thomas raffy : remettre le secteur forestier en meilleure position

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thomas raffy : remettre le secteur forestier en meilleure position
9/6/2016
THOMAS RAFFY : REMETTRE LE SECTEUR FORESTIER EN MEILLEURE POSITION
THOMAS RAFFY : REMETTRE LE
SECTEUR FORESTIER EN
MEILLEURE POSITION
À la suite de sa tournée de Kedgwick et Saint­
Quentin, le présidentdirecteur général du
Conseil économique du Nouveau­Brunswick
(CÉNB) considère que la province doit saisir
toutes les occasions pour remettre le secteur
forestier en meilleure position.
MICHEL GOURD
Photo archives
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Dans le cadre d’une tournée provinciale, le PDG du
Conseil économique du Nouveau­Brunswick, Thomas
Raffy, a fait un passage de deux jours à Saint­Quentin et
Kedgwick à la fin mai. Photo Michel Gourd, L’Étoile
* Dans le cadre d’une tournée provinciale, le PDG du CÉNB, Thomas
Raffy, a fait un passage de deux jours à Saint­Quentin et Kedgwick à la
fin mai.
«On a rencontré les membres dans la région de Kedgwick et Saint­
Quentin qui étaient disponibles pour le faire. On a passé deux grandes
journées à rencontrer ces membres et à parler avec eux de notre top 10»,
commente­t­il à ce sujet.
Bien que le CÉNB représente les entreprises francophones de tous les
secteurs économiques de la province, c’est cependant l’industrie
forestière qui a fait le plus objet de commentaires.
«Nos membres nous ont fait comme commentaires que le secteur
forestier est un secteur primordial au coeur de l’économie du Nouveau­
Brunswick. Par conséquent, il faut vraiment y consacrer des efforts.»
Les dirigeants du CÉNB approfondissent leurs connaissances du nord
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de la province ces derniers mois. L’AGA de l’organisme s’est d’ailleurs
tenue à Balmoral le 12 mai dernier.
«C’est très important d’être présent dans les régions. Balmoral était
l’endroit qui était privilégié cette année. On a voté ça à la réunion
annuelle précédente qui était à Shippagan», affirmait lors de cet AGA le
président du CÉNB, Robert Moreau.
Il était aussi venu présenter le nouveau PDG de l’organisme aux
membres.
«Notre ancienne directrice générale nous a quittés en janvier 2016.
Thomas est notre nouveau PDG. On l’a recruté. Il a commencé au début
du mois d’avril. Il est sur le terrain et rencontre des entrepreneurs. Ça lui
donne une bonne vision de ce qu’est le conseil économique. On est en
pleine intégration et il est ici à l’AGA.»
Si les représentants des entreprises du secteur forestier qu’a rencontrés
Thomas Raffy lors de sa tournée dans la région de Kedgwick et Saint­
Quentin lui ont fait part de leur désir d’assurer la compétitivité de leurs
produits traditionnels, ils veulent aussi développer de nouveaux produits
et matériaux. L’industrie forestière emploie environ 22 000 personnes
dans la province. Elle a depuis plusieurs années comme défi d’avoir un
approvisionnement stable de matière ligneuse et une main­d’›uvre
qualifiée. Thomas Raffy affirme quant à lui qu’il ne faut pas associer
automatiquement l’industrie forestière avec le nord de la province.
«Le secteur forestier est là où il est géographiquement et
géologiquement. Il y a plusieurs régions qui sont concernées à travers la
province. Que ce soit dans le nord ou le sud, les gens sont concernés par
le secteur fores­tier. Le nombre d’emplois est considérable. On parle
d’une grande par­tie des régions qui sont concernées. On ne parle pas de
nord et de sud. C’est un secteur qui concerne toute la province du
Nouveau­Brunswick», commente le PDG au sujet de cette industrie qui
est vitale pour près de 40 régions.
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Les gens d’affaires rencontrés lui ont souligné que malgré de récentes
réparations effectuées à la route 17, il restait beaucoup à faire. Les
entrepreneurs considèrent d’ailleurs que l’état général de cette voie de
circulation primordiale perturbe le transport des produits forestiers et
des biens. Il serait donc essentiel de maintenir en excellente condition
cette infrastructure routière.
«Parmi les défis, il y a l’état des infrastructures et des routes comme la
17. Ça affecte l’activité économique. C’est quelque chose à prendre en
considération.»
Les entrepreneurs rencontrés lui ont aussi fait part du fait que le
secteur forestier doit également relever le défi de se trouver des employés
qualifiés.
«Il y a aussi la formation de la maind’›uvre. Il faut une main­d’›uvre
qualifiée dans ce domaine», continue Thomas Raffy. L’industrie
forestière emploie aujourd’hui des travailleurs très qualifiés et bien
formés. Il y aurait donc nécessité d’offrir des cours de perfectionnement
pour permettre à ces travailleurs de toujours être à jour. Les secteurs
traditionnels de l’économie du Nouveau­Brunswick devraient aussi être
valorisés dans le curriculum scolaire, selon le CÉNB.
Un autre point qui a fait partie de la discussion est celui de l’accès aux
technologies.
«Les équipements que nos membres utilisent actuellement dans le
domaine de la foresterie, ce sont des équipements de très haut niveau à la
fine pointe de la technologie. Beau­coup de ces équipements nécessitent
une connexion internet à haute vitesse», commente encore Thomas
Raffy. Il précise qu’actuellement, le secteur forestier est
technologiquement avancé. Les travailleurs doivent donc avoir accès à un
réseau de télécommunications pour leur permettre de communiquer et
de connecter la machinerie et l’équipement à l’internet. L’accès en tout
temps à un réseau de télécommunications rapide et fiable serait donc
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important pour assurer la compétitivité du secteur forestier sur
l’ensemble du territoire provincial. Or, ce n’est pas toujours le cas.
«Au niveau des télécommunications, il y a certains coins du
Restigouche où il y a vraiment peu de services. Ce serait de faire un effort
aussi pour qu’il y ait un réseau plus connecté dans ces régions pour
permettre ces activités.»
Selon le CÉNB, les modifications apportées au régime d’assurance­
emploi ont un impact sur le secteur. Elles viennent s’ajouter aux
difficultés actuelles de recrutement et de rétention. Comme dans le
secteur forestier, une partie des emplois sont saisonniers. Un appui
adéquat de l’assurance­emploi aide à retenir les travailleurs qualifiés.
L’organisme estime donc qu’une réforme était nécessaire. Le
gouvernement devrait aussi utiliser des méthodes autres que l’assurance­
emploi pour aider les entreprises forestières à retenir leur main­d’›uvre
qualifiée.
Le PDG du CÉNB conclut donc de cette rencontre qu’il faut briser les
mythes entourant le travail en forêt.
«La technologie joue un rôle primordial dans les opérations de récolte
du bois avec la mécanisation. Le secteur forestier utilise de la technologie
très avancée et les opérateurs doivent être formés pour manipuler et
entretenir les machines. Le potentiel de sauvegarde et surtout de création
d’emplois dans ce secteur clef de l’économie du Nouveau­Brunswick se
doit d’être pris en considération, d’autant plus que cela est en alignement
avec l’une des priorités du gouvernement qui est la création d’emplois. La
forêt a toujours une place importante dans l’économie du Nouveau­
Brunswick et le gouvernement doit saisir toutes les occasions pour
assurer la compétitivité du secteur.»
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Nos membres nous ont fait comme commentaires que le secteur forestier est un
secteur primordial au coeur de l’économie du Nouveau­Brunswick. Par
conséquent, il faut vraiment y consacrer des efforts.
­ THOMAS RAFFY
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