Revue de presse - Forum des Chefs d`Entreprises
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Revue de presse Lundi 31 Octobre 2016 Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4 Ciment : Fin de l’importation en 2017 (El Moudjahid) .............................................. 4 Bouchouareb en visite de travail à Adrar : « L’Algérie pourra exporter du ciment vers les pays du Sahel » (Horizons) ............................................................................ 5 Cimenterie de Timegtane (Adrar) : Un acquis important pour le grand Sud (APS) ... 6 PLF 2017: un cadrage à moyen terme pour une meilleure visibilité budgétaire (APS) ..................................................................................................................................... 7 Le gouvernement et sa politique des transferts sociaux : Subventions, le taureau par les cornes (Reporters) ................................................................................................. 9 Bouchouareb : «La croissance économique est de 4,9% au premier trimestre de cette année» (Horizons) ..................................................................................................... 10 Zones industrielles privées: Le PLF 2017 renferme des dispositions en faveur d'une dynamique économique (APS) ................................................................................. 11 Fonds de promotion des exportations : Élargissement des financements (El Moudjahid) ................................................................................................................ 12 Taxation des dérivés de l’aluminium et interdiction d’importation des pièces détachées usagées : «C’est pour protéger la production nationale», selon le DG des Douanes (Reporters) ................................................................................................. 13 Nouvelle réunion de l’OPEP à Vienne le 25 novembre (La Tribune) ...................... 13 Modalités d’application de l’accord d’Alger : Un casse tête pour l’OPEP (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 15 Collectivités locales: Les communes vont manquer d'argent (Le Quotidien d’Oran) ................................................................................................................................... 16 Entreprise/université : Rapprochement (El Moudjahid) ........................................... 17 Les formations doivent être au diapason des exigences du développement local (APS)......................................................................................................................... 19 Seedstars Algérie 2016: Djezzy récompense la start-up du projet «Dalil» (Le Quotidien d’Oran) ..................................................................................................... 19 Coopération ......................................................................................................................................................... 20 Une mission d’affaires algérienne au Chili : Exploiter les potentialités de partenariat (El Moudjahid) .......................................................................................................... 20 Algérie-Union européenne: Destins croisés (Le Quotidien d’Oran) ........................ 21 Veille ..................................................................................................................................................................... 22 Afrique La corruption fait perdre 148 milliards de dollars par an au continent (Reporters) ................................................................................................................ 22 Doing Business 2017 : plusieurs pays subsahariens doivent se réformer pour faciliter l’entreprenariat féminin (Algérie Eco) ...................................................................... 24 2 Synthèse Le lancement de nouvelles cimenteries à travers les différentes régions du pays permettra à l’Algérie d’augmenter sa capacité de production à six millions de tonnes et satisfaire ainsi la demande nationale. Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, cité par la presse, a affirmé que 2017 sera l’année de la fin de l’importation du ciment. Ces projets industriels devront permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance en ciment et d’entamer ainsi la phase d’exportation vers l’étranger. Concernant l’exportation, le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) étend désormais ses contributions financières aux opérateurs algériens participant aux manifestations économiques organisées également en Algérie, indique des quotidiens, citant un arrêté interministériel publié au journal officiel n° 57. Hormis cette bonne nouvelle qu’accueilleront avec satisfaction les exportateurs, le ministre de l’Industrie et des mines a annoncé que la croissance économique publique et privée est en hausse cette année. Cette augmentation est même plus importante par rapport aux années précédentes, a-t-il souligné dans une déclaration à la presse, précisant qu’elle est de 4,9% au premier trimestre de cette année. Pour ce qui est de la croissance économique privée, elle est de 6,5%, a-t-il ajouté. Par ailleurs, le projet de loi de finances 2017 a prévu de nouvelles mesures relatives aux zones industrielles. En effet, le directeur général des Domaines Djamel Khaznadji a indiqué que les mesures prévues par ce projet visaient à créer une dynamique économique et à encourager l'investissement privé notamment en autorisant les opérateurs privés à créer et gérer des zones industrielles. Le projet prévoit également des réductions sur le prix de concession des terrains afin d’encourager l'investissement privé au profit de l'économie nationale et favoriser une dynamique économique à travers le pays. 3 A la une Ciment : Fin de l’importation en 2017 (El Moudjahid) Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a affirmé, hier à Adrar, que «2017 sera l’année de la fin d’importation du ciment par l’Algérie». «L’année 2017 sera celle de la fin de l’importation par l’Algérie du ciment à la faveur des cimenteries réalisées ou en voie de l’être à travers différents régions du pays, dont la capacités de production globale annuelle devra atteindre les six millions de tonnes", a souligné M. Bouchouareb lors de l’inspection de la cimenterie de la commune de Timegtane, daïra d’Aoulef, 260 km Est d’Adrar, dans le cadre de sa visite de travail dans la région. Le ministre de l’Industrie et des Mines a indiqué que ces projets industriels devront permettre au pays d’atteindre "l’autosuffisance en ciment, et d’entamer la phase d’exportation vers l’étranger". Sur site, le ministre a suivi un exposé succinct sur cette importante entité industrielle, fruit d’un partenariat algéro-chinois. Cet ambitieux projet, dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d’avancement de près de 90%, sera livré à la fin de l’année en cours, a-ton expliqué à la délégation ministérielle. Mettant en valeur cette démarche d’investissement dans le Sud, le ministre a mis l’accent sur la nécessaire prise en charge de certains volets, facteurs de réussite de pareilles unités industrielles, dont la réalisation de la route reliant cette cimenterie, distante de 36 km du chef lieu de la commune de Timegtane pour faciliter l’accès des véhicules lourds notamment. M. Bouchouareb, qui a mis à profit cette visite pour écouter la préoccupation soulevée par les responsables du projet liée notamment au manque de cadres et experts étrangers en raison des procédures d’obtention de visa, a rassuré que cette doléance sera prise en charge en coordination avec les autorités concernées. Le ministre de l’industrie et des mines poursuivra sa tournée dans la wilaya d’Adrar par la visite d’autres projets et installations relevant de son département implantés à travers d’autres régions de la wilaya. 4 Bouchouareb en visite de travail à Adrar : « L’Algérie pourra exporter du ciment vers les pays du Sahel » (Horizons) Le ministre de l’Industrie est des Mines, Abdessalem Bouchouareb, en visite de travail dans la wilaya d’Adrar, a souligné que la crise de la disponibilité de ciment est définitivement résolue. Il indiquera que l’Algérie n’importera plus de ciment à partir de 2017. Mieux encore, il est même prévu d’exporter l’excédent de la production vers les pays africains. Il a ajouté que les trois unités implantées au sud du pays, à savoir celles d’Adrar visitée hier à l’occasion, de Béchar et de Biskra, permettront non seulement de combler le déficit en matière de ciment dans la région, mais aussi d’exporter vers les pays du Sahel, citant, à titre d’exemple le Niger, la Mauritanie et le Tchad. Il a fait savoir que ces trois unités produisent annuellement 6 millions de tonnes globalement, ce qui représente 30% de la production nationale. Dans sa première halte, le ministre s’est rendu dans la région de Timnkit, commune d’Aoulef, située à 300 km du chef-lieu de la wilaya, où il s’est enquis de l’état d’avancement de l’unité de production du ciment et de clinker issue d’un partenariat algéro-chinois SGT-Ctiec. Implanté sur 50 ha, ce projet, dont le montant d’investissement s’élève à 21 milliards de dinars, devra être achevé au mois de décembre prochain, alors que la mise en production de la première ligne est prévue en février 2017 avec une capacité de 1,5 million de tonnes par an. Selon la fiche technique présentée au ministre, le taux d’avancement est de 90%. Les travaux de génie civil sont achevés. Il reste le montage. Cette phase des travaux est retardée par le problème de déplacement de 400 spécialistes chinois qui n’ont pu joindre le chantier, faute de visas. Bouchouareb s’est engagé à prendre attache avec le ministère des Affaires étrangères pour régler le problème. Au niveau de cette unité, le ministre a assisté à la cérémonie de démarrage de l’installation de l’équipement de la première ligne du projet de production du ciment pétrolier, d’une capacité de 4.500 t par jour. A noter que ce projet générera 3.500 postes d’emploi directs et 500 autres indirects à sa phase d’exploitation. Les deux partenaires ont saisi cette opportunité pour demander l’aval du ministre pour la signature de la convention de lancement de la deuxième ligne de production. Bouchouareb a assisté, ensuite, à la signature d’un pacte d’actionnariat entre l’entreprise publique Divendus et une autre algérienne privée avec deux autres chinoises pour la réalisation d’une usine de production de verre, deuxième en Algérie et quatrième en Afrique. La délégation ministérielle s’est rendue par la suite à Adrar, chef-lieu de la wilaya, où le ministre a procédé à l’inauguration de l’usine de production de charpente métallique. D’autres unités industrielles ont été visitées, dont celle de production des équipements métalliques dans la commune de Tymi et la briqueterie d’Adrar. Au programme, il est prévu une rencontre avec les investisseurs de la région pour clôturer la visite. Nous y reviendrons dans 5 le détail dans notre édition de demain. A noter que le ministre s’est rendu dans deux zaouïas de la wilaya. Cimenterie de Timegtane (Adrar) : Un acquis important pour le grand Sud (APS) Le projet de cimenterie en cours de réalisation dans la wilaya d’Arar, qui a fait objet, dimanche, de la visite du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselem Bouchouareb, est appelé à satisfaire la demande, sans cesse croissante, sur le ciment, pour les projets de développement en chantier dans le grand Sud du pays. Fruit d’un partenariat algéro-chinois et d’un investissement de 21 milliards DA, cette future cimenterie, occupant une surface de 32 hectares dans la commune de Timegtane, territoire du Tidikelt (260 km est du chef lieu de la wilaya d’Adrar), offre une capacité de production prévisionnelle annuelle de 1,5 million de tonnes, a indiqué le chef de projet, Mustapha Seddiki. Selon le responsable, ce projet qui générera 1.100 emplois, dont 400 emplois permanents, relève du groupe industriel El-Hamel Sidi Moussa qui contribue, de son côté, à la création, de plus, de 3.500 emplois à travers ses différentes entités économiques installées dans la région. Choisi pour son expérience avérée dans la production de pareilles matières à travers le monde, le partenaire chinois sera chargé, en vertu d’un contrat de coopération de sept ans, de la gestion de cette usine en phase d’exploitation en vue d’assurer la formation de la main-d’œuvre algérienne et le transfert du savoir faire et la maîtrise des technologies de pointe utilisées dans la gestion de cette entité économique. Larges perspectives pour satisfaire les besoins des projets dans la région Première du genre dans le Grand Sud, la cimenterie de Timegtane ouvre de larges perspectives de développement dans la région dans la mesure où elle contribue, à la faveur de l’alimentation en ce produit nécessaire des projets de construction, à la propulsion de la cadence de développement et d’hâter les rythmes de chantiers retenus pour la région. Dans ce même ordre d’idées, cet ambitieux projet, défi à relever par les pouvoirs publics en matière de réduction de la facture d’importation de ce produit très demandé, devra mettre à la disposition de ses clients les différentes variétés de ciment, dont les ciments pétroliers que cette unité en offrira une quantité de 200.000 tonnes/an à la satisfaction des entreprises pétrolières établies dans la région. La localisation de la cimenterie dans cette région, en chantier en conformité avec les normes mondiales respectant la sécurité et l’environnement, vient répondre à une série de critères, dont la disponibilité de la matière première du produit, susceptible de prévoir en hausse la productivité, d’influer positivement sur le prix du sac de ciment qui sera très compétitif en raison de la réunion 6 des conditions de production, a fait savoir ce responsable. S’agissant du volet environnemental, la même source a fait part de la prise en considération des normes internationales en vigueur, rationalisation de la consommation électrique par l’équipement de la cimenterie en générateur d’une capacité de production de 52 Mégawatts, indépendant du réseau public. Ce projet, dont les travaux de réalisation ont été lancés début février 2016 pour une durée de 11 mois, fera partie des projets structurants à garantir l’équilibre de développement dans les régions du grand Sud du pays, impulser la cadence économique susceptible de contribuer à l’amélioration du cadre de vie de la population locale et relancer les activités juvéniles, accompagnant de pareils grands projets. Les responsables de ce projet industriel aspirent, après son entrée en phase de commercialisation, prévue pour la fin du premier trimestre 2017, et la satisfaction des marchés local et régional, à promouvoir l’exportation, notamment vers les pays africains en vue de se mettre au diapason aux orientations visant l’encouragement des exportations hors-hydrocarbures. PLF 2017: un cadrage à moyen terme pour une meilleure visibilité budgétaire (APS) Le projet de loi de finances (PLF) 2017 a consacré, pour la première fois, le principe du cadrage budgétaire à moyen terme en intégrant des prévisions sur trois années, une démarche qui permet une meilleure visibilité de la politique budgétaire, a souligné dimanche un responsable du ministère des Finances. Jusque-là, les budgets de l'Etat étaient établis sur une base annuelle sans une visibilité sur le moyen et le long terme, a souligné le Directeur général du budget au ministère, Farid Bakka lors d'une rencontre avec la commission des finances et du budget de l'APN dans le cadre de l'examen du projet de la loi de finances 2017. Auparavant, cette situation ne posait pas de problème, a expliqué M. Bakka, car la conjoncture était marquée par des recettes pétrolières importantes où l'accès à la ressource était facile. Mais, avec la chute continue des prix du pétrole, depuis mi 2014, la la conjoncture a changé, ce qui "nous a obligé à accélérer les réformes budgétaires, déjà entamées en 2008, pour faire face à un contexte caractérisé par des contraintes budgétaires à cause de ressources financières limitées", a-t-indiqué. 7 Dans ce cadre, l'article 95 du projet de loi porte sur l'institution d'un cadre budgétaire à moyen terme arrêté annuellement pour une "meilleure visibilité de la politique budgétaire". A cet effet, le PLF 2017 est accompagné par des projections des années 2018 et 2019, des prévisions qui peuvent faire l'objet d'un ajustement pour être fixés définitivement dans le cadre de la loi de finances de l'année considérée. "Cette mesure va permettre plus de transparence et une meilleure maîtrise des dépenses", a affirmé ce responsable. Selon les explications de M. Bakka, le budget 2017 a pris en considération trois facteurs dans son élaboration: les priorités gouvernementales, les dépenses sociales et salariales et enfin les dépenses de fonctionnement et d'équipement. La mesure de la plurannualité (cadrage), a-t-il ajouté, sera accompagnée par d'autres mesures de réformes budgétaires notamment "la gestion du budget orientée vers les résultats et les performances contrairement à la gestion actuelle basée sur les moyens et les ressources allouées". A travers cette démarche, la budgétisation ne se fera pas sur la base des organisations administratives mais sur la base des politiques publiques et les engagements du gouvernement, selon la même source. Après l'application de cette approche, la loi de règlement budgétaire, limitée jusque-là à la présentation et la justification des dépenses, sera accompagnée par un programme de performance qui détaille les réalisations de chaque secteur. "Notre ambition est de passer de l'approche +dépenser plus à une approche dépenser mieux+", a-t-il dit. =Vers la modification de la loi organique des lois de finances= Pour ce faire, le ministère des Finances prévoit de modifier la loi organique des lois de finances en vigueur depuis 1984. L'avant-projet de loi portant modification de cette loi est finalisé et devrait être soumis prochainement au gouvernement, a-t-il indiqué. Pour ce responsable, l'application de la nouvelle démarche est "difficile" car elle demande un changement de mode de gestion, des mentalités et de toute la culture budgétaire. Interrogé par ailleurs, sur l'article 113 du PLF 2017 qui prévoit la suppression de quatre Comptes d'affectation spéciaux (CAS) pour les remplacer par un seul CAS, M. Bakka a affirmé que ces caisses constituaient un risque majeur pour la trésorerie en entraînant des décaissements. Ces CAS contiennent actuellement 5.000 milliards de DA sous formes de crédits de paiement (autorisation aux ordonnateurs pour dépenser) alors que les programmes en cours dépassaient les 15.000 milliards de DA. En fermant ces CAS, les ordonnateurs de crédits de paiement (CP) n'auront plus la facilité d'engager des projets sans couverture financière. Cette décision a été prise après la chute des prix du pétrole et le tarissement de la trésorerie de l'Etat qui ont donné lieu à une situation "très préoccupante". 8 Le gouvernement et sa politique des transferts sociaux : Subventions, le taureau par les cornes (Reporters) L’Exécutif a décidé de prendre le taureau par les cornes en s’attaquant à la sensible question des subventions. C’est face aux députés de la chambre basse du Parlement que le ministre des Finances a voulu annoncer pour la première fois la « bonne-mauvaise » nouvelle. A l’Assemblée nationale, où Hadji Baba Ammi présentait la semaine dernière le projet de loi de finances 2017 aux membres de la commission des Finances, il était question que les personnes socialement vulnérables disposent d’une carte à puce avec laquelle il serait possible d’accéder à certaines subventions. Le projet serait déjà pris en charge par le ministère des Finances en collaboration avec les deux départements du Commerce et de la Solidarité. Dans cette démarche, l’Exécutif inscrit noir sur blanc sa ferme volonté d’en finir avec le dispositif des subventions généralisées qui grevait le budget de l’Etat. Cette résolution fait partie des réformes structurelles de moyen terme engagées par le gouvernement afin de réduire le poids de la crise et son impact sur les fondamentaux de l’économie. Dans ce projet de réforme annoncé par le ministre des Finances, il sera question, dit-on, de cibler les subventions dédiées aux consommateurs et les réduire de manière graduelle pour qu’elles retrouvent à terme leur caractère social. Mais pas seulement. Il s’agira aussi de lever le pied sur les subventions implicites accordées aux entreprises, dont le soutien financier aux sociétés publiques et la révision des prix d’accès aux produits énergétiques et à l’eau. Les gros consommateurs parmi les entreprises paient déjà un peu plus cher les prix de l’électricité, du gaz et de l’eau, depuis 2016, en attendant qu’une nouvelle révision soit effective dès les prochaines années. Le renoncement aux subventions implicites aux entreprises s’est traduit dans la loi de finances 2017 par la baisse de la contribution de l’Etat à l’économie, la baisse des subventions financières attribuées aux entreprises publiques ainsi que par la baisse des dotations accordées à l’ONIL et à l’OAIC. Les subventions implicites pesaient pour 19% du PIB en 2013, à raison de 4,9% du PIB pour le carburant, 4,1% pour l’électricité, 3,5% pour le gaz et 6,5% pour les subventions fiscales. Le gouvernement s’est rendu à l’évidence selon laquelle le contrat social ne peut être affecté par une quelconque remise en cause des subventions illicites, tant il est vrai qu’elles profitent surtout aux plus riches. En effet, une récente étude de l’Office national des statistiques (ONS) a fait constater que la moitié la moins aisée de la population reçoit 28% des subventions totales ; le reste, soit 72% va chez la moitié la plus aisée. Pis encore, le gouvernement était parvenu à une conclusion presque scandaleuse ; les subventions profitent aussi aux pays voisins à travers la contrebande des carburants et des produits alimentaires dont les prix 9 et/ou la fiscalité sont soutenus par l’Etat, à savoir les blés, le lait, les sucres et les huiles. Le cas des carburants est le plus édifiant. Alors que la Banque mondiale parle de subventions estimées à environ 20 milliards de dollars annuellement, incluant l’électricité et le gaz, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a évalué le coût de la contrebande des carburants à 3 milliards de dollars annuellement, soit 1,7% du PIB. Effarant ! D’où cette décision salutaire de tailler dans les subventions et penser un mécanisme de soutien spécifique aux couches défavorisées de la société. Pour le cas des carburants, une source du ministère des Finances estime qu’il sera question d’aligner graduellement les prix des nos carburants à ceux des pays voisins pour en finir définitivement avec le phénomène de la contrebande. Dans ce projet de révision des subventions, le rabotage ne sera pas généralisé et brutal, mais il sera question que l’Etat lève peu à peu son pied sur une politique à la fois coûteuse, contreproductive et antiéconomique, selon notre source. D’autant plus que cette révision s’inscrit dans le cadre d’une réforme budgétaire étalée sur plusieurs années. L’Exécutif réfléchirait aussi à une suppression définitive de la subvention des prix du sucre, un produit dont les ravages sur la santé publique ne sont nullement à démontrer. L’idée générale est de parvenir au bout du processus de réforme à cibler les subventions afin que le gaspillage des ressources énergétiques et financières cesse. Une meilleure allocation des subventions passerait par l’identification des personnes et familles vulnérables. Ce à quoi s’attèle présentement plusieurs ministères à la fois, si l’on se réfère aux précisions de Hadji Baba Ammi. Bouchouareb : «La croissance économique est de 4,9% au premier trimestre de cette année» (Horizons) La croissance économique publique et privée est en hausse cette année, selon le ministre de l’industrie et des mines, Abdesslam Bouchouareb. Elle est même plus importante par rapport aux années précédentes. « La croissance économique publique est de 4,9% au premier trimestre de cette année. Cela, grâce aux réformes introduites dans le secteur, la transformation notamment des SGP en groupes », indique-t-il, signalant que la filiale textile connaît une croissance de l’ordre de 11%. Pour ce qui est de la croissance économique privée, elle est de 6,5%, selon le ministre. «C’est une performance car durant les quatre derniers semestres, la croissance économique privée n’a pas dépassé les 0,3%», signale-t-il, assurant que la loi de finances 2017 va booster le secteur industriel public et privé. Interpellé, par ailleurs, sur les licences d’importation des véhicules, le ministre a fait savoir que la décision finale concernant les quotas sera prise prochainement, après concertation entre son département et le ministère du commerce. 10 Zones industrielles privées: Le PLF 2017 renferme des dispositions en faveur d'une dynamique économique (APS) Le directeur général des Domaines Djamel Khaznadji a indiqué dimanche à Alger que les mesures prévues par le projet de loi de finance 2017 visaient à créer une dynamique économique et à encourager l'investissement privé à travers le territoire national notamment en autorisant les opérateurs privés à créer et gérer des zones industrielles. "L'Etat a consacré une bonne partie des assiettes de terrains industrielles à l'encouragement de l'investissement et suite à la demande d'opérateurs économiques désireux de créer et gérer des zones industrielles il a été proposé une mesure permettant à ces derniers d'aménager et gérer des zones d'activités industrielle sur des terrains relavant des domaines de d'Etat", a fait savoir le responsable à l'issue d'une réunion avec la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour l'examen des dispositions du PLF 2017. Concernant les réductions sur le prix de concession de ces terrains, le responsable a précisé que cette mesure visait à encourager l'investissement privé au profit de l'économie nationale et favoriser une dynamique économique à travers le territoire nationale. La réunion portait notamment sur l'examen de l'article 75 du PLF 2017 modifiant et complétant l'article 58 de la loi 18-15 portant loi de finance 2016 et relative à l'autorisation faite aux personnes physiques et morales de statut privé pour créer, aménager et gérer des zones d'activités ou des zones industrielles sur des terrains relevant du domaine de l'Etat au titre du droit de concession pour une durée de 33 années. Le même article prévoit des réductions sur les prix de concession de ces terrains en fonction de leur position géographique (Nord, hauts plateaux, sud et grand sud). Durant la même séance l'article 76 du PLF 2017 modifiant et complétant l'article 58 de la loi 16-11 portant loi de finance 2012 prévoyant, à titre exceptionnel, la réduction de la durée d'incessibilité des logements de type AADL à 2 années au profit des bénéficiaires qui se sont acquittés d'avance de la totalité de la valeur du bien acquis. Certains députés ont décrié les avantages accordés aux privés en l'absence de résultats concrets sur le terrain pour ce qui est de la mise en place d'une industrie nationale efficiente proposant d'exclure les zones Nord du pays où la demande est importante sur le foncier industriel, de ces mesures et de les limiter aux régions des hauts plateaux et du sud pour y créer une dynamique économique. M. Khaznadji a rassuré que les fonciers resteront la propriété de l'Etat et que seuls les opérateurs économiques nationaux bénéficieront du droit de créer et d'aménager, avec leurs fonds propres, des zones d'activité, industrielles, ou logistiques. Un cahier de charge fixant les modalités et conditions d'octroi de ces droit devra être élaboré avec le concours du 11 ministère de l'industrie et des mines, a-t-il fait savoir soulignant qu'une stratégie nationale sera mise en place pour recenser et gérer les zones industrielles et qu'il appartenait aux walis de déterminer les terrains à affecter à des investissements. Pour ce qui est de la réduction exceptionnelle de la réduction de la durée d'incessibilité des logements AADL, les membres de la commissions se sont interrogés pourquoi cette mesure n'a pas été généraliser aux autres formules de logement puisque l'Etat profitera des droits induits du transfert de propriété du bien immobilier. Certains ont préconisé l'ouverture du marché immobilier alors que d'autres ont émis des craintes de voir une telle démarche donner lieu à un marché parallèle que les courtiers exploiteront. M. Khaznadji a expliqué que cette mesure a été proposée pour drainer des ressources financières supplémentaires a même de favoriser le financement des projets de logement actuels ou ceux à programmer. Le nouveau texte permettra de renforcer les renseignements du fichier national du logement pour mieux contrôler l'aide de l'Etat en la matière, a- t-il soutenu. Fonds de promotion des exportations : Élargissement des financements (El Moudjahid) Le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) étend désormais ses contributions financières aux opérateurs algériens participant aux manifestations économiques organisées également en Algérie, indique un arrêté interministériel publié au Journal Officiel n° 57. "80% des frais engagés pour l'organisation et la participation aux manifestations économiques spécifiques organisées au niveau national consacrées à la promotion des produits algériens destinés à l'exportation", précise ce texte qui fixe aussi la nomenclature des recettes et des dépenses du compte d'affectation spéciale du FSPE. Institué par la loi de finances de l'année 1996, le FSPE était destiné auparavant à apporter un soutien financier aux exportateurs dans les actions de promotion et de placement de leurs produits sur les marchés extérieurs uniquement. Ces contributions sont accordées aux opérateurs économiques au titre de la prise en charge d'une partie des coûts de transport, transit et manutention des marchandises destinées à l'exportation ainsi que de la participation aux foires, expositions et salons spécialisés à l'étranger et au titre d'études des marchés extérieurs, de l'information des exportateurs et l'étude pour l'amélioration de la qualité, des produits et services destinés à l'exportation Les sources de financement du FSPE sont la Taxe intérieure de consommation (TIC) dont 5% des recettes y sont affectées, et les contributions des organismes publics et privés ainsi que les dons et legs. 12 Taxation des dérivés de l’aluminium et interdiction d’importation des pièces détachées usagées : «C’est pour protéger la production nationale», selon le DG des Douanes (Reporters) Devant la commission des finances de l’APN, le DG des Douanes algériennes a indiqué que l’augmentation des droits de douanes pour les dérivés d’aluminium et l’interdiction d’importation des pièces détachées usagées visent à protéger la production nationale. «Les mesures douanières prévues dans le projet de loi de finance 2017 visaient à conforter la nouvelle orientation de l’économie nationale reposant sur la protection de la production nationale et l’encouragement des exportations hors hydrocarbures», a indiqué, jeudi, le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar, devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le DG des Douanes algériennes a précisé que le texte soumet l’importation de l’orge à un droit de douanes de 5%, celui des dérivés de l’aluminium à un droit de 30% et une TVA à 17%. Par ailleurs, Bentahar a prédit lors de cette réunion avec les membres de la commission des finances et du budget consacrée à l’examen des dispositions du projet de loi de finances pour 2017 que «les recettes douanières qui s’étaient établies à plus de 1000 milliards de dinars en 2015 devraient augmenter en 2016». Et ce, malgré le recul projeté des importations. Il a ajouté que «le texte prévoyait de nouvelles mesures visant à traiter les dossiers en suspens en matière d’enchères». Et d’expliquer : «Les mesures liées au renforcement du contrôle dans le cadre de ce projet de loi devront ainsi améliorer les résultats à travers un recouvrement efficient des droits de douanes». Dans ce même contexte, il a souligné que le projet de loi interdit l’importation des pièces détachées usagées. Mais si cette disposition contenue dans l’article 74 qui modifie l’article 64 de la loi de finances pour 2007 interdisant «l’importation à l’état usagé de pièces détachées, parties ou accessoires de véhicules et d’engins pour raison commerciale», a réjoui la commission des finances et du budget, elle reste sceptique quant à l’opportunité d’instauration des nouvelles taxes douanières et la réduction de certaines autres. Cela ajouterait à l’inflation selon les membres de la commission qui ont regretté l’absence d’indicateurs fiables sur l’impact des exonérations fiscales, sinon d’engendrer un manque à gagner pour le trésor public. M. Bentahar a insisté pour dire que «cela conforte la nouvelle orientation de l’économie nationale reposant sur la protection de la production nationale et l’encouragement des exportations hors hydrocarbure». Il convient enfin de noter que le texte, a noté Bentahar, instaure un régime douanier préférentiel pour l’industrie automobile nationale naissante. Nouvelle réunion de l’OPEP à Vienne le 25 novembre (La Tribune) 13 L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a entamé, vendredi dernier, une réunion technique de deux jours, dans l’objectif de préciser les détails d’un éventuel arrangement entre producteurs pour limiter l’offre sur le marché pétrolier. Cette réunion, faut-il le rappeler, est le résultat d’une décision prise par l’Opep en marge du Forum international de l’énergie, tenu le 28 septembre dernier à Alger, afin de plafonner la production à un niveau compris entre 32,5 et 33 millions de barils par jour. La réunion du comité technique à Vienne devait permettre, à l’issue des travaux du premier jour, d’identifier le volume de production de chacun des membres de l’Opep, tout en discutant de la participation des pays non membres durant la journée d’hier. Cependant, l’Opep, qui avait invité 12 pays non membres, y compris la Russie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Mexique, n’a pas réussi à s’entendre sur les modalités d’application de son accord de réduction de la production et cela en en raison de mésententes concernant le niveau de production de l’Iran, selon des sources de l’Opep, cités par des médias. L’Iran, principal rival de l’Arabie saoudite dans la région, qui subit encore les conséquences des sanctions économiques occidentales qui l’ont paralysé avant d’être levées, en janvier, s’est exempté de la réduction de sa production. De même que l’Irak qui a également annoncé qu’elle ne participerait pas à un accord car elle est engagée dans une guerre contre l’organisation Etat islamique (EI). La Libye et le Nigeria souhaitent eux aussi bénéficier d’une exemption en raison des répercussions sur leurs productions de conflits et de sanctions, selon des sources de l’Opep. «Ça devient difficile», a déclaré un délégué de l’Opep. Cela pourrait enrayer tout accord à l’Opep, estiment certains analystes. Ne perdant cependant pas espoir, le Comité technique de haut niveau de l’Opep se rencontrera à nouveau à Vienne le 25 novembre, avant la prochaine réunion des ministres de l’Opep prévue le 30 novembre, afin de «finaliser les quotas individuels», selon les mêmes sources. Le Comité n’a certes aucun pouvoir de décision et se contentera de faire des recommandations en prévision de la prochaine réunion plénière de l’Opep du 30 novembre, cependant et selon différentes sources citées, le rapport du comité suggère que compte tenu de la réticence des pays mentionnés à participer à la réduction de la production, l’Arabie saoudite pourrait décider à faire davantage de sacrifices afin de clore le marché. Du côté des pays non Opep, le comité d’experts a rencontré hier les représentants de ces pays. La délégation russe s’est refusée à tout commentaire avant la réunion. Mais l’Opep et la Russie – principal producteur de pétrole avec l’Arabie saoudite – ont tenu plusieurs réunions récemment afin de resserrer leur coopération pour diminuer la volatilité des prix. «Il y a un besoin pressant et urgent d’accélérer le rééquilibrage», a dit le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak, lors d’une récente visite à Vienne. De plus, après la rencontre entre le ministre de l’Energie vénézuélien, Eulogio Del Pino, et son homologue russe, Alexander Novak, mardi dernier pour discuter de la progression du gel de la production, ce dernier a 14 déclaré dans un communiqué que les parties ont discuté de la participation des pays de l’Opep et des pays non membres au gel de la production, tandis que plusieurs versions de l’accord sont en cours d’élaboration. Cette déclaration survient après qu’une publication russe ait cité «une source issue de l’organisation» disant que «l’accord serait prêt à 90%». «La procédure de rétablissement a pris trop de temps et nous ne pouvons prendre le risque de retarder l’ajustement plus longtemps», a affirmé Mohamed Barkindo, secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, en prenant la parole à l’ouverture des débats de cette rencontre technique. «Aussi, nous pourrions attendre un maximum d’engagement de tous les membres et non-membres de l’Opep dans ce but et nous en attendons pas moins dans la mesure où c’est notre engagement, non seulement pour nos pays membres, mais pour la communauté dans son ensemble», a-t-il dit. Rappelons enfin que l’Opep a décidé, en septembre dernier à Alger, de réduire la production afin de la maintenir entre 32,5 et 33 millions de barils/jour. Cette annonce, première du genre depuis 2008, a fait monter les prix. Depuis deux ans la production a dépassé la demande, entraînant une chute des prix, qui sont passés sous la barre des 30 dollars en février dernier. Les prix se maintiennent actuellement aux environs de 50 dollars le baril. Modalités d’application de l’accord d’Alger : Un casse tête pour l’OPEP (Algérie Eco) A la veille de la réunion de l’OPEP le 30 novembre prochain à Vienne, les discussions et les rencontres vont bon train. A l’image de celle qui a réunit ce samedi à Vienne les représentants de l’OPEP et six producteurs hors OPEP, en l’occurrence, l’Azerbaïdjan, le Brésil, le Kazakhstan, Oman, le Mexique et la Russie. Sur la base de l’accord d’Alger, qui a eu des impacts positifs sur le marché pétrolier, les participant n’ont pas manqué de manifester leurs inquiétudes quant à l’application du gel de production, et redoutent le prolongement des excédents de pétrole brut sur l’année prochaines, selon Reuters. Le spectre de la reprise de la production du pétrole de schiste américain, plane à nouveau sur le marché, et se justifie justement, par la remontée des prix du baril. A cela, il faut ajouter une certaine dissonance entre les pays producteurs OPEP et hors OPEP, notamment la Russie, sur la régulation du marché. Et pour cause, la Russie étant le plus important producteur hors OPEP, ambitionne d’être associé aux prises de décision, et estime qu’« il y’a besoin pressant d’accélérer l’équilibrage » a déclaré le ministre russe de l’énergie, Alexandre Novak C’est précisément sur cet aspect que la réunion de Vienne devra se pencher, selon les experts. Il s’agira d’une tache très délicate car il faut prendre en considération les positions de tous les pays producteurs, et 15 ventiler un équilibrage qui permettrait de satisfaire tous les acteurs du marché. Il est question notamment de concilier entre, l’Irak, qui insiste sur son droit d’exemption au même titre que le Nigeria et la Libye, de l’Arabie Saoudite qui annonce une réduction de l’ordre de 4% de sa production, et la position de la Russie autant que leader des pays producteurs hors OPEP. A ce titre, le résultat principal attendu de la réunion de Vienne, est sans conteste de confirmer les accords de la réunion informelle d’Alger en septembre dernier, et de fixer les « quotas individuels ». L'Opep avait décidé pour rappel, lors de cette réunion, de réduire la production afin de la maintenir entre 32,5 et 33 millions de barils/jour. C’est précisément sur quoi se penchera le comité technique de haut niveau de l’OPEP le 25 novembre, et ce après une tentative d’arriver à un accord qui s’est soldé par un échec vendredi passé. Ceci étant, le secrétaire de l’OPEP Mohamed Barkindo s’est dit optimiste quant à l’aboutissement d’un accord en précisant que « les pays de l’OPEP ne pouvaient prendre le risque de retarder l’ajustement plus longtemps ». Or les investisseurs ne l’entendent pas de cette oreille, et voient les chances d’un accord s’éloigner, affectées par l’instabilité du prix du baril, qui n’a cessé d’osciller ces derniers jours, pour afficher, hier, une tendance baissière portant le prix du baril WTI à moins de 0,42%, tandis que le brent affichait 50, 53 dollars, soit 0,24 % de recul. Collectivités locales: Les communes vont manquer d'argent (Le Quotidien d’Oran) Azzedine Kerri, directeur général des Finances au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales (MICL), refuse de parler de «communes pauvres et d'autres riches», mais estime que les collectivités locales doivent, désormais, aller à la recherche de nouveaux gisements fiscaux. Dans un entretien, hier, dimanche à la Radio nationale, il a annoncé que pour 2017, une nouvelle vision doit être mise en place, dans les communes pour mieux rentabiliser le potentiel fiscal. « Dès 2017, il est clair que les mécanismes d'un nouveau modèle de financement (des communes) doit être mis en branle », a-t-il dit. « Les recettes fiscales des communes représentent 65%, les patrimoines génèrent 5% et les 30% restants proviennent des dotations de l'Etat », a-t-il expliqué. Dès lors, « l'objectif est de revoir la réforme de la finance locale. Il faut revoir les finances et la fiscalité locales, mais le problème, c'est son rendement », estime t-il, avant de préconiser « l'émergence d'une économie locale. » Relevant que les communes, pour améliorer leurs recettes fiscales doivent « optimiser ces recettes, et améliorer la gestion locale », M. Kerri rappelle que « les communes ont un patrimoine, et il faut fructifier ce patrimoine, nous devons le maîtriser et le recenser. » Selon lui, il y a quelque 202.000 biens communaux, dont « 65.000 locaux à usage commercial, des 16 crèches, des piscines, des marchés, des centres équestres, tout ce patrimoine doit être valorisé. » Pour lui, « les élus doivent, d'abord, penser aux sources de financement de leurs programmes, et rechercher la ressource, la dynamiser, comme les stations balnéaires, les piscines, les locaux commerciaux. » Et, « c'est cette émergence que nous voulons mettre en place dans les collectivités locales », a-t-il insisté. En outre, M. Kerri estime qu'il y a une « défection, par ailleurs, dans le recouvrement de la fiscalité. » Pour contourner cette difficulté, il a annoncé la proposition de création, dans la loi de Finances 2017, d'une régie communale pour assurer le recouvrement de la fiscalité des communes, sous la supervision du Trésorier. » Car pour 2017, la dotation budgétaire de l'Etat va passer de 60 milliards de DA à 26 mds de DA, explique t-il. Dorénavant, préconise le directeur général des Finances, au ministère de l'Intérieur, il faut « une nouvelle vision pour débusquer de nouvelles ressources locales par les élus pour combler la baisse de moitié de la dotation de l'Etat, et la Taxe sur l'activité professionnelle (TAP), qui constituait 58% des recettes des collectivités locales, a été réduite de 2% à 1% ». M. Kerri estime que pour le budget des communes, « la perte est importante, dont la TAP, qui était de 2% du chiffre d'affaires, a été réduite à la faveur de LFC 2015 à 1% sur les activités de services de production, le BTP n'étant pas concerné. » Pour autant, les pertes sont estimées, selon M. Kerri, à près de 50 mds de DA, soit 36% de l'ensemble des ressources locales des collectivités. » Pour les compenser, explique-t-il, « il faut valoriser ce qui est valorisable. On a un patrimoine important, comme les locaux à usage commercial, dont les 100 locaux par commune qui ne sont pas transférés dans le domaine privé de la commune. » M. Kerri, qui a ouvert la porte des financements externes et même l'endettement pour le financement des communes, indique par ailleurs, que les recettes des vignettes automobiles, ne sont pas directement orientées vers les communes, alors que 35% de ces recettes doivent être affectées au fonds autoroutier, et la commune sera chargée de la réfection des chemins communaux, seulement. Sur les 1.500 communes, 900 d'entre elles sont à vocation rurale. Or, ce qui ajoute à la baisse des recettes de ces communes rurales, c'est que l'agriculture « n'est pas fiscalisée, alors que 13% de la population algérienne habitent dans les communes rurales. » En fait, reconnaît-il, 950 communes n'ont pas vraiment de ressources propres. Enfin, l'équilibre dans les finances des collectivités est assuré, a-t-il relevé, par « une solidarité entre les communes par le biais de la Caisse de garantie, dotée de 200 milliards de DA. » Entreprise/université : Rapprochement (El Moudjahid) 17 Mettre en rapprochement l’université et l’entreprise est une condition de réussite pour l’une et l’autre. Cela fait partie aussi de la stratégie de développement économique, qui a besoin aujourd’hui plus que jamais de ressources humaines qualifiées et de compétences avérées dans des domaines techniques variés et où les nouvelles technologies occupent une place centrale. Rebâtir les liens entre le monde de l’entreprise et celui de l’université, espace de connaissances par excellence, est pour un pays comme l’Algérie qui aspire à rejoindre les pays émergents, très rapidement, est vitale. Si dans le passé ces liens n’existaient pas ou peu, aujourd’hui dans un contexte économique national et international autre, les réalités ne sont plus les mêmes. Au regard de cela de nombreux experts préconisent un partenariat entre les deux parties dans la perspective d’accompagner les grands changements de l’économie. Il faut le dire que l’entreprise ne peut faire face seul aux multiples défis, mais elle le pourrait à condition de s’appuyer directement ou indirectement sur le monde de la recherche scientifique et le celui de la formation à travers le développement des liens bien réfléchie ambitieux et fructueux. Selon le Pr en économie Mohamed Chérif Belmihoub, lors de son passage aux ondes de la radio Chaîne III, avait déclaré que l’Algérie est sorti du schéma classique de l’université, mais sans être en relation avec le monde économique dans les systèmes productifs. Il a précisé qu’afin de répondre à des besoins spécifiques aujourd’hui dans le système productif, il y a un besoin des compétences qualifiées. Pour le Pr Messaoud Djeghaba, qui avait indique récemment lors d’une journée organisée sur la PME l’université transmet le savoir et le savoirfaire. Aussi, elle adapte ses enseignements sa pédagogie, ses recherches, en rapport avec les besoins exprimés par son environnement social et économique. Elle contribue à la création de valeur, à l’innovation et au transfert des résultats de la recherche au monde de l’entreprise. Il dira dans ce sens que «l’enseignement supérieur se projette dans un system de management de la qualité. Il déroule actuellement un programme de réformes du système d’enseignement et de recherche, accompagné aussi par UE. Le cœur de ce programme et de recherche réside dans l’axe relation Algérie-UE. Le partenaire économique et social est invité , pour être pleinement impliqué dans cette démarche», a-t-il indiqué «une véritable opportunité pour engager un vrai processus d’intégration entre les deux organisations». Tout en soulignant qu’afin d’entamer un processus, d’enseignement performant, «les pouvoirs publics ont associé la création d’écoles nationales supérieure dans sciences économique, le management, et dans la technologie». Il y a donc une urgence à ce que les résultantes de différents programmes de réforme ou de mise à niveau, soient évalués, consolides, capitalisées, et exploités afin d’entamer la création de l’indispensable écosystème, intégrant l’entreprise, la recherche et l’enseignement. 18 Les formations doivent être au diapason des exigences du développement local (APS) Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a insisté dimanche à Biskra sur la nécessité de mettre les formations au diapason des exigences du développement local de sorte à offrir à l’entreprise économique des ressources humaines qualifiées. "Il faut réfléchir sur les besoins du développement et de l’économie de la wilaya et leur adapter les formations offertes afin de faciliter l’insertion des jeunes diplômés dans la vie active", a souligné le ministre lors de l’inspection d’un établissement de formation dans la ville de Sidi Okba (18 km à l’Est de Biskra). Dans l’exposé qui lui a été présenté sur la situation de la formation dans la wilaya, le ministre a exprimé son étonnement d’entendre parler de développement de la production de fromage à Biskra alors que rien n’est dit sur le développement de la filière phoenicicole dans une wilaya pourtant connue pour sa production importante de dattes. Le rôle du secteur de la formation professionnelle est de répondre au besoin de qualification des ressources humaines pour servir le développement et d’offrir aux jeunes l’occasion d’acquérir des performances les habilitant à devenir actifs. Le secteur de la formation à Biskra compte un réseau de 42 établissements dont 14 de statut privé avec une capacité totale de 8.400 postes pédagogiques avec 20 internats offrant 1.560 lits, selon les données présentées par le directeur de wilaya du secteur Moussa Chelihi. Le ministre devait visiter durant sa tournée plusieurs établissements dans les villes de Sidi Okba, Ouled Djellal et Biskra. Seedstars Algérie 2016: Djezzy récompense la start-up du projet «Dalil» (Le Quotidien d’Oran) C'est le projet «Dalil» qui a été désigné comme «meilleure équipe algérienne à l'issue de la deuxième édition de Seedstars Algérie», qui s'est déroulée le 29 octobre à l'hôtel Sofitel d'Alger, annonce un communiqué de Djezzy, partenaire du concours de Start-Up Seedstars Algérie. 19 «Les jeunes équipiers qui forment «Dalil» ont ainsi remporté une place à la finale mondiale de Seedstars World qui se déroulera à Lausanne en avril 2017, où ils pourront tenter de gagner jusqu'à 1 million de dollars en investissements», ajoute le communiqué. L'équipe «Dalil» (Le Guide, ndlr) est également invitée au «Sommet régional MENA Seedstars à Bahreïn, en décembre prochain, pour des sessions de networking et de coaching», précise encore Djezzy. «Les porteurs du projet «Dalil» sont deux jeunes Algériens pleins de promesses qui ont développé une application mobile pour aider à l'orientation des personnes non-voyantes et à les prévenir des dangers». Un chèque de «deux millions de dinars» a été attribué par Djezzy à l'équipe lauréate lors de la cérémonie de clôture de l'évènement, remis par Yasmine Debbouz, Corporate Social Responsibility Manager et Meriem Belkadi, Technology Performance Management Director, pour «réaffirmer l'engagement de Djezzy de créer les conditions à même de mettre en place un écosystème digital». Par ailleurs, «IN-tuition Group a offert six mois de cours d'anglais à tous les participants à cette deuxième édition de Seedstars World», annonce le communiqué. Coopération Une mission d’affaires algérienne au Chili : Exploiter les potentialités de partenariat (El Moudjahid) Le déplacement de la délégation d’hommes d’affaires algériens au Chili est censé permettre aux entreprises algériennes de s’enquérir des potentialités pour d’éventuels partenariats économiques avec les opérateurs chiliens et de développer d'avantage les échanges commerciaux avec le Chili, dont le marché est dominé par l’industrie et les services qui contribuent à hauteur de 96% du PIB du pays. Organisée par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, en collaboration avec l'ambassade d'Algérie à Santiago et avec l'appui de l'ambassade du Chili, en Algérie, ce déplacement, cette mission, prévue du 18 au 22 novembre prévoit la tenue d'un forum d'affaires, le lundi 21 novembre, des rencontres entre hommes d’affaires des deux pays ainsi que des visites de sites industriels. L’Algérie et le Chili dont les relations politiques ont atteint un niveau d’excellence évident, n’ont pas atteint, par contre, le seuil souhaité en matière de coopération économique. En fait, les échanges bilatéraux qui se limitent au commerce, sont loin des aspirations communes. Les chiffres avancés, lors d’un forum d’affaires organisé, en novembre 2015, traduisent la faiblesse des flux commerciaux dans les 20 deux sens alors que, les opportunités de partenariats ne sont pas exploitées, en Algérie et au Chili. Le vice-ministre chilien des affaires étrangères présent à la rencontre avait affirmé que, les discussions avec les officiels algériens avaient abouti à cette nécessité de développer les relations économiques. Une convergence de vues mue par une volonté partagée quant à générer des opportunités de partenariat dans divers domaines, avait souligné, M. Riveros Edgardo. Ce dernier plaidera pour une coopération économique à travers le secteur privé, les PME, notamment, sur la base d’une feuille de route élaborée avec des objectifs de coopération ciblés. Dans cette optique, les deux parties avaient évoqué l’éventualité d’un accord bilatéral de coopération dont le cadre définirait le potentiel d’exportation, les secteurs de coopération et les objectifs à atteindre. Algérie-Union européenne: Destins croisés (Le Quotidien d’Oran) A l'occasion de la visite, à Alger, du 1er au 4 novembre de la Commission ’Maghreb' du Parlement européen, nous nous sommes entretenus avec M. Hugues Bayet, vice- président de ladite Commission sur les enjeux de la coopération UE-Algérie. Quarante ans d'âge et déjà un parcours politique appréciable, Hugues Bayet bourgmestre socialiste de Farciennes, une commune wallonne de quelque 12.000 habitants et député européen se rend, en Algérie, pour la 2ème fois. « J'ai visité l'Algérie, en 2004 et je suis heureux de m'y rendre à l'occasion de cette XVème rencontre, avec nos collègues algériens. » Dans quelle perspective est inscrite cette nouvelle rencontre? M. Bayet, vice-président de la Commission mixte, se veut pragmatique et sans langue de bois: « il est évident que la situation politique, dans le Bassin méditerranéen, a largement évolué ces dernières années. Nous vivons des bouleversements géopolitiques qui nous obligent à cibler nos priorités, lever les malentendus et consolider nos solidarités communes ». De quelles priorités s'agit-il? Au-delà des domaines de coopération classiques, l'eurodéputé rappelle les grandes questions de l'heure: « la lutte antiterroriste, la maîtrise et la régulation des flux migratoires, les questions de sécurité, la solidarité démocratique et la défense des droits de l'Homme... » Ce sont, selon notre interlocuteur des domaines de coopération qui rassemblent l'Europe, l'Algérie et le Maghreb, d'une manière générale. « Nous savons et respectons l'expérience de l'Algérie, dans ces domaines, hautement stratégiques » précise-t-il. Ces questions précise-t-il seront exposées et discutées par le président de notre Commission, M. Pier Panzeri, avec ses homologues algériens. L'eurodéputé est conscient des progrès accomplis dans la construction démocratique des voisins du sud et des difficultés rencontrées par la société et les gouvernants. C'est pourquoi il estime que l'accompagnement de l'Europe, au travers d'une coopération d'appui aux reformes 21 structurelles, pour un pays comme l'Algérie est nécessaire. « Sans attitude paternaliste ou moralisante. La coopération doit être comprise dans un esprit de partage, de justice et de respect des choix des Algériens » tient-il à préciser. A ce titre Hugues Bayet signale que lors de cette visite, des sortes d'ateliers de travail sont prévus en « binômes ». Lui, il est dans le domaine de l'Education, la Formation professionnelle et la Recherche scientifique. Des secteurs, en amont du monde du travail, antichambre pour des emplois d'avenir, qu'il faut penser autant dans l'urgence que sur le moyen et long termes. L'Europe dispose, tient-il à rappeler, « de ressources et de grandes possibilités de formation, donc une offre certaine et espère que l'Algérie qui a un réservoir de jeunesses certain puisse trouver des réponses à ses ambitions ». M. Bayet est persuadé que l'Algérie qui dispose d'un niveau d'éducation et de formation considérables et d'un potentiel de jeunesse dynamique ne manquera pas de saisir les opportunités et offres européennes. D'ailleurs, il expose une idée assez originale qu'il soumettra aux Algériens: « je souhaite, vivement, la mise en place d'un Conseil consultatif de jeunes Algériens qui pourrait travailler avec les jeunes Européens pour dire leurs préoccupations, leurs choix et leurs propositions sur les questions qui les concernent, telles la Formation, l'Education, la Culture, etc. » explique-t-il. Puis la discussion repart sur la coopération économique. » L'intensité de la coopération ne dépend pas, exclusivement, de l'Union européenne. Il faut, aussi, que l'Algérie ose et présente des offres, des projets, qu'elle ait une ambition à la hauteur des ses capacités ». Autrement dit, l'Algérie ne dois pas être dans une attitude passive, mais proactive vis-à-vis de l'Europe et des possibilités de coopération qu'elle offre ». D'autant plus que l'Algérie est, faut-il le rappeler, le 1er client et le 1er fournisseur du Sud méditerranée de l'Europe. Les moyens et opportunités d'une coopération plus intense et plus bénéfique pour tous, sont exceptionnels et il est plus que vital d'être à la hauteur pour le bien des deux partenaires. Signalons, enfin, que la délégation européenne conduite par l'eurodéputé Pier Panzeri est constituée de plusieurs eurodéputés dont Mme Tokia Saïfi, Lorenzo Cesa, Michela Giuffrida, entre autres. Veille Afrique La corruption fait perdre 148 milliards de dollars par an au continent (Reporters) 22 Les flux financiers illicites sont en constante augmentation dans le continent africain, lui faisant ainsi perdre des milliards de dollars et menaçant son développement. «Les flux financiers illicites sont un sujet de préoccupation majeure pour la Banque africaine de développement (BAD), car ils détournent les ressources des secteurs prioritaires tels que l’énergie et l’électricité, l’agriculture, les infrastructures, la santé, et l’éducation», a déclaré Albéric Kacou, vice-président de la BAD, lors d’un atelier organisé par cette institution africaine sur la lutte contre la corruption, le commerce illégal et d’autres formes de flux financiers. Cet atelier a vu le lancement officiel par la BAD et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) du Guide de conformité et de lutte contre la corruption pour les entreprises africaines. «La BAD estime que chaque année 148 milliards de dollars sont perdus en Afrique du fait de la corruption qui affaiblit la productivité et empêche finalement une croissance économique durable», lit-on dans le guide. «Le commerce illicite des ressources naturelles de l’Afrique coûte des milliards de dollars au continent et prive les économies africaines de millions d’emplois chaque année. Il est particulièrement dommageable car il vole aux peuples africains les avantages qui sont censés découler de la gestion des ressources naturelles, et confisque en somme à des pays entiers leur richesse», a dit pour sa part Sheila Khama, directrice du Centre africain des ressources naturelles (ANRC). De son côté, le chef de la division Anticorruption de l’OCDE, Patrick Moulette, a précisé que «la corruption accroit le coût de faire des affaires. Cela fragilise les entreprises opérant dans des marchés de plus en plus compétitifs et globalisés de l’Afrique», a-t-il précisé. «La participation du secteur privé dans la lutte contre la corruption est essentielle», renchérit Anna Bossman, directrice du département de l’Intégrité et de lutte contre la corruption de la BAD. Pour elle, «les entreprises sont les pourvoyeuses de pots-de-vin et ont, par conséquent, un rôle important à jouer dans l’amélioration de l’intégrité et de la responsabilité des entreprises, tout en favorisant la croissance par le biais d’un environnement propice à attirer les investissements étrangers», a-telle estimé. La BAD a de ce fait réitéré l’importance capitale de tarir les canaux des flux financiers illicites (FFI) pour libérer le potentiel de développement du continent. Des experts en intelligence financière ayant participé à cet atelier ont indiqué que la BAD a passé en revue les moyens novateurs pour combattre les flux financiers illicites en Afrique, dont «l’ampleur représente une véritable saignée pour le continent». C’est ce qui a permis à cette dernière de recueillir les observations des participants pour affiner son Cadre stratégique et plan d’action pour la prévention des flux financiers illicites en Afrique (2016-2020), pour s’assurer qu’il répond avec pertinence aux priorités du continent dans la lutte contre les FFI. Par ailleurs, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) vient de nommer trois nouveaux vice-présidents qui vont rejoindre leurs postes ce mardi 1er novembre. Il s’agit de Amadou Hott, chargé de l’électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte, de Pierre 23 Guislain, qui s’occupera du secteur privé, de l’infrastructure et de l’industrialisation, et de Khaled Sherif, en charge du développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services, a indiqué la BAD dans un communiqué rendu public. Doing Business 2017 : plusieurs pays subsahariens doivent se réformer pour faciliter l’entreprenariat féminin (Algérie Eco) Pour la première fois depuis 2004, le rapport Doing Business de la Banque Mondiale a introduit dans son édition 2017, la dimension genre permettant d'évaluer la facilitation de l’entrepreneuriat féminin. L'indicateur qui est transversal, concerne pour cette fois les domaines de la création d'entreprise, l'exécution des contrats et le transfert de propriété. Le rapport a ainsi mis en évidence le fait que 13 pays d'Afrique subsaharienne imposent des restrictions supplémentaires lorsqu'il s'agit des femmes. Dans des pays comme le Cameroun, le Benin et encore la Guinée Bissau, il est apparu que, comparées aux hommes, les femmes doivent traverser des étapes additionnelles dans les trois domaines concernés. Plus globalement, 23 pays dans le monde imposent encore des étapes supplémentaires pour les femmes mariées souhaitant créer des entreprises, 16 pays dans le monde limitent l'accès des femmes à la propriété. Et dans 17 pays, le témoignage d'une femme devant les juges n'a pas le même poids que celui des hommes. Au-delà du cadre des affaires au sens création d’entreprise, c’est la place de la femme dans le processus de création et de redistribution des richesses en Afrique qui doit être questionné. Dans de nombreuses collectivités sociales de la région, les femmes occupent encore les secondes places, malgré leurs rôles très importants dans la gestion des ménages et leur nombre plus élevé. 24