Histoire du sucre
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Histoire du sucre
23/04/2014 Etude sur le sucre dans l’Agro-Alimentaire Communication Faite par Mr ZIANI Abdelouahab AROMES D’ALGERIE 1 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 SOMMAIRE I- Histoire du sucre II- La production du sucre III- Les plantes sucrières IV - De la plante à la table V- Le sucre et l'alimentation VI- Glucides et santé VII - Les boissons de l'été VIII - Les édulcorants - Utilisation des édulcorants dans l'industrie alimentaire. - Avantages des édulcorants pour le consommateur - Faut-il encourager l'utilisation des édulcorants ? - Les édulcorants sont-ils médicalement licites 2 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 I Histoire du sucre Connue dès la plus haute Antiquité dans le golfe du Bengale, les bassins du Gange et de l'Indus, la canne à sucre, plante d'abord sauvage puis cultivée, est utilisée et appréciée pour son goût suave et sucré. Sa forme solide et nouvellement obtenue, a facilité son transport en caravane et le sucre a rapidement gagné les ports de la Méditerranée. Pourtant, c'est avec la découverte de l'Amérique que la production de sucre prend de l'extension. II- La production du sucre Depuis 10 ans , la production mondiale de sucre est en augmentation. La production mondiale Le sucre est un produit consommé dans le monde entier. Sa place dans l’alimentation s’est progressivement accrue avec le développement de la consommation. Ainsi, depuis 10 ans , la production mondiale de sucre est en augmentation. Elle est passée de 114,5 millions de tonnes en 19901991 à 130,5 millions de tonnes en 2000-2201 (après une très légère diminution en 2000). En 2000-2001, les huit premiers pays producteurs de sucre, quelle que soit son origine (canne ou betterave), se partagent les 2/3 de la production mondiale avec 85,4 millions de tonnes. On trouve, par ordre décroissant de production (en tonnes) : 3 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 - L’Inde : 20,3 - L’Union Européenne : 17,9 - Le Brésil : 16,5 - Les Etats-Unis : 8,1 - La Chine : 7,6 - La Thaïlande ; 5,8 - Le Mexique : 4,8 - L’Australie : 4,4 Mais certains pays comme l’Inde consomment pratiquement la totalité de leur production tandis que d’autres peuvent en exporter vers des pays non producteurs. III- Les plantes sucrières Le sucre existe en abondance dans la nature : dans toutes les plantes contenant de la chlorophylle, dans presque tous les fruits, dans les racines, les feuilles, les tiges, les fleurs, et même certaines sécrétions animales comme le lait ou le miel. Et l'on connaît dans le monde : le sucre d'érable au Canada, de palme et de coco en Thaïlande, de dattes au Pakistan, de maïs aux Etats-Unis. Pourtant, les deux principales sources de sucre, qui donnent lieu à une exploitation industrielle sont : - la canne à sucre et la betterave sucrière IV - De la plante à la table Produit naturel, le sucre (saccharose) est directement extrait de la racine de la betterave sucrière ou de la tige de la canne à sucre. Le procédé d'extraction est assez semblable pour les deux plantes ; il 4 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 s'agit de recueillir le saccharose contenu dans les plantes et de le débarrasser de ses impuretés. . V- Le sucre et l'alimentation Indispensable à notre plaisir gustatif, le sucre est un élément important de la famille des glucides, groupe de nutriments nécessaires à notre organisme auquel il procure l'énergie nécessaire à son fonctionnement. Le corps humain a besoin, de manière continue, d'éléments nutritifs fournis par l'alimentation. Le sucre, qui se trouve à l'état naturel dans les fruits et les légumes, entre dans la composition de nombreux produits alimentaires et boissons auxquels il confère sa saveur et une grande valeur nutritive. Tous les glucides se transforment en glucose lors de la digestion. . VI- Glucides et santé Pour le maintien d'une bonne santé, les nutritionnistes recommandent une alimentation diversifiée comportant environ 55 % de glucides provenant de sources variées, associée à une activité physique régulière pour éviter la surcharge pondérale, voire l'obésité. La recommandation de nutrition préconise une augmentation de la consommation de fruits, de légumes et de glucides sous forme d'aliments riches en amidon et en fibres. 5 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 VII - Les boissons de l'été - Quelles sont les pertes journalières que nous devons compenser par les boissons ? - Parmi toutes celles qui sont présentées au consommateur, quelles sont les boissons que le consommateur diabétique pourra choisir ? Il faut boire au moins 1,5 l par jour ... mais boire quoi ? I- Un apport quotidien d'au moins 1,5 litres L'eau est un constituant essentiel de l'organisme puisqu'il représente en moyenne 60 % du poids corporel. Les pertes journalières en eau (2, 5 à 3 l) doivent être compensées pour éviter des risques de déshydratation. La moitié, soit environ 1, 5 l, provient de l'eau endogène produite lors de la transformation des aliments en énergie, et de celle que contiennent les aliments que nous consommons. Le reste est apporté par les boissons, soit en moyenne 1, 5 l par jour. Ces besoins peuvent être majorés en cas d'exercice physique ou de forte chaleur. 6 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 II- Chez le diabétique, l'augmentation de la sensation de soif peut être le reflet d'un mauvais équilibre glycémique, qui doit l'inciter à consulter. III- Quelles sont les boissons compatibles avec le diabète ? L'eau, qu'elle provienne du robinet, qu'il s'agisse d'eau de source ou d'eau minérale, doit rester la boisson de base. Mais quand on en a assez de boire toujours la même chose, vers quoi peut-on s'orienter pour étancher sa soif sans nuire à l'équilibre glycémique ? Actuellement, on trouve sur le marché des gammes de boissons qu'on peut classer de la façon suivante : • Les versions «light» des sodas Le sucre est remplacé par un ou plusieurs édulcorants de synthèse pour restituer le goût sucré. Néanmoins, il ne faut pas s'attendre à obtenir un produit identique au soda de référence. En effet, la palatabilité, autrement dit l'effet en bouche ne sera pas le même avec la boisson light parce que le sucre n'a pas uniquement un pouvoir édulcorant mais il est aussi une substance de charge dont les propriétés physiques influent sur la consistance du produit. La composition nutritionnelle figure en général sur ces produits, ce qui n'est pas le cas des sodas dont l'apport en sucre se situe autour de 130 gr par litre . • Les jus et nectars de fruits Il faut se montrer particulièrement vigilant avec ces boissons et ne pas se laisser abuser par la mention «sans sucre ajouté» ou «sans sucre» figurant sur les emballages. Ces produits apportent de 90 à 100 gr de glucides pour 1litre (orange, pamplemousse) voire 200 g de glucides pour 1litre (raisin). La rapidité avec laquelle ce sucre est absorbé par l'organisme les rend utiles pour corriger une hypoglycémie, mais ne les place pas parmi les boissons à consommer habituellement par le diabétique. Il est plus judicieux de consommer un fruit frais en fin de repas car l'apport en fibres 7 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 et en vitamines est plus conséquent. On peut faire une place au jus de légumes en particulier au jus de tomates (2 à 3 g glucides/100 ml) très agréable à boire en apéritif agrémenté d'un peu de sel de céleri ou d'une goutte de tabasco. De plus, l'apport énergétique de cet apéritif est quasi négligeable. • Les Ice teas Ces boissons à base de thé sont très en vogue depuis quelques années. Plusieurs marques proposent ce type de produit. Ils peuvent être aromatisés aux fruits (citron, pêche), être légèrement gazeux et apportent 7 à 8 g de glucides pour 100 ml. Très peu de marques proposent l'équivalent «light» où le sucre est remplacé par l'aspartam. • Les boissons à base d'eau minérale Dans ce domaine, la vigilance s'impose car les industriels proposent des produits très différents d'où la nécessité de lire attentivement les étiquetages. Certaines eaux ne contiennent pas de glucides mais sont seulement aromatisées avec des essences de fruits ou de plantes (citron, citron vert, orange, menthe...). Elles peuvent être consommées au même titre que l'eau par les consommateurs et les diabétiques. En revanche, d'autres contiennent des quantités non négligeables de glucides (40 gr/1l) et ne présentent pas d'intérêt particulier. • Les bières Elles sont considérées par beaucoup comme les boissons désaltérantes de l'été. La bière étant obtenue à partir d'orge malté fermenté, on y trouve en moyenne 4 % de glucides, soit 13 g, dans une canette de 33 cl. De plus, les bières dites «light» sont en fait allégées en alcool, et non en glucides. Les panachés quant à eux fournissent environ 7 g de glucides pour 100 ml. Pour les inconditionnels, il est possible d'inclure une bière de 33 cl dans un repas. Dans ce cas, il faudra réduire d'autant la part de glucides de ce même repas. Mais 8 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 attention au taux d'alcool de certaines bières de luxe (7° à 13° alcool). La règle de base Quelles que soient les préférences et compte tenu du nombre de nouveaux produits qui apparaissent sur le marché, la règle de base reste toujours la vigilance quant à l'apport en glucides des boissons dites rafraîchissantes. Même si la composition nutritionnelle ne figure pas sur l'emballage, il faut vérifier la liste des ingrédients pour faire son choix. De plus, le goût n'est pas toujours un indicateur fiable : les bitter tonics un peu amers apportent autant de sucre que la limonade et le jus de pamplemousses contient autant de sucre que le jus d'oranges ! Le goût n'est pas un indicateur fiable => Composition nutritionnelle => Liste des ingrédients VIII - Les édulcorants Edulcorer consiste à adoucir une boisson, un aliment ou un médicament, en y ajoutant du sucre ou toute substance ayant un pouvoir sucrant. Par définition, le sucre de cuisine est donc un édulcorant car il apporte un goût sucré, mais on réserve habituellement le terme d'édulcorant aux produits sucrants qui ne sont pas des sucres naturels. 9 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 Utilisation des édulcorants dans l'industrie alimentaire Le remplacement des boissons sucrées de grande consommation par leurs semblables édulcorés est appelé à un bel avenir. Ces formes «light», commercialisées à l'étranger depuis de nombreuses années pour certaines d'entre elles, contiennent de l'aspartam, de la saccharine, de l'acésulfame, ou un mélange des trois. • La mention «Sans sucre» ne signifie pas que le produit ne contient pas de glucides, mais simplement que l'on n'ait pas ajouté du saccharose (sucre de cuisine) pour la fabrication ou la commercialisation du produit. • Les mentions «A l'aspartam» ou «sucré à l'aspartam» n'excluent pas la présence de sucre ou d'autres glucides. Ces mentions signifient simplement qu'il y a de l'aspartam dans le produit. • La mention «Light» n'a aucune définition légale. Elle constitue simplement un élément publicitaire pour attirer l'attention du consommateur, sans aucune garantie quant à la composition du produit. Certains produits «light» ne contiennent pas du tout de glucides, d'autres en comportent une quantité moindre que le même produit «non light» mais cette quantité est souvent loin d'être négligeable. • La mention «Produit naturel» ou «Produit diététique» ne signifie pas que le produit ne soit pas nocif pour le diabétique. Plus encore que les informations en gros caractères, bien en évidence, c'est la table de composition du produit qui doit être étudiée, et en cas de doute le produit doit être rejeté. Avantages des édulcorants pour le consommateur 10 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 Lutte contre la carie dentaire Le fait que les succédanés du sucre et les édulcorants intenses ne favorisent pas la carie dentaire a constitué l'un des principaux arguments pour l'autorisation de vente de ces produits, mais leur impact sur la carie dentaire est à mettre en balance avec l'application des principes d'hygiène bucco-dentaire et les mesures de fluoration (sel, eau, pâte dentifrice). Réduction des sucres simples Réduction des calories Faut-il encourager l'utilisation des édulcorants ? La gastronomie est bien plus ancienne que l'utilisation du sucre En effet, il n'est peut-être pas inutile de rappeler quelques étapes : • En 1789, date de la révolution française, la consommation de sucre était de 500 g par an et par habitant, et ce produit encore rare était considéré comme un «condiment» ou même un médicament vendu chez les apothicaires. • Au cours des dernières décennies, la consommation de sucre en France a atteint une moyenne de 36 kilos par an et par personne ! En Algérie plus de 42 kgr par an et par personne. Les édulcorants sont-ils médicalement licites ? • Oui, pour lutter contre la carie dentaire. • Oui, si l'on admet que la saveur sucrée a une finalité physiologique. L'attirance pour le nouveau-né pour le sucré serait en effet innée. • Oui, si leur utilisation permet de réduire la part des sucres simples, au profit des sucres complexes afin de ne pas augmenter la part des graisses. 11 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 Les édulcorants sont-ils source de pathologies ? Les édulcorants sont sans danger à moyen terme aux doses préconisées mais, comme habituellement pour le très long terme, on ne peut préjuger de l'éventuelle survenue de pathologies gastrointestinales nouvelles imputables aux polyols, ou d'une augmentation de la fréquence des pathologies allergiques imputables à l'utilisation des édulcorants intenses. Par contre, le risque d'une déviation du mode alimentaire et de troubles du comportement alimentaire, semble plus fondée, avec apparition d'une faim glucidique stimulée par les édulcorants, susceptible paradoxalement d'aboutir à une obésité. Une enquête américaine a en effet mis en évidence que la prise de poids observée pendant une période d'un an est plus importante chez les utilisatrices d'édulcorants que chez les autres... : Compensation du déficit énergétique entraîné par la réduction des sucres simples, par une consommation plus importante d'autres produits sans goût sucré mais tout aussi caloriques voire davantage ? Stimulation par les édulcorants de la recherche de produits contenant du sucre ? Consommation de produits industriels édulcorés Dans ce cas, le diabétique doit savoir ce qu'il fait et l'étude de la table de composition de l'aliment est donc indispensable. Dans certaines boissons, comme le «Coca light» ou le «Schweppes light», il n'y a pas de glucides, dans certains jus de fruits il y a présence d'un édulcorant mais aussi de tout le sucre du fruit, et cette part de glucides simples augmente parallèlement à la quantité de boissons absorbée. De plus, dans les deux cas la consommation de ces boissons doit être occasionnelle sinon il y a risque d'entretenir, voire de stimuler, l'appétence vis à vis des sucres simples. 12 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 Le «problème» des édulcorants n'est pas leur hypothétique toxicité Les risques sont : • de compenser la réduction des sucres simples par une majoration de la part de graisses, au lieu d'augmenter la part de sucres complexes • d'entretenir l'appétence vis à vis des sucres simples si la consommation des édulcorants ne reste pas occasionnelle Sucre : nous voulons que l’industrie s’engage ! . La première conclusion permet d’établir de manière indubitable le lien entre obésité et consommation excessive de sucre. Elle permet ainsi d’écarter définitivement les contre-vérités si longtemps défendues par les professionnels du sucre et des confiseries. En ce qui concerne l’étiquetage des aliments, indiquer la proportion de sucres simples dans les aliments. Mais cette mesure ne suffira pas à informer correctement des consommateurs qui sont dans l’incapacité de comprendre les tableaux d’analyse aussi complexes. Les efforts isolés de certains fabricants sur quelques rares produits ne suffiront pas à résoudre le problème, car une démarche impliquant l’ensemble des fabricants pour les filières concernées est indispensable. Certaines filières étant directement responsables de l’accoutumance au sucre, elles doivent être mises à contribution pour résoudre ce qui devenu un problème de santé publique grave. 13 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 Nous demandons que l’industrie agro-alimentaire s’engage à appliquer les recommandations internationales pour une réduction de 25 % sur 5 ans de la consommation de sucre, pour les produits les plus concernés : confiseries, sodas, biscuits, glaces … (1) en Europe 75% des consommateurs déclarent lire peu ou jamais l’étiquetage nutritionnel (source : enquête CLCV 2004). (2) l Europe en 2002 et, les industriels s’étaient engagés à diminuer de 20 % sur 5 ans, les quantités de sel incorporées dans l’alimentation.en Europe En 2006 l ALGERIE compte plus 4 millions de diabétiques . Pour réduire le taux de sucre, les industriels et les autorités publics concernés doivent s’engager a mettre des mécanismes pour réduire l’excès de sucre dans la fabrication de l’industrie agro alimentaire. Recommandations: Un programme doit être inscrit pour la réduction de sucre dans nos lignes de production et pour corriger progressivement nos palais gustatifs qui a étaient habitués a un goût très sucré depuis les années 70. Il faut savoir qu’ une boisson classique en Algérie contiens plus de 125grs DE SUCRE par litre voire même 135 grs alors qu en Europe la boisson est plafonnée à 85 grs de sucre par litre Ce que je recommande au autorités publics et aux fabriquants, c’est de s’inscrire ensemble dans un programme sur 5 ans pour arriver progressivement a un résultat de 100grs de sucre par litre maximum. Des mécanismes peuvent être mis en place par des campagnes de sensibilisation et des circulaires qui peuvent expliquer que d année en année on peut arriver a ce résultat. 14 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB 23/04/2014 De cette façon , nous pourrons réduire le nombre de diabétiques et la facture de sucre et celle de la santé. 15 - AROMES D’ALGERIE MR ZIANI ABDELOUAHAB