Présentation générale - Jeunes Médecins Chrétiens

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Présentation générale - Jeunes Médecins Chrétiens
1.
MASTER ETHIQUE :
Vie, Normes et Sociétés.
Présentation générale
Porté par trois domaines :
• Master Sciences à l’ULP
• Master Droit et études européennes à l’URS
• Master Langages, cultures et sociétés à l’UMB
Parcours types :
• Parcours « Ethique médicale et bioéthique »
• Parcours « Droits de l’homme : principes, normes et interprétation »
• Parcours « Ethique et société »
• Parcours « Ethique et religions »
COORDINATION : PR MARIE-JO THIEL, UMB, STRASBOURG
CEERE
Centre Européen d’Enseignement et de Recherche en Ethique
Localisation géographique : hospices civils de Strasbourg
Adresse postale : Faculté de médecine - 4 Rue Kirschleger - 67085 Strasbourg cedex
Tél. : 03 90 24 39 68. C
courriel : [email protected]
www.ethique-alsace.com
2.
Abréviations
ME : Master Ethique.
Universités, écoles, centres
ULP : Université Louis-Pasteur, Strasbourg I
UMB : Université Marc Bloch, Strasbourg II
URS : Université Robert Schuman, Strasbourg III
UHA : Université de Haute Alsace, Mulhouse
UHP : Université Henri Poincaré, Nancy I
ENGEES : Ecole nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg
Divers
Hs : heures semestrielles
HCM : Heures de cours magistral
M1 = 1e année du master
M2 = 2e année du master
S1 = 1er semestre du M1
S2 = 2e semestre du M1
S3 = 1er semestre du M2
S4 = 2e semestre du M2
M1/S1 = 1er semestre de la première année ; etc.
VAE : Validation des acquis des études
3.
MASTER
ETHIQUE : VIE, NORMES ET SOCIETES
4 Parcours :
Ethique médicale et bioéthique
Droits de l’homme : principes, normes et interprétation
Ethique et société
Ethique et religions
Positionnement scientifique du master
Les questions éthiques prennent une place de plus en plus décisive dans notre société,
renforcée par les implications technologiques, biologiques, économiques, religieuses,
juridiques, médiatiques…. La perspective d’une formation approfondie au discernement
éthique se pose ainsi avec acuité et une certaine urgence car l’exigence implique une analyse
des pratiques comme des soubassements philosophiques, juridiques, socio-politiques,
sociologiques, spirituels, religieux… un éclairage des valeurs en jeu et des encadrements
référentiels…
Seule une formation universitaire prenant en compte l’originalité de la démarche éthique
globale, médiatrice entre des savoirs diversifiés, est susceptible de répondre avec audace et
pertinence à ce défi. Il ne s’agit pas pour autant de former des « experts » qui auraient
réponse à toutes les questions éthiques, des « professionnels de l’éthique ». Il s’agit de
permettre à des professionnels de diverses disciplines d’être compétents non seulement dans
leur spécialité mais également dans l’analyse éthique de leurs pratiques. Le master Ethique se
positionne dans le créneau « recherche » et propose une formation complémentaire en éthique
à des étudiants et à des professionnels en vue de leur assurer une compétence supplémentaire.
Il devrait s’ouvrir également, dans la logique de la recherche, sur un doctorat en éthique.
I.1. Un master « recherche »
Pour éviter toute confusion avec une profession « d’éthicien », ce master opte pour une
perspective « recherche » : une recherche éthique à la fois théorique et pratique aux objectifs
divers (cf. plus loin), mettant l’accent sur l’interdisciplinarité et la transdisciplinarité, à travers
des parcours souples, adaptés tant aux objectifs étudiants qu’à la nécessité dans notre société
de créer des pôles de compétence. Ceux-ci doivent en effet assumer non seulement le savoirfaire mais répondre aussi à des critères de qualité éthique, gages de réussite sociale et
personnelle pour les individus qui s’y engagent.
4.
Plus encore, ce master recherche et l’infrascturue « enseignement-recherche » mise en place
dans le cadre de son lieu support, le CEERE (Centre d’enseignement et de recherche en
éthique) doit représenter un élément clé dans la création des espaces éthiques régionaux
(inscrite dans La Loi n°2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique).
I.2. Un master ouvert sur les cultures en Europe et sur l’International
Cette offre de formation est profondément ancrée dans une approche européenne par les
problématiques transversales qui sont les siennes. Elle répond ainsi à la situation particulière
de l’Alsace et pour partie au moins de la Lorraine dans le cadre d’une harmonisation de la
carte universitaire européenne.
L’on connaît la situation historique, géographique et internationale de notre région Est et de
Strasbourg en particulier. Elle « prédispose » nos universités à un véritable travail européen,
privilégiant la mobilité en zone frontalière, l’usage du français, de l’allemand et de l’anglais
en langues de travail, une herméneutique des Droits de l’homme avec collaboration des
institutions européennes, une approche des religions (la théologie étant enseignée comme
discipline universitaire dans des institutions d’état, ce qui est une situation unique en France),
l’existence d’ores et déjà d’un réseau EUCOR et de nombreux jumelages entre universités et
facultés autour des richesses propres à chaque institution…
Par delà les cultures européennes, ce Master Ethique est ouvert sur l’international, grâce à des
partenariats privilégiés, d’ores et déjà fonctionnels, ou encore à mettre en œuvre. Les
universités de Strasbourg ainsi que les collectivités territoriales travaillent en effet depuis de
nombreuses années à mettre en place des échanges sur lesquels ce Master pourra s’appuyer.
Des conventions seront établies avec les différents établissements partenaires, à différents
niveaux, visant à moyen ou plus long terme, partout où cela est possible, une co-diplomation.
Nous pourrions aussi nous engager dans un deuxième temps vers un master erasmus mundus.
1.3. Un master interdisciplinaire cohabilité par trois universités
Ce master est cohabilité par les trois universités strasbourgeoises (UMB, ULP, URS). Cette
cohabilitation permet un rapprochement fécond des spécialites et favorise l’adaptation de
parcours-types tant aux objectifs étudiants qu’aux nécessités socio-économiques, culturelles,
scientifiques, techniques… de notre temps. Elle s’avère d’autant plus pertinente qu’elle peut
s’appuyer sur la collaboration entre équipes de recherche labellisées, reconnues pour leur
compétence et la qualité des recherches produites dans le domaine du master, une
collaboration déjà éprouvée depuis plusieurs années par des programmes de recherche
communs, des collaborations dans les séminaires, les colloques, les enseignements
universitaires…
Objectifs – débouchés
Nous l’avons déjà noté : il ne s’agit pas de former des « experts » spécialisés exclusivement en
éthique. Cela a toujours été considéré comme potentiellement périlleux voire dangereux en
France. L’expert, en effet, serait, celui qui « possède » le savoir et plus encore aurait à
disposition le « sens de la vie » de l’autre… Ce qui est potentiellement tyrannique.
5.
Il s’agit pour nous de contribuer à une « formation complémentaire » en éthique :
complémentaire c'est-à-dire conférant un « plus » à une autre formation inaugurée par
l’obtention de la licence ou à un parcours professionnel. Elle pourrait être poursuivie soit dans
la suite de cette formation inaugurale, soit en parallèle à celle-ci conférant ainsi une sorte de
double mention à un diplôme, puisqu’un étudiant pourrait par ex. poursuivre à la fois un
master en droit (mention….) et un master d’éthique, Parcours « Droits de l’homme : principes
et interprétation », etc. (Ce qui est professionnellement très attractif pour un étudiant entrant
dans la vie active).
Il s’agirait en somme d’un parcours éthique interdisciplinaire à la carte.
En même temps, un tel master pourrait aussi être ouvert à des professionnels déjà dans la vie
active (VAE) qui pourraient obtenir ainsi une formation valorisante sur le plan professionnel.
Elle pourrait entrer dans le cadre de la formation continue. Un juriste par ex. pourrait
s’engager dans un master éthique, parcours « vie et santé » afin d’être compétent dans les
questions biologiques…
Le ME propose ainsi une grande souplesse des parcours de formation. Cela est facilité d’une
part par le processus d’orientation progressive (ou de réorientation) puisque la première année
tout en proposant un choix de modules et aussi un « tronc commun » entre les différents
parcours ; et d’autre part par l’interdisciplinarité réelle (en raison de la cohabilitation) et des
stages adaptés (sur le terrain, en laboratoire de recherche). Un étudiant d’économie peut, par
ex., se spécialiser (aussi) en éthique économique à travers le parcours « Ethique et société »
qui enrichira son parcours proprement économique à partir des questions éthiques d’autres
disciplines qui ne manquent pas d’interroger l’économie…
En médecine, des aménagements propres, liés à la spécificité de ce système de formation, ont
été mis en place (approuvés par la faculté de médecine de Strasbourg). Un étudiant peut ainsi
commencer son master Ethique dès sa troisième année de médecine (DCEM1) ; il prendra une
inscription purement pédagogique pour des modules qu’il validera ensuite avec une inscription
administrative ultérieure en DCEM 4. Le M1 est validable sur les trois années allant du
DCEM2 au DCEM4 (4ème à 6ème année de médecine) et le M2 au cours de l’année recherche.
D’une façon générale, la formation proposée dans le cadre de ce master offre une grande
souplesse dans les délais de validation des UE : l’on peut valider une UE après l’autre dans des
délais non limités (voir règlement intérieur). Ainsi la formation continue obligatoire pour les
médecins ou d’autres professionnels pourrait représenter aussi l’occasion d’une formation
diplomante internationalement reconnue apportant un plus à l’excercice du métier.
Etudiants ayant obtenu une licence dans une discipline donnée
ou ayant atteint ce niveau d’étude par VAE
Public
visé
Etudiants poursuivant un master dans une discipline et désirant poursuivre en
parallèle une formation éthique complémentaire à cette discipline
Formation continue
6.
L’ambition est de produire :
des professionnels ayant en plus de leur formation sectorielle dans un domaine
(théologie, droit, médecine, économie, sociologie…) une formation éthique apportant
un complément de spécialisation à leur formation sectorielle première et apportant
donc une plus-value à leur travail, un accroissement de leurs compétences (juristes
formés à l’éthique, cliniciens formés à l’éthique…), en misant tant sur la formation
initiale (directement après la licence) que sur la formation continue (professionnels
exerçant déjà leur métier). Nous appellerons cela des parcours professionnels au sens
où la recherche éthique vient nourrir un parcours professionnel donné. (en d’autres
termes, il ne s’agit pas de former des « éthiciens » mais des professionnels, par ex. des
médecins, des juristes… ayant une formation en éthique.
des chercheurs capables d’intégrer les organismes français, européens et internationaux
de la recherche. Nous parlerons alors de parcours scientifiques.
Objectifs de la formation
Formation interdisciplinaire à l’éthique :
Acquisition des principes fondamentaux de
l’éthique dans des champs interdisciplinaires
Apprentissage méthodologique
Application des principes de base aux actions
et situations pratiques
Objectifs professionnels
Parcours scientifiques : formation à la
recherche dans le champ de l’éthique dans
différents domaines (médecine, sociologie,
économie, théologie, droit…)
Parcours professionnels : formation à
l’éthique des professionnels exerçant dans les
différents
domaines
scientifiques
susmentionnés ; acquisition des connaissances
de base (sciences, sciences humaines,
réglementaires…) nécessaires aux bonnes
pratiques dans ces domaines.
Les débouchés s’avèrent alors aussi multiples que les filières d’origine. Outre la recherche
proprement dite et les carrières attenantes, toute profession peut trouver une plus-value notoire
à se spécialiser en éthique, et cela d’autant plus que certaines instances dans certains métiers
requièrent une telle spécialisation. On peut penser aux Comités d’Ethique, à la médiation, aux
formations visant des jeunes, à tous les décideurs du monde de l’entreprise, des carrières
sanitaires, sociales, économiques, aux associations dans leur diversité, au monde politique,
juridique, religieux, aux institutions administratives, européennes, aux paroisses, etc.
Et ces quelques mentions ne sont nullement limitatives…
Projet – organisation générale
Offre d’enseignement
L’offre d’enseignement est de deux ordres : des modules spécifiques (créés) et des modules
mutualisés (communs) entre différents masters des trois universités.
Deux unités d’enseignement (UE) sont créées au début du premier semestre de la première
année. Elles proposent de dispenser pour la première, les fondements de l’éthique (UE 1 du
7.
M1/S1) et pour la seconde, une méthodologie de la réflexion éthique (UE2 du M1/S1). Pour
favoriser les relations avec l’international, certains cours donnés en français, pourront
s’appuyer aussi sur des documents écrits et vidéo online en anglais ; d’autres cours seront
donnés en anglais, avec, dans ce cas, des documents online, écrits et vidés en français.
D’autres documents encore pourront être proposés en allemand voire en d’autres langues.
Cette mise en place sera progressive.
La plupart des autres modules (sauf les stages) s’appuyent sur les enseignements cohabilités.
Les étudiants du Master Ethique sont ainsi amenés à rejoindre des étudiants d’autres
disciplines, également de niveau Master. Ceci signifie que les Etudiants du Master devront
faire un effort certain pour les modules desquels ils ne sont pas familiers au départ. En même
temps, cet effort est le garant d’une interdisciplinarité vraie, réelle, unique en France à ce jour.
Tous les étudiants, quel que soit leur champ disciplinaire d’origine, traversent ainsi les
différents secteurs de l’éthique à partir des différentes UE qui leur sont proposées (voir tableau
plus loin) : l’éthique dans le domaine de la santé, du droit, des droits de l’homme, des
religions, de la sociologie, de la philosophie, de l’économie, de l’environnement, etc.
Organisation - Parcours-type
Le master d’éthique aura la forme d’un « Y » dont les deux branches se séparent après le
M1 :
Le M1 est donc avant tout une formation commune assumant les fondements et les
grandes lignes de l’éthique sectorielle. C’est en M1 que l’étudiant grâce aux différentes
UE traversent les grands champs disciplinaires de l’éthique pour en comprendre les
enjeux et la méthodologie.
Le M2 est une approche spécifique à la mention avec apprentissage à la recherche en
éthique, au sens fort de celle-ci.
Le tableau de la page suivante récapitule cette structure d’ensemble dans sa généralité.
8.
La structure en « Y » du master Ethique :
Parcours
RECHE
RCHE
Ethique
Droits de Ethique et Ethique et
médicale et l’homme : societé
religions
bioéthique principes
normes et
interprétati
on
S4
M2
S3
S2
M1
UE2
UE 1
UE2
UE 1
UE2
UE 1
UE2
UE 1
UE 4
UE 3
UE 4
UE 3
UE 4
UE 3
UE 4
UE 3
UE2
UE2
UE2
UE2
UE 1
UE 1
UE 1
UE 1
UE4
UE3
UE2
UE 1
UE4
S1
UE 3
UE2
UE 1
TRONC
COMMUN
Mémoire
Stage en équipes
de recherche
Langues
séminaire
interdisciplinaire
séminaires
interdisciplinaires
spécialisés
UE de
spécialisation
Langues
Stage de terrain
Vie, santé,
environnement
Ethique et justice
Langues
Enjeux éthiques
contemporains
Méthodologie de
la réflexion
éthique
Introduction à
l’éthique
9.
Ces 4 parcours ont été retenus pour le moment dans la mesure où ils correspondent à des
ressources déjà effectives dans nos universités. D’autres parcours, voire des spécialités ou
d’autres mentions ne sont cependant pas à écarter à l’avenir, intégrant plus largement
notamment les sciences du travail, de l’entreprise, de la communication, du comportement et
de l’environnement et de l’espace… dans leurs liens avec les champs de recherche déjà
exploités par la présente maquette.
La grille commune d’enseignements, de séminaires et de stages (cf. ci-dessous) est explicitée
par les remarques qui suivent.
M1 = 1E ANNEE DU ME
ME = 2E ANNEE DU ME
⇓
M1/S1 : 10 ects/UE = 30 ects au total
⇓
M2/S3 : 10 ects/UE = 30 ects au total
UE 1 = Introduction générale à l’éthique.
UE 3 = Vie, santé, environnement
UE 1 = méthodologie de la réflexion éthique.
Construction d’une problématique de
recherche.
UE 2 = Séminaires interdisciplinaires :
orientation spécifique au parcours
UE 3 = Spécifique au parcours.
UE 4 = langues
UE 4 = langues
M1/S2 : 10 ects / UE ou stage = 30 au total
M2/S4 : 30 ects
UE 1 = Ethique et justice
UE 2 = Séminaires interdisciplinaires
généraux
UE 3 = Stage sur le terrain = 10 ects
UE 1 : Stage de recherche – 8 ects
UE 2. : Mémoire avec soutenance - 22 ects
UE 2 = Enjeux éthiques contemporains
UE 4 = langues
20 ects minimum sont à valider dans un pays européen (hors pays d’origine)
Validation à l’étranger et apprentissage des langues
L’étudiant devra valider au minimum 20 ects, soit deux UE (au choix), hors de son université
d’origine. Cela peut représenter des cours, des séminaires, des stages, une université d’été…
Cette validation à l’étranger représente une ouverture culturelle et pratique pour l’étudiant.
10.
Des dispenses pourront éventuellement être accordées individuellement selon les situations
particulières des étudiants et des parcours déjà effectuées avant l’entrée en master. Ces
dispenses concernent évidemment les étudiants étrangers venus en France pour leurs études.
Ce séjour à l’étranger sera aussi une manière de valider les langues (UE4 des semestres 1 à 3).
Pour l’apprentissage des langues étrangères (obligatoire dans le cadre LMD), le master
s’appuira sur toutes les structures de formation en langues disponibles, universitaires ou
autres, l’évalutation étant faite par le port-folio européen.
Stages
Tous les étudiants du master mention Ethique, quelle que soit leur formation d'origine,
suivront deux stages :
- Celui de M1-S2 (UE 3) vaut 10 ects et se situe de préférence sur un terrain pratique.
- Celui de M2-S4 (UE 1) vaut 8 ects. Il se déroulera dans un laboratoire de recherche, mais
pourra comporter des études sur le terrain.
La validation du stage de M1/S2 (UE3 ; 10 ects, 120 H de travail étudiant) repose sur la
participation au stage, sa reprise théorique et le rapport de stage. Et s’il est effectué à
l’étranger, il contribue à la validation des 20 ects minimum. Les étudiants choisiront leur stage
pratique en fonction de leur propre champ de recherche. Ils pourront, par exemple, opter pour
la proposition organisée en milieu hospitalier par la faculté de médecine ; ou effectuer le stage
dans des institutions spécialisées, en entreprises, en milieu scolaire…, en France ou à
l’étranger, mais aussi dans les institutions européennes qui réserveront des places spécifiques
pour le master mention éthique. L’étudiant optera pour des perspectives de stage qui vont dans
le sens de son axe de recherche. La plupart de ces stages sont mutualisés.
Le stage en M2/S4 (UE 1) s’enracine plus profondément dans la recherche éthique et sera en
lien avec la recherche poursuivie dans le cadre du mémoire final du master. Il est effectué dans
un laboratoire de recherche mais pourra comporter des études de terrain en lien avec le
laboratoire. Il s’effectue sur un semestre et doit être repris et analysé en lien avec un directeur
de recherche de façon à nourrir le travail de recherche soutenu à travers le mémoire final. La
validation de l’ensemble, stage et mémoire, vaudra 30 ects (respectivement 8 et 22 ects). La
durée indicative du stage sera de 180 H.
Flexibilité et contrôle des connaissances
Si les UE représentent des champs disciplinaires obligatoires, chacune de ces UE comprend
des modules (c'est-à-dire des cours) dont un certain nombre sont au choix. L’étudiant pourra
choisir ceux qui lui conviennent le mieux en fonction du champ d’investissement de sa
recherche et des propres disponibilités personnelles.
Par ailleurs certains de ces cours deviendront disponibles online dans les années à venir dans
le cadre de la formation continue.
Pour le contrôle des connaissances : il revient à l’enseignant qui a la charge du cours ou du
séminaire, en accord avec l’équipe pédagogique. Sera privilégié le contrôle continu des
connaissances.
11.
Conditions d’admission
M 1 (1e année)
Pour être admis à s’inscrire au master mention éthique, les étudiants devront :
1) Etre titulaires d’une licence (ou équivalent correspondant à 180 crédits). Les étudiants
peuvent bénéficier d’une intégration des études supérieures effectuées en France et à l’étranger
et/ou d’une validation des acquis de l’expérience, expérience personnelle et professionnelle.
Ils fourniront les pièces justificatives dans leur dossier de candidature.
2) Fournir une lettre de motivation et d’engagement dans laquelle ils préciseront en quoi leurs
études et travaux antérieurs concernent l’éthique et quels sont leurs projets de recherche en ce
domaine.
3) Remplir un dossier de validation des acquis des étudiants, comprenant cette lettre de
motivation, les photocopies des diplômes et tout autre document susceptible d’éclairer
l’équipe pédagogique. Celle-ci examinera ces dossiers de candidature dûment remplis et se
prononcera au vu des éléments fournis par l’étudiant.
Date limite de remise des dossiers : fin juin (pour 2006)
M 2 (2e année)
L’intégration en M2 se fera par validation du M 1.
L’intégration directe en deuxième année est possible sur dossier et présentation d’un projet de
recherche, accompagné là encore d’une lettre de motivation et d’engagement (cf. M1).
L’étudiant devra avoir validé précédemment une solide formation éthique appréciée par
l’équipe pédagogique et le sérieux de son projet de recherche devra être validé par cette
équipe.
Formation continue
Elle sera assurée progressivement et l’instance de gestion sera le DEPULP.
Pour ce faire, nombre de cours et de rencontres proposés dans le cadre de ce master seront
progressivement mis en ligne (avec montée en puissance progressive). Il s’agira de
vidéoconférences appuyées sur des documents pédagogiques divers. Cela devrait permettre à
des professionnels de trouver la souplesse nécessaire à une validation progressive de ce master
d’éthique (dont il faut rappeler qu’il peut se préparer sur plusieurs années si nécessaires)
Equipe pédagogique
L’équipe pédagogique du ME est composée par les responsables pédagogiques et leurs
adjoints et de la coordinatrice de l’ensemble du projet. Elle se compose donc comme suit.
Enseignants
Jean-Christophe Weber, PU-PH, Faculté de médecine de Strasbourg, ULP, [email protected]
Michel Hasselmann, PU-PH, Faculté de médecine de Strasbourg, ULP,
[email protected]
Jean-Bernard Marie, Directeur de recherche CNRS, [email protected]
Jacqueline Bouton, MCF/HDR, Faculté de droit, URS, [email protected]
Pascal Hintermeyer, P.U., institut de sociologie, UMB, [email protected]
12.
Ragip Ege, P.U., Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, ULP, [email protected]
René Heyer, P.U. institut de théologie catholique, UMB, [email protected]
Gilbert Vincent, P.U. institut de théologie protestante, UMB, [email protected]
Karsten Lehmkuhler, P.U.institut de théologie protestante, UMB, [email protected]
Coordinatrice : Marie-Jo Thiel, P.U. institut de théologie catholique, UMB, [email protected]
Des CV brefs des membres de l’équipe pédagogique figurent sur le site Internet www.ethiquealsace.com dans la rubrique « conseil scientifique ».
Autres :
Des personnels IATOS (secrétaire), délégués étudiants, personnalités extérieures.
Localisation
Rattachements administratifs :
- à l’UMB : UFR sciences sociales, pratiques sociales et développement (Dir. Juan Matas)
- à l’URS : Institut des Hautes Etudes européennes (IHEE) (Dir. Michel Dévoluy)
- à l’ULP : Faculté de médecine (Doyen Bertrand Ludes)
CEERE
Le secrétariat de ce master et son équipe de direction sont localisés au CEERE, Centre
européen d’enseignement et de recherche en éthique. Ce CEERE est lié structurellement au
master, comme lieu support de celui-ci. En cours d’élaboration, il sera à terme un centre de
documentation, d’enseignement et de recherche destiné aux étudiants, aux enseignantschercheurs et à tous les collaborateurs impliqués dans les questions éthiques.
Localisation géographique : le CEERE (Centre Européen d’Enseignement et de Recherche en
Ethique) est implanté au cœur des hospices civils.
Son adresse postale : Faculté de médecine - 4 Rue Kirschleger - 67085 Strasbourg cedex. –
Tél. : 03 90 24 39 68. Courriel : [email protected]
Laboratoires et structures partenaires du master dans l’Est de la
France.
Laboratoires et groupes/programmes de recherche divers concernés par le ME
Département Universitaire et hospitalier d’éthique des facultés de médecine, d’odontologie et
de pharmacie de Strasbourg (DUHE) – dir. Jean-Marie Mantz.
Institut de Recherches Interdisciplinaires sur les Sciences et la Technologie IRIST EA 3424 ;
Dir. Bernard Ancori (Responsable du projet de Master « Sciences, Technologies, Sociétés » de
la faculté de Sciences économiques et de Gestion de l’ULP ; master en lien avec le ME) avec
ses trois équipes : Groupe de recherche et d'études sur les sciences de l'Université Louis
13.
Pasteur (IRIST-Gersulp, responsable : B. Ancori), Laboratoire d'épistémologie des sciences de
la vie et de la santé (IRIST-Lesvs, responsable : C. Bonah), Ethique et pratiques médicales
(IRIST-EPM, responsable : J.-C. Weber).
Centre Européen de recherche en sociologie de la santé – CERESS – Dir. François Steudler ;
EA 1334
Centre d’étude et de recherche sur l’intervention sociale – CERIS – S. Ebersold ; EA 1334.
Cultures et sociétés en Europe – UMR 7043 – Dir. Pascal Hintermeyer
Equipe d’accueil en Sciences du sport – Dir. F. Ohl, EA 1342.
Programme Bioéthique et société, MISHA, UMS 2552, Dir. Marie-Jo Thiel – Karsten
Lehmkuhler
Centre de sociologie des religions et d’Ethique sociale, CSRES, EA 2329 - Dir. Jean-Pierre
Bastian
Bioéthique et Religion, Dir. Marie-Jo Thiel (Groupe de recherche à l’intérieur de l’EA 1343,
dir. R. Heyer)
Centre d’Etudes et de Recherches Interdisciplinaires en Théologie – CERIT – EA 1343, Dir.
René Heyer
Ces 4 derniers centres sont regroupés (entre autres) au sein de l’Ecole Doctorale de Théologie
et de Science des Religions (UMB) – Dir. Michèle Morgen – ED 270
Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA), UMR 7522 CNRS, ULP – Dir. Pr
Patrick LLERENA
Equipe « Droits de l'homme » du GRICE (Groupement de Recherches interdisciplinaires sur
les Constructions Européennes dirigé par Pr Michel Devoluy) – Dir. Florence Benoît-Rohmer
(http://www-ihee.u-strasbg.fr) - EA 3398
IRCM : Institut de recherche Carré de Malberg (Directeur : Madame le Professeur Constance
Grewe), EA 3399.
Centre de droit privé fondamental, (Directeur : Madame le Professeur Frédérique Granet), EA
1351 (URS)
Centre de droit de l'entreprise (Directeur : Monsieur le Professeur Michel Storck), EA 3397
(URS)
PRISME (Politique, religion, institutions et sociétés : mutations européennes) - le PRISME
entrera en fonction le 1er janvier 2005. Pour l’heure, il dépend du GSPE ( groupe de
sociologie politiques européennes EA 2318 et de UMR- CNRS UMR dont le n° est 7012) .
Centre Société, Droit et Religion en Europe. URS, Dir. Francis Messner (Responsable en outre
du projet de Master de droit canonique et de droit européen comparé des religions ; master en
lien avec le ME) – Cette UMR 7012 comporte 3 équipes de recherche : * "Droit comparé des
religions" (Resp. Francis MESSNER) ; "Modes d'expression et d'organisation de l'islam dans
l'Europe contemporaine" (Resp. : Franck FREGOSI, Chargé de recherche au CNRS) ; Société
et religions" (Resp. : Francis MESSNER)
Equipe « Primates : variabilité et évolution des prosimiens à l’homme », EA3428, Directeur Pr
B. Ludes.
Organismes partenaires
ENGEES : Laboratoire Gestion de services publics, Rémi Barbier (http://www-engees.ustrasbg.fr/ ; [email protected] )
CRES Alsace – Frédéric Cuignet. La chambre régionale de l'économie sociale (CRES) a été
créée en regroupantles 4 familles de l'économie sociale alsacienne (copératives, mutuelles,
associations, organisations de l'économie solidaire) autour d'une charte régionale reprenant les
principes de l'économie sociale : l'Homme, la Démocratie, la solidarité, les excédents au
service des projets, le développement local et durable.- Prés. : Bernard EHRMANN. -
14.
Chambre Régionale de l'Économie Sociale d'Alsace CRES Alsace : 3 rue de la coopérative
T/0388459683 F/0388455896 67000 Strasbourg [email protected].
Fondation Macif - Eric Gignet, délégué ([email protected] )
Préfecture de la Région Alsace, Xavier BOOS, délégué régional à l’économie sociale et
solidaire et délégué départemental à la vie associative – animateur du Groupe interfondation
Alsace ([email protected] )
Division pour le développement de la cohésion sociale du Conseil de l’Europe (Directorate
general III) - Gilda Farrell (Chef de la Division) avec Samuel Thirion, chargé de mission sur
les indicateurs de cohésion sociale, et Marie-Hélène Gillig, ancienne députée européenne,
Présidente de Finansol (Intergroupe parlementaire européen d’économie sociale)
([email protected] )
Observatoire de l’économie sociale et solidaire (OESS) rattaché au Pôle Européen de Gestion
et d’Economie - Francis Kern.
Centre international d'initiation aux droits de l'homme (CIDH) à Sélestat. Mme Schmitt,
président. (locaux de l'IUFM : 1 r Froehlich BP 67604 Sélestat – [email protected])
Bioética, Conseil de l’Europe, Pr Francis Rosenstiel, Président du Forum pour l’Europe
Démocratique.
Pour en savoir plus :
www.ethique-alsace.com
courriel : [email protected]
Prendre contact avec l’une des membres de l’équipe pédagogique
Ou avec la directrice du CEERE – Marie-Jo Thiel