dossier argencratie Corporated cloportes

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dossier argencratie Corporated cloportes
Le Collectif PERMALOSO
ARGENCRATIE
Corporated.cloportes ©
« FAIRE
ENTENDRE
LE VACARME
DU MONDE,
ET DISCERNER
LE SENS DE CE
VACARME. »
Laurie Laufer
Contacts
135, rue de Bagnolet
75020 Paris
[email protected]
Nouche Jouglet Marcus
06 28 35 07 47Jean-Benoît
L'héritier06 77 13 29 33
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Sommaire
Le Collectif PERMALOSO
Page 3
Note d’intentio n
Page 5
Dramaturgie / écriture au plateau
Page 6
Scénographie
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Sources
Page 9
Fiche technique
Page 11
Curriculum Vitae
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Le Collectif PERMALOSO
Quand nous avons crée le Collectif Permaloso en 2007, nous étions dans la nécessité de
nous réapproprier un présent du monde qui nous semblait fuir dans les flux perpétuels de
l'information, du vacarme qu'elle engendre et de l'aliénation médiatique qu’elle génère. Nous
nous sentions devenir malades, atteints, dépossédés de l'Histoire en train de s'écrire, de
notre propre histoire, du bien commun qu'elle constitue. Nous nous sommes emparés de
cette matière médiatique, du relais qu'elle opère sur (et avec) le langage du pouvoir, pour
mieux la mettre à distance, la séparer de nos corps et de nos affects, pour mieux la
disséquer et la confronter à d'autres langues, d'autres langages, ceux-là poétiques et
philosophiques. De ces premiers laboratoires est né le spectacle Mondo Cane #3 où :
Samuel Beckett, Jean Baudrillard, Heiner Müller, Pier Paolo Pasolini, Dario Fo et Allen
Ginsberg… s’invitent à l’Assemblée nationale, au Medef, à la Banque mondiale et au Journal
télévisé…
La vidéo et la musique sont dès le départ des contrepoints sauvages et autonomes,
complexifiant le kaléidoscope qui se construit au présent du plateau. Dès lors Mondo Cane
#3 et notre travail à venir ne se départiront plus d’une veille du fil de l'actualité, une
dramaturgie “ flottante ” réinterrogée d’une représentation à l’autre à l'aune de l'évolution des
discours et des actes de la sphère politique.
En 2009, à la demande d'un collectif de sans papiers et tout d'abord dans un acte de soutien
à leur lutte, nous créons le spectacle Immigration, bienvenu dans un monde de chien. Ce
qui ne devait être qu'une performance de soutien se prolonge à la demande de la revue
Cassandre et du Vent se Lève lors de soirées thématiques L'art Lanceur d'alerte. Nous
imaginons alors la compagnie aérienne Air Rance, explorant l'histoire de la politique
migratoire toujours plus xénophobe, invitant cette fois Césaire et Quignard à ré-ouvrir nos
horizons historiques et géographiques Nous y invitons les spectateurs à intervenir dans le
“ cockpit ” de la représentation. Nous rencontrons dés le départ les acteurs de la société
civile : Ligue des Droits de l'homme, Cimade, réseau Resf, A.C ! etc... tant nous parait
essentiel qu’un débat puisse poursuivre chaque représentation. Ce travail suivra trois ans de
politique migratoire jusqu'aux dernières représentations fin 2013. Mais aujourd’hui, le
semblant d’alternance politique ne semble pas contredire l’actualité de notre démarche…
Cette phrase empruntée à Marie Josée Mondzain commence à trouver son sens : jouer dans
les lieux improbables où la logique comptable est inconnue, où le débat est possible,
l’insoumission légitime, où sans relâche se manifestent la force et la conviction du possible.
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En 2010, à la demande de l'Education populaire et avec le soutien de La ligue des droits de
l'homme, nous engageons le travail L'Œil de rien, réflexion autour de la société de
surveillance, de ses enjeux éthiques et économiques, du scientisme technologique. Balade
cinématographique et philosophique sur la transparence absolue, le degré zéro de l'intime.
Face aux discours éberluant des lobbyistes de la technologie de surveillance : la danse des
sept voiles développée par Wajcman, les lumières d'Alphaville de Godard et les archaïques
mains négatives qui fondent la distance nécessaire pour créer le sujet selon M.J Mondzain.
Les mots peuvent être comme de minuscules doses d’arsenic : on les avale sans y prendre
garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quelques temps, l’effet se fait sentir.
Victor Klemperer, L.T.I, la Langue du Troisième Reich
D'un spectacle l'autre, la diversité des matières traversées, tant du flux de l'actualité et de
son information, que des collisions de langage, leurs dissections, leurs évolutions et, pour
prendre un mot tout d'actualité leur “ traçabilité ” idéologique, nous est apparu un faisceau
d'éléments interconnectés et sous-tendu bien évidemment par la politique économique
justifiant la gouvernance entrepreneuriale des états, et de ce fait l'enrayement démocratique.
Un déficit démocratique de plus en plus creusé face aux effets directs et indirects de la
finance. Ce qui constituera notre nouveau chantier amorçé en 2013 avec cette fois une
tentative d'écriture propre: ARGENCRATIE Corporated.cloportes ©.
"Les permaloso sont de leur époque et ils en assument les risques. Dans ce temps
d'urgence que nous traversons, ils font ce que le théâtre doit (ou devrait) faire de tout
temps: remettre en jeu cet art immémorial, d'expérimenter l'outil-théâtre, aujourd'hui,
dans la cité où nous vivons, pour tenter d'avoir prise sur notre existence,
individuellement et collectivement. Pour tenter de se retrouver, ensemble. Et s'exercer
à refonder notre imaginaire commun au-delà des barrières qui séparent le public de
l'acteur."
Nicolas Roméas/Cassandre
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Note d’intention
L'histoire se répète toujours deux fois, la première comme une tragédie, la seconde comme
une farce.
K.Marx
Dans Argencratie Corporated cloportes, nous tentons une écriture propre à l’histoire
singulièrement tragicomique de l’enchaînement des faits et gestes de la finance aux
commandes mondiales. Nous nous amusons à tordre la langue des VIP de l'expertise et
portons une oreille attentive aux voix discordantes.
Depuis deux ans nous travaillons à décortiquer les informations du “ spectacle ”
économique et politique qui y sont cruellement liés. Dans un travail de mises en écriture(s)
nous avons tenté de dégager les points névralgiques que décelait la représentation de ces
storytelling de la finance.
Par un trou de serrure qui pourrait être celui d’un bordel, à la fois voyeurs et acteurs de sa
mise en œuvre, nous avons resserré la focale sur les visages grimaçants et les corps
marionnetiques, réifiés, de ce pathétique carnaval.
Là, dans le tropisme de la grimace de l’argent et de l’agitation des vanités, où la devise
pourrait être Speed is God and Time is the Devil, nous invitons le spectateur à observer
comment ces langages du pouvoir avalent le temps ou s’y effondrent. Et comment le temps
lui-même entre en déflation, avec lui les êtres et … la démocratie.
Et ainsi , à l’aide d’une dramaturgie fragmentée, réarmer le plateau avec l’outil théâtre
comme un espace citoyen de réflexion et d’engagement.
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Dramaturgie
Parmi les éléments qui brouillent la compréhension du monde de la finance, il y a tout
d’abord un premier paravent à désocculter : sa complexité supposée, qui empêcherait le
commun des mortels d’y comprendre quoi que ce soit.
Un système qui se justifie et se renforce dans la seule nécessité d'obtenir des gains à court
termes est un bon produit d'appel, le temps qu'il faut pour être critique, penser et construire
n'est plus d'aucune importance : il est déjà vendu. Dans un proto-travail au plateau sur ce
scénario aux visions court-termistes mises bout à bout, nous avons tenté de dégager les
récurrences, trous noirs et points névralgiques que décelait la mise en représentation d’un tel
« feuilleton », son verbatim.
Au travers de l’âpreté et de la brutalité éprouvée à travers ces langages, nous avons tenté
une écriture cut-up de cette tragi-comique et singulière histoire de l’enchaînement des faits
et gestes de la finance aux commandes mondiales.Travaillés par cette immersion dans le
monde de l’argent, là où la fiction développée au plateau rejoint notre propre réalité et
questionne notre résponsabilité citoyenne, que devient dés lors notre perception, et
particulièrement celle du temps?
Devant « l’usure » de ce qui n’est plus désormais dans « le politique » que prophéties autoréalisatrices et temps épuisé à prôner des solutions d’avance vouées à l’échec, c’est bien
notre propre temps et celui de la démocratie qui nous est dérobé.
"Hier, j’ai vu et entendu au Parlement européen, deux membres de la Troïka et pas des
moindres, puisqu’ils dirigent l’équipe qui « s’occupe » de la Grèce.Je n’ai entendu que des
camelots de foire débitant des boniments, appelant « victoires » des déroutes sanglantes,
qualifiant de « chiffres encourageants » la mesure quantitative de l’effondrement de la zone
euro, prenant appui sur les preuves rétrospectives de leurs errements passés pour appeler à
un effort supplémentaire, dans la même direction, et à bout d’arguments devant les
démentis que leur offre la réalité, blâmant les Grecs qui « refusent de faire ce qu’on leur
demande. "
Paul Jorion (Economiste/Anthropologue )
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Devant les conséquences pour chacun à laisser se poursuivre « le systême » dans une telle
logique, s’est donc posé à nous la question prégnante de la subsistance de la démocratie,
aussi imparfaite soit-elle.
Et donc, de convoquer symboliquement l’urne elective comme spectateur privilégié de la
vacuité du flux des “manipulateurs de l’argent". La répetition comique de leurs habitus
aboutissant au tragique, il faut encore et toujours nous en garder.
Alors le problème est aussi bien le rapport ou le non-rapport entre la patience du réel et
l’excitation impatiente que les images tentent d’imposer, afin que chacun puisse se résoudre
à passer sans lien dans le décousu de l’impatience, d’une chose à une autre dans ce qui
pourrait être nommé une pensée liquide s'écoulant dans « le bordel financier des images ».
Alain Badiou
ARGENCRATIE explore une dramaturgie en fragments, afin de réarmer le plateau avec
l’outil théatre comme un espace citoyen de réflexion et d’engagement. L’aléa du montage et
des situations croise et génère des contenus inattendus par juxtapositions brutales des
citations et ouvre de nouvelles voies de réflexion.
Dans l'aboutissement provisoire du travail qui reste en cours, la figure du « tombeau
revolutionaire » recouvre l'image de l'urne éléctive. Notre responsabilité avouée et en
partage réamorce le plateau et l'outil theatre comme propice à une réaction commune.
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SCENOGRAPHIE
ARGENCRATIE évoque « Le balcon » de Jean Genet qui peut être à la fois un espace
commercial / espace désirant et un espace purement théâtral : le lieu où se révèle la
perversion, où l’illusion de la représentation elle-même se pervertit, le lieu de la monstration
du pire de nous même.
Un faux cabaret tendu de velours rouge, un bordel, une place publique où se confrontent
fiction et réalité. Idéalement, l’espace théâtral est inversé, le public prend place sur le
plateau autour de petites tables, dans une complicité et un semblant de convivialité feinte.
Les gradins deviennent alors la projection symbolique d’une société hiérarchisée qui a
comme usurpé la place du peuple.
Au centre trône la démocratie, l’idée de liberté encore à vendre, l’urne « élective ». Ignorée
par tous, en déshérence et incommodante mais pivot incontournable du plateau, elle assiste
et survit à l’indignation des faits, de la crise, de la montée des extrêmes et de leurs spectres
dans le grand bordel de la scène européenne qui se joue autour d’elle.
La démocratie instrumentalisée prend ici le rôle du premier des spectateurs, le miroir où tout
se réfléchit. Mais aussi celui du tombeau révolutionnaire. Suspendu et planant au dessus,
autre témoin silencieux et ricanant, le squelette de Milton Friedman…
L’espace, tantôt nu, dans sa misère la plus crue, tantôt resserré sur l’intimité des témoins
comme surpris au travers d’un trou de serrure de bordel, dans leur vacuité et leurs
manigances, devient le révélateur ou d’une indigence vertigineuse ou de tableaux
grotesques et boursouflés.
La création originale vidéo autre témoin extérieur, s’intègre progressivement dans le déroulé
du spectacle en contrepoint humoristique et ironique sur l’illusion de l’utilisation de l’image.
Elle épingle les corps sur le plateau par des incursions intempestives sur des thèmes allant
du code vestimentaire, du fitness bio, de la falaise spéculative, d’images volées à WallStreet et de chutes de textes poétiques.
Un musicien enrayant inopinément la représentation, tour à tour mendiant ou super héros
jouant du bouzouki ou s’escrimant sur ses instruments électrifiés fait le contrepoint de la
fiction réelle en train de se dérouler.
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L’amour de l’argent comme une possession – à distinguer de l’amour de l’argent comme un
moyen d’obtenir les satisfactions et de pourvoir aux nécessités de la vie – sera reconnu un
jour pour ce qu’il est : une affection assez répugnante, l’une de ces propensions semicriminelle, semi-pathologique que l’on confie avec un frisson aux spécialistes de la maladie
mentale » le problème économique n’est pas – si nous nous projetons dans l’avenir – le
problème permanent de la race humaine.
Keynes, 1931
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Le texte est une écriture originale et collective librement inspirée de :
Alain Badiou
« Quelques images du temps présent », conférence à la Sorbonne, France Culture, 2013
François Ruffin« Vive la banqueroute »,
Boris Carré et François-Xavier Drouet
« L’initiation », film, 2008
Alain Resnais,
« Je t’aime, je t’aime », extrait du film, 1968
Ecriture collective
« Gommettes cochon » d’après un témoignage, France culture, 2013
Christophe Tarkos,« L’argent » 1999
Interview de Caroline Young, présidente d’Expert Connect
France Inter, « Là-bas si j’y suis », playback, 2013
Liliane Bettencourt et Patrice De Maistre, enregistrement
Frenchleaks, playback, 2010
Pierre Sarton du Jonchay,
« La plus grande arnaque juridico mathématique de tous les temps », Paul Jorion.com 2013
Ecriture collective« Intérieur berline noir », 2013
Pierre Carles« Le désarroi esthétique », verbatim, 1996
Walter Benjamin
Jean Genet
« Le balcon », 1956
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Collectif PERMALOSO
ARGENCRATIE
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Conception / jeu
Nouche Jouglet Marcus
Barnabé Perrotey
Jean-Benoît L'héritier
Musique
Pierre Bernert
Vidéo
Samuel Jouglet Marcus
Durée du spectacle
1 heure 30
Créé avec le soutien de
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Le Collectif PERMALOSO
Nouche Jouglet-Marcus
Elle a suivi des formations avec Anatoli Vassiliev, Patrick Haggiag, Joël Pommerat,
Alain Gintzburger, Philippe Goyard, Alain Recoing, Pascale Nandillon…
Comédienne depuis 1989 sur plus de 40 spectacles, sous la direction notamment de Bruno
Boussagol, Bruno Castan, Pierre Olivier-Scotto, Patrick Haggiag , Pascale Spengler, Jean
Vincent Lombard, Dominique Dolmieu, Mustapha Aouar, Estelle Charles, Pascale Nandillon,
Nadège Prugnard, sur des textes tant contemporains que classiques
En 1996 elle crée La boite à chuchotements, tête-à-tête pour un spectateur. Par
ailleurs elle enregistre régulièrement pour France culture. En 2007 elle participe à la création
du Collectif Permaloso comme comédienne.
Barnabé Perrotey
Fonde en 1989 la Cie « Valsez Cassis » avec François Wastiaux, Agnès Sourdillon et
Yves Pages. Comédien principalement dans le théâtre public, à joué dans plus de 50 pièces
depuis 1989,avec Alexis Forestier, Patrick Haggiag, Dominique Dolmieu, Alain Gintzburger,
Armel Veilhan, Nathalie Epron, Jean Marc Eder, Louis Guy Paquette, Michel Froehly,
Françoise Lepoix, Clyde Chabot, Bruno Sachel, Bruno Boussagol, …des auteurs,
principalement contemporains.
Il a été chargé de cours d’UV pratique en DEUG Cinéma à Paris VIII Saint-Denis. Il a
animé depuis 15 ans de nombreux stages, principalement en collège, à Paris et en région. Il
rejoint le Collectif Permaloso en 2010 sur le spectacle L'Œil de rien.
Jean- Benoit l'Héritier
Formé aux Beaux-arts de Clermont-Ferrand, il poursuit durant une dizaine d'année un
travail de plasticien puis se tourne vers le théâtre. Il est depuis quinze ans comédien mais
aussi souvent scénographe pour de nombreuses compagnies : les Foirades, l'atelier Horschamps, Brut de Béton production... En 2007, il participe à la création du Collectif Permaloso
comme comédien et plasticien.
Samuel Jouglet-Marcus
Depuis 1993, photographe indépendant, il fait de nombreuses photos pour l'édition,
l'architecture, la haute-couture. Mais depuis 10 ans il collabore surtout avec des artistes
(Raphael Boccanfuso, Philippe Caurent, Anne Brégeaut, Phillipe Cazal …), des centres d'art
(CNEAI, CPIF, DRAC) et des Galeries (galerie 108, Patricia Dorfmann).
En 2007, il participe à la naissance du Collectif Permaloso dont il partage depuis
toutes les créations, comme vidéaste, régisseur-vidéo son et lumière. Il est régisseur-lumière
pour la compagnie Brut de béton et régisseur-son en 2012 pour la compagnie La Banquette
en skaï.
En 2013 il suit une formation de régisseur vidéaste au CFPTS.
Pierre Bernert
Débute la musique par l'apprentissage du violon puis, attiré par la musique rock, la
guitare devient son instrument de prédilection. Il fonde une formation ouverte, “Espace
prothèse” qui fait intervenir des performeurs, comédiens, plasticiens, danseurs… Toujours
attiré par les musiques bruitistes, rock et actuelles, il rejoint le collectif “CassanovaFrankenstein”. Trois tournées aux Etats-Unis et en France
Il travaille comme musicien, sonorisateur mais également marionnettiste pour l’institut
International de la Marionnette de Charleville-Mézières, et avec Jean-Louis Heckel (La Nef),
Alain Gautré, Pierre Tual, Yoann Pencolé, Philippe Payrau (Cie Anamorphose), la Cie l'Hiver
nu, la cie les yeux creux (Antonin Lebrun). Il rejoint le Collectif Permaloso en 2008.
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