Livret de l`étudiant ésam Caen/Cherbourg Exposition Glass House
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Livret de l`étudiant ésam Caen/Cherbourg Exposition Glass House
324 Livret de l’étudiant Exposition Glass House de Zoe Beloff, Caen, mars 2015 Photo : Michèle Gottstein & Justine Viard ésam Caen/Cherbourg 325 Option Communication — Mention Intermédias 2015 — 2016 ↓ O ption Communication, mention Intermédias 4 e année — C oordination de l’option : Nicolas Germain Coordination de la mention : Simonetta Cargioli Semestre 7 Semestre 8 3 3 Esthétique 1 2 2 Esthétique 2 — 1 Création littéraire — 1 Langue vivante étrangère — 2 Recherches personnelles 3 4 Séminaire d'initiation à la recherche 5 — Connaissances de l'exercice professionnel — 2 Atelier mémoire 2 — Conférences 2 — Accrochages et entretiens 3 5 Un atelier à choisir parmi les ateliers de 4 e année proposés dans la mention Intermédias de l'option Com 5 5 Un atelier à choisir parmi les ateliers de 4 e année proposés dans la mention Éditions de l'option Com 5 — Un atelier à choisir parmi les ateliers de 4 e année proposés dans l'une des deux mentions de l'option Art — 5 Techniques et pratique du projet artistique Initiation à la recherche Histoires et théories Histoire de l'art ECTS L’entrée en cycle master n’est pas acquise pour tous les étudiants titulaires d’un DNAP. Une commission d’admission examine la valeur des candidats et, si besoin est, leur propose une réorientation dans telle ou telle option, dans telle ou telle mention de l’offre de formation. La quatrième année (semestres 7 et 8) est une année de transition d’autant plus importante qu’elle privilégie la mobilité internationale des étudiants qui souhaitent partir à l’étranger dans le cadre des procédures Erasmus. D’un autre point de vue, la quatrième année cristallise le choix des étudiant(e)s qui se trouvent désormais positionné(e)s dans une des deux « familles pédagogiques » de l’option Communication, celle de la mention Intermédias. À côté des ateliers qui se succèdent sur les deux sites de l’établissement, le séminaire d’initiation à la recherche est la colonne vertébrale de cette mention. C’est le dispositif central qui mobilise une thématique collective, qui sollicite les enseignant(e)s et les étudiant(e)s, qui invite des intervenants et conférenciers, et qui façonne l’identité intellectuelle de la mention. Le séminaire d’initiation à la recherche de la mention Intermédias s’intéresse en 2015/2016 aux dynamiques entre l’image et le son à l’écran. Il s’intitule « Écrans exposés #2 ». Dans la perspective du DNSEP de l’année suivante (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique), commence le processus d’élaboration du mémoire de fin d’études. Les enseignements méthodologiques de l’Atelier Mémoire sont situés au semestre 7 et, à l’issue de cette première phase, le tutorat de mémoire prend le relais. Les étudiant(e)s choisissent un(e) tuteur-trice qui les accompagne jusqu’à la réalisation du mémoire dont la soutenance est prévue en cinquième année lors des épreuves de diplôme. 326 Livret de l’étudiant Salon Impressions multiples #4, Caen, février 2015 Photo : Michèle Gottstein & Justine Viard ésam Caen/Cherbourg 327 Option Communication — Mention Éditions 2015 — 2016 ↓ O ption Communication, mention Éditions 4 e année — C oordination de l’option : Nicolas Germain Coordination de la mention : Thierry Weyd Semestre 7 Semestre 8 3 3 Esthétique 1 2 2 Esthétique 2 — 1 Création littéraire — 1 Langue vivante étrangère — 2 Recherches personnelles 3 4 Séminaire d'initiation à la recherche 5 — Connaissances de l'exercice professionnel — 2 Atelier mémoire 2 — Conférences 2 — Accrochages et entretiens 3 5 Un atelier à choisir parmi les ateliers de 4 e année proposés dans la mention Éditions de l'option Com 5 5 Un atelier à choisir parmi les ateliers de 4 e année proposés dans la mention Intermédias de l'option Com 5 — Un atelier à choisir parmi les ateliers de 4 e année proposés dans l'une des deux mentions de l'option Art — 5 Techniques et pratique du projet artistique Initiation à la recherche Histoires et théories Histoire de l'art ECTS L’entrée en cycle master n’est pas acquise pour tous les étudiants titulaires d’un DNAP. Une commission d’admission examine la valeur des candidats et, si besoin est, leur propose une réorientation dans telle ou telle option, dans telle ou telle mention de l’offre de formation. La quatrième année (semestres 7 et 8) est une année de transition d’autant plus importante qu’elle privilégie la mobilité internationale des étudiants qui souhaitent partir à l’étranger dans le cadre des procédures Erasmus. D’un autre point de vue, la quatrième année cristallise le choix des étudiant(e)s qui se trouvent désormais positionné(e)s dans une des deux « familles pédagogiques » de l’option Communication, celle de la mention Éditions. À côté des ateliers qui se succèdent sur les deux sites de l’établissement, le séminaire d’initiation à la recherche est la colonne vertébrale de cette mention. C’est le dispositif central qui mobilise une thématique collective, qui sollicite les enseignant(e)s et les étudiant(e)s, qui invite des intervenants et conférenciers, et qui façonne l’identité intellectuelle de la mention. En 2015/2016, le séminaire d’initiation à la recherche de la mention Éditions porte sur la notion de projection. Il s’intitule « L’art de projeter ». Dans la perspective du DNSEP de l’année suivante (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique), commence le processus d’élaboration du mémoire de fin d’études. Les enseignements méthodologiques de l’Atelier Mémoire sont situés au semestre 7 et, à l’issue de cette première phase, le tutorat de mémoire prend le relais. Les étudiant(e)s choisissent un(e) tuteur-trice qui les accompagne jusqu’à la réalisation du mémoire dont la soutenance est prévue en cinquième année lors des épreuves de diplôme. 328 Option Communication, mention Intermédias & mention Éditions Semestre — 7 2015 — 2016 Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Année/Option/Mention : communication Mickey, Eisensteïn et le Dr. Caligari Nom de l’enseignant : Simonetta Cargioli 14h de cours et 60h de travail personnel Crédits : 3 Caen Histoires et théories – Histoire de l’art Pré-requis : Savoir exploiter les acquis des semestres 5 et 6 pour l’analyse des images et des productions culturelles. Objectifs : Approfondir l’analyse sur les formes expérimentales et “marginales” du cinéma à travers l’étude des œuvres et des textes ; Réfléchir sur les pratiques actuelles de l’image en mouvement, dans une mise en perspective historique et théorique ; Analyser quelques questions ouvertes par le débat contemporain sur le cinéma : serait-il devenu une fenêtre parmi d’autres sur l’écran de l’ordinateur ? Qu’est-ce que l’on appelle encore “cinéma” ? ; Consolider une forme d’autonomie dans le jugement et l’analyse vers l’affirmation d’une posture critique. Contenu : Axe de travail choisi : le cinéma envisagé depuis ses origines et ses marges – expérimentales, d’avant-garde et populaires. Dans un premier temps, nous allons nous pencher sur la proximité entre le cinéma d’avant-garde des années 1920-30, le cinéma d’animation de la même époque (les séries de Disney, Oswald the Rabbit et Mickey, avant le tournant narratif), et le “cinéma des premiers temps”, avant 1910. Cette proximité se révèle dans une forme cinématographique que les chercheurs ont appelée “le montage des attractions” ; elle signifie un cinéma construit par un montage d’unités autonomes, un spectacle qui agit sur les sens du public, qui montre plus qu’il ne raconte. Cette forme d’attraction, qui ne sera pas abolie ensuite pas la narrativisation, s’imposant comme modèle dominant du spectacle cinématographique, nous la retrouvons dans les formes populaires du cinéma, dans le vaudeville et le burlesque, dans le théâtre ; comme dans l’oeuvre filmique et la théorie de S.M. Eisenstein , comme chez les Futuristes et Ferdinand Léger. Mais aussi dans le cinéma d’animation américain jusqu’en 1930. Les avant-gardes voyaient dans le modèle attractif populaire, une manière de conjuguer l’”expérimental” et le “populaire” ; dans le même esprit, Eisenstein cherchait les possibilités d’existence d’un cinéma qui soit “radical” et “populaire”. Dans un deuxième temps par le biais de ces études portant sur le cinéma, nous allons nous intéresser à l’art expérimental : comment le reconnaître ? Quelles sont ses méthodes, ses étapes, ses effets ? Ses formes et ses formats ? Méthode d’enseignement : Cours magistraux. Évaluation : Analyse et commentaire d'un texte en référence avec les notions abordées dans les cours. Références bibliographiques : -‐ Erik Bullot, Sortir du cinéma. Histoire virtuelle des relations de l’art et du cinéma, Genève, Mamco, 2013; - Alexandre Castant, Planètes sonores. Radiophonie, Arts, Cinéma, Blou, Monografik éditions, 2006 ; - Sergueï Eisenstein, Walt Disney, 19 Strasbourg, Les éditions Circé, 1991 ; - Cinématisme. peinture et cinéma, Introduction, notes et commentaires par François Albera, ed. Les presses du réel, collection Fabula, 2009 ; - Glass House, Introduction et « Destruction de la forme et transparence » par François Albera, , ed. Les presses du réel, collection Fabula, 2009 ; - Tom Gunning, Le cinéma d’attraction : le film des premiers temps, son spectateur et l’avant-garde, https://1895.revues.org/1242 ; - In actu. De l’expérimental dans l’art, Elie During, Laurent Jeanpierre, Christophe Kihm, Dork Zabunyan (sous la direction de), Les Presses du Réel, 2009. Année 4 — Semestre 7 2015 — 2016 Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Année/Option/Mention : communication Esthétique Nom de l’enseignant : Alice Laguarda 14h de cours et 40h de travail personnel Crédits : 2 Caen Histoires et théories – Esthétique 1 Pré-requis : Capacité à construire un questionnement personnel ; Maîtrise des connaissances théoriques et des acquis de culture générale. Objectifs : Utiliser l’étude de problématiques dans l’histoire des arts et des idées pour que l’étudiant puisse se situer, s’engager artistiquement et philosophiquement dans le monde. Contenu : Des espaces utopiques de l’art ? À partir d’une étude critique de l'histoire des utopies littéraires et philosophiques, nous examinerons leurs liens avec l’activité artistique. La question de l’ambivalence de l’utopie sera mise en perspective avec l’histoire des XIXe et XXe siècles, croisant celle des dystopies, contre-utopies et de l’essor de la science-fiction. Le dialogue entre art et utopies urbaines et architecturales (des avant-gardes aux regards des artistes contemporains sur l’histoire de la modernité, en passant par les collectifs contre-utopistes autrichiens et italiens) nous permettra d’appréhender les représentations de l’espace dans ses relations au « corps » individuel et collectif. Il s’agira aussi de se demander s’il existe un mode utopique propre à l’art, qui en privilégierait la force critique et pourrait constituer un outil d’interprétation de l’activité artistique à travers le concept d’écart. Méthode d’enseignement : Cours magistraux. Évaluation : Devoir écrit : dissertation en lien avec les contenus de cours. Maîtrise de l'expression écrite : organisation et pertinence des idées, qualité de l'argumentation ; Consolidation des connaissances théoriques et des acquis de culture générale permettant d'élargir la recherche personnelle ainsi que le regard critique de l'étudiant ; Lectures, recherches en bibliothèque. Références bibliographiques : -‐ R. Ruyer, L'utopie et les utopies, Presses universitaires de France, Paris, 1950 ; - Voyages aux pays de nulle part, R. Laffont, Paris, 1990 ; - Simone Debout, L’Utopie de Charles Fourier, Les Presses du réel, Dijon, coll. L’écart absolu, 1998 ; - C. Béret, Utopies urbaines, nouvelles de nulle part, RMN, Valence, 2001 ; - Utopie, la quête de la société idéale en Occident, BNF/Fayard, Paris, 2001 ; - D. Rouillard, Superarchitecture. Le futur de l’architecture 1950-70, éd. de La Villette, Paris, 2004 ; - Libero Andreotti, Le Grand jeu à venir, textes situationnistes sur la ville, éditions de La Villette, Paris, 2008. Année 4 — Semestre 7 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Recherches personnelles Nom de l’enseignant : les enseignants de l’option 75h de travail personnel Crédits : 3 Caen Initiation à la recherche – Recherches personnelles Pré-requis : Objectifs : Engager l’étudiant dans le cheminement d’une démarche individuelle qui se réalise au cours du semestre et qui se construit progressivement, de semestre en semestre, tout au long de sa formation. Procurer à l’étudiant une maturité intellectuelle et conceptuelle dans l’univers complexe du processus de création. Réunir pour lui et avec lui tous les outils nécessaires à sa propre autonomie dans les mécanismes de recherche et de création. Permettre à l’étudiant d’acquérir des réflexes d’ouverture et d’interrogation face au monde qui l’entoure. Dans un environnement physique ou mental qui viendra nourrir un positionnement individuel et une identité créatrice, ce travail de recherche débouchera finalement sur des productions concrètes susceptibles d’être explicitées et critiquées. Contenu : En organisant son travail dans les ateliers de l’école, l’étudiant consacre une partie importante de son emploi du temps à cette activité de recherches personnelles. Dans une dynamique d’émulation entre étudiants, la démarche de progression et de production se réalise prioritairement sur place, dans les multiples espaces de travail mis à disposition par l’établissement. Pour l’évolution de sa démarche individuelle, l’étudiant a cependant toute latitude et toute liberté de manœuvre dans ses investigations extérieures à l’école. L’essentiel de ces travaux de recherche se situe au niveau de leurs contenus théoriques et pratiques, de leurs références incontournables, de leur réalisation matérielle. Méthode d’enseignement : Le principe pédagogique des recherches personnelles est celui d’un accompagnement plus ou moins dirigé, d’un encadrement plus ou moins directif, ponctués à chaque étape du travail de l’étudiant par un entretien individuel ou collectif. En fonction de la progression de ses propres travaux, il appartient donc à l’étudiant de solliciter ses enseignants de manière adaptée et efficace. Les séances d’accrochage régulièrement organisées par l’équipe pédagogique (notamment en fin de semestre) sont les moments forts de cette progression dans le processus de création. Évaluation : Qualité des productions de l’étudiant. Efficacité de la présentation orale de la démarche et des travaux. Qualité de l’accrochage et de la mise en espace. Valorisation des étapes de travail et méthodologie. Références bibliographiques : L’appareil des références bibliographique est intrinsèquement lié à la démarche personnelle de l’étudiant. Accompagné par ses enseignants, il lui appartient de construire ce dispositif de références, en relation avec toutes les autres connexions nécessaires au processus de création. Année 4 — Semestre 7 2015 — 2016 Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Année/Option/Mention : communication Séminaire d’initiation à la recherche : « Ecrans exposés #2 » Nom de l’enseignant : Simonetta Cargioli 48h de cours et 80h de travail personnel Crédits : 5 Caen Initiation à la recherche – Séminaire d’initiation à la recherche (mention Intermédias) Pré-requis : Objectifs : Organiser le travail des enseignants et des étudiants de manière interactive, au croisement des enjeux disciplinaires et des pratiques conceptuelles, aux alentours immédiats du processus de création de l’œuvre. Contenu : Projection d’images : dispositifs, installations, expositions La première édition du séminaire « Écrans Exposés », en 2014-2015, s’est construite autour d’une réflexion sur la notion de projection, considérée à la fois comme dispositif matériel et physique, déterminant les relations spécifiques du public aux images, via les écrans ; et comme dispositif mental et ensemble des dynamiques psychiques, orientant le désir d’images du spectateur, sur le seuil entre visible et invisible. Le séminaire a été un espace critique où, à travers le cinéma expérimental, les installations vidéo et les pratiques numériques, nous avons pu observer l’évolution des notions d’écran et de cadre, et étudier la possibilité de nouvelles définitions à la fois de l’écran et des postures de son utilisateur. Pour l’année universitaire 2015-2016 le séminaire, intitulé « Écrans exposés #2 » poursuivra la réflexion sur les notions de projection et d’écran, aux sens physique et psychique, dans une perspective sonore et avec une approche critique, sensible et transversale : à partir de l’analyse des projets et des œuvres de cinéastes, vidéastes et plasticiens, seront étudiés les rapports - conceptuels, plastiques, critiques, métacritiques, narratifs … - entre le son et l’image à l’écran. L’écran comme lieu des sons. Lieu, étant « une notion symbolique (…) (il) ne se réduit pas au contenu des images (…), n’est pas non plus l’espace matériel de l’écran (….) ; il est chose mentale, ‘’cosa mentale’’ » . Des sons : « Le son est, du point de vue de la localisation, dans un rapport constamment instable par rapport à l’image de sorte que l’on peut dire que le son au cinéma est ‘’ce qui cherche son lieu’’ » (Michel Chion). Par la description et l’analyse d’un corpus d’œuvres, appuyées sur des ouvrages théoriques et critiques, nous pourrons cerner quelques notions et définitions des dynamiques entre l’image et le son à l’écran, et les organiser en répertoire, outil méthodologique pour les recherches des étudiants. EVENEMENT CULTUREL PUBLIQUE, PROLONGEMENT DU SEMINAIRE Deux espaces de l’ésam Caen/Cherbourg : l’auditorium et la galerie seront « habités », chaque année, par cette manifestation : expositions, monstration, projections …autant de manières de présenter les images et les sons dans les espace à la rencontre avec le public Cette année encore cette manifestation sera structurée en deux parties : une programmation d’œuvres en film et vidéo, projetées dans l’auditorium, en résonance avec les problématiques et les sujets abordés pendant le séminaire. Le choix des œuvres est fait par les étudiants qui ont participé au séminaire ; ils sont encadrés par les enseignants participant au séminaire. Et l’exposition, dans la grande galerie, de l’œuvre audio-visuelle interactive The Waves, de Thierry Kuntzel. Méthode d’enseignement : Séminaires sur 12 séances de 4h. Évaluation : L’exercice consiste en une « prise de parole », structurée en un exposé de 20 minutes, pendant lequel l’étudiant(e) propose une élaboration analytique et critique de quelques notions et sujets abordés et traités dans le séminaire. Cette réflexion, cette « matière à pensée » peut prendre des formes diverses : lecture d’un texte, objet audiovisuel, performance, pièce sonore, projet d’installation, de projection, analyse d’image, de dispositif, etc. L’étudiant(e) laissera une trace écrite de cette « prise de parole » - plan, schéma - accompagnée d’une bibliographie et autres références. Références bibliographiques : - Année 4 — Semestre 7 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Séminaire d’initiation à la recherche : "L'art de projeter" Nom de l’enseignant : Thierry Weyd 48h de cours et 80h de travail personnel Crédits : 5 Caen Initiation à la recherche – Séminaire d’initiation à la recherche (mention Éditions) Pré-requis : Objectifs : Organiser le travail des enseignants et des étudiants de manière interactive, au croisement des enjeux disciplinaires et des pratiques conceptuelles, aux alentours immédiats du processus de création de l’œuvre. Contenu : Le séminaire de la mention Éditions portera cette année sur la notion de projection. La projection est une écriture, un processus mettant en rapport un geste, projeter, et une surface pour accueillir ce geste (A.M. Christin). De ce processus résulte un objet, réification qui est commune à l'œuvre d'art et à la marchandise. Cet objet rayonne et définit l'aura de l'œuvre que W. Benjamin décrivait comme "une singulière trame d'espace et de temps : l'unique apparition d'un lointain, aussi proche soit-il". Que l'objet soit le dessin sur la paroi rupestre, un film projeté au cinéma, une composition sur une page, une sculpture dans un espace, la projection désigne un certain rapport anthropologique au temps et à l'espace. On pourrait alors désigner ce rapport selon la distinction linguistique entre l'axe synchronique et l'axe diachronique : telle œuvre suppose une synchronicité de l'attention (le cinéma, l'événement live, la performance) ; telle autre est rendue diachronique par la reproductibilité (un enregistrement, une estampe, un livre), qui permet de répéter et de différer la lecture. La projection, comme l'édition, joue de ces espaces-temps selon la vitesse rapide et globale des réseaux issus de la fusion de l'informatique, de l'audiovisuel et des télécommunications ou celle plus lente et locale de l'imprimé. Nous interrogerons alors les modalités de rayonnement de l'art, où l'artiste est un éditeur, un projectionniste, un performer, un émetteur dont le travail consiste à cultiver son adresse au public. Ce qui suppose de comprendre la nature de l'œuvre (le médium), ses potentialités de déplacement (le média) et sa temporalité (son rayonnement). Méthode d’enseignement : Séminaire sur 12 séances de 4h. Évaluation : Évaluation en continu. Références bibliographiques : - Année 4 — Semestre 7 2015 — 2016 Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Année/Option/Mention : communication Atelier mémoire Nom de l’enseignant : Simonetta Cargioli et Thierry Weyd 16h de cours et 40h de travail personnel Crédits : 2 Caen Initiation à la recherche – Atelier mémoire Pré-requis : Objectifs : Encadrement méthodologique et technique préparant à l’élaboration du mémoire de DNSEP. Contenu : Détail des séances : - Sources et matériaux : comment on organise sa documentation ; - Choix d'orientation de la problématique : un mémoire plus proche de la recherche artistique ou un mémoire plus proche de la recherche scientifique ; - Le choix du tuteur de mémoire et les étapes successives de l'élaboration du mémoire ; - Question de la distance du sujet du mémoire par rapport à la recherche personnelle de l'étudiant dans son cursus ; - Forme et fond, les fabrications de l'objet mémoire avec les moyens de l'école ; - Le tout et les parties du plan : méthode et construction du plan ; - Les différentes formes d’écriture et retour sur les mémoires réalisés à l’ésam Caen/Cherbourg ces dernières années et témoignages d’anciens étudiants ; - Se préparer à la soutenance orale du mémoire dans le cadre du DNSEP. Méthode d’enseignement : 4 séances de 4 heures chacune. Évaluation : Assiduité de l’étudiant. Élaborer une note d’intention concernant le mémoire (2 pages dactylographiées). Références bibliographiques : Les références bibliographiques seront remises lors des séances de l’atelier. Année 4 — Semestre 7 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Cycle de conférences Nom de l’enseignant : les enseignants de l’option 8 conférences d’1h Crédits : 2 Caen ,QLWLDWLRQjODUHFKHUFKH – Conférences Pré-requis : Objectifs : Nourrir le champ de références de l’étudiant par des contributions extérieures sollicitées par ses enseignants. Permettre à l’étudiant de rencontrer des compétences professionnelles venues de tous les horizons du monde l’art et de la création, qu’ils soient dans le monde académique de l’enseignement supérieur et de la recherche ou dans les divers milieux de production et d’exposition de l’art contemporain. Positionner l’étudiant dans l’espace d’initiation à la recherche dès la 3e année du 1er cycle. Familiariser l’étudiant avec le large spectre des métiers de la création. Lui faire prendre conscience des réalités professionnelles auxquelles il sera confronté ou intégré. Contenu : Ouvert à tous les publics de l’établissement, en interne comme en externe, le cycle de conférences est structuré à partir des thématiques des quatre séminaires d’initiation à la recherche de l’école. Les intervenants sont invités par les coordinateurs pédagogiques. Méthode d’enseignement : Conférences. Débats. Évaluation : Présence. L’examen (QCM) est préparé par les enseignants. Il est obligatoire pour tous les étudiants de 3e, 4e et 5e années. Références bibliographiques : - Année — Semestre 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Accrochages et entretiens Nom de l’enseignant : les enseignants de l’option Crédits : Î Caen ,QLWLDWLRQjODUHFKHUFKH – Accrochages et entretiens Pré-requis : Objectifs : Placer l’étudiant dans une position permanente de recherche qui articule réflexion, production et explicitation. Organiser pour la progression du travail de l’étudiant à la fois un espace critique, une situation de remise en question, et un environnement interactif qui obligent l’expression des uns et des autres. Pour l’étudiant, il s’agit d’apprendre à construire un discours, d’expérimenter la mise en espace de ses propres travaux, de valoriser une méthode de travail et un dispositif original de références. Contenu : L’entretien individuel ou collectif est une partie importante du dispositif pédagogique de l’offre de formation. Sa préparation, son contenu et sa fréquence en font un outil précieux pour l’étudiant comme pour ses enseignants. De manière ponctuelle au cours du semestre et de manière régulière à la fin du semestre, l’étudiant présente par ailleurs ses productions face à un jury composé de différents enseignants de l’école. Il dispose d’un espace spécifique pour expliciter sa démarche et parler de ses travaux. L’accrochage de fin de semestre est une forme d’évaluation de toutes les productions de l’étudiant, celles-ci comprenant en particulier les travaux dirigés des ateliers au choix et les travaux autonomes de la recherche personnelle. À l’issue des accrochages, le jury reçoit individuellement les candidats. Méthode d’enseignement : Entretien oral, individuel ou collectif. Accrochages des travaux. Évaluation : Qualité des productions de l’étudiant. Efficacité de la présentation orale de la démarche et des travaux. Qualité de l’accrochage et de la mise en espace. Valorisation des étapes de travail et méthodologie. Références bibliographiques : - Année — Semestre 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Performance audiovisuelle Nom de l’enseignant : David Dronet 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans la mention Intermédias de l’option Communication Pré-requis : Objectifs : Le développement et la domestication des outils numériques ont permis à de nombreux artistes de mettre en œuvre des dispositifs audiovisuels « live ». Mais bien souvent le spectateur se trouve confronté à un dispositif dans lequel il regarde des artistes dissimulés derrière un écran d’ordinateur et au pied d’un écran vidéo. Or les outils qu’ils utilisent devraient leur permettre de proposer au public des expériences différentes qui échapperaient aux formes classiques du spectacle vivant pour s’inscrire plus largement dans une histoire de la performance liée à l’évolution des technologies. Cet atelier propose aux étudiants de se confronter à la présentation publique d’une proposition audiovisuelle performative à partir d’éléments issus de leurs recherches personnelles. Ils questionneront la scénographie, le rapport à l’espace, la mise en scène en adaptant les modes et supports de diffusion visuel et sonore. Ils penseront à la place du public en lui proposant une expérience originale. Ils organiseront l’enregistrement et les traces de cette performance pour en assurer une diffusion en ligne. Contenu : Chaque étudiant devra constituer un corpus personnel d’images et de sons en relation avec ses recherches personnelles qu’il utilisera pendant la performance. Des éléments « low tech » pourront intégrer le dispositif. Des ressources en temps réel pourront nourrir la présentation publique. Il déterminera les outils adaptés à la mise en œuvre du projet et s’assurera se leur maîtrise pendant des séances de répétitions. Il choisira l’espace adéquat pour sa performance, imaginera la scénographie et déterminera les besoins techniques nécessaires à sa présentation. Il assurera une présentation proposant au public une expérience originale Il mettra en œuvre les moyens nécessaires à la captation de la performance et à sa restitution en ligne. Méthode d’enseignement : Atelier et présentation publique. Évaluation : Pertinence et cohérence du choix des éléments traités par rapport aux recherches personnelles Méthodologie dans la mise en œuvre du projet Qualité conceptuelle, plastique et technique du projet final. Références bibliographiques : Communiquées en cours d’atelier. Année 4 — Semestre 7 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Une image persistante Nom de l’enseignant : Jean-Jacques Passera 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans la mention Intermédias de l’option Communication Pré-requis : Objectifs : À partir d’un court texte dont vous êtes auteur, vous produirez une édition en 5 exemplaires, en associant deux techniques d’estampes dans une même édition Contenu : Il faut arriver au premier jour de l’atelier avec quelques courts textes parmi lesquels nous pourrons faire un choix. Il s’agira d’interroger et d’identifier la notion d’image persistante à l’issue de la lecture de votre texte. Méthode d’enseignement : Rendez-vous d’atelier déployés sur plusieurs semaines. Présentations de l’avancement des travaux en début de chacun de nos rendez-vous. Encadrement et suivi individualisé des projets et de leurs mises en oeuvre. Présentation orale du projet en fin d’atelier. Évaluation : Contrôle continu sur la durée de l’atelier, développement d’un projet personnel et singularité des propositions. Qualités plastiques des propositions. Pertinence du choix des techniques d’estampe. Capacités d’analyse et de présentation orale du travail. Références bibliographiques : Les ouvrages disponibles en bibliothèque concernant le dessin et l’illustration. Année 4 — Semestre 7 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Edition Nom de l’enseignant : Emmanuel Zwenger avec Roman Seban 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans la mention Éditions de l’option Communication Pré-requis : Objectifs : Produire, reproduire, imprimer. Multiplier. De multiples manières, nous expérimenterons des moyens de production de l’écrit comme de l’image, et de reproduction du support papier. Nous utiliserons plusieurs techniques. Ou comment les outils d’impression et leurs contraintes peuvent se transformer en principes de création. Contenu : Roman Seban est designer graphique diplômé de l’Ecole Supérieure d’art, Cambrai et de l’Ecole supérieure d’art & design, Valence-Grenoble. Depuis 2011, il participe aux activités de castillo/corrales : espace d’exposition, librairie et maison d’édition, à Paris. Il a récemment organisé l’exposition « Orange Export Ltd. - 52 av. Pierre-Brossolette, Malakoff », et a conçu divers projets de livres tels que PNCI (éditions Paraguay Press), Revolution : A Reader (éditions Paraguay Press) ou Voir le voir (éditions B42). Depuis 2013, il intervient à l’université Paris X-Nanterre-La Défense, au pôle Métiers du Livre. Méthode d’enseignement : Atelier. Évaluation : Participation à l’atelier, évaluation en continu. Références bibliographiques : - Année 4 — Semestre 7 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Un livre sans texte et sans image Nom de l’enseignant : Thierry Weyd 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans la mention Éditions de l’option Communication Pré-requis : Objectifs : Appréhender les fondamentaux de l’objet “livre”, du récit et de sa lecture. Explorer les matériaux et les techniques de fabrication d’un livre. Concevoir un objet improbable. Contenu : Un livre sans texte permettra à l’étudiant d’appréhender la notion de lecture hors du champs traditionnel de l’association texte / image. L’idée de cet atelier est d’amener l’étudiant à concevoir un objet à lire, de type « livre minimum », un système de lecture uniquement fondé sur les qualités sensibles des textures de l’ouvrage et de sa manipulation. Il s’agit de comprendre l’essence du livre. Méthode d’enseignement : Atelier. Évaluation : Atelier. Contrôle continu et projet finalisé. Références bibliographiques : Divers catalogues à propos des livres d’artistes / les livres de Komagata / Le Corbusier « Le clavier à couleurs » / Michel Melot « Livre » / « L’aventure des écritures » / Georges Leroux / Stephen Heller « Ecrit à la main » / Daniel Mason « Experimental packaging ». Année 4 — Semestre 7 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Be Camp! Crédits: 5 Nom de l’enseignant : Isabelle Prim et Alice Laguarda avec Marie Losier 64h de cours et 64h de travail personnel Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans la mention Intermédias de l’option Communication Pré-requis : Objectifs : À partir d’un corpus d’œuvres, de textes et de diverses productions culturelles, les étudiants élaboreront, seuls ou en groupe, un film ou une performance qui permettraient d’éprouver l’irréductibilité propre au style Camp. Contenu : Le Camp est un style, une vision du monde qui invite à se distancier des conventions sociales et des formes de culture dominante. Nourri d’autodérision, cultivant le goût de l’extravagance, le Camp peut aussi bien concerner une esthétique vestimentaire (dans l’héritage par exemple des « Macaronis » et des « Incroyables » du XVIIIe siècle), qu’un style artistique, cinématographique, littéraire, architectural ou encore musical. Il se distingue du Pop Art (que Susan Sontag considère comme plus sérieux et nihiliste) qu’il a cependant influencé. Il ne se réduit pas à une fascination pour le Kitsch. Nous proposons de nous demander ce que signifierait être Camp aujourd’hui (productions artistiques, attitudes corporelles, mises en scène de soi, textes...) dans le contexte d’une société qui absorbe régulièrement les systèmes marginaux, et s’il existerait une dimension critique du Camp. Méthode d’enseignement : 1 jour de séminaire et échanges à partir d’un corpus d’œuvres (début octobre) ; 10 jours d’accompagnement – atelier ; Partenariat et collaboration avec la revue en ligne du Café des Images (présentations des films sur le site, etc.) ; Présentation publique des travaux dans l’auditorium de l’ésam Caen/Cherbourg fin décembre. Évaluation : Évaluation en continu. Références bibliographiques : Philip Core, Camp. The Lie that Tells the Truth, Plexus Publishing, Londres, 1996 ; Helene Shugart et Catherine Egley Waggonen, Making Camp. Rhetorics of transgression in US popular culture, University Alabama Press, 2008 ; Philippe Azoury, À Werner Schroeter, qui n’avait pas peur de la mort, Capricci, 2010 ; Susan Sontag «Le Style Camp» (1964), in L’œuvre parle, Christian Bourgois, 2010. Année 4 — Semestre 7 344 Option Communication, mention Intermédias & mention Éditions Semestre — 8 2015 — 2016 Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Année/Option/Mention : communication Travaux dirigés d’expression orale Nom de l’enseignant : Simonetta Cargioli 14h de cours et 60h de travail personnel Crédits : 3 Caen Histoires et théories – Histoire de l’art Pré-requis : Savoir exploiter les acquis des semestres 5, 6 et 7 pour l’analyse des images et la critique des productions culturelles. Objectifs : Consolider la maîtrise de l’expression écrite et orale et la méthodologie personnelle de recherche. Accompagner l’exposé oral d’un plan détaillé, d’un argumentaire et d’une annexe. Affirmer la capacité à inscrire ses recherches et son projet dans un paysage de références Contenu : Travaux dirigés : les étudiants présentent, en vingt minutes, un exposé oral sur l’analyse d’une référence théorique, ou un notion, ou un concept, en lien avec l’état de leurs recherches personnelles. Dans l’exposé l’étudiant doit motiver les raisons de ce choix ; établir de façon argumentée des liens entre ses travaux de recherche et la référence analysée. L’exposé est accompagné d’un plan rédigé, et d’une annexe comprenant les sources qui ont alimenté le travail. Méthode d’enseignement : Travaux dirigés. Évaluation : Construction de l’exposé, hiérarchisation des idées, pertinence des références. Maîtrise du sujet choisi ; capacité à analyser la notion, ou concept, ou référence théorique et à les inscrire dans un champ précis. Fluidité de l’expression orale. Capacité à « animer » le débat en classe à partir de l’exposé. Références bibliographiques : Des références bibliographiques seront remises aux étudiants pendant le déroulement des TD. Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Année/Option/Mention : communication Esthétique Nom de l’enseignant : Alice Laguarda 14h de cours et 40h de travail personnel Crédits : 2 Caen Histoires et théories – Esthétique 1 Pré-requis : Capacité à construire un questionnement personnel et critique. Objectifs : Maîtriser l'expression orale et le sens de la synthèse ; Savoir utiliser avec pertinence les connaissances théoriques et de culture générale ; Consolider la méthodologie de recherche. Contenu : Sous la forme d’un exposé oral d’une durée de vingt minutes, chaque étudiant présente ses recherches selon le principe suivant : choisir un artiste ou un courant artistique (contemporains ou non) qui entretient des proximités avec la recherche personnelle. La présentation devra s’accompagner d’une mise en perspective critique (sur les plans esthétique et/ou théorique) avec les questionnements propres au projet personnel. Un document écrit sera fourni par l’étudiant, présentant le plan détaillé de l’exposé et permettant d’identifier précisément l’axe problématique choisi et la cohérence du corpus de références théoriques et artistiques. Chaque exposé fera l’objet d’une synthèse et sera suivi d’un débat visant à exploiter les questionnements collectifs afin d’enrichir et de structurer les recherches. Méthode d’enseignement : Travaux dirigés. Exploitation critique des apports théoriques ; Confrontation des questionnements des étudiants aux concepts et problématiques philosophiques et artistiques analysés ; Définition de l’orientation artistique et théorique de la recherche personnelle. Évaluation : Exposé oral et document écrit (plan détaillé de l’exposé avec parties rédigées et bibliographie). Maîtrise de l'expression orale, hiérarchie et pertinence des idées, précision de l'argumentation, sens de la synthèse ; Maîtrise des connaissances théoriques et des acquis de culture générale permettant d’affirmer la recherche personnelle ainsi que le regard critique de l'étudiant ; Qualité et sérieux de la méthodologie de recherche (définition du champ de la recherche, choix de lectures et de documents...). Références bibliographiques : -‐ Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Le tournant narratif de l’art contemporain Nom de l’enseignant : Laurent Buffet 14h de cours et 14h de travail personnel Crédits : 1 Caen Histoires et théories – Esthétique 2 Pré-requis : Objectifs : Acquis de connaissances sur l’histoire et la théorie de l’art, ainsi que sur la théorie du récit ; capacité, pour l’étudiant, de situer sa propre démarche plastique par rapport à cette histoire et à ces théories ; approfondissement de la pratique rédactionnelle. Contenu : Tenu à distance par un modernisme qui entendait affirmer son autonomie vis-à-vis de la littérature, le récit réapparaît, dans l’art contemporain, sous des formes très variées : comme cadre interprétatif nécessaire à la compréhensions d’une œuvre (l’aventure Tatare de Joseph Beuys), comme instance documentaire relatant le déroulement d’une action (les nombreux films, photographies et textes de l’art dit « processuel »), comme élément pseudo-documentaire intégré à une installation (Ilya Kabakov), en tant que mode d’existence de l’œuvre (le Narrative art et ses dérivés), etc. À considérer le rôle prédominant que le langage revêt dans ce tournant narratif de l’art, sans doute n’est-il pas exagéré de dire que l’époque contemporaine renoue, par delà le Laocoon de Lessing qui en avait marqué l’abandon, avec la vulgate dominante à l’époque de la Renaissance, inspirée de la célèbre phrase d’Horace : Ut pictura poesis (« la poésie est comme la peinture »). Nous consacrons ce cours à l’étude des différentes modalités de l’ « intelligence narrative » (Ricœur) dans l’art contemporain. Méthode d’enseignement : Cours magistraux durant lesquels nous confrontons la théorie de l’art à la réalité des œuvres, au moyen de projections et de l’analyse d’écrits d’artistes. Évaluation : Dossier à réaliser à la maison. Références bibliographiques : -‐ Leon Battista Alberti, De pictura, Paris, Allia, 2010 ; - Roland Barthes, « Introduction à l’analyse structurale des récits », in Poétique du récit, Paris, Seuil, 1977 ; - Gérard, Genette, Discours du récit, Paris, Seuil, 2007 ; - Gérard Genette, Fiction et diction, Paris, Seuil, 2004 ; - Philostrate, La Galerie de Tableaux, Paris, Les Belles Lettres, 1991 ; - Pline l’Ancien, Histoire Naturelle XXXV : La Peinture, Paris, Les Belles Lettres, 2002 ; - Jean-Marc Poinsot, Quand l’œuvre a lieu : l’art exposé et ses récits autorisés, Genève, Mamco/Les presses du réel, 2008 ; - Paul Ricœur, Soi-même comme un autre, Paris, Seuil, 1996 ; - Paul Ricœur, Temps et récit 1. L’intrigue et le récit historique, Paris, Seuil, 1991. Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Année/Option/Mention : communication L'adresse de l'art Nom de l’enseignant : Emmanuel Zwenger 14h de cours et 14h de travail personnel Crédit : 1 Caen Histoires et théories – Création littéraire Pré-requis : Objectifs : Situer les pratiques de diffusion artistiques au sein d'une anthropologie des techniques de l'esprit, où l'écriture-figure puis l'écriture alphabétique, les techniques analogiques de reproduction, et maintenant les réseaux numériques structurent l'adresse de l'art, c'est-à-dire son actualisation dans les espaces publics et psychiques de ses destinataires. Contenu : Medium, médias, rayonnement. La notion de projection servira à décrire certaines modalités d'existence de l'art. La projection est une écriture, processus mettant en rapport un geste, projeter, et une surface pour accueillir ce geste (A.M. Christin). De ce processus résulte un objet, réification qui est commune à l'œuvre d'art et à la marchandise. Cet objet rayonne et définit l'aura de l'oeuvre que W. Benjamin décrivait comme « une singulière trame d'espace et de temps : l'unique apparition d'un lointain, aussi proche soit-il. » Que l'objet soit le dessin sur la paroi rupestre, un film projeté au cinéma, une composition sur une page, une sculpture dans un espace, la projection désigne un certain rapport anthropologique au temps et à l'espace. On pourrait alors désigner ce rapport selon la distinction linguistique entre l'axe synchronique et l'axe diachronique : telle œuvre suppose une synchronicité de l'attention (cinéma, l'événement live, performance) ; telle autre est rendue diachronique par la reproductibilité (un enregistrement, une estampe, un livre), qui permet de répéter et différer la lecture. La projection, comme l'édition, joue de ces espaces-temps selon la vitesse rapide et globale des réseaux issus de la fusion de l'informatique, de l'audiovisuel et des télécommunications ou celle plus lente et locale de l'imprimé. Nous interrogerons alors les modalités de rayonnement de l'art, où l'artiste est un éditeur, un projectionniste, un performer, un émetteur dont le travail consiste à cultiver son adresse au public. Ce qui suppose de comprendre la nature de l'oeuvre (le medium), ses potentialités de déplacement (le média) et sa temporalité (son rayonnement). Projection 1. De la fiction comme mode du virtuel ; Projection 2. De l'écriture comme figure ; Projection 3. De la naissance des technologies de l'esprit ; Projection 4. De la polis à la société ; Projection 5. L'adresse de l'art. Méthode d’enseignement : Cours magistraux. Évaluation : Réalisation d'une édition à partir d'une image photographique et de montages de textes. Références bibliographiques : -‐ Jean-Marie Schaeffer, Pourquoi la fiction ?, Paris, Editions du Seuil, 1999 (Coll.Poétique) ; - Anne-Marie Christin, L'Image écrite ou la déraison graphique, Paris, Flammarion, 2009, (Coll. Champ) ; -‐ Marcel Détienne, Les Savoirs de l'écriture en Grèce ancienne, Lille, Presses Universitaires de Lille, 1992 (Coll. Apparat critique) ; - Hannah Arendt, La Condition de l'homme moderne, Paris, Calmann-Levy, 1983, [1961] (Coll. Pocket) ; -‐ J.F. Chevrier, Oeuvre et activité. La question de l'art, Paris, L'Arachnéen, 2015. Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain ALVE (Statements of Intent) Nom de l’enseignant : Juliet Bates 14h de cours et 40h de travail personnel Crédits : 2 Caen Histoires et théories – Langue vivante étrangère Pré-requis : Capacité à construire un questionnement personnel et critique. Objectifs : Pratique de la langue anglaise écrite et parlée. Écriture d'un dossier artistique en langue anglaise. Contenu : Présentation de projets ; Présentation de documents d'artistes et écrivains ; Ecriture de CV, note d'intention, fiche technique pour un oeuvre proposée (1 heure entretien pour corrections) ; Présentation de travaux en langue anglaise (1 heure pour chaque étudiant). Méthode d’enseignement : Cours et entretien individuel. Évaluation : Évaluation sur dossier et présentation orale. Références bibliographiques : -‐ Charles Harrison et Paul Wood (eds.), (Art in Theory) Art en théorie : 1900-1990 : une anthologie, Hazan, 1997 ; - Revues : Parkett, Art Forum; Art in America, Frieze. Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Recherches personnelles Nom de l’enseignant : les enseignants de l’option 100h de travail personnel Crédits : 4 Caen ,QLWLDWLRQjODUHFKHUFKH – Recherches personnelles Pré-requis : Objectifs : Engager l’étudiant dans le cheminement d’une démarche individuelle qui se réalise au cours du semestre et qui se construit progressivement, de semestre en semestre, tout au long de sa formation. Procurer à l’étudiant une maturité intellectuelle et conceptuelle dans l’univers complexe du processus de création. Réunir pour lui et avec lui tous les outils nécessaires à sa propre autonomie dans les mécanismes de recherche et de création. Permettre à l’étudiant d’acquérir des réflexes d’ouverture et d’interrogation face au monde qui l’entoure. Dans un environnement physique ou mental qui viendra nourrir un positionnement individuel et une identité créatrice, ce travail de recherche débouchera finalement sur des productions concrètes susceptibles d’être explicitées et critiquées. Contenu : En organisant son travail dans les ateliers de l’école, l’étudiant consacre une partie importante de son emploi du temps à cette activité de recherches personnelles. Dans une dynamique d’émulation entre étudiants, la démarche de progression et de production se réalise prioritairement sur place, dans les multiples espaces de travail mis à disposition par l’établissement. Pour l’évolution de sa démarche individuelle, l’étudiant a cependant toute latitude et toute liberté de manœuvre dans ses investigations extérieures à l’école. L’essentiel de ces travaux de recherche se situe au niveau de leurs contenus théoriques et pratiques, de leurs références incontournables, de leur réalisation matérielle. Méthode d’enseignement : Le principe pédagogique des recherches personnelles est celui d’un accompagnement plus ou moins dirigé, d’un encadrement plus ou moins directif, ponctués à chaque étape du travail de l’étudiant par un entretien individuel ou collectif. En fonction de la progression de ses propres travaux, il appartient donc à l’étudiant de solliciter ses enseignants de manière adaptée et efficace. Les séances d’accrochage régulièrement organisées par l’équipe pédagogique (notamment en fin de semestre) sont les moments forts de cette progression dans le processus de création. Évaluation : Qualité des productions de l’étudiant. Efficacité de la présentation orale de la démarche et des travaux. Qualité de l’accrochage et de la mise en espace. Valorisation des étapes de travail et méthodologie. Références bibliographiques : L’appareil des références bibliographique est intrinsèquement lié à la démarche personnelle de l’étudiant. Accompagné par ses enseignants, il lui appartient de construire ce dispositif de références, en relation avec toutes les autres connexions nécessaires au processus de création. Année — Semestre 2015 — 2016 Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Année/Option/Mention : communication Connaissance de l’exercice professionnel Nom de l’enseignant : intervention extérieure 32h de cours et 16h de travail personnel Crédits : 2 Caen Initiation à la recherche – Connaissance de l’exercice professionnel Pré-requis : Objectifs: Acquérir les connaissances de divers paramètres et fonctionnements de l’exercice professionnel d’activités artistiques. Contenu : Données structurelles, réglementaires et pratiques liées à l’exercice professionnel d’une activité artistique. Méthode d’enseignement : Cours magistral, travaux dirigés. Évaluation : Évaluation en continu. Références bibliographiques : - Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Accrochages et entretiens Nom de l’enseignant : les enseignants de l’option Crédits : x Caen ,QLWLDWLRQjODUHFKHUFKH – Accrochages et entretiens Pré-requis : Objectifs : Placer l’étudiant dans une position permanente de recherche qui articule réflexion, production et explicitation. Organiser pour la progression du travail de l’étudiant à la fois un espace critique, une situation de remise en question, et un environnement interactif qui obligent l’expression des uns et des autres. Pour l’étudiant, il s’agit d’apprendre à construire un discours, d’expérimenter la mise en espace de ses propres travaux, de valoriser une méthode de travail et un dispositif original de références. Contenu : L’entretien individuel ou collectif est une partie importante du dispositif pédagogique de l’offre de formation. Sa préparation, son contenu et sa fréquence en font un outil précieux pour l’étudiant comme pour ses enseignants. De manière ponctuelle au cours du semestre et de manière régulière à la fin du semestre, l’étudiant présente par ailleurs ses productions face à un jury composé de différents enseignants de l’école. Il dispose d’un espace spécifique pour expliciter sa démarche et parler de ses travaux. L’accrochage de fin de semestre est une forme d’évaluation de toutes les productions de l’étudiant, celles-ci comprenant en particulier les travaux dirigés des ateliers au choix et les travaux autonomes de la recherche personnelle. À l’issue des accrochages, le jury reçoit individuellement les candidats. Méthode d’enseignement : Entretien oral, individuel ou collectif. Accrochages des travaux. Évaluation : Qualité des productions de l’étudiant. Efficacité de la présentation orale de la démarche et des travaux. Qualité de l’accrochage et de la mise en espace. Valorisation des étapes de travail et méthodologie. Références bibliographiques : - Année — Semestre 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Atelier modulaire 2 : Paysage sonore Nom de l’enseignant : Nicolas Germain avec Julien Poidevin 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Communication Pré-requis : Objectifs : L’objectif de cet atelier pour les étudiants sera de réaliser un parcours sonore hors les murs, en lien avec leurs recherches personnelles. Contenu : Julien Poidevin est issu de l’École Supérieure d’Arts Plastiques et Visuels de Mons (ESAPV/ section IDM). Artiste intermédia, il travaille sur des dispositifs qui interrogent notre rapport au corps et au territoire en faisant appel à différents modes d’expressions. Ses créations explorent et questionnent notre rapport à l’espace et à la perception. Son travail en arborescence se développe à travers un ensemble de projets complémentaires relatifs aux paysages sonores (Géosonic Mix, Balades sonores), aux interactions du dedans et du dehors dans la traversée de territoires urbains (City Score), aux environnements synesthésiques sollicitant les corps (Vibrating body, Inner Sounds, Dome), aux jeux acoustiques comme marqueurs des lieux (Diapason) ou des corps (Symp/tone), aux installations intermédia ou des dispositifs audiovisuels immergent le spectateur (Xipe totec, Les bruits du monde), à la performance impliquant divers partenaires, à la production d’objets visuels graphiques (partitions graphiques) ou en mouvement (Crossing waves). Méthode d’enseignement : Atelier de recherche et d’expérimentation. Évaluation : Contrôle continu sur la durée de l’atelier. Développement d’un projet personnel et singularité des propositions. Qualités plastiques des propositions. Capacité d’analyse et de présentation des projets formalisée par une note d’intention. Références bibliographiques : http://www.julienpoidevin.fr ; Murray Schafer Raymond, Le Paysage Sonore, le monde comme musique, Wild Project, 2010. Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Violon d’Ingres Nom de l’enseignant : Paul Collins 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Communication Pré-requis : Intérêt pour la musique, le son et pour le « Sound Art ». La pratique d’un instrument est souhaitable, mais pas obligatoire. Objectifs : La création et l’écriture de pièces musicales et/ou sonores en vue d’un concert/installation/enregistrement. Recherches sur différentes approches et techniques de la composition de musiques expérimentales et de l’art sonore aux XXe et XXIe siècles. Contenu : L’influence et l’importance des artistes (et des étudiants en art) sur l’histoire et le développement de la musique est une histoire maintenant bien documentée. Le son s’avère capital dans la production artistique d’aujourd’hui. Cet atelier regardera l’histoire des pionniers de la musique expérimentale ainsi que la musique créée par des artistes plasticiens et des musiciens ayant fait un passage en école d’art, de Kurt Schwitters à Jean Dubuffet ; de John Cage à Max Neuhaus ; des Beatles et Stones aux Talking Heads et Sonic Youth; de Brian Eno à Christian Marclay et aux milliers de groupes, compositeurs, et bricoleurs expérimentaux obscures et souterrains (underground), présents sur le web et autres documents sonores autoproduits. Les étudiants découvriront et expérimenteront diverses méthodes et techniques de composition dans la réalisation de pièces sonores et musicales, en vue d’une performance/installation/concert/enregistrement. Méthode d’enseignement : Cours magistraux. Lectures de textes. Séances d’écoutes. Exercices, improvisations et expérimentation de diverses techniques de composition, d’écriture, d’interprétation et de diffusion du son et de la musique expérimentale. Évaluation : Engagement de l’étudiant dans le cours (30%). Engagement de l’étudiant dans son projet (30%). Créativité! et qualité de la composition et du jeu (40%). Références bibliographiques : Nyman, Michael ; Experimental Music, Cage et au-dela" / Robert, Philippe; Musiques expérimentales, une anthologie transversale d’enregistrements emblématiques / Russolo, Russolo; L’art des bruits / Sauer, Theresa ; Notations 21 / Ubu Web : http://www.ubu.com / Art Press Trimestriel n°15 : L’Art des Sons (novembre/décembre/janvier 2010) / Lucier, Alvin; Music 109 Cage, John; Silence / Sauer, Theresa ; Notations 21... Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Figure / Paysage / Marine Nom de l’enseignant : Paul Collins avec Diane Quimby 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Communication Pré-requis : Le désir de réfléchir sur la représentation du corps dans l’espace (le paysage, le plan pictural,) par le biais de l’estampe, dans la création et la fabrication d'une oeuvre d'art en tant que multiple. La présence et l’assiduité sont de rigueur. L’absence de la première séance surtout signifiera une non-participation dans le workshop. Objectifs : Découvrir ou approfondir l’utilisation de l’impression (estampe) dans la fabrication d’une œuvre d’art en tant que multiple. Réfléchir sur la représentation du corps dans l’espace : le paysage, le plan pictural. Production d’une estampe en série, signée datée et numérotée. Contenu : Cet atelier/workshop, accompagné par l'artiste américain, Diane Quimby, posera des questions liées à la représentation du corps dans l'espace. Pour citer Charlie Chaplin et Buster Keaton, "Une scène vue de loin est une comédie ; un gros plan est un tragédie." L'oeil et la main seront les outils privilégiés, à l'exclusion de la reproduction photographique, permettant une certaine inexactitude (expressivité) dans la représentation du corps dans son espace. Méthode d’enseignement : Cours magistraux. Recherches documentaires. Séances techniques pour approfondir la connaissance des différentes méthodes d'impression. Séances de dessin en plein air et devant modèle. Suivi dans les ateliers de production. Évaluation : Engagement de l’étudiant dans le cours (30%). Engagement de l’étudiant dans son projet (30%). Créativité et qualité du projet (40%). Références bibliographiques : Catalogues monographiques d'étampes de : Peter Doig, Amy Sillman, Alberto Giacometti, Lucien Freud, Elizabeth Peyton, Henri Matisse, Wilhelm de Kooning, Kathe Kollwitz, David Hockney, etc. Printmaking - A Contemporary Perspective, Paul Coldwell, Black Dog Publishing, London, 2010 Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain En marge des archives Nom de l’enseignant : Thierry Weyd et Sarah Fouquet 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Communication Pré-requis : Bonne maîtrise des logiciels InDesign et Photoshop. Notions de typographie. Objectifs : S’initier à la recherche archivistique. Scénariser une démarche éditoriale. Questionner les supports et leur interdépendance. Délimiter un espace d’interactivité. Contenu : Dans le cadre du partenariat avec l’IMEC, les étudiants seront invités à investir des fonds d’archives, préalablement sélectionnés, afin d’en proposer une lecture personnelle et augmentée. Chacun se rendra à l’IMEC pour consulter les archives dans une démarche d’initiation à la recherche, afin d’en tirer ses documents de référence (textuels et iconographiques) nécessaires à développer un travail éditorial. Dans un second temps, il s’agira d’organiser, de traiter et d’articuler sa documentation autour d’un réel axe éditorial personnel capable de questionner l’objet livre dans sa dimension multimédia. Sur la base de sa documentation, et selon ses champs d’investigation, chaque étudiant pourra donc investir les questions des rapports texte-image, fond-forme mais aussi celles du support, du contexte de diffusion, du mode de médiatisation... L’objet édité sera complété d’un autre média permettant d’éclater la lecture dans l’espace, par le biais d’une image fixe ou animée, du son, des écrans ou bien de la scénographie dans le but d’offrir une lecture immersive et sensible des archives. Méthode d’enseignement : Conférences, travail individuel et collectif, cours en en atelier avec suivi dans les ateliers, entretiens individuels, validation du travail avant réalisation. Évaluation : Méthodologie de la recherche, originalité de la démarche, pertinence du dispositif, qualité de réalisation. Références bibliographiques : - Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Questo Corpo Nom de l’enseignant : Jean-Jacques Passera avec Liane Lang 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Communication Pré-requis : Objectifs : Dans cet atelier, nous vous proposons d’explorer le corps, dans et à travers la photographie et l’estampe, d’aborder des notions telles que celles du vrai, de l’imitation, du corps fragmenté et caché... en terme de voyeurisme, d’émotivité, de politique du genre, de présentation de soi usant des points de rencontre que peuvent être les notions de matérialité, de composition, de documentation et fiction. Contenu : Qu’elles soient internes ou externes au corps, sensuelles, politiques, sexuelles, de pouvoir, de vie et de mort, les représentations du corps ont toujours été un objet de fascination pour les artistes et demeurent un lieu d’investigations complexes, contestées et controversées. Dès le début du XIVe siècle, des planches anatomiques sont réalisées et la volonté de comprendre et de voir s’est développée au fil de l’évolution technique des moyens de représentation, depuis les planches anatomiques, les moulages en cire, la découverte des rayons X et plus récemment des systèmes d’imageries médicales électromagnétiques. Les artistes eux-aussi se sont appropriés les capacités et les qualités du regard porté sur le corps humain. Une autre dimension liée au symbolique, à l’érotisme, au plaisir de regarder, à la recherche d’une forme de provocation, s’est matérialisée dans des oeuvres d’art, dessins, peintures, photographies, films, vidéos... En culture contemporaine, ces notions ont été fortement revisitées par exemple en questionnant l’apparence des robots, de la figure humaine animée par ordinateur et de l’hybridité entre homme et machine que la science et la médecine tirent petit à petit vers une réalité. Méthode d’enseignement : Atelier de création Évaluation : Contrôle continu sur la durée de l’atelier, développement d’un projet personnel et singularité des propositions. Qualités plastiques des propositions. Capacités d’analyse et de présentation orale du travail. Références bibliographiques : En cours d’atelier. Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Interpréter l’archive Nom de l’enseignant : Isabelle Prim 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Communication Pré-requis : Objectifs : Construire une compréhension théorique et pratique de la place centrale tenue par l’archive dans les pratiques contemporaines de l’image. Pourquoi cette passion ? De la véritable et de la fausse archive ? De l’archive écrite et de l’archive filmée ? Tout de suite doubles, ces questions seront posées et mises en œuvre à travers l’élaboration en vidéo d’un portrait réalisé à partir d’une archive consignée à l’IMEC (Institut Mémoire de l’Édition Contemporaine), lieu majeur en France et dans le monde pour les chercheurs, les écrivains, mais aussi les artistes occupés par la question de l’archive, de l’antécédence, etc. Contenu : Etudes de films d’archives, vraies ou fausses, montées ou remontées : cf. bibliographie, et de films-portraits. Nous partirons du travail de Gisèle Freund (1908-2000), grande portraitiste et reporter photographique. Freund a photographié de nombreux écrivains, dont Walter Benjamin, Samuel Beckett, James Joyce, Virginia Woolf, Colette, etc. Afin de relancer le jeu encore de l’image et de l’écrit, les étudiants seront également invités à réfléchir à partir du texte magistral consacré par Serge Daney à ces portraits et récemment recueilli dans La Maison Cinéma et le monde, vol. 4 (POL, 2015). Cette phrase pourra notamment les retenir : « Ce n’est pas que les écrivains soient moins coquets que les autres. C’est que leur coquetterie les gêne et que le moment qu’ils réussissent presque tous à simuler assez bien, c’est le moment où ils viennent de décrocher. Ou, las de poser, las de se conformer au portrait qu’on leur tire, ils viennent de trouver l’endroit magique ou faire fuir – avec un peu de mauvaise volonté infantile – la ligne de leur regard. Ils semblent tous dire à Gisèle Freund: ah, si vous aviez appuyé une seconde plus tôt, je jouais encore ce jeu (qui m’excède et qui n’intéresse que vous) !" » Méthode d’enseignement : Travail à partir d’un document. Voir dans quelle mesure il serait possible de travailler en collaboration avec l’IMEC pour ce projet. Chaque étudiant choisit une « archive » de son choix (vidéo, son, document écrit...). Celle-ci peut être véritable ou fabriquée. En conséquence, l’argumentation développée pourra à son tour être véritable ou fictionnelle. Chaque étudiant interprètera une « archive » (choisie par lui ou par un autre étudiant) sous la forme d’une brève vidéo. Session 1 - Matin : Visionnage de films et discussions. Après-midi : Réflexions collectives autour des propositions de documents par les étudiants. Session 2 - Tournage et présentation des archives. Visionnage de films : adaptations, montage d’archives, essais... Rdv collectifs et personnels avec les étudiants autour de leurs propositions. Évaluation : Capacité de l’étudiant à justifier le choix de son « document » ; évaluation de la vidéo tournée en interprétation d’une archive. Références bibliographiques : DANEY, Serge, La Maison Cinéma et le monde (p.139 à 142), Vol. 4. Paris, POL, 2015 ; FREUND, Gisèle, Portraits. Entretiens avec Rauda Jamis, Paris, Editions des femmes, 1991 ; BÉNICHOU, Anne, Ouvrir le document : Enjeux et pratiques de la documentation dans les arts visuels - Paris : Les Presses du Réel, 2010 ; - BLUMLINGER, Christa, Cinéma de seconde main. Esthétique du remploi dans l'art du film et des nouveaux médias. - PARIS : Klinksieck. 2013 ; DERRIDA, Jacques, Mal d'archive : Une impression freudienne. Paris : Galilée, 2008 ; DIDI-HUBERMAN, Georges, Images malgré tout. Paris : Éditions de Minuit, 2003 ; EISENSTEIN, SM, Cinématisme, Paris : Éditions Complexe, 1980 ; GODARD, Jean-Luc, Montage mon beau souci. In Cahiers du Cinéma, décembre 1956, numéro 65 ; MURCH, Walter, En un clin d’œil. Passé, présent et futur du montage. Capricci. (Original publié en 1995 et 2001), 2011 ; GINZBUG, Carlo, Mythes, emblèmes, traces. Morphologie de l'histoire. Paris ; BENJAMIN, Walter, Sur le concept d’histoire. Thèse IX, in Écris français. Paris : Gallimard, 1991 ; CERTEAU, Michel de, L’écriture de l’histoire. Paris : Editions Gallimard, 1975 ; DELEUZE, Gilles. et BENE, CARMELO, Superpositions. Paris : Les éditions de minuit, 1979. Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain La liberté dans l’art ou quelle liberté pour le futur? Nom de l’enseignant : Françoise Schein et Myriam Mechita 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Art Pré-requis : Savoir-faire en dessin, volume, vidéo, son, photographie. Objectifs : Les étudiants de l’ésam Caen/Cherbpurg jouissent aujourd’hui d’une liberté de penser, d’expression, une liberté de vivre et de se mouvoir dont sans doute ils ont perdu conscience. Nous souhaitons faire travailler les jeunes artistes sur ces questions qui touchent à l’histoire de la liberté de penser et des droits fondamentaux en Europe et en particulier dans la ville de Caen (où l’école est située). Depuis « tempête du désert », les images de guerre et sa perception sont totalement virtuelles, et la distance de cette perception se désincarne et trouve refuge dans un ressenti abstrait et à distance. Lors de la 2ème guerre mondiale, au 6 juin 1944, la ville et la région sont devenues un important centre stratégique géopolitique. Aujourd’hui elle est un centre patrimonial où des millions de visiteurs du monde entier viennent chaque année comprendre ce qui s’est passé et intégrer visuellement et mentalement les évènements qui ont permis la libération de l’Europe du nazisme et donc celle de la liberté de penser. Contenu : Pour cet atelier, Myriam Mechita et Françoise Schein proposent d’amener les étudiants à réfléchir sur ce thème à partir d’éléments géographiques, historiques et philosophiques et de créer des oeuvres qui seront l’expression artistique de cet héritage européen et très spécifiquement caennais. Nous proposons que l’ensemble des œuvres créées dans des matériaux variés, soient imaginées et produites pour former une et une seule installation qui serait présentée dans la grande galerie de l’école ou dans un autre lieu à Caen. La question peut se résumer ainsi : Qu’est ce que la conscience historique pour quelqu’un qui a 20 ans en 2016 ? Objectifs secondaires: Que veut dire la liberté artistique ? Créer les liens entre la notion de liberté et l’art. L’art est il libre? Est-on libre lorsqu’on crée? L’art a-t-il un rôle de parole? Prendre conscience de la liberté dont jouit notre société actuelle en 2016 et la mettre en rapport avec d’autres sociétés où elle est annulée ou fortement diminuée. Méthode d’enseignement : L’atelier se déroulera en plusieurs temps : voyage de recherche en Normandie, création de groupes de travail, analyses de documents, choix d’un medium, plan général de l’installation. Chacun planifie (plans, croquis, dessins) la production d’une œuvre. Production des œuvres. Assemblage en maquette. Création de textes. Exposition. L’installation comportera une structure de départ (lignes, points, zones) imaginée par les deux professeurs et qui permettra l’intégration des parties créés par les étudiants. Matériaux possibles : photographies et vidéos, sons et objets en céramique et sculptures en matériaux composites, peintures, dessins, carnets de notes, mobiles, assemblages de tous genres. Afin de bien imaginer cette installation commune une maquette de l’ensemble est demandée dès le début du projet afin que chaque participant puisse y visualiser et y intégrer sa partie. Évaluation : Capacité à travailler ensemble : 20%. Qualité du travail du point de vue conceptuel : 30%. Qualité de la production plastique : 50%. Références bibliographiques : - “L’urgence permanente”, compte-rendu des Rencontres Internationales de Venise et de Marseille, juin-octobre 2000. Edition par la Galerie Enrico Navara, 2002 ; - L'art dans la Deuxième Guerre mondiale, oeuvres choisies : http://mam.paris.fr/fr/expositions/l-art-enguerre-france-1938-1947 ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Spoliation_des_œuvres_d'art_pendant_la_Seconde_Guerre_mondialehttp: //www.inha.fr/fr/agenda/parcourir-par-annee/en-2015/mars-2015/la-memoire-dans-l-histoire-le-casde-la-memoire-francaise-de-la-seconde-guerre-mondiale.html ; http://www.inha.fr/fr/agenda/parcourir-par-annee/en-2015/mars-2015/la-memoire-dans-l-histoire-lecas-de-la-memoire-francaise-de-la-seconde-guerre-mondiale.html ; http://www.sncf.com/fr/presse/fil-info/paris-est-exposition-mur-berlin-967485 ; http://www.site-du-jour.com/dossiers/art-liberte.html ; - À ciel ouvert, Christophe Domino Paris, éditions Scala, 1999 ; - Micropolitiques, cat. d'exposition, Grenoble, CNAC "Magasin", 2000. Sur la notion de "micropolitique" et ses développements dans l'art récent, Paul Ardenne & Christine Macel (commissaires) ; À force de descendre dans la rue, l'art peut-il enfin y monter?.Daniel Buren, Paris, éditions Sens et Tonka, coll. Dits & Contredits, 1998, p. 86 ; - Sur l'art contextuel au Canada, Guy Sioui Durand, L'Art comme alternative - réseaux et pratiques d'art parallèle au Québec, 1976-1996, Inter éditions, Québec, 1997. Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Dessins : gros nez et karaté Nom de l’enseignant : Benjamin Hochart 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Art Pré-requis : Objectifs : Atelier pratique et de réflexion, où il s’agira d’expérimenter les formes diverses et décomplexées revendiquées désormais par le dessin contemporain et ses liens nombreux aux autres médiums. Contenu : Multipliant les hypothèses de travail, l’atelier « Dessins : gros nez et karaté » sera en lien direct avec le travail personnel de l’étudiant. Il n’y aura pas de résultat à rendre en fin d’atelier mais un travail continu à fournir. C’est à partir d’un accrochage collectif initial, et des échanges qui auront lieu, que seront faites de nouvelles propositions pour continuer ce qui aura été montré ou en prendre le contrepied. Les questionnements divers et variés du dessin contemporain (ligne, geste, image, fiction, case, apparition,…) s’appliquant à n’importe quels objets, tout type de travail sera le bienvenu (dessin, peinture, sculpture, édition, vidéo, texte, musique…). Les références de travail seront larges, du domaine exclusif des Beaux-arts à des formes d’arts populaires (bande-dessinée, film d’animation, science-fiction,…). Il sera donc question de récit évidemment, de portrait peut-être et de mouvement sûrement. Méthode d’enseignement : Expérimentations diverses, présentation de documents de références, accrochages collectifs, entretiens individuels. Évaluation : Présence et investissement personnel, qualité et pertinence des propositions. Références bibliographiques : Mike Kelley, L’immonde idéal, réflexions sur la caricature, art press n°401, juin 2013 ; Robert Morris, Blind Drawing ; Franz West (Monument / Mobilier / Passstück) ; Gego, designo sin papel. (Entre autres) Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Panoramas Crédits : 5 Nom de l’enseignant : Clément Rodzielski avec Jean-Baptiste Bouvet 64h de cours et 64h de travail personnel Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Art Pré-requis : Objectifs : Atelier pratique et de réflexion autour de la question du panorama. Contenu : À partir de cet objet singulier, a priori anachronique, nous nous interrogerons sur son actualité, sur sa pertinence, et sur la possibilité de construire un panorama aujourd'hui. Paysage, architecture, espace de contemplation, espace narratif… il se tient au carrefour d'un certain nombre de préoccupations. Apparu d'abord comme un objet de foire, il est tout à la fois une fiction et un témoignage historique, un décor et un monument, un lieu et une image. À partir d'un retour sur des lieux, de déambulations… il s'agira, avec la diversité des imaginaires, des regards et des pratiques de chacun, de penser ensemble un panorama nouveau sous la forme d'un objet commun. Méthode d’enseignement : Présentation de documents de références, expérimentations, productions collectives et individuelles, excursions, recherches iconographiques. Évaluation : Présence et investissement personnel, qualité et pertinence des propositions. Références bibliographiques : Dominique Gonzalez-Foerster, Tacita Dean, Claude Monet, Robert Barker... Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Genre et performativité de soi Nom de l’enseignant : Myriam Mechita avec Julie Crenn 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Art Pré-requis : Objectifs : Une initiation aux études du genre, au féminisme, à l’autoportrait dans l’histoire de l’art et au postcolonialisme. Contenu : Une première journée sera consacrée à la présentation du travail de Julie Crenn (docteure en histoire de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante) puis à une introduction référencée (une attention spécifique sera portée envers les références extra-occidentales) aux questions relatives au genre (féminisme, sexualités, corps) et plus particulièrement à la question de l’autoportrait. La notion de performativité de soi sera développée, notamment à partir des écrits de Judith Butler (Trouble dans le Genre) qui pense la performativité du genre et de l’identité. Il sera ainsi question d’hybridité, de transsexualité, d’identités mouvantes, de monstruosité, de résistance et d’affirmation de soi. À partir de ces éléments de réflexion, les étudiants entameront une étape pratique (3 jours) où le dessin, la peinture et la sculpture seront mis en jeu. Méthode d’enseignement : La restitution du workshop fera, dans un premier temps, l’objet d’un journal collectif (au sein duquel les étapes des différentes recherches seront rassemblées : textes, visuels, croquis et autres documents de travail), puis, dans un second temps, d’une exposition des travaux. Évaluation : Journal / La construction d’une recherche à la fois critique et plastique. Exposition / La mise en espace du travail. Références bibliographiques : - Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Objets photographiques Nom de l’enseignant : Maxence Rifflet 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Art Pré-requis : Maîtrise des fondamentaux de prise de vue et de traitement d’image. Objectifs : Cet atelier propose d’explorer l’image photographique en tant qu’objet, d’expérimenter et de jouer avec les qualités matérielles des images, jusqu’à ce qu’elle devienne autre chose, tableau, montage, sculpture, installation etc. Contenu : Longtemps restreinte à la reproduction ou à des épreuves de petit format, manipulables, la photographie a, depuis le début des années 1980, conquit l’espace du mur, jusque-là réservé à la peinture. Les sculpteurs, qui utilisaient la photographie pour documenter leurs œuvres, s’intéressent désormais aux qualités matérielles de l’image ou en intègrent dans des sculptures. Nous expérimenterons les divers paramètres du traitement des images photographiques. Quel type de papier utiliser pour quelle image? Jusqu’où agrandir? Quel rendu de tirage privilégier? Pour ce faire nous serons particulièrement attentifs à l’apprentissage et l’expérimentation de techniques avancées de traitement des images : tirage couleur argentique, tirage noir et blanc sur papier baryté, tirages numériques, projections, écrans etc. Cette réflexion sur le tirage ne sera qu’une première étape qui nous conduira à penser des objets. Tableaux, montages, projection, assemblages, éditions : nous aborderons, selon vos projets, l’ensemble des destinations possibles de la photographie. Nous nous interrogerons sur l’histoire et la raison d’être – sinon le sens – des formes conventionnelles de présentation des images. Pourquoi et comment un cadre? Quelle est la fonction d’un passe-partout? Un verre ne fait-il que protéger? Pourquoi contrecoller, dans quel cas et sur quel support? Toutes ces questions pratiques nous intéressent dans la mesure où elles renvoient à une histoire des formes artistiques. La forme tableau est, par exemple, encore trop souvent associée à l’idée d’une image de grand format. Or une grande image collée au mur renvoie plus à la fresque qu’au tableau. Ainsi nous verrons que le tableau est une question d’échelle et non de format, qu’il est transportable et non pensé spécifiquement pour un seul lieu, qu’il est accroché au mur etc. Toutes ces questions ouvrent à des possibilités d’expérimentation vers d’autres formes, dans une pratique de l’assemblage, comme en témoignent les travaux de nombreux artistes contemporains dont nous serons amenés à analyser les œuvres. Méthode d’enseignement : Après une journée de réflexion pour explorer et analyser un ensemble d’œuvres, tant en reproduction que dans les collections du Frac, nous travaillerons principalement à l’atelier photo mais nous serons, je l’espère, amenés à faire des incursions dans la plupart des autres ateliers techniques de l’école : sérigraphie, gravure, litho, bois et métal notamment. Chacun devra trouver sa méthode. Vous pourrez partir d’images préexistantes auxquelles vous n’avez pas encore donné de forme concrète, ou vous réaliserez de nouvelles images dans la perspective de l’atelier, ou en prolongement d’un projet personnel. La première séance sera consacrée à la présentation et l’analyse d’un ensemble d’artistes qui utilisent la photographie dans la perspective qui nous intéresse ici. Une autre partie de la journée sera consacrée à porter un premier regard sur vos travaux photographiques et à commencer à faire émerger des pistes de travail. Il est donc essentiel que l’ensemble des étudiants puissent être présents à l’intégralité de cette première séance. Évaluation : Diversité et évolution des expérimentations ; Qualité des réalisations finales ; Capacité à l’analyse critique de vos travaux. Références bibliographiques : - Année 4 — Semestre 8 2015 — 2016 Année/Option/Mention : communication Coordonnateur (trice) : Nicolas Germain Atelier bronze Nom de l’enseignant : Myriam Mechita 64h de cours et 64h de travail personnel Crédits : 5 Caen Techniques et pratique du projet artistique – Atelier au choix dans l’option Art Pré-requis : Une pratique du dessin et de la sculpture. Objectifs : Analyser les gestes, ceux du modelage pur, pour arriver à un objet déplacé dans le geste lui même ; comprendre le processus de réalisation d'une pièce en bronze du croquis à la coulée. Contenu : Réaliser a l'aide de matériaux spécifiques, le bronze et l’aluminium, deux sculptures qui tiennent dans la main à partir de la technique de la coulée. Des matrices en polystyrène, en cire, ou en creux perdu sans contre forme, seront préparées dans un premier temps. Sur l'ensemble des expérimentations, deux pièces seront choisies pour être coulées, puis patinées si besoin. Méthode d’enseignement : Du croquis, passage à la maquette, puis à la forme exacte, sous forme de série afin de trouver la forme adéquate. Évaluation : À partir de croquis, puis de maquettes, le dispositif de travail sera le motif de l'évaluation elle-même. Références bibliographiques : - Année 4 — Semestre 8