Succès éclatant pour les Arts d`Asie chez Sotheby`s à Paris Total de

Communiqué de presse Paris
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Succès éclatant pour les Arts d’Asie chez
Sotheby’s à Paris
Total de la vente : 12.4 M€
contre une estimation de 3.5 à 5 millions €
Statuette de Vairocana en bronze doré, dynastie Ming, XVe siècle
vendue 3.4 millions d’€
(estimation : 300.000-500.000 €)
94 % de lots vendus en valeur
12 lots au-dessus de 200.000 €
Paris, 10 juin 2015 - La vente d'Arts d'Asie de Sotheby’s France se conclut en beauté en totalisant 12.4 M€. La galerie Charpentier fit salle comble tout au long de la journée, se faisant
le théâtre de superbes batailles d’enchères. À l’issue de la première session, la vente avait
déjà largement dépassé son estimation globale de 3.5-5M €.
Agrément N° 2001 – 002 du 25 octobre 2001
Vente dirigée par Camille de Foresta
Selon Caroline Schulten, directrice du département d’Arts d’Asie : « La vente d’aujourd’hui
démontre, s’il le fallait encore, que les collectionneurs reconnaissent notre maison comme
étant le meilleur endroit pour faire de véritables découvertes. Nous devons ce succès à notre
capacité à sélectionner avec soin des objets rares, inédits, provenant exclusivement de
collections particulières européennes. »
Au cours de cette vacation, l’art bouddhiste suscita, une fois de plus, un vif engouement
chez les collectionneurs. En témoigne le prix remarquable atteint par une importante
sculpture en bronze doré de Vairocana (lot 39), plus haute enchère de cette journée.
Estimée entre 300.000 et 500.000 €, la statuette fit l’objet d’une bataille d’enchères
passionnée avant d’être emportée à 3.395.000 € par un collectionneur privé asiatique. Une
seule sculpture provenant du même groupe est connue, elle est conservée au Musée de
Newark.
Une collection de statuettes bouddhistes en bois a totalisé quant à elle 525.625 € contre une
estimation de 20.000 à 35.000 € (lots 190 à 196). Parmi elles, une statuette de Bouddha
couché en bois, dynastie Ming ou antérieur, s’envola à 183.000 € (lot 191, estimation :
3.000-5.000 €).
Le règne de l’empereur Yongle (1403-1424) était à l’honneur avec trois objets exceptionnels
dont deux en laque de Cinabre portant la marque de l'empereur. Le premier, un magnifique
repose-coupe, dont on ne connaît que quatre modèles similaires, doubla presque son estimation à 543.000 € (lot 112, estimation : 200.000 – 300.000 €). Le second, un grand plat orné de luxuriantes fleurs d'hibiscus se déployant sur toute la surface intérieure fit grimper les
enchères jusqu’à 353.000 € (lot 113, estimation : 70.000-90.000 €).
La vente proposait de magnifiques jades d’époque Qianlong, provenant d’une collection
particulière allemande, très prisés des enchérisseurs. Parmi ces objets rapportés dans les
années 1920 par un homme d’affaires installé à Pékin vers 1890, citons un important vase
couvert en jade céladon pâle et rouille, dynastie Qing, époque Qianlong adjugé à 627.000 €
(lot 78, estimation : 150.000 – 250.000 €) ; et un rare rhyton archaïsant en jade blanc et
rouille finement sculpté qui quintupla son estimation haute à 363.000 € (lot 88, estimation :
50.000-70.000 €). De la même collection, un inhabituel rhyton en jade de la dynastie Qing,
XVIIIe siècle, dont la forme évoque un animal fabuleux, pulvérisa littéralement son
estimation (lot 92, 6.000-8.000 €) à 267.000 €. Citons également une spectaculaire paire de
porte-encens en jade sculpté ajouré d'immortels cheminant dans un paysage, dans des
pagodes en bois, qui dépassa brillamment son estimation haute de 80.000 € à 507.000 € (lot
30).
Comme de coutume, le mobilier ne fut pas en reste. Une paire de fauteuils à dossier en fer
à cheval en Huanghuali, Quanyi, XVIIe-XVIIIe siècle fut très convoitée des enchérisseurs,
atteignant 447.000 € (lot 127, estimation : 40.000-60.000 €).
Parmi les surprises de cette vacation, un vase famille rose sur fond turquoise imitant les
cloisonnés, marque et époque Qianlong, chef-d’oeuvre de raffinement estimé 60.00080.000 €, fut disputé jusqu’à 267.000 € (lot 18). Citons aussi une rare robe brodée en soie à
fond vert bronze de la dynastie Qing, XVIIIe siècle. Estimée entre 8.000 et 12.000 €, cette
étoffe finement brodée de fils d’or éveilla la convoitise des esthètes pour être finalement
adjugée 267.000 € (lot 25).
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Enfin, la vente comprenait plusieurs œuvres du peintre chinois Lin Fengmian, toutes issues
de différentes collections particulières françaises, la plupart inédites sur le marché et acquises directement auprès de l’artiste dans les années 1950 et 1960 à Hong Kong : Deux
danseuses (lot 139), estimée : 180.000 – 220.000 € et vendue 303.000 € ; et Feuillages
d’automne et oiseaux (lot 142), estimé: 30.000 – 50.000 € acquis pour 165.000 €.
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*Les estimations sont hors commission d’achat et les prix incluent le prix marteau et la commission d’achat
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