Cahier santé - Province de Luxembourg

ahier
Santé et Habitat
Santé
Santé et habitat
Améliorons
notre environnement intérieur
Une
Santé préventive
r é a l i s a t i o n d e l ’O b s e r v a t o i r e d e l a
de la
Province
de
Luxembourg
N°8
Santé
Introduction
Nous passons 80 à 95% de notre temps à l’intérieur, que
ce soit à la maison, au travail, à l’école, pendant les loisirs...
et les concentrations en certains polluants peuvent parfois y
être plus élevées que dans l’air ambiant !
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la pollution
de l’air à l’intérieur des habitations figure au huitième rang
des facteurs de risque à l’origine de problèmes de santé, et est
responsable de 2,7 % de la charge mondiale de morbidité*.
Ce 8e Cahier Santé fait le point sur les principaux polluants présents
dans les maisons et propose des gestes simples pour améliorer la
qualité de l’environnement intérieur.
Effectivement, aérer régulièrement, ne pas fumer à l’intérieur, éviter
les produits à base de solvants, ne pas occuper trop rapidement
une pièce récemment rénovée, éviter toute humidité excessive…
sont des gestes essentiels à acquérir au quotidien.
Mais ils ne suffisent pas toujours ! C’est pourquoi la Province de
Luxembourg a créé un Service d’Analyse des Milieux Intérieurs :
le SAMI-Lux. Ce service a pour objectif de conseiller et d’aider
la population dans les démarches visant à préserver une bonne
qualité de l’environnement intérieur.
Pour en apprendre davantage sur cette thématique, je vous invite à
parcourir ce Cahier Santé « Santé et Habitat ».
Nathalie HEYARD,
Députée provinciale en charge du Pôle Social et Santé
*Morbidité : nombre de personnes souffrant d’une maladie donnée pendant un
temps donné, en général une année, dans une population.
Préserver la qualité de l’air dans nos habitations,
c’est s’épanouir dans un environnement intérieur sans pollutions !
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Suis-je concerné(e)?
La qualité
de l’environnement
intérieur dépend
de plusieurs facteurs,
notamment des sources
de pollution présentes dans
le bâtiment et du taux
de ventilation.
Une (ou plusieurs) personne(s) fume(nt) à l’intérieur de la maison
J’utilise des produits de nettoyage parfumés
Je possède des meubles en bois aggloméré
Le garage communique avec les autres pièces de la maison
Des taches d’humidité ou de moisissures sont visibles dans certaines pièces
Ma cuisine n’est pas équipée d’une hotte reliée à l’extérieur
J’aime utiliser des diffuseurs de parfums, des pots-pourris,
des bâtons d’encens et des bougies parfumées
Je souffre d’allergie(s) : acariens, animaux, pollens, moisissures…
J’utilise des insecticides tels que des diffuseurs électriques ou des aérosols
Les fenêtres de la maison sont souvent couvertes de buée
J’utilise régulièrement un poêle
ou un chauffage d’appoint (à mazout, à charbon, à pétrole...)
J’ai un chauffe-eau au gaz (dans la salle de bains, par exemple)
Si vous avez coché au moins une des affirmations,
lisez attentivement les pages suivantes !
CO
Acariens
Moisissures
Pesticides
Plantes
Animaux
Formaldéhyde
COV
3
Composés organiques volatils
et pesticides
Les composés
organiques volatils
(COV)
Les COV constituent un ensemble de substances appartenant à différentes
familles chimiques qui, à température ambiante, passent facilement à l’état
gazeux. Ce sont par exemple le benzène, le toluène, le trichloroéthylène,
le formaldéhyde.
Composé :
Leurs sources dans les maisons sont très nombreuses : peintures, vernis,
colles, matériaux de construction, revêtements du sol et des murs, matériaux
d’ameublement, produits pétroliers, combustion du bois, produits d’entretien,
désodorisants, cosmétiques...
substance chimique
Organique :
qui contient du carbone
Volatil :
qui se volatilise
dans l’air ambiant
Tous les produits qui dégagent une odeur émettent des
COV. Cependant, tous les COV ne sont pas odorants.
Les pesticides
Les pesticides sont des substances
chimiques, le plus souvent fabriquées par
l’homme. Ils sont utilisés pour tuer des
organismes vivants indésirables dans la
maison ou le jardin. Ils sont également
employés lors de la production de certains
matériaux et meubles en bois, cuir et tissu.
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Les effets des composés organiques volatils et des pesticides
sur la santé sont très variés et encore méconnus.
Selon le composé, on leur attribue les effets suivants :
-
irritations des voies respiratoires et des yeux ;
démangeaisons et irritations de la peau ;
apparition d’allergies ou aggravation d’allergies existantes ;
maux de tête, fatigue, vertiges, difficultés de concentration,
troubles de la mémoire ;
troubles digestifs, du système cardio-vasculaire, du système nerveux ;
quelques composés, comme par exemple le benzène
ou le pentachlorophénol, peuvent provoquer des cancers ;
certains pesticides peuvent perturber le système hormonal,
affaiblir les défenses immunitaires, provoquer des malformations du fœtus.
Quelques conseils :
- Choisir des produits à faible teneur en composés organiques
volatils ; par exemple, préférer les produits à base d’eau à
ceux à base de solvants.
- Eviter de faire usage de produits potentiellement nocifs pour
la santé, tels que les pesticides, les désodorisants, les
bougies parfumées.
- Eviter de stocker les produits toxiques dans la maison ; si
nécessaire, conserver ces produits dans leur emballage
d’origine, hermétiquement fermé.
- Bien aérer les locaux pendant et après y avoir utilisé des
produits chimiques.
- Ne pas occuper trop rapidement une pièce nouvellement
rénovée.
- Réduire le nombre de produits d’entretien et privilégier des
solutions naturelles.
- Préférer les méthodes biologiques de lutte contre les insectes
et mauvaises herbes (par exemple : moustiquaires,
désherbage mécanique…).
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Monoxyde de carbone (CO)
D’après les statistiques du
Centre Antipoison,
en 2014, le monoxyde de
carbone a été à l’origine
de 387 accidents
en Belgique, touchant
841 personnes.
Appelé également le « tueur silencieux », ce gaz incolore, inodore et insipide est
produit lors d’une combustion incomplète de matières carbonées. Lorsqu’il est
inhalé, le monoxyde de carbone entre dans la circulation sanguine où il se
fixe sur l’hémoglobine du sang et bloque le transport d’oxygène vers les organes.
Le cerveau et le cœur sont les organes les plus sensibles au manque d’oxygène.
La majorité des
intoxications sont dues aux
incendies (102 accidents).
L’intoxication au CO est souvent mal diagnostiquée. Elle se manifeste par des
maux de tête, des vertiges, des nausées, des vomissements. A ce stade, elle peut
être confondue avec une intoxication alimentaire ou un début de grippe.
La gravité de l’intoxication dépend de la quantité de CO fixée par
l’hémoglobine. Elle est liée non seulement à la concentration de CO dans l’air,
mais également à la durée d’exposition.
• L’intoxication chronique se caractérise par une fatigue persistante.
Viennent ensuite les
appareils de production
d'eau chaude (75) et
les poêles au charbon (50)
• L’intoxication aiguë provoque rapidement une grande faiblesse, des difficultés
à se déplacer et de la confusion. Elle peut mener à une perte de connaissance,
au coma et au décès de la victime.
L’intoxication au monoxyde de carbone
met rapidement la vie en danger !
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Quelques conseils :
En cas d’intoxication :
-
- Aérer les lieux et arrêter les appareils.
- Quitter le lieu d’accident, éventuellement
transporter la victime à l’air libre.
- Contacter les services d’urgence.
Veiller à l’entretien et au bon fonctionnement des appareils de combustion.
Veiller à maintenir un bon tirage des cheminées et conduits d’évacuation.
Bien aérer les locaux où fonctionnent des appareils de combustion.
Ne jamais utiliser en continu des appareils de chauffage d’appoint mobiles.
Tabagisme
En 2013, le taux de fumeurs
en province de Luxembourg
était de 25,3 %.
Selon l’enquête «Prévalence
du tabagisme chez les
adolescents de la province
de Luxembourg» réalisée
en 2015, près de 16,1 %
des adolescents (12-18 ans)
fument. Selon l’OMS,
«le tabac tue la moitié de
ceux qui en consomment».
Le tabagisme passif
provoque plus de 600 000
décès prématurés chaque
année dans le monde.
La fumée de tabac est la source la plus importante de pollution dans les
maisons. Elle contient environ 4000 composés, dont plusieurs substances
toxiques et cancérogènes : benzène, formaldéhyde, acroléine, nitrosamines,
métaux lourds…
Bien évidemment, la première personne à subir les conséquences du tabagisme
est le fumeur. Néanmoins, la fumée de tabac influence également la santé des
non-fumeurs !
Les effets du tabagisme (y compris le tabagisme passif) sur la santé sont,
entre autres :
- irritation de la gorge, du nez et des yeux ;
- affections respiratoires ;
- maladies cardio-vasculaires ;
- cancers, dont le cancer du poumon.
Il est recommandé de ne jamais fumer à l’intérieur.
Cependant, même en fumant à l’extérieur,
les composants de la fumée sont absorbés par les
vêtements et peuvent se retrouver ensuite dans la maison.
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Humidité et moisissures
En 2013, d’après
l’enquête nationale de
santé par interview, 4,2 %
des ménages de la
province de Luxembourg
ont un problème sérieux
d'humidité ou de moisissures
dans leur logement.
En moyenne, une famille
de 4 personnes produit
chaque jour environ
10 litres d’eau
sous forme de vapeur.
L’humidité est la quantité de vapeur d’eau dans l’air. Elle est généralement
exprimée comme humidité relative et mesurée sur une échelle de 0 à 100 %. Son
taux varie en fonction de la température. Dans les maisons, il se situe idéalement
entre 40 et 60 %.
L’humidité de l’air intérieur provient de nombreuses activités humaines telles que :
bain, douche, cuisson, séchage et repassage du linge, respiration, etc.
L’humidité peut également être présente dans les matériaux du bâtiment, suite
à des : fuites, infiltrations, remontées d’eau, certains travaux (par exemple du
plafonnage)...
Les salles de bains, les cuisines, les buanderies, les chambres à coucher et les
caves sont donc particulièrement concernées.
L’excès d’humidité favorise le développement de divers
microorganismes, notamment des moisissures.
Les moisissures sont des champignons
microscopiques qui se développent sur
des matériaux très variés (bois, papier,
tissus, produits alimentaires…) en cas
d’humidité trop élevée.
Selon la sensibilité individuelle des personnes exposées, les moisissures peuvent
provoquer des irritations des yeux, du nez
et de la gorge, des réactions allergiques
(rhinite, bronchite allergique, asthme),
des infections respiratoires, ainsi que des
effets toxiques se manifestant par des
maux de tête, de la fatigue, des douleurs
articulaires, des troubles digestifs ou des
symptômes neuropsychologiques.
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Quelques conseils :
- Rechercher et supprimer les sources d’humidité dans le bâtiment.
- Assécher le plus rapidement possible tout dégât des eaux et remplacer si nécessaire les matériaux endommagés.
- Aérer régulièrement la maison, en particulier les pièces où l’on produit beaucoup d’humidité :
salle de bains, cuisine, buanderie, chambres.
- Eviter le refroidissement des pièces en dessous de 16 °C pour prévenir la condensation.
- Eliminer l’eau des parois de la douche avec une raclette ou un chiffon tout de suite après avoir pris la douche.
- Eviter de sécher du linge dans les pièces mal ventilées.
- Utiliser une hotte reliée à l’extérieur et mettre un couvercle sur les casseroles lors de la cuisson.
- Ne pas tapisser les murs humides car la cellulose composant le papier peint représente un excellent substrat pour les
moisissures. Il est préférable de les peindre… avec de la peinture sans solvants !
9
Allergènes
L’Organisation Mondiale
de la Santé (OMS)
a classé les allergies
au 4eme rang
des maladies mondiales.
La prévalence des allergies
a fortement augmenté
ces dernières années.
En 2013, elle était de 10,2 %
en province de Luxembourg.
Un allergène est une substance capable de provoquer une réaction allergique
chez un sujet préalablement sensibilisé.
Les principaux allergènes présents dans une maison sont les acariens et les
allergènes d’animaux.
Les acariens sont des arachnides microscopiques. Ils se développent
essentiellement dans la literie, mais également dans les canapés en tissu,
les tapis, les moquettes, les peluches, les tissus d’ameublement et la poussière
en général.
Les allergènes d’animaux proviennent de la salive, de l’urine et d’autres
sécrétions de plusieurs espèces d’animaux (chat, chien, lapin, hamster…).
Chez les personnes sensibilisées, l’exposition aux allergènes peut engendrer des
manifestations allergiques diverses : rhinite, conjonctivite, asthme, dermatite,...
Il est fortement déconseillé aux personnes allergiques
d’avoir des animaux domestiques à la maison.
La séparation étant souvent difficile, certaines mesures peuvent diminuer le taux
d’allergènes dans la maison :
- interdire l’entrée dans la chambre aux animaux ;
- laver l’animal au moins une fois par semaine
(il existe des produits spéciaux pour les chats) ;
- brosser régulièrement l’animal pour qu’il ne perde pas ses poils
dans la maison. Evidemment, le brossage doit être fait dehors.
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Quelques conseils pour les personnes allergiques aux acariens :
- Éviter les tapis, moquettes, fauteuils en tissu et autres objets susceptibles d’accumuler la poussière.
- Nettoyer les étagères et le sol avec un tissu humide pour éviter la dispersion de la poussière dans l’air.
Pour aspirer, utiliser un aspirateur muni d’un filtre HEPA (High Efficiency Particulate Air).
- Choisir un matelas, une couette et des oreillers en matière synthétique ;
les mettre dans des housses anti-acariens et les aspirer régulièrement.
- Aérer le lit tous les matins pour permettre son refroidissement et l’évaporation de l’humidité accumulée pendant la nuit.
- Laver la literie à 60 °C : laver les draps une fois par semaine, les couettes et oreillers une fois par mois.
- Choisir des rideaux et tentures lavables à 60 °C ou des stores lavables à l’éponge.
- Les objets non lavables en machine peuvent être emballés dans un sac en plastique et placés dans un congélateur
pendant 24 heures.
11
Radon
Des campagnes de détection
du radon sont organisées
depuis 2006 dans la
province de Luxembourg.
Selon les résultats
de ces campagnes :
87 % étaient inférieurs à la
valeur seuil de 400 Bq/m3
recommandée par la
Communauté européenne ;
Le radon est un gaz radioactif, inodore, incolore et insipide provenant de la
désintégration de l’uranium naturellement présent dans les roches du
sous-sol, particulièrement dans les grès et les schistes. Sa concentration
s’exprime souvent en Becquerel par mètre cube (Bq/m3).
Libéré dans l’atmosphère, le radon peut pénétrer à l’intérieur des bâtiments, s’y
accumuler et atteindre des concentrations très élevées si la ventilation est insuffisante.
En province de Luxembourg, les arrondissements de Neufchâteau et de Bastogne
sont les plus concernés en raison des caractéristiques du sous-sol.
Probabilité de dépasser 400 Bq/m³ en radon
dans les bâtiments de la province de Luxembourg,
2006-2014.
Durbuy
Erezée
Hotton
9 % se situaient entre
400 et 800 Bq/m3 ;
Marche-en-Famenne
Vielsalm
Manhay
Rendeux
Gouvy
La Rocheen-Ardenne
Houffalize
Nassogne
Tenneville
Tellin
Wellin
4 % étaient supérieurs à
la valeur d’intervention
de 800 Bq/m3.
Bertogne
Saint-Hubert
Sainte-Ôde
Daverdisse
Bastogne
L’exposition au radon
augmente le risque
de développer un cancer
du poumon.
Ce risque, le seul
actuellement reconnu,
dépend de la
concentration de radon
dans l’air et de la durée
de l’exposition.
Libin
Libramont-Chevigny
Vaux-sur-Sûre
Paliseul
Fauvillers
Bertrix
Bouillon
Neufchâteau
Herbeumont
Florenville
Martelange
Léglise
Attert
Habay
Chiny
Arlon
Tintigny
Etalle
SaintLéger
Meix-devantVirton
Virton
Musson
Messancy
Si le tabac reste la principale
cause de cancer du poumon, il
faut toutefois savoir que les effets
nocifs combinés du tabac et du
radon se renforcent l’un l’autre.
Aubange
Rouvroy
Quelques conseils :
• Procéder à une mesure du taux du radon dans la maison, surtout si elle est localisée dans la région à risque
(le coût d’un détecteur et de son analyse est de 20 €).
- En cas de taux en-dessous de 400 Bq/m3, aérer régulièrement la maison.
- En cas de taux entre 400 et 800 Bq/m3, des mesures simples devraient suffire, par exemple : aérer la maison, les caves et
le vide sanitaire, colmater les fissures dans les caves ainsi que les ouvertures entre les caves et le rez-de-chaussée.
- En cas de taux supérieur à 800 Bq/m3, des travaux plus importants s’imposent, par exemple : installer un extracteur d’air
ou une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC).
• Si nécessaire, demander l’aide d’un professionnel du bâtiment.
12
Champs électromagnétiques
Outre le rayonnement électromagnétique naturel, comme la lumière du soleil
et le rayonnement terrestre, il existe des champs électromagnétiques d’origine
artificielle. Ils proviennent des installations électriques, du transport d’énergie, des
installations émettrices de radio et de télévision, de la téléphonie mobile et de tous
les appareils électriques, dont l’utilisation ne cesse d’augmenter.
Concernant les effets sur la santé, les avis des scientifiques divergent. Plusieurs
maladies sont régulièrement citées mais rien n’a été formellement prouvé jusqu’à
présent.
Par mesure de précaution, limitons notre exposition
aux champs électromagnétiques.
Quelques conseils :
- S’assurer que l’installation électrique de la maison est bien
mise à la terre.
- Éviter le chauffage électrique par le sol.
- Placer des interrupteurs automatiques qui permettent de
couper et de rétablir le courant dans la pièce à la demande.
- Limiter l’utilisation du GSM ; utiliser chaque fois le kit
mains-libres (oreillette). En cas de mauvaise réception, le
GSM augmente automatiquement sa puissance, et donc
aussi son rayonnement.
- Ne pas utiliser le GSM dans la voiture, le bus et le train.
- Éloigner les lits du tableau électrique, des appareils
électroménagers, des boilers électriques...
- Éviter les téléviseurs, installations stéréo ou vidéo,
ordinateurs dans les chambres ou les débrancher
avant d’aller dormir.
- Éloigner le radioréveil à 1 mètre au moins du lit.
- Éviter les couvertures électriques.
- Placer les babyphones à 2 mètres au moins du lit des enfants.
Comme les champs électromagnétiques traversent les murs, les
mêmes conseils valent pour les pièces attenantes à la chambre.
13
SAMI-Lux
Depuis sa création en
2002, le SAMI-Lux
a effectué environ 700
visites d’habitations.
Les symptômes
les plus fréquents à
l’origine de la demande
d’intervention sont :
les allergies et l’asthme,
les infections
respiratoires,
les irritations des
muqueuses.
Les principaux problèmes
détectés sont :
les moisissures (56 % des
habitations visitées),
les acariens (22 % des
habitations testées),
les composés organiques
volatiles (23 % des
maisons analysées).
Dans 70 % des cas,
une amélioration de l’état
de santé a été observée
après l’intervention
du SAMI-Lux.
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Afin de pouvoir répondre aux besoins de la population en matière de pollutions
intérieures, la Province de Luxembourg a créé le SAMI-Lux - Service d’Analyse des
Milieux Intérieurs. Ce service est accessible gratuitement, sur demande médicale,
à toute personne habitant la province de Luxembourg.
Les missions du SAMI-Lux consistent à :
- rechercher les sources de pollution à l’intérieur des bâtiments ;
- proposer des solutions visant à améliorer la qualité de l’environnement intérieur.
Le SAMI-Lux collabore avec les médecins afin de les aider
à établir les liens éventuels entre des problèmes de santé
et la présence de sources de pollution.
Il intervient dans le seul but d’améliorer la santé des habitants.
En conclusion
La maison n’est pas toujours le nid douillet imaginé.
Au contraire !!! De nombreux polluants peuvent
s’y accumuler et influencer la santé.
Il est donc important d’agir pour préserver la qualité
de l’environnement intérieur en appliquant
quelques conseils simples.
- Aérer régulièrement et pendant des périodes suffisamment longues
(au moins 15 minutes, 2 à 3 fois par jour les fenêtres grandes ouvertes).
- Ne pas fumer à l’intérieur de la maison.
- Limiter la quantité de produits chimiques employés dans la maison.
- Utiliser des matériaux peu polluants.
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OMS
(Organisation Mondiale de la Santé)
Aide-mémoire n°339, mai 2012
Belgian Health Interview Survey :
www.iph.fgov.be/EPIDEMIO/hisia/index.htm
Centre Antipoisons, 2014,
Registre fédéral des intoxications au CO
European Respiratory Society, 2006,
Lifting the smokescreen
Prévalence du tabagisme chez les
adolescents de la province de
Luxembourg, 2015
SPF Santé Publique, 2008, Les champs
électromagnétiques et la santé
www.bbemg.ulg.ac.be
www.espace-environnement.be
Producteur
Observatoire de la Santé
Service d’Analayse des Milieux Intérieurs
de la Province de Luxembourg (SAMI-Lux)
Édition
2016
Santé préventive · Observatoire de la Santé
Rue du Carmel, 1
B-6900 Marloie
Tél. : 084 31 05 05
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Nos Cahiers Santé :
n°01 - Santé du cœur
n°02 - Mode de vie sain
n°03 - Sensibilisation au diabète
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n°05 - Cancer du sein
n°06 - Ostéoporose masculine
n°07 - Médecine scolaire
n°08 - Santé et habitat
n°09 - Risque cardio-vasculaire global
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n°12 - Dents
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Éditeur responsable : Pierre-Henry Goffinet, Directeur général provincial • [email protected] · Réalisation graphique :
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