ROTEX Monopex : Le chauffage par le sol pour la rénovation et la
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ROTEX Monopex : Le chauffage par le sol pour la rénovation et la
Documentation technique ROTEX Monopex : Le chauffage par le sol pour la rénovation et la construction neuve. Brève description ROTEX Monopex Revêtements de sol Domaines d’application Aujourd’hui, le chauffage par le sol à eau chaude tient une place importante quel que soit le type de bâtiment. Grâce à ses nombreux avantages, il devient pratiquement indispensable dans les pièces requérant un bon confort. Le chauffage par le sol est, dans de nombreux cas, la solution idéale pour les sols en pierre, les grandes baies vitrées ou si des radiateurs ne se prêtent pas à l’architecture intérieure. Parquet, carrelage, moquette ou revêtement PVC : pour un chauffage par le sol, le choix des revêtements de sol est illimité. Le chauffage par le sol Monopex peut être installé pour chauffer des bâtiments ayant des domaines d’application divers comme par exemple : Le chauffage par le sol ROTEX répond parfaitement à toutes les exigences posées à un système de chauffage moderne. Confort Le haut rayonnement de la chaleur, la faible température à la surface du sol et la grande surface de chauffe assurent un confort parfait de la température ambiante. Hygiène Une couche supplémentaire de poussière ne se forme pas. En raison des basses températures de la surface de chauffe, la vitesse de l’air reste faible et le nettoyage se limite à un nettoyage normal du sol et ne demande aucun entretien supplémentaire. Economie d’énergie ROTEX Monopex fonctionne avec tous les générateurs de chaleur courants, et s’adapte parfaitement aux nouveaux produits comme les chaudières à condensation, les installations de pompes à chaleur ou les systèmes solaires. Garanti ROTEX compte parmi les fabricants leaders de systèmes de chauffage par le sol avec, à l’appui, plus de 15 années de succès. Tous les composants du système sont entièrement fabriqués par ROTEX. Le suivi étroit de la production, les nombreuses années d’expérience et l’envie de toujours innover, expliquent pourquoi de nombreux clients sont si satisfaits de ce système de chauffage. Contrôlé Le système complet ainsi que ses composants essentiels sont testés selon DIN/EN. Un système d’Assurance Qualité très complexe et le contrôle permanent effectué par des laboratoires d’essais spécialisés garantissent une qualité et une sécurité sans précédent. Installation simple ROTEX Monopex est composé de trois éléments essentiels : les plaques isolantes avec l’isolant de bordure, le tube de chauffage, le collecteur ainsi que les thermostats d’ambiance. En raison du faible nombre de composants et de la pose très simple du système, les frais de main d’oeuvre et le coût de l’installation en sont très réduits. Isolation phonique intégrée La plaque de base intégrale est fabriquée selon un procédé spécial breveté. Cette plaque présente d’excellentes propriétés d’isolation phonique. [2] - résidentiel (individuel et collectif) - Immeubles - Ecoles - Piscines, bureaux et bâtiments administratifs - Hôtels - Hôpitaux - Gymnases - Entrepôts de stockage Dans les pièces où une hauteur de construction réduite et un faible poids de la surface de chauffe sont exigés (par ex. aggrandissements des combles), le système avec chape sèche Monopex secco sera utilisé. Dans les projets avec un rayonnement thermique > 50 W/m2, il est recommandé d’utiliser le système de chauffage par le sol Varioperfect ROTEX avec le tube de chauffage 17 x 2 mm. Les composants comme les plaques isolantes et le collecteur sont les mêmes que pour le Monopex. Si l’installation de radiateurs est également prévue dans les différentes pièces à chauffer, il est conseillé d’installer le Système 70 ROTEX, spécialement développé et conçu pour cette application. Le Système 70 est un système mixte combinant à la fois le chauffage par le sol et les radiateurs. Sommaire Généralités Dans les locaux d’habitation, la tendance est aujourd’hui de plus en plus dirigée vers l’installation d’un chauffage par le sol. La recherche du meilleur confort possible avec une température ambiante idéale et un aménagement sans contrainte des pièces à chauffer en sont la raison essentielle de ce choix. Le chauffage par le sol remplit parfaitement ces exigences. Le niveau de température est maintenu très bas grâce à une haute part de rayonnement de plus de 60 % et une part de convecteurs de seulement 1/3. Il en résulte ainsi un meilleur confort avec une température de l’air la plus basse possible et une réduction des courants d’air. Le développement des dernières décennies a permis de réduire sensiblement les besoins calorifiques des bâtiments grâce aux nouvelles exigences sur l’isolation thermique. C’est pourquoi, le chauffage par le sol en a largement tiré les bénéfices. Les valeurs de besoins calorifiques d’environ 50 W/m2 calculées lors du dimensionnement thermique (basées sur la journée la plus froide de l’année) sont très réalistes et tendent même encore à baisser. Cela a conduit au fait que la température de surface des chauffages par le sol se situe aujourd’hui bien au dessous de la valeur limite autorisée de 29 °C. Le chauffage par le sol est le système idéal pour chauffer les bâtiments. Quelle que soit l’utilisation du bâtiment et des revêtements de sol, pratiquement toutes les solutions sont possibles. Le chauffage par le sol est toujours la surface de chauffe idéale avec des avantages inconstables, aussi bien pour les pavillons, les bureaux et bâtiments administratifs, les piscines, les gymnases, les hôtels, les hôpitaux que les halls industriels et les entrepôts. La réduction du diamètre du tube de 17 mm à 14 mm offre des avantages incontestables. Le tube se laisse poser beaucoup plus facilement, le volume d’eau est nettement réduit, les vases d’expansion nécessaires sont beaucoup plus petits. La hauteur de construction est réduite ce qui diminue par conséquent le coût de l’installation du chauffage par le sol. Le chauffage par le sol permet d’utiliser toute sorte de sources d’énergie sans limitation. Il peut donc fonctionner aussi bien avec des chaudières traditionnelles qu’avec des chaudières à condensation fioul ou gaz, du chauffage urbain, des pompes à chaleur ou des systèmes solaires. En tant que fabricant de tous les composants du chauffage par le sol, ROTEX possède plus de vingt ans d’expérience dans la fabrication de plusieurs millions de mètres de tube PE-X. Les produits et procédés de fabrication évoluent constamment et s’adaptent parfaitement aux exigences du marché actuel. Dans le développement de nombreux produits, ROTEX est considéré comme avant-gardiste. C’est pourquoi, vous pouvez être assurés d’avoir en main une technique de chauffe innovative et tournée vers l’avenir depuis la conception jusqu’à l’achat et la mise en service des chauffages par le sol ROTEX. Brève description Généralités/sommaire Instituts de recherche et de développement Normes et prescriptions 2 3 4 4 Composants du système Plaques isolantes Plaques complémentaires Structures du plancher – chape ciment Construction chape sèche Monopex secco Structures du plancher – chape sèche secco Tubes de chauffage PEX Tube de chauffage Monopex 14 AL Collecteur QuickFix Armoires d’encastrement Armoires avec montage en apparent Thermostats d’ambiance Régulation sans fil Régulation de la température de départ 11 12 13 14 15 16 17 19 20 Conception et étude Conception Tableaux de rendement Monopex et secco Courbe caractéristique Monopex Courbe caractéristique Monopex secco Courbe tubes/collecteurs Conception par ordinateur 21 22 23 24 25 26 Montage du chauffage par le sol Montage Pose des tubes Chapes Joints Echauffement/ revêtements de sol Pose du système chape sèche secco 27 28 29 30 31 32 Accessoires 33 Protocole de chauffage Acceptation de la garantie Références 34 35 36 5 7 8 10 Documentation technique 08/2003 Sous réserve de modifications techniques [3] Instituts de Recherche et de Développement Les Instituts suivants ont été chargés des recherches sur les caractéristiques techniques du Monopex / Monopex-secco et Varioperfect : Tenir compte des normes DIN et des prescriptions lors de l’étude et de la pose des chauffages par le sol : Puissance calorifique DIN 1055 Université de Stuttgart, IKE, Département chauffage, ventilation et climatisation, Prof, Dr. Ing. H. Bach Ont déterminé la puissance calorifique selon DIN/EN 1264 DIN 4102 DIN 4108 DIN 4109 Valeurs d’isolation phonique DIN 4725 Institut Fraunhofer pour la physique du bâtiment, Stuttgart Prof. Dr. Ing. K. Gertis Amélioration de l’isolation phonique des plaques avec isolation intégrée selon DIN 52210 EN 1264 DIN 18164 DIN 18165 Isolation thermique DIN DIN 18195 18202 DIN DIN 18336 18353 DIN DIN 18560 4701 Institut Fraunhofer pour la physique du bâtiment, Stuttgart Prof. Dr. Ing. K. Gertis Conductibilité thermique et résistance au passage de la chaleur des plaques selon DIN 52 612 Protection contre l‘incendie Laboratoire de recherches et de contrôle de matériel pour le bâtiment (FMPA), Stuttgart HeizAnlV Surveillance permanente de la qualité WSchV Institut de recherche pour l’isolation calorifuge e.V. (FIW), Munich Centre des matières plastiques du Sud de l’Allemagne (SKZ) Würzburg, selon DIN ISO 9001 Certificat d’Assurance Qualité Tube de chauffage Centre des matières plastiques du Sud de l’Allemagne (SKZ), Würzburg, Contrôle selon DIN 4726/4729 Laboratoire National d’Essais des Matières de Rhénanie du Nord-Wesphalie (MPA NRW), Dortmund Contrôle de l’étanchéité à l’oxygène [4] Charges pour les bâtiments Protection contre l’incendie dans les immeubles Isolation calorifuge dans les immeubles Isolation phonique dans les immeubles Chauffage par le sol à eau chaude Chauffage par le sol à eau chaude Matières plastiques cellulaires en tant que matières isolantes pour le bâtiment Matières isolantes fibreuses pour le bâtiment Etanchéité des bâtiments Tolérances dimensionnelles dans les immeubles Travaux d‘étanchéité VOB, section C : prescriptions techniques sur les travaux de chape Dalles dans le bâtiment Règles pour le calcul des besoins calorifiques de bâtiments Traité sur les installations de chauffage du 22.03.1994 Décrêt sur l’isolation calorifuge du 16.08.1994 Plaques isolantes ROTEX vous propose deux variantes de plaques afin de répondre aux différentes exigences : - Plaques standard - Plaques Protect La différence fondamentale entre ces deux types de plaques est la couche en PE qui recouvre les plaques Protect, ainsi qu’une technique améliorée de raccordement des plaques entre elles. Les deux variantes sont conçues pour les tubes de chauffage Monopex 14, Monopex 14 AL et Varioflex 17 x 2 mm. Caractéristiques techniques des plaques (Dimensions en mm) Désignation Epaisseur de la couche isolante Epaisseur totale avec chape normale (14 x 2) Epaisseur totale avec Estrotherm S (14 x 2) Pas de pose des tubes à angle droit Pas de pose des tubes en diagonale Dimensions de pose Poids des mousses Densité de la couche d’isolant phonique en PST Couche d’isolant en polystyrène Film de protection Poids de la plaque Poids au m2 Résistance au passage de la chaleur Rigidité dynamique (s) Amélioration de la protection phonique ∆LW Charge à 2 % de tassement Classe de protection contre l’incendie selon DIN 4102 Unité d’emballage Numéro d’article Basis-Integral 33-3 33-3 91 76 75/150/225/300 1200 x 600 Compact 45 Mono 15 Protect-Integral Protect 10 33-3 33-3 10 91 71 76 56 75/150/225/300 75/150/225/300 55/110/165/220/275 55/110/165/220/275 1220 x 1200 1220 x 1200 45 105 90 75/150/225/300 1200 x 600 15 76 61 75/150/225/300 1200 x 600 env.12 kg/m3 env. 30 kg/m3 0,7 kg 0,98 kg 0,75 m2 K/W < 30 MN/m3 29 dB 7 kN/m2 env. 32 kg/m3 1,5 kg 2,1 kg 1,28 m2 K/W 19 dB 99 kN/m2 env. 32 kg/m3 0,55 kg 0,8 kg 0,43 m2 K/W 18 dB 7 kN/m2 env. 12 kg/m3 env. 32 kg/m3 PS 2,8 kg 1,9 kg 0,75 m2 K/W < 30 MN/m3 29 dB 7 kN/m2 env. 32 kg/m3 PS 2,5 kg 1,7 kg 0,29 m2 K/W 18 dB 7 kN/m2 B1 14 plaques = 10,08 m2 17 10 01 B1 8 plaques = 5,76 m2 17 10 17 B1 20 plaques = 14,40 m2 17 10 10 B2 7 plaques = 10,25 m2 17 10 30 B2 11 plaques = 16,10 m2 17 10 31 Structures du plancher selon EN-1264 T4, voir pages 8-9 [5] Plaques isolantes Sur les plaques standard et Protect peuvent être posés les tubes de chauffage ROTEX DUO 17, DUO 17 AL, Monopex 14, Monopex 14 AL et le tube Varioflex 17. Plaques standard Les plaques isolantes standard sont exclusivement fabriquées en styropor. Basis-Integral 33-3 Grâce à un procédé de fabrication spécial breveté, il est possible de fabriquer en une seule opération deux épaisseurs de mousse de duretés différentes. La couche inférieure, de consistance molle, permet de dépasser largement l’isolation phonique prévue par la norme DIN 4109. La couche supérieure qui est dure et dans laquelle sont intégrés les plots de maintien spécialement moulés, procure la solidité nécessaire pour maintenir les tubes bien en place. Avec ce procédé spécial de fabrication, une feuille plastique supplémentaire n’est pas nécessaire car la surface de la plaque injectée de mousse dense forme une barrière contre l’humidité par rapport à la chape. Les plots sont disposés sur les plaques avec un écartement de 75 mm. Les tubes peuvent ainsi être posés avec un pas de 75, 150, 225 mm, etc. Les plots sont moulés de manière à assurer à eux seuls un parfait maintien et une courbure impeccable du tube. Afin d’assurer un enrobage complet du tube par la chape, celui-ci est relevé par rapport à l’isolation à l’aide d’entretoises intégrées. La répartition de la chaleur dans la chape sera ainsi parfaite. Les plaques isolantes sont conçues de manière à ce qu’un chevauchement entre elles soit possible. Les fixations en queue d’aronde évitent le glissement des plaques après la pose. Un éventuel soulèvement des plaques par la chape ainsi que la formation de ponts acoustiques sont ainsi totalement exclus. La plaque de base s’utilise lors de l’installation d’un chauffage par le sol sur des locaux chauffés. Son isolation thermique dépasse la valeur de 0,75 m2 K/W définie par la norme EN 1264. L’épaisseur totale, chape comprise, est d’environ 91 mm. Compact 45 Pour les mises en œuvre citées ci-après, sur terre battue ou les pièces situées sur des locaux non-chauffés, les bâtiments doivent remplir les exigences du décret EnEV sur les besoins annuels en énergie primaire. [6] La norme EN 1264 recommande ici une résistance au passage de la chaleur d’au moins 1,25 m2 K/W. Dans ce cas, la plaque Compact 45 est utilisée pour la mise en oeuvre. L’épaisseur totale, chape comprise, est de 105 mm. Pour des pièces exposées à l’air extérieur, l’isolation doit comprendre une résistance au passage de la chaleur d’au moins 2,0 m2 K/W. La plaque Compact 45 est ici mise en œuvre sur une isolation complémentaire avec couche isolante de 30 mm (WLG040). L’épaisseur totale, chape comprise, est de 135 mm. Mono 15 Plaque à plots en polystyrène avec hauteur réduite, sans isolation phonique. La plaque mono est surtout utilisée dans la rénovation où la rehausse du sol est limitée. L’épaisseur totale, chape normale comprise, est d’environ 76 mm. L’utilisation dans les proportions voulues d’un additif spécial Estrotherm S permet de réduire encore l’épaisseur de la chape d’environ 15 mm. assurant ainsi une étanchéité parfaite même dans le cas où une chape très liquide est coulée. Grâce à la structure à plots des plaques Protect, les tubes de chauffage peuvent être posés à angle droit selon un pas de pose de 75, 150, 225 ou 300 mm. Dans le cas d’une pose en diagonale, le pas peut être de 55, 110, 165, 220 ou 275 mm. Aucun élément de fixation supplémentaire n’est nécessaire pour cette pose. Protect-Integral 33-3 Grâce à un procédé de fabrication particulier, il est possible fabriquer en une seule opération deux couches de mousse d’épaisseurs différentes. La couche inférieure, molle, réalise l’isolation phonique recommandée selon DIN 4109. La plaque Protect 33-3 est mise en œuvre dans les pièces situées sur des locaux chauffés. Son isolation thermique atteint la valeur de 0,75 m2 K/W préconisée dans la norme EN 1264. Protect 10 Plaques Protect Les plaques isolantes Protect sont fabriquées en deux couches. L’isolation thermique et phonique ainsi que les plots sont en styropor. Le film supérieur de protection est en polystyrène embouti, de couleur grise. Il déborde légèrement des plaques sur la longueur et la largeur, de manière à permettre un chevauchement des plaques entre elles, Plaque à plots en styropor avec hauteur de chape réduite et sans isolation phonique. La plaque Protect 10 est réservée dans les cas où de faibles hauteurs de construction sont requises, comme par ex. dans le cadre d’une rénovation. L’épaisseur totale, chape normale comprise, est d’env. 71 mm. Avec l’additif pour chape spécial Estrotherm S, l’épaisseur totale peut être réduite d’env. 15 mm. Isolant de bordure Revêtement de sol Colle Chape ciment Tube Monopex Plaque isolante Feuille PE contre l’humidité résiduelle du sol Sol porteur ROTEX Monopex Construction avec chape ciment Isolations complémentaires La chape d’un plancher chauffant doit être exécutée en chape flottante. Il faut donc veiller à éviter tout contact direct avec la structure du bâtiment. C’est pourquoi, l’isolant de bordure doit être placé en continu et sans interruption le long de toutes les parties verticales (murs et piliers). La chape a ainsi la possibilité de se dilater librement et assure en même temps une isolation phonique. L’isolant de bordure, type RDS, possède une feuille polyane sur laquelle les joints de bord seront recouverts, ceci afin d’éviter la formation de ponts acoustiques. Les pointes ou agrafes utilisées pour fixer l’isolant de bordure contre le mur doivent impérativement être placées en dessous de la feuille de polyane. L’isolant de bordure de 8 mm d’épaisseur en mousse PE devra toujours être posé au niveau des plaques isolantes. RDS RDS-F DFP Matériau Mousse PE Mousse PE Carton ondulé Epaisseur 8 mm 10 mm 6 mm 150 mm 150 mm 100 mm Feuille PE Bande autocollante/ feuille PE – jusqu’à 2 mm jusqu’à 2 mm jusqu’à 2 mm 25 ml 25 ml 25 pièces à 1 m 17 11 01 17 11 07 17 11 08 Caractéristiques techniques Hauteur Recouvrement des joints Compressibilité Unité d’emballage N° d‘article Isolant de bordure pour chape liquide L’isolant de bordure, type RDS, est utilisé pour des chapes normales (ciment et anhydrite). L’isolant de bordure, type RDS-F avec bande autocollante, est réservé pour l’utilisation de chapes liquides. Un profil spécial, type DFP, est employé pour effectuer les joints de dilatation dans les pièces et au niveau des seuils de porte. Le profil est en carton ondulé enduit de cire. Grâce à sa bande autocollante, il peut se fixer directement sur les plots des plaques isolantes. En particulier pour les chapes liquides, il est impératif de prendre les mesures d’étanchéité nécessaires, par ex. utilisation de mousse, pour éviter une infiltration de chape sous les plaques. [7] Structures du plancher – chape ciment Basis-Integral 33-3 : Installation sur locaux chauffés (pièces ayant une utilisation identique) Protect 10 avec isolation complémentaire PST 22/20, WLG 045 : Installation sur locaux chauffés (pièces ayant une utilisation identique) Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 0,75 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029 Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 0,75 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029 2 2 3 16 15 4 5 8 14 7 3 16 13 15 4 5 12 14 7 13 45 45 91 32 20 52 1 1 17a Protect-Integral 33-3 : Installation sur locaux chauffés (pièces ayant une utilisation identique) 91 17a Compact 45 : Installation sur locaux non chauffés et terre battue Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029 Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 0,75 m k/W, Reg. Nr. 7 F 029 2 2 2 3 16 16 15 3 4 5 11 14 7 13 15 4 5 9 14 7 13 45 45 91 67 52 1 1 17a Mono 15 avec isolation complémentaire PST 17/15, WLG 045 : Installation sur locaux chauffés (pièces ayant une utilisation identique) 105 17 Basis-Integral 33-3 avec isolation complémentaire PS 20 SE, WLG 040 : Installation sur locaux non chauffés et terre battue Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029 Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 0,75 m k/W, Reg. Nr. 7 F 029 2 2 2 3 16 16 15 3 4 5 10 14 7 15 13 4 5 8 14 7 13 45 45 38 15 1 [8] 91 17a 52 111 20 1 17a Structures du plancher – chape ciment Protect-Integral 33-3 avec isolation complémentaire PS 20 SE, WLG 040 : Installation sur locaux non chauffés et terre battue Mono 15 : Rehausse de sol réduite Isolation complémentaire nécessaire selon DIN EN 1264-4 Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr 7 F 029 Chape ciment avec additif spécial Estrotherm S ZE 30* : 30 mm au-dessus du tube selon DIN EN 7 F 030 2 3 2 16 15 4 5 11 14 7 13 3 16 15 45 52 4 6 10 14 7 13 111 30 61 38 20 1 Mono 15 avec isolation complémentaire PS 20 SE, WLG 035 : Installation sur locaux non chauffés et terre battue Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029 2 1 17 Protect 10 : Rehausse de sol réduite (par ex. pour la rénovation) Isolation complémentaire nécessaire selon DIN EN 1264-4 3 2 16 15 4 5 10 14 7 13 3 16 15 45 4 5 12 14 38 106 7 13 45 Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 029 2 1 17a Protect 10 avec isolation complémentaire PS 20 SE, WLG 040 : Installation sur locaux non chauffés et terre battue 1 2 3 4 5 3 16 15 4 5 12 14 7 6 13 45 7 32 111 40 1 17a Ces constructions répondent à une recommandation de la norme EN 1264 T4 et peuvent être mises en œuvre dans des bâtiments qui remplissent les exigences du décret EnEV sur le besoin annuel maximal en énergie primaire. Dans le cas de bâtiments non planifiés selon EnEV, une attestation selon DIN 4108-6 est nécessaire. 71 32 30 1 17a 8 9 Sol porteur Mur Enduit intérieur Isolant de bordure Chape ciment (type standard ZE 20* : 45 mm au-dessus du tube) Chape ciment (type spécial avec Estrotherm S ZE 30* : 30 mm au-dessus du tube) Tube de chauffage Monopex 14 x 2 Basis-Integral 33-3 Compact 45 17a 10 11 12 13 14 15 16 17 Mono 15 Protect-Integral 33-3 Protect 10 Colle Revêtement de sol Joint élastique Plinthe Couche d’isolation selon DIN 18 195 17a Couche d’isolation contre l’humidité résiduelle du sol, par ex. feuille PE 0,2 mm * Surcharge jusqu’à 1,5 KN/m2 (par ex. salles de séjour) Utilisation d’une chape plus épaisse pour une surcharge jusqu’à 5 KN/m2 : – Type standard (ZE 20/5 KN/m2) : 65 mm au-dessus du tube – Type spécial avec Estrotherm S (ZE 30/5 KN/m2) : 50 mm au-dessus du tube [9] Construction avec chape sèche Monopex secco Le maître d’ouvrage ou l’assainisseur se retrouvent souvent devant le problème de savoir s’ils doivent se décider pour un chauffage par le sol traditionnel, donc un système avec chape ciment, anhydrite ou liquide oubien pour un chauffage par le sol avec chape sèche. ROTEX Monopex secco offre, par rapport au système avec chape ciment, toute une série d’avantages : • secco est idéal à poser ultérieurement dans des bâtiments déjà existants • secco est entièrement mis en place sans utiliser d’eau • C’est pourquoi, il n’est plus nécesaire du tout de respecter les périodes de séchage (jusqu’à 40 jours) • L‘infiltration d’eau dans les bâtiments est évitée • secco est donc idéal dans les bâtiments à structures sèches tels que les maisons en bois ou préfabriquées. • Après avoir posé le panneau de chape sèche Fermacell, les travaux de pose du revêtement de sol peuvent aussitôt commencer • secco a un grammage très réduit (env. 30 kg/m2) et la construction du plancher est beaucoup moins chargée (avec le système chape ciment env. 130 kg/m2) • secco a une capacité thermique très faible et donc une inertie très réduite • secco utilise les mêmes plaques isolantes que pour le système ROTEX avec chape ciment et se distingue par conséquent par sa grande variabilité • Les conduites de raccordement de radiateurs peuvent être directement posées dans les plaques isolantes de chauffage. Les panneaux sont livrés en longueur de 1200 mm et 400 mm. Avec les plus petits morceaux livrés, toute la surface de chauffe peut ainsi être recouverte. Laisser un espace libre de mini 22 cm au niveau des boucles de retour. Les conduites de raccordement aux collecteurs doivent être, si possible, insérées dans les panneaux en tenant compte des écartements de pose oubien éventuellement dans les plaques isolantes. Les surfaces sans panneaux conducteurs de chaleur, seront, après avoir posé le tube, recouvertes avec les tôles lisses jointes dans le paquet. Caractéristiques techniques Le pas de pose mini des tubes dans les panneaux conducteurs de chaleur est de 75 mm. Avec le système ROTEX secco, il est également possible de réaliser des écartements de pose de 150, 225 et 300 mm. Les tubes seront posés en forme de méandres dans les panneaux conducteurs de chaleur. Est homologué comme couche répartiteur de charge uniquement le panneau de chape sèche de la Société Fels Werke (Fermacell) type 2 E 22. Les panneaux de chape comprennent chacun deux plaques de 12,5 mm d’épaisseur collées l’une sur l’autre de manière décalée. Ils sont collés puis cloués ensemble sur la tranche au niveau de la rainure. Les travaux de revêtement de sol peuvent être réalisés aussitôt après. Pratiquement tous les revêtements de sol convenant pour les planchers chauffants peuvent être utilisés dans ce cas. Respecter et tenir compte des prescriptions de revêtement de sol et de pose de la Société Fels Werke. Panneau conducteur de chaleur WLE 14 Largeur 372 mm Longueur 1200 mm Epaisseur 0,5 mm Matériau Tôle galvanisée Unité d’emballage 5,35 m2 Conditionnement 8 pièces WLE longueur 1200 mm 6 pièces WLE longueur 400 mm 2 pièces de tôle lisse 1200 x 372 mm Principe de fonctionnement Tube de chauffage Monopex 14 AL Avec ROTEX secco, la plaque isolante, choisie en fonction des exigences thermiques, sera posée après avoir placé l’isolant de bordure tout le long des murs. Dès que le premier rang de plaques isolantes a été posé, les panneaux conducteurs de chaleur ROTEX en tôle galvanisée sont aussitôt insérés dans les plaques. Ce procédé a l’avantage de ne pas endommager les plots des plaques et garantit ainsi un revêtement optimal du panneau conducteur de chaleur. Pour cette raison, dans les endroits à passages fréquents comme par exemple les couloirs, il est conseillé de ne poser les plaques et les panneaux qu’en dernier, c’est-à-dire juste avant de poser le tube N° d‘article [ 10 ] Plaque isolante ROTEX 17 11 12 Charge ponctuelle autorisée Domaine d’application Mono 15 1,5 kN 1+2 Compact 45 1,5 kN 1+2 Basis-Integral 33-3 1,0 kN 1 Les charges ponctuelles autorisées (≥ 10 cm2) peuvent être disposées avec un écartement d’au moins 50 cm. Ecartement du coin ≥ 25 cm ou surface de charge ≥ 100 cm2. La somme des charges ponctuelles ne doit pas dépasser la charge maximale autorisée du revêtement. Domaine d’application 1 : séjours, couloirs, combles dans les habitations. Domaine d’application 2 : bureaux, couloirs et combles dans les bâtiments administratifs, salles de vente jusqu’à 50 m2, surfaces de base dans les habitations. Structures du plancher – chape sèche Monopex secco Mono 15 : Installation sur locaux chauffés (pièces ayant une utilisation identique) Exigences selon DIN EN 1264-4: R = 0,75 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 036 , ins 2 Panneau de chape Fermacell 2E22 (2 x 12,5 mm) 3 15 14 4 5 6 8 7 12 13 25 38 63 1 16a Très important : • Le sol doit être parfaitement plane • Aucune conduite électrique ou des tubes ne doivent être posés sur le sol Les données Fermacell sont : • Pour égaliser le sol, seul le remblai de compensation Fermacell ou aggloméré peut être utilisé •Une couche d’isolation contre l’humidité résiduelle doit en général être posée sur le sol • Des matières isolantes en PUR ou en polystyrène PS 20 ne doivent pas être utilisées Les épaisseurs maxi d’isolant, plaques isolantes ROTEX comprises, sont : • avec du polystyrène PS 30, maxi 90 mm • avec de la mouse dure extrudée par ex. polystyrène dur, maxi 120 mm Charges Basis-Integral 33-3 : Installation sur locaux chauffés ayant une utilisation identique Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 0,75 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 036 2 Panneau de chape Fermacell 2E22 (2 x 12,5 mm) 3 15 14 4 5 6 9 25 77 52 1 16a Compact 45 : Installation sur locaux non chauffés et sur terre battue Exigences selon DIN EN 1264-4: R, ins = 1,25 m2 k/W, Reg. Nr. 7 F 036 2 Panneau de chape Fermacell 2E22 (2 x 12,5 mm) 3 15 14 4 5 6 10 12 7 13 25 67 Charge ponctuelle utorisée Domaine d’application Mono 15 Compact 45 Basis-Integral 33-3 1,5 kN 1,5 kN 1,0 kN 1+2 1+2 1 Les charges ponctuelles autorisées (≥ 10 cm2) peuvent être disposées avec un écartement d’au moins 50 cm. Ecartement du coin ≥ 25 cm ou surface de charge ≥ 100 cm2. La somme des charges ponctuelles ne doit pas dépasser la charge maximale autorisée du revêtement. 12 7 13 Plaque isolante ROTEX 92 1 Ces constructions répondent à une recommandation de la norme EN 1264 T4 et peuvent être mises en œuvre dans des bâtiments qui remplissent les exigences du décret EnEV sur le besoin annuel maximal en énergie primaire. Dans le cas de bâtiments non planifiés selon EnEV, une attestation selon DIN 4108-6 est nécessaire. Domaine d’application 1 : séjours, couloirs, combles dans les habitations. Domaine d’application 2 : bureaux, couloirs et combles dans les bâtiments administratifs, salles de vente jusqu’à 50 m2, surfaces de base dans les habitations. 1 Sol porteur 2 Mur 3 Enduit intérieur 4 Isolant de bordure 5 Panneau de chape Fermacell 2 E 22 (2 x 12,5 mm) 6 Panneau conducteur de chaleur 7 Tube de chauffage Monopex 14 AL 8 Mono 15 9 Basis-Integral 33-3 10 Compact 45 12 Colle 13 Revêtement de sol 14 Joint élastique 15 Plinthe 16 Couche d’isolation selon DIN 18 195 16 a Couche d’isolation contre l’humidité résiduelle du sol (par ex. feuille PE 0,2 mm) [ 11 ] Tube de chauffage PEX Le tube de chauffage est le principal composant d’une surface de chauffe. ROTEX est l’un des leaders dans la fabrication du tube PE-Xc et possède l’expérience de plusieurs millions de mètres de tube pour le chauffage par le sol. La durée d’utilisation exigée pour un tube de chauffage est de 50 ans. Les caractéristiques et les facteurs de sécurité à respecter sont les suivants : 1. Un très bon comportement en longue durée au cours de l’essai de fluage de la pression interne, c’est-à-dire une excellente résistance. 2. Une haute résistance au fonctionnement (sur une courte période jusqu’à 95 °C et une pression allant jusqu’à 10 bar). 3. Une bonne stabilité chaleur-vieillissement. 4. Résistance à la formation de fissures 5. Résistance chimique, c’est-à-dire résistance à tous les additifs éventuellement rajoutés à l’eau de chauffe, tels que matières de détente et agent inhibitifs. 6. Pose possible à froid sans remplir le circuit avec de l’eau chaude, même avec des rayons de courbure relativement étroits. 7. Résistance à la corrosion 8. Faibles pertes de charge, pas d’incrustations. 9. Haute résistance au déchirement et à l’usure, ce qui est surtout important dans des milieux "rugueux". 10. Résilience élevée, en particulier au froid. 11. Sécurité de la qualité du tube par un contrôle interne et un contrôle effectué par un organisme extérieur. Les exigences des normes DIN 16 892 et DIN 4726/4729 pour des tubes de chauffage PE-X sont remplies et sur de nombreux points dépassées. Matières Le matériau de base est le Lupolène, un polyéthylène très performant de BASF, qui est, grâce à des additifs spéciaux, stabilisé contre la dégradation thermique. Caractéristiques techniques des tubes Monopex 14 Varioflex 17 Domaine d’application Chauffage sol Chauffage sol Diamètre tube extérieur en mm 14 17 Diamètre tube intérieur en mm 10 13 Epaisseur de paroi 2 2 Matériau PE-XC PE-XC Film antidiffusion d’oxygène EVOH EVOH Température maxi autorisée 90 °C 90 °C Temp. maxi sur courte durée 110 °C 110 °C 7 bar (par 70 °C) 7 bar (par 70 °C) B2 B2 Volume d’eau 0,08 l/m 0,13 l/m Rayon de pose mini 70 mm 85 mm Longueur maxi du circuit 100 ml 120 ml Puissance calorifique maxi par circuit 2000 W 3500 W Coefficient de dilatation thermique 0,15 mm/mK 0,15 mm/mK Registre n° 3V216PE-Xc 3V216PE-Xc Unité d’emballage 120/240/600 mm 120/240/600 m N° d‘article 17 00 08/17 00 09 17 00 28/17 00 29 en mm Pression de service maxi Classe de protection contre l’incendie par le procédé de réticulation, exposé à l’énergie d’électrons rapides dans un accélérateur d’électrons. Les chaînes de molécules du polyéthylène sont alors liées à un réseau dimensionnel. Les propriétés thermiques, chimiques et mécaniques du matériau de base PE sont ainsi nettement améliorées. La réticulation par irradiation est un procédé continu.Ceci garantit une réticulation uniforme de tout le tube. Testé DIN Le tube de chauffage Monopex/DD est testé et éprouvé selon DIN 4726/29, n° de registre 3V216PE-Xc. Les exigences concernant la perméabilité à l’oxygène selon DIN 4726 sont largement dépassées. La pénétration d’oxygène du tube Monopex/DD ne représente que 1/10 de la quantité admise selon DIN 4726. Réticulation Perméabilité à l’oxygène Le procédé de réticulation par irradiation appliqué sur le tube de chauffage ROTEX Monopex est le plus ancien procédé de réticulation connu. Le tube PE est tout d’abord fabriqué par extrusion-soufflage, puis il est, [ 12 ] Le degré d’absorption est infime et peut être considéré comme négligeable. Le danger de corrosion causé par le tube et des accessoires ferreux dans l’installation est donc exclu. 0,2 Pénétration en O2 en g/(m3d) Généralités 0,1 0,1 0,008 Valeur limite selon DIN 4726 Valeur mesurée pour le tube Monopex/DD Un vase d’expansion à membrane mal dimensionné ou une pression initiale inadéquate est souvent la cause d’introduction d’air dans l’installation aux points d’absorption (bouchons, bouchons purgeurs,etc). Il faut donc respecter la norme DIN 4807, section 1, au moment du choix et de la mise en place du vase d’expansion à membrane. Tube de chauffage Monopex 14 AL Généralités Comportement au cintrage ROTEX Monopex 14 AL est un tube de chauffage PE-Xc revêtu d’une couche d’aluminium et répondant à la norme DIN 16892/16893. Grâce à cette construction de tube spéciale, l‘aluminium accomplit une certaine stabilité du tube central. Les propriétés essentielles assurant longue durée de vie et sécurité sont garanties par un tube de base PE-XC ayant fait ses preuves depuis de nombreuses années. Grâce au revêtement en aluminium soudé au laser, le tube de chauffage est 100 % étanche à la diffusion d’oxygène selon DIN 4729. Le revêtement en aluminium n’est pas pris en compte dans les calculs de résistance. Cependant, de très intéressantes propriétés pour le tube PEX résultent de cette nouvelle combinaison matière plastique/aluminium. Un des principaux avantages de cette nouvelle génération de tube est son comportement au cintrage.Le tube de chauffage Monopex 14 AL se cintre à la main sans utiliser aucun outil et reste ensuite en permanence dans cette position.Ceci facilite la pose du tube de chauffage dans les plaques isolantes du chauffage par le sol.Contrôler le guidage du tube au niveau des rayons de pose si les pas de pose sont rapprochés.Un critère important à respecter pour le raccordement de radiateur est la réalisation et l’aspect esthétique uniformes des raccordements du tube sur le radiateur. Un outil de cintrage permet de réaliser facilement les rayons de pose désirés. Les rayons de courbure mini sont : 70 mm sans outil de cintrage 30 mm avec outil de cintrage Avec le Monopex 14 AL, l’achat de nombreux raccords à sertir, coudes-guide et autres matériaux de fixation coûteux n‘est plus nécessaire, ce qui permet de réaliser des économies importantes. Agent adhésif Caractéristiques techniques Monopex 14 AL Domaine d’application Chauffage sol et raccordement de radiateur Ø extérieur en mm 14 Ø intérieur en mm 10 Epaisseur de paroi du tube PE-Xc en mm 1,8 Matériau Tube de base PE-X Aluminium/PE Couche antidiffusion Aluminium soudé au laser Température maxi autorisée 90 °C Température sur courte durée maxi autorisée 110 °C Pression de service maxi 7 bar (par 70 °C) Volume d’eau 0,08 l/m Boucle mini 70 mm ou 30 mm si utilisation d’un outil de cintrage Coefficient d’allongement max 0,03 mm/mK Unité d’emballage 120/240 m N° d’article 17 06 04 / 17 06 05 Agent adhésif Tube de base PE-XC Résistance contre les influences de l’extérieur Aluminium 0,2 mm soudé au laser 100% étanche à la diffusion d‘oxygène Comportement à la dilatation Un avantage incontestable du revêtement en aluminium par rapport aux matières plastiques est sa faible dilatation à la chaleur. Le coefficient de dilatation pour le tube de chauffage Monopex 14 AL est de 0,03 mm/mK maxi. C’est pourquoi, des modifications en longueur suite à des températures de service différentes ne peuvent pas se produire avec le chauffage par le sol Monopex dans lequel le tube de chauffage est solidement entouré par la chape. Il en est de même pour le raccordement de radiateur lorsque le tube de chauffage est par exemple directement coulé dans la chape. Ecran en PE Stabilisation aux UV Même si le tube de chauffage est posé dans une gaine annelée ou dans un tube isolant, aucune incidence n’est à craindre en raison de très faibles coefficients de dilatation. Tout éventuel risque peut être exclu si les conduites de raccordement de radiateurs sont, à au moins trois endroits, posées à angle droit De nombreuses matières plastiques sont rapidement altérées au contact des rayons UV à ondes courtes. Le tube de base Monopex est protégé des rayons UV durablement et à toute épreuve grâce à son revêtement en aluminium et n’est ainsi pas exposé à ces influences. La couche de protection en PE du tube de chauffage Monopex 14 AL assure une sécurité supplémentaire. Celle-ci est stabilisée très efficacement contre les UV grâce à des granulats spéciaux, afin d’éviter un vieillissement trop rapide. Elle protège, d’autre part, le revêtement en aluminium des influences extérieures. [ 13 ] Collecteur QuickFix Description Le système QuickFix Le répartiteur-collecteur complet est composé d’un circuit départ, d’un circuit retour, ainsi que de deux consoles pour le montage mural. Les circuits départ et retour du collecteur sont fabriqués sous forme de modules individuels permettant ainsi, en fonction des besoins, de monter des collecteurs de toutes tailles variant de 2 à 14 circuits. Les modules de départ sont généralement équipés d’un robinet d’arrêt. Un capuchon de protection prémonté en usine évite les éventuels endommagements du filetage mâle. En fermant le capuchon de protection, le circuit de chauffe peut être totalement coupé sans entraîner un déréglage du débit d’eau sur le robinet de retour. Chaque circuit peut être muni d’une régulation électronique individuelle par pièce : dans ce cas, retirer le capuchon de protection et visser à la place la vanne thermique SAT 5. Des vannes de réglage micrométriques sont montées sur les modules de retour pour permettre une régulation très précise du débit d’eau. Des bagues de serrage sont également disponibles pour raccorder tous les tubes de chauffage standard. Afin de faciliter le montage du collecteur dans l’armoire d’encastrement WEK ou dans l’armoire pour montage en apparent APK, un système de montage rapide QuickFix a été mis au point. Déroulement du montage 1 2 Montage de la pièce en croix et du robinet à boisseau sphérique Les avantages incontestables du QuikFix sont : • Montage simple et rapide du HKV dans l’armoire d’encastrement ou armoire pour montage en apparent • Barres du collecteur réglables en hauteur • Décalage possible du collecteur sur le côté pour permettre le montage des raccordements principaux • Guidage et fixation des tubes de chauffage 3 Insérer le HKV dans le rail inférieur sur l’armoire WEK/APK 4 Appliquer le collecteur contre le fond de l‘armoire Pour verrouiller le HKV, appuyer sur le bouton à crans et pousser la languette vers le haut 108 45 Retour 215 350 Kit de raccordement 88 Départ 140 51 75 97 63 Collecteur pour chauffage par le sol Montage du HKV directement sur le mur, sans armoire Sur chaque côté du support du collecteur HKV se trouvent deux trous de Ø 8 mm en haut et en bas. Le collecteur est fixé à l’aide de vis Spax. Les deux trous situés en haut sont accessibles après avoir décalé et retiré la languette vers le haut. [ 14 ] Caractéristiques techniques Nombre de circuits Ecartement entre les raccords de tubes Raccord principal départ et retour Débit d’eau total maxi Pression de service maxi Température d‘eau maxi autorisée Vanne de retour Raccordements possibles des tubes Matériau des modules de circuits de chauffe Isolation phonique N° d‘article HKV QuickFix 2 – 14 63 mm Ø 1" femelle 1600 l/h 6 bar 90 °C 16 positions de réglage 12, 14, 16, 17 et 18 mm Polyamide résistant à l’eau chaude Par bagues caoutchouc 17 25 02 à 17 25 14 Dimensions du collecteur, dimensions en mm Nbre de circuits de chauffe 2 3 4 Dimensions collecteur avec 315 380 445 pièce en croix et robinet à boisseau sphérique Dimensions collecteur 175 240 305 5 510 6 570 7 635 8 700 9 760 10 820 11 890 12 13 14 950 1020 1080 370 430 495 560 620 680 750 810 880 940 Armoires d’encastrement Pour monter le collecteur HKV dans le mur, l’armoire d’encastrement, type WEK, est disponible dans 4 dimensions. L’armoire est en tôle galvanisée de 1 mm et comporte une porte et un cadre frontal laqués (RAL 9010). Elle est installée directement sur le sol brut et encastrée dans la niche du collecteur. L’armoire est réglable en hauteur de 670 jusqu’à 740 mm et en profondeur. La profondeur d’encastrement de l’armoire WEK doit être d’au moins 120 mm pour pouvoir équiper le collecteur d’un thermostat d’ambiance pour le réglage individuel des pièces. LC P L PC LP 110 HP HC 95 Bord supérieur du sol CR CD Dimensions des armoires d’encastrement Type Dimensions en mm : Hauteur H : Largeur L : Profondeur P : Largeur cadre LC : Hauteur cadre HC : Profondeur cadre PC : Hauteur porte HP : Largeur porte LP : Coupe départ CD : Coupe retour CR : Hauteur niche : Largeur niche : Nombre de circuits avec pièce en croix et robinet à boisseau sphérique : Nombre de circuits avec pièce en croix, robinet à boisseau sphérique et compteur de calories WMZ horizontal et vertical : N° d’article : WEK 05 WEK 10 WEK 15 WEK 20 WEK 25 670 – 740 495 110 – 170 525 495 14 435 465 285 – 355 480 – 550 700 – 770 505 670 – 740 700 110 – 170 750 495 14 435 692 285 – 355 480 – 550 700 – 770 710 670 – 740 850 110 – 170 900 495 14 435 842 285 – 355 480 – 550 700 – 770 860 670 – 740 1150 110 – 170 1200 495 14 435 1142 285 – 355 480 – 550 700 – 770 1160 670 – 740 1450 110 – 170 1500 495 14 435 1442 285 – 355 480 – 550 700 – 770 1460 4 7 10 14 – 2 17 72 05 3 17 72 10 6 17 72 15 10 17 72 20 14 17 72 25 QuickFix : Fixation du collecteur en un tour de main [ 15 ] Armoires pour montage en apparent Si le collecteur est monté directement sur le mur, l’armoire pour montage en apparent APK est alors la solution idéale. La paroi arrière avec la fixation du collecteur et la fixation des tubes est tout d’abord fixée au mur. Puis le collecteur est monté puis raccordé. L’installation du chauffage par le sol et le coulage de la chape sont les étapes suivantes. Seulement après la fin des travaux, le cadre laqué blanc (RAL 9010) est vissé sur la partie arrière, afin d’éviter les éraflures ou autres endommagements L P Face arrière démontable LP HP PP H Bord supérieur du sol mini 60 mm Dimensions armoires pour montage en apparent Type Dimensions en mm : Hauteur H : Largeur L : Profondeur P : Hauteur porte HP : Largeur porte LP : Profondeur porte PP : Nbre maxi de circuits avec pièce en croix et robinet à boisseau sphérique : Nbre maxi de circuits avec pièce en croix, robinet à boisseau sphérique et compteur de calories WMZ horizontal et vertical : N° d‘article Raccordement des tubes de chauffage dans l’armoire Au moment de poser les tubes de chauffage, s‘assurer qu’ils ne soient pas raccordés de manière trop raide dans l’armoire. En effectuant des boucles assez larges, il est ainsi possible, une fois les départ et retour raccordés, de fixer les tubes de chauffage sur le rail inférieur de l’armoire à l’aide des brides en plastique jointes. La concentration de trop de tubes de chauffage devant les collecteurs est de préférence à éviter. Faire éventuellement passer une partie des tubes vers l’arrière sous le mur. Afin d’éviter des surchauffes au niveau du collecteur, il est conseillé de recouvrir les tubes de chauffage à cet endroit avec une gaine de protection (gaine annelée) [ 16 ] APK 100 APK 115 APK 120 APK 125 665 750 128 468 725 14 665 900 128 468 875 14 665 1200 128 468 1175 14 665 1500 128 468 1475 14 7 10 14 -- 3 17 41 10 6 17 41 15 10 17 41 20 14 17 41 25 Régulation électronique individuelle par pièce Avec la régulation électronique individuelle, l’utilisateur peut obtenir dans chaque pièce la température ambiante souhaitée. Le thermostat d’ambiance enregistre en plus des surfaces de chauffe toutes les sources de chaleur (rayons du soleil, éclairage, chaleur corporelle, cheminée à feu ouvert, poêle). En comparant continuellement la température mesurée avec celle réglée, le thermostat d’ambiance ouvre ou ferme chaque circuit individuellement par l’intermédiaire de la vanne thermique. Vanne thermique SAT 5 Thermostat d’ambiance (câblé) La vanne thermique se monte sur la vanne de départ du collecteur HKV de la manière suivante : 1. Ouvrir entièrement la vanne de départ (dévisser le capuchon de protection rouge) 2. Visser l’adaptateur de la vanne thermique 3. Emboîter la vanne thermique 4. Effectuer le raccordement électrique sur la broche multiprises La température ambiante est enregistrée par une régulation électronique individuelle câblée qui est pilotée par le thermostat d’ambiance RTR 4 et RTZ 1. Il est important, avec un chauffage par le sol, d’avoir une régulation continue car elle constitue la condition pour obtenir une température constante de la pièce à chauffer. Attention : Le collecteur ainsi que la vanne thermique doivent être montés verticalement (modules de départ en bas). Les thermostats d’ambiance et les vannes thermiques doivent correspondre à la même pièce (pas de pièce de référence pour tous les circuits de chauffe). Les thermostats d’ambiance ne sont aujourd’hui, d’après les décrêts sur les installations de chauffage, plus seulement exigés mais ils sont vraiment devenus nécessaires. Le gain de confort et les économies d’énergie ainsi réalisés sont ici des arguments de poids. La grande inertie obtenue dans certaines installations provient généralement de mauvaises expériences faites avec des planchers chauffants dont la température ambiante n’est pas régulée par themostats d’ambiance. Hauteur de réglage idéale : à environ 1-1,5 m du sol. Caractéristiques techniques Deux versions différentes : Il est impératif de réaliser le montage correct du thermostat afin d’assurer un fonctionnement parfait. Il faut donc particulièrement veiller à ce que le thermostat ne soit pas influencé par les rayons du soleil, ni par d’autres sources de chaleur ou courant d’air. Eviter également les angles de pièces sans circulation d’air. Les éléments essentiels de la régulation sont : • Collecteur • Vanne thermique • Thermostat d’ambiance • Broche multiprises Le thermostat d’ambiance RTR 4 est utilisé pour la régulation normale de la température pièce par pièce. L’abaissement centralisé de la température se fait par une régulation de la température de départ en fonction de la température extérieure. Une erreur de réglage permanente sera évitée : avec le RTR 4, la température ambiante peut être maintenue sur le niveau réglé pendant une longue période répétée. SAT 5 Tension de fonctionnement 230 V AC Parcours de réglage env. 3 mm Temps de réglage env. 3 min. Puissance de réglage 90 N Puissance de fonctionnement 2W Conduite de raccordement 1m • Thermostat d’ambiance 230 V câblé • Thermostat d’ambiance (sans fil) Protection de surtension La vanne thermique SAT 5 est systématiquement utilisée dans les deux versions : un raccordement électrique 230 V AC sur le collecteur doit cependant être prévu. De cette manière, les pièces chauffées uniquement par le sol ainsi que les pièces chauffées à la fois par le sol et par radiateurs peuvent être régulées par le même thermostat d’ambiance. Hauteur 47 mm Diamètre 43 mm Fermeture N° d‘article Le fonctionnement du thermostat d’ambiance avec horloge RTZ 1 est identique à celui du RTR 4. Grâce à une horloge intégrée avec programme horaire, un abaissement automatique de la température est possible dans une ou plusieurs pièces. intégrée hors tension 17 51 10 Schéma de raccordement RTR 4 [ 17 ] Régulation électronique individuelle par pièce Broche multiprises A l’aide de la broche multiprises KKL, en général montée sur le collecteur HKV, il est possible d’effectuer un câblage électrique de la régulation individuelle par pièce. Caractéristiques techniques Tension de service Câble de raccordement Courant de commutation Nbre maxi de vannes Plage de réglage de température Différentiel de commutation Plage d’abaissement Précision de réglage Dimensions (L x l x H) Couleur N° d‘article Caractéristiques techn. Tension de service Fusible Raccordement Sécurité de surtension RTR 4 230 V AC 50/60 Hz 4 x 1,5 10 A 10 pièces/RTR 5 °C – 30 °C env. 0,5 K env. 5 K (par horloge externe) par retour thermique 75 x 75 x 27 blanc 17 51 11 KKL-1 230 V AC T 4 AH 3 x 1,5 50 W Nbre maxi de SAT 14 pièces Nbre maxi de RTR ou RTZ 6 pièces Dimensions (L x l x H) 238 x 75 x 70 N° d‘article 17 5131 RTZ 1 230 V AC 50/60 Hz 5 x 1,5 4A 10 pièces/RTZ 1 5 °C – 30 °C continu 2–7K continue 160 x 80 x 36 blanc 17 51 12 Broche multiprises (extension) KKL-2 KKL-2 230 V AC T 4 AH 3 x 1,5 50 W avec broche de base 8 pièces 2 pièces 88 x 75 x 70 17 5132 Broche multiprises de base KKL-1 Schéma de raccordement RTZ 1 pont Schéma de raccordement RTR 4 noir bleu brun noir bleu brun Le nombre maxi de 14 vannes thermiques ne doit pas non plus être dépassé dans le cas d’une extension de la broche multiprises de base KKL-1 avec une broche KKL-2. Schéma de raccordement RTZ 1 [ 18 ] bleu brun Possibilités de raccordement à la broche multiprises bleu bleu brun brun Régulation sans fil Régulation individuelle par pièce sans fil L’utilisation d’une régulation individuelle par pièce sans fil permet de pouvoir supprimer tous les câbles de raccordement depuis le thermostat jusqu’aux vannes thermiques. Le thermostat peut être également changé de place à tout moment par exemple lors de transformations dans la pièce. Chaque thermostat sans fil nécessite son propre canal-radio. Selon le cas d’utilisation, il existe soit 1 variante de canal, soit 1 à 4 variantes de canal. Pour chaque variante, c’est le même thermostat d’ambiance sans fil FRT qui est utilisé. Chaque module récepteur (FEM 1 ou FEM 4) est en général monté dans l’armoire d’encastrement au dessus du collecteur. Seul un branchement électrique 230 V-AC est nécessaire.Si plusieurs vannes thermiques Caractéristiques techniques Tension de service Antenne Circuits de charge Nbre maxi de SAT Dimensions (LxlxH) Couleur N° d‘article doivent être raccordées en parallèle, celles-ci peuvent alors être câblées sur le FEM 1 à l’aide de bornes. Sur le FEM 4, une broche multiprises est déjà intégrée. Module récepteur FEM 1 230 V AC interne 1 relais, transistoré 10 pièces 71 x 71 x 26 blanc 17 51 21 Module récepteur FEM 4 230 V AC interne 4 canaux, transistorés 10 pièces 372 x 57 x 52 blanc 17 51 22 Thermostat d’ambiance sans fil FRT C’est un émetteur-1 canal avec possibilité d’abaissement de température. Le thermostat est très simple à utiliser. Load 2 9 N LN Module récepteur FEM 1 FRT batterie 2 x 1,5 V env. 3 ans continu env. 10 minutes Jour/nuit/arrêt/ chauffage Abaissement par interrupteur 2 ou 4 K (sur ponts) Fréquence nominale 433,92 MHZ Procédé de modulation FM Antenne interne Intervalle d’émission < 10 min. (envoi répété des données) Rayon d’action 100 m air libre ou 2 plafonds ou 3 murs Dimensions (L x l x H) 75 x 75 x 29 Couleur blanc N° d‘article 17 51 20 Plan des connexions FEM 1 Caractéristiques techn. Tension de service Durée de service Procédé de réglage Intervalle de mesure Interrupteur Module récepteur FEM 4 Canal 1 Canal 2 Canal 3 Canal 4 Réseau Fermeture hors tension Fermeture hors tension Fermeture hors tension Fermeture hors tension Schéma des connexions FEM 4 [ 19 ] Régulation de la température de départ Principales exigences sur la régulation d’un système de chauffage Pièce 1 Pièce 2 • Manipulation simple et claire • Maintien précis de la température ambiante programmée • Obtention précise de la température ambiante souhaitée • Réaction rapide sur les changements d’influence Effet d’autorégulation Un effet physique qui régule la puissance absorbée, agit sur toutes les installations à régulation automatique d’un système de chauffage basse température comme les planchers chauffants. Pièce 3 Pièce 4 Pièce 5 La puissance absorbée d’une surface de chauffe dans une pièce est obtenue presque proportionnellement à la différence de température entre la température de la surface de chauffe et celle de la pièce. D’après le traité en vigueur sur l’isolation calorifuge des habitations, la température de surface au sol d’un plancher chauffant est, pendant la période de chauffe, d’environ 23 °C. La différence de température entre la surface du sol et de la pièce étant très faible, la puissance absorbée du chauffage par le sol est fortement réduite lors d’une montée de la température ambiante. Si la température ambiante pour une température de surface au sol de 23 °C passe de 20 °C à 21 °C, en raison d’un ensoleillement dans la pièce, l’émission calorifique est alors réduite d’un tiers. Par contre, l’abaissement de la température ambiante entraine une augmentation de la puissance absorbée. L’effet d’autorégulation du plancher chauffant a lieu indépendemment des installations à régulation automatique et même si les conditions de températures ambiantes sont modifiées. L’utilisation d’une régulation individuelle par pièce est la condition nécessaire pour un bon confort ambiant, car c’est elle qui maintient la température ambiante préréglée 1. Chaudière A1 2. Ballon sanitaire US 150 3. Accélérateur 4. Vanne d‘inversion 5. Soupape différentielle de décharge 6. Vase d’expansion 7. Sonde de température extérieure 8. Départ collecteur avec vannes thermiques 9. Retour collecteur avec vannes micrométriques Schéma d’installation d’une chaudière A1 à condensation et d’un chauffage par le sol à basse température juin 1994, établit les exigences des systèmes de régulation des installations de chauffage. Dans le § 7 du traité sont définies les exigences sur le pilotage et la régulation : (1) Les systèmes de chauffage central doivent être équipés de systèmes automatiques pour réduire ou arrêter l’apport de chaleur ou pour allumer et éteindre le système électronique en fonction de Traité sur les installations de chauffage (HeizAnlV) 1. la température extérieure ou d’une autre grandeur de référence 2. du temps. Le récent traité sur les installations de chauffage du 22 mars 1994, en vigueur depuis le 1er (2) Les installations de chauffage doivent être équipées de systèmes automatiques pour [ 20 ] réguler la température des pièces. Ceci ne concerne pas les appareils individuels fonctionnant avec du combustible solide ou liquide. Pour les ensembles de pièces ayant une utilisation identique une régulation collective est autorisée. Régulation centalisée La régulation centralisée relève la température extérieure ou bien une autre grandeur de référence adéquate et agit ensuite sur la température de départ du système de chauffage, soit à l’aide d’une vanne de mélange, soit comme pour ROTEX A1 avec une température de chaudière glissante. Dimensionnement Les caractéristiques pour le dimensionnement du chauffage par le sol Monopex sont décrites ci-dessous. Les valeurs des rendements peuvent être relevés dans les tableaux joints pour effectuer des calculs sommaires. Les valeurs exactes sont calculées à l’aide des courbes caractéristiques de rendement. Les indications sur le rendement du chauffage par le sol se basent sur les résultats du contrôle thermique selon EN 1264 pour : Monopex 7 F 034 Monopex secco 7 F 035 et Varioperfect 7 F 031 Le contrôle a été réalisé par le Professeur Dr. Ing. H. Bach de l’Université de Stuttgart, IKE, Département chauffage, ventilation et climatisation. La condition de base pour la conception des surfaces de chauffe est le calcul des besoins calorifiques selon DIN 4701. Dans le cas où la charge thermique ne peut être atteinte par aucun écartement, il faudra prévoir un radiateur supplémentaire dans la pièce. Si les surfaces au sol sont par la suite complètement recouvertes par des meubles, la charge thermique est réduite à cet endroit. L’ameublement prévu n’étant en général pas conservé à vie et que la part de réduction est relativement faible, celui-ci ne sera pris en compte au moment de la conception. En cas de proportion extrêmes (part de plus de 50 %), les surfaces à recouvrir doivent être déterminées avec 50 % de puissance en moins. Si un chauffage par le sol ainsi que des radiateurs sont souhaités, le Système 70 combinant à la fois chauffage par le sol et radiateurs sera posé. Calcul du débit d’eau Calcul du flux thermique selon EN 1264 système de chauffage par le sol et composants, section 3, puissance calorifique et conception. Les besoins calorifiques QN selon la norme de la pièce concernée sont ici diminués du flux de chaleur de la pièce QU située en dessous. On obtient ainsi les besoins calorifiques QN, f* : QN, f* = QN - QU Pour calculer le flux thermique qn, on divise ces besoins calorifiques par la surface du plancher A : qdes = QN, f AF qdes en W/m2 QN,f en W A en m2 Choix de l’écartement de pose Il faut prévoir quel est le revêtement de sol qui sera utilisé ultérieurement. Si ce n’est pas le cas, on suppose une inertie thermique de Rth = 0,1 m2 K/W (ce qui correspond à une moquette moyenne). On utilise, pour choisir l’écartement de pose, les courbes caractéristiques de rendement. En partant du plus grand écartement de pose, on vérifie si le point d’intersection entre la charge thermique et la courbe caractéristique donnée par le revêtement de sol qui est connu, se situe sous la limite. Dans l’affirmative, on pourra choisir cet écartement, sinon il faudra procéder à la même vérification avec l’écartement inférieur, etc. Pour le point de conception obtenu dans le diagramme de rendement, on peut relever l’élévation de température sur l’axe inférieur ∆θH en K (Kelvin). Si on ajoute la température ambiante Qi, on obtient la température moyenne de l’eau de chauffe θM. La puissance calorifique totale PT devant être atteinte à l’amont de ce circuit de chauffe, se compose de la puissance calorifique vers le haut PH et de la puissance calorifique P de la pièce située en dessous. PB se situe entre 10 – 15 %. Pour simplifier, nous utiliserons 15 %. Le débit d’eau nécessaire dans le circuit de chauffe est de : QV = Réglage hydraulique La longueur d’un circuit de chauffe est obtenue en multipliant la surface de chauffe par la quantité de tubes de l’écartement de pose : LCi = SCi · TCi SCi en m2 TCi en m/m2 LCi en m2 On rajoute deux fois la longueur de raccordement LRAC du collecteur à la pièce chauffée : Lci,tot = Lci + 2 · LRAC On obtient pour le débit d’eau QV qui a été calculé et en se servant du diagramme de perte de charge linéaire ∆pu. En multipliant par la longueur totale du tube du circuit de chauffe Lci,tot on obtient la perte de charge totale : ∆putot = Lci,tot · ∆pu 1,15 · PH · 3600 4180 · (TD-TR) Cette chute de pression doit être impérativement inférieure à l’augmentation de pression de la pompe sélectionnée, dans le cas contraire, il faudra avoir recours à une nouvelle répartition des circuits de chauffe. La soupape de réglage dans le collecteur retour doit être réglée de manière à ce que la somme de la perte de charge dans le circuit de chauffe et de la perte de charge à la soupape de réglage soit égale à la perte de charge totale au collecteur ∆pcol. ∆ps = ∆pcol – ∆pT,tot PH (TD-TR) Pour le clapet antiretour, on sélectionne à présent sur le diagramme de chute de pression la courbe caractéristique se rapprochant le plus du point de fonctionnement calculé. d’où : QV ≈ Surface de circuit chauffe maxi Ecartement de pose Monopex Varioperfect 75 7,6 m2 9,2 m2 150 13,4 m2 16,4 m2 225 20,9 m2 25,0 m2 300 27,3 m2 33,0 m2 PH en W TD-TR en K QV en l/h Pour que la chute de pression ne soit pas trop importante, il est souhaitable de limiter la longueur des tubes du circuit de chauffe à 100 m (pour le Varioperfect à 120 m). On obtient, avec cette longueur limite, des surfaces de circuit de chauffe limites pour les écartements de pose individuels de : La longueur de "rattache" est de 2 x 5 m par unité. Dans le cas où la surface à chauffer est supérieure aux valeurs limites indiquées cidessus, le sol à chauffer devra être divisé en 2 circuits de chauffe ou plus Vase d’expansion Le tube de chauffage est entouré d’un film antidiffusion d’oxygène (selon DIN 4729). Seule une infime quantité d’oxygène peut se diffuser à travers la paroi du tube dans l’eau du circuit ; le danger de corrosion des accessoires ferreux se trouvant dans l’installation est, de ce côté-là, quasiment exclu. Pour éviter l’introduction d’air dans l’installation aux points d’absorption en raison d’un vase d’expansion mal dimensionné ou d’une pression initiale inadéquate, il faut respecter la DIN 4807, section 1, au moment du choix et de la mise en place du vase d’expansion à membrane. [ 21 ] Tableau de rendement Monopex et Monopex secco Tableau de rendement chape ciment Monopex DIN/EN n° de registre 7 FO 34 Température ambiante en °C Revêtement de solRλ,sol enm2 K/W Température de départ °C PAS 35 40 45 50 75 150 225 300 75 150 225 300 75 150 225 300 75 150 225 300 0,00 0,05 20 °C 0,1 0,15 0,00 0,05 Su = 45 mm 22 °C 0,1 35 40 45 50 150 225 300 150 225 300 150 225 300 150 225 300 0,00 0,05 24 °C 0,1 0,15 Charge q en W/m2 avec un écartement de (TD-TR) = 10 K 60 48 38 31 96 76 61 49 130 103 83 67 164 130 104 84 44 36 30 25 70 58 48 40 95 78 65 54 120 99 82 68 35 30 25 22 55 47 40 34 75 64 54 47 95 80 69 59 29 25 22 19 46 40 35 30 62 54 47 41 78 68 59 52 45 36 29 23 82 65 52 42 116 92 74 60 150 119 95 77 33 27 23 19 60 49 41 34 85 70 58 49 110 91 75 63 26 22 19 16 47 40 34 29 67 57 49 42 87 74 63 54 0,00 0,05 20 °C 0,1 0,15 0,00 0,05 22 19 16 14 39 34 30 26 56 48 42 37 72 62 54 48 28 22 18 14 68 54 43 35 103 81 65 53 137 108 87 70 20 17 14 12 49 41 34 28 75 62 51 43 100 82 68 57 16 14 12 10 39 33 28 24 59 50 43 37 79 67 57 49 13 12 10 9 32 28 24 21 49 43 37 32 65 57 49 43 Su = 25 mm Tableau de rendement chape sèche Monopex secco DIN/EN n° de registre 7 FO 35 Température ambiante en °C Revêtement de solRλ,sol enm2 K/W PAS Température de départ °C 0,15 22 °C 0,1 0,15 0,00 0,05 24 °C 0,1 0,15 Charge q en W/m2 avec un écartement de (TD-TR) = 10 K 35 27 20 56 43 32 76 58 44 96 74 55 29 23 18 46 36 28 62 49 38 78 62 48 24 20 16 39 32 25 52 43 34 66 54 43 21 18 14 33 28 23 45 38 31 57 48 39 27 20 15 48 37 27 68 52 39 88 68 50 22 17 13 39 31 24 56 44 34 72 57 44 18 15 12 33 27 21 47 38 31 60 50 39 16 13 11 29 24 19 41 34 28 52 44 36 16 12 9 40 30 23 60 46 34 80 61 46 13 11 8 32 26 20 49 39 30 65 52 40 11 9 7 27 22 18 41 34 27 55 45 36 10 8 7 24 20 16 36 30 24 48 40 32 Les caractéristiques de puissance ont été prélevées des courbes aux pages 23 et 24. Ne sont pas tenues compte les températures de surface au sol maxi de 29 °C et 35 °C. Valeur de départ : A env. 100 W/m2, le température de surface au sol moyenne de 29 °C est atteinte. Revêtement de so Rλ,sol en m2 K/W 0,00 0,05 0,1 0,15 = = = = Carrelage PVC, linoleum Moquette 6 mm Moquette 11 mm Pas de pose et quantité de tubes Pas 75 Pas 150 Pas 225 Pas 300 = = = = m/m2 13,0 6,7 m/m2 4,4 m/m2 3,3 m/m2 Longueur de circuit maxi 80 m Circuits de chauffe maxi Pas de pose Monopex Varioperfect Pas 75 7,6 m2 9,2 m2 2 Pas 150 13,4 m 16,4 m2 2 Pas 225 20,9 m 25,0 m2 2 Pas 300 27,3 m 33,0 m2 [ 22 ] Exemple Monopex Température ambiante Revêtement moquette Température de départ Charge de pose 20 °C 0,1m2 K/W 45 °C 60 W/m2 Relevé : Pas de pose Charge 150 mm 64 W/m2 Charge thermique en W/m2 Rλ,B = 0,00 DIN Ecartement de pose 75 mm Geprüft 7F 034 EN 1264 Limite zones périphériques (Tmaxi sol – TA ) = 15 K Rλ,B en m 2K W 0,05 Charge thermique en W/m2 Courbes caractéristiques de rendement Système avec chape ciment Monopex Ecartement de pose 150 mm DIN 0,00 Geprüft Limite zones périphériques (Tmaxi sol – TA ) = 15 K 7F 034 EN 1264 en m 2K W 0,05 0,10 Limite zones de séjour et salles de bain (Tmaxi sol – TA ) = 9 K Rλ,B 0,10 0,15 Limite zones de séjour et salles de bain (Tmaxi sol – TA ) = 9 K 0,15 Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K Rλ,B DIN Ecartement de pose 225 mm Geprüft en m 2K W 7F 034 EN 1264 0,00 Charge thermique en W/m2 Charge thermique en W/m2 Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K Rλ,B DIN Ecartement de pose 300 mm Geprüft 7F 034 EN 1264 0,00 0,05 Limite zones de séjour et salles de bain (Tmaxi sol – TA ) = 9 K 0,10 0,15 en m 2K W 0,05 Limite zones de séjour et salles de bain (Tmaxi sol – TA ) = 9 K 0,10 0,15 Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K [ 23 ] 200 R th en Ecartement de pose 150 mm m 2K W 150 Charge thermique en W/m2 Charge thermique en W/m2 Courbes caractéristiques de rendement Système avec chape sèche Monopex secco 200 R Ecartement de pose 225 mm th en m 2K W 150 0,00 0,05 0,00 100 0,10 Limite zones de séjour et salles de bain (Tmaxi sol – TA ) = 9 K 100 0,05 Limite zones de séjour et salles de bain (Tmaxi sol – TA ) = 9 K 0,15 0,10 0,15 50 50 0 0 10 15 20 25 30 10 35 Charge thermique en W/m2 Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K 200 R Ecartement de pose 300 mm th en m 2K W 150 100 0,00 Limite zones de séjour et salles de bain 0,05 0,10 0,15 50 0 10 15 20 25 30 Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K [ 24 ] 15 20 25 30 Elévation moyenne de la température de chauffage ∆TM en K 35 35 Courbes caractéristiques pour tubes de chauffage et collecteurs Préréglage Perte de charge en kPa Diagramme de perte de charge pour le collecteur QuickFix pour différents chiffres-repère de la vanne de retour. Débit en l/h Perte de charge linéaire pour les tubes de chauffage 14 et 17 mm Température moyenne de la surface du sol Rapport avec la puissance calorifique (selon courbe de base DIN 4725 Section 2) Perte de charge linéaire en Pa/m Température moyenne de la surface du sol en °C (avec une température ambiante de 20°C) Vitesse d’écoulement en m/s Débit en l/h Charge thermique moyenne q en W/m2 [ 25 ] Conception par ordinateur Montage du cha Des programmes spéciaux ont été développés pour la conception thermique du Monopex. On peut, avec ces programmes, calculer une installation de chauffage complète d’un bâtiment avec Monopex. Certaines données de base sont nécessaires pour pouvoir exécuter les calculs. Elles sont répertoriées dans la liste ci-dessous : Sol porteur - Type de bâtiment (pavillon, bureaux, etc) - Plan de situation - Plan de construction (plan d’ensemble avec coupes latérales) - Structures des murs (matériaux, épaisseurs des couches) - Température de consigne des différentes pièces - Revêtements de sols prévus (éventuellement inertie thermique) - Emplacement du boîtier du collecteur En s’appuyant sur ces données, la répartition de la chaleur et les surfaces de chauffe sont dimensionnées conformément aux normes en vigueur et aux règles techniques. Ceci comprend aussi bien le calcul des besoins calorifiques selon DIN 4701 que la disposition de toutes les surfaces de chauffe. Tout le réseau des tubes ainsi que les chiffres-repère pour le collecteur polyamide sont calculés en même temps. Avec les programmes, on peut éditer directement des textes d’appel d’offre. Le projeteur devra prendre des mesures pour assurer l’étanchéité du sous-sol contre l’infiltration de l’humidité ou l’eau qui n’est pas sous pression et les exécuter selon DIN 18195 "Etanchéité des bâtiments" avant l’installation du chauffage par le sol ROTEX. Il est impératif que tous les travaux d’enduit soient terminés. Le crépis doit être fait jusqu’au sol porteur (plafond en béton ou en bois). Relevé de matériel du plancher chauffant Bilan thermique du plancher chauffant Dimensionnement sous forme de tableaux avec HT 2000 Données pour la pose Saisie des données par pièce [ 26 ] Le sol porteur doit être suffisamment solide pour recevoir un plancher chauffant et résister à la charge prévue. Le niveau et la planéité de la surface du sol porteur doivent respecter les exigences de la norme DIN 18202, tableaux 2 et 3, ligne 2, en tenant compte des tolérances d’inclinaison et de planéité. Il est important de contrôler que la hauteur totale prévue du sol corresponde bien à la cote de référence. Les raccordements et les jonctions doivent être au même niveau par rapport aux pièces adjacentes. Pour cela, se reporter au point de référence qui a été prévu par le projeteur. Déterminer l’emplacement des conduites de tubes et des conduites électriques qui seront posées sur le sol porteur. Compenser les irrégularités sur le sol en ajoutant une couche de compensation avant de poser les plaques isolantes. Respecter la hauteur de construction nécessaire qui avait été déterminée au moment de la conception. Les remblais ne doivent pas être utilisés comme couche de compensation. Si une surface du sol (par ex. dans la salle de bains) doit être exécutée avec une inclinaison (> 1,5 %), celle-ci sera effectuée sur le sous-sol car la chape doit avoir la même épaisseur partout. Les joints de dilatation prévus dans le sol porteur doivent avoir une largeur régulière, être bien équarris, droits et alignés. Des joints sont également à prévoir dans la couche isolante et dans la chape. Le sol porteur doit être sec, lisse et propre. uffage par le sol Important : Si du PVC, des étanchéités à base de solvant et des matériaux isolants en polystyrène sont utilisés, une couche de séparation (par ex. une feuille PE) doit toujours être placée entre ces couches de construction afin d’éviter une migration de plastifiant pouvant conduire à la destruction des matériaux isolants en polystyrène. Couches isolantes Si des couches isolantes complémentaires doivent être posées sur les plaques isolantes, il vaut veiller à ce qu’elles se touchent bien les unes contre les autres. Poser ensuite les plaques isolantes de manière décalée. Ne pas ra-jouter de couche d’isolant phonique supplémentaire en dessous de la plaque de base. Selon DIN 18 560, section 2, la compressibilité de toutes les couches isolantes est limitée à maxi 5 mm. Pose des plaques La pose des plaques commence dans l’angle droit de la pièce. Un A dans les plots désigne le sens dans lequel les plaques doivent être posées. La pose des plaques Protect commence dans l’angle droit de la pièce. Le "A" présent sur l’un des coins de la plaque désigne le sens de sa pose. Le film supérieur de protection est en polystyrène embouti. Isolant de bordure L’isolant de bordure ROTEX doit être posé en continu le long de tous les murs et les éléments comme par ex. les encadrements de portes ou les piliers. Les clous de fixation doivent être placés uniquement sous la feuille PE afin d’éviter les ponts acoustiques. L’épaisseur de l’isolant de bordure ROTEX est calculée de sorte qu’après le durcissement de la chape, une compressibilté de minimum 5 mm soit obtenue. L’isolant de bordure posé en continu le long de tous les murs est suffisant pour couvrir toute la hauteur depuis la dalle jusqu’au revêtement de sol. Dans le cas où il y a plusieurs couches isolantes, l’isolant de bordure doit être posé avant la mise en place de la dernière couche isolante. Au moment du coulage de la chape, s’assurer que l’isolant de bordure reste bien en place. La partie de l’isolant de bordure qui dépasse ne sera coupée qu’après achèvement des travaux de revêtement de sol, pour les matières textiles et les revêtements de sol élastiques seulement après durcissement de la masse à élasticité permanente. Il est conseillé de couper la mortaise qui sera posée contre le mur afin d’assurer un meilleur support. Les chutes obtenues en fin de rang seront utilisées en début de rang suivant. Six fixations en queue d’aronde permettent de fixer les plaques entre elles. Si nécessaire, les plaques se découpent facilement à l’aide d’un couteau scie. Il déborde légèrement des plaques sur la longueur et la largeur, de manière à permettre un chevauchement des plaques entre elles, assurant ainsi une étanchéité parfaite, même dans le cas où une chape très liquide est coulée. Pose des plaques Protect Le montage des plaques Protect ne présente aucune difficulté. En fonction des besoins, la plaque Protect peut être posée soit sur sol brut, soit sur une isolation complémentaire. Avant la pose, s’assurer que le revêtement est parfaitement plane, sec et balayé. Poser d’abord l’isolant de bordure. Les bandes en styropor livrées avec les plaques sont posées en bordure, afin de soutenir le chevauchement des plaques. Recouvrement de l’isolation Le recouvrement de l’isolation (selon DIN 18 560, section 2) a pour but d’éviter une infiltration de l’humidité de la chape dans l’isolation. Ce recouvrement n’est pas nécessaire avec le plancher chauffant ROTEX, car, en raison du matériau et de sa conception, une infiltration de l’humidité de la chape dans l’isolation est totalement exclue. [ 27 ] Pose des tubes de chauffage Isolation phonique L’isolation phonique dans un bâtiment influence beaucoup la qualité de vie. C’est pourquoi, il est important de prévoir et d’exécuter des mesures particulières pour assurer une isolation thermique et phonique. La chape flottante, avec ou sans chauffage par le sol, améliore l’isolation phonique de la dalle, car elle réduit la transmission des bruits d’impact dans la construction du plancher. Elle améliore, d’autre part, l’isolation phonique dûe aux bruits d‘air. Les exigences de la DIN 4109 doivent être respectées. L’amélioration de l’isolation phonique nécessite une réalisation exempte de ponts acoustiques, ce qui exige un travail particulièrement soigné. L’isolation phonique doit être réalisée sur toute la surface. Les matériaux isolant phoniquement (par exemple du polystyrène) seront également utilisés comme couche d’isolant thermique. Il faut cependant vérifier que les matériaux d’isolation thermique n’aient pas tous des propriétés d’isolant phonique. Les exigences sur la protection phonique sont déterminées dans la DIN 4109. Selon les différents types de bâtiments, le tableau 3 répertorie les valeurs d’isolation thermique et phonique des matériaux qui sont exigées pour protéger les pièces de séjour contre la transmission phonique provenant des autres pièces adjacentes. Ces valeurs sont également à respecter dans le cas d’une installation d’un chauffage par le sol. Pose du tube de chauffage Les tubes doivent être manipulés avec soin. Il importe de ne pas les exposer au rayonnement solaire et d’éviter le contact avec des huiles, des graisses et des peintures. Il est donc préférable de déballer le tube juste avant la pose. Lors de la pose du tube de chauffage Monopex, le rayon de courbure minimal de 5 x dt = 70 mm ne doit pas être dépassé. L’extrémité du tube est raccordée au départ du collecteur, puis le tube est amené dans la pièce concernée. Il est posé entre les plots conformément aux écarts qui ont été définis lors du calcul. Il est important de veiller à ne pas endommager la face supérieure des plots au moment de la pose, afin d’assurer une bonne tenue du tube. Exemples de pose [ 28 ] Pose hélicoïdale du tube. Zone périphérique avec écartement de tube serré : écartements des tubes différents dans la zone périphérique et dans la zone de séjour dans un seul circuit. Circuit de chauffe séparé pour la zone de séjour et la zone périphérique. Zone périphérique intercalée : Zone périphérique : pose hélicoïdale Zone de séjour : pose hélicoïdale Chapes Flottante sur l’isolant, cela signifie que la chape ne doit avoir aucun contact avec les éléments situés au dessus ou à côté. C’est pourquoi, l’isolant de bordure doit être posé sur tous les éléments adjacents ou situés au dessus (murs, colonnes, conduites de tubes, escaliers,etc). L’isolant de bordure doit permettre, une fois posé, une dilatation d’au moins 5 mm. C’est pourquoi, il est conseillé à la personne effectuant la pose de porter des chaussures plates (par ex. baskets). Tubes défectueux Les tubes défectueux doivent en général être changés. Le tube PE-X ne peut être ni collé, ni soudé. Dans le cas où le tube est endommagé, par ex. au moment de couler la chape, et s’il n’est pas possible de le remplacer, la partie défectueuse peut être enlevée et le tube sera assemblé à l’aide d’un raccord-union spécial. Le raccord vissé devra être accessible pour pouvoir être contrôlé. C’est pourquoi, nous ne recommandons pas de coulage direct dans la chape, mais l’installation d’un boîtier de protection avec couvercle. Attention : Ne jamais insérer de raccord de tube dans un coude de maintien. Raccordement au collecteur A proximité du collecteur, les tubes de chauffage sont souvent posés de manière plus serrée que ce qui a été calculé pour les circuits de chauffe individuels. Afin d’éviter une surchauffe à cet endroit, les tubes seront recouverts d’une gaine de protection annelée les isolant contre la chaleur. Bien répartir les tubes afin d’éviter une concentration trop importante au niveau du collecteur. En effectuant des boucles assez larges, il est ainsi possible, une fois les départ et retour raccordés, de fixer les tubes de chauffage sur le rail inférieur de l’armoire à l’aide des brides en plastique jointes. Mise sous pression de l’installation Après la pose des tubes, l’installation devra être remplie et purgée. Le système entièrement installé et rempli d’eau devra faire l’objet d’une épreuve sous pression. Maintenir la pression d’essai à environ 6 bar pendant 24 heures. Revisser tous les raccords à vis mal serrés avant de couler la chape. Position de marquage pour mesurer le taux d’humidité de la chape Pour mesurer le taux d’humidité, des positions de marquage devront être identifiées dans la surface de chauffe. Selon DIN 4725, section 4, au moins 3 points de mesure sont à identifier pour chaque 200 m2 ou pour chaque appartement, là où la chape est la plus humide. Indépendamment de cette exigence, il est conseillé d’identifier au moins un point de mesure dans chaque pièce. Aucun tube de chauffage ne doit se trouver autour de ce point de mesure dans un espace de 10 cm (diamètre de 20 cm). La partie de l’isolant de bordure qui dépasse ne sera coupée qu’après achèvement des travaux de revêtement de sol. L’isolant de bordure est également nécessaire pour éviter la formation de ponts acoustiques. Les joints de bord issus de la pose de l’isolant de bordure ont en plus une fonction de joints de mouvement. La chape se dilate par échauffement, de sorte qu’une modification thermique en longueur des joints de bord puisse se faire sans problème. L’épaisseur nominale de la chape est fonction de la charge statique et du matériau utilisé. Chapes chauffantes Les chapes utilisées pour chauffer les sols ne se différencient pas dans leur composition des chapes non chauffantes. Ces chapes en ciment ou sous forme liquide (par ex. anhydrite) doivent avoir une classe de rigidité d’au moins 20. Les chapes liquides contenant des agents de liaison comme le ciment ou le sulfate de calcium conviennent pour les systèmes de chauffage sol ROTEX. Ne sont pas autorisées les chapes à base de bitume, comme par ex. l’asphalte. Chapes ciment Chape et couche de répartition de la chaleur Dans un chauffage par le sol, la chape n’est pas seulement l’élément répartiteur de charge pour le revêtement de sol et les bruits d’impact, mais aussi la "couche répartiteur de chaleur". En général, la chape utilisée est en ciment. L’utilisation de chapes liquides est cependant de plus en plus courante. En règle générale, on parle surtout de "chape flottante". Les exigences pour la pose d’une chape flottante sont déterminées dans la norme DIN 18 560, section 2. La chape ciment, pour être coulée, doit avoir une consistance élastique. Sa plasticité peut être nettement améliorée en y ajoutant l’adjuvant pour chape Estrotherm H. Le recouvrement du tube par la chape doit avoir une épaisseur d’au moins 45 mm. L’utilisation de chapes spéciales homologuées, comme par exemple une chape ciment ZE 30 avec l’adjuvant Estrotherm S est toutefois possible. [ 29 ] Joints Grâce à l’utilisation de cet additif, le recouvrement du tube peut être réduit jusqu’à 30 mm. Avec l’utilisation d’une chape en ciment ZE 20 ou d’une chape anhydrite AE 20 avec un recouvrement du tube de 45 mm, la surcharge autorisée est de 1,5 kN/m2. Cette capacité de charge s’applique aussi pour une chape en ciment ZE 30 avec l’utilisation de l’Estrotherm S. Pour des charges plus élevées, l’épaisseur de chape nécessaire doit être déterminée par un staticien. Joints de mouvement Le maître d’ouvrage doit établir un plan indiquant l’emplacement des joints que l’installateur devra effectuer. Chapes anhydrites épaisses Lors de l’utilisation de chapes anhydrites, il faut tenir compte du fait que la plupart des fabricants prescrivent une limitation de la température de chape au niveau des éléments à chauffer se situant en dessous de la température maxi de 60 °C, qui est donnée dans la norme DIN 18 560, section 2. Les températures de départ sont par conséquent à limiter. Des joints de mouvement sont nécessaires, comme pour les chapes en ciment. Au moment du coulage, la température de la chape anhydrite ne doit pas descendre en dessous de 5 °C. La maintenir à au moins 5 °C pendant minimum 2 jours. D’autre part, la chape est à protéger pendant deux jours de la chaleur, de la pluie battante ou du courant d’air. Sur les petits chantiers, il n’est en général pas nécessaire de prendre des précautions particulières si la construction du bâtiment est déjà achevée. Il est impératif que la chape anhydrite puisse sécher et elle ne doit pas être exposée à une humidité constante. Ne pas l’échauffer avant deux jours ni être soumise à une charge importante avant cinq jours. Chapes anhydrites liquides Les chapes anhydrites liquides conviennent comme chapes à chauffer dans la mesure où les recommandations des fabricants sont respectées. Si des chapes anhydrites liquides sont utilisées, il est important de prendre des mesures adéquates afin de s’assurer qu’il n’y ait aucun contact entre la chape et la structure du bâtiment (mur et dalle). Il est à veiller tout particulièrement que les joints entre les plaques isolantes et l’isolant de bordure soient bien séparés. Un isolant de bordure spécial pour chape fluide, type RDS-F, est utilisé et assure l’étanchéité en bordure de mur grâce à sa base autocollante et sa feuille PE. [ 30 ] Pendant le coulage de la chape, l’installation de chauffage doit être remplie et maintenue sous pression (environ 6 bar). Adjuvant chape L’obtention d’une conductibilité thermique optimale de la chape ciment suppose que les tubes de chauffage soient entièrement enrobés par la chape. Afin de fluidifier cette chape, il est recommandé d’y ajouter notre adjuvant Estrolith H. Pour les chapes en ciment, une réduction du temps de séchage de 21 à 10 jours, peut être obtenue avec l’adjuvant Temporex. Proportion du mélange conformément au mode d’emploi. Les adjuvants Estrolith H, Temporex et Estrotherm S ne sont pas utilisés avec les chapes liquides. Treillis La mise en place d’un treillis dans la chape sur la couche d’isolation n’est en principe pas nécessaire. Il peut cependant s’avérer utile en particulier pour des chapes en ciment lors de la pose de revêtement en pierre ou en céramique, afin d’éviter la formation d’éventuelles fissures. Si la chape qui a été coulée présente des défauts, même un treillis ne peut pas empêcher la formation de fissures. Il faut tout particulièrement protéger les treillis contre la corrosion si des chapes anhydrites sont utilisées. Le treillis sera coupé au niveau des joints de dilatation et posé à peu près au tiers de l’épaisseur de la chape. Il faut tenir compte du type d’agent de liaison, du revêtement de sol prévu et de la charge (par ex. température) au moment de déterminer les écartements des joints et le type de chape. Pour les chapes en ciment pour lesquelles des revêtements de sol en pierre ou en céramique sont prévus, il faut séparer les surfaces de plus de 40 m2 à l’aide de joints de mouvement. Pour des surfaces inférieures à 40 m2, la mise en place de joints de mouvement sera nécessaire si la longueur de la pièce dépasse 8 m. Le rapport côté/longueur ne doit pas dépasser 1 : 2. Ne pas séparer les couvertures électriques par des joints de mouvement. En général, des surfaces de grandeurs différentes se croisent au niveau des seuils de portes. Il faudra alors prévoir à ces endroits des faux joints ou des joints de mouvement. Les circuits de chauffe ne doivent pas croiser les joints de mouvement. Les tubes de chauffage ne peuvent croiser les joints de mouvement que s’ils sont protégés par une gaine annelée. Si un chevauchement vertical doit être évité au niveau des joints de mouvement, relier alors à cet endroit les plaques de chapes de manière à ne pas gêner la dilatation horizontale. Exécution des joints de mouvement Exécuter les joints de manière à obtenir un espace comprimable d’au moins 5 mm entre le flanc de la chape. Les joints de mouvement s’étendent depuis le bord supérieur de la plaque isolante jusqu’au bord supérieur du revêtement de sol mais ils ne doivent pas croiser le treillis. Une fois posés, ils seront remplis d’un mastic élastique ou bouchés avec du profil de joint Mise en chauffe/revêtements de sol Faux joints (coupes de truelle) Les faux joints, les coupes de truelle ou encore appelés joints coupés, sont des joints destinés à éliminer les tensions qui se sont formées au moment du durcissement de la chape ciment. Pour éviter que la chape ne se fende de manière incontrôlée, le chapiste va alors couper la chape au maximum à 1/3 de son épaisseur à l’aide d’une truelle tout en s’assurant à ne pas endommager le tube et les conduites de chauffage. La fissure apparait exactement au niveau de cette coupe. La chauffe complémentaire une fois terminée, les coupes de truelle seront bouchées avec de la résine synthétique. Construction des planchers dans les habitations anciennes Dans les habitations anciennes, il n’est souvent pas possible de respecter les constructions de planchers chauffants classiques car la hauteur de construction nécessaire n’est pas disponible ou des constructions en bois ne permettent pas des charges importantes. Une construction classique nécessite une hauteur d’environ 65 mm. Ceci correspond à une charge supplémentaire par la chape d’environ 130 kg/m2. Le système chape sèche Monopex secco a donc été conçu pour cette application car il ne nécessite qu’une charge d’environ 30 kg/m2. Mise en chauffe de la chape Sur ce point, il y a deux aspects : celui de l’installateur et du chapiste et celui du carreleur. Pour couvrir au mieux les besoins de chacun, on a différencié la "mise en chauffe de la chape" comme suit : a) Première mise en chauffe b) Chauffe complémentaire a) Première mise en chauffe La mise en chauffe sert de preuve à l’installateur d’une bonne réalisation du plancher chauffant. La mise en chauffe (identique à "Echauffement" dans DIN 4725-4, paragraphe 5.2), n’est pas à confondre avec la chauffe complémentaire qui peut, dans certains cas, s’avérer nécessaire pour assécher l’humidité résiduelle dans la chape avant la pose du revêtement. La mise en chauffe de la chape ciment doit avoir lieu au plus tôt 21 jours après le coulage, Taux d’humidité maximal de la chape en %, déterminé avec un appareil CM Revêtements de sol 1 Revêtement de sol élastique Revêtement de sol textile Perméable à la vapeur Imperméable à la vapeur 2 3 4 Parquet Sol en stratifié Carrelage Pierres nat./blocs beton épais fin celle des chapes liquides, d’après les indications du fabricant, au plus tôt 7 jours après. Le premier échauffement commence avec une température de départ de 25 °C qui sera maintenue pendant 3 jours. Ensuite, la température de départ maxi sera réglée et maintenue pendant 4 jours supplémentaires. Après avoir suivi le procédé d’échauffement décrit, il n’est pas encore certain que le taux d’humidité nécessaire pour la chauffe complémentaire soit atteint. Le taux d’humidité dans la chape doit être contrôlé et mesuré avant de poser le revêtement de sol. b) Chauffe complémentaire Il est difficile de prévoir avec exactitude le temps de séchage de la chape, surtout si le taux d’humidité de l’air est élevé. Le procédé de séchage peut être accéléré par la mise en route du plancher chauffant (chauffe complémentaire) ou en réalisant un séchage mécanique. La chauffe complémentaire est impérative avant la pose de tout revêtement, afin que cette dernière puisse être réalisée en bonne et dûe forme. Prescriptions sur le taux d’humidité de la chape Le tableau ci-joint répertorie les taux d’humidité maxi qui seront déterminants pour la chauffe complémentaire de la chape. Protocole de chauffage Le protocole établi par l’installateur chauffagiste doit contenir, pour l’échauffement, les indications suivantes : 1. Dates de l’échauffement avec les températures de départ correspondantes 2. Températures de départ maximales à atteindre 3. Etat de fonctionnement et température extérieure Chape ciment Chape liquide 1,8 1,8 3,0 1,8 1,8 3,0 2,0 0,3 0,3 1,0 0,3 0,3 – 0,3 Un exemple du protocole de chauffage est présenté à la page 34 de cette documentation technique. Revêtements de sol Les revêtements de sol les plus appropriés aux planchers chauffants sont ceux ne présentant qu’une faible résistance au passage de la chaleur. Ce sont par exemple les revêtements en pierres naturelles ou artificielles, le carrelage ou les dalles. La résistance à la chaleur ne doit en principe pas excéder 0,15 m2 K/W. C’est pourquoi, il est recommandé de n’utiliser que des articles de marque pour lesquels les fabricants confirment qu’ils conviennent au plancher chauffant. Les revêtements de sol utilisant des matières naturelles comme le liège ou le bois conviennent pour les planchers chauffants à condition qu’ils soient collés sur toute la surface. Les types de bois tels que le hêtre, l’étable ou le frêne sont déconseillés car ils gonflent fortement et se rétrécissent. Les revêtements de sol en parquet flottant ou en stratifié ayant une épaisseur de 10 à 22 mm sont thermiquement incompatibles car ils sont la plupart du temps posés sur une couche de feutrine de 2 à 5 mm d’épaisseur. Dans ce cas, le passage à la chaleur dépasse largement les 0,15 m2/kW c’est-à-dire se situe en dehors des valeurs convenant pour le chauffage par le sol.Respecter la température de surface au sol maxi prescrite par le fabricant de revêtement de sol qui est en général d’environ 26 °C. C’est le cas également pour la zone périphérique. Des sources de chaleur supplémentaires seront éventuellement nécessaires (par ex. devant les fenêtres). Les revêtements en bois et liège doivent en général être entièrement collés. Les produits d’après nécessaires, le mastic et les colles doivent être résistants à une température continue maxi de 50 °C (DIN 4725, section 4). [ 31 ] Pose du système chape sèche secco Conditions Pose des tubes de chauffage Le sol doit être parfaitement lisse et dur. Il ne doit y avoir aucune conduite, aucun tube ou câble apparent. S’ils ne peuvent pas être évités, les égaliser à l’aide d’une couche de compensation. Sur les dalles de séparation, il est nécessaire de poser une feuille PE contre l’humidité résiduelle du sol. Dans les installations avec dalle en terre battue, assurer une étanchéité selon DIN 18 195. Dans le système avec chape sèche Monopex secco, les tubes sont posés en forme de méandre dans les panneaux conducteurs de chaleur. Est homologué pour ce système le tube de chauffage Monopex 14 x 2 mm. Le pas de pose des tubes dans les panneaux conducteurs de chaleur est de 75 mm. Avec le Monopex secco, il est également possible de réaliser des écartements de 150, 225 et 300 mm. Avant de procéder à la pose du tube, il est impératif d’avoir réalisé au préalable pour chacun des systèmes le dimensionnement thermique. Celui-ci détermine avec quel écartement le tube doit être posé, afin d’assurer la puissance calorifique nécessaire et le bon réglage hydraulique du collecteur. Pour la pose du tube de chauffage Monopex 14 x 2 mm, les longueurs des circuits de chauffe ne doivent pas dépasser 100 m maxi. Pose des panneaux conducteurs de chaleur Dès que le premier rang de plaques isolantes a été posé, les panneaux conducteurs de chaleur ROTEX en tôle galvanisée sont aussitôt insérés dans les plaques. Ce procédé a l’avantage de ne pas endommager les plots des plaques et garantit ainsi un revêtement optimal du panneau conducteur de chaleur. Pour cette raison, dans les endroits à passages fréquents comme par exemple les couloirs, il est conseillé de ne poser les plaques et les panneaux qu’en dernier, c’est-à-dire juste avant de poser le tube de chauffage. Les panneaux sont livrés en longueur de 120 mm et 400 mm. Avec les plus petits morceaux livrés, toute la surface de chauffe peut ainsi être recouverte. Laisser un espace libre de mini 22 cm au niveau des boucles de retour. Les conduites de raccordement aux collecteurs doivent être, si possible, insérées dans les panneaux en tenant compte des écartements de pose oubien éventuellement dans les plaques isolantes. Les surfaces sans panneaux conducteurs de chaleur seront, après avoir posé le tube, recouvertes avec les tôles lisses jointes dans le paquet. Les arêtes situées aux extrêmités des panneaux empêchent le tube de chauffage d’être endommagé et permet le chevauchement des panneaux entre eux. En utilisant les morceaux de tôle de 400 mm de longueur, ou si nécessaire en répartissant les petites zones libres entre tous les éléments de la pièce, on peut ainsi éviter le découpage et le travail mécanique des panneaux. Si une découpe des panneaux est cependant nécessaire, veiller à ce que le travail soit effectué sans bavure pour éviter d’endommager le tube de chauffage. Avant d’effectuer la pose, respecter et lire attentivement la notice de montage de la société Fels Werke. Pour toute information, contacter la société Fels Werke au numéro de téléphone (00 49)5381 764 00. Réglage hydraulique Pose des panneaux de chape Avant d’installer les panneaux de chape, s’assurer que l’isolant de bordure a bien été posé tout autour de la pièce, que les panneaux conducteurs de chaleur sont posés sur les plaques isolantes de manière bien lisse et sans rebord coupant et contrôler l’étanchéité des tubes de chauffage avec une pression d’environ 6 bar. Maintenir la pression durant la pose des panneaux de chape. Poser les panneaux de chape tout en tenant compte des données de la société Fels Werke GmbH (Fermacell®). Pour le système à chape sèche secco, seul le panneau de chape 2 E 22 est autorisé. Le panneau comprend deux plaques de 12,5 mm d’épaisseur collées l’une sur l’autre de manière décalée. Recouvrement avec les plaques de tôle lisses Une fois toutes les surfaces de chauffe installées et raccordées, l’installation est remplie avec de l’eau et mise sous pression à 6 bar. L’installation est maintenue à cette pression une journée entière. On peut déjà, pendant l’épreuve de pression, effectuer les réglages hydrauliques des différents circuits de chauffe. En ce qui concerne les circuits du chauffage par le sol, le chiffre-repère correspondant – provenant de la conception par ordinateur ou du diagramme de chute de pression – sera réglé sur la vanne de réglage du collecteur retour. Le réglage hydraulique de l’installation sera terminé quand cette opération aura été effectuée pour tous les circuits de chauffe. Panneau conducteur Conduites de raccor- Panneau conducteur de chaleur dement dans de chaleur 1200 x 372 x 0,5 mm l’écartement de pose 400 x 372 x 0,5 mm Collecteur HKV X = Distance minimale Panneau conducteur–mur 220 mm au niveau des boucles de circuits pour le Monopex 14 x 2 X plus conduite de raccordement [ 32 ] Accessoires Isolant de bordure RDS Gaine de protection annelée Raccord-union SK 12/14/16/18 En mousse de polyéthylène avec feuille de polyane soudée de 25 cm. La feuille sera posée sur la plaque afin d’éviter l’infiltration du mortier de la chape dans le mur. Ceci évite également la formation des ponts acoustiques. Gaine annelée de 19 x 25 mm ou en matière synthétique. Pour protéger les tubes de chauffage au niveau du raccordement au collecteur et des joints de dilatation. Raccord-union selon DIN 8076 pour les tubes de chauffage PE-X de 12, 14 et 18 x 2 mm, 16 x 1,5 mm. Hauteur : 150 mm Epaisseur : 8 mm compressible jusqu’à 2 mm Conditionnement : 25 m N° d’article : 17 11 01 Isolant de bordure pour chape liquide RDS-F En mousse de polyéthylène avec feuille de polyane soudée et bande autocollante large de 18 cm. La feuille PE est posée sur la bande autocollante sous la plaque isolante. Ceci évite l’infiltration de la chape dans le mur. Conditionnement : 25 m N° d’article : 17 00 53 Pince combinée coupe-tube et à dénuder RAZ 1 Outil pour une coupe nette des tubes en matière synthétique et pour dénuder les écrans thermiques. N° d’article : 17 11 10 Adjuvant chape Estrolith H pour chapes en ciment Hauteur : 150 mm Epaisseur : 10 mm compressible jusqu’à 2 mm Conditionnement : 25 m N° d’article : 17 11 07 Isolant de bordure pour chape liquide sur plaques Protect RDS-FP En mousse de polyéthylène avec feuille de polyane soudée et ficelle d’étanchéité supplémentaire. Hauteur : 150 mm Epaisseur : 10 mm Conditionnement : 25 m N° d’article : 17 11 26 Profils pour joint de dilatation DFP Pour la mise en place de joints de dilatation et joints au niveau des seuils de porte. Carton ondulé enduit de cire avec bande autocollante. Longueur : 100 cm Hauteur totale : 10 cm Hauteur réglable : 7 cm Epaisseur : 6 mm Conditionnement : 25 pièces N° d’article : 17 11 08 Conditonnement : 2 pièces N° d’article : 177212 (12 x 2) N° d’article : 177214 (14 x 2) N° d’article : 177226 (16 x 1,5) N° d’article : 177218 (18 x 2) Raccord-mixte AR 12/14/16/18 Pour les tubes de chauffage de 12, 14 et 18 x 2 mm, 16 x 1,5 avec filetage 1⁄ 2" mâle. Conditionnement : 2 pièces N° d’article : 177312 (12 x 2) N° d’article : 177314 (14 x 2) N° d’article : 177326 (16 x 1,5) N° d’article : 177318 (18 x 2) Clips de fixation RHC 17/25 L’Estrolith H est mélangé dans une proportion de 1 % par rapport à la quantité de ciment. Sur la base de 350 kg de ciment PZ 35 F par m3 de chape, il faut 0,150 kg d’Estrolith H par m2, avec un recouvrement des tubes de 45 mm. 0,035 kg/m2 en plus sont nécessaires pour chaque cm d’épaisseur de chape supplémentaire. Conditionnement : 5 kg N° d’article : 17 11 02 Pour fixer les tubes de chauffage par exemple pour des boucles serrées ou sur des plaques ayant des plots abîmés. Conditionnement : 50 pièces N° d’article : 17 11 17 (DUO 17) N° d’article : 17 11 25 (DUO 25) Dérouleur de tube RAW 240 Adjuvant chape Estrotherm S Permet de réduire l’épaisseur de la chape en ciment. L’Estrotherm S est mélangé dans une proportion de 10 % par rapport au poids du ciment. Il faut env. 1,3 kg/m2 d’Estrotherm S pour un recouvrement des tubes de 30 mm. La chape de base est ZE 30. Conditionnement : 10 kg N° d’article : 17 11 06 Pour une pose rationnelle des tubes DUO 17/DUO 17 AL et Monopex 14, convient pour des rouleaux de 240 et 120 m, inclinable à 360°. Conditionnement : 1 pièce N° d’article : 17 10 06 Dérouleur de tube RAW 600 Adjuvant chape Temporex Pour réduire le temps de séchage des chapes en ciment de 21 jours à environ 10–14 jours. Quantité pour une chape ciment avec un recouvrement de tube de 45 mm, env. 0,250 kg/m2. Conditionnement : 10 kg N° d’article : 17 11 11 Pour une pose simplifiée des tubes DUO 17 en rouleaux de 600 m, DUO 25 pour des rouleaux de 200 et 440 m. Conditionnement : 1 pièce N° d’article : 17 10 07 [ 33 ] Protocole de chauffage Protocole de chauffage pour les chauffages par le sol ROTEX selon DIN 4725 Section 4 Le chauffage par le sol doit, avant la pose du revêtement de sol et quelle que soit la période de l’année, être échauffé à une température fixe et déterminée. Ce protocole permet de documenter la première mise en chauffe. Avec la première mise en chauffe, il n’est pas assuré que le taux d’humidité nécessaire soit atteint pour la pose du revêtement de sol Objet : Installateur-chauffagiste : Chapiste : (Nom, adresse) Données pour Installation : Système 70 Monopex varioperfect Chape : Chape ciment (ZE) Chape anhydrite (AE) Temporex Estrotherm S Temporex Autre Adjuvant chape Estrolith H Autre Achèvement des travaux de chape le : Début au plus tôt après Date Début Température de départ exigée Température de départ exigée Température messurée Temps nécessaire 21 jours pour chape ciment 7jourspourchapeanhydrite 25 °C 38 °C* °C 3 jours après Température de pose maxi Température de pose maxi °C 4 jours après Réduire la température Réduire la température Date Fin * La température de départ de 38 °C pour le système 70 correspond à une température de départ de 25 °C pour les chauffages par le sol traditionnels. Epreuve pression : Transfert : oui Température extérieure °C Chauffage sol en fonctionnement non Température de départ oui °C non Pression de l’installation bar Remarques : Attestation : (Lieu/cachet/signature) : [ 34 ] Maître d’ouvrage/Donneur d’ordre Projeteur/Architecte Installateur-chauffagiste Acceptation de la garantie ACCEPTATION DE LA GARANTIE Les droits à garantie spéciaux ci-après sont accordés à tous les installateurs ayant installé notre système de chauffage par le sol Varioperfect et notre système de répartition de la chaleur Système 70 sans l’utilisation de pièces étrangères et qui sont, au moment de l’installation, enregistrés en tant que membres de la corporation correspondant aux installateurs de sanitaire et de chauffage, ou enregistrés en tant que membres de la fédération de l’industrie de la technique de chauffage de climatisation ou d’une autre fédération dans le secteur du chauffage, du sanitaire ou de la climatisation. Ces droits à garantie sont accordés à condition que nos instructions sur l’étude, le montage et le service soient respectées. Dans le cadre de cette garantie, nous remplaçons gratuitement pendant une période de 10 ans à compter de l’installation de l’équipement, limitée cependant au maximum à 10 ans et 1/2 à compter de la date de livraison des pièces, les plaques isolantes ROTEX ayant présenté un défaut de fabrication. Pendant cette même période, nous remplaçons également gratuitement les tubes de chauffage ROTEX-PE-XC ayant présenté un défaut de fabrication. Dans le cadre de cette acceptation, nous remboursons à l’installateur les frais résultant de la revendication fondée de son donneur d’ordre, dans la mesure où ces frais proviennent d’un défaut de fabrication dont nous serions responsables. Ceci est particulièrement valable pour des dommages occasionnés par notre faute sur les biens du donneur d’ordre et/ou pour des dommages consécutifs en résultant. Egalement pour des frais découlant de la répartition, du démontage, de l’enlèvement ou de la mise à nu des objets défectueux ainsi que du montage, de la mise en place et de la pose des objets non défectueux. Pour chaque chantier, notre obligation à réparer le dommage est limitée à un montant maximum de 5 millions d’euros. La garantie spéciale que nous acceptons de par ce document n’est pas applicable aux dommages et aux frais résultant d’une défectuosité des pièces de raccordement des tubes. L’installateur ne peut pas prétendre à des droits à garantie dépassant le cadre prévu Installateur : Stempel: Projet : Date du montage : [ 35 ] Piscine couverte, Mühlheim-Kärlich Centre SONY , Berlin Centre administratif, Bredeney-Essen Ministère des Finances de Sachse, Dresde Des informations complémentaires sur les autres produits ROTEX sont disponibles. Demandez-les dès maintenant : ❑ ROTEX-HeatLine® – Le chauffage de I’avenir ❑ ROTEX A1 – Chaudières fioul et gaz ❑ ROTEX Système 70 – Chauffage par le sol ❑ ROTEX Sanicube – Pour de l’eau chause sanitaire d’une hygiène parfaite ❑ ROTEX Solaris – L’installation solaire directe et sans pression ❑ ROTEX VA®-System – Système de raccordement sanitaire et chauffage ❑ ROTEX variocistern – Stockage de l’eau de pluie ROTEX Délégation Commerciale Boîte Postale 22 · F-68001 Colmar Cedex Tel : +33 (3 89 ) 21 74 70 · Fax : +33 (3 89 ) 21 74 74 e-mail [email protected] 008.1700333· Sous réserve d’erreurs et de modifications · 03/2004 Les systèmes de chauffage par le sol ROTEX Possibilités multiples d‘utilisation