S.R.A. « L`Echalier » Institut Notre

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S.R.A. « L’Echalier »
Institut Notre- Dame ACIS ASBL
PROJET D’ETABLISSEMENT
1. HISTORIQUE /FINALITE
1.1.
Histoire du projet
1.2.
Valeur qui fonde le travail
1.3.
Références théoriques
1.4.
Population cible
1.5.
Finalités du service proposé et besoins à rencontrer…
2. POPULATION ACCUEILLIE
2.1.
Nombre / sexe/ âge
2.2.
Catégories de handicap / pathologies
2.3.
Origine géographique
2.4.
Durée du séjour
2.5.
Parents (en vie, présents ou absents, profil d’âge, profil
socio-culturel,…)
3. ADMISSIONS ET REORIENTATIONS / ARRÊT DE PRISE EN
CHARGE
3.1.
Critères d’admission
3.2.
Procédure d’admission
3.2.1. La demande
3.2.2. Convocation – Première rencontre
3.2.3. Commission – Deuxième rencontre
3.2.4. Administratif et visite – Troisième rencontre
3.2.5. Période d’essai
3.3.
Procédure et critères de réorientation et/ou arrêt de prise
en charge
1 S.R.A. « L’Echalier »
4. MODE DE STRUCTURATION
4.1.
Inventaire et mode d’utilisation des ressources
4.1.1. Infrastructure
4.1.2. Ressources extérieures
4.1.3. Personnel
4.2.
Mode de fonctionnement
4.2.1. Organigramme fonctionnel et hiérarchique
4.2.2. Structuration des activités
4.2.3. Détermination des indications pédagogiques
4.2.4. Répartition des bénéficiaires dans les groupes
4.3.
Procédures de coordination et de concertation
4.3.1. Entre travailleurs
4.3.2. Avec l’extérieur
4.3.3. Avec les parents
4.3.4. Entre bénéficiaires
5.
MODE D’EVALUATION DE LA PERTINENCE DU PROJET
D’ETABLISSEMENT
MODES D’ELABORATION ET SUIVI DES PROJETS
INDIVIDUELS
1.
Mode d’évaluation des compétences et des besoins de chaque
personne handicapée compte tenu de son projet de vie
2.
Mode d’élaboration et de suivi des actions (partenaires,
responsabilités, délais)
3.
Mode d’évaluation des résultats atteints et des stratégies choisies
Pour ces 3 phases de travail :
-
Quelle place est réservée concrètement à la personne et à sa
famille ?
-
Quels sont les intervenants impliqués prioritairement ?
-
Quels sont les outils utilisés ?
1. HISTORIQUE et FINALITE
1.1. Histoire du projet
Au fil du temps, l’Institut, depuis sa création en 1907, a toujours
réfléchi à adapter son offre sociale, thérapeutique et éducative à la demande
en matière d’aide à la personne handicapée.
L’Institut a connu de nombreuses modifications - transformations
(1930 : construction d’un bâtiment scolaire ; 1960 : gestion de l’institution par
une asbl épiscopale ; 1968 : l’Institut Sainte-Anne devient l’Institut NotreDame ; 1980 : départ des religieuses ; 1993 : l’Institut est repris par
l’ACIS* ; 1995 : création d’un SAI; 1996 : décentralisation d’un groupe du
SRJ à Visé ; 2002 : création d’un SRT et transformation volontaire du SAJJ
en SAJJNS) avant d’arriver à celle-ci, c’est-à-dire la création d’un SRA.
Nul n’ignore le manque de places, en région liégeoise, pour les adultes
handicapés ne pouvant s’intégrer de leurs propres forces dans la vie sociale.
Au sein même du SRJ, lorsque nos bénéficiaires doivent nous quitter
pour une raison de limite d’âge, nous sommes confrontés à ce manque de
places en SRA. Il en est de même pour des parents du SAJJNS, confrontés
eux aussi à cette réalité et inquiets du devenir de leur enfant.
C’est dans ce contexte (2002) que la décision de créer le Service
Résidentiel pour Adultes a été prise.
« L’Echalier » est le nom choisi par l’équipe pour ce nouveau service.
Le nom, ainsi donné au service, provient d’un terme en usage dans
notre région. En effet, un échalier est une barrière mobile permettant le
passage d’une prairie à une autre et fait partie du paysage rural du plateau de
Herve et alentours. Il permet au promeneur de traverser prés et vergers,
d’en découvrir les singularités et de choisir de s’installer là où il se sent bien.
L’Echalier symbolise, donc, le passage d’un endroit à un autre, d’un
statut à un autre,……..de l’adolescence à l’âge adulte, de la famille à
l’institution, ... mais, aussi, le souhait d’une personne de s’installer, se
(re)poser, s’arrêter, faire des découvertes, …dans un endroit qui lui convient.
Celui-ci vient, donc, compléter les services de l’Institut Notre-Dame:
Le SRJ de 65 places (les groupes Accueil, Spirou, Goélands, Colibri et
l’Estuaire à Visé - depuis 1996)
Le SAJJNS de 11 places (le Cap depuis 2002)
Le SRT de 6 places (à Bressoux - depuis 2002), nouvellement appelé
SLS
Le SAI de 13 places (Tremplin à Bressoux - depuis 1995)
Le Projet de transition 16-25 « Transversal » (2011)
1.2. Valeur qui fonde le travail
Le RESPECT est LA valeur qui guide notre travail
Le respect de la personne telle qu’elle est, avec ses potentialités et
ses limites, en étant à son écoute, en l’aidant dans ses choix, en
l’aidant à maîtriser le quotidien par la responsabilisation et le
contrôle personnel des besoins physiologiques de base (hygiène
corporelle, gestion vestimentaire, normes alimentaires, gestion de sa
sexualité et accès au plaisir…).
Le respect de sa différence : la reconnaissance par la personne
accueillie qu’elle est différente, qu’elle a le droit de l’être, sans pour
autant être jugée, est à la base de notre accompagnement. Il ne
s’agit pas de faire abstraction des différences ; certes, un handicap
instaure des limites mais l’important pour nous est de poser, sur la
personne, un regard positif en mettant l’accent sur ses potentialités.
Cette reconnaissance passe aussi par la valorisation.
Nous savons tous qu’une partie de l’image de soi se construit au
travers du regard de l’autre. Valoriser au maximum les actes du
quotidien et autres, sous forme d’encouragements, permet à chacun
de grandir, de se renforcer, d’affronter ses peurs, de se
surpasser…
Le respect de son bien-être : sans vouloir paraître présomptueux de
croire que nous sommes aptes à juger de ce qui est bien pour le
bénéficiaire, nous veillerons néanmoins à mettre tout en œuvre pour
assurer son bien-être.
Le respect de sa parole et de son expression : il nous semble que
l’écoute est un des premiers outils à exploiter. Car il s’agit bien d’un
outil ou d’une compétence à développer. Il ne suffit pas d’entendre,
nous parlerons plutôt de capacité à écouter, d’être attentif, réceptif
à la parole de l’autre mais aussi de comprendre, de décoder et, le
plus important, de tenir compte de ce qui est dit, communiqué ou
suggéré.
Le respect de la liberté d’autrui et de ses décisions : faire preuve de
tolérance. Cela semble bien évident mais nous voulons lui accorder
une attention particulière car elle revêt un caractère d’indulgence,
indispensable à notre travail. Indulgence devant les comportements
dont nous ne comprenons pas toujours le sens (des refus inexpliqués,
des oublis fréquents,…).
Le respect de son intimité : L’infrastructure est pensée pour que
chacun y trouve SA place. L’intimité de sa chambre sera préservée.
Son intimité physique sera assurée en protégeant le bénéficiaire des
regards d’autrui, lors de sa toilette par exemple.
Le respect de sa personnalité :
La personne ne se limite pas à ce qu’elle est, ce qu’elle fait ou ce
qu’elle dit, elle a aussi une personnalité. Il s’agira que le
bénéficiaire en prenne conscience, que nous l’aidions à la découvrir
et à la déployer de façon harmonieuse. Il s’agira bien de voir un
individu, vivant en collectivité (ce qui peut parfois être une
contrainte ou vécue comme telle), ayant sa propre personnalité avec
ses propres envies, ses propres plaisirs et posant ses propres
choix ; le tout, bien sûr, en harmonie avec la vie en collectivité.
Le respect de ses besoins : au-delà des besoins physiologiques
(respirer, manger et boire) et des besoins de sécurité, il nous
semble important de rencontrer les besoins sociaux (les besoins d’appartenance et d’amour) et les besoins d’estime, c’est-à-dire de respect
de soi, d’estime de soi et d’estime venant des autres ( par la
valorisation).
Le respect du rythme : la vie est conditionnée par des rythmes : le
rythme de la journée incluant le lever, l’occupation, le travail, les
repas, le repos… ; le rythme de la semaine avec ses jours dits de
travail ou occupationnels et ses jours dits de repos ; le rythme
annuel, avec ses jours fériés, ses vacances ; le rythme des fêtes ;le
rythme des saisons et le rythme de la vie incluant l’enfance,
l’adolescence, l’âge adulte et la vieillesse ; en plus de ceux-ci, chacun
a son rythme de vie, de pensées, de déplacement, d’élocution, de
compréhension …
Le respect de son choix philosophique : Chacun a la liberté de
choisir sa religion et le service s’engage à respecter les convictions
idéologiques, philosophiques ou religieuses des bénéficiaires ; afin
de faciliter l’intégration de chacun, la pratique religieuse s’exercera
dans le respect des idées de tous. Tout signe ostentatoire ne sera
pas souhaité.
1.3. Références théoriques
a) L’Echalier fait partie intégrante de l’Institut Notre-Dame et, par ce
fait, il adoptera le choix fait par l’institution qui est de se référer
au cadre théorique propre à la psychanalyse. Chaque bénéficiaire
sera pensé comme sujet singulier s’inscrivant par ailleurs dans une
vie collective. Au-delà des objectifs d’intégration, nos ambitions
thérapeutiques seront centrées sur l’épanouissement de la personne
et nous serons préoccupés de son bien-être ou de son mal-être
intrapsychique.
Que permet la théorie psychanalytique ?
è Elle permet de décrire le vécu subjectif de la personne et de saisir la
logique interne de sa vie mentale. Pour ce faire, nous ferons
constamment référence à l’expérience vécue de la personne. Nous
tenterons donc de mieux comprendre son univers personnel : ses
représentations du monde, de ses relations et de son histoire de vie.
Nous tenterons aussi de porter un regard sur nous-mêmes concernant
nos interventions auprès du bénéficiaire et auprès de sa famille ; c’està-dire que nous accepterons une remise en question personnelle.
è Elle nous permet aussi de guider non seulement l’évaluation de la
problématique du bénéficiaire pris en charge mais aussi de développer
des stratégies thérapeutiques appropriées.
La psychanalyse joue deux rôles essentiels :
è La psychanalyse comme méthode d’investigation des processus
mentaux.
La psychanalyse est un outil de compréhension de l’appareil
psychique humain.
C’est une théorie construite à partir de l’observation ; il s’agit
donc d’observer, d’entendre, de comprendre et de donner un sens à ce
que vit la personne mais aussi à ce que je vis, moi-même, intervenant à
son égard. Il s’agit de s’interroger sur ce que je tends à projeter sur la
personne de mes propres émotions, de mon histoire et de ma sensibilité
personnelle.
En utilisant la psychanalyse comme référence, nous choisissons
d’élucider et de traiter les difficultés d’une personne en privilégiant le
point de vue intrapsychique.
Nous
poserons
donc
les
problèmes
en
termes
de
fonctionnement mental c’est-à-dire : comment la personne perçoit-elle
telle réalité ? Quelles représentations a-t-elle d’elle-même ? De ses
relations ? De son histoire ?
è La psychanalyse comme théorie de la personnalité :
Pour comprendre la personnalité actuelle d’une personne, il faut
explorer son passé. En effet, suivant son histoire personnelle et plus
particulièrement l’histoire de ses relations, elle peut garder en elle des
satisfactions, angoisses ou frustrations qui vont déterminer le regard
qu’elle va porter sur elle et son environnement et qui va influencer ses
façons d’être et d’agir.
La psychanalyse accorde, en effet, un rôle majeur aux
phénomènes inconscients dans la détermination des conduites d’une
personne.
Il faut savoir que l’inconscient poursuit sa construction tout au
long de l’histoire de vie de la personne. Nos traumas, fantasmes et
désirs sont enfermés dans l’inconscient.
Des symptômes apparaissant alors, il est important de
comprendre leurs fonctions et ne pas les supprimer.
Rôles des symptômes :
•
Ils ne sont pas des comportements à supprimer ou à rééduquer
mais plutôt l’expression de difficultés souvent inconscientes
vécues par la personne. Ils sont avant tout des messages
directement émis par les zones profondes du psychisme, souvent
des SOS essentiels pour notre compréhension de l’intérieur de
l’autre ;
•
Ils épargnent à la personne consciente (le Moi) d’aborder le vrai
conflit par un travail intérieur ;
•
Ils permettent d’agir sur l’entourage et d’obtenir dans la réalité
des avantages parfois importants.
b) Conscients qu’une seule théorie ne peut apporter toutes les réponses
aux multiples questions posées par l’intégration des personnes
handicapées mentales, les outils issus des théories systémiques, de
l’approche cognitivo-comportementale et de l’analyse
transactionnelle inspireront notre travail d’accompagnement en
fonction des problèmes spécifiques rencontrés.
c) L’Echalier veut essentiellement répondre aux besoins des
bénéficiaires ; le besoin est le moteur du comportement humain ;
pour hiérarchiser ces besoins, nous utiliserons la pyramide conçue
par Maslow (sans qu’elle soit exclusive). Nous la prendrons comme
modèle même si celle-ci possède des limites, et nous resterons en
questionnement sur sa légitimité en prenant en compte le contexte
social de la personne.
Maslow distingue 6 groupes de besoins :
-
Les besoins physiologiques, biogéniques, engendrés par la vie c’est-àdire Respirer, Manger, Dormir, se Réchauffer et Boire ; ceux-ci sont
nécessaires à la survie de la personne, ils sont impérieux et peuvent
l’emporter sur la conscience s’ils ne sont pas satisfaits.
-
Les besoins de sécurité : ceux-ci renvoient à des notions telles que de
se protéger, échapper à la peur, à l’angoisse, au chaos et donc par là au
besoin d’ordre, de structure, de règles. Ils sont liés à l’aspiration de
chacun d’entre nous à être assuré du lendemain physiquement comme
moralement, ils recouvrent le besoin d’un abri, la sécurité des revenus
et des ressources, la sécurité physique contre la violence….
-
Le besoin d’amour : il passe par l’identité propre (nom, prénom), le
besoin d’aimer et être aimé, d’avoir des relations intimes avec un
conjoint (former un couple), d’avoir des amis, de faire partie intégrante
d’un groupe, de se sentir accepté et, conséquence logique, de ne pas se
sentir seul ou rejeté.
-
Les besoins d’appartenance : il s’agit de la recherche de communication
et d’expression. Ce besoin d’intégration dans le lien social va de pair
avec le besoin de reconnaissance et de considération.
-
Les besoins d’estime, c’est-à-dire de respect de soi, d’estime de soi et
d’estime venant des autres. L’être humain a besoin de s’occuper pour
être reconnu, avoir une activité valorisante, qu’elle soit dans le domaine
du travail ou dans celui des loisirs. Il s’agit, en particulier, du besoin de
se réaliser, de se valoriser à travers une occupation. Une personne a
besoin de faire des projets, d’avoir des objectifs, des opinions, des
convictions et de pouvoir exprimer ses idées.
-
La réalisation de soi : besoin de poursuivre certains apprentissages
avec implication du goût de l’effort, de connaître de nouvelles
techniques et d’avoir des activités purement désintéressées.
è Le principe de cette pyramide est qu’un besoin nouveau (supérieur)
n’émerge que lorsque le(s) besoin(s) inférieurs(s) a (ont) été
relativement satisfait(s).
d) Nous nous inspirons des diverses formations suivies par le personnel
avant l’ouverture du service (la communication non violente,
snoezelen, l’écoute, la vie affective et sexuelle, l’accueil, la
communication, la manutention, le vieillissement,….) et nous adaptons
nos formations en fonction des besoins rencontrés (recyclage en
manutention, comportements autistiques, gestion de la violence, la
déglutition,….)
Nous balisons notre travail par des références communes et ce, dans
le souci d’un travail cohérent. Il ne s’agit pas de s’éparpiller et de
multiplier les théories à n’en plus finir. Nous faisons preuve de
souplesse et de créativité afin de combiner au mieux ces
différentes théories qui peuvent parfois s’opposer.
Cette confrontation de théories n’est possible que grâce à la
largesse d’esprit, la souplesse, la curiosité et la tolérance du
personnel encadrant et dans le respect des compétences de chacun.
1.4. Population cible
L’Echalier accueille des personnes adultes (hommes et femmes) présentant une
déficience mentale modérée, sévère ou profonde.
Le service peut accueillir 18 bénéficiaires.
Ces personnes doivent répondre aux critères des catégories reprises dans
l’Arrêté du Gouvernement wallon du 9 octobre 1997, sous les appellations A, B
et C.
1.5. Finalités du service proposé et besoins à rencontrer
Nous inscrivons notre action dans l’objectif général fixé par le décret
(AWIPH), à savoir l’intégration de la personne handicapée ;
Nous accompagnons la personne atteinte d’un handicap mental et stimulons
ses potentialités afin de favoriser son épanouissement ;
Grâce à un personnel qualifié, une infrastructure rénovée, un cadre de vie
aménagé, un environnement agréable,….nous aidons la personne avec le
souci constant de favoriser sa qualité de vie ;
Nous veillons à maximiser l’autonomie de la personne et ce, à tous les
niveaux (savoir nouer ses lacets ou être capable de se déplacer en bus…) ;
Nous créons, avec la personne, son projet de vie qui veillera à donner une
place à ses goûts, ses envies, ses choix, ses besoins, ses habitudes ;
Epanouir, stimuler, maximiser….. pour autant que la personne soit
preneuse et que cela ait un sens pour elle.
La première approche sera donc, pour l’accompagnant, de donner un
sens à son action tout en respectant la notion de libre choix.
2. POPULATION ACCUEILLIE
2.1 - 2.2 – 2.3 Nombre/ sexe/ âge/ catégories de handicap/ origines
géographiques
SEXE
AGE
CATEGORIE
DOMICILE
PERE
1 F
48 ans
114 C
2 H
23 ans
020 C
3 H
29 ans
113 C - 020 C
4 H
25 ans
010 C-100 C
112 A
5 F
21 ans
113 A
6 H
23 ans
113 C
7 H
23 ans
113 C
Chaudfontaine En vie
Pensionné
Présent
79 ans
Limal
En vie
Ouvrier
Présent
52 ans
Liège
En vie
Professeur
Présent
66 ans
Embourg
En vie
Cadre
Présent
57 ans
Ougrée
En vie
Ouvrier
Présent
52 ans
Grivegnée
En vie
Pensionné
Présent
61 ans
Grivegnée
En vie
Pensionné
Présent
MERE
En vie
Pensionnée
Présente
En vie
Employée
Présente
47 ans
Décédée
En vie
Mère foyer
Présente
56 ans
En vie
Ménagère
Présente
50 ans
En vie
Mère foyer
Présente
53 ans
En vie
Mère foyer
Présente
61 ans
53 ans
8 H
20 ans
114 C
Liège
En vie
Employé
Présent
En vie
Employée
Présente
50 ans
9 F
19 ans
113-160 B
Bruxelles
En vie
Ouvrier
Présent
En vie
Employée
Présente
37 ans
1 H
0
19 ans
114 B
Liège
En vie
Ouvrier
Présent
En vie
Mère foyer
Présente
1 H
1
19 ans
113-160 B
Rochefort
1 F
2
22 ans
113B-020B090B
Beaufays
En vie
Présent
Ouvrier
48 ans
En vie
Pensionné
Présent
61 ans
En vie
Présente
Employée
42 ans
En vie
Mère foyer
Présente
51 ans
1 F
3
20 ans
113 B
Beaufays
1 F
4
1 H
5
47 ans
113B
Eupen
En vie
Pensionné
Présent
61 ans
Décédé
En vie
Mère foyer
Présente
51 ans
Décédée
20 ans
113 A
Seraing
En vie
Ouvrier
Présent
En vie
Employée
présente
48 ans
1 H
6
26 ans
113 A
Oupeye
En vie
Absent
En vie
Employée
Présente
58 ans
1 H
7
20 ans
1 H
8
21 ans
113 A
Liège
Paris
En vie
Sans prof.
Absent
52 ans
En vie
Pensionné
Présent
En vie
Mère foyer
Absente
En vie
Mère foyer
présente
2.4. Durée du séjour
La durée dépend :
- de la durée de l’accord de l’AWIPH (souvent reconductible)
- du projet individuel du bénéficiaire
- de la santé du bénéficiaire
- de ses capacités à pouvoir vivre à « L’Echalier »
2.5. Parents (en vie, présents ou absents, profil d’âge, profil socioculturel)
-
Voir tableau au point 2
3. ADMISSIONS ET REORIENTATION
3.1 Critères d’admission
Pour être admise au SRA, la personne candidate doit répondre aux critères
suivants :
•
•
•
Ne pas pouvoir s’intégrer de ses propres forces dans la vie sociale et
présenter une déficience intellectuelle modérée, sévère ou profonde
relevant des catégories A, B et C définies par l’AWIPH ;
Avoir au moins 18 ans (sauf dérogation) et moins de 65 ans le jour de
l’admission ;
Avoir introduit préalablement une demande d’intervention auprès du
bureau régional de l’AWIPH de sa circonscription ou de la COCOF et
satisfaire aux conditions d’interventions établies par l’AWIPH ;
•
•
•
•
•
•
•
•
3.2
Présenter une motivation à vivre dans l’institution et une capacité à vivre
en communauté restreinte ;
Accepter de suivre la procédure d’admission telle que décrite au point
3.2 ;
S’engager à respecter le règlement d’ordre intérieur (ROI) et à signer la
convention individuelle;
Payer la part contributive fixée par l’AWIPH et les suppléments tels
qu’autorisés ;
Etre en ordre de mutuelle et s’engager à le prouver chaque trimestre ;
Ne pas être atteint d’une affection nécessitant, dans l’immédiat ou à
brève échéance, des soins de santé lourds ;
Ne pas présenter une toxicomanie ou un éthylisme sévère ;
Ne pas présenter des troubles psychiatriques graves à dangerosité élevée
ni de comportements dangereux, tant pour l’usager que pour les autres, ni
de démence avec des troubles du comportement importants (document à
fournir par un psychiatre ou une personne habilitée).
Procédure d’admission
3.2.1 La demande
•
•
•
La demande d’admission se fait par écrit (L’Echalier - à l’attention de
Madame Lecoq – rue de l’Institut, 40 à 4632 Cerexhe-Heuseux) ou par
téléphone (04.377.91.45).
Après cette première demande, une fiche signalétique est envoyée à la
personne ou son représentant légal afin de confirmer la demande.
Après réception de cette fiche complétée, la responsable fixe une date
pour une première rencontre.
3.2.2 convocation - première rencontre
• Endroit de la réunion : dans le service ou en famille.
• Le premier rendez-vous se fait en présence du demandeur (si possible), du
représentant légal, de l’assistante sociale et de la responsable du service ;
• Lors de ce premier entretien, le demandeur (ou/et son représentant légal)
fait valoir ses souhaits et attentes tandis que l’assistante sociale et la
responsable expliquent le fonctionnement du service, l’infrastructure et
les différentes démarches administratives. Si la demande est en
inadéquation avec ce que le service peut offrir, la procédure s’arrête ;
•
•
•
•
Une première anamnèse est entreprise par l’assistante sociale sur base
des données fournies ; s’il lui semble que les données sont insuffisantes,
elle sollicitera un complément d’informations auprès de la famille ou
d’autres services compétents et aura besoin d’un délai avant de poursuivre
la procédure ;
Une première analyse sera effectuée par l’assistante sociale et la
responsable ; celles-ci analyseront la recevabilité ou non de la demande ;
Si elles jugent la demande recevable, l’assistante sociale recontacte le
demandeur ou son représentant légal et fixe une date pour une réunion
d’admission et explique la suite de la procédure ; dans le cas contraire,
l’assistante sociale envoie un courrier argumentant la non-recevabilité de
la demande avec une éventuelle orientation vers des services plus
adaptés ;
A ce stade, le SRA ne s’engage pas sur l’admission.
3.2.3. La commission d’admission – deuxième rencontre
•
Une date a été fixée (jeudi après-midi) par l’assistante sociale, c’est elle
qui convoque tous les membres internes de la commission à savoir :
-la responsable thérapeutique
-la responsable d’équipe
-la psychologue de l’équipe
ainsi que les intervenants externes à savoir :
-le demandeur
-le représentant légal et/ou administrateur
provisoire des biens
-un parent ou membre de la famille (frère – sœur)
qui n’est pas nécessairement le représentant légal
-et tout intervenant qui peut favoriser l’analyse de
la demande.
•
•
•
La réunion dure une heure, chacun pose des questions dans son domaine de
compétences afin d’éclairer la demande. Une écoute est attendue de la
part de chaque intervenant concernant les attentes du demandeur.
C’est aussi à ce moment que le demandeur rencontrera le psychologue pour
un entretien, celui-ci fera un rapport de cet entretien ;
La réunion se termine, et dans l’attente de notre décision, le demandeur
rentre chez lui après explication de la suite de la procédure et en
rappelant que l’admission ne pourra être effective qu’après obtention de la
décision favorable de l’Awiph pour un hébergement en SRA.
•
•
•
Les membres internes de la commission se réunissent ensuite, afin
d’analyser la demande et sa recevabilité. Si tel est le cas, la demande sera
présentée à l’équipe du SRA, celle-ci pourra émettre un avis et aussi
solliciter des renseignements complémentaires afin de mieux cerner la
demande.
Le demandeur sera informé de notre décision par l’assistante sociale et
ce, dans les meilleurs délais.
Si la demande est recevable mais qu’il n’y a plus de place à ce moment, la
demande sera classée et le demandeur sera informé si une place se libère
pour autant que la demande soit toujours effective.
3.2.4. Administratif et visite – troisième rencontre
•
•
•
•
•
L’assistante sociale recontacte le demandeur et organise une rencontre
avec la responsable ainsi que l’éducateur référent.
Pour cette troisième rencontre, tout document demandé doit être fourni à
savoir :
- décision favorable de l’AWIPH
- photo
- convention individuelle signée
- attestation de mutuelle et vignette
- anamnèse médicale
- coordonnées d’un éventuel administrateur de biens
- ………………………
une visite du groupe est faite avec une rencontre de l’équipe éducative
ainsi que du psychologue et de la logopède ;
c’est un moment d’échanges et de convivialité ;
Une date pour la période d’essai est fixée.
3.2.5. Période d’essai
•
•
Avant une admission définitive, commence une période dite d’essai de
6 mois avec une première évaluation au plus tard à la fin de la
deuxième semaine. Cette période peut être prolongée si la situation
l’exige et en fonction des circonstances.
Cette période doit permettre à chacun de trouver sa place, ses
repères, tant pour le demandeur que pour les autres usagers, mais
aussi à l’équipe d’évaluer les capacités du demandeur à vivre en
groupe, à respecter le ROI, à s’intégrer dans les activités proposées,
à participer aux différentes tâches du quotidien. Cette période doit
aussi servir à apprécier l’adéquation entre les attentes et besoins du
demandeur et l’offre du service.
Si le demandeur manifeste son intérêt à rester dans le service et si
l’évaluation faite par l’équipe est positive, le demandeur change de
statut et devient un usager du SRA pour une durée fixée par
l’AWIPH. En tout état de cause, un avis d’entrée est envoyé à
l’AWIPH le premier jour de l’essai par l’assistante sociale
Dans le cas contraire, la procédure s’arrête et des pistes
d’orientation sont proposées dans la mesure du possible.
•
•
3.3. Procédure et critères de réorientation et arrêt de prise en charge
•
•
•
•
Le Service souhaite éviter au maximum de réorienter les
bénéficiaires. C’est d’ailleurs pour cela que la procédure d’admission
est longue afin de cerner au mieux la demande et les attentes du
bénéficiaire mais aussi d’anticiper les problèmes que l’on pourrait
rencontrer.
Le Service considère qu’il est de son ressort d’assumer les
problèmes que peut entraîner la prise en charge des personnes les
plus handicapées, même s’il y a, après le début du séjour, régression
physique, diminution des possibilités mentales ou intellectuelles ou
aggravation des troubles du comportement. NEANMOINS, s’il est
vrai que pour gérer ces problèmes, nous sommes prêts à adapter le
PE (Projet d’Etablissement), toutefois « à l’impossible nul n’est
tenu ».
Sans contredire le point précédent, il pourrait arriver que certaines
situations ou modifications provoquent un départ inopiné, définitif
ou provisoire suite à une dégradation conséquente de l’état de santé
ou de l’état mental, une dangerosité pour la personne elle-même ou
pour autrui. Il arrive qu’une situation exceptionnelle (où la notion de
dangerosité prévaut) amène une réaction exceptionnelle (départ
rapide avec un court préavis), ceci afin de préserver la dynamique et
le bien-être du groupe des bénéficiaires.
Dans les cas précités (réorientation, arrêt de prise en charge),
l’équipe dans son entièreté se réunira afin d’évaluer l’opportunité
d’une telle décision. En fonction de la situation, cela se fera avec un
préavis plus ou moins long ( ceux-ci sont définis dans le ROI Règlement d’Ordre Intérieur - et rappelés dans la Convention de
Séjour ).
La famille, le représentant légal et le bénéficiaire seront informés
des motifs de notre décision et consultés afin de trouver la solution
la mieux adaptée aux attentes de chacun mais surtout du
bénéficiaire. Nous pourrons également proposer une réorientation
vers une M.R.S si cela est opportun.
Un avis motivé de sortie sera alors adressé au bureau régional de
l’AWIPH du domicile du bénéficiaire.
•
Le bénéficiaire a aussi l’opportunité de quitter le Service ; il devra
informer le Service un mois au moins avant la date souhaitée de
départ, par lettre recommandée dûment signée à l’Institut NotreDame ACIS ASBL, 40 rue de l’Institut à 4632 Cerexhe-Heuseux.
è A l’heure actuelle, une personne a quitté de son propre chef le service
car elle n’y trouvait pas sa place, une autre a été réorientée car le
service ne pouvait répondre à ses attentes et ses besoins et une
dernière est appelée à quitter le service car ses comportements
dangereux mettent en péril le bien-être des autres bénéficiaires. Ceci
malgré les aménagements que le service a pu opérer.
4. MODE DE STRUCTURATION
4.1 Inventaire et mode d’utilisation des ressources
4.1.1. Infrastructure
Le SRA est implanté dans une vaste propriété à Cerexhe-Heuseux,
petit village de la commune de Soumagne, situé sur le plateau de
Herve.
Dans la propriété se trouvent également le SRJ et le SAJJNS ; ces
différents services sont répartis sur le site qui comprend aussi une
plaine de jeux et un terrain de foot. Chaque structure est isolée,
entourée de verdure et dispose d’une grande terrasse.
Le SRA est bien délimité afin de préserver la quiétude des
bénéficiaires. Une grande parcelle appelée « le potager » fait partie
du SRA. Celle-ci est en cours d’aménagement afin de répondre aux
besoins et attentes de nos bénéficiaires, lors des ateliers
« jardinage ».
Les bureaux du personnel administratif, social et thérapeutique
sont localisés dans le château ainsi que l’infirmerie et les locaux
d’animation (artistique et sportive) ; enfin, dans le prolongement du
château, un bâtiment plus récent accueille, non seulement les
services techniques (cuisine et buanderie centrale, service de
maintenance) mais aussi le SAJJNS, l’espace snoezelen, une grande
salle de gymnastique et deux écoles d’enseignement spécialisé
fréquentées, notamment, par des bénéficiaires du SRJ.
« L’Echalier » a ouvert ses portes, dès les travaux terminés, fin
2010 ; au rez-de-chaussée se trouve un vaste lieu de vie composé de
salons, salles à manger, d’une cuisine, d’un espace snoezelen, d’un
atelier créativité …. Ces différentes pièces permettent à chacun de
trouver détente, calme ou animation, suivant ce qu’il recherche.
Depuis peu, ce vaste espace de vie a été « compartimenté » grâce à
des barrières en bois coulissantes, ceci afin de répondre aux
besoins des bénéficiaires. L’étage, accessible par un escalier et un
ascenseur, est réservé aux chambres individuelles ou doubles,
disposant chacune d’un évier, d’un lit et d’une armoire ; certaines
disposent de sanitaires répondant aux besoins des bénéficiaires ;
s’y trouvent, également, les sanitaires (avec une salle de bain
médicalisée, wc adaptés, …) et des locaux de rangement.
Tous les services, ainsi que les autres bâtiments, sont pourvus d’une
alarme incendie raccordée directement au Service Régional
d’Incendie de la Ville de Herve.
L’Institut dispose d’un bâtiment extérieur dans la région (Blegny)
afin d’accueillir certains bénéficiaires en journée pour y réaliser
des activités occupationnelles ; il sera opérationnel dès septembre
2012.
4.1.2.
Ressources extérieures
Situé aux portes du pays de Herve dans le village de CerexheHeuseux, à une vingtaine de kilomètres de Liège, « L’Echalier »
comme le SRJ et le SAJJNS, bénéficie d’un cadre champêtre et
apaisant. Mais si la beauté et la sérénité du paysage contribuent à
l’épanouissement de chacun, les objectifs de socialisation et
d’autonomie sont moins faciles à atteindre car nous sommes très mal
desservis par les transports en commun.
Blegny est une petite commune agréable située à 3 kilomètres de
l’Institut ; ses commerces de proximité, son glacier, le centre
touristique « Blegny mine », son petit marché du jeudi faciliteront
les objectifs de socialisation (notamment lors des ateliers qui
auront lieu dans les locaux dont nous disposons).
Blegny est accessible à pied pour les bons marcheurs mais aussi
grâce aux transports internes (3 minibus et une voiture
institutionnels).
C’est grâce à ces transports internes que nous pourrons exploiter
l’environnement qui est riche en ressources diverses :
-
Nombreux centres sportifs (piscines, manèges,…..)
-
Sites touristiques – de détente (Domaine de Wégimont, Etang de
la Julienne, Blegny mine……..)
-
Réseau commercial (Barchon, Blegny, Soumagne, Visé, Liège….)
-
Ressources culturelles (bibliothèques, ludothèques….)
4.1.3 Personnel
Ø Volume : voir en annexe
Ø Définition des rôles
Directeur :
• S’occupe de la gestion journalière de l’institution au
sens large du terme ;
• Anime l’institution et porte la réflexion qualitative dans
un contexte d’équilibre budgétaire ;
• Est le garant du Projet Institutionnel ;
• Reconnu par tous comme étant l’Autorité de
l’institution ;
• Il joue son rôle vis-à-vis des bénéficiaires, vis-à-vis de
ses collaborateurs, avec l’asbl ACIS et vis-à-vis des
instances extérieures.
Chef éducatrice (REI : responsable d’équipe intégrée)
• Répond de la vie de son équipe et de la qualité des
prises en charges assurées ;
• Est la garante du Projet du SRA ;
• Veille à la cohérence du travail, à la supervision du
groupe, à l’articulation des places et rôles de chacun ;
• Est un élément moteur de son service et de la vie
institutionnelle ;
• Elle joue son rôle vis-à-vis de la direction, de son équipe
et des bénéficiaires ;
• Elle est le relais entre le SRA, les familles et les
services extérieurs en concertation avec l’assistante
sociale.
Educateur
• Il veille à l’épanouissement, au bien-être et à
l’intégration des bénéficiaires ;
• Il favorise au maximum la socialisation ;
• Il adhère au Projet Institutionnel et au Projet du SRA ;
• Il est responsable des bénéficiaires du SRA mais doit
également être attentif aux bénéficiaires des autres
services de l’Institut;
• Il accompagne le bénéficiaire dans son Projet
Individuel (PI) ;
• Son travail se fait en équipe, il doit être capable de se
remettre en question, d’observer et transmettre ses
observations ; il est solidaire des décisions prises en
équipe.
Assistante sociale
• Elle est le relais entre le SRA, le bénéficiaire et sa
famille ou son représentant légal ;
• Elle est le relais entre le SRA et les services
extérieurs ;
• Elle gère le dossier administratif des bénéficiaires du
SRA.
La psychologue
• Celle-ci est porteuse des options thérapeutiques et
éthiques du SRA en collaboration avec sa responsable
hiérarchique ;
• Elle effectue les évaluations psychologiques des
bénéficiaires ;
• Elle est superviseur lors des réunions d’équipe.
Logopède
• Elle est thérapeute de la phonation, de la parole et du
langage écrit et oral, langage donnant accès à la
communication verbale ;
• Elle participe au sein du SRA à différentes tâches
spécifiques (ateliers où peuvent être exercées ses
compétences au profit du bien-être des bénéficiaires)
Ø Politique de recrutement
• Elle est la même pour tout le personnel engagé par
l’Institut qui veille à engager des candidats qui peuvent
répondre, par leurs compétences, aux besoins du
service.
Ø Politique de formation
• L’Institut soutient la formation du personnel.
• Dans le cadre de la transformation de places enfants
en places adultes, l’ensemble du personnel futur du
SRA a suivi des formations spécifiques afin de
rencontrer au mieux les besoins des bénéficiaires.
• Chacun a pu participer à des colloques, des conférences
ou des échanges et en a fait le retour auprès de
l’équipe.
• Ces formations s’inscrivent dans le plan de formations
global de l’Institut.
Ø Horaires
• Les horaires sont établis par la responsable du service ;
• Ils sont construits en adéquation avec les besoins du
service ;
• Ceux-ci répondent aux normes du règlement de travail ;
• Ils sont d’application du 1er juillet au 30 juin.
4.2. Mode de fonctionnement
4.2.1.
Organigramme fonctionnel et hiérarchique
•
4.2.2.
Voir en annexe
Structuration des activités
•
L’équipe est composée d’une REI, de 12
éducateurs dont l’occupation est équivalente à
9,67 ETP et d’une psychologue, d’une
assistante sociale, d’une logopède et de 2
dames d’entretien, toutes à temps partiels.
•
L’équipe de « L’Echalier » accueille 18
bénéficiaires.
•
Chaque membre de l’équipe organise des
ateliers en fonction de ses compétences et en
tenant compte des besoins à rencontrer (voir
en annexe).
4.2.3.
Détermination des indications pédagogiques
•
Lors de son admission au SRA, le bénéficiaire a
déjà pu rencontrer la REI, l’assistante sociale
et la psychologue : un bilan a donc été
effectué reprenant ses attentes et les offres
du service ;
•
Les souhaits et les besoins du bénéficiaire
sont mis en corrélation avec ses aptitudes et
les possibilités du service lors de la réunion
d’équipe ;
•
Les observations journalières, l’histoire de la
personne, les attentes de la famille….sont aussi
prises en considération afin d’élaborer le
projet de vie du bénéficiaire (PI) ;
•
En fonction de tous ces éléments, l’éducateur
référent propose des orientations
pédagogiques qui reprennent notamment ces
points concrets :
Gestion de l’argent de
poche
Responsabilités
Démarches individuelles
Prise en charge de
l’hygiène
Les retours en famille
Les activités de loisirs
Les vacances
Les ateliers
La vie privée
•
Les orientations pédagogiques sont discutées
avec la famille du bénéficiaire lors de la
rencontre annuelle.
4.2.4.
Répartition des bénéficiaires dans les groupes
•
Il n’y a qu’un groupe de vie, celui-ci accueille 18
bénéficiaires.
•
Néanmoins, au sein du SRA, lors des ateliers,
nous constituons des groupes de 5 ou 6
bénéficiaires afin de créer une ambiance
familiale et conviviale mais aussi de manière à
pouvoir être attentif à chacun.
•
La répartition se fait selon divers critères
La problématique
Les compétences
Les besoins
Les envies
Les amitiés
La dynamique
à dans la mesure du possible, nous tentons de
respecter les envies des bénéficiaires.
4.3.
Procédures de coordination et de concertation
4.3.1.
Entre travailleurs
La réunion d’équipe
• L’équipe du SRA ( comme les autres équipes des autres
services de l’Institut ) se réunit une fois par semaine
pendant 3 heures afin d’échanger sur les problèmes
rencontrés, sur les projets individuels des
bénéficiaires et régler les problèmes pratiques liés au
quotidien ;
• La REI rencontre ses pairs une fois par semaine avec
leur responsable hiérarchique (le responsable
pédagogique) ;
• L’assistante sociale rencontre ses pairs une fois par
mois avec leur responsable hiérarchique ;
• La psychologue rencontre ses pairs également une fois
par semaine avec leur responsable hiérarchique ( la
responsable thérapeutique).
à ces réunions permettent aux membres du
personnel, porteurs d’une même formation,
d’échanger sur des problèmes spécifiques à leurs
fonctions.
Les réunions institutionnelles
• La REI participe au Comité de Concertation, au Temps
de réflexion, au Groupe de Réflexion sur les Pratiques
Institutionnelles, au Comité des Fêtes. Ces diverses
réunions collaborent au bon fonctionnement de
l’Institution. (voir Projet Institutionnel)
4.3.2.
Avec l’extérieur
• C’est surtout lors des sorties extérieures et des
ateliers que nous avons des contacts (hippothérapie,
bowling, piscine,….)
• L’aasistante sociale a des contact avec l’Afrahm et
d’autres SRA
4.3.3.
Avec les parents
• Notre parcours de collaboration, de concertation
débute lors de notre première rencontre. Nous y
accordons une attention particulière car « nous
n’aurons pas une deuxième chance de faire une
première bonne impression ».
• Notre maître mot est « l’écoute » afin d’installer une
confiance avec les parents qui nous confient ce qu’ils
ont de plus précieux et ce, pour longtemps !
• En dehors de la réunion annuelle entre l’éducateur
référent, la famille et le bénéficiaire pour
confectionner puis évaluer le Projet Individuel, des
rencontres sont organisées en fonction des besoins et
des demandes.
• Des panneaux d‘informations, un agenda, le
téléphone….sont nos outils pour communiquer.
• Des rencontres conviviales sont organisées tout au long
de l’année.
4.3.4.
Entre bénéficiaires
• En dehors des moments ordinaires d’échanges (repas,
ateliers, soirée…), nous organisons des temps de parole
ainsi qu’un Conseil des Usagers.
5.
MODE D’EVALUATION DE LA PERTINENCE DU PROJET
D’ETABLISSEMENT
Evaluation du Projet en juin et décembre.
Réunion de l’ensemble des membres de l’équipe pluridisciplinaire
afin d’évaluer :
-
Dynamique d’équipe
-
Dynamique entre bénéficiaires
-
Dynamique dans les différents ateliers
-
Le fonctionnement
è
Ajustement si nécessaire
Temps de préparation avec un questionnaire comme support
MODES D’ELABORATION ET SUIVI DES PROJETS
INDIVIDUELS
1.
Nous avons eu besoin de la première année de fonctionnement pour
finaliser le Projet Individuel (PI) de chaque bénéficiaire.
Le Projet du bénéficiaire reprend :
• son parcours avant d’arriver dans notre service et les
attentes de la famille
• un bilan psychologique et logopédique
• une observation de son quotidien
è
après analyse de ses besoins et attentes, des objectifs sont fixés
è
une réunion avec la famille et/ou le représentant légal est
organisée afin de leur remettre les conclusions du Projet
2.
Lors de la réunion hebdomadaire, nous relatons la semaine d’un ou
deux bénéficiaires et l’évaluons. Le référent lui fait un retour de notre
observation lors d’un moment individuel ou lors d’un atelier.
3.
Les ateliers, mis en place, le sont pour une année (jusque
septembre) ; régulièrement, nous évaluons l’intérêt et la participation de
chaque bénéficiaire à ses ateliers. Deux fois sur l’année, l’équipe se réunit
pour échanger sur les ateliers (l’organisation, la dynamique, les besoins,…..)
4.
Un calendrier des rencontres avec les familles a été réalisé pour
voir au minimum 2 fois par an chaque famille. En dehors de ces moments
formels, nous échangeons régulièrement lors des retours, via un agenda qui
circule entre les différents lieux de vie et beaucoup de parents nous
contactent par téléphone chaque semaine.
. 30

S.R.A. « L`Echalier » Institut Notre

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