Dossier de presse
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JOURNEE MONDIALE DU CANCER SANOFI au service des patients DOSSIER DE PRESSE Février 2015 Contacts presse : Sanofi Flore LARGER Tel : 01 57 62 00 56 [email protected] Agence Kingcom Olivier LATUGAYE / Judith ROZENBLUM Tel : 01 80 06 90 87 / 01 80 06 87 04 [email protected] / [email protected] Sommaire INTRODUCTION P.3 Soigner, mais aussi prendre soin : Sanofi s’engage pour aider à l’accompagnement des patients I. LE CANCER, UNE MALADIE QUI COMPTE PARMI LES PRINCIPALES CAUSES DE MORTALITE DANS LE MONDE Le cancer, une maladie plurielle Une maladie fréquente : 1ère cause de mortalité en France Les chiffres clés du cancer dans le monde et en France II. OPTI-SOINS : UNE NOUVELLE INITIATIVE POUR AMELIORER LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ATTEINTS D’UN CANCER DE LA PROSTATE P.6-8 Le cancer de la prostate, une maladie en expansion Le programme OPTI-soins, pour un meilleur suivi des patients Une solution d’écoute au service des patients Des acteurs impliqués et convaincus par OPTI-Soins III. SANOFI : ECOUTER, INFORMER, ACCOMPAGNER LES PROFESSIONNELS DE SANTE ET AIDER LES PATIENTS P.4-5 Les ERI® : des espaces pour aider les patients et leur famille à mieux vivre la maladie A « Vivre ouvert » : une collection de films documentaires pour « penser et panser » les soins en cancérologie Carnet de suivi patient : un outil d’information sur la mobilisation des cellules souches hématopoïétiques en vue d’une autogreffe Le programme ITHem : interdisciplinarité en Hématologie Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 2/13 P.9-11 SOIGNER, MAIS AUSSI PRENDRE SOIN : SANOFI S’ENGAGE POUR AIDER A L’ACCOMPAGNEMENT DES PATIENTS « Pour Sanofi, développer de nouveaux traitements contre le cancer, c’est faire reculer la maladie, mais aussi accompagner les patients. Soigner et prendre soin, c’est faire progresser la prise en charge globale et personnalisée des cancers en France. Nous nouons des partenariats scientifiques et accompagnons aussi bien les équipes soignantes que les associations soutenant les patients et leurs proches. Parce qu’il est essentiel d’être aux côtés des patients dans leur lutte contre le cancer, nous veillons également à soutenir la mise en place et le développement de services d’écoute, de suivi et d’information », Marc-Antoine Lucchini, Président Directeur Général, Sanofi France. 20 ans d’engagement et de lutte auprès des patients atteints de cancers Cela fait plus de 20 ans que Sanofi lutte contre le cancer à travers un engagement fort et pérenne, contribuant à faire évoluer les stratégies thérapeutiques. Ainsi, en France, trois de ses sites sont impliqués dans la fabrication de médicaments anticancéreux : à Vitry-surSeine, Vertolaye (dans le Puy-de-Dôme) et Gerland (près de Lyon). Aujourd’hui, les médicaments de Sanofi concernent différents domaines thérapeutiques en cancérologie notamment les tumeurs solides (sein, prostate, colorectal, poumon, tête et cou…), mais aussi en hématologie (myélome multiple, lymphomes, leucémie, allogreffe…). Récemment, Sanofi a mis à disposition des patients deux traitements, le premier dans le cancer de la prostate métastatique et le second, une biothérapie, contre le cancer colorectal au stade avancé. Aussi, Sanofi s’appuie-t-il sur de nombreux partenariats scientifiques. Le groupe s’est notamment rapproché de Gustave Roussy (Villejuif), premier centre de lutte contre le cancer en Europe ; de l’Institut Claudius Régaud de Toulouse et de l’Institut Curie. L’objectif : faire émerger de nouvelles thérapies et développer des médicaments ciblés, afin de personnaliser les traitements. Pour Sanofi, il est également primordial de considérer les patients et leurs besoins au-delà des soins et du traitement thérapeutique. C’est dans ce cadre que le groupe a contribué au développement de solutions d’accompagnement permettant aux patients d’être écoutés et informés. Le programme OPTI-Soins, une nouvelle initiative proposée et mise en œuvre par l’ADIIS (Association pour le Développement d’Initiatives Innovantes en Santé) avec le soutien de Sanofi, pensée pour améliorer la prise en charge du patient, s’inscrit dans ce cadre. Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 3/13 I. LE CANCER, UNE MALADIE QUI COMPTE PARMI LES PRINCIPALES CAUSES DE MORTALITE DANS LE MONDE LE CANCER, UNE MALADIE PLURIELLE Le mot « cancer » désigne une pluralité de maladies pouvant toucher n’importe quelle partie de l’organisme. Si ces maladies sont très différentes les unes des autres, elles s’expliquent toutes par la multiplication incontrôlée et rapide de cellules anormales qui ont subi une mutation en raison d’une agression ou d’un dommage. La prolifération anarchique de ces cellules dans l’organisme engendre la formation d’une masse appelée tumeur. On parle par ailleurs de métastases lorsque ces cellules se propagent dans d’autres organes que la zone initialement touchée. Les cancers sont des maladies multifactorielles, ce qui signifie que leur apparition et leur développement s’expliquent par différentes causes pouvant interagir ensemble. Parmi elles, il existe des facteurs externes et des facteurs internes. LES FACTEURS EXTERNES sont ceux sur lesquels il est parfois possible d’agir. Il s’agit : - des comportements et des habitudes de vie (tabagisme, abus d’alcool, alimentation déséquilibrée, excès de poids, sédentarité), - de l’environnement de vie (pollution de l’air extérieur ou de l’eau, risques présents sur le milieu de travail, exposition aux rayonnements nucléaires ou solaires, à certains virus ou bactéries). LES FACTEURS INTERNES sont ceux qui sont hors de contrôle. Il s’agit : - du vieillissement (la fréquence des cancers augmente après 60 ans), - des prédispositions génétiques. UNE MALADIE FREQUENTE : 1ERE CAUSE DE MORTALITE EN FRANCE1 Aujourd’hui, 1 personne sur 4 est touchée par un cancer au cours de sa vie. Face à la maladie, les hommes sont plus vulnérables que les femmes. Davantage touchés par le cancer, les hommes sont aussi plus nombreux à en décéder. Ils étaient 85 255 à décéder d’un cancer en 2012 contre 63 123 femmes. 1 Estimation nationale de l'incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012 Etude à partir des registres des cancers du réseau Francim - Partie 1 : tumeurs solides – Institut national de veille sanitaire Institut national du cancer. Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 4/13 LE CANCER CHEZ LES HOMMES1 Chez les hommes, le cancer le plus fréquent est celui de la prostate (71 000 nouveaux cas par an), devant celui du poumon (27 500 nouveaux cas) et le cancer colorectal (21 500 nouveaux cas). LE CANCER CHEZ LES FEMMES1 Les cancers les plus courants chez les femmes sont le cancer du sein (53 000 nouveaux cas par an), le cancer colorectal (19 000 nouveaux cas) et le cancer du poumon (12 000 nouveaux cas). LES CHIFFRES CLES DU CANCER DANS LE MONDE ET EN FRANCE LE CANCER DANS LE MONDE2 En 2012, 8,2 millions de personnes ont succombé à un cancer et 14 millions de nouveaux cas ont été détectés. L’Organisation Mondiale de la Santé estime que cette prolifération va se renforcer avec une progression de 70% au cours des deux prochaines décennies. Malgré les recherches menées et les progrès réalisés en termes de prévention, de dépistage et de recherches de soins, le cancer reste l’une des premières causes de mortalité à l’échelle mondiale. Face au cancer, les inégalités entre les pays sont grandes notamment lorsqu’il est question de survie. Ces écarts sont liés aux disparités caractérisant les actions de prévention, de dépistage, de diagnostic et de soins. Ainsi, l’Afrique, l’Asie, l’Amérique centrale et l’Amérique latine concentrent 60% des nouveaux cas de cancer et 70% des décès par cancer. LE CANCER EN FRANCE3 Entre 1980 et 2012, en raison de l’accroissement et du vieillissement de la population, la progression du nombre de diagnostics en France a été fulgurante : + 107,6% chez les hommes et + 111,4% chez les femmes. En 2012, 355 000 nouveaux cas de cancer ont ainsi été détectés. Parmi eux, 56% environ ont concerné des hommes. A l’origine de 148 000 décès en 2012, le cancer est la première cause de mortalité. Face à ce constat, un troisième plan cancer a été lancé en février 2014 pour soutenir les innovations et faciliter l’accès aux soins. Il a également pour objectifs de développer la prévention et le dépistage et d’améliorer la qualité de vie des personnes touchées par la maladie. 1 INCa (Institut National du Cancer), La Situation du Cancer en France en 2012, http://www.e-cancer.fr/toutes-les-actualites/84-linstitutnational-du-cancer/7281-publication-du-rapport-sur-la-situation-du-cancer-en-france-en-2012 2 Organisation Mondiale de la Santé - Aide-mémoire N°297 Novembre 2014 : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs297/fr/ 3 Estimation nationale de l'incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012 Etude à partir des registres des cancers du réseau Francim - Partie 1 : tumeurs solides – Institut national de veille sanitaire Institut national du cancer. Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 5/13 II. OPTI-SOINS : UNE NOUVELLE INITIATIVE POUR AMELIORER LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ATTEINTS D’UN CANCER DE LA PROSTATE LE CANCER DE LA PROSTATE, UNE MALADIE EN EXPANSION4 Avec un nombre de nouveaux cas estimé en 2011 à 71 000, le cancer de la prostate est le cancer masculin le plus fréquent en France et la troisième cause de mortalité par cancer chez l’homme, avec près de 9 000 décès estimés en 2011. Très rare chez les hommes de moins de 50 ans, ce cancer touche une population de patients âgés. L’âge moyen au moment du diagnostic est en effet de 71 ans. Ces trente dernières années, le vieillissement de la population et l’amélioration des techniques de diagnostic ont entraîné une forte hausse de l’incidence du cancer de la prostate. Bien que le risque de décéder d’un cancer de la prostate soit aujourd’hui en recul, la survie varie selon le stade de la maladie au moment du diagnostic. LE PROGRAMME OPTI-SOINS, POUR UN MEILLEUR SUIVI DES PATIENTS Le programme OPTI-Soins est une action d’accompagnement des patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, traités par chimiothérapie par voie veineuse. Il a pour objectif d’optimiser les circuits de chimiothérapie en anticipant le passage du patient à l’hôpital. Inspirés d’une expérience pilote menée à l’HEGP (Hôpital Européen Georges-Pompidou), les médecins de l’ADIIS (Association pour le Développement d’Initiatives Innovantes en Santé) ont mis au point le programme OPTI-Soins et ont sollicité Sanofi comme partenaire financier. Ce programme, dont l’objectif est d’améliorer la satisfaction des patients, est concrètement mis en œuvre par des infirmières (IDE) d’un centre d’appel indépendant. Destiné à devenir une référence en matière d’amélioration de la prise en charge des patients en oncologie, le programme OPTI-Soins a été effectif à l’hôpital du Val de Grâce dès le mois de mai 2014. « Le soutien d’initiatives comme le programme OPTI-Soins s‘inscrit parfaitement dans notre orientation patient. Sanofi est un acteur du monde du soin. Œuvrer à une meilleure prise en charge des patients correspond donc tout à fait à notre vocation. Après plusieurs mois de mise en place, nous ne pouvons que nous féliciter d’avoir financé ce programme dont les premiers retours sont très positifs, et j’ai toutes les raisons de croire que les bienfaits de ce programme dureront longtemps », souligne René Thomas, Directeur Oncologie, Sanofi France. 4 INCa (Institut National du Cancer), La Situation du Cancer en France en 2012, http://www.e-cancer.fr/toutes-les-actualites/84-linstitutnational-du-cancer/7281-publication-du-rapport-sur-la-situation-du-cancer-en-france-en-2012 Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 6/13 Le programme OPTI-Soins s’articule autour de plusieurs étapes précédant et suivant les séances de chimiothérapie. Différents acteurs interviennent tout au long du processus de suivi : le médecin oncologue, le pharmacien hospitalier, l’infirmière du centre et l’infirmière de l’hôpital en charge de la préparation de la chimiothérapie. Avant la chimiothérapie chimiothérapie Après la chimiothérapie Jour de la chimiothérapie chimiothérapie Avant la chimiothérapie Etape 1 (J-8) : L’oncologue propose au patient de participer au programme d’appel OPTI-Soins. S’il est d’accord, il signe un consentement. Etape 2 (J-4) : Le pharmacien hospitalier transmet la liste des patients à contacter au centre d’appel sous format sécurisé. Etape 3 (J-3) : L’infirmière du centre d’appel contacte le patient et recueille ses données pré-spécifiées par le script. Etape 4 (J-2) : L’infirmière du centre d’appel retourne les dossiers patients complétés au pharmacien hospitalier sous forme cryptée. Etape 5 (J-1) : Grâce aux éléments cliniques et biologiques dont il dispose, le pharmacien hospitalier prépare de façon anticipée les poches de chimiothérapie (seulement pour les produits stables) après l’accord de l’oncologue. Etape 6 : Dès son arrivée à l’hôpital de jour, le patient bénéficie d’un examen clinique, et l’infirmière de l’hôpital lui administre la chimiothérapie déjà prête. Etape 7 (J+8) : L’infirmière du centre d’appel contacte le patient pour faire un bilan de son état depuis sa dernière cure. Ils évoquent ensemble la tolérance du traitement et les effets indésirables qu’il rencontre au quotidien sur sa qualité de vie. Les informations recueillies selon le script validé sont transmises à l’oncologue et à l’infirmière de l’hôpital. Etape 8 (J+15) : L’infirmière du centre d’appel contacte le patient et échange avec lui sur son état de santé depuis le dernier appel. Les informations recueillies selon le script validé sont transmises à l’oncologue et à l’infirmière de l’hôpital. Etape 9 (J-3) : L’infirmière du centre d’appel contacte le patient trois jours avant la prochaine cure pour recueillir les données pré-spécifiées par le script permettant à l’oncologue de confirmer le rendez-vous. Toutes les données médicales concernant le patient sont stockées dans un serveur sécurisé, chez un hébergeur agréé. Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 7/13 UNE SOLUTION D’ECOUTE AU SERVICE DES PATIENTS OPTI-Soins permet d’améliorer le suivi du patient et l’organisation de son parcours de soins au sein de l’hôpital et à domicile. Le jour de la chimiothérapie, les traitements étant déjà prêts grâce aux informations obtenues par les infirmières du centre d’appel, le délai d’attente est beaucoup plus court que dans le cadre d’une prise en charge normale. Cette organisation offre un plus grand confort aux patients et permet à l’hôpital de réduire le temps de consultation pour s’occuper d’un plus grand nombre de malades. En proposant un support psychologique et une proximité avec l’équipe soignante, OPTISoins représente également une solution pour briser la solitude du patient. « Les appels de l’infirmière sont importants pour moi. Cette écoute et cette attention sont très appréciables. Avec OPTI-Soins, le médecin et l’infirmière savent ce que je ressens entre les consultations. Ce programme offre donc un suivi complet et permanent et pour moi, il n’y a que des atouts à cela. » Daniel – Patient ayant choisi de participer au programme OPTI-Soins DES ACTEURS IMPLIQUES ET CONVAINCUS PAR OPTI-SOINS Le recours au programme OPTI-Soins est une expérience positive et enrichissante pour l’ensemble des acteurs qu’il mobilise. Tous sont unanimes pour mettre en avant les atouts de ce dispositif au service du patient. « Je suis très satisfait du programme OPTI-Soins. Grâce à lui, les patients sont au cœur du dispositif et d’après les retours positifs que nous avons déjà eus, cette prise en charge répond tout à fait à leurs attentes. » Dr Sylvestre Le Moulec – Oncologue, Hôpital du Val de Grâce « Nous avons été très rapidement convaincus de l’intérêt d’OPTI-Soins. Auparavant, les patients venaient le jour de la chimiothérapie et attendaient leur prescription dans leur lit. Or, cette organisation n’était optimale ni pour le patient ni pour l’hôpital. Le programme OPTISoins est également très enrichissant pour nous car nous pouvons aller au-delà de la production de chimiothérapie en nous ouvrant sur des aspects cliniques en lien avec l’unité de soin. » Dr Olivier Aupée – Pharmacien hospitalier, Hôpital du Val de Grâce « OPTI-Soins nous permet d’offrir aux patients un service à la fois plus rapide et plus efficace. Il me donne aussi l’opportunité d’avoir une relation personnalisée avec les patients car j’ai un regard sur ce qui se passe pendant l’inter-cure et je peux suivre leur état pendant leurs semaines post-chimio. » Mélanie – Infirmière, Hôpital du Val de Grâce « OPTI-Soins offre un temps d’écoute très important pour le patient car c’est un temps qui lui est entièrement consacré. Nos appels lui permettent de se confier et d’échanger sur des sujets qu’il n’a pas évoqués avec l’oncologue par manque de temps ou d’envie. » Armelle – Infirmière du centre d’appel Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 8/13 III. SANOFI : ECOUTER, INFORMER, ACCOMPAGNER LES PROFESSIONNELS DE SANTE ET AIDER LES PATIENTS LES ERI® : DES ESPACES POUR AIDER LES PATIENTS ET LEUR FAMILLE A MIEUX VIVRE LA MALADIE Les ERI® sont des dispositifs intégrés dans le parcours de soins des patients au sein des centres hospitaliers. Ce sont des lieux ouverts et accessibles sans rendez-vous qui offrent aux malades et à leurs proches un temps d'écoute, d'échange et d'information. Créé en 2001 par Sanofi, la Ligue nationale contre le Cancer et Gustave Roussy, ce concept permet aux malades d’ouvrir une parenthèse pour mieux vivre le cancer. L’ACCOMPAGNATEUR EN SANTE : LE RELAI ENTRE LE PATIENT, SES PROCHES ET LES ACTEURS DE SOINS Les ERI® sont encadrés par un accompagnateur en santé, un professionnel non-soignant sous tutorat médical et psychologique. Son rôle consiste à accueillir, écouter et informer les patients ainsi que leurs proches (famille, amis…) à toutes les étapes de la maladie. L’accompagnement est diversifié et personnalisé. Par exemple, il peut s’agir d’informations sur la pathologie ou sur l’accès aux soins de support. En fonction des échanges, l’accompagnateur en santé peut orienter les patients vers des professionnels médicaux ou paramédicaux ou vers des professionnels de soins de support (psychologue, assistant social, nutritionniste, sexologue, professionnel du sport, esthéticienne…), exerçant à l’intérieur ou l’extérieur de l’hôpital. Il est également chargé de créer des ateliers et d’organiser des réunions-débats grand public avec l’aide des professionnels de santé et de donner l’opportunité aux patients d’échanger entre eux en mettant en place des espaces de convivialité. « Il est important pour les patients de pouvoir échanger pendant un temps illimité avec une personne qui ne porte pas de blouse blanche et auprès de qui ils peuvent poser toutes les questions qu’ils souhaitent, partager les difficultés qu’ils rencontrent dans le parcours de soins, exprimer ce qu’ils ressentent », explique Audrey Marsaudon, accompagnatrice en santé à l'ERI® du CHU de Limoges. Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 9/13 LES ERI® EN CHIFFRES (en 2012) 34 ERI® 57 000 visites au sein des 34 ERI® 2 personnes sur 3 viennent à l’ERI® à l’occasion d’une consultation Temps moyen d’un entretien : 20 minutes « A VIVRE OUVERT » : UNE COLLECTION DE FILMS DOCUMENTAIRES POUR « PENSER ET PANSER » LES SOINS EN CANCEROLOGIE Lancée en 2005 et primée à deux reprises5, la collection de films documentaires « A vivre ouvert » est un outil pédagogique qui contribue à ce que les équipes soignantes structurent une prise en charge réellement globale et personnalisée. Des ateliers s’organisent autour des thématiques suivantes : - L’annonce - Les souffrances des patients - Les mots et les proches - Soigner et souffrir d’être soignant - Cancer et sexualité S’appuyant sur des témoignages de malades, de proches et de professionnels, ces films permettent aux professionnels de santé de prendre conscience, individuellement et collectivement, de l’impact des pratiques de soins. Ils constituent aussi une base pour échanger et identifier des pistes de travail au sein des services de soins. « L’effet miroir du documentaire pédagogique est immédiat. L’émotion se réveille, chacun parle et les débats sont alors très riches. Ils nous ont permis de trouver des solutions à ce que nous vivions dans notre hôpital. » Dr Isabelle Sillet Bach - Oncologue, Hôpital de Brive la Gaillarde Depuis la création de cette collection, environ 15 000 soignants ont participé à des ateliers. Elle est d’un grand soutien pour contribuer notamment à améliorer les consultations d’annonce de la maladie. Par ailleurs, très utiles pour les soignants en formation, les films prennent place dans les programmes de formation des Instituts de Formation en Soins Infirmiers, DESC, DU psychologie ou soins palliatifs… 5 La collection « A vivre ouvert » a obtenu le 1er prix du jury dans la catégorie CD-Rom/DVD au festival de la communication médicale de Deauville et le prix spécial d’enseignement au festival des entretiens de Bichat à Paris. Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 10/13 « La compétence relationnelle des soignants qu’est la capacité à « être » est totalement différente de la compétence technique et l’infirmière doit allier les deux. C’est justement cette capacité à « être » que vise à développer A Vivre Ouvert. » Anne Dormieux-Viggiano - Cadre infirmière, Hôpital de La Timone, Marseille CARNET DE SUIVI PATIENT : UN OUTIL D’INFORMATION SUR LA MOBILISATION DES CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES EN VUE D’UNE AUTOGREFFE Depuis 2012, Sanofi offre l’opportunité aux équipes médicales qui le souhaitent de créer leur « carnet de suivi patient » sur la mobilisation et la collecte des cellules souches hématopoïétiques en vue d’une autogreffe. Un outil d’information très utile pour les patients et leurs proches. Depuis sa création, 16 équipes soignantes ont participé à ce projet et proposent cet outil à leurs patients. Ce carnet, en partie personnalisable par chaque établissement, a été conçu avec le soutien du Pr Emmanuel Gyan (CHU de Tours), de Nathalie Gonçalves (infirmière à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris) et des associations de patients, l’Association Française des malades du myélome multiple (AF3M) et France Lymphome Espoir (FLE). LE PROGRAMME ITHem : INTERDISCIPLINARITE EN HEMATOLOGIE Lancé en 2014 à l’initiative de Sanofi, ITHem est un programme multithématique, évolutif, conçu et rédigé par des experts reconnus. Cet outil a été élaboré dans le but d’encourager les échanges entre les différents acteurs de la prise en charge des patients lors de réunions professionnelles. Parmi les thématiques d’ores et déjà disponibles, deux modules ont l’objectif de favoriser une meilleure prise en charge du patient : 1 en psycho-oncologie relatif au patient, ses fragilités et sa prise en charge au travers du prisme de la psychologie, 1 sur les activités physiques adaptées relatif aux apports de l’activité physique en onco-hématologie. Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 11/13 A propos de Sanofi Oncologie Sanofi Oncologie est une division mondiale de Sanofi basée à Cambridge, au Massachusetts et à Vitry, en France. Sa source d’inspiration est le patient. La Division a pour mission de traduire les avancées scientifiques en solutions thérapeutiques efficaces pour répondre aux besoins non satisfaits des patients cancéreux et transplantés. S’appuyant sur une organisation mondiale de collaborateurs talentueux et passionnés, la Division a constitué un portefeuille renouvelé et diversifié dont le principal levier est l’innovation. La Division s’ouvre aux partenariats avec des experts de tout premier plan et c’est pour cette raison qu’elle noue des partenariats avec les meilleurs spécialistes mondiaux de la recherche scientifique et clinique. A propos de Sanofi Sanofi, un leader mondial de la santé, recherche, développe et commercialise des solutions thérapeutiques centrées sur les besoins des patients. Sanofi possède des atouts fondamentaux dans le domaine de la santé avec sept plateformes de croissance : la prise en charge du diabète, les vaccins humains, les produits innovants, la santé grand public, les marchés émergents, la santé animale et le nouveau Genzyme. Sanofi est coté à Paris (EURONEXT : SAN) et à New York (NYSE : SNY). Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 12/13 CONTACTS PRESSE Sanofi Flore Larger Tel : 01 57 62 00 56 [email protected] Agence Kingcom Olivier Latugaye / Judith Rozenblum Tel : 01 80 06 90 87 / 01 80 06 87 04 [email protected] / [email protected] Sanofi – Journée mondiale du cancer - Dossier de presse - Page 13/13