Histoire des transports et de la mobilité en Île-de

Fédération des sociétés historiques et archéologiques
de Paris et de l’Île-de-France
60, rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris
Histoire des transports
et de la mobilité en Île-de-France
Cadrage et guide de recherche
XIIIe colloque – 22-24 novembre 2012
Paris, août 2011
1
Sommaire :
I - Cadrage et perspectives problématiques ....................................................................... p. 1
II - Bases chronologiques ..................................................................................................... p. 8
III - Bibliograhie sommaire ............................................................................................... p. 17
IV - Extrait du Guide des sources de l'histoire des transports publics urbains à Paris et en
Ile-de-France, XIXe-XXe siècles, Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, 354 p. ......... p. 29
V - Lieux ressources ........................................................................................................... p. 33
_________________
2
I
Histoire des transports et de la mobilité en Ile-de-France :
cadrage et perspectives problématiques
Mathieu FLONNEAU, Université Paris I Panthéon-Sorbonne,
IRICE-CRHI, Master TPTI, CH2ST, août 2011
« La circulation enfin, qui, probablement plus que tout le reste,
a fini par provoquer les grandes décisions ;
la sociologie urbaine à Paris étant en somme un sous-produit des embouteillages ».
Introduction de Louis Chevalier aux Données statistiques sur la population et les logements de la Ville de
Paris, Paris, INSEE, préfecture de la Seine, Imprimerie municipale, 1957, 622 p.
L’existence même de la ville de Paris et de l’Ile-de-France est profondément associée à la question des
circulations, des mobilités et des transports. Au quotidien, ces thèmes animent les discussions comme la citation
de Louis Chevalier l’atteste. Il s’agit donc d’un sujet d’histoire classique, dont l’académisme dénote parfois,
mais dont l’historiographie, renouvelée sous l’influence de récents apports conceptuels, a désormais bien balisé
les contours.
Ces courtes lignes d’avant-propos et de cadrage, ainsi que les références à suivre, ne prétendent
naturellement pas constituer un guide définitif. L’ensemble vise à simplement poser quelques enjeux
problématiques liés à une question dont l’ampleur n’a fait que croître au fil du temps et de l’implication
d’acteurs de plus en plus nombreux.
Depuis le sceau médiéval des Nautes – et même avant – jusqu’au projet contemporain grand-parisien de
Supermétro, en passant par les considérations poétiques de Nicolas Boileau ou les sempiternelles réflexions sur
les embarras de la capitale, la mobilité est une donnée de l’essence de la capitale française au même titre que sa
démographie, son économie ou son architecture. Le « devenir grande ville », phénomène européen mais aussi
universel, accentué au cours des XIXe et XXe siècles, c’est-à-dire l’intégration des banlieues galopantes et la
facilitation des échanges, a toujours été un enjeu vital. Toujours mouvante, la ville mobile possède une pérennité
en apparence seulement paradoxale.
Représentations, légendes et réalités accompagnent ce sujet objectivement complexe et possiblement
saturé de données statistiques et administratives pour ce qui est de la période contemporaine tout du moins. A ce
sujet, une réserve liminaire méthodologique de taille s’impose afin d’éviter tout anachronisme : les questions de
transports et de mobilités semblent avoir été structurées par les époques modernes et contemporaines - l’auteur
de la présente note étant contemporanéiste et plus familier des débats en cours, des biais sont inévitables.
3
La problématique contemporaine, qui est caractérisée par la massivité des flux et des infrastructures, et
aussi par l’émergence dans le temps présent d’une forme de « droit à la mobilité » - la faculté de se déplacer
étant dorénavant considérée comme un facteur majeur d’intégration sociale -, invite à une relecture orientée des
époques antérieures. Toutefois, il est possible et même probable que cette lumière soit parfois un faux jour pour
les périodes les plus éloignées.
Les enjeux de réseaux, d’infrastructures (construction et gestion de routes, gares, octrois, etc.) et donc
d’institutions et de pouvoirs (municipalité, Etat, Préfectures de la Seine et de Police, entreprises, associations,
etc.) ne se posent vraiment qu’avec l’apparition d’opérateurs massifs de mobilités collectives dont l’activité est
légalement réglée par des systèmes de concessions et d’éventuels monopoles1. Sur tous ces sujets les sources très
diverses abondent et laissent place à l’inventivité des chercheurs. L’espoir récurrent de l’urbanisme du XXe
siècle qui était de tenter une structuration et une administration de la mobilité dans les périphéries croissantes a
connu quelques cinglants démentis2 mais aussi des indiscutables réussites qui invitent à des examens
approfondis.
Auparavant, cependant, on remarquera que l’histoire du cheval est à certains égards bien renseignée
également. En effet, par-delà l’exemple emblématique des chemins de fer qui étudie déjà l’époque industrielle, la
question des mobilités pré-industrielles a été abordée par les historiens de l’époque moderne. Les méthodes d’un
Daniel Roche sont à cet égard particulièrement intéressantes et demeurent utiles pour les historiens de la période
contemporaine3.
1
Il est attesté qu’en 1662, le génie inspiré et éclectique que fut Blaise Pascal (1923-1662) inventa à Paris le
premier service de transports en commun, ancêtres des transports urbains contemporains. Le roi Louis XIV
accorda cette année là un privilège en vue d’exercer un service de carrosses largement ouvert au public. Leur
capacité était de huit places et leur tarification était fixée à cinq sols, d’où le surnom des « carrosses à cinq
sols », pour effectuer dans la capitale des trajets établis selon cinq lignes régulières, avec pour l’une un trajet
périphérique. L’exploitation se faisait selon des départs cadencés et des arrêts fixes. Par son esprit systématique,
le mathématicien, philosophe, moraliste, et en l’occurrence inventeur, avait donc établi les fondements des
transports publics modernes. Interrompus dans leur fonctionnement en 1677 après avoir été pénalisés par des
limitations relatives à la clientèle imposées par le Parlement de Paris, les omnibus restèrent sans descendance
immédiate. Un service comparable ne réapparut à Nantes qu’en 1826 grâce à Stanislas Baudry puis fit son retour
à Paris en 1828.
2
Dans sa thèse présentée à la faculté des sciences économiques et sociales de l’Université de Genève en 1931,
Walter B. de Stockar analysant L’extension de Paris et le rôle des moyens de communication, livrait une forme
d’idéal existentiel dans lequel les moyens de transports devaient garantir un cadre de vie : harmonieux. « Avec
l’amélioration des communications, il sera possible de guider l’accroissement de la ville selon les règles de
l’urbanisme moderne qui demandent le maximum de bien-être pour le citadin. C’est grâce aux moyens de
transpor t que se réalisera peut-être le rêve de chaque ouvrier : posséder sa petite maison et son jardin ».
3
Daniel Roche, Humeurs vagabondes. De la circulation des hommes et de l'utilité des voyages, Paris, Fayard,
2003 (réédité en collection de poche Les circulations dans l’Europe moderne, XVII-XVIIIe siècles, Paris, Pluriel,
2011), « Les mobilités concrètes, XVIe-XXe siècles », in “Mobility in French History”, French Historical
Studies, vol. 29, n° 3, été 2006, p. 513-515. Cf. également Daniel Roche, La culture équestre de l'Occident,
XVIe-XIXe siècle. L'ombre du cheval, T. 1er, Le cheval moteur, Paris, Fayard, 2008. Sur le sujet, nous pouvons
rappeler l’existence de deux travaux fondateurs : Ghislaine BOUCHET, Le cheval à Paris de 1850 à 1914,
Genève, Droz, 1993 et Nicholas PAPAYANIS, Horse-Drawn Cabs and Omnibuses in Paris. The Idea of
Circulation and the Business of Public Transit, Baton Rouge/Louisiana State University Press, 1996.
4
Par la suite, la majesté du métro et de ses entreprises s’impose avec tout un cortège d’études accomplies
tout azimut. Enfin, les mobilités liées à l’automobilisme et aux transports individuels, comme le vélo, ne sont
plus un point aveugle de la recherche et le champ des possibles contestations a également récemment été ouvert.
Le survol de l’état de l’art révèle donc que le dynamisme de cette approche et l’effort significatif d’actualisation
des questionnements a été particulièrement accentué depuis une quinzaine d’années.
Du petit train de banlieue, porteur d’une puissante nostalgie, comme l’Arpajonnais, aux grands enjeux
des contrats mondiaux de tramways et de métropolitains qui font de la RATP une firme multinationale, le jeu
d’acteurs s’est complexifié. Echelles et temporalités se croisent, et se lient de façon évidente avec les étapes de la
croissance urbaine.
Il a résulté de cet état de fait une première mutation nécessaire de l’historiographie, par rapport à un
effort de simple inventaire déjà initié par des collectionneurs, un travail fondamental accompli dans le cadre de
la redéfinition stratégique du plan d’entreprise de la RATP4. Celui-ci coïncida pratiquement avec l’ouverture de
la Maison de la RATP en 1994. A cet égard il est particulièrement notable qu’un effort de transparence et de
« lecture » à usage interne et externe a été accompli par le transporteur en ce domaine, dans la foulée du chantier
« Réseau 2000 » déjà largement ouvert aux sciences humaines. Ainsi, grâce à la conviction du Prédisent
directeur général de l’époque, Jean-Paul Bailly5, parut « le premier ouvrage du genre publié par une
entreprise » : ce Guide des sources de l'histoire des transports publics urbains à Paris et en Ile-de-France, XIXeXXe siècles marque par conséquent incontestablement une étape6. Henri Zuber, alors à la tête du service des
Archives de la RATP qui avait été créé en 1992 avec l’ambition de créer des « archives opérationnelles et
historiques », installées et présentées dans un espace mémoire et un centre multimédia fut l’une des chevilles
ouvrières de ce programme ambitieux qui tint ses promesses. Nous ne pouvons dès lors que valider le sens de la
conclusion du guide sous la plume d’Antoine Prost : « On le voit, les pistes de recherche sont multiples. Elles
vont de l’histoire économique et technique à l’histoire urbaine, voire à l’histoire politique, en passant par une
histoire sociale elle-même plurielle ». De surcroît, la cohérence exemplaire de l’approche fut renforcée en 2002
par la première synthèse rédigée dans la continuité de cet effort7.
Le niveau de l’analyse s’est donc déplacé et élevé, la pluralité des approches, - non plus statiques et
« purement » techniques - dépasse largement désormais une lecture fonctionnaliste ou modale du monde des
transports et la « nouvelle histoire des infrastructures » prend pleinement en compte le jeu d’acteurs dont procède
la fabrication de la ville.
Capitalisant sur ce premier mouvement, une seconde mutation a été entreprise récemment. On peut
maintenant tenir pour acquis que l’histoire de la mobilité n’est pas que l’histoire des transports et c’est à une
4
Guide des sources de l'histoire des transports publics urbains à Paris et en Ile-de-France, XIXe-XXe siècles,
Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, 354 p.
5
Le même dirigeant a ensuite entrepris à La Poste dont il prit la tête le même effort.
6
On lira avec profit dans cet ouvrage Michel Margairaz : « Les histoires et chronologies mêlées des transports
parisiens (1828-1997) », p. 25-43.
7
Dominique LARROQUE, Michel MARGAIRAZ, Pierre ZEMBRI, Paris et ses transports, XIXe-XXe siècles.
Deux siècles de décisions pour la ville et sa région, Paris, Editions Recherches/AHICF, 2002, 400 p.
5
nouvelle inflexion de cette dernière que l’on a donc assisté récemment. Désormais, on peut estimer que ce type
d’écriture de l’histoire est stabilisé dans le champ académique français même si n’y existe encore aucune chaire
ou espace institutionnel reconnu – pas plus d’ailleurs que pour l’histoire des transports8.
L’émergence de l’histoire de la mobilité en France a résulté d’un double phénomène qui tient de
l’hybridation et de l’importation. Tout d’abord, si la conquête partielle de l’autonomie du champ de l’histoire de
la mobilité grâce à une forme de mobility turn, a été une réalité, elle n’a pas été un but en soi mais le résultat
d’un cultural turn plus général qui a influé sur l’intérêt porté historiquement aux transports. En définitive, c’est à
un indiscutable surcroît de sens, une approche moins naïve également de la question des transports, que l’histoire
de la mobilité a abouti. Pour cela, les méthodes se nourrissent de la transdisciplinarité (classiquement avec la
géographie) et s’enrichissent de l’analyse des sociologues les plus contemporains et stimulants. Ce champ de
recherche est en effet pionnier en ce qui concerne le relais des concepts de Bruno Latour9, Isaac Joseph10, Marc
Augé11, Paul Virilio12, François Ascher13, Georges Amar14, Jean-Pierre Dupuy15, Jean Viard16, dans le paysage
français, et Ulrich Beck, John Urry ou encore Vincent Kaufmann pour le cadrage international. Certains de ces
intellectuels, dont l’audience dépasse largement celle du monde académique traditionnel, jouent à ce titre le rôle
de figures tutélaires qui inspirent largement les travaux des nouveaux historiens.
Reconnaître donc au minimum l'existence, voire la prééminence du fait culturel, économique, social et
finalement politique sur les questions techniques est l'un des objectifs affichés par les promoteurs de cette notion.
La forme artificielle d'autonomie qu'ont pu revêtir les techniques paraît dès lors une grille de lecture dépassée,
qui correspondait d'ailleurs à l'approche modale avec laquelle les sciences humaines ont longtemps abordé le
secteur des transports. « Transmode », « démodalisée » ou « démodée », la nouvelle approche proposée par
l’entrée « mobilité » entend également bénéficier des perspectives internationales ouvertes par différents groupes
de chercheurs désireux d'éclaircir la complexité des sociétés contemporaines17.
Signalons enfin une orientation particulièrement féconde : il s’agit de l’investissement en Ile-de-France
par le patrimoine et ses professionnels du champ de la mobilité. Parmi d’autres, deux initiatives pouvant
intéresser les historiens sont à mentionner. D’une part, celle de la Cité des Sciences et de l’Industrie relative à la
8
Cf. article « Transports » rédigé par Stéphanie Sauget dans le Dictionnaire d'histoire culturelle de la France
contemporaine, Paris, PUF, 2010, p. 808-811. Il existe un séminaire universitaire d’histoire de la mobilité (Paris
I, IV, VII, Ecole des Ponts) depuis 2005 qui constitue un observatoire pratique pour servir notre analyse.
9
Bruno LATOUR, Aramis ou l’amour des techniques, Paris, La Découverte, 1992.
10 Isaac JOSEPH, Météor. Les métamorphoses du métro, Paris, Economica, 2004.
11
Marc AUGE, Un ethnologue dans le métro, Hachette, 1986, Le métro revisité, Seuil, 2008, Pour une
anthropologie de la mobilité, Paris, Payot, 2009.
12
Paul VIRILIO, Vitesse et politique, Paris, Galilée, 1977.
13
François ASCHER, Métapolis, Paris, Odile Jacob, 1995.
14
Georges AMAR, Mobilités urbaines, Paris, L'Aube, 2004, Homo Mobilis. Le nouvel âge de la mobilité. Eloge
de la reliance, Paris, Fypeditions, 2010.
15
Jean-Pierre DUPUY, Pour un catastrophisme éclairé, Quand l'impossible est certain, Seuil, 2004.
16
Jean VIARD, Eloge de la mobilité. Essai sur le capital temps libre et la valeur travail, L'Aube, 2006.
17
Révélateurs de cette nouvelle historiographie, les travaux récents d'Arnaud Passalacqua sur les réseaux
d'autobus font désormais autorité, L’autobus et Paris : souplesse, espace public et mobilité des années 1900 aux
années 1970, 2009, thèse de doctorat de de l'Université Paris VII Denis-Diderot, publiée pour partie dans
L'autobus et Paris. Histoire de mobilités, Paris, Economica, 2011, 268 p.
6
présentation d’une exposition permanente dédiée à la mobilité pour la conception de laquelle des historiens ont
été impliqués (inauguration à l’automne 2011). D’autre part, un nouveau musée des transports urbains et
interurbains doit également être inauguré en 2012 par la communauté d’agglomération de Chelles-MarneChantereine. Aux programmes des musées, il faut enfin ajouter les travaux d’inventaire menés à l’échelle
ministérielle18 ou bien dans des structures privées19.
Bref, la route apparaît tracée – heureusement parsemée de chemins de traverse pas tous universitaires et cette histoire est sur de bons rails !
18
Les stages organisés à la Direction du patrimoine du Ministère par Paul Smith à destination des conservateurs
professionnels (Paris, mars 2010 et Lyon, novembre 2011) comme le rapport de Rodolphe Rapetti, Musées et
patrimoine automobile en France, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction des Musées de
France, 2007, consultable en ligne, s’inscrivent dans cette logique.
19
Un travail est en cours : Guillaume Kozubski, Guide de recherches sur l’histoire de la carrosserie en France,
recherche de Master 2 en cours, 2010.
7
II
Bases chronologiques
Nota bene : Les réserves méthodologiques émises en introduction doivent être réitérées. La présentation qui suit
n’est forcément que très partielle et ne vise donc qu’à poser quelques repères. Nous avons repris ici des éléments
de l’ouvrage Paris-Banlieues, Conflits et solidarités, Créaphis, 2007 que nous avons co-dirigé et d’autres de
notre thèse de doctorat partiellement publiée dans L’automobile à la conquête de Paris. Chroniques raisonnées,
Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, 2003. Pour des chroniques thématiques plus détaillées sur
le développement de l’automobilisme, nous renvoyons aux autres chapitres de cet ouvrage. Par ailleurs, la
chronologie s’arrête pour des raisons évidentes de recul nécessaire au début des années 1990.
1662
- invention par Blaise Pascal des omnibus à cinq sols
1760
- invention de la Petite poste réservée au service de la capitale et de la banlieue
1828
- apparition des diligences urbaines ; 18 lignes parcourent Paris
1837
- inauguration de la ligne ferroviaire de Paris à Saint-Germain-en-Laye ; plan de
circulation en Etoile à partir de gares parisiennes
1842
- accident ferroviaire entre Paris et Versailles
1852
- achèvement de la gare de l’Est
1854
- ouverture de la première section du chemin de fer de ceinture entre la gare SaintLazare et Auteuil ; mise en service de la première ligne de tramway entre Sèvres et
Vincennes
1855
-
création du port de Saint-Ouen ; fusion des dix compagnies d’omnibus de Paris
dans la Compagnie impériale des voitures de Paris ; création de la Compagnie
générale des omnibus
1858
- création du chemin de fer américain entre la place de la Concorde et le rond-point
de Boulogne
1861
- début des travaux de la gare du Nord
1867
- création du service postal pneumatique
1891
- catastrophe ferroviaire de Saint-Mandé ; la firme Panhard et Levassor
commercialise les premières automobiles
8
1894
-
premier concours automobile entre Paris et Rouen
1895
- création de l’Automobile Club de France
1897
- approbation par le Conseil municipal de Paris de la création d’un chemin de fer
métropolitain dans Paris
- premiers fiacres sans chevaux.
- organisation d’un concours automobile par la Compagnie générale des omnibus.
1898
- la loi du 30 mars déclare le métro parisien d’utilité publique ; début des travaux
pour la première ligne – six sont prévues.
- adoption de fiacres électriques par la Compagnie des Voitures.
1900
- inauguration en juillet pendant l’Exposition universelle de la première ligne de
métro
- interdiction de la “maraude” pour les fiacres.
1901
- premiers textes régissant l’application du tarif horokilométrique.
1903
-
accident de métro à la station Couronne ; rapport de Paul Escudier sur la
circulation à Paris et dans les communes du ressort
1904
- 25 août, mise en service des premiers taxamètres, fiacres à compteurs
horokilométriques. Le premier fiacre automobile est mis en service le 20 décembre.
1905
- premiers essais de neuf omnibus automobiles à impériale à l’occasion du Salon de
l’auto ; succès du modèle Brillié-Schneider (1ère classe à l’intérieur, 14 places
assises, 2 debout ; 2e classe impériale couverte, 16 places assises).
- commande faite à Renault par la Compagnie française des automobiles de place de
Paris de 250 châssis de taxis.
1906
- Le Réveil du cocher devient Le Réveil du cocher et chauffeur.
- première substitution de la traction animale par la traction mécanique, ligne AM,
Montmartre/Saint-Germain-des-Prés.
- fiacres automobiles Renault.
1907
- 22 février, première licence de taxi pour une femme.
1908
- dépôts des cahiers des charges pour la réorganisation des réseaux de transports en
commun.
1910
- rapport d’Emile Massard sur la circulation à Paris.
- unification du régime légal des concessions de transport public.
- suppression des arrêts facultatifs pour les omnibus à traction animale.
9
1911
- installation au carrefour Richelieu-Drouot du premier abri pour les personnes qui
attendent l'autobus.
- essai de station de taxis, “à l’anglaise”, au centre de la chaussée de l’avenue de la
Grande Armée.
1912
- remplacement des omnibus hippomobiles de la ligne E “Madeleine-Bastille” par
des omnibus automobiles.
- grève pendant 144 jours des taxi-autos.
1913
- mai, création de quatre stations-taxis (dont trois pour les automobiles entre la rue
Scribe et la place de l’Opéra, entre la place de l’Opéra et la Chaussée d’Antin, entre
la rue Vivienne et celle du Faubourg-Montmartre) pour supprimer la maraude.
- vitesse de 6 km/h maximum des omnibus automobiles sur les ponts.
- janvier et avril, derniers omnibus et derniers tramways à traction animale.
1914
- disparition des ports sur berges et mise en service de la base aérienne du Bourget
- août, réquisition de tous les omnibus.
- 6/7 septembre, réquisition par Gallieni, avec rémunération des chauffeurs, des taxis
parisiens pour convoyer des troupes sur le front de la première bataille de la Marne.
1919
- ouverture du musée de l’air à Meudon et première liaison aérienne entre Le
Bourget et Londres.
1920
- 20 septembre, création de la Société des Transports en commun de la Région
Parisienne (STCRP) ; unification des transports de surface.
1921
- essai des premiers omnibus automobiles à six roues.
1922
- surveillance de la régularité des espacements entre les voitures de la STCRP par
des contrôleurs.
1923
- mars, résolution du Conseil municipal invitant la STCRP à se conformer au droit
commun en matière de circulation, notamment au regard des sens giratoires.
- “ralentissement” de la vitesse sous les guichets du Carrousel.
1924
- création de la Société autonome des taxis Citroën.
1925
- circulaire de la Direction de l’Exploitation Commerciale de la STCRP relative à la
régularité d’exploitation.
- le réseau des lignes de tramways atteint son déploiement maximum (1 110 km).
1926
- conférence interne à la STCRP relative à la régularité d’exploitation.
- premières substitutions de tramways par des omnibus automobiles pour les lignes
centrales.
1927
- création d’un centre permanent d’exploitation place de la Bastille.
- création du poste de chef de station.
10
- premières études critiques internes des résultats d’exploitation.
- Rapport sur la réorganisation des services de transports présenté par Émile Jayot au
Comité consultatif des transports en commun à la surface de la région parisienne.
1928
- Guide du chauffeur de taxi, publié par Henri Louvrier.
1929
- octobre, parution de L’Écho de la STCRP.
1930
- juin, présentation au Conseil général par le préfet de la Seine d’un mémoire sur
l’exploitation des transports en commun de la région parisienne
- décembre, résiliation par l’assemblée du Conseil général de la convention qui
attribuait à la STCRP l’exploitation des transports en commun.
1931
- octobre, présentation au Conseil général par le préfet de la Seine d’un mémoire sur
le cahier des charges du réseau départemental de transport de surface.
- apogée des résultats d’exploitation des autobus.
- prolongement de la ligne 1 du métro jusqu’à Vincennes
1932
- mars, correspondance de la STCRP avec l’administration préfectorale relativement
à la concurrence de taxis.
- décembre, dernier numéro de L’Écho de la STCRP.
- création de la société des autocars Citroën.
1933
- 6 février, conférence à la préfecture de Police au sujet des services de transport en
commun effectués illicitement par les conducteurs de taxis.
- le bus PC (Petite Ceinture) remplace sur certains tronçons le chemin de fer de
ceinture.
- création de la société des autocars Renault.
1934
- 9 février, note du directeur de l’exploitation commerciale de la STCRP relative aux
effets de la concurrence des taxis et à la possibilité de création de services
d’omnibus rapides à faible capacité.
- 19 avril, décret de coordination des transports ; le monopole du transport public est
accordé à la STCRP pour Paris.
- 24 septembre, création de la Fédération des Amicales des taxis transports
collectifs, association type loi 1901.
- limitation du poids et de la longueur des véhicules autorisés à circuler sur certains
ouvrages et itinéraires.
- création de postes de contrôleurs-régulateurs.
- enquêtes/comptages effectués par la STCRP relativement à la concurrence illégale
des taxis collectifs.
- électrification de la ligne de Sceaux.
1936
- aménagement de couloirs mobiles avec des chaînes aux points d’attente des
autobus.
- installation de pendules électriques aux points d’arrêt.
- augmentation à 15 km/h de la vitesse limite des autobus sur les ponts de la
Concorde, d’Austerlitz, Alexandre III, au Change, Saint-Michel, de la Tournelle,
Royal, d’Iéna et du Carrousel.
- remplacement de huit places assises dans les omnibus par une plate-forme centrale.
1937
- loi sur la coordination des transports
- 13 mars, loi d’organisation de la profession des taxis.
11
- grève des transports en commun de surface.
- début de la publication des statistiques hebdomadaires “bilans de ligne”.
- 15 mars, retrait de la circulation du dernier tramway parisien, ligne 123/124.
- maximum du déploiement du réseau des autobus parisiens.
1938
- 14 août, retrait de la circulation du dernier tramway de banlieue, ligne 112 “Le
Raincy-Montfermeil”.
- 12 novembre, décret-loi d’organisation des transports urbains parisiens créant le
Comité des transports parisiens, bientôt surnommé “comité de la hache” en raison de
son désir de suppression des lignes déficitaires d’autobus.
1939
- matérialisation au sol de couloirs d’arrêt pour les autobus.
- mars, circulaire sur la manière de placer les voitures aux arrêts.
1940
- 12 juin, arrêt de l’exploitation des lignes de la STCRP.
- août, réquisition des véhicules.
- 31 octobre, remise en service de 11 lignes de bus.
- 9 novembre, conférence au personnel de la STCRP sur “les données nouvelles de
la circulation dans Paris”.
1941
- fusion de la Compagnie du Métro Parisien et de la STCRP ; ouverture de
l’autoroute de l’ouest jusqu’à Orgeval.
- premier vélo-taxi à moteur électrique ; réapparition de fiacres hippomobiles.
1942
- analyse en vue d’une rationalisation des rotations des services du dimanche.
- février, conférence aux chefs de dépôts et inspecteurs de lignes sur les statistiques
“bilans de ligne”.
1944
- 8 octobre, reprise spéciale du service du dimanche de 12h à 14h et de 17h30 à
19h00 “pour permettre aux habitants de la banlieue d’assister à la cérémonie
célébrée l’après-midi au ‘Mur des Fédérés’”.
1945
- 10 septembre, rétablissement des lignes après 21 h.
1946
- campagne publicitaire de la CMP.
1947
- 14/21 octobre, grèves des transports publics.
1948
- création de la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP).
- 24 août et 5/13 octobre grève des transports en commun de surface.
- mise en service du port de Paris à Gennevilliers.
1949
-
interruption des statistiques “bilans de ligne”.
création de l’Office régional des transports parisiens (ORTP)
1950
- 6/11 mars, grève générale des transports.
- juillet, exposition au palais des Arts Modernes du “Cinquantenaire du
métropolitain”.
12
1951
- 19 mars/24 avril, grève des transports en commun de surface.
1952
- 12 février, grève des transports.
- Pierre de Vitry présente au Concours Lépine un projet de “lumineux” pour équiper
les toits des taxis parisiens.
- inauguration de la ligne SNCF électrifiée Paris-Lyon.
1953
- juin, enquête par sondage menée par la RATP sur les usagers des transports
parisiens.
- 11/25 août, grèves des transports.
- enquête sur l’augmentation des accidents du réseau routier de la RATP.
1954
-
études RATP sur les perturbations de la circulation.
Inauguration de l’aérogare Orly-Ouest.
1955
- novembre-décembre, exposition à l’Hôtel de ville pour le centenaire des transports
en commun.
- grève des transports en commun de surface.
- Perspectives nouvelles sur les transports en commun dans la région parisienne,
rapport présenté par Pierre Ruais au Conseil municipal de Paris et au Conseil général
de la Seine ; proposition d’« itinéraires privilégiés » pour les autobus.
1956
- 31 janvier, mise en service des premiers taxis de la G7 équipés d’appareils
récepteurs et émetteurs de radio.
- note sur les causes de l’irrégularité du service des autobus et sur les moyens mis en
oeuvre pour en atténuer les effets.
1957
- 25 octobre, grève des transports.
1959
- 3 juin, ordonnance réglementant l’exploitation, le contrôle et l’usage des voitures
publiques à Paris et dans les communes du département de la Seine.
- première étude statistique, par ligne, des accidents.
- calcul du “coefficient d’irrégularité” des lignes et du “coefficient de pointe”.
- création du STP, Syndicat des Transports Parisiens
1960
- mars, note de l’ingénieur général adjoint au directeur du réseau routier sur
l’évolution du trafic.
- proposition de la suppression de dix lignes le dimanche matin.
1961
- 24 février, inauguration des installations terminales de l’aéroport d’Orly par
Charles de Gaulle.
- avril, création de la SOFRETU (Société française d’études et de réalisations de
transports urbains).
- mise en service de microbus, dits “bus bleus”.
1962
- renforcement du service pour desservir le parc des expositions de la porte de
Versailles, à l’occasion du Salon de l’auto.
13
1963
- grève des transports en commun de surface.
1964
- établissement du premier couloir réservé aux autobus, quai du Louvre et quai de la
Mégisserie.
- étude de trafic pour la desserte du parc des expositions de la porte de Versailles.
- reprise des statistiques “bilans de ligne”.
- décision de construire un nouvel aéroport à Roissy-en-France
1965
- avril, étude RATP sur le comportement des machinistes lors des accidents.
- premiers couloirs à contre-sens réservés aux autobus, avenue Bosquet (juillet) et
avenue du Président-Kennedy (août).
- majoration de 1 franc du tarif des taxis lors d’une prise en charge en gare.
- essais d’amélioration de la régularité de la ligne 91 à la pointe du soir.
- passage restreint à un autobus à la fois sur le pont d’Arcole.
- publication par la préfecture de Police d’une Étude sur la réforme de l’industrie du
taxi à Paris.
- nouvelle codification des immatriculations automobiles dans les nouveaux
départements de la région parisienne
1966
- rapport sur les méthodes et moyens mis en oeuvre par la RATP pour assurer la
régularité des passages d’autobus ; cartes des temps et tableaux horaires.
- groupe de travail RATP, “bilans de lignes, comptabilité analytique, études
économiques”.
1967
- installation de barrières pour protéger les piétons des couloirs bus, notamment
lorsque ceux-ci sont à contre sens (rue de Rivoli par exemple).
- renforcement des services de nuit pour la desserte du marché de Rungis.
- septembre, établissement d’un couloir bus avenue de l’Opéra.
- novembre, enquête sur les déplacements des usagers, opération “carte blanche”
RATP.
- 22 décembre, inauguration de la Voie express rive droite par le premier ministre
Georges Pompidou ; inauguration de l’autoroute A1 Paris-Lille et des gares routières
de Rungis et Garonor.
1968
- février, première expérimentation d’automatisation du réseau routier.
- février, établissement d’un couloir bus boulevard Saint-Michel entre la rue Soufflot
et la place Saint-Michel.
- mars, établissement d’un couloir bus rue de Rivoli entre la rue des Archives et la
rue du Louvre.
- 15 septembre, ouverture d’un couloir bus boulevard Saint-Germain.
- 1er octobre, mise en service du billet unique métro-autobus.
- popularisation du slogan « métro-boulot-dodo ».
- création du Port autonome de Paris.
1969
- inauguration du tronçon du RER Nation/Boissy-Saint-Léger
1970
- 25/26 mai, colloque de Tours sur les transports en commun organisé par le
ministère des Transports.
- 13 juin, à Nanterre, journée d’étude du Parti communiste consacré aux Transports
dans la région parisienne.
14
- juillet, Une chance s’offre à la France : réussir une politique des transports
urbains, publication de la Chambre Syndicale des Constructeurs d’automobiles.
1971
- septembre, étude de l’APUR sur l’implantation dans le centre de Paris d’un réseau
complet de couloirs réservés aux autobus.
- octobre, grève des transports en commun de surface ; constitution de comités de
défense des usagers des transports en commun de la région parisienne.
- inauguration du RER entre Auber et Charles-de-Gaulle-Étoile.
1972
- octobre, séminaires internes à la RATP préparatoires au Plan d’entreprise.
- décembre, Plan global transports, document IAURP, numéro spécial du bulletin
d’information de la région parisienne.
- mise en place de couloirs réservés : boulevard Saint-Germain ; axe Nord-Sud :
boulevards Saint-Michel et Sébastopol, Grands Boulevards entre rue de Richelieu et
la République, rue de Rivoli, axe F.D. Roosevelt/La Tour Maubourg.
- campagne de l’association “Les Droits du piéton” contre la suppression de lignes
de bus les dimanches et fêtes.
1973
- inauguration du boulevard périphérique
- inauguration de la nouvelle gare Montparnasse
- avril/juin, présentation du plan d’entreprise opérationnel de la RATP pour la
période 1974/1978.
- septembre-novembre, mise en service de sept “lignes pilotes” (20, 21, 27, 38, 68,
81 et 91) sur le réseau routier de la RATP.
- novembre, pose expérimentale de séparateurs physiques pour le couloir de bus de
l’avenue Franklin-Roosevelt.
- campagne publicitaire de la RATP.
- novembre 1973, rapport sur les transports urbains, Région parisienne, secrétariat
d’État, ministère des Transports.
- ouverture du musée des transports urbains de Saint-Mandé.
- inauguration de la nouvelle gare Montparnasse.
1974
- instauration de la “carte orange” hebdomadaire.
- automatisation du réseau routier, commandes centralisées des départs : Vincennes
(février) et porte d’Orléans (mai).
- abandon du projet d’aérotrain.
- abandon du projet de tronçon central pour la voie express rive gauche
- premiers travaux du plan de circulation pour Paris
1975
- automatisation du réseau routier, commandes centralisées des départs : Mairie de
Montreuil (juin), La Défense (juillet).
1976
- février, rapport Laville (SOFRETU) sur les transports en commun de la Région
parisienne.
- juin, débat au Conseil municipal sur la mise en place de taxis collectifs.
- mise en place systématique de strapontins d’attente aux arrêts de bus.
- août, système de priorité pour les autobus aux carrefours équipés de commande des
feux.
- création de la “carte orange” mensuelle.
- décembre, “Busrama”, exposition du Salon d’accueil de l’Hôtel de Ville organisée
à l’occasion des 70 ans des autobus parisiens.
- inauguration du second tunnel de Saint-Cloud dans le sens province-Paris
15
1977
-
Étude des réseaux de transports en commun de surface dans les grandes
agglomérations françaises, évolution 1967-1974, document APUR.
Inauguration du RER Auber-Nation par le président de la République Valery
Giscard-d’Estaing
Abandon par Jacques Chirac, nouveau maire de Paris, des études et des travaux
pour l’axe Nord-Sud et la radiale Vercingétorix
1979
- inauguration de l’interconnexion du RER C à Invalides-Orsay
1981
- inauguration du RER B Châtelet-Gare du Nord ; inauguration du TGV Paris-Lyon.
1982
- publication de la loi d’orientation sur les transports intérieurs (LOTI) qui ne
s’applique pas à l’Ile-de-France ; inauguration de la station de métro KremlinBicêtre.
1984
- suppression du service postal pneumatique
1985
- approbation de la création du premier projet de tramway en Ile-de-France, SaintDenis/Bobigny.
1987
- présentation sans suite des projets d’autoroutes souterraines 3-R et LASER
1988
- approbation du prolongement du RER A jusqu’à Eurodisney ; concession à Orlyval
d’une exploitation par métro automatisé de la liaison Antony-Orly
1989
- accord pour la création du Trans-Val-de-Marne ; inauguration d’un service de
bateaux-bus à Paris
16
III
Bibliographie et présentation sommaire des sources
Tout classement dans le cadre d’une brève restitution implique des choix et revêt donc une part
d'arbitraire. La liste que nous proposons pour le renseignement bibliographique et archivistique de ce sujet
n'échappe pas à cette règle. Elle a été limitée à une centaine d’ouvrages et recentrée, à titre d’exemple, sur les
sources des réseaux de surface.
Cette liste ne reprend pas des grands classiques de l’urbanisme parisien dans lesquels ces questions
peuvent faire l’objet d’approches utiles. Nous avons par ailleurs supprimé l’approche modale trop réductrice.
Nous avons repris la distinction conventionnelle entres sources primaires et sources imprimées.
Quelques travaux universitaires non publiés sont également signalés ainsi que quelques articles scientifiques.
Trois outils peuvent être classés à part en raison de leur vocation à servir de guide :
Guide des sources de l'histoire des transports publics urbains à Paris et en Ile-de-France, XIXe-XXe siècles,
Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, 354 p.
Paris XIXe-XXe siècles, Urbanisme, Architecture, Espaces verts, Guide des sources d'archives conservées aux
Archives de Paris, bibliographie et sources imprimées aux Archives de Paris, Département de Paris, Archives de
Paris, 1995, 546 p.
Pierre MERLIN, Bibliographie sur la planification des transports urbains, Saint-Denis, IRT-Paris VIII, Presses
Universitaires de Vincennes, 1984, 206 p.
Ouvrages
100 ans de bus. Un siècle au service des franciliens, Paris, LMB, 2006.
E. AUCAMUS, E. JULIEN, L. GALINE, Tramways, métropolitains et automobiles, Paris, Dunod, 3e éd., 1924,
768 p.
Isabelle BACKOUCHE, La trace du fleuve. La Seine et Paris, 1750-1850, Editions de l'Ecole des Hautes Etudes
en Sciences Sociales, 2000.
Sabine BARLES, André GUILLERME, La congestion urbaine en France, 1800-1970, rapport pour le Ministère
de l’Équipement, des Transports et du Logement, Plan urbanisme, construction et architecture, 1998, 277 p.
Jean-Marie BEAUVAIS, Coût social des transports parisiens, Paris, Economica, 1977, 191 p.
Michel BIGEY, André SCHMIDER, Les transports urbains, préface d'Alfred Sauvy, Paris, Citoyens dossier,
éditions universitaires, 1971, 170 p.
François BEAUDOUIN, Paris/Seine, ville fluviale. Son histoire des origines à nos jours, Paris, La Martinière,
1988.
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Berger-Levrault, 1967, 961 p.
Louis BERGERON (dir.), Marcel RONCAYOLO, Paris, genèse d'un paysage, Paris, Picard, 1989, 315 p.
René BELLU, Les autobus parisiens, des origines à nos jours, Paris, Jean-Pierre Deville, 1973, 155 p.
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Paris, 2003.
Henri BUNLE, “Migrations alternantes dans la région parisienne”, Annuaire statistique général de la France,
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Les canaux de Paris, Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, 1994.
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Bruno CARRIERE, La saga de la petite ceinture, Paris, éd. La Vie du rail, 1991, 287 p.
Bruno CARRIERE, Les trains de banlieue, Tome 1 de 1837 à 1838, éd. La Vie du rail, 1998, 303 p.
Jean des CARS, Pierre PINON (dir.), Paris-Haussmann, Paris, Picard, 1991, 367 p.
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Eddy CHERKI, Dominique MEHL, Les nouveaux embarras de Paris, de la révolte des usagers des transports
aux mouvements de défense de l'environnement, éditions Maspero, collection "Luttes sociales", Paris, 1979, 220
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Paris, Imprimerie municipale, 1964.
Marcel POËTE, Paris, son évolution créatrice, Paris, Vincent Fréal, 1938, 149 p.
PRÉFECTURE DE POLICE, Direction de la circulation, des transports et du commerce, Étude sur la
circulation, Livre rouge, novembre 1951, 97 p. + annexes.
PRÉFECTURE DE POLICE, Direction de la circulation, des transports et du commerce, La circulation à Paris
et dans le département de la Seine, "Livre vert", préfecture de Police, novembre 1961, 55 p.
PRÉFECTURE DE POLICE, Livre orange de la circulation, (exemplaire unique), 1974, 107 p.
PRÉFECTURE DE PARIS, PRÉFECTURE DE POLICE, Livre blanc de la circulation, mai 1975, 85 p.
RÉGION PARISIENNE, Service de l'équipement, Division infrastructure et transport, Remodelage du réseau
urbain d'autobus : études pour un plan de circulation, Note de synthèse, S. n. (multigraphié), février 1972.
RÉGION PARISIENNE, Propositions pour un plan de transports de la région parisienne, S. n. (multigraphié),
1972.
Jean ROBERT, Les tramways parisiens, première édition 1959, (Paris, 1992, 272 p.)
22
Jean ROBERT, Notre métro, 1983.
Bernard ROULEAU, Paris, histoire d’un espace, Paris, Seuil, 1997, 492 p.
Stéphanie SAUGET, A la recherche des pas perdus. Une histoire des gares parisiennes, Tallandier, 2009.
Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la Ville de Paris, Paris, Imprimerie municipale, 1968, 2 vol.
Anthony SUTCLIFFE, Problèmes d’aménagement du centre rive droite de Paris depuis la milieu du XIXe siècle
jusqu’à nos jours, Paris, thèse de doctorat de lettres de l’Université de Paris, 1966, 563 p.
Anthony SUTCLIFFE, The Autumn of Central Paris. The Defeat of Town Planning 1850-1970, Londres,
Edward Arnold, 1970, 372 p.
Luc TESSIER, Étude de l’influence des autoroutes urbaines prévues par le schéma directeur sur la circulation
dans Paris, APUR, juin 1968
Luc TESSIER, Étude prospective de la circulation automobile dans le centre de Paris, APUR, Service d’analyse
des données urbaines, mai 1969.
Luc TESSIER, Effets des voies rapides proposées au schéma directeur de Paris. Étude prospective de
circulation dans Paris, tests et comparaisons de diverses hypothèses, APUR, Service d’analyse des données
urbaines, avril 1970.
Simon TEXIER (dir.), Voies publiques, Histoires et pratiques de l’espace public à Paris, Paris, Picard, 2007
Transports et société, colloque de Royaumont, 26-27 avril 1978, Paris, Économica, 1980, 300 p.
Édouard UTUDJAN, L'urbanisme souterrain, Paris, PUF, 1952, 125 p.
Claude VACANT, Routes et ponts en Yvelines, tome 1 du XVII au XIXe siècle et Routes et ponts en Yvelines,
tome 2 du XIX au XXe siècle, Paris, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, 1996.
Jean VAUJOUR, Le plus grand Paris, Paris, PUF, 1970, 202 p.
Ville de Paris, plan de circulation : organisation du réseau principal, dossier pluriannuel, Préfecture de police,
1976, non paginé.
Ville de Paris, plan de circulation : secteur Hôtel de Ville, projet d'équipement, programme 1976, 4 fascicules.
La voirie parisienne, projet d’aménagement de la Ville de Paris, Rapport de l’inspecteur général René Mestais
chef des services techniques de topographie et d’urbanisme, 1943, 185 p. + annexes et cartes.
Jean-Claude ZIV, Charles NAPOLÉON, Le transport urbain, un enjeu pour les villes, Paris, Dunod, 1981, 236
p.
Henri Zuber (et alii), Le patrimoine de la RATP, Flohic, 1996.
- Quelques périodiques :
Annales des Ponts et Chaussées
Entres les lignes
L'Écho de la Société des Transports en Commun de la Région Parisienne
23
INSTITUT D'AMÉNAGEMENT ET D'URBANISME DE LA RÉGION PARISIENNE, puis DE LA RÉGION
ILE-DE-FRANCE, Cahiers de l'IAURP (puis) Cahiers de l'IAURIF, 1964 sqq (trimestriel, devient Cahiers de
l'IAURIF en 1976. Vol I en 1964.)
Les cahiers de la mémoire, RATP.
Liaisons
Paris aux cent villages
Paris-District, de 1963-1970
Paris-Projet, aménagement, urbanisme, avenir, revue éditée par l'Atelier Parisien d'Urbanisme depuis 1969.
- Sources conservées aux Archives de Paris
L’inventaire ci-après n’a pas d’autre ambition que de lancer quelques pistes et de compléter la liste des
sources communiquée en annexe IV. Comme il ne pouvait être question en si peu d’espace d’effectuer ici un
travail exhaustif, à nouveau se trouve privilégiée la circulation de surface.
Les chercheurs disposent du précieux guide des fonds : Paris XIXe-XXe siècles, Urbanisme,
Architecture, Espaces verts, Guide des sources d'archives conservées aux Archives de Paris, bibliographie et
sources imprimées aux Archives de Paris, Département de Paris, Archives de Paris, 1995, 546 p.
Cet ouvrage présente les systèmes de classement en vigueur aux Archives de Paris, identifie les
différents versements et offre un état thématique des fonds. Des répertoires détaillés partiels sont aussi
disponibles.
* SERIE 1514 W, APUR, 1967-1983
Afin d'étudier les réalisations de l'Atelier parisien d'urbanisme, le chercheur dispose du répertoire
numérique détaillé rédigé par Françoise Banat, L'Atelier parisien d'urbanisme, 1967-1983, Département de
Paris, Archives de Paris, 1994.
Parmi les 170 articles, nous avons utilisé les dossiers suivants:
- 6-57, Fonds du service de documentation (revue de presse, fiches d'opérations et dossiers documentaires
qui rassemblent des données sur des réalisations urbanistiques)
- 58-68, Service des études générales (avec notamment des dossiers SDAU, POS, alignements, secteurs
de réhabilitation et espaces verts)
- 69-132, Dossiers de Nathan Starkman et des aménageurs Charlet, Mathieux, Milliex, Spire, Schuch
Et les dossiers de l'équipe Transports:
- 133-136, Transports, circulation, études générales, rapports, statistiques
- 139-145, Axe Nord-Sud, Périphérique, Voie express rive gauche
- 146-155, Secteur ferroviaire
- 156-159, Secteur des Halles
- 160, Secteur Seine-sud-est
- 161-162, Secteurs piétonniers
- 163-167, Secteurs divers (dont 165, l'aménagement des Champs-Elysées)
- 168-169, Bois de Vincennes
* SERIE 1665 W, direction de la Voirie, dossiers de travaux de l'ancienne section nord 1880-1940, de 1 à 400,
décembre 1994.
Les dossiers de travaux de voirie pour les VIIIe, IXe, Xe, XVIe, XVIIe et XVIIIe arrondissements, sont
classés par arrondissement, dans l'ordre alphabétique des noms de rues. L'index de l'inventaire possède les
entrées suivantes: aire de stationnement / décoration urbaine / espaces verts / opérations d'urbanisme / ouvrage
d'art / voie communale / zone.
24
- 9, 10, 11, 12 : Champs-Élysées, VIIIe arrondissement
- 129 : Avenue de la Grande-Armée - Grenelle (rond-point du Point du Jour), XVIe arrondissement
- 153 : Quai du Point du Jour - Porte de Saint-Cloud (place de)
- 155 : Porte de Saint-Cloud - Presbourg (rue de)
* SERIE 1565 W 2 : SEMEA XV, opération Beaugrenelle
* SERIE VONC, table des matières Fonds du service municipal des travaux 1860-1930, répertoire numérique, 1
à 3195, établi par N. Bouroka, P. Briant, V. Terrer, sous la direction de Françoise Banat, conservateur du
patrimoine aux archives de Paris, mars 1995
Le classement est le suivant:
I - Travaux de Paris, services d'architecture, promenades et plantations: organisation générale,
personnel, comptabilité, exécution des travaux.
II - Voie publique et éclairage, eaux et égouts;
Cette seconde rubrique nous intéresse tout particulièrement, en voici le détail:
cotes B, organisation des travaux
VONC 1347 - Travaux divers de modernisation de la voie publique: correspondance, 1892-1929
VONC 1346
- Section ouest, dossiers de conférences (classés chronologiquement), 1922-1931
cotes F, opérations de voirie, aménagement des portes de Paris (Le temps nous a manqué pour la
consultation des cotes F-1 (opérations de voirie) et F-2 (aménagement des portes de Paris), G (entretiens des
chaussées et trottoirs) et N (transports en commun) qui pourtant s’annonçaient très riches (nous en avions livré
un aperçu détaillé dans notre DEA).
cote I - Sous-sol de la voie publique et carrières souterraines
VONC 14 - Projet de percement d'un tunnel sous la butte Montmartre : proposition Mirinny (plan), 18971899
VONC 14 et VONC 801 - Avenue des Champs-Élysées, établissement d'un passage souterrain pour
piétons (plan), 1907-1911, à la hauteur de la station métropolitaine Marbeuf
* Divers:
Parmi la somme considérable de documents provenant des divers services techniques de la ville de
Paris - plans d'ingénieur, manuscrits de rapports, courriers internes aux services techniques de la Ville, etc. - on
pourra aussi consulter les dossiers suivants:
VONC 292, Aménagement de la Butte-Montmartre, versant sud.
VONC 760, Etude d'un réseau de voie d'accès à la Butte-Montmartre.
VM 93 carton 5, Butte-Montmartre, aménagement 1912-1927.
25
TRI BRIAND 061, Comptages de circulation.
Pour des sources complémentaires, quelques pistes de recherche :
* Parmi elles, conservée aux Archives nationales, la série F 2 "Ministère de l'Intérieur, administration
départementale".
Conservée aussi aux Archives nationales, la série F 14 "Travaux publics".
* Des archives conservées au Centre des archives contemporaines de Fontainebleau sont aussi
mentionnées. L'état des versements du ministère de l'Equipement pour la période 1940-1987 permet d'isoler les
séries suivantes :
AFU - Aménagement foncier et urbanisme
AT - Aménagement du territoire
CAB - Cabinet
TT - Transports terrestres
Archives de la préfecture de Police
Rue des Carmes dans le Ve arrondissement de Paris, sont consultables les recueils de décrets
préfectoraux et les rapports annuels d'activité des différents services.
Des renseignements sur les services et les personnels affectés par la préfecture de Police à la
surveillance de la voirie, sur la division de la Circulation, des Transports et du Commerce sont disponibles.
Les collections d’ordonnances et d’arrêtés sont du plus grand secours.
Série DB 1 :
DB 19 et 20 : service cycliste.
DB 41 : bâton, signal, sifflet.
DB 38 : kiosques d’observation pour le service de nuit ; kiosques avertisseurs.
DB 130 : bicyclettes, vélocipèdes.
DB 152-153 : accidents divers.
DB 226 : fourrière.
DB 228 : éclairages de Paris.
DB 230 : attelages des chiens.
DB 249 : voirie, bâtiments en péril.
DB 257 : voirie, concessions accordées sur la voie publique ; embarras de la voie autres que travaux.
DB 258 : fermeture des portes d’entrée.
DB 399 : stationnement des voitures aux abords des Halles centrales.
DB 423 : racolage des voitures aux abords des théâtres.
DB 499 : circulation et transports dans Paris et dans le département de la Seine.
DB 500 : circulation et transports dans Paris et dans le département de la Seine.
DB 501 : circulation et transports dans Paris et dans le département de la Seine.
DB 502 : circulation et transports dans Paris et dans le département de la Seine.
DB 503 : circulation et transports dans Paris et dans le département de la Seine.
DB 504 : circulation et transports dans Paris et dans le département de la Seine.
DB 505 : circulation et transports dans Paris et dans le département de la Seine.
DB 506 : circulation et transports dans Paris et dans le département de la Seine.
DB 507 : circulation et transports dans Paris et dans le département de la Seine.
DB 508 : circulation et transports dans Paris et dans le département de la Seine.
DB 513 : chaises à porteur.
DB 527 : circulation dans Paris, statistiques.
DB 531 : service des voyages officiels.
DB 554 : grèves des transports 1947-1957.
DB 585 : circulation dans Paris.
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DB 586 : Halles de Rungis.
DB 594 : taxis.
DB 595 : automobilistes, chauffards, code de la route, mirador, immatriculations des véhicules.
DB 596 : bandes de roulement réservées, parcmètres, sabots, opération “grue”, “papillon”, zone bleue, verte.
DB 611 : circulation et transports, grèves, manifestations, 1958.
Série DA :
DA 22, droits, personnels, fournitures.
DA 39, vélocipèdes.
DA 41, fourrière.
DA 52, voirie, servitudes...
DA 63, exposition de géographie à Paris en 1875.
DA 183, demandes de concession de lignes de transport en commun.
DA 217, Inauguration statues, Chevalier de la Barre ; 218.
DA 251, établissement signal sémaphore.
DA 258, circulation aux guichets du Louvre et des Tuileries.
DA 263 roulage ; ordonnances, 1830.
DA 298, centenaire Victor Hugo, République... Aéro-club de France.
DA 389, dossier de femmes galantes.
DA 406, fêtes.
DA 414, rapport sur la consommation d’essence.
DA 433, Autorisations de circuler.
DA 513, Films, “L’Inconnue dans la cité”, la circulation à Paris ; 1963, différents projets.
DA 514, feuilleton, “Allo Police”.
DA 518, “Appelez le 17”.
DA 523, DCTC, Rapports d’activité et statistiques de 1959 à 1964.
DA 663, Halles centrales de Paris, stationnement et circulation.
DA 669, Halles, grèves des transports.
DA 674, fourrière.
DA 681, économie de carburant.
DA 702, ouvreurs de portières.
DA 708, fourrière des Halles.
DA 722, stationnement des voitures.
DA 723, encombrements.
DA 724, circulation abattoirs de la Villette.
DA 735, transport d’animaux.
DA 737, stationnement des voitures.
DA 774, Exposition internationale de 1937, circulation intérieure, circulation extérieure.
DA 780, circulation.
DA 830, Circulation et transports.
DA 832, réforme administrative de la région parisienne ; cartes grises.
DA 835, IAURP, APUR.
DA 863, transfert à Rungis.
DA 864, Salle d’Intervention et de Commandement.
DA 865, Salle d’Intervention et de Commandement.
- Documents isolés et manuscrits consultables à la Bibliothèque administrative de la Ville de Paris
Manuscrits :
MS 464 : discours d’inauguration.
MS 1520 : papiers Christian de La Malène, cheminements piétonniers, voies cyclables, crypte Notre-Dame.
MS 1523 : plan de circulation, voirie automobile.
MS 1452 : papiers Christian de La Malène, urbanisme, tome I.
MS 1453 : SDAU. Urbanisme. Tome II.
MS 1458 : tome VII, restauration du quartier du Marais, 1965-1972.
MS 1464 : tome XIII, aménagements divers
MS 1476 : Axe Nord-Sud.
27
MS 1477 : Voie Express Rive Gauche.
MS 1478 : RATP, rapports du préfet sur l’expérience des couloirs réservés.
MS 1479 : évolution du statut des transports en commun.
MS 1481 : jury de concours pour la construction de pars de stationnement.
MS 1482, Commission spécialisée pour les parcs de stationnement.
MS 1483, Mise en oeuvre du stationnement payant.
MS 1484, Commission spécialisée pour les parcs de stationnement.
MS 1535 (sur autorisation), TAM, SEMEA XV, plan bus RATP.
MS 1538, APUR (communication sur autorisation).
MS 1562, divers, couloirs de bus (communication sur autorisation).
MS 1298, tome XIV.
MS 1304, Papiers Pierre-Christian Taittinger.
MS 1327, Halles centrales de Paris, 1891-1965.
MS 1367, Routes départementales, prolongements dans Paris.
MS 1448, Papiers Henry Puget, aménagement de la région parisienne 1928-1958.
MS 1653, Documents provenant de C. Eyraud, directeur de l’architecture.
MS 1654, Direction des services d’architecture et d”urbanisme
MS 1655, Axe Nord-Sud, service d’urbanisme de la ville de Paris, 81, bd de Port Royal, étude de février 1951.
MS 1656, Rapport Thirion, n° 2, 1951, carte couleur.
MS 1657, Rapport Thirion.
MS 1197, Parc souterrain Notre-Dame,
MS 1235, Aménagement de la porte Maillot, 1966-1967.
Différents outils de travail et de références sont disponibles :
Annuaires statistiques de la Ville de Paris, Paris, Imprimerie municipale, nombreuses éditions.
Bulletin municipal officiel et Bulletin municipal officiel débats, à consultés à partir de 1920, Paris, Imprimerie
municipale.
Etat général du personnel technique, Direction du personnel, Paris, Imprimerie municipale, nombreuses éditions.
Nomenclature des voies publiques et privées, édition de 1911, 5e édition, 1928, 6e édition, 1931, supplément à la
6e édition, direction de l'Extension de Paris ; 1951, 7e édition, Services techniques de topographie et d'urbanisme
et la Nomenclature des rues de Paris, nombreuses éditions, Paris, Imprimerie municipale.
Recueil des actes administratifs de la Seine, partie municipale, partie préfectorale.
Répertoire des rues de Paris à sens unique, nombreuses éditions.
Rapport sur le Congrès des capitales tenu à l'Hôtel de Ville de Paris du 2 au 10 novembre 1948.
- Rapports et propositions imprimés au Conseil municipal
Les chercheurs disposent d'un recueil de titres (cote Usuel 23 à la Bibliothèque Administrative).
- Rapports, propositions et documents imprimés au Conseil général de la Seine
Les chercheurs disposent d'un recueil de titres (cote Usuel 24 à la Bibliothèque Administrative). Seules
ont été mentionnées les références ayant trait à l'automobile et à l'aménagement urbain. Les rubriques
"transport" (celle du recueil de 1931-1941 occupe, à elle seule, plus de huit pages de références dont nous ne
donnons pas ci-dessous le détail) et "voirie" seront à dépouiller de très près.
- Mémoires imprimés du préfet de la Seine au Conseil municipal et au Conseil général de Paris
Les chercheurs disposent d'un recueil de titre pour la période 1817-1976 (cote Usuel 24 à la
Bibliothèque Administrative). Nous n'en livrons pas le détail exhaustif et n'avons retenu ci-dessous que les textes
principaux.
28
IV - Extrait du Guide des sources de l'histoire des transports publics urbains à Paris et en
Ile-de-France, XIXe-XXe siècles, Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, 354 p.
29
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31
32
V
Lieux ressources
Archives Nationales, sites rue des Francs-Bourgeois (75004 Paris) et Fontainebleau.
Archives de la Ville de Paris, 19 boulevard Sérurier, 75019 Paris
Archives départementales de la Seine-et-Marne, 248 avenue Charles Prieur, 77195 Dammarie-les-Lys
Archives départementales de l’Essonne, Domaine départemental, rue du Commandant Arnoux, 91730
Chamarande
Archives départementales des Hauts-de-Seine, 137 avenue Frédéric et Irène Joliot-Curie, 92000 Nanterre
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, 18 rue Salvador Allende, 93000 Bobigny
Archives départementales du Val-de-Marne, 10 rue des Archives, 94000 Créteil
Archives départementales du Val-d’Oise, 3 avenue de la Palette, 95000 Cergy-Pontoise
Bibliothèque Nationale de France, quai François Mauriac, 75013 Paris
Bibliothèque administrative de la Ville de Paris, Hôtel de Ville, 5 rue Lobau, 75004 Paris
Bibliothèque historique de la Ville de Paris, 24 rue Pavée, 75004 Paris
Direction de la Voirie et des Déplacements de la Ville de Paris, rue du Louvre, 75001 Paris
Centre de documentation de l’Atelier Parisien d’Urbanisme, 17 boulevard Morland, 75004 Paris
Conservatoire national des arts et métiers, bibliothèque et musée, 292 rue Saint-Martin, 75010 Paris
Institut d’Urbanisme de la Ville de Paris, 61 avenue du Général de Gaulle, 94010 Créteil Cedex
Préfecture de Police, archives et musée, rue des Carmes, 75005 Paris
Association pour l’histoire des chemins de fer, 9 rue du Château-Landon, 75010 Paris, 01 5820 5101
Centre de documentation et
92055 Paris-la-Défense cedex 04
Documentation et archives de
33 rue Barbet de Jouy 75007 Paris
d’urbanisme,
la
région
Grande
Arche
Ile-de-France,
de
la
Conseil
Défense,
régional
Colline
sud
d'Île-de-France
Cité des Sciences et de l’Industrie, exposition permanente sur les transports et documentation, avenue Corentin
Cariou, 75019 Paris
Musée des Transports Urbains, Chelles, ouverture prévue en 2012, la constitution d’un centre de documentation
et d’étude est envisagée.
Forum des images, Forum des Halles, niveau -1, 75001 Paris
Médiathèque de la RATP, Maison de la RATP, LAC 021, 54 quai de la Rapée, 75999 Paris cedex 12
Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile-de-France, rue Miollis, 75015 Paris
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