Commentaires des gestionnaires sur le 2ème trimestre de 2010

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Commentaires des gestionnaires sur le 2ème trimestre de 2010
AG Employee Benefits
Fonds Rainbow
Commentaires des gestionnaires
sur l’activité économique et les marchés financiers
30/06/2010
Introduction
Nous voici à la moitié de l’année et l’évolution des bourses ressemble toujours à un parcours
de montagnes russes : elles décollent brusquement, replongent, virent violemment…
La principale cause de la nervosité des marchés reste le problème de la dette publique en Europe. À
l’exception de la Grèce, les PIIGS (Portugal, Italie, Irlande, Grèce et Espagne) trouvent encore des
investisseurs mais doivent payer un intérêt gratiné en contrepartie. Heureusement, ils sont protégés
par le plan d’aide de 750 milliards EUR qui a été lancé en mai. Entre-temps, la Grèce a été mise
sous perfusion et est tributaire d’un plan d’urgence distinct de 110 milliards EUR. Ces dernières
semaines, le marché s’est surtout fait du souci pour l’Espagne. Contrairement à la Grèce, il
s’agit ici d’un géant de la zone euro. Pas question de le laisser boire la tasse ! Avec un déficit
budgétaire de plus de 9%, l’Espagne fait partie des plus mauvais élèves de la classe euro. De plus,
les ménages et entreprises espagnols sont lourdement endettés et, ces dernières années, l’Espagne
a connu un véritable boom immobilier, qui s’est mué en crise immobilière. Il faudra voir si le plan
d’aide concocté pour les PIIGS va restaurer la confiance souhaitée. Si tel est le cas, les marchés
européens pourront prendre leur battue sur une économie en plein rétablissement pour tenter de
décoller. En revanche, si la confiance ne revient pas, les bourses vont sans doute osciller entre
l’envie de profiter de valorisations attrayantes et la peur d’une nouvelle crise systémique.
La mondialisation continue elle aussi à jouer son rôle. Les chiffres des exportations témoignent de la
forte reprise du commerce international. C’est ainsi qu’en mai, la
Chine a enregistré une hausse de moitié de ses exportations à un an d’écart. Par ailleurs, les
autorités chinoises ont décidé de laisser leur monnaie s’apprécier de manière contrôlée. Ce
mécanisme peut contribuer à juguler l’inflation et à rendre moins urgentes d’autres mesures, comme
un resserrement monétaire. La décision de la Chine tombe à un moment où son marché domestique
décolle.
Dans le secteur pétrolier, BP a bien du mal à ne pas s’engluer dans la marée noire qui menace les
plages du golfe du Mexique. Le reste du secteur se retrouve lui aussi sur la sellette. Les compagnies
pétrolières peuvent s’attendre à une réglementation beaucoup plus stricte. Mais cette affaire pourrait
également avoir de lourdes répercussions sur les risques opérationnels attendus et sur les primes
d’assurance. Quoi qu’il en soit, les acteurs pétroliers présentent des valorisations peu élevées
par rapport aux paramètres du passé.
Enfin, en ce qui concerne les marchés obligataires, les obligations d’entreprises l’emportent
sur les obligations d’État. Les emprunts des pays PIIGS semblent trop risqués et ceux des autres
pays de la zone euro ne rapportent pas assez. En revanche, les entreprises ont tout mis en oeuvre
au cours de ces deux dernières années pour maintenir leur rentabilité en ces temps difficiles. Leurs
obligations présentent un sain équilibre entre risque et rendement.
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Obligations
(commentaires portant sur Rainbow Indigo, Green et Orange (fonds stratégiques World) et sur
Rainbow Blue (Bonds World))
Au cours du premier semestre 2010, les marchés obligataires mondiaux ont enregistré une belle
hausse. L’indice Obligations large – Barclays Capital Global Aggregate (hedged into euro) – a ainsi
progressé de 4,05 % au cours des 6 premiers mois de l’année. Par contre, les marchés obligataires
européens ont rencontré quelques difficultés, notamment à cause de problèmes avec lesdits pays
« PIGS » (Portugal, Italie, Grèce et Espagne). Depuis début 2010, le Barclays Euro Aggregate a
progressé de 2,86 %.
Obligations de la zone Euro
Les gestionnaires de la zone Euro ne sont, dans l’ensemble, pas parvenus à dépasser leur
benchmark de référence (high yield, emerging market debts, etc.). Globalement, ils ont
enregistré des résultats inférieurs à leur indice.
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Grâce à son portefeuille d’obligations d’État géré de manière indicielle, BNP Paribas
Investment Partners (autrefois Fortis Investments) a enregistré un résultat comparable à
celui de son benchmark.
Les fonds comportant des obligations d’entreprises (Corporate) n’ont pas enregistré
d’excellents résultats.
Sparinvest est parvenu à sauver l’honneur, contrairement au tracker de la Deutsche Bank.
Les gestionnaires Bluebay et BNP Paribas Investment, quant à eux, affichent des
prestations légèrement inférieures aux excellents résultats de l’indice high-yield.
Les obligations à haut rendement un peu plus risquées (high yield) ont, en tant que
catégorie d’obligations, enregistré de bons résultats.
La stratégie « Core-plus » (qui permet d’investir non seulement en obligations d’État et en
obligations d’entreprises qualitatives mais aussi, dans une faible proportion, en obligations
risquées) affiche de bons résultats.
Les fonds gérés par Mellon et European Credit Management ont sensiblement compensé
les prestations négatives de nombreux gestionnaires.
Les obligations d’État se sont légèrement rétablies.
Obligations de la zone World
Les gestionnaires du portefeuille mondial sont globalement parvenus à faire mieux que
leur benchmark de référence.
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Grâce à son portefeuille d’obligations d’État géré de manière indicielle, BNP Paribas
Investment Partners (autrefois Fortis Investments) a enregistré un résultat comparable à
celui de son benchmark.
Les obligations d’entreprises qualitatives (investment grade corporates) sont devenues la
catégorie préférée, au détriment des obligations d’État.
Les gestionnaires Pimco et Capital@Work ont généré l’apport le plus important et
affichent des prestations sensiblement supérieures à celles de leur benchmark.
Les obligations à taux élevé (high yield) ont enregistré un bon résultat parmi les
catégories d’obligations. La poursuite de la baisse des spreads leur a permis d’obtenir un
excellent rendement.
Le portefeuille d’obligations à taux élevé géré par BNP Paribas Investment Partners et
Thames River n’a cependant pas pu en profiter pleinement.
Fonds Rainbow – Commentaires des gestionnaires sur l’activité économique et des marchés financiers | 30/06/2010
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Les obligations d’État émises par des pays émergents (emerging market debts) et gérées
par BNP Paribas Investment Partners ne sont pas parvenues à égaler leur indice.
La stratégie « Core-plus » (qui permet d’investir non seulement en obligations d’État et en
obligations d’entreprises qualitatives mais aussi, dans une faible proportion, en obligations
risquées) présente de bons résultats.
Les fonds gérés par Mellon et European Credit Management ont sensiblement compensé
les prestations négatives de nombreux gestionnaires.
Les portefeuilles d’obligations convertibles (obligations qui peuvent être converties en
actions) n’ont pas fait mieux que leur indice de référence.
Actions
(commentaires portant sur Rainbow Indigo, Green et Orange (fonds stratégiques World) et sur
Rainbow Red (Equity World))
Les marchés des actions ne sont pas parvenus à réitérer leurs bons résultats du premier trimestre
et ont enregistré un recul assez marqué au cours du deuxième trimestre. Ainsi, le MSCI World a
progressé de 5,60 %, contre 9,46 % au cours du premier trimestre.
L’indice d’actions MSCI EMU, quant à lui, a perdu 8,41 %, alors qu’il était parvenu à croître de 0,91
% au cours du premier trimestre. Cet indice a souffert de problèmes liés auxdits pays « PIGS »
(Portugal, Italie, Grèce et Espagne). L’indice Combined, enfin, a progressé de 0,26 % au cours du
premier semestre.
Actions de la zone Euro
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Les portefeuilles gérés de manière indicielle et comportant des actions à forte
capitalisation (broad investment grade) de BNP Paribas Investment Partners (autrefois
Fortis Investments) ont enregistré des performances conformes aux attentes.
La stratégie « Contrarian » de Capital@Work (une stratégie qui vise à faire le contraire de
la majorité du marché) a réalisé les meilleurs résultats au cours de ce semestre.
Le Value Manager Bernstein est parvenu à égaler son indice.
Actions de la zone World
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Le portefeuille d’actions à forte capitalisation (large caps) géré par BNP Paribas
Investment Partners a affiché un résultat comparable à celui de son benchmark.
La stratégie « global-trend » de DWS (dans le cadre de laquelle on tente de déterminer
quelles actions de quels pays et de quels secteurs réaliseront les meilleures
performances) n’a pas pu convaincre, étant donné une présence trop marquée d’actions
européennes dans ce portefeuille.
La stratégie « growth » de JoHambro a souffert d’un mauvais stock-picking et d’un
mauvais choix de devises. Ce portefeuille porte sur les actions d’entreprises qui visent
une croissance plutôt qu’un dividende élevé.
La stratégie « deep value » du gestionnaire Orbis qui avait, à la surprise générale, affiché
des résultats supérieurs à ceux de son benchmark l’année passée, se trouve désormais
en queue de peloton. Le fait que ce portefeuille soit couvert contre les risques de change
explique en partie ces performances décevantes par rapport à un benchmark non couvert.
Cette stratégie porte sur des actions « Value » présentant une différence marquée entre
leur valeur intrinsèque et leur valeur de marché.
Les actions « Value » d’entreprises présentant une faible capitalisation gérées par
BlackRock et Brandes n’ont pas apporté de plus-value.
Les gestionnaires des actions d’entreprises venant de pays émergents (emerging
markets) ont, dans l’ensemble, affiché des résultats bien meilleurs que leur benchmark.
Fonds Rainbow – Commentaires des gestionnaires sur l’activité économique et des marchés financiers | 30/06/2010
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Rainbow Absolute Return Flexible Asset Allocation (RARFAA)
Politique d’investissement
RARFAA vise à réaliser une plus-value en profitant de manière optimale des opportunités qui se
présentent sur les marchés financiers. Le gestionnaire de fonds est tout à fait libre de déterminer luimême dans quelle mesure il investira dans des actions, des obligations, des placements à court
terme ou en dérivés émis dans tous les secteurs et toutes les régions.
Benchmark
50% MSCI WORLD + 50% LEHMAN GLOBAL AGGREGATE
Classe de risque
4
Total Return
QTD 30/06/2010
-1,03%
11,28%
RARFAA
Index
Weight
Total Return
YTD 30/06/10
50% Barclays Aggr. + 50% MSCI World
Annualized Return
Sharpe
Annualized Volatility
1 year
3 year
5 year
1 year
3 year
5 year
-2,84%
4,66%
-4,82%
0,62%
6,06%
17,91%
14,58%
-0,49
3,34%
23,56%
1,02%
2,66%
5,91%
9,74%
8,16%
-0,31
Undelying Funds
30%
Soc Générale Internationale Sicav Socgen
-1,09%
-4,34%
14,00%
-2,51%
5,42%
10,47%
14,79%
12,39%
-0,44
30%
AXA WF Optimal Income
AXA
-1,67%
-4,01%
8,12%
-6,82%
-0,01%
8,57%
9,33%
8,27%
-1,16
-3,59
10%
Ga Fund L Cash Euro
FIM
0,12%
0,02%
0,24%
2,18%
2,37%
0,15%
0,51%
0,41%
10%
Cadogan Alternative Strategies*
Cadogan
-1,06%
-1,78%
0,68%
-
-
2,87%
-
-
10%
10%
DB Macro Trading Index
Orbis Optimal Income
Deutsche Ba
Orbis
0,46%
-0,93%
-2,16%
0,20%
1,74%
-1,52%
7,25%
2,16%
9,92%
3,18%
8,84%
3,08%
10,99%
5,76%
10,33%
5,35%
Depuis le début de l'année, ce fonds a connu une performance négative de -1,03% par rapport à un
résultat positif de 11,28% pour son indice composite (50% BC Global Aggregate + 50% MSCI
World).
Alors qu'au cours du premier trimestre de 2010, le gestionnaire Socgen apportait encore la
contribution la plus importante dans le rendement, au deuxième trimestre, il en était le principal
détracteur. Avec un rendement de -1,09%, Socgen a en effet réalisé une performance nettement
inférieure à son propre indice EONIA qui affichait un rendement de 0,05%. Le même raisonnement
s'applique au gestionnaire AXA. Contrairement au premier trimestre de 2010, il pèse à présent aussi
sur le rendement global avec une performance négative de -1,67%. Le gestionnaire DB Macro a pu,
quant à lui, poursuivre ses rendements positifs du premier trimestre. Avec un rendement de 0,46%,
sa performance est donc largement supérieure à celle de l'indice EONIA. Le gestionnaire Orbis a
présenté une contribution positive au Q2 2010, mais sans pouvoir porter le résultat semestriel vers
des
valeurs
positives.
Avec
un
rendement
de
-0,93%, il a également moins bien presté que son benchmark, l'indice EONIA Overnight, qui a connu
un rendement de 0,17%. Enfin, cash a apporté une contribution légèrement positive avec un
rendement de 0,12%.
Ce document est purement informatif et ne fait pas partie intégrante du contrat d’assurance. AG Insurance ne peut pas être tenue pour responsable
si certaines données se révélaient périmées.
Les rendements réalisés dans le passé ne constituent pas une garantie pour l’avenir. Le risque financier de ces fonds d’investissement est supporté
par le preneur d’assurance. Pour toute information complémentaire à propos de ces fonds, nous vous renvoyons au règlement de gestion qui peut
être obtenu gratuitement sur simple demande auprès d’AG Employee Benefits.
AG Insurance sa – RPM Bruxelles – TVA BE 0404.494.849
Bd E. Jacqmain 53, B-1000 Bruxelles
AG Employee Benefits : Boulevard du Jardin Botanique 20, B-1000 Bruxelles – www.agemployeebenefits.be
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