didier a. disparu - Permanences de la littérature

Transcription

didier a. disparu - Permanences de la littérature
PERMANENCESDELALITTÉRATURE
présente
DIDIER A. DISPARU
De Bertrand Dezoteux,
avec Didier Arnaudet
Vidéo et Poésie
© Didier A. disparu courtesy Bertrand Dezoteux
Vidéo/Poésie
Auteur et interprète
Bertrand Dezoteux (vidéo)
Didier Arnaudet (auteur du texte Les Périphéries du large, éd. Le bleu du ciel)
Structure porteuse de la production
Permanences de la littérature
Les étapes de la production
Dans le cadre de la dernière programmation du festival de littérature et d’art contemporain Ritournelles à Bordeaux et de la politique de créations croisées mise en place chaque année par l’association
Permanences de la littérature, Bertrand Dezoteux et Didier Arnaudet ont été sollicités pour réaliser
une production commune liée à la thématique de l’édition 2012 du festival, « Cinémalittérature ».
Ce projet met deux univers en présence, très spécifiques dans leurs genres, et
d’une certaine manière, très proches dans leur manière d’explorer réel et fiction.
Le tournage du film s’est déroulé à Vieux Boucau, dans les Landes, au cours des quinze premiers jours de
novembre. Une partie du tournage était située en bord de mer, sur la dune, une autre partie dans la ville.
Le film a été monté courant novembre et projeté au Molière-scène d’Aquitaine / OARA le 4 décembre 2012 à l’occasion de l’inauguration de la 13ème édition à Bordeaux du festival Ritournelles.
Présentation
Didier Arnaudet est sur scène et lit des passages de son livre Les Périphéries du large (éd. Le
bleu du ciel), puis propose de visionner l’interprétation personnelle qu’en a fait l’artiste vidéaste
Bertrand Dezoteux. Pour élaborer le scénario, Bertrand Dezoteux a prélevé dans le livre de Didier
Arnaudet des fragments, des brides, des faits, dans le but de les assembler et former une intrigue.
En cela, le film procède à l’inverse du livre puisqu’il s’attache à bâtir un récit linéaire là où l’ouvrage
de Didier Arnaudet privilégie la discontinuité, l’éclatement.
La séance se termine par un échange entre Didier Arnaudet et le public.
Synopsis
Un détective privé déambule dans Vieux Boucau. Il observe les passants, retrace leurs trajets, arpente la côte. Il relate cette activité dans un carnet, du matin au soir. Cette méticuleuse retranscription contamine bientôt tous les champs de son existence, et le mène à la dérive. Une enquête va
lui permettre de renouer avec son existence : un écrivain, Didier A., a disparu sans laisser de trace.
© Didier A. disparu courtesy Bertrand Dezoteux
Les Périphéries du large
« c’est une nuée d’images. elle n’occupe pas un territoire préétabli où il serait aisé de la situer mais elle élabore au fur et à mesure son champ d’action, ses règles d’investigation. son évolution ne se présente pas comme une progression narrative,
mais comme une constellation d’informations, de scènes, de
temps, qui convoque une infinité de questions, sans prétention
à les résoudre. il n’est pas inutile de dire qu’elle creuse, occupe, engorge, puis engendre différentes formes de brusques sorties vers le large. comme une baïne. » (éditions Le bleu du ciel)
Les périphéries du large, Didier Arnaudet,
éd. Le bleu du ciel
Auteur et interprète
Bertrand Dezoteux crée des objets visuels hors normes, des ovnis visuels jouant de l’absurde. Ses vidéos se situent à la frontière du documentaire, de la fiction et de la science-fiction. Bertrand Dezoteux a reçu le prix du CIC’ART en novembre 2011 pour sa vidéo Biarritz.
Il a participé en 2010 à l’exposition Reset de la Fondation Ricard et à l’exposition Dynasty au
du Palais deTokyo et du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris qui mettait à l’honneur les
jeunes talents de l’art contemporain. Son travail a été récemment présenté au Frac Aquitaine.
Le style Dezoteux cherche invariablement à désarçonner le spectateur, ou bien en produisant un récit
en images dont il manque l’histoire (Biarritz), ou bien en l’entraînant dans un univers virtuel auquel il
ne s’attend pas (Le Corso), ou encore en faisant jouer des acteurs amateurs roubaisiens en play-back
pour leur greffer des dialogues issus d’enregistrements d’habitants du sud de la France (Roubaix 3000).
Didier Arnaudet est critique d’art et commissaire d’exposition. Depuis 1980, il est le correspondant d’art press à Bordeaux. Il est directeur artistique de la Biennale d’art contemporain d’Anglet.
Il est également écrivain et poète. Dernier ouvrage paru : L’ange mal garé, avec des eaux-fortes de
Carmelo Zagari, éd. Le bleu du ciel, 2010. Il a dirigé les revues A Haute Voix et Zone, a participé à
plusieurs anthologies et développé divers travaux (ateliers, performances, films) avec des artistes.
Il collabore au Cahier Critique de Poésie. Didier Arnaudet produit, sous la forme fragmentaire et
poétique, des micro-récits sans développement narratif, ou encore des fictions sans personnages.
Didier Arnaudet
Bertrand Dezoteux
Fiche technique
Diffusion sous forme de projection en intérieur
Durée : 15 min, couleurs
Stéréo 16/9
Support DVD
Durée de la lecture : 40 minutes
1 micro
1 table + 1 chaise
© Didier A. disparu courtesy Bertrand Dezoteux
Contact
Audrey Djadel
Permanences de la littérature
9, rue Etobon Chenebier – 33100 Bordeaux
05 56 86 64 29 - [email protected]
Direction : Marie-Laure Picot
Créée en 2000, l’association Permanences de la littérature a pour mission de faire connaître et valoriser la littérature et l’art contemporain en Aquitaine. Partant du principe que l’écriture littéraire n’est pas un art isolé, elle favorise par ses activités le croisement des pratiques artistiques et s’intéresse aux nouveaux espaces d’expérimentation autour du langage.