Cours de systèmes d`exploitation

Transcription

Cours de systèmes d`exploitation
ENSEIGNEMENT DE PROMOTION SOCIALE
——————————————————————
Cours de
MAINTENANCE INFORMATIQUE
- Partitionnement du Disque dur ——————————————————————
H. Schyns
Novembre 2006
Sommaire
Sommaire
1.
AVERTISSEMENT
2.
PRINCIPE
3.
AVANTAGES ET CONTRAINTES
4.
3.1.
Illustration
3.2.
Dénomination des disques
COMMENT PARTITIONNER UN DISQUE ?
4.1.
Précautions
4.2.
Utiliser FDISK
4.3.
Utiliser PartitionMagic
4.4.
Utiliser un éditeur de disque
EXERCICES DU CHAPITRE
APPLICATION 1 : PARTITIONNER UN DISQUE DUR
1 - Avertissement
1.
Avertissement
Partitionner un disque dur est une opération délicate réservée à des utilisateurs
avancés.
Le partitionnement provoque généralement la perte de tout ou partie des fichiers du
disque que l'on partitionne. Il peut provoquer la perte du système d'exploitation, et
donc empêcher le redémarrage du PC.
Avant d'entreprendre un partitionnement il faut :
- faire une sauvegarde du disque à partitionner, sauf s'il s'agit d'un nouveau
disque ou d'un disque de récupération.
- préparer des disquettes de démarrage,
- disposer des disquettes ou du CD-ROM du système d'exploitation (DOS, Win),
- disposer du temps nécessaire et opérer au calme,
- déconnecter tous les disques qui ne sont pas concernés par le partitionnement,
- se faire la main sur un disque dur de récupération.
Vous voilà prévenu.
Ceci dit, tout utilisateur capable d'installer et désinstaller un disque dur, un système
d'exploitation ou une barrette de mémoire se doit d'être capable de partitionner un
disque dur.
H. Schyns
1.1
1 - Avertissement
2.
Principe
Nous avons vu au chapitre précédent qu'un disque dur peut être partagé en
plusieurs morceaux appelés partitions. Cette information est stockée dans la table
de partition (ang.: partition table) située dans les tout premiers secteurs du disque
dur (MBR).
Figure 2.1
En pratique, on emploie un utilitaire de partitionnement tel que FDISK dans lequel
l'utilisateur définit l'espace (en Mb ou en %) qu'il veut attribuer à chaque partition.
C'est l'utilitaire qui effectue le calcul du nombre de cylindres.
Une table de partition est prévue pour contenir quatre lignes de 16 bytes. Chaque
ligne de la table de partition contient
-
l'état de la partition : bootable (80h) ou inactive (00h) (1 byte);
le numéro de la tête de lecture du premier cylindre de la partition (1 byte);
le numéro du premier cylindre et du premier secteur de la partition (2 bytes
arrangés en série de 10 bits (7-0 / 9-8) et 6 bits (5-0));
le type de partition : DOS, BIGDOS, EXTENDED,… (1 byte);
le numéro de la tête de lecture du dernier cylindre de la partition (1 byte);
le numéro du dernier cylindre et du dernier secteur de la partition (2 bytes);
nombre de secteurs entre la table de partition et le premier secteur de la partition
(4 bytes);
nombre de secteurs dans la partition (4 bytes).
En principe, vu la taille de la table, on peut définir quatre partitions primaires par
disque. Mais il y a (encore) une astuce : une partition primaire peut elle-même
contenir une table de partition, un peu à la manière des répertoires qui peuvent euxmêmes contenir d'autres répertoires. On parle alors de table de partition secondaire
et de partition étendue.
En pratique, sur un disque dur, FDISK ne peut créer que deux partitions nommées
partition primaire (ang.: primary partition) et partition étendue (ang.: extended
partition). Cependant, la partition étendue peut elle-même être divisée en un, deux
ou trois lecteurs logiques (ang.: logical drives) ce qui donne un maximum de
quatre "disques virtuels" par disque physique.
H. Schyns
2.1
1 - Avertissement
Figure 2.2
Notons que cette contrainte de deux partitions et quatre "disques virtuels" par disque
physique est levée si on utilise d'autres outils de partitionnement.
H. Schyns
2.2
1 - Avertissement
3.
Avantages et contraintes
Il est généralement judicieux de partitionner un disque dur, surtout s'il est de grande
capacité :
-
séparation physique pour des raisons de sécurité du système, des logiciels, des
documents, etc.
coexistence de plusieurs systèmes d'exploitation (Win 98, DOS, Linux)
bootables indépendamment les uns des autres,
diminuer le clustering d'un trop grand disque,
diminuer les risques d'accident du système de fichier,
simplifier la maintenance et la sécurité du système.
Les contraintes sont minimes :
-
-
-
3.1.
modifier les options par défaut proposées lors de l'installation de nouveau
logiciels.
Par exemple, il faut remplacer "C:\Program files" proposé
systématiquement par Windows par un chemin vers un autre disque;
prendre l'habitude de modifier les options de sauvegarde par défaut proposées
par la fonction "sauver sous" de certains programmes. Ainsi, il faut remplacer
"C:\My documents " proposé systématiquement par Word par un autre chemin;
modifier les options de configuration des caches des navigateurs Internet.
le plus gros inconvénient survient quand on change un disque de machine car
les lettres attribuées aux lecteurs sont susceptibles de changer.
Illustration
A titre d'exemple, prenons un disque "C:" de 20 Gb. Installons-y le système
d'exploitation, les logiciels, le navigateur Internet, les jeux, etc. Créons nos
documents de travail, écrivons notre carnet d'adresses, installons nos bases de
données de clientèle, de facturation, de gestion de stock, de gestion du personnel.
En cas de problème tel qu'un coup de foudre, une attaque virale, une mauvaise
manipulation ou que sais-je encore, la FAT du disque risque d'être détruite.
Autrement dit, la totalité du disque risque d'être irrémédiablement perdue.
Par contre, ce disque C: pourrait avantageusement être divisé en quatre partitions :
-
1 à 2 Gb (disque C:) pour le système d'exploitation (DOS, Windows, Linux,…);
3 à 8 Gb (disque D:) pour tous les logiciels (Office, Norton,…);
1 à 2 Gb (disque E:) pour tout ce qui concerne Internet, y compris les
navigateurs, le courrier électronique, les dossiers pour fichiers temporaires, etc;
5 à 15 Gb (disque F:) pour tous les documents de travail.
De telles partitions sont beaucoup plus sécurisantes. Le risque de perte de
documents est limité et, en cas de problème, le traitement ou la restauration des
disques atteints est beaucoup plus simple.
Du point de vue des sauvegardes, seul le disque F:, qui contient les informations
sensibles, doit faire l'objet d'une sauvegarde régulière. Les disques C: et D:, qui
contiennent uniquement des logiciels, peuvent être facilement restaurés à partir des
CDs originaux tandis que le disque E: ne contient pas d'information vitale puisque
celle-ci peut être retrouvée sur le net.
H. Schyns
3.1
1 - Avertissement
Dans le même ordre d'idées, seul le disque F: doit faire l'objet d'une défragmentation
régulière. On notera d'ailleurs que la défragmentation de 4 partitions de 5 Gb et
beaucoup plus rapide que celle d'une seule partition de 20 Gb.
Enfin, actuellement les attaques virales sont surtout ciblées sur les connexions
Internet. En isolant les outils Internet sur un disque différent, on réduit sensiblement
les risques de propagation d'un virus vers les zones sensibles du système.
On peut aller plus loin dans la sécurité en isolant les applications sur des partitions
ou des disques différents : gestion de stock et production sur l'un; secrétariat et
comptabilité sur l'autre, etc.
En informatique comme en politique, il faut diviser pour régner.
3.2.
Dénomination des disques
Du point de vue de l'utilisateur, chaque partition ou lecteur logique se comporte
comme un disque dur indépendant et reçoit une lettre de lecteur (C, D, E,…) lors du
démarrage de la machine.
Mais attention ! La dénomination des disques n'est pas fixée par l'utilisateur. Elle est
déterminée par la machine lors du démarrage. Et ne croyez pas que les disques
sont simplement notés C:, D:, E: etc. dans l'ordre où ils sont détectés physiquement.
C'est beaucoup plus subtil et déroutant surtout quand le système contient plusieurs
disques physiques.
Le système attribue d'abord les lettres aux partitions primaires dans l'ordre
"primary master", "primary slave", "secondary master", "secondary slave". Puis, il
attribue les lettres aux disques logiques de partitions étendues.
Admettons qu'un utilisateur dispose d'un seul disque dur, connecté en "primary
master" et partitionné en trois. Les trois lecteurs logiques ont été appelés (label)
respectivement "SYSTEME" (partition primaire), "LOGICIELS" et "PROJETS"
(partition étendue). Comme il n'y a qu'un seul disque sur le PC, le système attribue
les lettres suivantes :
-
SYSTEME
LOGICIELS
PROJETS
= C:
= D:
= E:
Notre utilisateur achète un nouveau disque qu'il partitionne en deux. Les deux
nouveaux disques logiques s'appellent "PERSO" (partition primaire) et "INTERNET"
(partition étendue). Il installe ce disque en "primary slave" et redémarre sa machine.
Le système détecte les deux disques et attribue les lettres de la manière suivante :
-
SYSTEME
PERSO
LOGICIELS
PROJETS
INTERNET
= C: (primary master, partition primaire)
= D: (primary slave, partition primaire)
= E: (primary master, partition étendue, premier disque logique)
= F: (primary master, partition étendue, second disque logique)
= G: (primary slave, partition étendue)
Voilà qui est assez déroutant.
Notre utilisateur peut cependant contourner le problème en ne définissant pas de
partition primaire sur son nouveau disque et en n'utilisant que la partition étendue.
Ou, plus exactement, il définit une partition primaire qu'il laisse inactive et à laquelle
il donne une taille symbolique de 1 Mb. Nous en reparlerons au chapitre 4.2.
H. Schyns
3.2
1 - Avertissement
4.
Comment partitionner un disque ?
4.1.
Précautions
Avant de vous lancer dans cette aventure, il est prudent de relire attentivement
l'avertissement placé au début de ce chapitre. Lisez aussi le chapitre relatif aux
disquettes bootables.
Pour vous faire la main, évitez d'emprunter le disque dur du PC du gamin ou du petit
frère. Sachez que l'on trouve très facilement des disques durs d'occasion en
brocante informatique ou en désossant un vieux 486 dont personne ne veut.
Choisissez un disque de type IDE d'une capacité de 200 MB à 1 GB. Il ne vous en
coûtera que quelques euros.
4.2.
Utiliser FDISK
est l'utilitaire de partitionnement fourni avec DOS et toutes les versions de
Windows. Il donne aussi une série d'informations sur la structure et le format des
disques durs installés sur la machine. Assurez-vous de sa présence sur une
disquette bootable DOS.
FDISK
Redémarrez le PC et modifiez le "setup" afin de booter sur la disquette de
démarrage. Si tout s'est bien passé, vous obtenez le prompt DOS :
A:\>
Lancez FDISK :
A:\> FDISK
présente son menu principal. L'aspect, les commandes et les valeurs peuvent
varier selon la version, la configuration du PC et la capacité du disque dur.
FDISK
Notez bien que, dans toute la description ci-dessous, le disque à partitionner est
nommé "1" tandis que la partition secondaire est nommée "D:". Il peut en être
autrement sur votre système. Tout dépend des disques qui y sont déjà installés.
Le fait de brancher un disque, de le débrancher, de le placer en maître ou en
esclave, en primaire ou en secondaire modifie chaque fois les lettres attribuées aux
lecteurs ! Vérifiez toujours les lettres et les contenus des disques sur lesquels vous
voulez intervenir.
Les versions récentes de FDISK commencent par afficher une page de charabia
ésotérique qui dit en substance :
Votre ordinateur a un disque de plus de 512 Mo…
IMPORTANT: Si vous activez la prise en charge des grands
disques…
:
bla bla bla
:
Voulez-vous activer la prise en charge de grands lecteurs
(O/N) . . . ? [N]
En clair, FDISK a détecté un ou plusieurs disques de plus de 512 Mb et vous
demande si vous désirez installer un système FAT32 sur ces disques. Attention,
H. Schyns
4.1
1 - Avertissement
toutes les partitions gérées en FAT32 seront inaccessibles pour les programmes
DOS classiques et Win 3.xx.
Répondez [N]on si vous voulez que toutes les partitions restent accessibles au DOS.
Répondez [O]ui si vous avez l'intention de créer une ou plusieurs partitions de plus
de 1 Mb.
Signalons qu'il est utile de conserver au moins un disque avec une petite partition
primaire bootable en DOS, ne serait-ce que pour nettoyer certains virus très
attachés à Windows.
MS-DOS Version 6
FDISK
(c) Copyright Microsoft Corp. 1983-1993
Options de FDISK
Lecteur de disque dur en cours : 1
Choisissez parmi ce qui suit :
1. Création d'une partition ou lecteur logique MS-DOS
2. Activation d'une partition
3. Suppression d'une partition ou lecteur logique MS-DOS
4. Affichage des informations sur les partitions
5. Sélection d'un autre lecteur de disque dur
Entrez votre choix : [1]
Appuyez sur ECHAP pour quitter FDISK
L'option 5 n'apparaît que si plusieurs disques sont connectés. Si c'est le cas, vérifiez
la présence et la référence du disque à partitionner en choisissant l'option 5.
Changement du lecteur de disque dur en cours
Disque
1
Lecteur
C:
2
D:
F:
G:
H:
Mo
203
203
3090
513
801
650
1130
Libre
0
Utilisé
100%
0
100%
(1Mo = 1 048 576 octets)
Entrez le numero de disque dur (1-2) . . . .[1]
Appuyez sur ECHAP pour revenir aux options FDISK
L'idéal est de déconnecter tous les disques sauf celui que l'on désire partitionner.
En général, pour partitionner un disque, il faut détruire les partitions existantes par
l'option [3] du menu principal :
H. Schyns
4.2
1 - Avertissement
Suppression d'une partition ou d'un lecteur logique MS-DOS
Lecteur de disque en cours : 1
Choisissez parmi ce qui suit :
1.
2.
3.
4.
Suppression
Suppression
Suppression
Suppression
de la partition MS-DOS principale
de la partition MS-DOS étendue
de lecteurs logiques de la partition étendue
d'une partition non-DOS
Entrez votre choix [ ]
Appuyez sur ECHAP pour revenir aux options FDISK
Dans le cas qui nous occupe, le disque ne contient qu'une partition DOS principale
que l'on détruit par l'option 1. Après cette opération tout le contenu du disque C:
sera perdu; on comprend que FDISK demande plusieurs confirmations avant
d'opérer :
Suppression de la partition MS-DOS principale
Lecteur de disque dur en cours : 1
Partition Etat
C : 1
A
Type
Nom du Volume
PRI DOS
Mo Systeme
203 Inconnu
Utilisé
100%
Espace disque total : 203 Mo (1 Mo = 1 048 576 octets)
ATTENTION ! Les données de
supprimée seront perdues.
voulez-vous supprimer [1].
Entrez le nom du volume. .
Etes-vous sûr (O/N). . . .
la partition MS-DOS principale
Quelle partition principale
. . . . . [
. . . . . [O]
]
Appuyez sur ECHAP pour revenir aux options FDISK
Nous pouvons à présent redéfinir une partition DOS principale à l'aide de l'option [1]
du menu principal.
Création d'une partition ou d'un lecteur logique MS-DOS
Lecteur de disque en cours : 1
Choisissez parmi ce qui suit :
1 : Création de la partition MS-DOS principale
2. Création de la partition MS-DOS étendue
3. Création de lecteurs logiques de la partition étendue
Entrez votre choix [ ]
Appuyez sur ECHAP pour revenir aux options FDISK
On commence toujours par créer une partition principale [1]. Bien entendu, puisque
l'on désire partitionner le disque, on n'utilise pas tout l'espace pour la partition
principale :
H. Schyns
4.3
1 - Avertissement
Création d'une partition MS-DOS principale
Lecteur de disque dur en cours : 1
Voulez-vous utiliser l'espace maximum pour la partition MS-DOS
principale et activer la partition (O/N). . . ? [N]
Appuyez sur ECHAP pour revenir aux options FDISK
Il s'agit maintenant de définir l'espace que l'on veut attribuer à la partition principale.
Un nombre représente l'espace en Mo; un nombre suivi de % représente l'espace en
fraction de disque :
Création d'une partition MS-DOS principale
Espace disque total : 203 Mo (1 Mo = 1 048 576 octets)
Espace maximal disponible pour la partititon : 203 Mo (100%)
Entrez la taille de la partititon en Mo ou en % d'espace
disque pour créer une partition MS-DOS principale. . . [120]
FDISK
affiche le résultat :
Création d'une partition MS-DOS principale
Lecteur de disque dur en cours : 1
Partition Etat
C : 1
Type
Nom du Volume
PRI DOS
Mo Systeme
120 Inconnu
Utilisé
59%
Appuyez sur ECHAP pour revenir aux options FDISK
Lors de sa création, la partition n'est pas automatiquement activée (notez qu'il n'y a
pas de "A" en dessous du mot "Etat"). Autrement dit, cette partition n'est pas
bootable et elle ne permettra pas de démarrer le système. Ce n'est pas gênant si le
disque sert uniquement à stocker des données. Par contre, s'il s'agit du disque
principal d'un PC, il est impératif d'activer la partition à l'aide de l'option [2] du menu
principal.
Nous pouvons à présent créer l'espace résiduel du disque pour créer une partition
étendue. Nous utilisons l'option [1] du menu principal et l'option [2] du menu de
création de partitions :
Création d'une partition MS-DOS étendue
Lecteur de disque dur en cours : 1
Partition Etat
C : 1
A
Type
Nom du Volume
PRI DOS
Mo Systeme
120 Inconnu
Utilisé
59%
Espace disque total : 203 Mo (1 Mo = 1 048 576 octets)
Espace maximal pour la partition : 83 Mo (41%)
Entrez la taille de la partition en Mo ou en % d'espace disque
pour créer une partition MS-DOS étendue . . . . . [83]
Appuyez sur ECHAP pour revenir aux options FDISK
Avec FDISK, nous ne pouvons créer qu'une seule partition principale et une seule
partition étendue sur un disque.
H. Schyns
4.4
1 - Avertissement
Pour partitionner le disque en plus de deux parties, nous devons créer des lecteurs
logiques dans la partition étendue. La partition étendue peut être découpée en trois
lecteurs logiques au maximum. La création d'un lecteur logique suit le même
principe que celui de la création d'une partition.
Création de lecteurs logiques de la partition MS-DOS étendue
Espace disque total : 83 Mo (1 Mo = 1 048 576 octets)
Espace maximal disponible pour le lecteur logique : 83 Mo
(100%)
Entrez la taille du lecteur logique en Mo ou en % d'espace
disque pour créer un lecteur logique. . . [83]
Appuyez sur ECHAP pour revenir aux options FDISK
Lorsque toutes les partitions ont été créées, il faut redémarrer le système afin qu'il
prenne en compte les nouveaux disques créés. N'oubliez pas que la création des
nouveaux disques peut avoir modifié les lettres de tous les lecteurs. Il est donc
prudent de vérifier la création des disques et les informations concernant les
partitions en relançant FDISK et choisissant les options [4] ou [5] :
Affichage des informations sur les partitions
Lecteur de disque dur en cours : 1
Partition Etat
C : 1
A
2
Type
Nom du Volume
PRI DOS
EXT DOS
Mo Systeme
120 INCONNU
83
Utilisé
59%
41%
Espace disque total : 203 Mo (1 Mo = 1 048 576 octets)
La partition MS-DOS étendue contient des lecteurs logiques.
Affficher les informations sur les lecteur logiques (O/N)? [ ]
Appuyez sur ECHAP pour revenir aux options FDISK
Souvenez-vous que les disques nouvellement créés doivent être formatés avant
d'être utilisés. Le formatage installe le système de fichiers. C'est pour cette raison
que l'on trouve le mot "inconnu" dans la rubrique "système".
On peut s'en convaincre en quittant FDISK et en essayant d'accéder aux nouveaux
disques créés :
A:\> DIR C:
Type de support non valide : lecture sur lecteur C
Abandon, Reprise, Echec ?
Ce message signale que l'on a tenté d'accéder à un disque non formaté ou à un
disque dont le format n'est pas reconnu par DOS.
4.3.
Utiliser PartitionMagic
PartitionMagic, édité par PowerQuest, est un logiciel de partitionnement
extrêmement puissant et convivial. Cet outil est chaudement recommandé par la
quasi-unanimité des utilisateurs. Bien qu'il ne soit pas gratuit, il vaut très largement
son prix et devrait faire partie de la boîte à outil de tout responsable de système.
H. Schyns
4.5
1 - Avertissement
L'avantage incontestable de PartitionMagic sur FDISK est de permettre de créer ou
modifier des partitions sur les disques existants sans perdre les données qui s'y
trouvent… à condition de prendre quelques précautions. L'une de ces précautions
consiste à défragmenter toutes les partitions à modifier afin que tous les fichiers se
trouvent au début du disque.
Le principal inconvénient de PartitionMagic est d'être un programme Windows. C'est
un programme assez lourd en terme d'espace disque (25 Mb) et donc impossible à
caser sur une disquette de démarrage. D'autre part, PartitionMagic ne fonctionne
pas à partir du CD-ROM original; il doit d'abord être installé sur un disque dur ou sur
une partition… de préférence différent de celui ou celle que l'on veut modifier. On en
déduit que son utilisation implique la manipulation physique de disques, ce qui en
fait un outil réservé à un utilisateur averti et réfléchi (1).
Figure 4.3
L'écran principal de PartitionMagic est très intuitif. La partie gauche représente
l'arborescence des disques dans un style semblable à celui de l'explorateur de
Windows; la partie droite donne une représentation graphique des disques; la partie
inférieure reprend les principaux outils.
Il est important de noter que toutes les actions sont exécutées en batch. Ainsi,
l'utilisateur peut décider de supprimer une partition, attribuer l'espace ainsi récupéré
à une autre partition et transformer ensuite une FAT16 en une FAT32. Toutes ces
opérations sont inscrites dans une "liste des opérations en attente".
Lorsqu'il a défini toutes les opérations à effectuer, l'utilisateur lance l'exécution de la
liste. PartitionMagic exécute une partie des opérations sous Windows, une autre en
rebootant éventuellement la machine en mode DOS, une troisième en revenant sous
Windows, etc. Il vaut mieux qu'il n'y ait pas de coupure de courant pendant le
processus !
1 Rappelons que partitionner un disque est de toutes façons une action réservée à un utilisateur averti.
H. Schyns
4.6
1 - Avertissement
4.4.
Utiliser un éditeur de disque
On sait que la table de partition principale se trouve toujours dans le premier secteur
d'un disque dur. On sait aussi qu'elle commence toujours à l'adresse 1BEh et on
connaît sa structure qui a été décrite au point 2.
Partant de ces prémisses, un virtuose de l'hexadécimal, armé d'un bon éditeur de
disque tel que DISKEDIT.EXE et d'une dose de sang froid à toute épreuve peut
tenter de partitionner un disque "à la main".
En temps ordinaire, on peut s'occuper à des choses plus agréables, mais en cas
d'effacement accidentel de la table de partition, c'est une option à envisager
sérieusement avant de décider de reformater le disque. Alors, si vous n'avez rien à
faire pendant les longues soirées d'hiver faites-vous la main sur un vieux disque
d'occasion. Le résultat est souvent… surprenant (1).
1 Avant l'arrivée de PartitionMagic – bénis soient ses développeurs - c'était la seule technique permettant de
partitionner un disque contenant déjà des fichiers sans en perdre un seul.
H. Schyns
4.7
1 - Avertissement - Exercices
Exercices du chapitre
¨ Exercice 1
Un PC est équipé d'un disque dur bootable de 8 Gb, non partitionné, libellé
ANTOINE.
On lui adjoint un nouveau disque dur de 20 Gb divisé en une partition primaire
BERNARD et une partition étendue CLAUDE. Aucun système n'est installé sur ce
disque.
Quelles seront les lettres et noms attribuées aux différents lecteurs si le disque de 8
Gb est connecté en primary master et le disque de 20 Gb en primary slave ?
Ce système est-il toujours bootable ? Si oui, pourquoi ? Si non, que faut-il faire
pour qu'il le soit ?
Mêmes questions si le disque de 20 Gb est connecté en primary master et l'autre en
secondary master ?
¨ Exercice 2
Un utilisateur novice vient d'acheter un PC équipé d'un disque de 40 Gb non
partitionné. Le fournisseur y a installé un système d'exploitation et une suite
bureautique qui occupent déjà 10 Gb.
L'utilisateur désire diviser son disque en quatre partitions, de préférence sans rien
perdre et sans réinstallations (il n'a pas les CD originaux).
Comment allez-vous vous y prendre, sachant que vous disposez d'un autre PC, d'un
disque vierge de 12 Gb et d'une foule de programmes utilitaires dont
PartitionMagic ?
Est-il possible d'installer la suite bureautique sur une partition différente de la
partition système ? Si non, pourquoi ? Si oui, que faut-il faire ?
¨ Exercice 3
Un utilisateur a installé un nouveau disque dur. Il le partitionne en une partition
primaire et une partition étendue. Il formate la partition primaire par la commande
format /s et y transfère tous les fichiers nécessaires au système.
Pourtant, lorsqu'il reboote sa machine, le système refuse de démarrer et affiche le
message NON SYSTEM DISK. Que se passe-t-il ?
H. Schyns
4.8
1 - Avertissement - Application
Application 1 : partitionner un disque dur
¨ Objectifs
-
Se familiariser avec FDISK.
Reconditionner un disque.
Créer un partition principale (C:) et une partition étendue avec un seul lecteur
logique (D:).
Activer la partition principale.
Booter sur une disquette système afin de tester le fonctionnement et l'accès aux
partitions.
¨ Ingrédients
-
Le disque dur de type IDE, d'une capacité de 200 Mb à 1200 Mb installé dans
l'application précédente.
Une disquette DOS bootable contenant les principaux utilitaires.
¨ Procédure
-
Déconnecter tous les disques sauf le disque à partitionner.
Insérer la disquette bootable DOS dans le lecteur.
Démarrer le PC en bootant sur la disquette.
Lorsque le prompt DOS apparaît, lancer FDISK :
A:> FDISK
-
Vérifier la présence et la structure du disque à reconditionner en utilisant
l'option 4 :
4. Affichage des informations sur les partitions
-
Vérifier que les information affichées correspondent bien à ce que l'on connaît
du disque à reconditionner.
-
Revenir au menu principal et supprimer toutes les partitions existantes à l'aide
de l'option 3 :
3. Suppression d'une partition ou lecteur logique MS-DOS
-
-
Supprimer dans l'ordre :
· la partition non-DOS éventuelle [4] (1),
· les lecteurs logiques éventuels [3],
· la partition MS-DOS étendue éventuelle [2],
· la partition MS-DOS principale [1].
Revenir au menu principal et reconstruire les partitions à l'aide de l'option 1 :
1. Création d'une partition ou lecteur logique MS-DOS
-
Créer dans l'ordre :
· la partition MS-DOS principale [1] en lui accordant 50% à 75% de l'espace
disponible,
· la partition MS-DOS étendue [2] en lui accordant le solde de l'espace,
1 Notez que FDISK version DOS 6 n'identifie pas les partitions qui formatées en FAT32.
H. Schyns
4.9
1 - Avertissement - Application
-
· un ou deux lecteurs logiques éventuels [3] dans la partition étendue, selon
l'espace diponible (laisser au moins 50 Mb et au plus 500 Mb par disque
logique).
Revenir au menu principal et activer la partition principale :
2. Activation d'une partition
-
Vérifier la nouvelle structure du disque reconditionné en utilisant l'option 4 :
4. Affichage des informations sur les partitions
-
Quitter FDISK et redémarrer la machine à l'aide de la disquette bootable.
¨ Test des partitions
-
-
Redémarrer le PC en bootant sur la disquette.
Lancer FDISK, utiliser l'option [4] pour afficher les informations sur les partitions
et noter les lettres attribuées à chacune. En principe, la rubrique Système doit
être vide ou afficher le mot Inconnu.
Quitter FDISK et revenir au prompt DOS.
Essayer d'accéder à chacune des partitions par la commande DIR. Comme les
partitions n'ont pas encore été formatées, le système doit renvoyer un message
d'erreur :
A:\> DIR C:
Type de support non valide : lecture sur lecteur C impossible
Abandon, Reprise, Echec ? E
Si ce message apparaît pour toutes les lettres, c'est que toutes les partitions ont
été correctement créées. Vous pouvez passer à l'application suivante : formater
les partitions.
Par contre, si l'une des partitions n'existe pas, le message est :
Spécification de disque non valide
auquel cas voyez la rubrique dépannage.
¨ Dépannage
Reprenez la procédure en vérifiant chaque étape :
-
H. Schyns
Utilisez-vous une disquette DOS bootable avec la bonne version de FDISK ?
Avez-vous bien détruit toutes les partitions et lecteurs logiques avant de
commencer ?
4.10