CNV Info N°9

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CNV Info N°9
CENTRE NATIONAL DE LA CHANSON DES VARIÉTÉS ET DU JAZZ - FEVRIER 2006 - N°9
SOMMAIRE
Le CNV à la loupe p. 2/3
La commission 45 pour
soutenir la création,
la production, et inciter
à la prise de risque
L’ E D I TO D U P R E S I D E N T
L'actualité du CNV est autant marquée par les premiers enseignements que l'on
peut tirer de 2005 que par les priorités inscrites dans son programme d'activité 2006.
En deux mots, je retiendrai que 2005 aura été " l'an 1 " de perception directe
de la taxe par le CNV, et que pour l'essentiel, cette évolution, à bien des égards
stratégique, aura été menée avec succès.
Le Zoom du CNV p. 4/5
L’avance sur recettes
aux festivals
La fenêtre du Conseil
d’Orientation p. 6
Au coeur du métier p. 7
Gilles Petit : l’éclat du rire
Le CNV face à l’actu p. 8
La tournée du CNV
en régions
Publication
L’agenda du CNV
Ayez le bon réflexe
Nominations
9, boulevard des Batignolles
75008 Paris - www.cnv.fr
Tél. : 01 56 69 11 30
Fax : 01 53 75 42 61
Comme cela a déjà été
expliqué, la baisse des
montants collectés (près
de 12,5 M€ en 2005
contre plus de 13,3 en
2004) ne traduit pas une
moindre efficacité de
la perception ou une
baisse de la conjoncture,
mais traduit un " effet
retard " lié aux nouveaux délais de
déclaration dont les redevables profitent
désormais pleinement ; sauf retournement
imprévu, il est d'ailleurs prévu que le
rattrapage de ce retard intervienne dès
2006.Ainsi le CNV dispose-t-il désormais
de son propre outil de perception, en
amélioration constante, et nous n'avons
pas fini d'en constater les effets positifs.
2005 aura également vu le niveau des
aides atteindre un volume inégalé, avec
près de 11,3 M€ répartis sur 730 dossiers
aidés, contre 10,2 M€ sur 600 en 2004.
Il est vrai que la demande progresse sans
cesse, que nos commissions sont parfois
saturées, et que la machine CNV tourne
à plein régime. Il est vrai aussi que certains
programmes doivent être adaptés, au
regard de difficultés d'application constatées ; notre programme 2006 prévoit ainsi
une révision, à court terme, du programme
" diffusion " de la commission " Aides à
l'activité des salles ", qui mérite assurément
un recentrage. Il en est de même des dispositifs d'aides aux entreprises en difficulté
qui seront revus en 2006.
Enfin, il devient urgent de repenser les
aides aux festivals, dans le sens d'une sélectivité accrue, et pour redonner du sens à
nos interventions.
Plus généralement, et certains débats
relancés devant notre Conseil en soulignent la nécessité, 2006 verra aboutir le
contrat de performance que nous devons
signer avec l'Etat, au nom de la clarification
de nos missions et d'une meilleure évaluation de la bonne utilisation de nos moyens.
Cette année sera également marquée par
des efforts d'information et de communication sans précédent, avec notamment le
démarrage de la " tournée " que le CNV
va entreprendre, sous la forme de réunions d'information en régions. Une
bonne occasion de mieux nous faire connaître auprès de multiples interlocuteurs qui
connaissent peu ou mal le CNV, et de rappeler qu'il n'est au service d'aucune école
en particulier mais qu'il a pour vocation de
soutenir un secteur, et tous ceux qui le font
vivre, dans toute leur diversité. Sur ce plan,
je sais pouvoir compter sur la mobilisation
et le dévouement des membres de nos instances et des services de l'établissement, et
tiens, au seuil de cette nouvelle année, à les
en remercier chaleureusement.
Daniel COLLING
Président
le
à la loupe
LA COMMISSION 45 POUR SOUTENIR
L A C R É AT I O N , L A P R O D U C T I O N ,
ET INCITER À LA PRISE DE RISQUE.
C'est un peu le cœur de métier du CNV,
qui le positionne au plus près des réalités
de la production. La commission 45,
née de la réunion en 2004 des anciennes
commissions 4 et 5, pour s'adapter au calendrier
très serré des productions, se réunit 10 fois dans
l'année (contre généralement 5 pour les autres),
en deux sections réunies alternativement tous
les mois, l'une présidée par Pierre-Yves Denizot
(Arachnée Concerts) et l'autre par
Guy Marseguerra (Verone Productions).
Cette commission est financièrement la mieux dotée, ses
crédits représentant en moyenne
près du 1/3 de toutes les aides
sélectives (1,46 millions d'euros
d'attribution en 2005).
Au travers de la thématique générale de " production ", le CNV
soutient les opérations les plus variées,
comme la création de nouveaux
spectacles et leur production en
tournée, en France ou à l'international,
l'organisation de spectacles promotionnels, ou encore, la présentation
d'artistes en premières parties.
L'intervention du CNV dans ce
registre, et sa doctrine, reposent sur
quelques principes.
Un principe de neutralité, tout
spectacle " taxable " pouvant être
aidé. Au nom de ce principe, il est
demandé aux membres des commissions de se prononcer non pas selon
leurs goûts personnels, mais à
partir d'une analyse professionnelle
du dossier.
Le deuxième principe concerne ce
que l'on peut appeler la raison
d'être de l'aide du CNV, que l'on ne
2
peut comparer au subventionnement d'une activité artistique structurellement déficitaire.
En réalité, cette aide s'analyse avant
tout comme une aide à la prise de
risque, dans l'idée que son bénéficiaire sera incité à produire, et
qu'avec cette aide, son risque deviendra économiquement acceptable.
Partant de là, de deux choses l'une :
soit l'opération n'atteint pas le
succès escompté, mais l'aide du
CNV permet de " limiter la casse "
(en outre, cette opération aura
peut-être permis d'installer l'artiste
dans la trajectoire, parfois très longue, qui mène à la reconnaissance) ;
soit l'opération rencontre le succès,
immédiatement, ou à plus long
terme, et dans ce cas, tout le monde
est gagnant, y compris l'intérêt général
par le biais des retours de taxe qui
en résultent et qui permettent de
soutenir d'autres projets.
Cette notion d'aide à la prise de risque est essentielle. Elle explique que
bon nombre des aides délivrées
concernent des artistes " en devenir ",
dont le succès demeure à confirmer.
Il est vrai aussi qu'à l'égard des
" nouveaux talents ", le CNV est parfois amené à soutenir des opérations
de promotion, ou d'exposition, qui
visent davantage à faire connaître
l'artiste et son talent scénique, sans
prétendre, à ce stade, à l'équilibre
d'exploitation.
La notion d'aide à la prise de risque
justifie aussi que le CNV soutienne
des productions d'artistes déjà
" installés ", dont la notoriété est
avérée. On remarque sur ce point
que plus le format de la production
augmente, plus le risque s'accroît,
et que la notoriété (qui peut par-
fois dater…) n'est pas forcément
synonyme de succès !
Dans tous les cas, tous genres et
formats confondus, la commission
s'attache à vérifier la cohérence
globale du projet présenté, en vérifiant si les moyens mobilisés sont en
adéquation avec les objectifs annoncés. De même, elle veille au respect
des normes sociales et professionnelles,
notamment aux montants des
cachets alloués.
Plus d'infos : http://cnv.fr/nav:aides
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le zoom du
L’ AVA N C E S U R R E C E T T E S A U X F E S T I VA L S
Les affiliés au CNV peuvent demander
à bénéficier d'une avance de trésorerie,
sous forme d'aide remboursable, pour
financer la production d'un festival.
Elle est actuellement plafonnée
à 46 000 €, mais les affiliés peuvent
la cumuler avec une subvention
du CNV pour le même festival.
Le compte entrepreneur
de l'affilié demandeur doit
disposer d'au moins 15 %
du montant de l'avance
demandée au moment de
l'examen du dossier en
commission.
Le festival doit démarrer au
plus tôt 2 mois après la date
d'examen du dossier en
commission, et donner lieu à
versement de la taxe au CNV.
Le dossier doit avoir été
remis au CNV au plus tard
4 semaines avant la réunion
de la commission.
Dans les jours qui suivent
l'accord du Conseil d'admi-
4
nistration, les demandeurs
reçoivent un courrier confirmant l'attribution de l'avance.
Sa totalité est versée dans les
6 semaines suivant la séance
du Conseil, après signature
d'une convention par laquelle
les affiliés se sont engagés
auprès du CNV sur l'échéancier de remboursement, dans
un délai de 6 mois, avec 5 %
d'intérêts.
L'avance sur recettes aux
festivals est réservée aux
entreprises affiliées au CNV
depuis au moins 12 mois à la
date d'attribution de l'aide.
TÉMOIGNAGE
Jacques Panisset, directeur du Festival
de Jazz de Grenoble, est un utilisateur
régulier de L’avance sur recettes.
Nous avons recours à ce dispositif
depuis pratiquement 10 ans.
Le dispositif " avance sur recettes "
du CNV peut être qualifié de
"gagnant / gagnant". C'est à dire
que les deux parties y trouvent leur
compte. L'usager, de son côté, va
économiser sur ses frais bancaires
et pourra disposer d'une réserve de
trésorerie "daillisable" avant même
que la somme accordée ne soit
effectivement versée, car les banques (la notre, est le Crédit
Coopératif, partenaire du CNV)
acceptent la cession de créance sur
présentation de la convention. Et le
CNV, qui dispose d'une réserve
importante de trésorerie, peut la
mettre utilement au service des
usagers au moindre coût.
Notre structure arrête ses comptes
annuels au 31 août. Du 1er septembre au 31 décembre, la trésorerie
est tendue, car les recettes de billetterie n'arrivent qu'en mars de l'année suivante et les notifications de
subventions n'arrivent qu’à la fin
décembre, début janvier. Hormis
quelques accords de coproduction,
il n'y a donc pas de rentrées et rien
de "daillisable" avant cette date.
Les avantages sont évidents pour
ceux qui acceptent de voir une
partie de leur compte entrepreneur
gelé pendant la durée de l'opération. Ce système convient bien aux
structures comme les festivals
qui concentrent l'essentiel de leurs
activités sur une courte période et
n'ont recours qu'exceptionnellement au "droit de tirage".
Cependant, depuis le passage en
EPIC, la procédure (validation en
commission, CA puis règlement
par l’agence comptable) a rallongé
les délais. Il serait peut-être bon
d'améliorer la réactivité.
Mon constat est que, malheureusement, peu d'usagers potentiels
connaissent son existence. Il n'est
certes pas question de demander
au CNV de se transformer en
établissement bancaire. Toutefois,
en conservant un lien fort avec les
comptes entrepreneurs qui jouent le
rôle de fonds de garantie et en maintenant l'exigence de lien entre la
demande et un projet de production
validé en commission, une extension
du dispositif aurait du sens.
Plus d'infos :
http://cnv.fr/nav:aides-2-2
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la fenêtre du Conseil d’Orientation
Le Conseil d'Orientation, présidé par Jean Perrin, a pour mission principale
de donner son avis sur les activités, passées ou futures, du CNV et d’évaluer
l’accomplissement de ses missions. Etre force de proposition sur les rôles
et les missions du CNV sera, dans les mois à venir, la marque de la nouvelle
dynamique du Conseil d'Orientation.
Tous les membres du Conseil devront pour cela apprendre à mieux se connaître,
à mieux communiquer et à se structurer pour permettre au plus grand nombre
de s'approprier " l'outil " CNV.
Une évolution naturelle qui se veut être en adéquation avec les défis que
le CNV s'est fixé dans son programme d'activité 2006 et au regard
des nouvelles fonctions qui lui ont été confiées.
A l'issu d'une période de rodage
de trois ans, le CNV est en mode
de fonctionnement. La perception
directe et la redistribution de la
taxe sur les spectacles de variétés
en sont la manifestation la plus
représentative. Le CNV est
aujourd'hui en ordre de marche !
Dans cette même période, le secteur
des musiques actuelles a bougé, s'est
structuré, a intégré de nouvelles
technologies. Concertation nationale,
création du Conseil Supérieur des
Musiques Actuelles, première édition
du Foruma, le CNV est au cœur de
l'actualité et de l'articulation des
politiques publiques et des préoccupations professionnelles. De nouvelles
missions se sont vues attribuées au
CNV à la demande des autorités de
tutelle, notamment la gestion des programmes des Résidences qui ne
doivent toutefois pas faire oublier
les rôles, fonctions et missions de base
du CNV.
Alors que le CNV s'apprête à
publier les résultats chiffrés du secteur pour l'année 2005, rôles initiaux et responsabilités à venir sont
l'occasion de revenir sur la définition, désormais élargie, du domaine
d'intervention du CNV et des
moyens mis à disposition pour
mener à bien ses fonctions.
6
Le Conseil devra donc mener un
travail d'enquête et une réflexion d'ensemble pour proposer et suggérer des
orientations dans un nouveau
contexte général. En réponse, le CNV
a, pour sa part, déjà attribué des
moyens humains de suivi et d'organisation des séances du Conseil
d'Orientation afin que les réflexions
soient menées en toute indépendance
dans le cadre du contrat de performance et du programme d'activité. Les
membres du Conseil d'Orientation
pourront de leur côté prendre la
parole plus aisément au travers d'une
communication renforcée interne au
conseil et au travers d'une communication destinée au plus grand nombre,
(création prochainement d'une adresse
e-mail [email protected]).
Dans ce cadre les principaux outils de
communication du CNV, Lettre Info et
site Internet, s'ouvriront à toutes les
opinions de tous les membres du
Conseil pour le plus grand nombre.
Le premier Conseil d'Orientation
de l'année 2006 s'est tenu le
1er février. Un compte-rendu est
disponible sur www.cnv.fr
Jean Perrin
Président du Conseil d'Orientation
le
au coeur du métier
G I L L E S P E T I T : L ’ E C L AT D U R I R E
Gilles Petit est le Président Directeur Général de Juste pour rire.
Son but avoué est de faire de Juste Pour Rire
un acteur incontournable dans le paysage de l’humour
et du divertissement en France.
Au sein de Juste Pour Rire
France, il a produit et représenté
des artistes tels que Laurent
Ruquier, Michel Courtemanche,
Arturo
Brachetti,
Franck
Dubosc, Stéphane Rousseau,
Christophe Alevêque, Jean Luc
Lemoine, Florence Foresti, etc…
De Montréal à Nantes…
En 2007, le festival Juste Pour Rire de
Montréal fêtera ses 25 ans. Ce festival est reconnu comme l’événement
d’humour et de comédie le plus
important au monde. Juste Pour Rire
France a choisi de débarquer à
Nantes du 25 avril au 1er mai 2006
pour créer le festival Juste Pour Rire
Nantes Atlantique, et faire de Nantes
et sa région, dès le printemps 2006,
la capitale européenne du Rire.
« Les spectacles d'humour ont beaucoup
évolué au cours de ces 10 dernières
années : Les humoristes remplissent
aujourd'hui des salles de plus en plus grandes (Jean-Marie Bigard bien sûr, mais aussi
Franck Dubosc, Jamel, Laurent Gerra, Gad
Elmaleh, etc...). Et parallèlement rarement
autant de nouveaux talents ne sont apparus, présentant des spectacles d'une très
grande diversité. C'est pour cela que Juste
Pour Rire consacre une grande énergie et
des moyens financiers au développement
de ces talents émergeants en leur offrant
des espaces d'expression (des petits lieux,
assimilés à des laboratoires, où ils peuvent
travailler). Car il y une raréfaction des
petites salles de spectacles et il est devenu
Juste Pour Rire Nantes Atlantique
proposera à un large public
(40 000 spectateurs attendus dès la
première édition) les plus grands
artistes comiques actuels mais
également de nombreuses soirées
consacrées à la création, aux
nouveaux talents, aux découvertes
et aux artistes francophones
internationaux et des événements
spécialement destinés aux enfants
(La Parade Magique) etc…
Avec 160 artistes programmés,
47 spectacles payants, 19 créations
originales et de nombreuses
animations gratuites, Juste Pour
Rire Nantes Atlantique démontre
dès la première édition une
ambition qui se développera au
cours des éditions suivantes.
quasiment impossible à un jeune humoriste culières dans la production ou la diffusion
d'accéder, sans soutien, à une scène, aussi du spectacle vivant ».
petite soit-elle ! » explique Gilles Petit.
« La principale priorité à défendre est de
« La commission n°1 du CNV est une très développer le soutien à toutes les entreprises
bonne première expérience en commission. de spectacles et de favoriser le développeElle permet de mesurer le développement ment des jeunes talents qui sont l'avenir de
de notre secteur par l'augmentation des
notre activité. Par ailleurs, il faut soutenir la
montants de taxe sur les spectacles perçus
structuration des entreprises de spectacles
et du nombre d'affiliés au CNV. C'est tout à
fait enrichissant de rencontrer à cette occa- vivants par une plus grande transparence
sion d'autres acteurs de notre domaine dans les chiffres de fréquentation (à l'image
d'activité. Au delà de l'attribution quasi du CNC), un centre de ressources permettant
automatique des droits de tirage, certains de partager l'information, une meilleure comdossiers d'aide spécifiques donnent l'occa- munication de nos expériences respectives ».
sion de discussions très intéressantes et de
prendre connaissance des difficultés parti- (Propos recueillis le 30 janvier 2006 )
7
le
face à l’actu
L A TO U R N E E D U C N V E N R E G I O N S
Dans le but de mieux se faire connaître
d'un nombre croissant d'interlocuteurs
concernés par le CNV et ses actions, le
CNV a souhaité démarrer en 2006 une
campagne d'information, sous la forme
de réunions organisées en régions.
Le principe de cette " tournée en
régions ", qui va s'étaler sur deux
années consécutives, a reçu le plein
accord du conseil d'administration,
conscient de l'intérêt de ces rencontres directes, alors même que le CNV
n'est pas encore assez connu de bon
tournées, assistance à maîtrise d'ouvrage, aides à la promotion des spectacles, activité " ressources " du CNV,…
nombre d'acteurs de la chanson et des
musiques actuelles.
Le déroulement de ces réunions sera
systématisé sous la forme d'une présentation vidéo-projetée du CNV, suivie
d'une séance de questions/réponses sur
les diverses facettes des activités et du
fonctionnement du CNV : perception
de la taxe sur les spectacles de variétés,
licences d'entrepreneurs de spectacles
et affiliation au CNV, mécanismes d'aides du CNV en faveur des salles (activité et équipement), des festivals, des
PUBLICATION
En marge des ateliers et des conférences, le Foruma a
été l’occasion d’une première présentation publique
de l’ouvrage que vient de publier le CNV : « Des lieux
pour les musiques actuelles : Construire, réhabiliter ».
« Cet ouvrage devrait être très utile tant aux maîtres
d'ouvrages qui ont pour ambition la création ou la rénovation d'une salle de Musiques Actuelles, qu'aux futurs concepteurs
des projets, les architectes et maîtres d'oeuvre. En effet, il permet,
tout d'abord, de mieux se repérer dans le milieu des musiques
actuelles, de comprendre les pratiques et les spécificités, et
d'acquérir un language commun minimum. Outre la bonne
appréhension des problématiques de projets variés, en dimensions
et en usages, qu'il apporte, l'ouvrage a la volonté de souligner
les principaux écueils auxquels peuvent être confrontés ces projets
tout au long des différentes phases de leur montage et de leur
conduite, ainsi que les points méritant une bonne réflexion initiale.
En conclusion, il devrait faciliter le dialogue entre les décideurs,
les programmistes, les maîtres d'oeuvre et les différents acteurs
des musiques actuelles. »
Inaugurée à la faveur de rencontres
professionnelles organisées à La Réunion
début février, la tournée du CNV fera
étape en 2006 en Nord Pas de Calais,
Haute-Normandie, Midi Pyrénées,
PACA, Pays de la Loire, Aquitaine,
Rhône Alpes, Centre, Bretagne. Le
calendrier de ces rencontres sera rendu
public au gré de leurs confirmations, et
mis en ligne sur le site www.cnv.fr.
L’ A G E N D A D U C N V
FÉVRIER
MAI
23 février Commission 45
MARS
07 mars Commission 1
(initialement prévue le 28 février )
Date limite de remise des
dossiers le lundi 20 février
16 mars Commission 45
23 mars Conseil d’administration
29 mars Commission 6
AVRIL
04
06
20
25
avril
avril
avril
avril
Commission
Commission
Commission
Commission
2
3
45
7
09
11
18
30
mai
mai
mai
mai
Commission 45
Commission 1
Conseil d’Administration
Commission 2
Le calendrier annuel
des commissions est en ligne :
http://cnv.fr/nav:commissions
Le calendrier 2006
des réseaux de promotion
est également disponible :
http://cnv.fr/nav:reseaux-regions
Caroline Gergaud
Ingénieur, conducteur d’opération à la ville de Rennes
Edité par Territorial dans la collection Dossiers d’experts.
125 pages. 59 € Réf. : DE 452 - www.territorial.fr
NOMINATIONS
- Dans les commissions : Président de la Fédération des
Scènes de Jazz et de musiques improvisées, Patrick Bacot
vient d’être nommé dans le collège des membres désignés
par le ministère de la Culture au sein de la commission n° 7
« Activité des salles de spectacles » ; il y remplace Michel
Audureau.
- Au CNV : Suite au récent départ de Michel Martin, Philippe
Gonce est recruté comme Conseiller technique, en charge de
dossiers d’équipement et de missions d’assistance à maîtrise
d’ouvrage. Agé de 37 ans, il a précédemment exercé des
fonctions de directeur opérationnel, régisseur général,
responsable technique, sonorisateur (Studio Sextan,
Parc Astérix,Ville de Cergy,…)
www.cnv.fr
AYEZ LE BON RÉFLEXE !
Soutien permanent en ligne, www.cnv.fr se veut
toujours plus proche des attentes des affiliés ou
futurs affiliés, propose un accès à un maximum
de données et met à disposition des outils
adaptés pour tous. Actualités, fiche programme
des aides, formulaires de demande, outils
budgétaires, le site du CNV va évoluer et
proposer dans le courant 2006 de nouvelles
fonctionnalités notamment la consultation en permanence des comptes
entrepreneurs. A suivre… donc !
Directeur de la publication : Antoine Masure
Rédaction et coordination : Frédéric Rosenthal
Conception graphique et réalisation : Agence Massaï
CNV, Centre National de la Chanson, des Variétés et du Jazz
9, boulevard des Batignolles - 75008 Paris - Tél : 01 56 69 11 30 - Fax : 01 53 75 42 61http://www.cnv.fr - ISSN 1761-5143 - Etablissement Public Industriel et Commercial sous tutelle
du ministère de la Culture et de la Communication