HISTORIQUE DE L`ÉCOLE DE FORESTERIE ET DE

Transcription

HISTORIQUE DE L`ÉCOLE DE FORESTERIE ET DE
HISTORIQUE DE
L’ÉCOLE DE FORESTERIE ET DE TECHNOLOGIE
DU BOIS DE DUCHESNAY
C’est en 1935 que l’École des gardes forestiers, jusque-là située à la pépinière de
Berthierville, accueillit des premiers étudiants.
Seule école du genre au Québec à cette époque, on y érigea graduellement un
véritable village permettant le séjour sur place des étudiants, des professeurs et du
personnel de soutien.
Profitant des caractéristiques propres au site et de sa proximité de la ville de
Québec, là où l’on retrouve une grande concentration de spécialistes en foresterie,
l’École offrait une grande variété de cours pratiques qui touchaient plusieurs
domaines : de la production de plants à la transformation en passant par le mesurage
et l’arpentage. Ce qui fit dire à M. Christian Verdon, dans la Patrie du 19 février
1939 : « Duchesnay est l’œuvre d’hommes de génie. C’est l’École des gardes
forestiers la mieux outillée du genre au Canada ».
Au début des années 70, l’enseignement fut confié au ministère de l’Éducation. Le
ministère des Terres et Forêts demeura propriétaire des lieux et y développa des
activités d’hébergement, de production de plants, de recherche forestière et
d’éducation du public au milieu forestier. Ainsi, un pavillon (Horizon) fut transformé
en centre éducatif et des réseaux de sentiers pédestres et de ski de randonnée furent
aménagés.
Au fil des ans, s’est donc développée une triple vocation qui fut officialisée dans la
Loi sur les forêts de 1986 et par le décret de 1990 qui constituait la Station forestière
de Duchesnay et consacrait son territoire aux fins d’éducation, d’enseignement, de
recherche et d’expérimentation en matière forestière.
L’industrie forestière connaît depuis quelques années des mutations profondes tant
sur le plan du profil de son marché que sur celui des changements technologiques liés
à ses modes de production.
Ces modifications ont eu un impact important sur les besoins en main-d’œuvre et sur
les nouvelles qualifications liées aux développements technologiques.
Pour demeurer compétitives, ces industries doivent compter sur un dénominateur
commun : la compétence et la formation continue de sa main-d’œuvre. La scierieécole de Duchesnay, n’ayant pas évolué au même rythme que l’industrie, a été dans
l’obligation de se réajuster au marché qui, lui, avait réalisé d’immenses progrès
technologiques.
Cette lacune était connue depuis le début des années 1990. Une demande de
construction d’une nouvelle scierie-école était justifiée par l’état vétuste des
bâtiments et par le manque d’équipements modernes qui ne permettaient plus
d’évoluer harmonieusement avec les besoins futurs de l’industrie, de répondre à la
forte augmentation de la demande d’inscription et d’œuvrer en partenariat avec
d’autres organismes d’enseignement.
Les problématiques reliées aux pénuries de main-d’œuvre pouvaient être résolues
par l’apport d’une nouvelle scierie-école dotée d’un parc d’équipements modernisés,
permettant d’accroître la clientèle et ainsi corriger les pénuries de main-d’œuvre.
Dates importantes
1946 :
1967 :
1970 :
1990 :
1992 :
1995 :
1998 :
2000 :
2001 :
Ouverture de la première scierie-école.
Érection d’une nouvelle scierie plus performante et répondant plus
adéquatement à la demande du marché.
Le ministère des Terres et Forêts remet l’enseignement de la foresterie
au ministère de l’Éducation.
Le CRIQ suggère de moderniser la scierie-école de Duchesnay.
Lors du Forum des acteurs économiques de la grande région de Québec,
les partenaires économiques expriment formellement leur appui au
projet de modernisation.
Signature d’un protocole d’entente entre la Commission scolaire de La
Jeune-Lorette et les partenaires de l’école.
Le MEQ autorise les travaux de la première phase (Centre de formation
professionnelle).
Début des travaux de construction de la nouvelle scierie-école.
Inauguration de la nouvelle École de foresterie et de technologie du
bois de Duchesnay à l’automne.