DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE

LA MESNIE H.
CIE J. BACHELIER
Le Malade Imaginaire
Molière
Mise en scène : Jacques Bachelier
DOSSIER DE PRESSE
Contact : Caterina Autelitano
La Mesnie H - Cie Jacques Bachelier
10 rue du Hohwald - 67000 Strasbourg
Tél.: 03 88 35 76 10 / 06 62 10 84 36
Courriel: [email protected]
Retrouvez-nous sur notre site internet: www.lamesnieh.com
LE COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La Mesnie H. - Compagnie Jacques Bachelier
présente
Le Malade imaginaire de Molière
du 6 au 30 novembre 2008
Mardi, jeudi, vendredi et samedi à 20h30
Dimanche à 17h00
La farce de l’hypocondriaque...
« La farce lorsqu’elle est immense, n’est qu’un masque – une élégance ? – posé sur les traits émaciés du drame ».
Écrivant et trouvant la force de représenter quatre fois cette gigantesque bouffonnerie qu’est le
Malade imaginaire, un vrai moribond – et pitre sublime ! – délivre la plus étonnante leçon d’optimisme
qu’il puisse léguer à son public, et à la postérité : Molière profère son dernier éclat de rire aux portes
de l’Au-delà.
Lumière : Xavier Martayan ; Son : Jean-François Felter ;
Construction du décor : Yves Spinner ; Régie générale : Xavier Martayan.
Avec Raphaël Scheer ou Marc Schweyer, Agathe Munsch, Anne Benoît, Bruno Amnar
Grégory Kozely, Yvon Wust, Frédéric Schalck, Pierre Mirgaine, Juliette Biry,
Jacques Bachelier et Bruno Journée
Durée du spectacle: 2h00 avec entracte
Théâtre de la Boîte Noire du CREPS
4, allée du Sommerhof - Strasbourg - Koenigshoffen
Tram B et C. Arrêt : « Montagne verte »
Bus N° 2-13-15-50. Arrêt : « Nid de cigognes »
Parking devant le CREPS.
Renseignements, réservations :
Office du Tourisme : 03 88 32 51 49
Magasins Fnac – Carrefour - Géant - Hyper U : 0 892 68 36 22 (0.34 euros / mn) / www.fnac.com
La Mesnie H. : 03 88 35 76 10 ou 06.33.82.13.05. (du lundi au vendredi de 17h à 19h)
Mail : [email protected]
Contact presse :Caterina Autelitano
LA MESNIE H. - CIE J. BACHELIER : 10 rue du Hohwald - 67000 Strasbourg.
Tél. 03 88 35 76 10 / 06 33 82 13 05
E-mail : [email protected] - Site : www.lamesnieh.com
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planning des rÉpÉtitions
et des repRÉsentations
1. Répétitions :
Du lundi 15 au 26 septembre 2008
Lieu : Théâtre de la Boîte Noire du CREPS - 4, allée du Sommerhof Strasbourg-Koenigshoffen
Du 3 au 5 novembre 2008
Lieu : Théâtre de la Boîte Noire du CREPS - 4, allée du Sommerhof Strasbourg-Koenigshoffen
2. Représentations : Du 6 au 30 novembre 2008
Théâtre de la Boîte Noire du CREPS - 4 allée du Sommerhof - Strasbourg - Koenigshoffen
Jeudi 6 novembre 2008
Vendredi 7 novembre 2008
Samedi 8 novembre 2008
Dimanche 9 novembre 2008
Lundi 10 novembre 2008
Mardi 11 novembre 2008
Mercredi 12 novembre 2008
14h00
14h00
20h30
20h30
20h30
17h00
14h00
RELÂCHE
14h00
14h00
14h00
14h00
RELÂCHE
14h00
14h00
14h00
14h00
RELÂCHE
14h00
14h00
20h30
RELÂCHE
20h30
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20h30
17h00
20h30
RELÂCHE
20h30
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20h30
17h00
20h30
RELÂCHE
20h30
20h30
20h30
17h00
Le Malade imaginaire en tournée
Le samedi 4 octobre 2008 à 20h30
Wittelsheim - Salle Grassegert
Renseignements et réservations : 03 89 57 88 11
Le jeudi 28 mai 2009 à 14h00
Le vendredi 29 mai 2009 à 9h45
Erstein - Cinéma Amitié
Réservations et renseignements : 03 88 64 53 73
Presentation du spectacle
Dans le Malade imaginaire, Molière décrit une fois de plus un dangereux maniaque,
un tyran domestique qui ne craint pas de sacrifier sa fille aînée à son égoïsme, et
la menace très sérieusement de l’enfermer dans un couvent.
Il y met cette rugosité d’inspiration, dont Aristophane a donné le modèle, et qui
fait le bonheur des tréteaux du Pont-neuf : au delà des lazzi acceptables, le Malade
imaginaire est tout rempli de purges et de lavements, Argan nage joyeusement…
dans ses excréments !
Il y a aussi cette note cauchemardesque qui marque la fin de tant de comédies de
Molière, lorsque le réel se dissout, que les obsessions qui obscurcissent la raison
du héros s’imposent, et s’incarnent à l’avant-scène en grandeur nature.
Il y a surtout la comédie de la mort, et de la peur de la mort. Écrivant et trouvant
la force de représenter quatre fois cette gigantesque bouffonnerie qu’est le Malade
imaginaire, un vrai moribond - et pitre sublime ! - délivre à son public la plus
étonnante leçon d’optimisme qu’il puisse lui léguer : Molière profère son dernier
éclat de rire aux portes de l’Au-delà.
« Est ce là le pauvre Molière
« Que l’on porte dans le cimetière ? »
En le voyant passer dirent quelques voisins.
« Non, non, dit un apothicaire,
« Ce n’est qu’un mort imaginaire
« Qui se raille des médecins... »
Drelin ! Drelin ! Drelin !
Argan piétine, tempête, éructe, maudit, glapit, trépigne, s’époumone, pleurniche,
gémit, calcule, veut qu’on l’aime...
Drelin ! Drelin ! Drelin !
Suprême et joyeuse bravade, pied de nez d’Arlequin à la face jaune du spectre,
la sonnette d’Argan-Molière rythme, plus pétulante que jamais, son ultime éclat
de rire.
Juro ! Juro ! Juro !
Tordu de douleur, Molière-Argan dissimule deriière une grimace la toux
ensanglantée qu’il ne peut réprimer…
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note d’intention
Nous allons jouer devant vous cette pièce mythique qui vit mourir le premier
d’entre les nôtres. Le rire demande qu’à sourdre de la moindre réplique,
du moindre jeu de scène. Ne pas l’y servir serait pour nous une trahison. Et
nous ne croyons pas être de ceux qui trahissent... Alors nous allons essayer
de vous faire rire, et de nous amuser nous-mêmes, à en perdre le souffle.
Juro ! Bien sûr, notre gaîté laissera parfois percer une petite larme, une petite
tristesse. Nous vous adressons par avance nos excuses. Nous ne recommencerons
pas. D’ailleurs, voyons ! Molière n’est pas vraiment mort. tel un Barberousse ou un
Artus, il ne s’est retiré en quelque Avalon du théâtre que pour nous faire une blague.
Tenez ! il va venir nous rejoindre ; il va sauter sur le tréteau d’un bon, pendant cette
représentation justement ; il va venir nous soutenir, nous insuffler la vie, sa vie...
Nous avons choisi une fois de plus de jouer la pièce dans une ambiance
contemporaine, ou plutôt entremêlée, pour la sortir de l’anecdote, et
pour en rapporcher les enjeux. Pour la rendre plus concrète, plus âpre.
Nous sommes convaincus que le comique de Molière, ou plutôt son
burlesque, est un heureux mélange de réalisme forcené et de théâtralisation.
Jacques Bachelier
L’équipe
Durée du spectacle: 2h00 avec entracte
Lumière : Xavier Martayan
Son : Jean-François Felter
Construction du décor : Yves Spinner
Régie générale : Xavier Martayan
Distribution :
Argan : Raphaël Scheer ou Marc Schweyer
Toinette : Agathe Munsch
Béline : Anne Benoît
Béralde: Bruno Amnar
M. Purgon : Grégory Kozely
M. Diafoirus : Yvon Wust
Thomas Diafoirus: Frédéric Schalck
Cléante : Pierre Mirgaine
Angélique : Juliette Biry
Notaire et M. Fleurant : Jacques Bachelier ou Bruno Journée
Louison : Élève du Conservatoire
Contact presse : Caterina Autelitano
LA MESNIE H. - CIE J. BACHELIER : 10 rue du Hohwald - 67000 Strasbourg.
Tél. 03 88 35 76 10 / 06 62 10 84 36
E-mail : [email protected] - Site : www.lamesnieh.com
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17 février 1673. Ce même jour après la comédie, sur les dix heures du
soir, Monsieur de Molière mourut dans sa maison rue de Richelieu, ayant
joué le rôle dudit Malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume et fluxion
sur la poitrine qui lui causait une grande toux, de sorte que dans les grands
efforts qu’il fit pour cracher, il se rompit une veine dans le corps, et ne vécut
pas demi-heure ou trois-quarts d’heure après ladite veine rompue… »
«
Extrait du Registre de La Grange du 17 février 1673.
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Jacques Bachelier
Acteur et metteur en scène, il enseigne, depuis 1979, l’Art dramatique au Conservatoire National
de Région à Strasbourg. Directeur de la compagnie La Mesnie H., il a d’abord mis en scène à Paris
(Lucernaire, Gaîté-Montparnasse, Petit Montparnasse, Bouffes Parisiens) et aux Pays-Bas (tournées
Nikos). Installé depuis 1996 à Strasbourg avec sa compagnie, il a entrepris, au théâtre de la Boîte
Noire, un travail d’investigation du répertoire théâtral classique européen. La Mesnie H. y présente
depuis 1998, deux spectacles par an (80 à 100 représentations, 13.000 spectateurs annuels).
Jacques Bachelier a mis en scène des oeuvres de Shakespeare, Molière, Marivaux, Beaumarchais,
Feydeau, Genet ; adapté pour le théâtre et mis en scène des œuvres de Crébillon-fils, Laclos,
Diderot ; traduit et mis en scène le Songe d’une nuit d’été, Richard III et Macbeth de Shakespeare,
ainsi que des textes de Nietzsche mis ensemble sous le titre de Zarathustras Untergang.
Metteur en scène
2008 :
2007 :
2006 :
2005 :
2004 :
2004 :
2003 :
2003 :
2002 :
2002 :
2001 :
2000 :
1999 :
1999 :
1998 :
1997 :
1996 :
1995 :
1992 :
1990 :
1986 :
1985 :
1984 :
1983 :
1981 :
1980 :
1979 :
Macbeth* de Shakespeare ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Richard III* de Shakespeare ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Le Mariage de Figaro de Beaumarchais ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Le Misanthrope de Molière ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Georges Dandin de Molière ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Léonie est en avance et Feu la mère de Madame de Feydeau ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Le Neveu de Rameau* d’après Diderot ( Boîte Noire, Strasbourg ).
L’Epreuve et les Acteurs de bonne foi de Marivaux ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Le Médecin malgré lui de Molière ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Les Précieuses ridicules de Molière ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Les Liaisons dangereuses* d’après Choderlos de Laclos ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Le Malade imaginaire de Molière ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Tartuffe de Molière ( Boîte Noire, Strasbourg ).
L’Avare de Molière ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Dom Juan de Molière ( Boîte Noire, Strasbourg ).
Le Songe d’une nuit d’été* de Shakespeare ( Festivités d’été de la Ville de Strasbourg ).
De Rodrigue à Rodrigue* ( montage ) (Festivités d’été de la Ville de Strasbourg ).
L’Histoire du soldat de Stravinski et Ramuz ( Conservatoire, Strasbourg ).
Zarathustras Untergang* d’après Nietzsche ( Conservatoire, Strasbourg ).
Le Nain* d’après Lagerkvist ( Théâtre National de Strasbourg et Résidence-Palace de Bruxelles ).
Les Bonnes de Genet ( tournée Nikos, Pays-Bas ).
Les Fourberies de Scapin de Molière ( tournée Nikos, Pays-Bas )
La Salle à manger de Gurney ( Petit Montparnasse et Bouffes Parisiens, Paris ).
La Fausse libertine* d’après Crébillon-fils ( Gaîté Montparnasse, Paris ).
Lève-toi et rêve d’Arrabal ( Lucernaire, Paris et Festival d’Avignon ).
La Double inconstance de Marivaux ( Lucernaire, Paris ).
L’Ile des esclaves de Marivaux ( Interclub 17, Paris ).
Les spectacles marqués d’un * ont été traduits ou adaptés par le metteur en scène.
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Parcours de La Mesnie H.
Compagnie Jacques Bachelier
Avril 1979
Acteur, metteur en scène, adaptateur, professeur d’Art dramatique, Jacques Bachelier crée à
Paris sa compagnie La Mesnie H. N’étant à l’origine qu’un support logistique susceptible de
produire les spectacles conçus par son directeur, elle devient au fil des années une véritable
troupe d’acteurs. Elle se lie au Conservatoire National de Région de Strasbourg et, faisant
sa spécialité du répertoire classique, elle s’intéresse tout particulièrement au public adéquat.
Mai 1979
La Mesnie H. - Compagnie Jacques Bachelier, qui vient de se créer à Paris, donne 20
représentations de l’Ile des Esclaves de Marivaux à l’Interclub 17, dans le 17 e arrondissement.
Août-septembre 1980
La Compagnie monte La Double inconstance de Marivaux : 50 représentations.
Théâtre du Lucernaire, dans le 5 e arrondissement, Paris.
La Double inconstance
de Marivaux
Juillet et décembre 1981
La compagnie crée Lève-toi et rêve d’Arrabal au Festival d’Avignon.
La pièce est reprise au Lucernaire en fin d’année. En tout, 40 représentations.
Juillet à septembre 1983
Création de La Fausse libertine, d’après Crébillon-fils : 100 représentations.
Théâtre Gaîté-Montparnasse à Paris.
La Fausse libertine,
d’après Crébillon-fils
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Mai à septembre puis décembre 1984
Création française de La Salle à manger de Gurney Jr, adaptation de Barillet et Grédy : 120 représentations
Théâtre Petit-Montparnasse à Paris.
Reprise en décembre au Théâtre des Bouffes-Parisiens.
Janvier à mars 1985
Les Fourberies de Scapin de Molière : 50 représentations
Tournée à travers les Pays-Bas.
Janvier à mars 1986
Les Bonnes de Jean Genet : 45 représentations.
Tournée à travers les Pays-Bas.
Les Fourberies de Scapin de Molière
Les Bonnes de Jean Genet
Mars et mai 1990
Le Nain d’après Pär Lagerkvist : 16 représentations.
Théâtre National de Strasbourg (direction Jacques Lasalle).
Théâtre du Résidence-Palace de Bruxelles : 16 représentations.
Le Nain d’après Pär Lagerkvist
Décembre 1992
Lecture-spectacle de Zarathustras Untergang, d’après l’œuvre et la vie de Nietzsche : 1 représentation.
Salle Stravinski à Strasbourg.
Mars 1995
L’Histoire du soldat de Stravinski et Ramuz, spectacle intra-Conservatoire de Strasbourg : 3 représentations.
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La compagnie décide de s’installer à Strasbourg et de se lier plus franchement au Conservatoire. Ceci
ne fait que corroborer une réalité : Jacques Bachelier y étant professeur depuis 1979, les distributions
puisaient depuis longtemps dans le creuset que constituent les anciens élèves devenus acteurs.
Juin - juillet 1996
De Rodrigue à Rodrigue, montage classique sur le thème de l’amour : 12 représentations.
Parc de Pourtalès à Strasbourg et à l’Espace Rohan de Saverne.
De Rodrigue à Rodrigue
Juin - juillet 1997
Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare : 11 représentations.
Parc de Pourtalès à Strasbourg.
Le Songe d’une nuit d’été
de Shakespeare
Mars - avril 1998
Dom Juan de Molière : 33 représentations
Théâtre de la Boîte Noire du Creps à Strasbourg et Théâtre Municipal
de Colmar.
Dom Juan de Molière
10
Saison 1998 - 1999
Création de l’Avare et du Tartuffe de Molière : 93 représentations.
Théâtre de la Boîte Noire du Creps à Strasbourg et en tournée.
Tartuffe
de Molière
Saison 1999 - 2000
Création du Malade imaginaire de Molière : 77 représentations.
L’Avare de Molière
Saison 2000 - 2001
Création des Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos : 35 représentations.
Reprise de l’Avare de Molière : 51 représentations.
Les Liaisons dangereuses
de Choderlos de Laclos
Saison 2001 - 2002
Reprise du Tartuffe de Molière : 34 représentations.
Création du Médecin malgré lui et des Précieuses ridicules de Molière : 54 représentations.
Les Précieuses ridicules de Molière
Le Médecin malgré lui
de Molière
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Saison 2002 - 2003
Reprise du Malade imaginaire de Molière : 44 représentations.
Création de l’Épreuve et des Acteurs de bonne foi de Marivaux : 42 représentations.
Les Acteurs de bonne foi de Marivaux
Saison 2003-2004
Création du Neveu de Rameau de Diderot : 19 représentations.
Création de Georges Dandin de Molière et de Léonie est en avance de Feydeau : 48 représentations.
Georges Dandin de Molière
Le Neveu de Rameau de Diderot
Saison 2004-2005
Reprise du Médecin malgré lui de Molière et création de Feu la mère de Madame de Feydeau : 59 représentations.
Création du Misanthrope de Molière : 39 représentations.
Le Misanthrope de Molière
Saison 2005-2006
Reprise de L’Avare de Molière : 49 représentations.
Création du Mariage de Figaro de Beaumarchais : 44 représentations.
Saison 2006-2007
Prolongation du Mariage de Figaro de Beaumarchais : 36 représentations.
Création de Richard III de Shakespeare : 31 représentations.
Le Mariage de Figaro de Beaumarchais
Richard III de Shakespeare
Saison 2007-2008
Spectacle poético-musical, Nuit et transfigurations, mêlant les musiques de Schoenberg, Wagner et Schubert
à des extraits de Zarathoustra de Nietzsche : 1 représentation
Auditorium de la Cité de la Musique à Strasbourg
Reprise du Malade imaginaire de Molière : 56 représentations
Création de Macbeth de Shakespeare : 28 représentations
Macbeth de Shakespeare
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Saison 2008-2009
Prolongation du Malade imaginaire de Molière.
Nouvelle création des Fourberies de Scapin de Molière.
En mars 2008, la Mesnie H. - Cie Jacques Bachelier a fêté ses 10 années d’activité au
Théâtre de la Boîte Noire à Strasbourg. Cet anniversaire est l’occasion de faire un
bilan. En une décennie, la Mesnie H. - Cie Jacques Bachelier a monté 19 spectacles
(17 pièces et 6 reprises), donné 872 représentations dont 474 matinées scolaires et
rassemblé 109546 spectateurs.
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revue de presse
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Dernière Nouvelles d’Alsace – Vendredi 18 avril 2008
Soultz-sous-Forêts / « Le Malade imaginaire » à la Saline
C’est un grand classique du théâtre français, « Le malade imaginaire » de Molière, dans une mise en scène de Jacques
Bachelier, qui était l’autre soir à l’affiche de la Saline de Soultz-sous-Forêts pour le plus grand plaisir de nombreux
scolaires, et aussi du public adulte.
La Mesnie H – Compagnie Jacques Bachelier a « relu » Le Malade imaginaire, pièce phare du répertoire classique
comme se plaît à le dire Jacques Bachelier, en intégrant de nouveaux décors toujours dans un style sobre mais fort
fonctionnel, et avec quelques anachronismes qui font le charme de ses mises en scène…
Du Malade imaginaire, Jacques Bachelier a fait, récemment à la Saline de Soultz-sous-Forêts, une histoire comique et
attachante où le jeu des acteurs met en relief tout l’art de Molière dans cette pièce pour laquelle l’histoire a retenu la
date du 17 février 1673, ce jour là, Jean-Baptiste Poquelin s’est éteint à l’âge de 51 ans, après la représentation de ce
Malade imaginaire où il interprétait Argan.
Cette farce de Molière est alerte, avec une intrigue captivante, et bien menée par cette troupe dont les acteurs campent
avec conviction et bonheur chacun des douze personnages. Argan (remarquable Raphaël Scheer) est le malade
imaginaire dont Béline, la seconde épouse un rien volage, convoite la fortune avec la complicité d’un notaire véreux
(succulent Jacques Bachelier). Argan veut marier sa fille Angélique à son médecin Thomas Diafoirus pour la simple
raison que « c’est pour moi que je veux lui donner un médecin comme époux ! »
Mais il se heurte à l’opposition farouche de sa fille qui aime Cléante, et Argan, dans sa colère, veut déshériter sa fille.
Mais c’est compter sans la servante Toinette (brillante Agathe Munsch) qui fera tout pour réaliser le bonheur des deux
jeunes amoureux.
Dernières Nouvelles d’Alsace - Mardi 29 janvier 2008
Rothau / Théâtre
« Le Malade imaginaire dans le mille »
En sélectionnant la comédie « Le Malade imaginaire » de Molière pour son escale à Rothau, la troupe théâtrale « La
Mesnie H – Compagnie Jacques Bachelier » a mis dans le mille
« La Mesnie H – Compagnie Jacques Bachelier » excellente formation qui n’est plus une inconnue dans la vallée de la
Bruche a proposé une lecture merveilleuse du « Malade imaginaire » ultime chef d’œuvre de Jean Baptiste Poquelin d
Molière…
Dans tous les épisodes de cette parfaite comédie les nombreux spectateurs réunis au Royal à Rothau ont découvert une
remarquable troupe théâtrale. Tous les rôles furent interprétés d’une manière parfaite, restituant ainsi avec justesse le
déroulement de l’action. Un décor sobre et évocateur, des costumes appropriés furent des compléments précieux…
P. Hut
Dernières Nouvelles d’Alsace – Dimanche 2 décembre 2007
Le rire d’un épicurien
Une mise en scène tonique où le texte garde toute sa place : Jacques Bachelier et sa compagnie reprennent le Malade
imaginaire. Jacques Bachelier est familier du Malade imaginaire qu’il a déjà mis en scène et interprété deux fois. Un
recul qui approfondit l’affinité. « Le travail se simplifie, dit-il. Y sont enfin possible des choses qui ne l’étaient pas à
cause de l’urgence, et s’y dégage une dimension nouvelle, qui tend vers l’humanisation du propos, le comique restant
bien entendu prépondérant. » Et l’on rit beaucoup en effet dans ce spectacle emmené par le duo Argan/Toinette
interprété par Raphaël Scheer – en alternance avec Marc Schweyer – et Agathe Munsch. Tous deux portent avec allant
et finesse accompagnés par Daphné Proissy, Alexandre Cantini, Grégory Kozely, Yvon Wust, Frédéric Schalck, Bruno
Amnar, Juliette Biry et Carla Gondrexon.
Tragédie et comédie
Jacques Bachelier fait quant à lui une apparition réussie en la personne d’un notaire malsain et véreux. Chaussures en
croco, lunettes et œil lubrique – une caricature signifiante.
Traversée par la diagonale d’un rideau rouge, la scène se compose un avant-plan et un arrière-plan. L’intrigue se noue
dans le premier alors que le second évoque tout à la fois les jardins de la demeure d’Argan et un univers plus onirique.
Y flotte le fantôme de Molière, qui habite le spectacle de manière intime et contradictoire. « Joue-t-on là Le Malade ?
ou la mort même de Molière, qui semble murmurer que la vie est un songe ? », s’interroge Jacques Bachelier en
rappelant que la pièce a été écrite par un homme qui se savait aux portes de la mort et mettait en scène un héros jouant à
être malade, et dont on rit.
On sait que Molière mourut à l’issue de la première représentation de la pièce. Le troisième acte évoque cette
disparition emblématique en mêlant tragédie et comédie avant de se terminer sur un final très abouti où éclate comme
une nécessité la volonté de Molière l’épicurien de rire de tout, y compris de l’anéantissement.
Véronique Leblanc
Dernières Nouvelles d’Alsace – Samedi 17 novembre 2007
Vertiges du rire et de la mort
Quand la mort rôde sur le rire
Sur la scène du Cube Noir, un décor épuré et réduit à l’indispensable : le lit où Argan, toussant, mouchant, s’auscultant,
est déjà en place avant que les spectateurs ne s’installent, une chaise et…un W.C ! « C’est une pièce avec un mystère
supplémentaire presque unique, où Molière jouait sa propre mort. D’où un trouble entre la réalité et le théâtre. »
Pour exorciser cette mort qui plane, le metteur en scène pousse le réalisme et le comique à fond… Face à l’hypocondrie
d’Argan interprété par Raphaël Scheer, Jacques Bachelier joue la vie et l’actualité des défauts, comme la duplicité de la
femme d’Argan, en mondaine contemporaine, et la complicité du notaire, relooké mafioso. Le père et le fils Diafoirus,
c’est Laurel et Hardy, avec le futur médecin, Frédéric Schalck, qui interprète de manière clownesque la niaiserie et
l’asservissement du père. Agathe Munsch est une Toinette filoutte et pétillante qui contraste bien avec la douceur mièvre
des tourtereaux. Et le comique éclate dans tout le verbiage du latin de cuisine, lors de l’intronisation d’Argan dans la
caste médicale. Après la dernière incantation de « saigner et de purger », une voix off rappelle que Molière est décédé à
l’issue de son rôle d’Argan. Mais son art de la comédie ne prend pas de rides, le public d’aujourd’hui rit aussi
beaucoup…
D.E. Wirtz-Habermeyer

DOSSIER DE PRESSE

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