
le réglage individuel des pièces.
LC
P
L
PC
LP
110
HP
HC
95
Bord
supérieur
du sol
CR
CD
Dimensions des armoires d’encastrement
Type
Dimensions en mm :
Hauteur H :
Largeur L :
Profondeur P :
Largeur cadre LC :
Hauteur cadre HC :
Profondeur cadre PC :
Hauteur porte HP :
Largeur porte LP :
Coupe départ CD :
Coupe retour CR :
Hauteur niche :
Largeur niche :
Nombre de circuits avec pièce en croix
et robinet à boisseau sphérique :
Nombre de circuits avec pièce en croix,
robinet à boisseau sphérique et compteur
de calories WMZ horizontal et vertical :
N° d’article :
WEK 05
WEK 10
WEK 15
WEK 20
WEK 25
670 – 740
495
110 – 170
525
495
14
435
465
285 – 355
480 – 550
700 – 770
505
670 – 740
700
110 – 170
750
495
14
435
692
285 – 355
480 – 550
700 – 770
710
670 – 740
850
110 – 170
900
495
14
435
842
285 – 355
480 – 550
700 – 770
860
670 – 740
1150
110 – 170
1200
495
14
435
1142
285 – 355
480 – 550
700 – 770
1160
670 – 740
1450
110 – 170
1500
495
14
435
1442
285 – 355
480 – 550
700 – 770
1460
4
7
10
14
–
2
17 72 05
3
17 72 10
6
17 72 15
10
17 72 20
14
17 72 25
QuickFix :
Fixation du collecteur en un tour de main
[ 15 ]
Armoires pour montage en apparent
Si le collecteur est monté directement sur le
mur, l’armoire pour montage en apparent APK
est alors la solution idéale.
La paroi arrière avec la fixation du collecteur
et la fixation des tubes est tout d’abord fixée
au mur. Puis le collecteur est monté puis
raccordé. L’installation du chauffage par le sol
et le coulage de la chape sont les étapes
suivantes. Seulement après la fin des travaux,
le cadre laqué blanc (RAL 9010) est vissé sur la
partie arrière, afin d’éviter les éraflures ou
autres endommagements
L
P
Face arrière
démontable
LP
HP
PP
H
Bord
supérieur
du sol
mini 60 mm
Dimensions armoires pour montage en apparent
Type
Dimensions en mm :
Hauteur H :
Largeur L :
Profondeur P :
Hauteur porte HP :
Largeur porte LP :
Profondeur porte PP :
Nbre maxi de circuits avec pièce en croix
et robinet à boisseau sphérique :
Nbre maxi de circuits avec pièce en croix,
robinet à boisseau sphérique et compteur
de calories WMZ horizontal et vertical :
N° d‘article
Raccordement des tubes de chauffage
dans l’armoire
Au moment de poser les tubes de chauffage,
s‘assurer qu’ils ne soient pas raccordés de
manière trop raide dans l’armoire. En effectuant des boucles assez larges, il est ainsi possible, une fois les départ et retour raccordés,
de fixer les tubes de chauffage sur le rail
inférieur de l’armoire à l’aide des brides en
plastique jointes.
La concentration de trop de tubes de chauffage devant les collecteurs est de préférence à
éviter. Faire éventuellement passer une partie
des tubes vers l’arrière sous le mur.
Afin d’éviter des surchauffes au niveau du
collecteur, il est conseillé de recouvrir les
tubes de chauffage à cet endroit avec une
gaine de protection (gaine annelée)
[ 16 ]
APK 100
APK 115
APK 120
APK 125
665
750
128
468
725
14
665
900
128
468
875
14
665
1200
128
468
1175
14
665
1500
128
468
1475
14
7
10
14
--
3
17 41 10
6
17 41 15
10
17 41 20
14
17 41 25
Régulation électronique individuelle par pièce
Avec la régulation électronique individuelle,
l’utilisateur peut obtenir dans chaque pièce la
température ambiante souhaitée.
Le thermostat d’ambiance enregistre en plus
des surfaces de chauffe toutes les sources de
chaleur (rayons du soleil, éclairage, chaleur
corporelle, cheminée à feu ouvert, poêle).
En comparant continuellement la température
mesurée avec celle réglée, le thermostat
d’ambiance ouvre ou ferme chaque circuit
individuellement par l’intermédiaire de la
vanne thermique.
Vanne thermique SAT 5
Thermostat d’ambiance (câblé)
La vanne thermique se monte sur la vanne de
départ du collecteur HKV de la manière
suivante :
1. Ouvrir entièrement la vanne de départ
(dévisser le capuchon de protection rouge)
2. Visser l’adaptateur de la vanne thermique
3. Emboîter la vanne thermique
4. Effectuer le raccordement électrique sur la
broche multiprises
La température ambiante est enregistrée par
une régulation électronique individuelle câblée
qui est pilotée par le thermostat d’ambiance
RTR 4 et RTZ 1.
Il est important, avec un chauffage par le sol,
d’avoir une régulation continue car elle
constitue la condition pour obtenir une
température constante de la pièce à chauffer.
Attention : Le collecteur ainsi que la vanne
thermique doivent être montés verticalement
(modules de départ en bas). Les thermostats
d’ambiance et les vannes thermiques doivent
correspondre à la même pièce (pas de pièce
de référence pour tous les circuits de
chauffe).
Les thermostats d’ambiance ne sont aujourd’hui, d’après les décrêts sur les installations
de chauffage, plus seulement exigés mais ils
sont vraiment devenus nécessaires.
Le gain de confort et les économies d’énergie
ainsi réalisés sont ici des arguments de poids.
La grande inertie obtenue dans certaines
installations provient généralement de
mauvaises expériences faites avec des
planchers chauffants dont la température
ambiante n’est pas régulée par themostats
d’ambiance.
Hauteur de réglage idéale : à environ 1-1,5 m
du sol.
Caractéristiques techniques
Deux versions différentes :
Il est impératif de réaliser le montage correct
du thermostat afin d’assurer un fonctionnement parfait.
Il faut donc particulièrement veiller à ce que le
thermostat ne soit pas influencé par les rayons
du soleil, ni par d’autres sources de chaleur ou
courant d’air. Eviter également les angles de
pièces sans circulation d’air.
Les éléments essentiels de la régulation
sont :
• Collecteur
• Vanne thermique
• Thermostat d’ambiance
• Broche multiprises
Le thermostat d’ambiance RTR 4 est utilisé
pour la régulation normale de la température
pièce par pièce. L’abaissement centralisé de la
température se fait par une régulation de la
température de départ en fonction de la
température extérieure. Une erreur de réglage
permanente sera évitée : avec le RTR 4, la
température ambiante peut être maintenue sur
le niveau réglé pendant une longue période
répétée.
SAT 5
Tension de fonctionnement
230 V AC
Parcours de réglage
env. 3 mm
Temps de réglage
env. 3 min.
Puissance de réglage
90 N
Puissance de fonctionnement
2W
Conduite de raccordement
1m
• Thermostat d’ambiance 230 V câblé
• Thermostat d’ambiance (sans fil)
Protection de surtension
La vanne thermique SAT 5 est systématiquement utilisée dans les deux versions : un
raccordement électrique 230 V AC sur le
collecteur doit cependant être prévu.
De cette manière, les pièces chauffées
uniquement par le sol ainsi que les pièces
chauffées à la fois par le sol et par radiateurs
peuvent être régulées par le même thermostat
d’ambiance.
Hauteur
47 mm
Diamètre
43 mm
Fermeture
N° d‘article
Le fonctionnement du thermostat d’ambiance
avec horloge RTZ 1 est identique à celui du
RTR 4.
Grâce à une horloge intégrée avec programme
horaire, un abaissement automatique de la
température est possible dans une ou
plusieurs pièces.
intégrée
hors tension
17 51 10
Schéma de raccordement RTR 4
[ 17 ]
Régulation électronique individuelle par pièce
Broche multiprises
A l’aide de la broche multiprises KKL, en
général montée sur le collecteur HKV, il est
possible d’effectuer un câblage électrique de
la régulation individuelle par pièce.
Caractéristiques techniques
Tension de service
Câble de raccordement
Courant de commutation
Nbre maxi de vannes
Plage de réglage de température
Différentiel de commutation
Plage d’abaissement
Précision de réglage
Dimensions (L x l x H)
Couleur
N° d‘article
Caractéristiques techn.
Tension de service
Fusible
Raccordement
Sécurité de surtension
RTR 4
230 V AC 50/60 Hz
4 x 1,5
10 A
10 pièces/RTR
5 °C – 30 °C
env. 0,5 K
env. 5 K
(par horloge externe)
par retour thermique
75 x 75 x 27
blanc
17 51 11
KKL-1
230 V AC
T 4 AH
3 x 1,5
50 W
Nbre maxi de SAT
14 pièces
Nbre maxi de RTR ou RTZ
6 pièces
Dimensions (L x l x H)
238 x 75 x 70
N° d‘article
17 5131
RTZ 1
230 V AC 50/60 Hz
5 x 1,5
4A
10 pièces/RTZ 1
5 °C – 30 °C
continu
2–7K
continue
160 x 80 x 36
blanc
17 51 12
Broche multiprises (extension) KKL-2
KKL-2
230 V AC
T 4 AH
3 x 1,5
50 W
avec broche de base
8 pièces
2 pièces
88 x 75 x 70
17 5132
Broche multiprises de base KKL-1
Schéma de raccordement RTZ 1
pont
Schéma de raccordement RTR 4
noir
bleu
brun
noir
bleu
brun
Le nombre maxi de 14 vannes thermiques ne
doit pas non plus être dépassé dans le cas
d’une extension de la broche multiprises de
base KKL-1 avec une broche KKL-2.
Schéma de raccordement RTZ 1
[ 18 ]
bleu
brun
Possibilités de raccordement à la broche multiprises
bleu
bleu
brun
brun
Régulation sans fil
Régulation individuelle par pièce sans fil
L’utilisation d’une régulation individuelle par
pièce sans fil permet de pouvoir supprimer
tous les câbles de raccordement depuis le
thermostat jusqu’aux vannes thermiques.
Le thermostat peut être également changé de
place à tout moment par exemple lors de
transformations dans la pièce. Chaque
thermostat sans fil nécessite son propre
canal-radio. Selon le cas d’utilisation, il existe
soit 1 variante de canal, soit 1 à 4 variantes de
canal. Pour chaque variante, c’est le même
thermostat d’ambiance sans fil FRT qui est
utilisé.
Chaque module récepteur (FEM 1 ou FEM 4)
est en général monté dans l’armoire
d’encastrement au dessus du collecteur. Seul
un branchement électrique 230 V-AC est
nécessaire.Si plusieurs vannes thermiques
Caractéristiques techniques
Tension de service
Antenne
Circuits de charge
Nbre maxi de SAT
Dimensions (LxlxH)
Couleur
N° d‘article
doivent être raccordées en parallèle, celles-ci
peuvent alors être câblées sur le FEM 1 à
l’aide de bornes. Sur le FEM 4, une broche
multiprises est déjà intégrée.
Module récepteur FEM 1
230 V AC
interne
1 relais, transistoré
10 pièces
71 x 71 x 26
blanc
17 51 21
Module récepteur FEM 4
230 V AC
interne
4 canaux, transistorés
10 pièces
372 x 57 x 52
blanc
17 51 22
Thermostat d’ambiance sans fil FRT
C’est un émetteur-1 canal avec possibilité
d’abaissement de température. Le thermostat
est très simple à utiliser.
Load
2
9
N
LN
Module récepteur FEM 1
FRT
batterie 2 x 1,5 V
env. 3 ans
continu
env. 10 minutes
Jour/nuit/arrêt/
chauffage
Abaissement
par interrupteur
2 ou 4 K (sur ponts)
Fréquence nominale
433,92 MHZ
Procédé de modulation
FM
Antenne
interne
Intervalle d’émission < 10 min. (envoi répété
des données)
Rayon d’action
100 m air libre ou
2 plafonds ou 3 murs
Dimensions (L x l x H)
75 x 75 x 29
Couleur
blanc
N° d‘article
17 51 20
Plan des connexions FEM 1
Caractéristiques techn.
Tension de service
Durée de service
Procédé de réglage
Intervalle de mesure
Interrupteur
Module récepteur FEM 4
Canal 1
Canal 2
Canal 3
Canal 4
Réseau
Fermeture hors
tension
Fermeture hors
tension
Fermeture hors
tension
Fermeture hors
tension
Schéma des connexions FEM 4
[ 19 ]
Régulation de la température de départ
Principales exigences sur la régulation
d’un système de chauffage
Pièce 1
Pièce 2
• Manipulation simple et claire
• Maintien précis de la température
ambiante programmée
• Obtention précise de la
température ambiante souhaitée
• Réaction rapide sur les
changements d’influence
Effet d’autorégulation
Un effet physique qui régule la puissance
absorbée, agit sur toutes les installations à
régulation automatique d’un système de
chauffage basse température comme les
planchers chauffants.
Pièce 3
Pièce 4
Pièce 5
La puissance absorbée d’une surface de
chauffe dans une pièce est obtenue presque
proportionnellement à la différence de
température entre la température de la surface
de chauffe et celle de la pièce.
D’après le traité en vigueur sur
l’isolation calorifuge des habitations,
la température de surface au sol d’un
plancher chauffant est, pendant la
période de chauffe, d’environ 23 °C.
La différence de température entre la surface
du sol et de la pièce étant très faible, la
puissance absorbée du chauffage par le sol est
fortement réduite lors d’une montée de la
température ambiante.
Si la température ambiante pour une température de surface au sol de 23 °C passe de 20 °C
à 21 °C, en raison d’un ensoleillement dans la
pièce, l’émission calorifique est alors réduite
d’un tiers. Par contre, l’abaissement de la
température ambiante entraine une augmentation de la puissance absorbée.
L’effet d’autorégulation du plancher chauffant
a lieu indépendemment des installations à
régulation automatique et même si les conditions de températures ambiantes sont
modifiées. L’utilisation d’une régulation
individuelle par pièce est la condition nécessaire
pour un bon confort ambiant, car c’est elle qui
maintient la température ambiante préréglée
1. Chaudière A1
2. Ballon sanitaire US 150
3. Accélérateur
4. Vanne d‘inversion
5. Soupape différentielle de décharge
6. Vase d’expansion
7. Sonde de température extérieure
8. Départ collecteur avec vannes thermiques
9. Retour collecteur avec vannes
micrométriques
Schéma d’installation d’une chaudière A1 à condensation et d’un chauffage par le sol à
basse température
juin 1994, établit les exigences des systèmes
de régulation des installations de chauffage.
Dans le § 7 du traité sont définies les
exigences sur le pilotage et la régulation :
(1) Les systèmes de chauffage central doivent
être équipés de systèmes automatiques pour
réduire ou arrêter l’apport de chaleur ou pour
allumer et éteindre le système électronique en
fonction de
Traité sur les installations de chauffage
(HeizAnlV)
1. la température extérieure ou d’une autre
grandeur de référence
2. du temps.
Le récent traité sur les installations de chauffage du 22 mars 1994, en vigueur depuis le 1er
(2) Les installations de chauffage doivent être
équipées de systèmes automatiques pour
[ 20 ]
réguler la température des pièces. Ceci ne
concerne pas les appareils individuels
fonctionnant avec du combustible solide ou
liquide. Pour les ensembles de pièces ayant
une utilisation identique une régulation
collective est autorisée.
Régulation centalisée
La régulation centralisée relève la température
extérieure ou bien une autre grandeur de
référence adéquate et agit ensuite sur la
température de départ du système de chauffage, soit à l’aide d’une vanne de mélange,
soit comme pour ROTEX A1 avec une température de chaudière glissante.
Dimensionnement
Les caractéristiques pour le dimensionnement
du chauffage par le sol Monopex sont décrites
ci-dessous. Les valeurs des rendements
peuvent être relevés dans les tableaux joints
pour effectuer des calculs sommaires. Les
valeurs exactes sont calculées à l’aide des
courbes caractéristiques de rendement. Les
indications sur le rendement du chauffage par
le sol se basent sur les résultats du contrôle
thermique selon EN 1264 pour :
Monopex
7 F 034
Monopex secco
7 F 035
et Varioperfect
7 F 031
Le contrôle a été réalisé par le Professeur Dr.
Ing. H. Bach de l’Université de Stuttgart, IKE,
Département chauffage, ventilation et
climatisation. La condition de base pour la
conception des surfaces de chauffe est le
calcul des besoins calorifiques selon DIN 4701.
Dans le cas où la charge thermique ne peut
être atteinte par aucun écartement, il faudra
prévoir un radiateur supplémentaire dans la
pièce.
Si les surfaces au sol sont par la suite complètement recouvertes par des meubles, la charge
thermique est réduite à cet endroit. L’ameublement prévu n’étant en général pas conservé à
vie et que la part de réduction est relativement
faible, celui-ci ne sera pris en compte au
moment de la conception. En cas de proportion
extrêmes (part de plus de 50 %), les surfaces à
recouvrir doivent être déterminées avec 50 %
de puissance en moins.
Si un chauffage par le sol ainsi que des radiateurs sont souhaités, le Système 70 combinant
à la fois chauffage par le sol et radiateurs sera
posé.
Calcul du débit d’eau
Calcul du flux thermique selon EN 1264
système de chauffage par le sol et composants, section 3, puissance calorifique et
conception.
Les besoins calorifiques QN selon la norme de
la pièce concernée sont ici diminués du flux de
chaleur de la pièce QU située en dessous. On
obtient ainsi les besoins calorifiques QN, f* :
QN, f* = QN - QU
Pour calculer le flux thermique qn, on divise
ces besoins calorifiques par la surface du
plancher A :
qdes = QN, f
AF
qdes en W/m2
QN,f en W
A
en m2
Choix de l’écartement de pose
Il faut prévoir quel est le revêtement de sol qui
sera utilisé ultérieurement. Si ce n’est pas le
cas, on suppose une inertie thermique de
Rth = 0,1 m2 K/W (ce qui correspond à une
moquette moyenne). On utilise, pour choisir
l’écartement de pose, les courbes caractéristiques de rendement. En partant du plus grand
écartement de pose, on vérifie si le point
d’intersection entre la charge thermique et la
courbe caractéristique donnée par le revêtement de sol qui est connu, se situe sous la
limite. Dans l’affirmative, on pourra choisir cet
écartement, sinon il faudra procéder à la
même vérification avec l’écartement inférieur,
etc.
Pour le point de conception obtenu dans le
diagramme de rendement, on peut relever
l’élévation de température sur l’axe inférieur
∆θH en K (Kelvin). Si on ajoute la température
ambiante Qi, on obtient la température
moyenne de l’eau de chauffe θM.
La puissance calorifique totale PT devant être
atteinte à l’amont de ce circuit de chauffe, se
compose de la puissance calorifique vers le
haut PH et de la puissance calorifique P de la
pièce située en dessous. PB se situe entre
10 – 15 %. Pour simplifier, nous utiliserons 15 %.
Le débit d’eau nécessaire dans le circuit de
chauffe est de :
QV =
Réglage hydraulique
La longueur d’un circuit de chauffe est obtenue
en multipliant la surface de chauffe par la
quantité de tubes de l’écartement de pose :
LCi = SCi · TCi SCi en m2
TCi en m/m2
LCi en m2
On rajoute deux fois la longueur de raccordement LRAC du collecteur à la pièce chauffée :
Lci,tot = Lci + 2 · LRAC
On obtient pour le débit d’eau QV qui a été
calculé et en se servant du diagramme de perte
de charge linéaire ∆pu. En multipliant par la
longueur totale du tube du circuit de chauffe
Lci,tot on obtient la perte de charge totale :
∆putot = Lci,tot · ∆pu
1,15 · PH · 3600
4180 · (TD-TR)
Cette chute de pression doit être impérativement inférieure à l’augmentation de pression
de la pompe sélectionnée, dans le cas contraire, il faudra avoir recours à une nouvelle
répartition des circuits de chauffe. La soupape
de réglage dans le collecteur retour doit être
réglée de manière à ce que la somme de la
perte de charge dans le circuit de chauffe et
de la perte de charge à la soupape de réglage
soit égale à la perte de charge totale au
collecteur ∆pcol.
∆ps = ∆pcol – ∆pT,tot
PH
(TD-TR)
Pour le clapet antiretour, on sélectionne à
présent sur le diagramme de chute de pression
la courbe caractéristique se rapprochant le
plus du point de fonctionnement calculé.
d’où :
QV ≈
Surface de circuit chauffe maxi
Ecartement de pose Monopex Varioperfect
75
7,6 m2
9,2 m2
150
13,4 m2
16,4 m2
225
20,9 m2
25,0 m2
300
27,3 m2
33,0 m2
PH
en W
TD-TR en K
QV
en l/h
Pour que la chute de pression ne soit pas trop
importante, il est souhaitable de limiter la
longueur des tubes du circuit de chauffe à
100 m (pour le Varioperfect à 120 m). On
obtient, avec cette longueur limite, des
surfaces de circuit de chauffe limites pour les
écartements de pose individuels de :
La longueur de "rattache" est de 2 x 5 m par
unité. Dans le cas où la surface à chauffer est
supérieure aux valeurs limites indiquées cidessus, le sol à chauffer devra être divisé en
2 circuits de chauffe ou plus
Vase d’expansion
Le tube de chauffage est entouré d’un film
antidiffusion d’oxygène (selon DIN 4729). Seule
une infime quantité d’oxygène peut se diffuser
à travers la paroi du tube dans l’eau du circuit ;
le danger de corrosion des accessoires ferreux
se trouvant dans l’installation est, de ce côté-là,
quasiment exclu. Pour éviter l’introduction
d’air dans l’installation aux points d’absorption
en raison d’un vase d’expansion mal dimensionné ou d’une pression initiale inadéquate, il
faut respecter la DIN 4807, section 1, au
moment du choix et de la mise en place du
vase d’expansion à membrane.
[ 21 ]
Tableau de rendement Monopex et Monopex secco
Tableau de rendement chape ciment Monopex DIN/EN n° de registre 7 FO 34
Température ambiante en °C
Revêtement de solRλ,sol enm2 K/W
Température de départ °C
PAS
35
40
45
50
75
150
225
300
75
150
225
300
75
150
225
300
75
150
225
300
0,00
0,05
20 °C
0,1
0,15
0,00
0,05
Su = 45 mm
22 °C
0,1
35
40
45
50
150
225
300
150
225
300
150
225
300
150
225
300
0,00
0,05
24 °C
0,1
0,15
Charge q en W/m2 avec un écartement de (TD-TR) = 10 K
60
48
38
31
96
76
61
49
130
103
83
67
164
130
104
84
44
36
30
25
70
58
48
40
95
78
65
54
120
99
82
68
35
30
25
22
55
47
40
34
75
64
54
47
95
80
69
59
29
25
22
19
46
40
35
30
62
54
47
41
78
68
59
52
45
36
29
23
82
65
52
42
116
92
74
60
150
119
95
77
33
27
23
19
60
49
41
34
85
70
58
49
110
91
75
63
26
22
19
16
47
40
34
29
67
57
49
42
87
74
63
54
0,00
0,05
20 °C
0,1
0,15
0,00
0,05
22
19
16
14
39
34
30
26
56
48
42
37
72
62
54
48
28
22
18
14
68
54
43
35
103
81
65
53
137
108
87
70
20
17
14
12
49
41
34
28
75
62
51
43
100
82
68
57
16
14
12
10
39
33
28
24
59
50
43
37
79
67
57
49
13
12
10
9
32
28
24
21
49
43
37
32
65
57
49
43
Su = 25 mm
Tableau de rendement chape sèche Monopex secco DIN/EN n° de registre 7 FO 35
Température ambiante en °C
Revêtement de solRλ,sol enm2 K/W
PAS
Température de départ °C
0,15
22 °C
0,1
0,15
0,00
0,05
24 °C
0,1
0,15
Charge q en W/m2 avec un écartement de (TD-TR) = 10 K
35
27
20
56
43
32
76
58
44
96
74
55
29
23
18
46
36
28
62
49
38
78
62
48
24
20
16
39
32
25
52
43
34
66
54
43
21
18
14
33
28
23
45
38
31
57
48
39
27
20
15
48
37
27
68
52
39
88
68
50
22
17
13
39
31
24
56
44
34
72
57
44
18
15
12
33
27
21
47
38
31
60
50
39
16
13
11
29
24
19
41
34
28
52
44
36
16
12
9
40
30
23
60
46
34
80
61
46
13
11
8
32
26
20
49
39
30
65
52
40
11
9
7
27
22
18
41
34
27
55
45
36
10
8
7
24
20
16
36
30
24
48
40
32
Les caractéristiques de puissance ont été prélevées des courbes aux pages 23 et 24.
Ne sont pas tenues compte les températures de surface au sol maxi de 29 °C et 35 °C.
Valeur de départ : A env. 100 W/m2, le température de surface au sol moyenne de 29 °C
est atteinte.
Revêtement de so Rλ,sol en m2 K/W
0,00
0,05
0,1
0,15
=
=
=
=
Carrelage
PVC, linoleum
Moquette 6 mm
Moquette 11 mm
Pas de pose et quantité de tubes
Pas 75
Pas 150
Pas 225
Pas 300
=
=
=
=
m/m2
13,0
6,7 m/m2
4,4 m/m2
3,3 m/m2
Longueur de circuit maxi 80 m
Circuits de chauffe maxi
Pas de pose
Monopex Varioperfect
Pas 75
7,6 m2
9,2 m2
2
Pas 150
13,4 m
16,4 m2
2
Pas 225
20,9 m
25,0 m2
2
Pas 300
27,3 m
33,0 m2
[ 22 ]
Exemple Monopex
Température ambiante
Revêtement moquette
Température de départ
Charge de pose
20 °C
0,1m2 K/W
45 °C
60 W/m2
Relevé :
Pas de pose
Charge
150 mm
64 W/m2
Charge thermique en W/m2
Rλ,B = 0,00
DIN
Ecartement de pose 75 mm
Geprüft
7F 034
EN 1264
Limite zones périphériques
(Tmaxi sol – TA ) = 15 K
Rλ,B
en
m 2K
W
0,05
Charge thermique en W/m2
Courbes caractéristiques de rendement
Système avec chape ciment Monopex
Ecartement de pose 150 mm
DIN
0,00
Geprüft
Limite zones périphériques
(Tmaxi sol – TA ) = 15 K
7F 034
EN 1264
en
m 2K
W
0,05
0,10
Limite zones de séjour et salles de bain
(Tmaxi sol – TA ) = 9 K
Rλ,B
0,10
0,15
Limite zones de séjour et salles de bain
(Tmaxi sol – TA ) = 9 K
0,15
Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K
Rλ,B
DIN
Ecartement de pose 225 mm
Geprüft
en
m 2K
W
7F 034
EN 1264
0,00
Charge thermique en W/m2
Charge thermique en W/m2
Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K
Rλ,B
DIN
Ecartement de pose 300 mm
Geprüft
7F 034
EN 1264
0,00
0,05
Limite zones de séjour et salles de bain
(Tmaxi sol – TA ) = 9 K
0,10
0,15
en
m 2K
W
0,05
Limite zones de séjour et salles de
bain (Tmaxi sol – TA ) = 9 K
0,10
0,15
Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K
Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K
[ 23 ]
200
R
th
en
Ecartement de pose 150 mm
m 2K
W
150
Charge thermique en W/m2
Charge thermique en W/m2
Courbes caractéristiques de rendement
Système avec chape sèche Monopex secco
200
R
Ecartement de pose 225 mm
th
en
m 2K
W
150
0,00
0,05
0,00
100
0,10
Limite zones de séjour
et salles de bain
(Tmaxi sol – TA ) = 9 K
100
0,05
Limite zones de séjour
et salles de bain
(Tmaxi sol – TA ) = 9 K
0,15
0,10
0,15
50
50
0
0
10
15
20
25
30
10
35
Charge thermique en W/m2
Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K
200
R
Ecartement de pose 300 mm
th
en
m 2K
W
150
100
0,00
Limite zones de séjour
et salles de bain
0,05
0,10
0,15
50
0
10
15
20
25
30
Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K
[ 24 ]
15
20
25
30
Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K
35
35
Courbes caractéristiques pour tubes
de chauffage et collecteurs
Préréglage
Perte de charge en kPa
Diagramme de perte de charge pour
le collecteur QuickFix pour différents
chiffres-repère de la vanne de retour.
Débit en l/h
Perte de charge linéaire pour les tubes de chauffage
14 et 17 mm
Température moyenne de la surface du sol
Rapport avec la puissance calorifique (selon courbe de base
DIN 4725 Section 2)
Perte de charge linéaire en Pa/m
Température moyenne de la surface du sol en °C
(avec une température ambiante de 20°C)
Vitesse d’écoulement en m/s
Débit en l/h
Charge thermique moyenne q en W/m2
[ 25 ]
Conception par ordinateur
Montage du cha
Des programmes spéciaux ont été développés
pour la conception thermique du Monopex.
On peut, avec ces programmes, calculer une
installation de chauffage complète d’un
bâtiment avec Monopex. Certaines données
de base sont nécessaires pour pouvoir
exécuter les calculs. Elles sont répertoriées
dans la liste ci-dessous :
Sol porteur
- Type de bâtiment (pavillon, bureaux, etc)
- Plan de situation
- Plan de construction (plan d’ensemble
avec coupes latérales)
- Structures des murs (matériaux,
épaisseurs des couches)
- Température de consigne des différentes
pièces
- Revêtements de sols prévus (éventuellement inertie thermique)
- Emplacement du boîtier du collecteur
En s’appuyant sur ces données, la répartition
de la chaleur et les surfaces de chauffe sont
dimensionnées conformément aux normes en
vigueur et aux règles techniques. Ceci comprend aussi bien le calcul des besoins calorifiques selon DIN 4701 que la disposition de
toutes les surfaces de chauffe. Tout le réseau
des tubes ainsi que les chiffres-repère pour le
collecteur polyamide sont calculés en même
temps. Avec les programmes, on peut éditer
directement des textes d’appel d’offre.
Le projeteur devra prendre des mesures pour
assurer l’étanchéité du sous-sol contre
l’infiltration de l’humidité ou l’eau qui n’est
pas sous pression et les exécuter selon
DIN 18195 "Etanchéité des bâtiments" avant
l’installation du chauffage par le sol ROTEX.
Il est impératif que tous les travaux d’enduit
soient terminés.
Le crépis doit être fait jusqu’au sol porteur
(plafond en béton ou en bois).
Relevé de matériel du plancher chauffant
Bilan thermique du plancher chauffant
Dimensionnement sous forme de tableaux
avec HT 2000
Données pour la pose
Saisie des données par pièce
[ 26 ]
Le sol porteur doit être suffisamment solide
pour recevoir un plancher chauffant et résister
à la charge prévue. Le niveau et la planéité de
la surface du sol porteur doivent respecter les
exigences de la norme DIN 18202, tableaux
2 et 3, ligne 2, en tenant compte des tolérances
d’inclinaison et de planéité.
Il est important de contrôler que la hauteur
totale prévue du sol corresponde bien à la
cote de référence. Les raccordements et les
jonctions doivent être au même niveau par
rapport aux pièces adjacentes.
Pour cela, se reporter au point de référence
qui a été prévu par le projeteur. Déterminer
l’emplacement des conduites de tubes et des
conduites électriques qui seront posées sur le
sol porteur. Compenser les irrégularités sur le
sol en ajoutant une couche de compensation
avant de poser les plaques isolantes. Respecter
la hauteur de construction nécessaire qui avait
été déterminée au moment de la conception.
Les remblais ne doivent pas être utilisés comme
couche de compensation. Si une surface du sol
(par ex. dans la salle de bains) doit être
exécutée avec une inclinaison (> 1,5 %),
celle-ci sera effectuée sur le sous-sol car la
chape doit avoir la même épaisseur partout.
Les joints de dilatation prévus dans le sol
porteur doivent avoir une largeur régulière,
être bien équarris, droits et alignés. Des joints
sont également à prévoir dans la couche
isolante et dans la chape. Le sol porteur doit
être sec, lisse et propre.
uffage par le sol
Important : Si du PVC, des étanchéités
à base de solvant et des matériaux
isolants en polystyrène sont utilisés,
une couche de séparation (par ex. une
feuille PE) doit toujours être placée entre
ces couches de construction afin d’éviter
une migration de plastifiant pouvant
conduire à la destruction des matériaux
isolants en polystyrène.
Couches isolantes
Si des couches isolantes complémentaires
doivent être posées sur les plaques isolantes,
il vaut veiller à ce qu’elles se touchent bien les
unes contre les autres. Poser ensuite les
plaques isolantes de manière décalée. Ne pas
ra-jouter de couche d’isolant phonique supplémentaire en dessous de la plaque de base.
Selon DIN 18 560, section 2, la compressibilité
de toutes les couches isolantes est limitée à
maxi 5 mm.
Pose des plaques
La pose des plaques commence dans l’angle
droit de la pièce. Un A dans les plots désigne
le sens dans lequel les plaques doivent être
posées.
La pose des plaques Protect commence dans
l’angle droit de la pièce.
Le "A" présent sur l’un des coins de la plaque
désigne le sens de sa pose.
Le film supérieur de protection est en
polystyrène embouti.
Isolant de bordure
L’isolant de bordure ROTEX doit être posé
en continu le long de tous les murs et les
éléments comme par ex. les encadrements de
portes ou les piliers.
Les clous de fixation doivent être placés
uniquement sous la feuille PE afin d’éviter les
ponts acoustiques.
L’épaisseur de l’isolant de bordure ROTEX est
calculée de sorte qu’après le durcissement de
la chape, une compressibilté de minimum
5 mm soit obtenue.
L’isolant de bordure posé en continu le long de
tous les murs est suffisant pour couvrir toute
la hauteur depuis la dalle jusqu’au revêtement
de sol. Dans le cas où il y a plusieurs couches
isolantes, l’isolant de bordure doit être posé
avant la mise en place de la dernière couche
isolante. Au moment du coulage de la chape,
s’assurer que l’isolant de bordure reste bien en
place. La partie de l’isolant de bordure qui
dépasse ne sera coupée qu’après achèvement
des travaux de revêtement de sol, pour les
matières textiles et les revêtements de sol
élastiques seulement après durcissement de la
masse à élasticité permanente.
Il est conseillé de couper la mortaise qui sera
posée contre le mur afin d’assurer un meilleur
support. Les chutes obtenues en fin de rang
seront utilisées en début de rang suivant. Six
fixations en queue d’aronde permettent de
fixer les plaques entre elles. Si nécessaire, les
plaques se découpent facilement à l’aide d’un
couteau scie.
Il déborde légèrement des plaques sur la
longueur et la largeur, de manière à permettre
un chevauchement des plaques entre elles,
assurant ainsi une étanchéité parfaite, même
dans le cas où une chape très liquide est
coulée.
Pose des plaques Protect
Le montage des plaques Protect ne présente
aucune difficulté. En fonction des besoins, la
plaque Protect peut être posée soit sur sol
brut, soit sur une isolation complémentaire.
Avant la pose, s’assurer que le revêtement est
parfaitement plane, sec et balayé.
Poser d’abord l’isolant de bordure.
Les bandes en styropor livrées avec les
plaques sont posées en bordure, afin de
soutenir le chevauchement des plaques.
Recouvrement de l’isolation
Le recouvrement de l’isolation (selon DIN 18
560, section 2) a pour but d’éviter une
infiltration de l’humidité de la chape dans
l’isolation. Ce recouvrement n’est pas
nécessaire avec le plancher chauffant ROTEX,
car, en raison du matériau et de sa conception,
une infiltration de l’humidité de la chape dans
l’isolation est totalement exclue.
[ 27 ]
Pose des tubes de chauffage
Isolation phonique
L’isolation phonique dans un bâtiment influence
beaucoup la qualité de vie. C’est pourquoi, il
est important de prévoir et d’exécuter des
mesures particulières pour assurer une isolation thermique et phonique.
La chape flottante, avec ou sans chauffage par
le sol, améliore l’isolation phonique de la
dalle, car elle réduit la transmission des bruits
d’impact dans la construction du plancher. Elle
améliore, d’autre part, l’isolation phonique dûe
aux bruits d‘air. Les exigences de la DIN 4109
doivent être respectées.
L’amélioration de l’isolation phonique
nécessite une réalisation exempte de ponts
acoustiques, ce qui exige un travail
particulièrement soigné.
L’isolation phonique doit être réalisée sur toute
la surface. Les matériaux isolant phoniquement (par exemple du polystyrène) seront
également utilisés comme couche d’isolant
thermique. Il faut cependant vérifier que les
matériaux d’isolation thermique n’aient pas
tous des propriétés d’isolant phonique.
Les exigences sur la protection phonique sont
déterminées dans la DIN 4109. Selon les
différents types de bâtiments, le tableau 3
répertorie les valeurs d’isolation thermique et
phonique des matériaux qui sont exigées pour
protéger les pièces de séjour contre la
transmission phonique provenant des autres
pièces adjacentes. Ces valeurs sont également
à respecter dans le cas d’une installation d’un
chauffage par le sol.
Pose du tube de chauffage
Les tubes doivent être manipulés avec soin. Il
importe de ne pas les exposer au rayonnement
solaire et d’éviter le contact avec des huiles,
des graisses et des peintures. Il est donc
préférable de déballer le tube juste avant la
pose. Lors de la pose du tube de chauffage
Monopex, le rayon de courbure minimal de
5 x dt = 70 mm ne doit pas être dépassé.
L’extrémité du tube est raccordée au départ du
collecteur, puis le tube est amené dans la
pièce concernée. Il est posé entre les plots
conformément aux écarts qui ont été définis
lors du calcul. Il est important de veiller à ne
pas endommager la face supérieure des plots
au moment de la pose, afin d’assurer une
bonne tenue du tube.
Exemples de pose
[ 28 ]
Pose hélicoïdale du tube.
Zone périphérique avec écartement de tube
serré : écartements des tubes différents dans
la zone périphérique et dans la zone de
séjour dans un seul circuit.
Circuit de chauffe séparé pour la zone de séjour
et la zone périphérique.
Zone périphérique intercalée :
Zone périphérique : pose hélicoïdale
Zone de séjour : pose hélicoïdale
Chapes
Flottante sur l’isolant, cela signifie que la
chape ne doit avoir aucun contact avec les
éléments situés au dessus ou à côté. C’est
pourquoi, l’isolant de bordure doit être posé
sur tous les éléments adjacents ou situés au
dessus (murs, colonnes, conduites de tubes,
escaliers,etc). L’isolant de bordure doit
permettre, une fois posé, une dilatation d’au
moins 5 mm.
C’est pourquoi, il est conseillé à la personne
effectuant la pose de porter des chaussures
plates (par ex. baskets).
Tubes défectueux
Les tubes défectueux doivent en général être
changés. Le tube PE-X ne peut être ni collé, ni
soudé. Dans le cas où le tube est endommagé,
par ex. au moment de couler la chape, et s’il
n’est pas possible de le remplacer, la partie
défectueuse peut être enlevée et le tube sera
assemblé à l’aide d’un raccord-union spécial.
Le raccord vissé devra être accessible pour
pouvoir être contrôlé. C’est pourquoi, nous ne
recommandons pas de coulage direct dans la
chape, mais l’installation d’un boîtier de
protection avec couvercle.
Attention :
Ne jamais insérer de raccord de tube
dans un coude de maintien.
Raccordement au collecteur
A proximité du collecteur, les tubes de
chauffage sont souvent posés de manière plus
serrée que ce qui a été calculé pour les circuits
de chauffe individuels.
Afin d’éviter une surchauffe à cet endroit, les
tubes seront recouverts d’une gaine de
protection annelée les isolant contre la
chaleur. Bien répartir les tubes afin d’éviter
une concentration trop importante au niveau
du collecteur. En effectuant des boucles assez
larges, il est ainsi possible, une fois les départ
et retour raccordés, de fixer les tubes de
chauffage sur le rail inférieur de l’armoire à
l’aide des brides en plastique jointes.
Mise sous pression de l’installation
Après la pose des tubes, l’installation devra
être remplie et purgée. Le système entièrement installé et rempli d’eau devra faire l’objet
d’une épreuve sous pression. Maintenir la
pression d’essai à environ 6 bar pendant
24 heures.
Revisser tous les raccords à vis mal serrés
avant de couler la chape.
Position de marquage pour mesurer le
taux d’humidité de la chape
Pour mesurer le taux d’humidité, des positions
de marquage devront être identifiées dans la
surface de chauffe. Selon DIN 4725, section 4,
au moins 3 points de mesure sont à identifier
pour chaque 200 m2 ou pour chaque appartement, là où la chape est la plus humide.
Indépendamment de cette exigence, il est
conseillé d’identifier au moins un point de
mesure dans chaque pièce.
Aucun tube de chauffage ne doit se trouver
autour de ce point de mesure dans un espace
de 10 cm (diamètre de 20 cm).
La partie de l’isolant de bordure qui dépasse
ne sera coupée qu’après achèvement des
travaux de revêtement de sol. L’isolant de
bordure est également nécessaire pour éviter
la formation de ponts acoustiques. Les joints
de bord issus de la pose de l’isolant de
bordure ont en plus une fonction de joints de
mouvement.
La chape se dilate par échauffement, de sorte
qu’une modification thermique en longueur
des joints de bord puisse se faire sans
problème. L’épaisseur nominale de la chape
est fonction de la charge statique et du
matériau utilisé.
Chapes chauffantes
Les chapes utilisées pour chauffer les sols ne
se différencient pas dans leur composition des
chapes non chauffantes.
Ces chapes en ciment ou sous forme liquide
(par ex. anhydrite) doivent avoir une classe de
rigidité d’au moins 20. Les chapes liquides
contenant des agents de liaison comme le
ciment ou le sulfate de calcium conviennent
pour les systèmes de chauffage sol ROTEX. Ne
sont pas autorisées les chapes à base de
bitume, comme par ex. l’asphalte.
Chapes ciment
Chape et couche de répartition de la
chaleur
Dans un chauffage par le sol, la chape n’est
pas seulement l’élément répartiteur de charge
pour le revêtement de sol et les bruits
d’impact, mais aussi la "couche répartiteur de
chaleur". En général, la chape utilisée est en
ciment. L’utilisation de chapes liquides est
cependant de plus en plus courante.
En règle générale, on parle surtout de "chape
flottante". Les exigences pour la pose d’une
chape flottante sont déterminées dans la
norme DIN 18 560, section 2.
La chape ciment, pour être coulée, doit avoir
une consistance élastique. Sa plasticité peut
être nettement améliorée en y ajoutant
l’adjuvant pour chape Estrotherm H. Le
recouvrement du tube par la chape doit avoir
une épaisseur d’au moins 45 mm. L’utilisation
de chapes spéciales homologuées, comme
par exemple une chape ciment ZE 30 avec
l’adjuvant Estrotherm S est toutefois possible.
[ 29 ]
Joints
Grâce à l’utilisation de cet additif, le recouvrement du tube peut être réduit jusqu’à 30 mm.
Avec l’utilisation d’une chape en ciment ZE 20
ou d’une chape anhydrite AE 20 avec un
recouvrement du tube de 45 mm, la surcharge
autorisée est de 1,5 kN/m2.
Cette capacité de charge s’applique aussi pour
une chape en ciment ZE 30 avec l’utilisation de
l’Estrotherm S. Pour des charges plus élevées,
l’épaisseur de chape nécessaire doit être
déterminée par un staticien.
Joints de mouvement
Le maître d’ouvrage doit établir un plan
indiquant l’emplacement des joints que
l’installateur devra effectuer.
Chapes anhydrites épaisses
Lors de l’utilisation de chapes anhydrites, il
faut tenir compte du fait que la plupart des
fabricants prescrivent une limitation de la
température de chape au niveau des éléments
à chauffer se situant en dessous de la
température maxi de 60 °C, qui est donnée
dans la norme DIN 18 560, section 2. Les
températures de départ sont par conséquent à
limiter. Des joints de mouvement sont nécessaires, comme pour les chapes en ciment.
Au moment du coulage, la température de la
chape anhydrite ne doit pas descendre en
dessous de 5 °C. La maintenir à au moins 5 °C
pendant minimum 2 jours. D’autre part, la
chape est à protéger pendant deux jours de la
chaleur, de la pluie battante ou du courant
d’air. Sur les petits chantiers, il n’est en
général pas nécessaire de prendre des
précautions particulières si la construction du
bâtiment est déjà achevée.
Il est impératif que la chape anhydrite puisse
sécher et elle ne doit pas être exposée à une
humidité constante. Ne pas l’échauffer avant
deux jours ni être soumise à une charge
importante avant cinq jours.
Chapes anhydrites liquides
Les chapes anhydrites liquides conviennent
comme chapes à chauffer dans la mesure où
les recommandations des fabricants sont
respectées.
Si des chapes anhydrites liquides sont utilisées,
il est important de prendre des mesures
adéquates afin de s’assurer qu’il n’y ait aucun
contact entre la chape et la structure du
bâtiment (mur et dalle). Il est à veiller tout
particulièrement que les joints entre les
plaques isolantes et l’isolant de bordure soient
bien séparés. Un isolant de bordure spécial
pour chape fluide, type RDS-F, est utilisé et
assure l’étanchéité en bordure de mur grâce à
sa base autocollante et sa feuille PE.
[ 30 ]
Pendant le coulage de la chape, l’installation
de chauffage doit être remplie et maintenue
sous pression (environ 6 bar).
Adjuvant chape
L’obtention d’une conductibilité thermique
optimale de la chape ciment suppose que les
tubes de chauffage soient entièrement
enrobés par la chape. Afin de fluidifier cette
chape, il est recommandé d’y ajouter notre
adjuvant Estrolith H. Pour les chapes en
ciment, une réduction du temps de séchage de
21 à 10 jours, peut être obtenue avec
l’adjuvant Temporex.
Proportion du mélange conformément au mode
d’emploi.
Les adjuvants Estrolith H, Temporex et
Estrotherm S ne sont pas utilisés avec les
chapes liquides.
Treillis
La mise en place d’un treillis dans la chape
sur la couche d’isolation n’est en principe pas
nécessaire. Il peut cependant s’avérer utile
en particulier pour des chapes en ciment lors
de la pose de revêtement en pierre ou en
céramique, afin d’éviter la formation
d’éventuelles fissures.
Si la chape qui a été coulée présente
des défauts, même un treillis ne peut
pas empêcher la formation de fissures.
Il faut tout particulièrement protéger les treillis
contre la corrosion si des chapes anhydrites
sont utilisées. Le treillis sera coupé au niveau
des joints de dilatation et posé à peu près au
tiers de l’épaisseur de la chape.
Il faut tenir compte du type d’agent de liaison,
du revêtement de sol prévu et de la charge
(par ex. température) au moment de déterminer
les écartements des joints et le type de chape.
Pour les chapes en ciment pour lesquelles des
revêtements de sol en pierre ou en céramique
sont prévus, il faut séparer les surfaces de
plus de 40 m2 à l’aide de joints de mouvement.
Pour des surfaces inférieures à 40 m2, la mise
en place de joints de mouvement sera
nécessaire si la longueur de la pièce dépasse
8 m. Le rapport côté/longueur ne doit pas
dépasser 1 : 2. Ne pas séparer les couvertures
électriques par des joints de mouvement.
En général, des surfaces de grandeurs
différentes se croisent au niveau des seuils de
portes. Il faudra alors prévoir à ces endroits
des faux joints ou des joints de mouvement.
Les circuits de chauffe ne doivent pas croiser
les joints de mouvement.
Les tubes de chauffage ne peuvent croiser les
joints de mouvement que s’ils sont protégés
par une gaine annelée. Si un chevauchement
vertical doit être évité au niveau des joints de
mouvement, relier alors à cet endroit les
plaques de chapes de manière à ne pas gêner
la dilatation horizontale.
Exécution des joints de mouvement
Exécuter les joints de manière à obtenir un
espace comprimable d’au moins 5 mm entre le
flanc de la chape.
Les joints de mouvement s’étendent depuis le
bord supérieur de la plaque isolante jusqu’au
bord supérieur du revêtement de sol mais ils
ne doivent pas croiser le treillis. Une fois
posés, ils seront remplis d’un mastic élastique
ou bouchés avec du profil de joint
Mise en chauffe/revêtements de sol
Faux joints (coupes de truelle)
Les faux joints, les coupes de truelle ou encore
appelés joints coupés, sont des joints destinés
à éliminer les tensions qui se sont formées au
moment du durcissement de la chape ciment.
Pour éviter que la chape ne se fende de
manière incontrôlée, le chapiste va alors
couper la chape au maximum à 1/3 de son
épaisseur à l’aide d’une truelle tout en
s’assurant à ne pas endommager le tube et les
conduites de chauffage. La fissure apparait
exactement au niveau de cette coupe. La
chauffe complémentaire une fois terminée, les
coupes de truelle seront bouchées avec de la
résine synthétique.
Construction des planchers dans les
habitations anciennes
Dans les habitations anciennes, il n’est souvent
pas possible de respecter les constructions de
planchers chauffants classiques car la hauteur
de construction nécessaire n’est pas disponible
ou des constructions en bois ne permettent
pas des charges importantes.
Une construction classique nécessite une
hauteur d’environ 65 mm. Ceci correspond à
une charge supplémentaire par la chape
d’environ 130 kg/m2. Le système chape sèche
Monopex secco a donc été conçu pour cette
application car il ne nécessite qu’une charge
d’environ 30 kg/m2.
Mise en chauffe de la chape
Sur ce point, il y a deux aspects : celui de
l’installateur et du chapiste et celui du
carreleur. Pour couvrir au mieux les besoins de
chacun, on a différencié la "mise en chauffe de
la chape" comme suit :
a) Première mise en chauffe
b) Chauffe complémentaire
a) Première mise en chauffe
La mise en chauffe sert de preuve à l’installateur d’une bonne réalisation du plancher
chauffant.
La mise en chauffe (identique à "Echauffement" dans DIN 4725-4, paragraphe 5.2), n’est
pas à confondre avec la chauffe complémentaire qui peut, dans certains cas, s’avérer
nécessaire pour assécher l’humidité résiduelle
dans la chape avant la pose du revêtement.
La mise en chauffe de la chape ciment doit
avoir lieu au plus tôt 21 jours après le coulage,
Taux d’humidité maximal de la chape en %, déterminé avec un appareil CM
Revêtements de sol
1 Revêtement de sol élastique
Revêtement de sol textile Perméable à la vapeur
Imperméable à la vapeur
2
3
4
Parquet
Sol en stratifié
Carrelage
Pierres nat./blocs beton
épais
fin
celle des chapes liquides, d’après les indications du fabricant, au plus tôt 7 jours après.
Le premier échauffement commence avec une
température de départ de 25 °C qui sera
maintenue pendant 3 jours. Ensuite, la
température de départ maxi sera réglée et
maintenue pendant 4 jours supplémentaires.
Après avoir suivi le procédé d’échauffement
décrit, il n’est pas encore certain que le taux
d’humidité nécessaire pour la chauffe
complémentaire soit atteint.
Le taux d’humidité dans la chape doit être
contrôlé et mesuré avant de poser le revêtement de sol.
b) Chauffe complémentaire
Il est difficile de prévoir avec exactitude le
temps de séchage de la chape, surtout si le
taux d’humidité de l’air est élevé. Le procédé
de séchage peut être accéléré par la mise en
route du plancher chauffant (chauffe complémentaire) ou en réalisant un séchage
mécanique.
La chauffe complémentaire est impérative
avant la pose de tout revêtement, afin que
cette dernière puisse être réalisée en bonne et
dûe forme.
Prescriptions sur le taux d’humidité de la
chape
Le tableau ci-joint répertorie les taux
d’humidité maxi qui seront déterminants pour
la chauffe complémentaire de la chape.
Protocole de chauffage
Le protocole établi par l’installateur
chauffagiste doit contenir, pour l’échauffement, les indications suivantes :
1. Dates de l’échauffement avec les
températures de départ correspondantes
2. Températures de départ maximales à
atteindre
3. Etat de fonctionnement et température
extérieure
Chape ciment
Chape liquide
1,8
1,8
3,0
1,8
1,8
3,0
2,0
0,3
0,3
1,0
0,3
0,3
–
0,3
Un exemple du protocole de chauffage est
présenté à la page 34 de cette documentation
technique.
Revêtements de sol
Les revêtements de sol les plus appropriés aux
planchers chauffants sont ceux ne présentant
qu’une faible résistance au passage de la
chaleur. Ce sont par exemple les revêtements
en pierres naturelles ou artificielles, le carrelage ou les dalles. La résistance à la chaleur
ne doit en principe pas excéder 0,15 m2 K/W.
C’est pourquoi, il est recommandé de n’utiliser
que des articles de marque pour lesquels les
fabricants confirment qu’ils conviennent au
plancher chauffant. Les revêtements de sol
utilisant des matières naturelles comme le
liège ou le bois conviennent pour les planchers
chauffants à condition qu’ils soient collés sur
toute la surface.
Les types de bois tels que le hêtre, l’étable ou
le frêne sont déconseillés car ils gonflent
fortement et se rétrécissent.
Les revêtements de sol en parquet flottant ou
en stratifié ayant une épaisseur de 10 à 22 mm
sont thermiquement incompatibles car ils sont
la plupart du temps posés sur une couche de
feutrine de 2 à 5 mm d’épaisseur.
Dans ce cas, le passage à la chaleur dépasse
largement les 0,15 m2/kW c’est-à-dire se situe
en dehors des valeurs convenant pour le
chauffage par le sol.Respecter la température
de surface au sol maxi prescrite par le fabricant de revêtement de sol qui est en général
d’environ 26 °C. C’est le cas également pour la
zone périphérique. Des sources de chaleur
supplémentaires seront éventuellement
nécessaires (par ex. devant les fenêtres).
Les revêtements en bois et liège doivent
en général être entièrement collés.
Les produits d’après nécessaires, le mastic
et les colles doivent être résistants à une
température continue maxi de 50 °C
(DIN 4725, section 4).
[ 31 ]
Pose du système chape sèche secco
Conditions
Pose des tubes de chauffage
Le sol doit être parfaitement lisse et dur. Il
ne doit y avoir aucune conduite, aucun tube ou
câble apparent. S’ils ne peuvent pas être
évités, les égaliser à l’aide d’une couche de
compensation.
Sur les dalles de séparation, il est nécessaire
de poser une feuille PE contre l’humidité
résiduelle du sol.
Dans les installations avec dalle en terre battue,
assurer une étanchéité selon DIN 18 195.
Dans le système avec chape sèche Monopex
secco, les tubes sont posés en forme de
méandre dans les panneaux conducteurs de
chaleur. Est homologué pour ce système le
tube de chauffage Monopex 14 x 2 mm. Le pas
de pose des tubes dans les panneaux conducteurs de chaleur est de 75 mm. Avec le Monopex
secco, il est également possible de réaliser des
écartements de 150, 225 et 300 mm. Avant de
procéder à la pose du tube, il est impératif
d’avoir réalisé au préalable pour chacun des
systèmes le dimensionnement thermique.
Celui-ci détermine avec quel écartement le tube
doit être posé, afin d’assurer la puissance
calorifique nécessaire et le bon réglage
hydraulique du collecteur. Pour la pose du tube
de chauffage Monopex 14 x 2 mm, les
longueurs des circuits de chauffe ne doivent
pas dépasser 100 m maxi.
Pose des panneaux conducteurs de
chaleur
Dès que le premier rang de plaques isolantes a
été posé, les panneaux conducteurs de chaleur
ROTEX en tôle galvanisée sont aussitôt insérés
dans les plaques. Ce procédé a l’avantage de
ne pas endommager les plots des plaques et
garantit ainsi un revêtement optimal du
panneau conducteur de chaleur. Pour cette
raison, dans les endroits à passages fréquents
comme par exemple les couloirs, il est conseillé
de ne poser les plaques et les panneaux qu’en
dernier, c’est-à-dire juste avant de poser le
tube de chauffage.
Les panneaux sont livrés en longueur de 120 mm
et 400 mm. Avec les plus petits morceaux
livrés, toute la surface de chauffe peut ainsi
être recouverte. Laisser un espace libre de
mini 22 cm au niveau des boucles de retour.
Les conduites de raccordement aux collecteurs
doivent être, si possible, insérées dans les
panneaux en tenant compte des écartements
de pose oubien éventuellement dans les
plaques isolantes. Les surfaces sans panneaux
conducteurs de chaleur seront, après avoir
posé le tube, recouvertes avec les tôles lisses
jointes dans le paquet. Les arêtes situées aux
extrêmités des panneaux empêchent le tube
de chauffage d’être endommagé et permet le
chevauchement des panneaux entre eux. En
utilisant les morceaux de tôle de 400 mm de
longueur, ou si nécessaire en répartissant les
petites zones libres entre tous les éléments de
la pièce, on peut ainsi éviter le découpage et
le travail mécanique des panneaux. Si une
découpe des panneaux est cependant nécessaire, veiller à ce que le travail soit effectué
sans bavure pour éviter d’endommager le tube
de chauffage.
Avant d’effectuer la pose, respecter et lire
attentivement la notice de montage de la
société Fels Werke. Pour toute information,
contacter la société Fels Werke au numéro de
téléphone (00 49)5381 764 00.
Réglage hydraulique
Pose des panneaux de chape
Avant d’installer les panneaux de chape, s’assurer que l’isolant de bordure a bien été posé
tout autour de la pièce, que les panneaux conducteurs de chaleur sont posés sur les plaques
isolantes de manière bien lisse et sans rebord
coupant et contrôler l’étanchéité des tubes de
chauffage avec une pression d’environ 6 bar.
Maintenir la pression durant la pose des
panneaux de chape.
Poser les panneaux de chape tout en tenant
compte des données de la société Fels Werke
GmbH (Fermacell®). Pour le système à chape
sèche secco, seul le panneau de chape 2 E 22
est autorisé. Le panneau comprend deux
plaques de 12,5 mm d’épaisseur collées l’une
sur l’autre de manière décalée.
Recouvrement avec
les plaques de tôle
lisses
Une fois toutes les surfaces de chauffe
installées et raccordées, l’installation est
remplie avec de l’eau et mise sous pression à
6 bar. L’installation est maintenue à cette
pression une journée entière.
On peut déjà, pendant l’épreuve de pression,
effectuer les réglages hydrauliques des
différents circuits de chauffe. En ce qui
concerne les circuits du chauffage par le sol, le
chiffre-repère correspondant – provenant de la
conception par ordinateur ou du diagramme de
chute de pression – sera réglé sur la vanne de
réglage du collecteur retour. Le réglage
hydraulique de l’installation sera terminé
quand cette opération aura été effectuée pour
tous les circuits de chauffe.
Panneau conducteur Conduites de raccor- Panneau conducteur
de chaleur
dement dans
de chaleur
1200 x 372 x 0,5 mm l’écartement de pose 400 x 372 x 0,5 mm
Collecteur
HKV
X = Distance minimale
Panneau conducteur–mur
220 mm au niveau des
boucles de circuits pour le
Monopex 14 x 2
X plus conduite de raccordement
[ 32 ]
Accessoires
Isolant de bordure RDS
Gaine de protection annelée
Raccord-union SK 12/14/16/18
En mousse de polyéthylène avec feuille de
polyane soudée de 25 cm. La feuille sera
posée sur la plaque afin d’éviter l’infiltration
du mortier de la chape dans le mur. Ceci évite
également la formation des ponts acoustiques.
Gaine annelée de 19 x 25 mm ou en matière
synthétique. Pour protéger les tubes de chauffage au niveau du
raccordement au
collecteur et des joints
de dilatation.
Raccord-union selon DIN 8076 pour les tubes
de chauffage PE-X de
12, 14 et 18 x 2 mm,
16 x 1,5 mm.
Hauteur : 150 mm
Epaisseur : 8 mm
compressible jusqu’à
2 mm
Conditionnement : 25 m
N° d’article : 17 11 01
Isolant de bordure pour chape liquide RDS-F
En mousse de polyéthylène avec feuille de
polyane soudée et bande autocollante large de
18 cm. La feuille PE est posée sur la bande
autocollante sous la plaque isolante. Ceci
évite l’infiltration de la chape dans le mur.
Conditionnement : 25 m
N° d’article : 17 00 53
Pince combinée coupe-tube et à dénuder
RAZ 1
Outil pour une
coupe nette des
tubes en matière
synthétique et
pour dénuder les
écrans thermiques.
N° d’article : 17 11 10
Adjuvant chape Estrolith H pour chapes
en ciment
Hauteur : 150 mm
Epaisseur : 10 mm
compressible jusqu’à
2 mm
Conditionnement :
25 m
N° d’article : 17 11 07
Isolant de bordure pour chape liquide sur
plaques Protect RDS-FP
En mousse de polyéthylène avec feuille de
polyane soudée et ficelle d’étanchéité
supplémentaire.
Hauteur : 150 mm
Epaisseur : 10 mm
Conditionnement : 25 m
N° d’article : 17 11 26
Profils pour joint de dilatation DFP
Pour la mise en place de joints de dilatation et
joints au niveau des seuils de porte. Carton
ondulé enduit de cire avec bande autocollante.
Longueur : 100 cm
Hauteur totale : 10 cm
Hauteur réglable : 7 cm
Epaisseur : 6 mm
Conditionnement :
25 pièces
N° d’article : 17 11 08
Conditonnement : 2 pièces
N° d’article : 177212 (12 x 2)
N° d’article : 177214 (14 x 2)
N° d’article : 177226 (16 x 1,5)
N° d’article : 177218 (18 x 2)
Raccord-mixte AR 12/14/16/18
Pour les tubes de
chauffage de 12, 14 et
18 x 2 mm, 16 x 1,5
avec filetage 1⁄ 2" mâle.
Conditionnement : 2 pièces
N° d’article : 177312 (12 x 2)
N° d’article : 177314 (14 x 2)
N° d’article : 177326 (16 x 1,5)
N° d’article : 177318 (18 x 2)
Clips de fixation RHC 17/25
L’Estrolith H est mélangé dans une proportion
de 1 % par rapport à la quantité de ciment.
Sur la base de 350 kg de ciment PZ 35 F par m3
de chape, il faut 0,150 kg d’Estrolith H par m2,
avec un recouvrement des tubes de
45 mm. 0,035 kg/m2 en plus sont
nécessaires pour chaque cm
d’épaisseur de chape supplémentaire.
Conditionnement : 5 kg
N° d’article : 17 11 02
Pour fixer les tubes de
chauffage par exemple
pour des boucles
serrées ou sur des
plaques ayant des
plots abîmés.
Conditionnement : 50 pièces
N° d’article : 17 11 17 (DUO 17)
N° d’article : 17 11 25 (DUO 25)
Dérouleur de tube RAW 240
Adjuvant chape Estrotherm S
Permet de réduire l’épaisseur de la chape en
ciment. L’Estrotherm S est mélangé dans une
proportion de 10 % par rapport au poids du
ciment. Il faut env. 1,3 kg/m2
d’Estrotherm S pour un recouvrement des tubes de 30 mm.
La chape de base est ZE 30.
Conditionnement : 10 kg
N° d’article : 17 11 06
Pour une pose rationnelle des tubes
DUO 17/DUO 17 AL et
Monopex 14, convient
pour des rouleaux de
240 et 120 m, inclinable
à 360°.
Conditionnement :
1 pièce
N° d’article : 17 10 06
Dérouleur de tube RAW 600
Adjuvant chape Temporex
Pour réduire le temps de séchage des chapes
en ciment de 21 jours à environ 10–14 jours.
Quantité pour une chape ciment
avec un recouvrement de tube de
45 mm, env. 0,250 kg/m2.
Conditionnement : 10 kg
N° d’article : 17 11 11
Pour une pose simplifiée
des tubes DUO 17 en
rouleaux de 600 m,
DUO 25 pour des
rouleaux de 200 et
440 m.
Conditionnement :
1 pièce
N° d’article : 17 10 07
[ 33 ]
Protocole de chauffage
Protocole de chauffage pour les chauffages
par le sol ROTEX selon DIN 4725 Section 4
Le chauffage par le sol doit, avant la pose du revêtement de sol et quelle que soit la période de l’année, être échauffé à une température fixe et
déterminée. Ce protocole permet de documenter la première mise en chauffe. Avec la première mise en chauffe, il n’est pas assuré que le taux
d’humidité nécessaire soit atteint pour la pose du revêtement de sol
Objet :
Installateur-chauffagiste :
Chapiste :
(Nom, adresse)
Données pour
Installation :
Système 70
Monopex
varioperfect
Chape :
Chape ciment (ZE)
Chape anhydrite (AE)
Temporex
Estrotherm S
Temporex
Autre
Adjuvant chape
Estrolith H
Autre
Achèvement des travaux de chape le :
Début au plus tôt
après
Date
Début
Température de
départ exigée
Température de
départ exigée
Température
messurée
Temps
nécessaire
21 jours pour chape ciment
7jourspourchapeanhydrite
25 °C
38 °C*
°C
3 jours
après
Température de
pose maxi
Température de
pose maxi
°C
4 jours
après
Réduire la température
Réduire la température
Date
Fin
* La température de départ de 38 °C pour le système 70 correspond à une température de départ de 25 °C pour les chauffages par le sol traditionnels.
Epreuve pression :
Transfert :
oui
Température extérieure
°C
Chauffage sol en fonctionnement
non
Température de départ
oui
°C
non Pression de l’installation
bar
Remarques :
Attestation :
(Lieu/cachet/signature) :
[ 34 ]
Maître d’ouvrage/Donneur d’ordre
Projeteur/Architecte
Installateur-chauffagiste
Acceptation de la garantie
ACCEPTATION DE LA GARANTIE
Les droits à garantie spéciaux
ci-après sont accordés à tous
les installateurs ayant installé
notre système de chauffage
par le sol Varioperfect et
notre système de répartition
de la chaleur Système 70
sans l’utilisation de pièces
étrangères et qui sont, au
moment de l’installation,
enregistrés en tant que
membres de la corporation
correspondant aux installateurs de sanitaire et de chauffage, ou enregistrés en tant
que membres de la fédération
de l’industrie de la technique
de chauffage de climatisation
ou d’une autre fédération dans
le secteur du chauffage, du
sanitaire ou de la climatisation.
Ces droits à garantie sont
accordés à condition que nos
instructions sur l’étude, le
montage et le service soient
respectées.
Dans le cadre de cette garantie, nous remplaçons gratuitement pendant une période de
10 ans à compter de l’installation de l’équipement, limitée
cependant au maximum à
10 ans et 1/2 à compter de la
date de livraison des pièces,
les plaques isolantes ROTEX
ayant présenté un défaut de
fabrication. Pendant cette
même période, nous remplaçons également gratuitement les tubes de chauffage
ROTEX-PE-XC ayant présenté
un défaut de fabrication.
Dans le cadre de cette acceptation, nous remboursons à
l’installateur les frais résultant de la revendication
fondée de son donneur
d’ordre, dans la mesure où
ces frais proviennent d’un
défaut de fabrication dont
nous serions responsables.
Ceci est particulièrement
valable pour des dommages
occasionnés par notre faute
sur les biens du donneur
d’ordre et/ou pour des
dommages consécutifs en
résultant.
Egalement pour des frais
découlant de la répartition, du
démontage, de l’enlèvement
ou de la mise à nu des objets
défectueux ainsi que du
montage, de la mise en place
et de la pose des objets non
défectueux. Pour chaque
chantier, notre obligation à
réparer le dommage est
limitée à un montant maximum de 5 millions d’euros.
La garantie spéciale que nous
acceptons de par ce document n’est pas applicable aux
dommages et aux frais résultant d’une défectuosité des
pièces de raccordement des
tubes.
L’installateur ne peut pas
prétendre à des droits à
garantie dépassant le cadre
prévu
Installateur :
Stempel:
Projet :
Date du montage :
[ 35 ]
Piscine couverte, Mühlheim-Kärlich
Centre SONY , Berlin
Centre administratif, Bredeney-Essen
Ministère des Finances de Sachse, Dresde
Des informations complémentaires sur les autres produits ROTEX
sont disponibles. Demandez-les dès maintenant :
❑ ROTEX-HeatLine® – Le chauffage de I’avenir
❑ ROTEX A1 – Chaudières fioul et gaz
❑ ROTEX Système 70 – Chauffage par le sol
❑ ROTEX Sanicube – Pour de l’eau chause sanitaire d’une hygiène parfaite
❑ ROTEX Solaris – L’installation solaire directe et sans pression
❑ ROTEX VA®-System – Système de raccordement sanitaire et chauffage
❑ ROTEX variocistern – Stockage de l’eau de pluie
ROTEX Délégation Commerciale
Boîte Postale 22 · F-68001 Colmar Cedex
Tel : +33 (3 89 ) 21 74 70 · Fax : +33 (3 89 ) 21 74 74
e-mail [email protected]
008.1700333· Sous réserve d’erreurs et de modifications · 03/2004
Les systèmes de chauffage par le sol ROTEX
Possibilités multiples d‘utilisation