catalogue complet - Le Jardin du Morvan

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catalogue complet - Le Jardin du Morvan
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PRINTEMPS 2013
PLANTES ET fLEuRS
VIVACES RuSTIquES
THIERRY DENIS
LE JARDIN DU MORVAN
PEPINIERE DU LAC DES SAPINS
Thierry et Elisabeth Denis
58370 - Larochemillay
Tél. 03 86 30 47 20
[email protected]
Didier Thillaye du Boullay et Tamara Scott
69240 - Marnand
Tél. 04 74 64 24 15 - Port. 06 71 94 13 01
[email protected]
Le Jardin du Morvan est ici
Le Morvan - © 2005 - Yves Nivot - www.kimedia.org
Dans les monts du Morvan et dans les monts du Beaujolais, nos deux pépinières sont en pleine nature.
Nos paysages sont superbes.
Mais nos climats sont rudes.
Hiver long et froid, été sec et chaud.
Et le sol de nos montagnes, plus riche de cailloux que de terre.
Pourtant, nos plantes-vivaces sont heureuses et fleurissent longtemps
Notre secret ?
Nous plantons de bonnes plantes à la bonne place !
L’équipe du Jardin du Morvan, en été
Planter la bonne plante à la bonne place ?
On ne jardine pas comme on change la déco de son salon.
Les plantes ne sont pas des bibelots que l’on place à sa guise,
juste pour une raison de couleur.
Ce sont des êtres vivants. Comme les oiseaux, les insectes ou les poissons.
Comme vous et moi !
Pour être en bonne santé, une sardine doit être mise dans l’eau.
Et un papillon en l’air !
Si on fait l’inverse, le résultat n’est pas extra…
Avec les fleurs, c’est pareil. Chaque plante est liée à un milieu naturel. Son «biotope» où elle est heureuse de vivre.
- Si on plante une fleur dans une plate-bande qui ressemble à son biotope, elle est superbe.
- Si on la plante dans une plate bande qui est trop différente de son biotope, elle est laide !
Nous allons donc, dans ce catalogue, apprendre à planter la bonne plante à la bonne place…
Sommaire
Chapitre I (page 2)
Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre II (page 11)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre III (page 25)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre IV (page 40)
Le cas particulier des graminées
Chapitre V (page 45)
Les angoisses du jardinier
Chapitre VI (page 47)
Commande par correspondance et visite de nos pépinières
Bon de commande (page 48)
Table des matières (page 49)
Page 1
CHAPITRE I LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE, ARROSÉE ET LOIN DES RACINES DES ARBRES
ET DES GRANDS ARBUSTES
Commençons par le plus facile…
Dans votre jardin, vous avez au moins une «bonne» plate-bande dans laquelle les fleurs poussent sans souci.
Cette plate-bande
- est dans une bonne terre (engrais, fumier)
- n’est pas trop sèche (vous pouvez l’arroser une fois par semaine)
- est loin de vos arbres et de vos grands arbustes (et donc à l’abri de la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Bonne plate bande, arrosée
et loin des racines
Dans cette « bonne » plate-bande il y a à boire et à manger pour toutes vos plantes. Toute l’année.
On dirait un potager !
Dans ce chapitre nous allons découvrir les « bonnes plantes » pour cette « bonne plate-bande ».
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
Page 2
(1) ACHILLEA PTARMICA ‘PERRY ‘S WHITE’
Ciel, le mariage de ma fille !
Brassée de petits pompons blancs, de la mi-juin à septembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
- Mme Dupont : Ma fille se marie cet été ! Mon jardin n’a rien à se mettre !!! »
- Mme Durand : « Plante des ‘Perry’s White’, t’as des supers bouquets, dès cet été.
Plante aussi des Gaura n° 68 et des monardes blanches n° 24. Elles poussent comme des
dératées »…
PS : Si votre fille vous avait laissé un peu plus de temps, le ravissant Phlox couleur de neige
n° 27 aurait super bien marché (joli la première année, époustouflant la seconde):
(2) ACONITUM x CARMICHAELII 'ARENDSII'
Delphinium de l’ombre
Grands épis bleu foncé, de la mi-août à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines sauf si le
sol est profond et l’ambiance fraîche).
Culture : bonne terre (même lourde). Ombre légère, soleil non brûlant, nord. Ultra rustique.
Comme un Delphinium, avec en plus :
- un feuillage brillant et vernis
- une touffe droite comme un i.
- une parfaite indifférence au vent, à la neige, à la pluie.
Son truc : les coins frais du jardin, avec du soleil le matin mais pas trop l’après-midi. Le nord
lui convient aussi. Durée de vie illimitée. Nul parasite ou maladie. Son ami : le beau Rudbeckia
‘Godlsturm’ n° 33. Au printemps, une digitale blanche n° 136 leur tiendra compagnie (attention,
il ne faut pas manger les digitales et les aconits).
(3) ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
Neige en été
Buisson d’épis blanc neige, de la fin mai à début octobre (si on coupe les épis fanés)
Hauteur 1,50 m ; distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines
sauf quand il est au frais l’après-midi.)
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Bouquet de neige du printemps à l’automne. La touffe est splendide et résistante au vent.
Le feuillage est irréprochable, même sous un soleil de plomb.
- Planté au plein soleil brûlant, il n’aime pas la concurrence des racines.
- Planté à mi-ombre pendant les heures les plus chaudes, il accepte la concurrence des
racines (même celles des bambous !).
Excellent comportement pendant la canicule 2003. Pas d’angoisse avec le froid. Coupez les
fleurs fanées pour le faire fleurir sans discontinuer. Pour le border, les bleus du Delphinium n° 13
et de la monarde ‘Blue Stocking’ n° 23.
(4) AGASTACHE ‘BLACK ADDER’
Démographie galopante
Très grands épis bleu foncé, de juin à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
Monsieur Agastache rugosa et Madame Agastache foeniculum sont heureux de vous faire
part de la naissance de leur fille :‘Black Adder’
Sa fée marraine lui a donné
1) un parfum réglisse menthe qui shoote les papillons
2) mille épis bleus de juin à novembre
3) une vitesse de croissance hallucinante : planté au printemps, adulte cet été.
Sage comme une image, sans semis envahissant, sans drageon drageonnant ! Pour avoir
des touffes plus fleuries, coupez le bout des premières pousses début juin. Pour lui tenir
compagnie : Heliopsis ‘Summer Nights’ n° 17 et polygonum ‘JS Caliente’ n° 30.
(5) AGERATINA ALTISSIMA ‘CHOCOLATE’
Qui aime le chocolat ?
Fleurs de neige, de septembre à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique.
De mai à août, je suis presque noir. Comme un buis chocolat.
De septembre à octobre, je suis couvert de neige, comme un ours blanc.
Habitué des hivers canadiens, je ne crains pas le froid.
En hiver (comme l’ours blanc) je dors et me réveille tard au printemps : une touffe de jonquille occupera le terrain avant la sortie de mes premières feuilles.
Mes amis : l’achillée blanche n° 1 et le Rudbeckia ‘Autumn Glory’ n° 34.
(6) ARTEMISIA VULGARIS ‘ORIENTAL LIMELIGHT’
Toison d’or, plume de faisane
Floraison spectaculaire, d’abord crème puis « parchemin », de juillet à décembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Un tapis de feuilles multicolores, l’hiver à peine terminé…
Avec le printemps, la touffe prend de l’ampleur, toujours haute en couleur : or, crème et, vert
d’eau. En été, c’est le temps des épis grisés, ravissants jusqu’à l’extrême fin de l’automne.
Des teintes discrètes et raffinées, comme les plumes d’une poule faisane...
Laissez-lui presque un mètre carré. Elle aime respirer.
Superbe près du bleu de l’ Aconitum arendsii n° 2.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(7) ASTER ‘HENRI PICOT’
He’s got the blues…
Grandes fleurs bleues, en octobre/novembre.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (et pire). Soleil. Très rustique.
Merci à Henri Picot qui, à force de patience et d’attention, a sélectionné cet aster dément.
Sa catégorie : XXL.
Un feuillage sain, une touffe droite qui se fiche du vent, des grandes fleurs or et azur...
Un pied suffit pour un mètre carré. En été, sa fraîcheur réjouit.
En automne, sa couleur éblouit. Le plus dru des bleus, celui qui fleurit le plus longtemps en
octobre-novembre.
Un spectacle époustouflant quand tout est déjà fané au jardin.
Pour le faire chanter : Heliopsis or et orange n° 17 et Panicum ‘Warrior’ n° 195.
(8) ASTILBOIDES TABULARIS
Gunnera chic
Grands panaches blancs en juin et juillet,
Hauteur 90 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil du matin, ombre, nord. Ultra rustique.
Astilboides est au Gunnera ce que cachemire est au lambswool… C’est pareil. Pour ceux
qui n’en n’ont jamais porté.
Ses feuilles sont gigantesques et plantureuses. Tendres et frissonnantes. Couleur émeraude
légère. Très Green Attitude.
La touffe est plus sage qu’un Gunnera : un petit mètre. Elle n’envahit pas et apprécie l’ombre
fraîche des murs pendant les heures chaudes de la journée, comme les hortensias.
Les fleurs sont confondantes, façon panaches crème au lait.
Ses amis : l’Astilbe ‘Troll’ n° 9, la campanule ‘Prichard’s Variety’ n° 10.
Mais rien ne vous empêche de lui préférer le côté vrai géant vert du Gunnera n° 15.
(9) ASTILBE CHINENSIS ‘TROLL’
Pas compliquée
Longs épis roses, de juillet à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
Comme toutes les astilbes chinensis, elle est mille fois plus facile à cultiver
que ces fichus hybrides modernes qui ne pensent qu’à boire et à manger.
- planté à l’ombre l’après-midi, on l’arrose à peine
- ses épis rosés font les fiers tout l’été
- son frais feuillage rivalise avec la plus chic des fougères.
Rapide et facile à multiplier, c’est la plante de bordure que vous attendiez pour accompagner
votre agastache n°4 et l’Astilboides qui précède (en terrain plus sec, pensez à sa robuste
cousine, l’astilbe chinensis botanique n° 121).
(10) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
Plus de fleurs avec un sécateur !
Bouquet de fleurs bleues, de juin à août.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil du matin, ombre, nord. Ultra rustique.
Déjà superbe dans un sol médiocre et sans soin, elle est géniale dans une bonne platebande arrosée.
Pour la faire fleurir encore plus longtemps, jouez du sécateur ! On coupe les fleurs quand
elles commencent tout juste à faner : de nouvelles fleurs apparaissent juste en dessous).
Certaines années, elle fleurit ainsi jusqu’en septembre.
Son bleu est radieux avec l’Astilboides n° 8 et le joli phlox blanc n° 27.
(11) CHRYSANTHEMUM MAXIMUM ‘BRIGHTSIDE’
La marguerite de Monsieur le curé…
Grandes fleurs de marguerite, blanche à cœur or, de juin à août
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique.
La grande marguerite de notre enfance, celle des jardins de curé.
Bien plus stable que la plupart des cultivars modernes.
La touffe est ronde et dense. Elle ne se couche pas, même sous la pluie.
Le feuillage est vert intense et frais. Toujours sain.
Les fleurs sont grandes et aussi top en bouquet qu’au jardin.
On la divise autant de fois que l’on veut. Et on en fait des cadeaux à tous les amis.
Plantez-la près d’un Delphinium gentiane n° 13.
(12) DARMERA PELTATA
Lévitation du pamplemousse
Boule de fleurs rose et blanc, en avril et mai.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
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Comme un Gunnera, en plus petit, plus dense et surtout dix fois plus rustique.
- Les fleurs jaillissent avant les feuilles. Format pamplemousse, elles gigotent au bout de
longues tiges nues. C’est aussi surprenant que beau.
- Le feuillage qui suit est de même farine. Enorme, rond et charnu. Vert brillant l’été, rouge
flamboyant l’automne. Comme une vigne-vierge XXL.
Très tolérant (nos pieds mères sont au plein soleil brûlant !), il préfère cependant être au frais
pendant les heures chaudes de la journée. Superbe en arrière-saison avec le feuillage multicolore du Polygonum microcephala n° 31 ou au premier plan des grands panaches blancs de
l’Aconogon n° 3.
(13) DELPHINIUM x CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
Le top du top du top…
Très grands épis bleu gentiane, de juin à octobre (plusieurs floraisons successives).
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, évitez les sols trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles
des rosiers). Soleil (au moins le matin). Très rustique.
Grand et puissant. Des épis larges et denses. Et un bleu à faire verdir une gentiane…
Ce Delphinium hors norme se fait exclusivement de division de pieds adultes,
élevés en pleine terre pendant trois ans.
Mettez quelques granulés anti-limaces (bio !) en janvier et février. Le feuillage dort encore
mais pas les limaces qui pourraient aller le croquer sous terre.
Ses amis: le Chrysanthemum n° 11 et le Phlox ‘Fujiyama’ n° 27.
(14) DELPHINIUM BELLADONNA ‘CLIVEDEN BEAUTY’
Et le petit top
Epis légers, bleu clair (azur satiné), de la fin mai à la fin octobre.
Hauteur : 90 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, éviter les sols vraiment trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles
des rosiers). Soleil. Très rustique.
Le petit frère du précédent. Deux fois moins grand, bien plus léger, avec des épis d’un bleu
qui est au bleu ce que le rose est au bonbon. Les jeunes filles adorent.
Deux atouts : une floraison quasi permanente (si vous coupez les épis fanés) et un appétit
d’oiseau. Attendez-vous à de bons résultats dans une terre médiocre. Et même d’excellents
si vous lui donnez une poignée d’engrais pour rosiers. Pour l’accompagner, les rosiers,
la grande marguerite blanche n° 11 et l’astilbe ‘Troll’ n° 9.
Attention : il en reste très peu en stock…
(15) GUNNERA TINCTORIA
Vous avez dit rustique ?
Gigantesques épis en pomme de pin mordorée, de juillet à septembre.
Hauteur 2 m, distance de plantation 1 m au moins (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Jamais de soleil pendant les heures chaudes. Rustique si on
couvre la souche en hiver avec un matelas de feuilles sèches.
Originaire du Chili, Gunnera tinctoria a les mêmes feuilles gigantesques que son cousin
Gunnera manicata mais il est plus rustique. Cultivé à l’ombre ou au nord, il pousse à une
vitesse phénoménale. Son secret ? Ses racines absorbent l’azote de l’air : il « fait » son
propre engrais ! Les pétioles se mangent, comme la rhubarbe (une fois pelés, soit crus,
soit cuits). Cultivez-le d’abord en pot, à l’abri des gelées, jusqu’au 15 mai et plantez-le
en terre après. Cet été, il va beaucoup grossir et devenir plus rustique. L’hiver prochain,
il faudra juste le couvrir de feuilles mortes (à écarter de temps en temps en mars-avril-mai,
pour le faire respirer). Exquis en compagnie du Lobelia n° 19 (les audacieux préfèrent le n° 20).
(16) HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’
Trois fois plus de fleurs, citron et sans drageon !
Bouquet dément de grandes marguerites citron léger, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 1,40 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Un Helianthus ordinaire, c’est jaune, hyper envahissant et fleuri à peine un mois par an.
Un Helianthus ‘Lemon Queen’, c’est différent :
- ses fleurs sont fantastiques (couleur citron frais).
- ses racines sont sages et n’envahissent pas.
- il fleurit 3 mois par an !
Un petit plant donne un énorme bouquet dès la première année, même chez le plus nul des
jardiniers. Pour un jardin nickel l’été prochain : une bordure de Kalimeris n°18 devant un
rideau de ‘Lemon Queen’. Le tout encadré d’Aconogon n° 3 ou de Delphinium bleu n° 13.
(17) HELIOPSIS ‘SUMMER NIGHTS’
Tout l’été
Petites marguerites or, souvent teinté de rouge, de juillet à octobre
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Cousin du précédent, tout aussi sage (pas de drageon !) rapide (spectaculaire la première
année) et florifère (première fleur début juillet, dernière en octobre).
Plutôt frugal (même si votre bonne terre lui fera le plus grand bien), il se plaît partout en France
et résiste tant au grand froid qu’au violent coup de chaud.
Les Heliopsis classiques ont des fleurs or.
Chez ‘Summer Nights’, tiges et fleurs sont teintées aussi de prune et de rouge feu.
Génial en bouquet. Et parfait en été, quand le soleil écrase tout le reste du jardin.
Association : lysimaque n° 21 et Salvia uliginosa n° 35.
IMPORTANT : pourquoi se méfier des racines des arbres et des arbustes ?
Les racines des arbres et des grands arbustes sont très puissantes. Vous ne les voyez pas mais
elles colonisent le sol. Et entrent ainsi en concurrence avec les petites racines des vivaces.
Cette concurrence des racines :
l certaines vivaces la détestent (les vivaces des chapitres I et II, certaines graminées du chapitre IV)
l certaines vivaces la supportent et parfois même l’apprécient (les vivaces du chapitre III ainsi
que quelques graminées du chapitre IV).
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(18) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
Juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre…
Fleurs bleu très doux, de la mi-juin à novembre (parfois décembre !)
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
INDISPENSABLE !
Rond, dense, et séduisant dès le premier printemps
Son feuillage de petit chêne est frais à croquer. On en fait de jolies petites haies.
Déjà fleuri au début juillet, il nous sauve en août quand tant de fleurs piquent du nez.
Et n’en finit pas de refleurir jusqu’aux grandes gelées.
En 2011, dans le Morvan glacé, nos plants étaient toujours en fleurs en décembre !
Extra au premier plan du rudbeckia n° 33 ou en contrepoint du rose frais du phlox ‘Morvan’
n° 28.
(19) LOBELIA CARDINALIS
Ecarlate
Epis fantastiques, rouge écarlate de juillet à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines quand il
est planté plein soleil, accepte très bien cette concurrence quand il est à l’ombre l’après-midi).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil du matin, ombre légère, nord. Très rustique (se ressème).
Rouge vibrant, écarlate. Ce Lobelia du Canada pousse en colonne étroite et fleurit dès sa
première année jusqu’à la fin de l’été (surtout si on coupe les fleurs fanées).
- Planté en plein soleil toute la journée, il boit beaucoup et déteste les racines des arbres.
- Planté à l’ombre pendant les heures les plus chaudes de la journée, il ne boit presque pas
et supporte même la concurrence des racines des arbres et des haies.
Superbe contraste avec le grand Gunnera n° 15. Etonnant près du Thalictrum n° 36. Il ne craint
pas le froid (il vient du Canada) mais ses petites rosettes de feuilles persistantes détestent les
vents glacés du nord et de l’est (au Canada, elles sont protégées par la neige en hiver).
(20) LOBELIA X ‘RUSSIAN PRINCESS’
Toute l’année en couleur
Epis fantastiques, rose-rouge de juillet à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines quand il
est planté plein soleil, accepte très bien cette concurrence quand il est à l’ombre l’après-midi).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil du matin, ombre légère, nord. Très rustique (se ressème).
Enfant du précédent (l’autre parent est le beau Lobelia vedrariensis).
Ses deux atouts : un feuillage pourpre, somptueux toute l’année (En hiver, il garde une rosette
de feuilles colorérs plaquées sur le sol) et une très longue floraison, de juillet à octobre.
Pour le réussir : 1) pas trop de soleil pendant les heures chaudes 2) taille des épis fanés 3) une
branche de conifères en travers de la rosette de feuilles, quand il y a un vent sec et glacé en hiver
(la plante résiste bien au froid mais déteste se déshydrater quand le vent d’Est souffle en janvierfévrier). Croissance ultra rapide mais sage. Il n’envahira pas et fleurira des mois et des mois, dès
cette année. Ses amis : le beau Darmera n° 12 et le fin Veronicastrum n° 37.
(21) LYSIMACHIA CLETHROIDES
Trois saisons de bonheur
Grands épis en « virgule », tout blanc du début juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Indémodable et aussi sympa qu’increvable.
On aime :
- au printemps : ses rosettes vert cuivré brillant comme un petit champ de bébés artichauts.
- tout l’été : ses cents épis « virgule » adorés des papillons.
- en automne : ses feuilles couleur érable du Canada.
Dans un premier temps, il va pousser diablement vite. Rassurez-vous, il s’assagit ensuite.
Ses amis : le Kalimeris ‘Madiva’ n° 18 (toujours fleuri) et l’aconit bleu intense n° 2.
(22) LYSIMACHIA PUNCTATA ‘GOLDEN ALEXANDER’
Feuille-fleur…
Grands épis or de juin à août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Aussi belle en feuille qu’en fleur, cette nouvelle sélection est dix fois plus intéressante que
la grande lysimaque classique :
- elle est plus dense, moins haute et se tient droite (sans tuteur).
- elle fleurit plus longtemps
- elle porte feuillage ravissant : or et vert tendre du printemps à l’automne…
C’est en compagnie des fins épis de l’agastache n° 4 qu’elle est la plus jolie.
Ravissante en bouquet comme au jardin.
Ses autres copines : Astilboides n° 8 (géante) et Achillea ‘Perry’s White’ n° 1 (fleurettes).
(23) MONARDA ‘BLUE STOCKING’
Mousse au chocolat
Grandes fleurs bleu rosé, de juin à juillet et août septembre. Parfum vif de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil surtout le matin. Ultra rustique.
Des fleurs innombrables en été, un parfum vivifiant et une vitesse de croissance hallucinante (plantée au printemps, adulte cet été)...
Tenace, rustique et durable : à recommander pour ceux qui n’ont pas une « si bonne terre
que cela ». En infusion, ses feuilles valent le plus revigorant des thés (une cuillère à café de
feuilles sèches pour 250 ml d’eau bouillante). Fraîches, elles parfument mousse au chocolat
et sorbets…Ses amis : les grands phlox n° 25 à 28. Tous apprécient le soleil tôt dans la matinée
(tout comme les Delphinium, les Phlox et monardes n’aiment pas avoir les feuilles mouillées :
le soleil du matin fait évaporer la rosée).
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(24) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
Plantoir, dis-moi qui est la plus belle…
Grandes fleurs blanc de neige, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
« Schneewittchen », c’est Blanche-Neige en français ! Elle pousse comme une dératée et
embaume la bergamote… En infusion, comme le thé, ses feuilles sont toniques et rafraîchissantes. Pour la réussir : 1) Soleil, dès le matin, tu donneras (pour faire évaporer la rosée) l’aprèsmidi, ombre ou soleil tu pourras 2) Dès les premières fleurs fanées, tailler court, tu oseras : cette
coupe radicale stimulera une seconde pousse, avec autant de fleurs que la première 3).
Tous les trois ans, à la bêche, tu diviseras (un éclat gros comme un pamplemousse, replanté dans
la foulée, donne bien plus de fleurs dans l’année qu’un vieux pied qui commence à s’étouffer).
Ravissante près de la campanule ‘Prichard’s Variety’ n° 10.
(25) PHLOX PANICULATA ‘KIRCHENFÜRST’
Désolé pour la photo : elle est moche !
Fleurs rouge intense, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Désolés, notre photo est vraiment moche.
Le rouge splendide de cette fleur géniale a été massacré par notre appareil photo.
Notre imprimeur n’a rien pu faire pour l’arranger…
Oubliez la photo, faites-nous confiance : notre Phlox est vraiment top !
Pour le faire fleurir plus longtemps, coupez les fleurs fanées (juste au bout des tiges).
De nouvelles fleurs prennent le relais (un Phlox mené au sécateur fleurit de juin à début
octobre). Ce conseil s’applique à tous les grands Phlox. Ses amis : agastache n° 4,
Monarda n° 23 et Delphinium n° 13
(26) PHLOX PANICULATA ‘BLUE PARADISE’
Nous irons tous au Paradis…
Fleurs bleu ardoise, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin, fraicheur l’après-midi. Ultra rustique.
De pire en pire ! Tout comme ‘Kirchenfurst’, il est presque impossible à photographier : à
l’imprimerie, ‘Blue Paradise’ vire au violet !
Et pourtant, comme il est beau en réalité… Un bleu ardoise parfait.
Pour le réussir : du soleil le matin (pour faire sécher la rosée qui abîme les feuilles) et de
l’ombre l’après-midi (une ombre légère pendant les heures les plus chaudes de la journée
renforce sa couleur). Le plein soleil brûlant massacre la couleur des fleurs !
Entourez-le de plantes basses qui ne feront pas obstacle aux premiers rayons du soleil
(scabieuse bleue ou blanche n° 97 et 98, astilbe rose n° 9).
(27) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
Phlox populi, Phlox fleuri
Fleurs blanc pur, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Tout comme les précédents, il fleurit si longtemps que tous l’apprécient.
- Ses jeunes feuilles (vert tendre) sont friandises.
- Ses fleurs de neige sont naturelles.
Pour le faire refleurir, coupez les fleurs fanées (juste au bout des tiges).
De nouvelles fleurs prennent le relais (un Phlox mené au sécateur fleurit de juin à début
octobre). Ce conseil s’applique à tous les grands Phlox. Lui aussi est plus beau avec du
soleil le matin et de la fraîcheur l’après-midi.
Exquis au pied d l’Aster ‘Henri Picot n° 7 ou de l’Artemisia ‘Lime Light’ n° 6.
(28) PHLOX PANICULATA ‘MORVAN’
Vigueur rurale !
Fleurs rose frais, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Ce Phlox, d’une vigueur aussi rurale que convaincante, a été trouvé dans un très vieux jardin
du Morvan. Ultra rustique, il fleurit tous les ans, quel que soit le temps.
Planté au soleil du matin, il n’est jamais malade, toujours sain.
Ses fleurs sont rose absolu. D’un parfum frais et revigorant.
Son feuillage est frais comme du bio.
Associations : monarde n° 24 et achillée n° 1.
On le rappelle, un grand Phlox c’est comme une monarde ou un delphinium : ça adore le
soleil du matin (l’après-midi, le soleil n’est pas indispensable)...
Les racines des rosiers et des plantes grimpantes ne gênent pas les fleurs !
Les rosiers, les plantes grimpantes (clématites !), les petits arbustes, les pommiers et
les poiriers n’ont pas de racines méchantes.
Elles n’entrent pas en concurrence avec les racines des vivaces.
Vous pouvez donc planter toutes les fleurs à côté des rosiers.
Vous pouvez planter toutes les fleurs à leurs pieds.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(29) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘FIREDANCE’
Moi, président
Mille épis bougies, d’abord rouge vif (juillet-août) puis vermillon (septembre-octobre).
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
- Moi, je fleurirai du 1er juillet au 1er novembre.
- Moi, mes racines seront sages (pas de drageon envahissant).
- Moi, je pousserai avec ou sans soleil (même au pied d’un mur au Nord).
- Moi, je porterai épis rouge vibrant, je frise le vermillon en fin d’été, mes feuilles sont mordorées.
En résumé, votez pour moi !
Mon gouvernement : Rudbeckia n° 34, Veronicastrum n° 37 et Ageratina n° 5.
(30) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘JS CALIENTE’
L’autre candidat
Mille épis rouge foncé intense, du début juillet et à la Toussaint.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
- Moi aussi je fleuris du 1er juillet au 1er novembre.
- Moi aussi, j’ai des racines sages comme des images, sans drageon.
- Moi aussi je fleuris avec ou sans soleil (même au pied d’un mur au Nord).
- Mais moi, mes épis sont rouge foncé scintillant. Ma touffe menue et frissonnante prend
moins de place. Et j’ai autant de fleurs. C’est pour moi que vous votez.
Pour m’accompagner, deux autres fleurs d’été à la floraison époustouflante : lysimaque or
n° 22 et delphinium n° 13.
(31) POLYGONUM MICROCEPHALA
Forfait fleurs illimité
Mille petits pompons crème, de juin à novembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Foin de promesses… Des faits :
- je suis top en avril-mai, avec mon feuillage pourpre vif, érigé en colonne
- je suis top en juin, quand je deviens fontaine, bronze de feuille et marbré d’argent
- je suis top de juillet à septembre, avec mes mille pompons de coton blanc
- je suis top en octobre, toujours avec mes pompons blancs mais aussi avec mon feuillage
qui joue à l’érable flamboyant.
En plus, je pousse tant en terre qu’en pot. Et suis l’un des rares polygos qui tiennent quand
il fait trop chaud. D’autres vivaces aussi géniales tant en feuilles qu’en fleurs : Lysimachia n°
22 et Thalictrum n° 36.
(32) RANCUNCULUS ACONITIFOLIUS ‘FLORE PLENO’
« French maid of France »
Fleurs doubles, blanches, en mai et juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 35 cm
(n’aime pas la concurrence des racines, sauf en terrain humide).
Culture : Bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique.
Rare forme double de la jolie renoncule blanche qui fleurit dans les Cévennes.
Les Huguenots chassés par Louis XIV l’ont emportée avec eux en Angleterre, où elle a eu un
immense succès (voire aujourd’hui dans l’époustouflant jardin blanc de Sissinghurst).
Mutine et souriante, on l’appella « petite servante de France » (french maid of France). Chez
vous, elle se plaira au pied d’un mur Est ou Nord, ou dans une bonne plate-bande pas trop
brûlée par le soleil. En été, la souche peut s’endormir s’il fait trop chaud. Mais elle repousse
de toute façon le printemps suivant. Fleurs et feuilles sont plus belles si la plante n’a pas trop
chaud l’après-midi. Exquise près des ancolies ‘Yellow Queen’ n° 116.
(33) RUDBECKIA ‘GOLDSTURM’
L’idole des jaunes
Très grandes fleurs or à cœur noir, aux pétales longs et fins, de juillet à la Toussaint.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Dans le top 10 des vivaces. Pour Christopher Lloyd (le plus grand jardinier anglais
du XXe siècle), c’était la plus belle fleur de son jardin. Ses atouts :
- floraison non-stop de juillet à novembre
- très bon comportement même là où le soleil fait défaut (génial au nord ou à l’est d’un mur)
- hauteur et largeur idéales (60 x 60 cm) pour s’intégrer n’importe où.
- fleurs grandes, nombreuses, lumineuses et légères.
Le tout est “naturel”. Simple et beau.
Son rôle : prendre le relais de toutes les fleurs qui fanent en juillet (lupins, rosiers, etc.).
Superbe aussi à côté du grand phlox bleu n° 26 qui apprécie les mêmes expositions.
(34) RUDBECKIA NITIDA ‘AUTUMN GLORY’
Canari géant
Grandes fleurs jaune canari à cœur vert, de juillet à octobre
Hauteur 1,70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Bouquet canari frais dès la fin juillet. Tuteurage superflu.
Robustesse et rusticité incontestées.
Pas de drageons envahissants, pas de tiges couchées par le vent.
Un vrai bon géant qui booste le jardin pendant la canicule, quand les autres fleurs piquent
du nez. Le feuillage est somptueux, dès le printemps.
Seul l’Helianthus ‘Lemon Queen’ n° 16, son rival, a autant de charme et de prestance.
Pour l’accompagner : les épis frissonnants du Panicum ‘Warrior’ n° 195 et la seconde floraison
du grand Delphinium couleur gentiane n° 13.
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(35) SALVIA ULIGINOSA
La plus belle sauge du monde
Longs épis bleu roi, d’août à novembre.
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique, avec protection, dans les sols légers.
De l’azur pur qui fleure bon la réglisse-citron. Pour la réussir, offrez-lui :
A) un mètre carré : on ne coince pas une Rolls dans un placard
B) un sol pas trop lourd : dans les sols légers du Morvan, elle ressort chaque année depuis
24 ans, avec juste un petit rameau de conifère comme protection en janvier-février (le feuillage
disparait mais repousse, tard en mai-juin (ne soyez pas, ni inquiet, ni pressé !).
C) du soleil toute la journée : la lumière la rend gaie.
N’oubliez pas qu’elle se réveille tard au printemps et que ses premières feuilles intriguent
les limaces. Un tout petit godet planté en mars dépasse dans l’année la hauteur de votre
grand nigaud de fils ainé. Géniale près du grand Helianthus citron n° 16.
(36) THALICTRUM DELAVAYI
Gouttes de luxe…
Brouillard de petites gouttelettes bleues en juillet, chacune devenant étoile en été.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre pas trop calcaire. Soleil le matin et fraîcheur l’après-midi. Ultra rustique.
Cousin des ancolies, son frais feuillage est encore plus joli. Plus aérien qu’une capillaire et
couvert de rosée.
Ses fleurs sont gouttelettes puis brouillard d’étoiles.
Une grâce infinie…
La floraison est d’autant plus longue que la plante est au frais l’après-midi (il n’est pas
nécessaire de l’arroser toutes les cinq minutes : ce qui compte, c’est la fraîcheur de l’air, pas
la flotte dans les racines !). C’est donc au pied d’un mur au Nord ou à l’Est qu’il sera le plus
beau, près du Phlox ‘Fujiyama’ n° 27 et des méga feuilles vert tendre de l’Astilboides n° 8.
(37) VERONICASTRUM ‘DIANE’
Jardin durable
Epis ultra fins, blanc rosé, de juillet à septembre (belle silhouette en hiver)
Hauteur 1,20 m distance de plantation 60 cm (n’aime pas trop la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Belle en feuilles, belle en fleurs, belle sous le gel en hiver…
Un condensé de qualités pour jardin durable.
- Touffe altière, étroite et fine. Superbe dès mai.
- Feuillage sain et raffiné. Bonne tenue au vent. Pas de parasite connu.
- Epis fins et dressés, blanc très doux puis à peine rosé.
Les touffes gelées sont superbes en hiver. Du très rustique, fait pour durer...
Ses amis : Polygonum microcephala n° 31 et le Rudbeckia n ° 33.
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
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Serres de culture
Le Jardin est par là
Serre d’accueil
Atelier
Serres d’expédition
Pieds-mères
La pépinière…
Pieds-mères
Serres de multiplication
Home, sweet home…
CHAPITRE II LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
SI ELLES SONT LOIN DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Dans votre jardin, vous avez aussi des plates-bandes :
- au soleil
- dans une terre pas géniale
- difficile à arroser (exemple : sur un talus ou au pied d’un mur brûlant ou trop loin du puits)
- mais, heureusement, loin des arbres et des arbustes (et donc sans la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Plate-bande en terre ordinaire,
parfois sèche
mais loin des racines .
Dans ces plates-bandes, il y a peu à boire et à manger… surtout l’été quand l’eau est rationnée
Vous allez donc y planter des fleurs frugales.
Des fleurs qui acceptent la sécheresse, la faim et le soleil.
Sans sourciller.
Les voici :
(38) ACANTHUS MOLLIS SSP LATIFOLIUS
Fleur et Feuillage XXL
Gigantesques hampes de fleurs blanches et prune, de juin à août.
Hauteur 1,20 m (souvent plus) en fleurs et 70 cm en feuilles, distance de plantation 50 cm
(n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, ce n’est pas nécessaire).
Rustique jusqu’à -15°au moins (plus avec des feuilles mortes glissées sous et dans le feuillage).
La plus démente des acanthes. Plus grande qu’une mollis ordinaire. Avec un feuillage fantastique, vert sombre brillant en hiver, et une floraison étourdissante. Une fois installée, elle tiendra
quel que soit l’hiver. Pendant les premières années, un lit de feuilles sèches, à la base et entre
les feuilles, l’aide à repousser plus vite au printemps et l’aide fleurir tous les ans.
Attention, quand on plante une acanthe, on lui fiche la paix et on ne la déplace pas !
Le soleil du matin lui est bénéfique. Le soleil l’après-midi est superflu.
D’autres feuillages géants : Astilboides n° 8 et Gunnera n° 15.
(39) ACHILLEA ‘RED VELVET’
Rouge de chez rouge
Bouquet d’ombelles rouge velours, en juin/juillet et septembre/octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
L’achillée millefeuille ordinaire a un joli feuillage de fougère mais craint la pluie et se flanque
souvent par terre.
Sa petite fille ‘Red Velvet’ se tient bien droite (surtout quand on ne l’arrose pas).
Ses fleurs sont d’un rouge à rendre jaloux les groseilles.
Pour la réussir et la faire fleurir deux fois par an :
- un sol aéré (à vos binettes !)
- une taille sévère à la fin de la première floraison (à 15 cm de haut).
- une plantation aérée (ne la plantez pas serrée et divisez-la souvent).
Sa copine : Asphodeline lutea n° 50. Son copain : Limonium hungaricum n° 78.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(40) ALCEA ROSEA ‘MARS MAGIC’
Rose trémière rouge flashy, pour terre pauvre et sèche
Grandes hampes rouge vif, de juin à juillet (refloraison mi-août à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (extra en terre pauvre et sèche !). Soleil. Ultra rustique.
La plus rouge de toutes les roses trémières.
Eclatante en été, même quand il ne pleut jamais (chez les roses trémières, la sécheresse
n’est pas un souci : une terre pauvre et sèche est le gage d’un feuillage sain).
Ce qu’elle préfère : le plein soleil, au moins le matin. Pas d’arrosage, pas d’engrais.
Un petit plant installé à l’automne donne plus de cent fleurs l’été d’après.
Elle vit longtemps (c’est une vraie vivace, pas une bisannuelle).
Deux fleurs qui aiment, comme elle, brûler au pied des murs ensoleillés : l’euphorbe wulfenii
n° 65 et le Perovskia n° 89.
(41) ALCEA ROSEA ‘NIGRA’
Black is beautiful
Grandes hampes pourpre, presque noir, de juin à juillet (refloraison mi-août à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, (extra en terre pauvre et sèche !). Soleil. Ultra rustique.
Des fleurs presque noires !
Cultivée au moyen-âge pour donner du « peps » aux vins trop clairs et aux confiseries, son
colorant naturel est aussi efficace que bio.
Les semis spontanés sont fréquents et abondants.
Ravissante au pied des murs brûlés par le soleil, avec des Sedum ‘Matrona’ n° 102.
(42) ALCEA ROSEA ‘POLARSTART’
Quatre secrets pour réussir vos roses trémières…
Grandes hampes jaune doux et blanc, de juin à juillet (refloraison mi-aout à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, (extra en terre pauvre et sèche !). Soleil. Ultra rustique.
‘Polarstart’ est la plus douce et raffinée des roses trémières. Pour l’accompagner, les
Asclepias n° 48 et 49. Comme toutes les roses trémières, elle aime :
- être plantée le plus tôt possible avant sa première floraison (plus elle grandit et grossit
avant ses premières fleurs, plus longtemps elle vit)
- avoir du soleil et peu d’eau (une terre chaude et sèche l’aide à garder un feuillage sain)
- être à l’abri des vents violents (contre un mur, elle se tient droite plus longtemps)
- être taillée à ras dès que ses fleurs commencent à faner (elle repousse aussitôt, avec un
nouveau feuillage propre et sain et refleurit dans la foulée, dès la mi-août).
(43) ALCHEMILLA SAXATILIS
Chou, bijou, caillou, etc.
Petites grappes vert argenté, de juin à août.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (important surtout le matin). Ultra rustique.
Achemilla saxatilis est soeur jumelle d’Alchemilla alpina.
- Même silhouette en p’tit chou.
- Même feuillage à liseré d’argent…
- Mêmes fleurs vert argenté. Bref, deux vrais bijoux.
Mais seule Achemilla saxatilis a bon caractère !
Tandis qu’Alchemilla alpina tourne de l’oeil quand il fait chaud, Alchemille saxatilis sourit au
soleil brûlant. Extra en bordure, avec l’Armeria n° 46 et la viola cornuta n° 111 qui se fichent
comme elle du chaud comme du froid.
PS : « saxatilis » veut dire aimer les rochers et les terres à cailloux.
(44) ALLIUM MONTANUM ssp SENESCENS
Ciboulette ping-pong
Fleurs en balles de ping-pong roses, de juin à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique
Tout en haut des Pyrénées pousse une drôle de ciboulette, aux feuilles fines et plates s’ouvrant en spirale parfaite.
En été, elle disparait sous un lit de petites boules fleuries, comme des balles de ping-pong.
C’est la ciboulette des bergers. Si douce avec le fromage de brebis frais.
Les papillons l’adorent.
Top en terre, top en pot (tout comme l’Armeria pourpre n° 46 et le Paronychia d’argent n° 88.
Arrosage indécent.
(45) ANGELICA GIGAS ‘ATROPURPUREA’
Dark Angel…
Grandes ombelles rouge presque noir, de juillet à septembre
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Bisannuelle très rustique, se ressème d’année en année
sans que vous ayez à vous en occuper.
L’angélique noire : Ses bourgeons sont fascinants : noirs, émeraude et pourpre brillant.
Les jeunes feuilles sont fougères. Les fleurs couleur sureau.
Très architecturale, elle capte tous les regards en été.
Comme toutes les angéliques, elle ne vit pas très longtemps mais vous aurez chaque année
quelques semis naturels à croissance ultra rapide qui prendront le relais.
D’autres fleurs qui jouent avec le noir : Dianthus ‘Sooty’ n° 131.
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(46) ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
Les 4 saisons du hérisson
Bouquet de petits pompons rose foncé, d’avril à août (souvent aussi en automne)
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche, pousse aussi en pot. Soleil. Très rustique.
Petite boule façon hérisson, aux cent petites feuilles rouge-pourpre brillant 12 mois sur
12…
- Gel et sécheresse le font rougir (hiver-été).
- Les temps doux le font fleurir (printemps-automne).
Sage et régulière, la touffe est belle tout le temps, n’envahit pas et supporte le mauvais
temps. Même les embruns du bord de mer !
On résume: quatre saisons d’assurance couleur. Adorable en bordure, géniale en pot (comme
l’Allium senescens n° 44 et le Sedum ‘Lidakense’ n° 100).
(47) ARTEMISIA ‘HAUSSERMANN’
Boule de buis et résine de pin.
Feuillage vert de gris, très fin, au fort parfum de résine de pin.
Hauteur 60 cm (si on le taille comme un buis), distance de plantation 50 cm (n’aime pas la
concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Cousin de l’Artemisia camphorata, il lui ressemble beaucoup, avec un feuillage plus fin,
plus doux. Et un parfum exquis de résine de pin.
Ce petit arbuste, diablement rustique, ne craint pas le froid, la soif et la faim.
Et pousse hyper vite.
On le taille en boule, à la cisaille (sévèrement, à la fin de l’hiver, doucement en été).
Sa spécialité : remplacer les boules de buis, en terre comme en pot.
Pour jouer le rôle du buis bordure, pensez à L’Iberis ‘Climax’ n° 77.
(48) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
Québécoise torride
Boules blanches de juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains (même très secs). Soleil. Ultra rustique.
Originaire du Québec, elle a l’habitude d’être ballottée d’un extrême à l’autre : été torride,
hiver polaire, terre sèche ou trempée... Du coup, chez nous, son frais feuillage pistache
supporte tout (même la canicule 2003 ou l’été pourri 2012).
Dès juillet, ses grandes fleurs vanille attirent les papillons (comme les Nepeta n° 83 et 84).
Comme beaucoup de plantes des grandes prairies d’Amérique du Nord, cette vivace se
réveille tard (début mai) mais pousse vite ensuite.
Truffez leurs touffes de perce-neige qui fleurissent avant, en hiver.
(49) ASCLEPIAS TUBEROSA
Un moral de tartine grillée
Bouquet or et orange vif, de juillet à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre drainée (aime le sable) même sèche. Soleil. Rustique sauf en sol lourd.
Fleur typique des grandes étendues pauvres et sèches du Dakota (Nord central des USA)
Géniale au pied d’un mur brûlé par le soleil. Brillantissime en bouquet.
Asclepias Tuberosa aime les hivers secs. Les étés brûlants. Les sols filtrants…
- Sa force : une résistance sahélienne à la canicule.
- Sa faiblesse : sa sensibilité à l’humidité hivernale si le sol est lourd et argileux (le froid ne
l’embête pas dans les sols drainés).
- Son charme : des fleurs hallucinantes tout l’été.
Son bel ami que l’on voit en arrière-plan sur la photo : le Perovskia ‘Little Spire’ n° 89 qui n’a
jamais trop chaud, jamais trop froid. Et qui déteste qu’on l’arrose en été.
(50) ASPHODELINE LUTEA
Star des jardins secs…
Très longs épis parsemés d’étoiles d’or, de mai à juillet.
Hauteur 70 cm (en fleurs) et 35 cm (feuillage), distance de plantation 50 cm (n’aime pas la
concurrence des racines).
Culture : terre drainées, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
Une présence fascinante quel que soit le mois de l’année…
Sa rosette de feuille fines et élancées joue au yucca argenté.
Elle est soignée, hiver comme été, et met en exergue thyms, Sedum et feuillages argentés.
Un œillet ‘Pike’s Pink’ n° 63 lui tiendra compagnie.
Le début de la floraison est fascinant : en boutons, le végétal devient animal.
Une fois ouverts, les boutons s’épanouissent ensuite en longs épis parsemés d’or. Même les
graines ont leur attrait…
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
Le tout, directement en ligne.
Le système de paiement est sécurisé par le Crédit Agricole.
Sur les moteurs de recherche comme Google et Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(51) ASTER DUMOSUS ‘LADY IN BLUE’
L’aster-bordure : comme un buis, les fleurs en +
Petite boule bleu vif à cœur or, en septembre et octobre
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains. Soleil. Ultra rustique.
Il pousse en petite boule, comme un beau buis rond à peine plus gros qu’un ballon.
Toutes les touffes sont régulières, même hauteur, même grosseur.
Dès la fin de la première année, on les divise très facilement pour en faire autant qu’on veut.
Bref, parfait pour les bordures.
Heureux partout. Hyper sain et vraiment pas compliqué.
En feuille, il vaut tous les buis du monde. Et il fleurit !
Trois autres bordures fleuries : Geranium ‘Elsbeth’ n° 73, campanule ‘Blauranke’ n° 126
et l’adorable petit aster qui suit.
(52) ASTER DUMOSUS ‘ROSENWICHTEL’
Le plus petit aster de la planète
Petites fleurs rose foncé, en septembre et octobre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Ultra rustique.
P’tit frère du précédent…
Comme toute bonne plante de bordure, il s’engage à :
- pousser ultra vite la première année, se calmer ensuite (le but, c’est de border, pas d’envahir)
- se diviser et se repiquer à volonté (bien pratique, surtout quand on a des km de bordure à planter).
- fleurir même sans eau (l’arrosage des bordures, c’est parfois compliqué).
Deux autres plantes jouent dans la même catégorie: Iberis n° 77 et thym mousse n° 107.
(53) ASTER x ‘NOLAY’
L’aster qui fleurit dès juillet
Très grandes fleurs bleu azur, à cœur or, de juillet à octobre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Une chanceuse jardinière l’a trouvé dans un vieux jardin de Bourgogne, près de la ville de
Nolay. Elle nous l’a donné.
Il ressemble aux asters frikartii, avec un feuillage jamais malade, toujours parfait.
Il se tient droit comme un i.
Ses fleurs sont gigantesques.Il fleurit non-stop de juillet à octobre.
Ceux qui l’ont vu à la pépinière ont avoué qu’ils n’en avaient jamais vu d’aussi beau…
Plantez-le au premier plan, encadré d’achillée n° 39 et de Centranthus n° 57.
Attention stock limité.
(54) ASTER PRINGLEI ‘MONTE CASSINO DOUBLE’
Arrosage prohibé
Brouillard de toutes petites étoiles blanches et or, en octobre et novembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
En été, on le prend pour un bouquet d’Asparagus d’un vert frais à en rendre jaloux la
Normandie. Des feuilles ultra-minces, adaptées aux pires sécheresses.
Ce qu’il aime ? Le soleil, même brûlant, surtout le matin.
En automne, cette boule d’éther devient boule de neige.
C’est le dernier sourire du jardin avant l’hiver… Radieux quand tout est déjà frigorifié au jardin.
Superbe au pied des chaumes dorés de l’Eragrostis n° 190 ou près du bleu dément du
Ceratostigma n° 58.
(55) ASTER PYRENACEUS ‘LUTETIA’
Bâtissons un jardin plus intelligent !
Très grandes fleurs bleu très clair à cœur or, de juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique
Aujourd’hui, nos jardins sont plus petits, souvent sans eau et sans jardinier pour gratouiller…
Soyons cohérents et fuyons les plantes envahissantes, soiffardes et vite fanées.
Plantons du robuste, du durable. Qui se fiche du froid comme du sec…
Qui fleurit hyper longtemps.
L’Aster ‘Lutetia’ est bon candidat. Il ne drageonne pas, n’est pas malade et fleurit plus
de 4 mois ! Des fleurs méga géantes, or et azur. Les pétales sont ultra légers. Pour un jardin
durable, ajoutez : Crocosmia n° 61 et Hemerocallis n° 76 (celle qui fleurit tout le temps).
(56) BAPTISIA AUSTRALIS
Lupin rupin
Longs épis bleu indigo, de la fin mai à juillet.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre). Soleil. Ultra rustique.
Un cousin des lupins. Même silhouette mais plus chic.
Ses fleurs sont naturelles. Bleu indigo (plus légères que celles des lupins)
Son feuillage bleuté, façon eucalyptus, garde belle allure tout l’été
Ses racines efficaces tolèrent assez bien le calcaire (ce fichu calcaire qui brûle les Lupins)
Associations: Geranium ‘Magnificum’ n° 146 et Asphodeline n° 50 (boutons fascinants..).
PS : les vrais lupins, c’est joli aussi comme nous le verrons au n° 80.
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(57) CENTRANTHUS RUBER ‘ALBUS’
Soleil, sec et fleurs tout le temps
Bouquets blanc pur, d’avril à mi-juillet et de mi-août à novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très pauvres et très secs). Soleil. Ultra rustique.
Elle veut : du soleil. Elle a besoin : de rien. Elle fleurit : 5 mois par an.
Son truc : fleurir sur les murs, dans les cours de graviers, les jardins sans eau (ce qui ne
l’empêche pas de fleurir tout autant quand la terre est grasse à souhait).
Une taille mi-juillet (alors qu’elle est encore en fleurs) la requinque et la fait refleurir
jusqu’en novembre. L’arrosage n’est pas au programme. L’engrais non plus.
Plantez-le avec l’Aster ‘Nolay’ n° 53 et la centaurée améthyste n° 59.
(58) CERATOSTIGMA PLUMBAGINOIDES
Couvre sol pour talus sec
Petites fleurs bleu gentiane, de la fin juillet à la Toussaint
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines des arbustes
pas trop méchants).
Culture : terre légère, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique (sauf en sol lourd)
Petit couvre sol speedé, pro des terres pauvres et sèches (zéro arrosage).
Sable et cailloux ne le troublent pas, seul un excès d’argile bétonné le gêne.
Extra en bordure sans eau ou en couverture des talus difficiles. Content, aussi, au pied des
petits arbustes, pourvu qu’il y ait du soleil.
Aussi sympa en feuilles (vernis au printemps, multicolore le reste du temps) qu’en fleurs (bleu
gentiane, de juillet à octobre). Il démarre tard : entourez-le de narcisses qui occuperont le
terrain au printemps. Ravissant au pied des épis fins de l’Eragrostis n° 190 et ceux du
Muhlenbergia n° 194.
(59) CENTAUREA MONTANA ‘AMETHYST DREAM’
Nouvelle sélection, haute en couleur !
Grandes fleurs pourpre, de juin à juillet (refloraison possible en août-septembre).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (surtout le matin), ombre légère. Ultra rustique.
Nouvelle sélection, haute en couleur, de la centaurée des montagnes. Aussi belle pour son
feuillage argent (même en hiver) que pour ses très grandes fleurs améthyste.
Superbe feuillage argent, doux et velouté au printemps. Croissance rapide et deux floraisons
dans l’année (si on coupe les fleurs fanées). Un authentique couvre-sol, spécialiste des terres
médiocres et des jardins de vacances jamais arrosés. Nous l’avons mise dans ce chapitre
mais après avoir beaucoup hésité : elle supporte, mieux qu’on ne le croit, la concurrence des
racines des arbustes. Deux autres couvre-sols aussi beaux en feuilles qu’en fleurs : Pulmonaria
‘Mrs moon’ n° 174 et Sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n° 101.
(60) CHRYSANTHEMUM ‘CLARA CURTIS’
La soif, connait pas
Marguerites rose vif, en septembre et octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très pauvres et très secs). Soleil. Ultra rustique.
A mi-chemin entre les marguerites et les chrysanthèmes.
Ses fleurs sont à touche-touche, ultra légères et rose brillant. Un bouquet splendide quand
vous rentrez de vos vacances d’été. Somptueux de la fin août à octobre.
Son feuillage est vert frais, très propre du printemps à la Toussaint.
Seul besoin : du soleil. Et le moins d’arrosage possible (même en juillet-août).
Son grand copain des massifs secs et ensoleillés : l’aster ‘Monte Cassino Double’ n° 54.
(61) CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA
Floraison et sentiments…
Epis arqués, rouge flamme et vermillon, de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique une fois passée la première année.
Mon arrière-arrière-grand-maman en cultivait déjà, sous le nom de « Montbretia ». Une vivace,
mi-souche/mi-bulbe, d’une totale rusticité. Aux portes du Morvan, dans les vieux (et ravissants !)
jardins qui encadrent la cathédrale d’Autun, on en voit encore quelques touffes extraordinaires
(dont celles de mon arrière-arrière-Bonne-maman) croulantes de fleurs, sans aucun soin.
Plus une touffe est âgée, mieux elle résiste au froid.
Ravissante avec le Scutellaria incana n° 99 et l’Asclepias ‘Ice Ballet’ n° 48.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
l Ne doit pas être encombré. (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
l Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Deux solutions : biner souvent (un binage vaut deux arrosages) ou pailler autour des plantes,
sans les étouffer
l Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chipent l’eau)
l Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote
(trop d’azote donne soif).
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(62) DIANTHUS ERINACEUS
Look hérisson
Petites fleurs rose rouge, parsemées sur la touffe, de juin à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, même en terre très pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
Des feuilles de genévrier, microscopiques. Ce petit œillet botanique vit très longtemps et
pousse naturellement en hérisson tout rond. Une boule parfaite qui déclenche une irrésistible
envie : le tapoter, juste pour voir s’il ne va pas trottiner. Les enfants adorent. Le jury de
Courson aussi. D’autres plantes en boules pour terrains ensoleillés, même pauvres et secs :
Allium senescens n° 44 et Armeria pourpre n° 46.
(63) DIANTHUS ‘PIKE’S PINK’
Frétillements du thermomètre
Petites fleurs semi-doubles, rose exquis, au parfum charmant, en mai et juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, sèche et pire encore. Soleil (c’est sa seule exigence). Très rustique.
Le froid, le chaud et le sec, c’est son affaire : une fleur qui assure quand le thermomètre gigote.
Son parfum est charmant. Son feuillage gris-bleu, résistant : c’est un des rares œillets qui
pousse en tapis toujours sain (même l’hiver) alors que bien des œillets ordinaires se flanquent
par terre sous le poids des fleurs et deviennent hideux après la floraison.
Laissez-le respirer : on ne doit jamais serrer les œillets rustiques, ni trop les arroser.
Pour le parfum : phlox rouge n° 25, hémérocalle gourmande n° 75 et romarin bleu n° 92.
(64) ERIGERON KARVINSKYANUS
Pâquerette déjantée cherche mur ensoleillé pour fleurir toute l’année
Pâquerettes, roses ou blanches, de mai à novembre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sol léger .Soleil. Très rustique (en cas souci, les semis naturels prennent le relais).
Toujours en fleurs si le climat est doux (Bretagne, Normandie, Midi).
Dans les pays très froids (le Morvan !) il fleurit presque autant si ses petites racines sont
protégées sous des dalles mal jointées d’une terrasse ou contre les pierres d’un mur, voire
d’un vieil escalier.
Les plants souffrent parfois quand l’hiver est glacé. Mais ce n’est pas un souci : les semis
naturels (hyper-abondants) prennent le relais. Seule précaution dans les climats froids :
éviter les vents violents d’Est et de Nord (ils déshydratent le feuillage).
Ravissant autour des Iberis persistants n° 77, au pied d’un mur plein sud.
(65) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
PBdPBdP... (la Plus Belle des Plus Belles des Plus, etc.)
Epis géants, citron fluo, de février à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (supporte plutôt bien la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil et ombre légère. Très rustique.
La plus belle des fleurs d’hiver. Le plus beau des feuillages persistants (presque bleu).
Premières fleurs dès février, dernières en juin.
Une plante architecturale, toute l’année. Arrosage inutile, engrais déconseillé.
Une fois par an (en juin), taillez toutes les tiges (avec des gants) à 20 cm du sol.
Tout repoussera en boule, dans la foulée. Ses deux voisins attitrés : le Phlomis n° 90 et
le Sedum ‘Matrona’ n° 102 qui ont les mêmes besoins et la même rusticité.
PS: nous l’avons mise dans ce chapitre mais nous aurions presque pu la classer dans le
chapitre III car elle tolère la concurrence des racines (même celles des pins !)
(66) EUPHORBIA PALUSTRIS
Tige rouge et fleurs fluo
Grandes ombelles tilleul fluo, d’avril à juillet.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (du trempé au desséché). Soleil. Démentiellement rustique.
Nous la cultivons dans le Morvan depuis 18 ans. Bilan ?
- Technique : 1) vigoureuse, elle traverse le siècle sans faiblesse 2) tenace, elle se fiche du
froid comme du sec 3) bien élevée, elle reste à sa place, sans drageon.
- Esthétique : 1) son feuillage frais, d’avril à octobre 2) ses fleurs magiques, luminescentes
au printemps 3) son feuillage imperturbable en été et qui vibrionne en automne 4) ses tiges
qui rougissent au premier gel comme un cornouiller.
Pour l’accompagner : sauge ‘Caradonna’ n° 95 et hémérocalle ‘Crimson Pirate’ n° 74.
(67) GAILLARDIA ARISTATA ‘BURGUNDER’
A la vitesse du pétale au galop (1)
Grandes fleurs en étoiles rouge flamme, de juin à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sol léger et drainé (même pauvre et sec). Soleil. Très rustique (sauf en terre lourde et humide).
Le jardinier du XXIe siècle déteste les plantes tortues : il veut des fleurs ultra rapides.
Comme ‘Burgunder’
Plantée en mars-avril, elle est déjà toute en fleurs en juin.
Radieuse au jardin, même quand le soleil cogne, on en fait aussi de charmants bouquets.
On ne l’arrose pas, on ne la nourrit pas. Plus votre sol est pauvre et sec, mieux elle vivra.
D’autres fleurs express pour un été sans eau : Lupinus’ n°80 , Verbena n° 110.
Sans oublier la jolie Gaura qui suit.
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(68) GAURA LINDHEIMERI
A la vitesse du pétale au galop (2)
Longs épis blancs, de juin à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Votre jeune plant de Gaura donnera dès cet été plus de cent épis blanc-rosé
frémissants, de juin à la Toussaint. Le tout sans soin et presque sans eau.
- Plantée dans un espace dégagé, en plein soleil, elle se tient droite.
- Trop serrée, trop arrosée,confinée ou peu ensoleillée, elle risque de se coucher (si c’est le
cas chez vous, taillez-la alors à mi-hauteur au début juin : elle repoussera plus droite, avec
autant de fleurs).
Pour un effet bœuf dans l’année : Gaura, Rudbeckia triloba n°93 et Verbena n°110.
Superbe aussi près de l’étonnante Asphodeline lutea n° 50 (ultra résistante au sec).
(69) GERANIUM ‘BROOKSIDE’
On a gagné !!!
Multitude de petites fleurs bleues intense, de mai à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse très bien aussi en pot). Soleil. Ultra rustique.
Emotion dans le monde botanico-sportif : un bleu qui gagne !
Il marque des paquets de fleurs, droit au but et sans grève à la mi-jardin.
- Avec une méteo sympa (ni trop chaud, ni trop sec en août), la floraison ira de mai à fin
septembre (avec en plus de bonnes surprises en octobre).
- Avec un temps détestable (canicule, été pourri) ou un mauvais terrain, la floraison ira de
mai à juillet, on le coupera ensuite et il refleurira en septembre.
Le plus : un feuillage sain, hyper précoce au printemps, multicolore en automne.
Ses supporters : Gaura n° 68 et Oenothera n° 85. Allez voir aussi du côté du Geranium
‘Rozanne’ n° 72. Moins robuste, certes. Mais plus florifère.
(70) GERANIUM ‘DILYS’
PRIX D’ENDURANCE : Juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre (tous climats,
mêmes froids, toutes terres, même la vôtre).
Fleurs pourpres de juin à novembre (pourpre framboise en été, pourpre-groseille en automne).
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Aime le soleil du matin. Ultra rustique (et plus !)
183 jours de fleurs, du lundi au dimanche, de juin à novembre.
Radieux dans l’argilo-calcaire et l’acido-sableux.
En bac, ses fleurs ruissellent comme un lierre.
Il a le look Geranium sanguin, couleur framboise (l’été) et groseille (l’automne).
Attention, il court sur le sol. On le plante donc au premier plan.
A noter : sa résistance gaullienne à la sécheresse. Une qualité qu’il partage avec le
Papaver Catharina n° 86 et Oenothera n° 85.
(71) GERANIUM PSILOSTEMON ‘BRESSINGHAM FLAIR’
JE NE SUIS PAS BEAU, JE SUIS PIRE
Fleurs rouge magenta à cœur noir, de mai à août
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm. (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Très rustique
Le plus beau.
Un rouge dément
Génial au soleil dans les régions fraîches
Top au Nord ou à l’Est dans les régions chaudes.
Nous le cultivons depuis 1987. Il ne nous a jamais déçu.
PS: répétons-le, c’est le plus beau de tous
PSS: tant pis pour ceux qui ne sont pas d’accord.
PSSS: chavirant au pied du Tanacetum doré n° 105.
(72) GERANIUM ‘ROZANNE’ (= GERANIUM ‘JOLLY BEE’)
Floraison démente pour jardin soigné
Grandes fleurs bleues à cœur blanc, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Soleil. Très rustique.
Toujours en fleurs de mai à novembre, sans un jour d’interruption. Extra pour encadrer les
rosiers, fleurir les terrasses et border les piscines. Ses amis spécial longue floraison
Asclepias ‘Ice Ballet’ n° 48 et gaillarde n° 67.
Dans les climats doux, vous pourrez aussi le cultiver en jardinière. Dans les climats rudes
ou dans les terres difficiles, plantez plutôt son cousin, le Geranium ‘Brookside’ n° 69
(presque aussi florifère et ultra robuste).
Supporter la sécheresse ne veut pas dire détester l’eau !
Les fleurs de ce chapitre supportent la sécheresse. Vous n’êtes donc pas obligé de les arroser
souvent. Mais il n’est pas interdit de les arroser !
Ce qui vous permet d’installer ces fleurs
1) autant dans votre une plate-bande de terrain sec, rarement arrosée
2) que dans votre « bonne plate-bande » arrosée souvent, en compagnie des plantes plus
exigeantes en eau.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(73) GERANIUM SANGUINEUM ‘ELSBETH’
Fleurs douceur, racines de fer
Fleurs carmin velouté, de mai à novembre
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines mais fleurit
trois fois plus longtemps sans elles).
Culture : tous sols, même pauvres et secs. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Comme tous les sanguineum, ‘Elsbeth’ est indestructible. Et sans drageon casse-pied.
Brûlé par le soleil, il fleurit à merveille
1) au printemps
2) en été
3) en automne (parfois même en décembre!).
Ses fleurs sont carmin intense. La touffe est d’un maintien parfait. A notre humble avis, une
des meilleures plantes de bordure quand le soleil cogne. Plantez-le devant un rideau léger de
Muhlenbergia n° 194, avec des petits asters ultra costauds ‘Lady in Blue’ n° 51.
(74) HEMEROCALLIS ‘CRIMSON PIRATE’
Robustesse sans égale
Fleurs de lys géant et rouge flamboyant en juin et juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines si le sol
n’est pas trop sec).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Superbe feuillage, dès la fin de l’hiver : c’est la première vivace à pointer son nez, la neige
à peine fondue. D’un vert enthousiaste et franc, il fait chanter crocus et narcisses.
En été, le feuillage est toujours aussi fier et sert d’écrin à ses grandes fleurs rouge
flamboyant, comme un lys géant.
Aucun soin, aucun entretien. Sans parasite, prédateur, ennemi...
Garanti à vie. Extra au jardin. Top en pot.
Bon complément de l’euphorbe palustris n° 66 et de la centaurée améthyste n° 59.
(75) HEMEROCALLIS ‘JUDGE ORR’
Croquez-moi !
Grandes fleurs de lys or en mai et juin (refloraison possible).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines si le sol
n’est pas trop sec).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Hémérocalle géniale. Belle en feuille (dès mars), belle en fleurs (dès mai : c’est la première
de toutes à fleurir). Belle en été (vert frais, avec ou sans eau).
Le plus : ses fleurs embaument la fleur d’oranger.
Le plus du plus : ses fleurs sont délicieuses à croquer… Un régal sucré (à déguster crues
avec du fromage blanc frais et une pincée de thym).
Cette plante gourmande a été primée à Courson pour la richesse exceptionnelle de sa
floraison, sa stupéfiante longévité et de la richesse de son parfum.
Top en contraste avec le Geranium x magnificum n° 146.
(76) HEMEROCALLIS ‘HAPPY RETURNS’
La plus longue floraison
Trompettes couleur citron-orange, parfumées, floraison remontante de mai à octobre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines)
Culture : tout terrain, tout climat, toutes expositions (sauf l’ombre dense).
Moi, la plus petite des hémérocalles, je suis bourrée de qualités :
- je ne fleuris pas une mais trois, quatre, voire six fois dans l’année.
- j’ai la feuille hérisson, la fleur trompette...
- je n’ai ni parasite, ni ennemi
- je n’ai peur de rien, même dans une maison de vacances à demi abandonnée.
- je pousse en terre comme en pot (comme l’Allium senescens n° 44 et le sedum
‘Lidakense’ n° 100).
(77) IBERIS ‘CLIMAX’
Buis fleuri !
Fleurs blanches en avril/mai.
Hauteur 25cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Petit arbuste, dense et trapu. Son feuillage est vert toute l’année, comme un buis. Il est très
régulier et donne de très bons résultats en bordure. Ses trois atouts par rapport au buis :
- pousser plus vite
- être sain (les buis sont attaqués par une sale maladie depuis quelques années !)
- fleurir…
Au printemps, votre bordure sera comme un rideau de neige. Vous la taillerez légèrement à
l’avant et à l’arrière, juste après la floraison (ce n’est pas indispensable mais cela accentue l’effet
« bordure »). Son rival : l’Armeria rubrifolia n° 46. Qui joue aussi au buis, version pourpre.
(78) LIMONIUM GMELINII ssp HUGARICUM
Gypsophile de la Mer Noire
Bouquet ultra léger de fleurettes bleutées, de juin à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainées. Soleil. Ultra rustique.
On l’appelle aussi « lavande de mer »… Cousine naturelle de celle qui fait de si beaux
bouquets. Plus fine, indomptée.
Petite rosette coriace, plaquée sur le sol, impressionnante de netteté hiver comme été,
d’où jaillissent de fines tiges dressées qui explosent en nuage d’étoiles bleutées.
L’ultra sec et l’ultra froid ne la feront jamais craquer.
Pour jardin déshydraté et bordure cramée (avec Artemisia ‘Haussermann n° 47 et Serratula
seoanei n° 103).
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(79) LINARIA TRIORNITHOPHORA
Attention au rhume
Fleurs roses et mauve, avril-mai-juin-juillet-août-septembre…
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte parfois bien la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même sèche. Soleil, ombre légère. Parfois capricieuse en hiver.
La plus spectaculaire des linaires. Celle qui a les plus grandes fleurs.
Qui est adulte dans l’année. Qui fleurit le plus longtemps (d’avril à la fin de l’été).
Qui tient au sec, qui supporte plutôt bien la concurrence des racines (nous avons hésité à
la mettre dans le chapitre III), qui se fiche du sec, qui se ressème souvent.
Seule limite : dans le Morvan glacé, elle attrape parfois un gros rhume en hiver. Nous gardons
donc toujours des graines que nous semons en place en mars, par mesure de sécurité.
Les jeunes semis sont déjà fleuris la première année.
Pour booster l’œillet hérisson n° 62 et la pâquerette perpétuelle n°64.
(80) LUPINUS ‘EDELKNABE’
Savez-vous tailler les lupins ?
Très grands épis rouges, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
Cousin de ‘Red Flame’ que vous avez déjà vu dans notre précédent catalogue, ‘Edelknabe’
résiste lui aussi à l’étrange maladie des lupins ordinaires qui fait tant de ravage
dans les jardins. Avec lui, la réussite tient en deux points :
- il n’aime pas le calcaire actif (les terres qui font à la fois jaunir les feuilles des rosiers et
verdir leurs nervures).
- il adore qu’on lui taille la boule à zéro, juste après la floraison (ne tardez surtout pas :
tout repousse aussitôt, avec de nouvelles fleurs pour la deuxième mi-temps de l’été).
Ultra rapide, il sera couvert de fleurs dès cet été. D’autres fleurs minute pour terrains pauvres
et jardiniers pressés : Alcea n° 40, Gaura n° 68 et Verbena n° 110.
(81) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
Shoote papillon !
Très longs épis ultra fins, pourpre de juin à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Un rideau léger de très fins épis rose pourpre papillonnants tout l’été. Durable et fiable, il a
traversé toutes les mauvaises années (hiver 1985, été 2003…) sans frissonner.
- Adulé des jardiniers (floraison permanente l’été)
- Adoré des papillons (libre-service butinage).
De tous les Lythrum, ‘Dropmore Purple’ est le plus résistant au sec (l’an dernier, nous l’avions
classé dans les plantes « plus exigeantes » du chapitre 1… A tort : elle se fiche du chaud comme
du sec). Ces épis chanteront avec l’ Asclepias n° 48 et l’Oenothera n° 85.
(82) MYRRHIS ODORATA
Le vrai cerfeuil musqué
Grandes ombelles blanc pur en mai et juin, graines noir brillant en juillet.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Feuillage de fougère enthousiaste, vert frais et fantastiquement parfumé : de l’anis pur.
Extra dans les salades, les potages et l’omelette.
La floraison est un bouquet de fraîcheur. Les graines brillantes, superbes et délicieuses
(pâtisserie).
Plante traditionnelle du Morvan, il est aussi beau que bon. Et vit très longtemps (en cas de
pépin, les semis naturels prennent le relais). Avec ou sans soleil, il fleurit.
Ses amis : l’hémérocalle rouge pétard n° 74 et le beau Phlomis d’or n° 90. Tous robustes.
(83) NEPETA ‘SIX HILLS GIANT’
Hyper fastoche
Longs épis bleu clair, de mai à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Proche parent du Nepeta ‘Walkers Low’. La plante hyper fastoche, qui fleurit bleu clair, qui
fleurit mieux. Qui chante avec les rosiers et que l’on n’arrose pas. Un feuillage génial dès
février. Des fleurs comme une lavande démente, six mois dans l’année. Le truc le plus efficace pour un jardin sans entretien.
- Soit on ne s’en occupe pas et il est au top de mai à juillet et un peu fouillis d’août à octobre
- Soit on le taille court à la fin mai (quand il est déjà tout fleuri !) et il repousse alors à vitesse
grand V pour être à nouveau au top de juillet à la fin de l’été.
Extra près du Rudbeckia ‘Prairie Glow’ n° 94.
Goutte à goutte pas cher mais efficace…
On trouve dans les jardineries de petits tuyaux goutte à goutte noir, de 10 à 20m de long
(avec un petit goutteur intégré tous les 40 cm). Pas chers et très efficaces
Etendez ces tuyaux, sans les enfouir, dans votre plate-bande. Avec le système goutte à goutte,
on ne mouille pas le feuillage et toute l’eau pénètre profondément dans le sol, jusqu’aux
racines. Alors qu’avec un arrosage classique par aspersion, les trois quart de l’eau restent en
surface et s’évaporent à moitié avec le soleil avant même que les plantes aient pu en profiter.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(84) NEPETA x ‘CITRIODORA’
Hyper fastoche (version moquette)
Tapis de fleurs bleu soutenu, de mars à juin, seconde floraison en août et septembre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Le p’tit frère du précédent. Et son complément :
1) ‘Six Hills Giant’ fleurit de mai à octobre, citriodora est en fleurs de mars à juin et d’août à
septembre.
2) ‘Six Hills Giant’ dépasse 60cm, en buisson, citriodora tapisse à moins de 20 cm.
3) ‘Six Hills Giant’ est bien pour les grands rosiers, citriodora pour les petits.
4) ‘Six Hills Giant’ a un parfum entre menthe et sauge, citriodora entre sauge et citron.
Après la première floraison coupons le très court pour le faire refleurir.
Remarquable en bordure, avec le Serratula n° 103 et la scabieuse crème n° 98.
(85) OENOTHERA MACROPODA
Tapis d’or pour bordure jamais arrosée
Très grandes fleurs jaune vif, de juin à septembre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Un tapis de grand coquelicot or clair, incroyablement robuste, tenace et rustique.
Canicule et hiver frigidaire ne la troublent pas. Elle repousse d’année en année et fleurit
sans discontinuer de juin à la fin de l’été.
Sa résistance à la chaleur et à la sécheresse en fait le meilleur atout des jardiniers
qui ne savent quoi planter dans les talus secs, les bordures jamais arrosées et les pieds
de murs brûlés par le soleil en été.
D’autres fleurs pro-canicule : romarin ‘Collinwood Ingram’ n° 92 et Erigeron karvinskianicus
n° 64.
(86) PAPAVER ORIENTALE ‘CATHARINA’
Pavot rose, pas vorace
Fleurs de coquelicot géant, rose doux, en mai et juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Aussi rose que les tailleurs de la Reine d’Angleterre…
Moins chochotte que la plupart des pavots d’orient, il vit très longtemps. A proscrire :
- la bêche (il déteste qu’on bouscule ses racines)
- l’arrosoir (il s’endort en juillet, juste avant la sécheresse)
- la pitié (coupez-le à ras dès qu’il commence à faner).
Comme il ne repoussera pas avant l’automne, voire le printemps suivant, vous cacherez
ce « vide » dans votre massif en plantant devant un aster ‘Monte Cassino Double’ n° 54 ou
un chrysanthème ‘Clara Curtis’ n° 60, très discret quand le Pavot fleurit, exubérant quand
le pavot dort…
(87) PAPAVER RUPIFRAGUM ‘FLORE PLENO’
Coquelicot abricot
Fleurs frissonnantes, orange souriant, de mai à juillet (souvent jusqu’en septembre).
Hauteur 40 cm, distance de plantation 30 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des
racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil non brûlant… Ultra rustique.
Coquelicot déjanté aux fleurs froufroutantes. Vivace, il fleurit d’année en année et se ressème
généreusement.
Son feuillage est velours d’argent et persiste en hiver. Il est ravissant au printemps.
S’il a du soleil le matin et un peu de fraîcheur l’après-midi, il fleurira bien plus longtemps
(certaines années de mai à septembre).
Ses amis pour les coins ensoleillés le matin et à l’ombre l’après-midi: la grande acanthe n° 38,
le Geranium ‘Dilys n° 70 et la consoude n°104.
(88) PARONYCHIA KAPELA
L’été sera show
Multitude de petites fleurettes, en papier de soie ivoire. Feuillage persistant (gris et argent)
Hauteur 5cm, distance de plantation 45cm (n’aime pas trop la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique
Oubliez de l’arroser, c’est la Providence des jardins carbonisés.
- Portrait : mousse gris argent, parsemée d’ivoire. Au touché, c’est “papier d’argent, papier
de soie”.
- Comportement : franchement tapissant, comme un serpolet d’argent.
- Point fort : feuillage imperturbable, été comme hiver.
Ravissant couvre-sol près des graminées sécheresses : Eragrostis n° 190 et
Muhlenbergia n° 195.
(89) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
Plus sec, plus beau !
Très longs épis bleu ciel, de juin à octobre. Parfum de sauge épicée.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
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Tous les Perovskia sont fantastiques pour les terres pauvres et brûlées.
Cette nouvelle variété a encore plus de fleurs, sur des tiges plus courtes et plus solides.
Une garantie fleur juin-juillet-août-septembre, même sans eau.
Rappelons les deux équations :
- Perovskia heureux = (soleil de plomb) + (terre naturelle) + (arrosoir percé)
- Perovskia malheureux = (ombre) + (engrais et compost azoté) + (arrosage).
Entretien : Une taille légère à la Toussaint, une taille sévère (à 40 cm du sol) en avril.
Association : Rudbeckia triloba n° 93, Sedum ‘Matrona’ n° 102 et Verbena n° 110.
Attention stock limité.
(90) PHLOMIS RUSSELIANA
Le couvre-sol heureux au pied des bambous
Grandes hampes florales, jaunes en juin et juillet puis brun café en hiver.
Hauteur 1 m (en fleurs), distances de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines,
sauf celle des bambous).
Culture : Terre ordinaire, même très sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Résistance totale au chaud, au froid et au sec. On aime :
1) ses grandes rosettes de feuilles veloutées, comme une Hosta en manteau de fourrure
(persistantes en hiver)
2) ses longs épis parsemés de collerettes citron (gardent leur chic jusqu’à la fin de l’hiver).
- son moral de tartine grillée, heureux au chaud comme au sec.
Tout le monde sait qu’il est heureux là où brûle le soleil, avec ou sans eau. Mais on l’a vu
aussi formidable comme couvre-sol, au pied des bambous !
Trois autres plantes à feuillage: l’acanthe n° 38 et les deux euphorbes n° 65 et n° 66.
(91) POLYGONUM AFFINE ‘KABOUTER’
Bordure mirifique pour paresseux chronique
Epis bougies, roses puis rouges, de mai à la Toussaint (non stop).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant ou ombre légère. Ultra rustique
Une bordure toujours en fleurs de mai à la Toussaint !
Les premiers épis sont blanc rosé, ils deviendront peu à peu roses puis rouge vif et
enfin rouge brique !
A la fin de l’été, la couleur est d’autant plus vive que les nuits sont fraîches et étoilées.
C’est aussi un très bon couvre-sol. En plein soleil, vous l’arroserez. A l’ombre l’après-midi,
il se débrouillera tout seul.
En hiver, le feuillage brunit mais les rameaux restent vivants : ne les coupez pas !
Deux autres bordures longtemps fleuries : Erigeron karvinskianus n° 64 et Geranium
‘Elsbeth’ n° 73.
(92) ROSMARINUS ‘COLLINGWOOD INGRAM’
Le petit romarin des terrasses et des bordures brûlées par le soleil
Fleurs bleues, au printemps et début d’été.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Plein soleil. N’aime pas les hivers glacés.
Petit romarin à feuillage très fin et parfumé, aux jolies fleurs abondantes.
Intermédiaire entre les grands romarins et les petits tapissants, il aime plus que tout pousser au pied des murs, côté sud de la maison. Et sur les balcons citadins bien exposés.
Supportant les petites tailles légères, vous pourrez le conduire comme il vous plaira (et en
mettre quelques rameaux dans vos petits plats !).
A déconseiller pour les climats vraiment très froids. Idéal pour jardin pauvre et sec, brûlé
par le soleil en été.
Pour gourmets : Rosmarinus, Allium senescens n° 44 et thym corse n° 106.
(93) RUDBECKIA TRILOBA
American Express
Mille petites marguerites rondes, coeur noir et pétales soleil, de juillet à novembre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Ultra rustique. Vie brève mais se ressème abondamment.
Rudbeckia américain à croissance express et floraison dithyrambique. Vous aurez dès cette
année des fleurs à touche-touche de juillet à novembre.
En plein soleil, on l’arrose de temps en temps. A mi-ombre, un arrosage symbolique suffit.
Chaque année, il vous donnera quelques semis que vous pourrez soit laisser en place, soit
repiquer où bon vous souhaitez.
Superbe avec la Verbena n° 110 et le grand sedum ‘Matrona’ n°102.
(94) RUDBECKIA TRILOBA ‘PRAIRY GLOW’
American dream…
Mille petites marguerites rondes, cœur noir et pétales soleil, bronze et orange, de juillet à
novembre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Ultra rustique. Vie brève mais se ressème abondamment.
Vous l’avez rêvé, l’Amérique l’a fait : le nouveau Rudbeckia triloba, tout aussi fleuri mais
encore plus coloré…Les fleurs vont de l’or à l’orange bronzé. Elles se succèdent sans
cesse de l’été aux gelées. Planté en mars-avril, il est déjà adulte le premier été !
Parfois, il fleurit tellement qu’il finit par s’épuiser. Pas de panique : les semis naturels sont
bien suffisants pour assurer le renouvellement. Un peu de soleil tôt le matin l’aide à garder
un plus beau feuillage. Ravissant avec les graminées altières : Panicum ‘Warrior n° 195 et
Pennisetum ‘Karley Rose’ n° 196.
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
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A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(95) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
Fleurir plus tôt, plus longtemps
Rideau bleu intense, de mai à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
La première des nemorosa à fleurir. La plus colorée avec ses tiges pourprées, qui rehaussent la teinte des fleurs.
Une plante de bordure exceptionnelle, primée à Courson (un « Mérite », s’il vous plait…).
S’il fait très chaud en juillet, une taille sévère suivie de quelques bons arrosages l’aide à
reprendre ses forces. Elle fleurit une nouvelle fois, dans la foulée.
Chic près des rosiers, avec l’alchémille des rochers n° 43 et le Geranium ‘Elsbeth’ n° 73 .
(96) SANGUISORBA OFFICINALIS ‘TANNA’
Goût concombre frais !
Centaines de petits épis rouges, de juin à septembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Chez-elle, tout est bon, tout est beau.
Son feuillage couvre-sol est une merveille de fraîcheur. Il étouffe les mauvaises herbes et
on en fait de fort bonnes salades (goût concombre frais) !
Les fleurs sont à touche-touche tout l’été.
Mieux, de toute sa famille, c’est le plus tolérant aux coups de soifs passagers.
PS : quand on le taille pour le croquer en salade, il repousse immédiatement et fleurit alors
tout autant, un peu plus tard dans la saison. Superbe en premier plan, pour prendre le
relais des fleurs printanières de second plan
(l’hémérocalle parfumée n° 75 et le cerfeuil musqué n°82).
(97) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA’
Je croque le calcaire et j’aime les rosiers !
Grandes fleurs froufroutantes, bleu pastel, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, drainée en hiver (aime le calcaire !). Soleil. Très rustique.
Scabieuse saine et ardente. Toute en fleurs dès la première année.
1) dans les terres calcaires, elle vit encore plus longtemps (si votre sol est acide, donnez lui
quelques coquilles d’huîtres broyées).
2) dans les régions chaudes, on l’installera au soleil le matin et à l’ombre l’après midi.
Une sécheresse passagère ne la trouble pas.
3) la division est facile (au printemps) et donne des plants vigoureux et sains.
Confondante près de l’aster ‘Lutetia ‘ n° 55.
(98) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA ALBA’
Frou-frou, blanc doux
Grandes fleurs froufroutantes, blanc doux, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, drainée en hiver (aime le calcaire !). Soleil. Très rustique.
La soeur jumelle de la précédente. Un sourire d’été.
Elle apprécie les arrosages réguliers (mais modérés, une courte sécheresse ne lui nuit pas)
et vit longtemps dans les sols calcaires (si votre terre est acide, lisez nos conseils donnés
pour ‘Perfecta’),
En revanche, les sols lourds et humides ne lui plaisent guère… sauf si votre plate-bande
est légèrement surélevée (l’excès d’eau s’égoutte alors en hiver et ne stagne pas au collet).
Ses amis : l’aster boule bleu vif n° 51 et le Scutellaria bleu doux n° 99 .
(99) SCUTELLARIA INCANA
Bleu roi de l’été
Epis bleu clair, de juillet à septembre (les graines sont argentées en automne).
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Une de nos 10 plantes préférées…
- Fleurie pendant toutes les grandes vacances.
- Heureuse au soleil comme à l’ombre légère.
- Un feuillage exquis, des graines ravissantes.
Ses deux copines d’été : Scabiosa ‘Perfecta Alba’ n° 98, et l’étonnante linaire n° 79.
(100) SEDUM CAUTICOLUM ‘LIDAKENSE’
Le petit truc rouge vif qu’on matte
Fleurs rouge framboise d’août à octobre.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 35 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Rond comme une assiette, haut comme une pomme. Ne craint ni le chaud, ni le froid, ni le
sec. Beau tout de suite, pour toujours.
Ses fleurs sont plus rouges que rouge : la légion d’Honneur de votre jardin (le petit truc rouge
vif que tout le monde remarque à des kilomètres).
PS : on le tient au jardin comme en pot.
PPS : son feuillage est ravissant (bleu au printemps, pourpre en été).
PPPS : son pote, c’est le thym boule n° 107
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(101) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
Efficacité allemande (COUVRE-SOL)
Tapis d’étoiles or de juin à août, refloraison en fin d’été.
Hauteur 5 cm, distance de plantation 40 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
A Weihenstephan, en Allemagne, on jardine sérieux.
Exemple : prendre 15 variétés de Sedum. Les planter dans un jardin d’essai.
Observer, sans arroser, pendant 30 ans. Ensuite, faire le bilan.
Seul un sort du lot. On le baptise ‘Weihenstephaner Gold’.
Il est plus couvre sol et propre que tous.
(102) SEDUM ‘MATRONA’
Vase Médicis, feuille de bronze, moral d’acier
Fleurs pourpre rose, puis bronze de juillet à novembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
FANTASTIQUE ! Un feuillage glamour :olive et bronze, superbe dès février (tout en boule,
comme un petit buis bronzé).
Des fleurs rose clair en juillet-août-septembre et rose bronze en octobre-novembre-décembre.
Une silhouette d’enfer l’hiver. 100 % canicule-proof, fleuri sans eau.
Une des très rares fleurs qui se débrouillent sans eau, dans un vase Médicis perché sur sa
colonne. Excellent compagnon des roses trémières n° 42 qui aime bronzer, sans arrosage.
(103) SERRATULA SEOANEI
Bordure-terrain-sec-pas-prise-de-tête (Mérite de Courson !)
Petites fleurs de centaurée mauve clair, sans cesse d’août à novembre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
Fantastique petite plante de bordure, propre, sage et régulière. Tous les plants ont la même
hauteur et largeur. Tous ont un feuillage ultra découpé, beau toute l’année.
Les premières fleurs apparaissent quand le reste du jardin pique du nez : la fin juillet. Elles
seront de plus en plus nombreuses en août, en septembre, en octobre et même en novembre !
Donnez-lui une terre pas trop lourde, une bonne louche de soleil, pas d’engrais et laissez-la
faire : elle connait le job !
Ses copines « bordure-terrain-sec-pas-prise-de-tête » : l’alchemille saxatilis n° 43 et la Viola
cornuta n° 111.
(104) SYMPHYTUM ‘BOCKING 14’
La bio-consoude bleue
Boutons rouges, fleurs bleu gentiane, de mai à juillet.
Hauteur de 70 cm à 1,40 m (tout dépend du sol), distance de plantation 60 cm (n’aime pas la
concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Dix fois plus florifère que la consoude officinale. Ses feuilles sont bio-magiques : les écolos
les utilisent comme bio-stimulant et botanico-tonique. Dans l’année, on récolte :
1) un mètre carré de fleurs dans les riches terres de Beauce
2) un demi-mètre carré de fleurs dans les cailloux des Causses.
La recette : 5 kg de feuilles dans 50 litres d’eau, une semaine de patience (en touillant).
On filtre et on abreuve son jardin avec ce jus délectable (dilué dans 10 fois son volume d’eau).
Superbe près de l’euphorbe palustris n° 66 et du lupin rouge vif n° 80.
(105) TANACETUM VULGARE ‘ISLA GOLD’
Affaire en or
Ombelles or, en août et septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Aussi robuste que la tanaisie sauvage mais or de la tête au pied.
Le feuillage joue à la fougère. Il est parfumé (c’est « l’arquebuse » des herboristes) et a des
vertus insecticides insoupçonnées (chasse puce pour la niche du chien !).
Comptez sur une très longue floraison d’été et un feuillage toujours frais jusqu’à l’automne.
Superbe près du bleu du Symphytum ‘Bocking 14 n° 104.
PS: ‘Isla Gold’ est aussi splendide de juillet à la Toussaint près des épis rouges du
Polygonum n° 29.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(106) THYMUS HERBA-BARONA CITRATA
Ton thym a-t-il ôté ta toux ?
Fleurs pourpre clair, de juin à août. Parfum de citron.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Petit thym corse, fringuant et tapissant. Il couvre le sol de ses feuilles minuscules, vert doré.
Leur parfum : citron sauvage.
Les fleurs sont au rendez-vous l’été. Il garde beau feuillage en hiver.
En tisane, il est à la fois thym et citron. Finie la grippe !
Sa rusticité laisse pantois.
Ses copains des jardins secs : l’œillet parfumé n° 63 , le sedum persistant n° 101 et la violette
toujours fleurie n° 111.
(107) THYMUS PRAECOX MINOR
Thym mousse
Petites fleurs roses, en juin et juillet
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tout sol drainé. Soleil. Très rustique.
Le plus drôle de tous les thyms. Celui que les enfants adorent.
Comme une boule de mousse. On tapote : du caoutchouc.
La floraison est superbe en juin et juillet…Très facile, robuste et beau toute l’année.
Son meilleur emploi : en bordure, si possible surélevé par rapport à l’allée.
Son copain : l’Armeria pourpre n°46. Les deux poussent en boule, au soleil et
au sec. Superbes en hiver.
(108) THYMUS PSEUDOLANUGINOSUS
Le jardinier aux pieds nus
Fleurs roses, rares et précieuses. Feuillage gris très doux, très robuste.
Hauteur 5 cm, distance de plantation 40 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : tout sol drainé. Soleil. Très rustique
Caressez-moi du bout des doigts ou… des pieds ! Je suis en velours de soie gris argent.
Mon petit tapis soyeux dure toute l’année, avec quelques fleurs de ci de là au printemps et
en été. Robuste, je pousse bien plus vite qu’un serpolet (presqu’un mètre carré).
Si vous êtes menu, vous pouvez me marcher dessus (chaussures à clous exclues).
Une autre moquette d’argent, y compris l’hiver : Paronychia n° 88.
(109) THYMUS VULGARIS ‘FLEUR PROVENCALE’
La quintessence du thym
Fleurs roses de mai à juillet. Feuillage gris incroyablement parfumé.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 35 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : tout sol drainé. Soleil. Très rustique
Un coup de chance a permis à un collectionneur gourmet (et modeste : nous respecterons
son anonymat) se mettre la main sur ce thym, en plein nature dans notre jolie Provence…
C’est un thym « commun » mais incroyablement parfumé, subtil et goûtu.
Pour le maintenir en forme, taillez-le en boule, juste après la floraison.
Vous le multiplierez très facilement, par bouture (en septembre, ou début avril, on pique en
terre un rameau (enterrez la moitié de la longueur, même s’il y a des feuilles).
(110) VERBENA BONARIENSIS
Opération floraison
Centaines de pompons bleu pourpre, de juin à novembre, sans interruption.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40 cm (supporte, sans les aimer, les racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique (grâce aux semis spontanés)...
1) couverte de fleurs (et de papillons) de juin à novembre dès la première année
2) aussi pêchue dans le sable sec que dans l’argile bétonnée
3) radieuse au soleil, souriante à mi-ombre
4) capable de se faufiler entre toutes les plantes, sans les étouffer ni les gêner.
En avril, vous verrez à son pied une ribambelle de petits semis à peine plus grands qu’une
tête d’allumette. Ce sont ses bébés. Repiquez-les dans tous les creux de votre jardin :
ils se glisseront entre les autres fleurs, sans les troubler.
PS : dans les régions très froides, on pose un petit rameau de conifère sur la rosette de
feuilles pour la protéger des vents glacés.
(111) VIOLA CORNUTA
La petite amie de tout le monde.
Fleurs bleues, aux pétales ultra fitness, d’avril à juillet et fin-août septembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines
mais fleurit plus longtemps sans cette concurrence).
Culture : Terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère, nord. Ultra rustique.
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La « vraie » violette cornue. Celle qui pousse jusqu’à 2.500 mètres d’altitude dans les
Pyrénées. Absolument rustique et parfaitement vivace et durable.
Vous aurez deux longues floraisons par an. La première, de juin à la fin juillet. La seconde,
de la fin août au début octobre. Seul soin : une taille sévère quand elle fane à la fin juillet.
Elle repousse aussitôt. Son feuillage persiste en hiver. Les semis naturels sont parfois
abondants. Plantez-la de-ci, de-là, au premier plan, au pied des vivaces et des rosiers.
D’autres couvre-sols pour terrain pauvre et sec : thym à feuilles de laine n° 108 et
Paronychia d’argent n° 88.
CHAPITRE III LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
ET LA CONCURRENCE DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Le premier chapitre parle de la « bonne plate-bande » (bonne terre, arrosage, pas de racines)
Le deuxième chapitre concerne la plate-bande «plus pauvre et plus sèche» (mais toujours loin des racines)
Il est temps de s’occuper du plus important. Tous les coins du jardin où la terre :
1) n’est pas si bonne,
2) est souvent sèche
3) et, en plus, truffée de racines d’arbres et d’arbustes !
Par exemple, au pied d’une haie de troène. Ou sous un cerisier. Ou coincé entre une spirée et un Forsythia.
Haie
Arbre et arbuste
Plates bandes en concurrence avec les
racines d’arbres et d’arbustes
Le problème est double
- en été, les racines des arbres et des arbustes mangent tout et pompent l’eau.
- les branches cachent parfois le soleil, mais pas toujours. Il peut faire très chaud comme il peut faire froid.
Ici, les bonnes plantes doivent accepter sans broncher :
- la concurrence des racines
- et donc la sécheresse (ces racines boivent toute l’eau en été)
- et l’alternance de soleil et d’ombre.
(112) ANEMONE CANADENSIS
L’amie des clématites et des fruitiers (bon couvre-sol)
Grandes fleurs blanc pur, de la mi-août à octobre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines d’arbres et
arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.)
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Sous un arbre fruitier, l’anémone canadensis
1) s’installe gentiment, sans gêner l’arbre
2) chasse les mauvaises herbes
3) boit très peu l’été (l’eau doit aller aux fruits, pas au couvre-sol !)
Elle se plait aussi près des rosiers et au pied des plantes grimpantes (elle ombre et rafraichit
le pied des clématites sans les gêner). Bref, partout où il faut cacher le sol sans nuire aux
plantes voisines… Son petit ami : le Geranium cantabrigiense n° 145.
(113) ANEMONE NEMOROSA ‘ROBINSONIANA’
Prendre un arbre de vitesse…
Etoiles bleu lavande, de mars à mai
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (aime la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire, avec une couche d’humus en surface. Soleil et ombre. Ultra rustique.
Très rare forme bleue de la charmante petite anémone des bois. Ses fleurs sont admirables
et tiennent longtemps. Aussi robuste que ses cousines sauvages, elle ne se contente pas de
« supporter » les racines des arbres et des arbustes, elle les AIME ! Quand vient l’été, elle
s’endort et disparaît sous terre. Du coup, on n’a même pas besoin de l’arroser.
Vous la planterez donc en lisière d’arbres et d’arbustes en compagnie d’autres petits couvresols de sous-bois (aspérules crème n° 119, dicentra eximia n° 132 et sa cousine
Rapunculoides n° 114).
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(114) ANEMONE RAPUNCULOIDES
Sous-bois, pied de haie
Etoiles or, en avril et mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, avec une couche d’humus en surface. Soleil et ombre. Ultra rustique.
Cousine de la précédente, toute aussi frugale et maligne. Elle aussi jaillit d’un coup
à la fin d’hiver, quand les arbres sont encore nus. Ainsi, elle a tout l’espace, la lumière et
le frais soleil du printemps pour elle. Quand les arbres et les arbustes deviennent gênants,
elle s’endort.
PS : ces deux anémones des bois et des lisières de haies poussent encore plus vite
si on couvre le sol avec une litière de vieux terreau sous laquelle elles se réfugient l’été.
(115) ANTHRISCUS SYLVESTRIS ‘RAVENSWING’
Carotte porphyrogénète…
Grandes ombelles blanches, très nombreuses de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique (se ressème).
Cousine chic de la carotte, version totalement vivace, ultra rustique et surtout « vêtu de
pourpre de la tête au pied », tout comme les futurs empereurs byzantins (chic, non ?).
Son feuillage de petite fougère rigolote reste en effet pourpre toute l’année. Il est génial
de la fin de l’été au printemps (top en hiver). En mai, il disparait sous un brouillard de fleurs
de carottes. En juillet, les feuilles se renouvellent et tout repart pour une nouvelle année.
Laissez les fleurs monter à graines : vous aurez de beaux bébés tout pourpre l’an d’après.
Les semis naturels seront des cadeaux appréciés pour vos amis. Une plante durable et
raffinée pour les recoins ombrés l’après midi du jardin. Extra à l’ombre des rosiers.
(116) AQUILEGIA CHRYSANTHA ‘YELLOW QUEEN’
Celle qui sent bon et qui fleurit deux fois !
Grandes fleurs crème et citron, avec de longs éperons, d’avril à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
L’ancolie qui fleurit le plus longtemps.
Si vous coupez ses premières fleurs fanées, elle vous donnera une seconde, voire une
troisième floraison (n’attendez pas le dernier moment, plus tôt on coupe, mieux c’est).
Ses longs éperons s’agitent comme des papillons.
La fleur est délicatement parfumée.
Les semis naturels assurent le renouvellement des générations.
Ravissant près du bleu pur de l’Omphalodes verna n° 163 et des larges feuilles de
l’Astilboides n° 8.
(117) AQUILEGIA VULGARIS ‘GREEN APPLE’
Grand classique
Pompons blanc crème, d’avril à juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Petite fille de la robuste Aquilegia vulgaris, elle s’adapte à tous les climats français :
aussi fleurie dans le Morvan acide que le calcaire ultra sec des Côtes de Beaune.
Peu exigeante, elle se ressème dans les recoins boudés par les autres plantes.
Ses fleurs gentilles n’embêtent jamais ses voisins (Geranium cantabrigiense n° 145 ou
Dianthus ‘Sooty’ n° 131).
(118) ARALIA RACEMOSA
Grand spectacle en plein été
Grands épis émeraude en juin donnant des grappes de fruits noirs et brillans, superbes en été.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Une des très rares « grandes plantes » spectaculaires en plein été qui se fichent des
racines des arbres et des haies.
Ce cousin du lierre est sage comme une image : il est grand mais reste à sa place,
comme un beau buisson. Le feuillage est splendide, les fleurs et les fruits aussi.
Excellente résistance au sec si on le plante à l’ombre l’après midi (quand toutes les fleurs
piquaient du nez pendant la canicule 2003, il se pavanait dans un bel habit vert frais).
Durée de vie illimitée…
Pour l’accompagner 1) au printemps, avant son réveil, un grand Dicentra blanc n° 134
2) en l’été, la campanule trachelium n° 129, pour l’automne, le Physalis ‘Zwerg’ n°168.
“Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!! Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette
“dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs
comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans
traumatisme.Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
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(119) ASPERULA TAURINA
Noyer l’adversaire
Fleurettes bleu très doux, de mars à mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Pro de l’anti-herbe. Sa technique : noyer l’adversaire. L’hiver à peine fini, mille rameaux
jaillissent et se couvrent de fleurs bleu clair, avant même le réveil des mauvaises herbes.
Aussi gaie à l’ombre qu’au soleil. En été, l’arrosage est incongru.
- Où est-elle jolie ? Au premier plan, comme bordure précoce des massifs de vivaces.
- Où est-elle utile ? Partout où les racines des arbres et des haies assèchent la terre en été.
La floraison est spectaculaire et se fiche des gelées tardives. A planter avec la campanule
‘Lisduggan’ n° 127 et l’ancolie parfumée n° 116.
(120) ASTER DIVARICATUS
Couvre-sol actif
Mille petites fleurettes blanches, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines pas trop puissantes : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Cet aster est « hors norme ». Un puissant couvre-sol au feuillage noble, devenant
avalanche d’étoiles de neige en été et début d’automne.
Originaire des clairières du Canada, c’est le seul aster qui supporte l’ombre légère et
la concurrence des racines. Il étouffe la saleté mais n’envahit pas. Au soleil, loin des racines,
il devient formidable et fleurit plus encore. Si vous n’êtes pas chez vous en été, fauchez-le en
juin : la floraison sera décalée, il fleurira alors jusqu’en octobre. Extra avec le Tricyrtis ‘Blaue’
n° 179 et le Chasmanthium n° 189.
(121) ASTILBE CHINENSIS ‘PUMILA’
La petite astilbe couvre-sol du Tibet
Epis rose-bleuté, en août et septembre
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre légère, Nord, Est ou soleil du matin. Ultra rustique.
Petite astilbe botanique intrépide :
- A ras les pâquerettes, elle tapisse tout, ne laissant pas un centimètre de terre inoccupé.
- Frugale, elle a moins besoin d’eau que ses grandes cousines. Surtout quand elle est à l’ombre l’après-midi.
- En pleine forme en été, elle garde un feuillage frais quand il fait chaud et fleurit en plein mois
d’août et en septembre (la quasi-totalité des grandes astilbes sont alors fanées).
Multiplication ultra facile par division en fin d’hiver : une solution pratique pour les grandes surfaces à l’ombre des lisières. Dans le même style « je couvre vite, sans souci », l’aspérule n° 119.
(122) ASTRANTIA MAJOR ‘CLARET’
Fleurir à l’Est, au nord ? Sans soleil ?
Fleurs en pompons rouge scintillant de mai à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence d’arbuste en situation
fraîche, sinon préfère l’ombre des murs).
Culture : terre ordinaire. Aime le soleil le matin et l’ombre l’après-midi. Ultra rustique.
La plus rouge de toutes les astrances. Celle qui fleurit le plus longtemps, surtout si on la
plante au frais l’après-midi (à l’ombre d’un mur ou d’un arbre).
Quelques rayons du soleil du matin lui suffisent pour fleurir de toute son âme.
En plein soleil, elle est géniale au printemps, plus discrète en été.
Dans les coins frais, elle fleurit bien plus longtemps (parfois encore en octobre).
Près des arbres et arbustes, on l’arrose de temps en temps. A l’ombre d’un mur, elle ne boit
presque pas. Ses amis : le muguet n° 130 et le Geranium nodosum n°147.
(123) ASTRANTIA MAJOR ‘GALON D’OR’
Elle prend du galon !
Fleurs en pompons cristal scintillant, de mai à septembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence d’arbuste en situation
fraîche, sinon préfère l’ombre des murs).
Culture : terre ordinaire. Aime le soleil le matin et l’ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Grande astrance saine et vigoureuse, aux fleurs larges et scintillantes. A mi-chemin entre cristal
et nacre. Sa botte secrète : un feuillage ravissant au printemps, vert mordoré frais et surtout
bordé d’un fin liseré d’or brillant, comme le galon d’un jeune sous-lieutenant… Cette astrance
d’exception a été sélectionnée par notre ami Jacques Détriché, qui fut l’un d’un pépiniériste les
plus inventifs de sa génération… Nous l’avons gardée en réserve plus de 12 ans, pour la tester par tous les temps. C’est la première fois qu’elle est proposée.
Extra partout où le soleil ne cogne pas, en compagnie des campanules, des Polygonum n°91
et de l’aster divaricatus n° 120.
“Toutes les vivaces de ce chapitre III acceptent la concurrence
avec des racines d’arbres et d’arbustes.
Mais cela ne veut pas dire qu’elles en ont besoin !
Elles seront très heureuses, aussi, loin des racines.
Et n’ont rien contre la « bonne terre » !
Vous pourrez donc aussi les installer dans vos autres plates-bandes, loin des racines…”.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(124) ASTRANTIA ‘ROMA’
Rose perle pour jardin ombré l’après-midi
Fleurs en pompons rose scintillant de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence d’arbuste en situation
fraîche, sinon préfère l’ombre des murs).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin ou ombre légère. Ultra rustique.
Plus dense et soignée que la précédente. Elle fleurit plus tard mais tient aussi souvent plus
longtemps. La floraison est stupéfiante au début de l’été. Un vrai rose doux et profond.
Très belle avec le Geranium x magnificum n° 146.
Elle aussi fleurit d’autant plus longtemps qu’elle est à l’ombre pendant les heures les plus
chaudes de la journée. Du genre à jouer avec les hortensias, au nord de la maison. Ou à
fleurir la lisière des arbustes, là où il n’y a pas de soleil l’après-midi.
Exquise avec les étoiles blanches du Gillenia n°150 et l’Hesperis matronalis ‘Alba’ n° 156.
(125) BEGONIA EVANSIANA
Le Begonia qui ne gèle pas !
Grandes grappes de fleurs roses, de la fin juillet aux gelées
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin ou ombre légère. Très rustique.
Le seul de tous les Begonia qui résiste au froid. La souche résiste au gel et donne de nouvelles
pousses, chaque année à partir de mai. Les plants donnent aussi chaque année de drôles de
petits bulbilles qui poussent à l’aisselle des feuilles en octobre. Chaque bulbille est un Begonia
miniature qui tombe sur le sol, passe ainsi l’hiver et s’enracine au printemps. Ces bulbilles sont
très résistants au froid. Les jeunes plants fleurissent dès la première année. A la fois couvre-sol
(feuillage splendide) et plante à fleurs (très longue floraison d’été). Là où il est le plus beau : au
pied des murs Est et Nord.
En hiver, il dort et se réveille très tard au printemps (mai). Une anémone bleue n° 113 occupera
le terrain au printemps.
(126) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles bleues, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Place maintenant au Rouleau compresseur : ‘Blauranke’ couvre le sol à la vitesse du jardinier
en manque. Toujours verte, même en hiver, couverte de fleurs printemps-début d’été et fin
d’été automne.
Une taille en brosse, dès qu’elle fane, la fait repousser plus drue et serrée.
D’autres couvre-sols « efficaces, rapides et beaux en hiver» : la fraise à fruits blancs n° 144
et le saxifrage cuscutiformis n° 177.
(127) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘LISDUGGAN’
Rouleau compresseur (en rose)
Petites étoiles roses, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Vous avez aimé ‘Blauranke’ ? Vous allez adorer ‘Lisduggan’
C’est la même, en rose.
Extra pour donner du peps à tous les recoins qui manquent de soleil.
Excellent comportement aussi en pot.
Ses amis : le Geranium ‘St Ola’ n° 149 et le Lamiastrum n° 161.
(128) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘SCHNEERANKE’
Rouleau compresseur (en blanc)
Petites étoiles blanches, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
La p’tite sœur de ‘Blauranke’ et ‘Lisduggan’ ;
Aussi robuste, aussi tapissante.
Elle aussi garde son feuillage en hiver. Fleurit avec ou sans soleil. Tient au chaud comme
au froid. Pousse en couvre-sol, en bordure, au pied des haies, des rosiers, des arbustes.
Extra au premier plan des vivaces.
Seul entretien : une coupe en brosse dès qu’elle fait mine de faner. Elle repousse dans la
foulée et fleurit deux fois par an.
(129) CAMPANULA TRACHELIUM
Spécialiste des bords de haies
Clochettes bleu foncé, de juin à août (parfois même jusqu’en octobre !).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
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Campanule botanique qui réussit dans les pires endroits (bord de haies, buissons, etc.).
Plus tardive que la plupart des campanules, elle fleurit en été (parfois jusqu’en octobre !) et
ne craint ni le froid ni les mauvaises herbes.
On ne l’arrose pas. Mieux, elle pousse même sans soleil. Et se ressème joyeusement
(dans l’herbe des fossés !).
Si vous la coupez dès qu’elle fane, elle refleurit dans la foulée (on peut tenter le coup 3 ou
4 fois dans l’année !).
Extra avec l’Aralia n° 118 et l’aster divaricatus n° 120.
(130) CONVALLARIA MAJALIS ‘ROSEA’
Le vrai muguet rose
Petites clochettes roses en mai, parfumées.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Adorable petit muguet botanique, à fleurs roses. Aussi intrépide et aussi peu exigeant que
le muguet commun. Mais plus dense et encore plus fleuri.
Il pousse vite et fleurit dans les pires endroits.
Le meilleur couvre-sol sous les arbustes de printemps qui assèchent tout l’été (Forsythia !).
Comme tous les muguets, il ne boit pas une goutte en été. Donc, pas d’arrosage !
Ravissant avec le bleu doux du Phlox laphamii n° 167 qui est aussi parfumé que lui.
(131) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
Inratable : l’œillet stendhalien
Fleurs en pompons rouges et noirs, de mai à mi-juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée en été. Soleil. Très rustique (vie parfois
brève mais se multiplie par division très facilement).
Le rouge et le noir ! Deux couleurs, on ne peut plus romantique pour cet œillet de poète atypique.
Son feuillage pourpre-chocolat a grande allure en hiver.
Vous le réussirez à coup sûr, partout pourvu qu’il ne manque pas de soleil.
On l’a même vu heureux au pied d’une haie de troène !
Pour en profiter encore plus longtemps, divisez le souvent (c’est facile comme tout,
en septembre ou au début du printemps : chaque rosette repiquée est adulte dans l’année).
Extra près du grand Dicentra blanc n° 134 et de l’ancolie n° 117.
(132) DICENTRA EXIMIA
Botanique prolifique
Clochettes rose clair avec une pointe de rouge, d’avril à octobre
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif, même sèche. Soleil du matin, ombre. Ultra rustique.
Attention, notre eximia est le vrai, l’authentique, le botanique. Il n’a rien à voir avec les
pitoyables hybrides chlorotiques que l’on cultive, hélas, si souvent.
Vous serez surpris par sa saine vigueur, sa résistance au sec et sa très longue floraison
(en fleurs non stop d’avril à octobre). Il se ressème souvent, sans que vous ayez besoin de
vous en occuper.
Ne l’arrosez pas trop : s’il aime avoir la tête au frais, il préfère avoir les pieds un peu au
sec, Son ami : le Phlox parfumé du Canada n° 167.
(133) DICENTRA SPECTABILIS
Fleurir sous un cerisier ?
Petits cœurs rouge-rose et blancs, d’avril à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Le grand Cœur de Marie rose, bien connu de tous. Trop souvent on le plante en plein
soleil, alors qu’il est bien plus heureux près des arbres et des arbustes. L’ombre des
branches l’aide à fleurir plus longtemps. Sobre, il boit peu et n’est pas gêné par les racines.
Nous en avons un pied superbe coincé entre une haie et un cerisier. Il se porte comme un
charme, fleurit à merveille et reste tout en feuille jusqu’à la fin de l’été. Alors que les plants
cultivés au soleil s’endorment dès juillet.
Il accompagne les hellébores n° 151 à 154 et les ancolies n° 116.
Cœur de Marie (Dicentra spectabilis) en pleine floraison au pied d'une haie et d'un marronnier.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(134) DICENTRA SPECTABILIS ‘ALBA’
Fleurir sous un cerisier ? En blanc…
Petits cœurs blancs, d’avril à juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Frère jumeau du grand Cœur de Marie rose, version blanc. Plus dense, plus vert de feuille,
il fleurit tout autant. Mieux, il a une franche tendance à fleurir une seconde fois si on coupe
ses épis fanés sans tarder.
Les fleurs et le feuillage seront beaux bien plus longtemps s’il est planté à l’ombre légère
(surtout l’après-midi !).
Ses amis : la jolie ancolie parfumée n° 116 et l’Omphalodes bleu pur n° 163.
(135) DICTAMNUS ALBUS PURPUREUS
Trop top la fraxinelle, beurk la Nintendo
Grands épis rose pourpre en mai et juin, qui sentent super bon le citron en juillet-août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (supporte concurrence des racines d’arbuste).
Culture : pousse partout, même dans le caillou. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Vos bambins kiffent pas l’jardin ? Y’en a que pour le net, les SMS ? Pas de panique.
Vous avez une dernière chance pour faire comprendre à ces crânes d’œufs que les fleurs,
c’est la méga teuf : plantez-les devant votre Dictamnus. La vraie fraxinelle qui sniffe le
citron frais. La plante qu’est cool, qu’on bine pas, qu’on n’arrose pas.
Celle qui flashe les soirs d’orage quand on craque une allumette (genre feu grégeois, étincelles
et tout).
Tout ça chez maman. Trop bien, le jardin
PS : il existe aussi en blanc… Nous en aurons l’an prochain.
PPS : le Gillenia n° 150 est son alter ego américain. Un duo top pour les lisières au frais.
(136) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
100 % facile, 100% utile
Grands épis aux longues fleurs blanches, de juin à fin juillet.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre non calcaire. Du soleil brûlant à l’ombre fraîche. Ultra rustique.
Rare forme albinos de la digitale pourpre du Morvan, celle des terres pauvres et des
grandes coupes forestières. Elle fleurit dans les coins les plus ingrats, les plus austères.
Même au pied des arbres et des haies.
A l’ombre comme au soleil. Au sec comme au frais. Mais n’aime pas trop le calcaire.
Laissez juste un pied se ressemer (c’est suffisant pour ensemencer tout un jardin) et taillez
les autres dès qu’ils fanent. Glissez-en quelques pieds, de ci de là, entre les autres fleurs :
ils donneront une unité au jardin, sans jamais gêner les autres plantes.
Ravissantes avec les astrantes ‘Galon d’Or’ n° 123.
(137) DISPOROPSIS PERNYI
Mon Oncle d’Amérique…
Petites clochettes de muguet, du début avril à fin mai.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Originaire des USA, c’est le plus doté des parents américains de nos braves muguets et sceaux
de Salomon européens. Fabuleux, comme tout bon oncle d’Amérique, il a tout, en plus, en mieux :
1) Feuillage top class, même l’hiver
2) Floraison démente (3 fois plus longtemps qu’un muguet)
3) Pêche d’enfer (radieux en lisière des arbres, haies et arbustes, à l’ombre comme au
soleil, avec ou sans calcaire).
Seul entretien : en mars, coupez le feuillage de l’an passé pour faire place aux pousses
nouvelles, toutes fières de leur nouveau feuillage vert frais. Bordez-le d’Epimedium rubrum
n° 141 et de Vinca ‘Aureomarginata’ n° 183.
(138) EPIMEDIUM VERSICOLOR ‘SULPHUREUM’
Celui qui a dit stop au Thuya (COUVRE-SOL)
Bouquet de fleurettes jaune doux et soufre clair, en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Floraison spectaculaire (la « fleur des elfes ») et un feuillage d’enfer même l’hiver.
Valeur sûre, persistant et frugal, c’est le pro des coins redoutables.
Sous l’ombre dense d’un tilleul, au pied de la haie de Thuya, coincé contre le garage du
voisin, entre deux Forsythia. Voire carbonisé par le soleil de Sologne, plaqué contre une
cépée de bouleau…Dans tous les cas, il gagnera.
Entretien : couper le vieux feuillage en février (pour mieux voir les fleurs printanières).
Dans le genre, « à l’ombre, j’y suis, j’y pousse », pensez aussi au Carex ‘Ice Dance’ n° 187.
C’est un couvre sol exceptionnel.
(139) EPIMEDIUM PINNATUM COLCHICUM ‘BLACK SEA’
Celui qui a AUSSI dit stop au Thuya
Petites fleurettes prune-orangé, en mars-avril (mai dans les régions les plus froides).
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Plus grand, plus ample que le précédent. Feuillage exceptionnel, large et rond, vert olive
l’été, prune-noir en l’hiver. Comptez quatre pieds par mètre carré pour écraser les mauvaises herbes.
C’est le premier des Epimedium à s’épanouir (dès la fin de l’hiver), en compagnie du
Lathyrus n° 162.
Croissance chinoise. Résistance gaullienne.
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(140) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
Ici, l’ombre…
Bouquet de fleurettes orange vibrant en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Moi aussi j’aime l’ombre, surtout sous les branches. Mon feuillage couvre le sol toute l’année. Vert bronze en été, il passe au brun cuivré en hiver.
Mes fleurs éclatent de rire au printemps. Orange fluo, elles se voient de loin. Et durent très
longtemps.
Je ne demande qu’une seule chose : que l’on me débarrasse de mon vieux feuillage en
février. Mes fleurs auront alors plus de place pour jaillir d’un coup au printemps.
D’autres couvre-sols persistants qui aiment l’ombre des arbres : Pachysandra ‘Green
Carpet’ n° 164 et Vinca minor ‘Atropurpurea’ n° 182.
PS : Je couvre aussi bien le sol que mon cousin ‘Sulphureum’ n° 138.
(141) EPIMEDIUM X RUBRUM
De Louis XIV à l’Etoile Rouge
Etoiles rouges, en mars-avril (mai dans les régions les plus froides).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Descendant du célèbre Epimedium alpinum qui fut le couvre-sol préféré de Louis XIV, il est
encore plus ravissant, d’abord pour ses petites étoiles rouge vibrant, puis pour son jeune
feuillage charmant qui décline toutes les teintes de rouge, de pourpre et de vert tendre.
En été, il couvre bien le sol (sans être aussi étouffe-chrétien que les deux précédents car la
souche, quoique très robuste, s’étend moins).
Lui aussi préfère qu’on coupe son vieux feuillage à la fin de l’hiver.Les fleurs printanières se
voient alors bien mieux. Quand elles fanent, le nouveau feuillage brillamment coloré a toute
la place pour s’épanouir et nous enchanter. En pot, il se débrouille aussi fort bien.
Ses amis : le Lamiastrum n° 161 et l’hellébore ‘White Spotted Lady’ n° 154.
(142) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (Thuya !)
Fleurs blanches ; petits fruits allongés, rouges, de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Sélection hyper couvre-sol de la fraise des bois.
Ses fruits sont sucrés à souhait. Son pouvoir couvrant impressionnant.
D’un tempérament autrement plus vaillant que les fraisiers classiques, elle bondit tel
Spiderman, rit au froid et au sec, roucoule dans les racines.
Bref, le plus fruité des bouche-trous qui tapissent le pied des haies et les talus que l’on ne
tond pas.
Une des rares plantes (comme les Vinca n° 182 à 184) qui poussent au pied des Thuya.
(143) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (Thuya !)
Fleurs blanches et doubles ; fruits ronds et rouges de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Cultivée depuis le XVIe siècle, cette fraise enthousiaste a d’adorables petites fleurs doubles,
comme des roses pour bouquets de poupées.
Ses petits fruits ronds et dodus sont aussi rouges que goûtus… Ils font la joie des enfants.
Son pouvoir couvrant est impressionnant, même dans les pires endroits.
Aussi robuste que sa cousine ‘Illa Martin’ n° 142, elle couvre le sol dans les coins les plus
ingrats du jardin, même sous les conifères.
(144) FRAGARIA VESCA ‘FRUCTO ALBA’
Mangez-moi !
Fleurs blanches et doubles ; fruits assez gros, allongés et blancs, de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Aussi puissante que les deux fraises précédentes. Aussi couvrante, aussi résistante.
Ses fruits sont plus grands, sucrés et… blancs !
Cette « rareté » n’est ni une nouveauté anglaise, ni une fraise OGM… Nous l’avons trouvée
dans le gravier d’une cour de ferme du Morvan où il prospère depuis la nuit des temps…
Été 1976, hiver 1984 ou été 2003, il a tout connu. Cela ne l’a visiblement pas troublé.
Depuis, nous le cultivons au pied d’une haie de houx. Il est couvert de fruits.
(145) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
Au pied de ma haie, je couvrais heureux...
Fleurs rose doux, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Ses feuilles restent en hiver et sont parfumées (vétiver et menthe poivrée).
Le bonus ? Monsieur fleurit aussi bien en terre qu’en pot.
Le bonus du bonus ? Ombre ou Soleil, racine ou pas, Monsieur sourit pareil. Et pousse à
merveille au pied des haies.
Ses copines couvre-sols: campanules ‘Blauranke’ n°126 et Lisduggan’ n° 127.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(146) GERANIUM X MAGNIFICUM
La vigueur d’une pivoine
Grandes fleurs bleu foncé brillant, de mai à juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
- Une touffe forte et dense, étouffe la saleté.
- Un feuillage velouté, beau même quand le thermomètre éclate en été, multicolore en
automne.
- des fleurs énormes, bleu intense veiné de violet.
Les premiers pieds plantés voici 29 ans dans un village du Morvan (Tazilly) dans une platebande pauvre et brûlée par le soleil ont été superbes tous les ans, même en 2003.
Quand les « Geranium de luxe » peinent (‘Rozanne’ n° 72 ?), Geranium magnificum fleurit !
(147) GERANIUM NODOSUM
SPECIALISTE « OMBRE-RACINES » !!!
Centaines de petites fleurs lilas veinées de rouge, de mai à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin, Nord, Est, ombre. Ultra rustique.
GENIAL ! Une des très rares vivaces qui fleurissent à l’ombre dense des grands hêtres du Cantal.
Spécialiste du « ombre + racine », il aime les coins froids du jardin (arbre, arbuste, ombre,
nord, est, pied de mur sans soleil, etc.).
Au printemps, son jeune feuillage frétille. En été, c’est à peine s’il boit.
Il fleurit non stop de mai à septembre.
Deux autres pros des coins pas possibles : Epimedium ‘Sulphureum’ n° 138 et Vinca
‘Atropurpurea’ n° 182.
(148) GERANIUM PHAEUM ‘SAMOBOR’
Le black qui kif le froid
Fleurs noir grenat, en mai et juin, parfois aussi septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin, Nord, Est, ou ombre légère. Ultra rustique.
Noir de fleur, noir de feuille... Le plus black des Geranium.
Celui qui se fiche du froid (il vient des montagnes) et du sec (fan des racines).
Celui qu’est pas une midinette : pas pour lui la bronzette, le soleil de St Tropez.
Celui qui kif l’air frais, le Nord, l’ombre et les murs couverts de fougères. Tous les coins du
jardin où l’on va boire le blanc quand la canicule s’incruste.
Fichez-lui la paix quand il fleurit. Rasez-le quand il fane.
Etourdissant avec les jonquilles et le rose-bleu douceur de la jolie pulmonaire ‘Mrs Moon’ n° 174.
Dans ces coins-là, son cousin, Geranium nodosum n°147, n’est pas mal non plus
(149) GERANIUM ‘ST OLA’
En terre comme en pot
Fleurs blanches, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 45 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Cousin des Geranium macrorrhizum et cantabrigiense, il est tout aussi 1) parfumé
2) persistant 3) frugal 4) sympa 5) florifère, etc…
Lui aussi fleurit autant à l’ombre qu’au soleil, en terre comme en pot.
En hiver, son feuillage rougit au gel.
Extra au pied des haies.
Ses petits copains : le Gillenia trifoliata n° 150 et la petite anémone du Canada n° 112.
(150) GILLENIA TRIFOLIATA
L’avenir est à ceux qui mangent tôt
Fleurettes charmantes, en étoiles blanches, de juin à juillet (jolis fruits acajou en été).
Feuillage splendide, très découpé, vert sombre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Les Gillenia poussent en clairière ou en lisière, en compétition permanente avec les racines
des arbres. Ce qui ne les empêche pas de fleurir. Leur secret ? Boire et manger avant les
autres, au printemps quand la nature est facile. Pendant l’été, quand les arbres et les
arbustes accaparent l’eau, ils vivent sur leurs réserves. C’est ainsi qu’ils fleurissent sans
gêne au pied des arbres partout où les autres fleurs sont affamées par les racines en été.
D’autres vivaces de lisières qui déjeunent tôt : Aralia racemosa n° 118, Geranium St Ola n° 149
et hellébore argutifolius n°151.
(151) HELLEBORUS ARGUTIFOLIUS
Fleurs amande hiver et printemps, feuillage étourdissant le reste du temps
Grandes grappes de fleur amande fluo, de février à mai.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
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Un feuillage fantastique qui persiste toute l’année et va de pair avec une étonnante floraison
hiver-printemps. Originaire de Corse, cette hellébore préfère la chaleur et le soleil à l’ombre
dense et l’humidité. C’est donc plus une plante de lisière que de sous-bois (extra au pied
des murs et au pied des haies).
Pour mettre en valeur les fleurs, coupez quelques feuilles en hiver. Cela allège les tiges qui
restent alors droites. En fin de floraison, le nouveau feuillage jaillit et cache ce qui est fané.
En été, les graines tombent sur le sol et germent alors au printemps suivant.
Pour l’accompagner : le Dictamnus purpureus n° 136, les Hesperis n° 155 et 156.
(152) HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
La vraie rose de Noël d’autrefois
Grandes fleurs blanches en hiver (Noël !)
Hauteur 35 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Pas de messe de Minuit sans un bouquet de roses de Noël blanches, posé sur le coin de l’autel.
Pas de jardin de Curé sans elle…
Cette « rose » vit plus d’un siècle, accepte les pires coins du jardin (pied de haie, bosquet
d’arbustes jamais arrosé, nord, ombre sèche, etc.).
Son péché mignon ? Un mulch étalé autour de la touffe. Ce mulch sera composé d’humus
(compost maison, terreau bas de gamme) auquel on ajoutera une petite poignée de coquilles
d’huîtres broyées.
(153) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘BLUE METALLIC LADY’
Fleurir sous un marronnier ?
Grandes fleurs rouge-bleuté, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
1) je fleuris l’hiver, mes fleurs ont un rouge étonnant, qui tend au bleu myrtille
2) je croque le calcaire
3) je me fiche de l’ombre et des racines (même celles des marronniers !)
4) je tiens au sec en été
Pour mieux voir mes fleurs qui pointent leur nez en février, coupez à ras mon feuillage dès la
fin janvier. Cela ne me trouble pas.
Dans le grand talus du Jardin du Morvan, je fleuris dans un tapis de Vinca n° 183.
(154) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
Des poules et des huîtres
Grandes fleurs crème ponctuées de pourpre, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
Aussi robuste que la précédente. Elle aussi peut-être taillée à ras du sol fin janvier. On voit
alors bien mieux les fleurs qui jaillissent ensuite en bouquet serré.
Comme toutes les hellébores, ‘White Spotted Lady’ aime le calcaire. Si votre sol est acide,
saupoudrez une poignée de coquilles d'huîtres broyées autour de la touffe (celles qui sont
broyées ultra fines et que l’on vend en petit sac pour l’alimentation… des poules !).
Association : Epimedium n° 140 et Vinca minor ‘Gertrude Jekyll’ n° 184.
(155) HESPERIS MATRONALIS
Julienne des dames : mode d’emploi
Epis mauve doux, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
La vraie « Julienne des Dames ». Le soir, son parfum est étourdissant.
Bisannuelle, elle germe à la fin de l’été, prospère en hiver et explose de fleurs au printemps.
En été, la plante sèche, les graines tombent sur le sol, germent avant l’automne et… tout
recommence ! En plantant un seul pied, vous en aurez donc des dizaines l’année d’après.
Plantez-la le plus tôt possible (en mars) si vous souhaitez avoir des fleurs ce printemps. Si
vous deviez la planter plus tard (avril), empêchez-la de fleurir cette année en taillant les tiges
qui montent. Compagnes idéales : les ancolies n° 116 qui aiment les mêmes ambiances de
lisière, souvent terriblement sèches en été.
(156) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
Un parfum étrange et pénétrant…
Epis blanc pur, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Sœur de la précédente. Tout aussi parfumée, surtout au début de la soirée.
Elle aussi disparait après la floraison mais non sans avoir laissé une ribambelle de graines,
gage d’une méga floraison l’année suivante. Active pendant la saison fraîche (automne-hiverprintemps) et en sommeil en été, elle se fiche de la sècheresse estivale et réussit dans les
recoins ingrats du jardin. Attention, les Hesperis se ressèment là où la terre est nue, pas dans
les mauvaises herbes ! Plantez-la le plus tôt possible (en mars) si vous souhaitez avoir des
fleurs ce printemps. Si vous deviez la planter plus tard (avril), empêchez-la de fleurir cette
année en taillant les tiges qui montent.
Attention ! Notre catalogue évolue de saison en saison
Les plantes de ce catalogue printemps ne seront pas toutes dans le prochain catalogue
automne 2013.
Nous faisons évoluer notre catalogue en permanence.
Si une variété vous tente, n’attendez pas la saison suivante pour la commander…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(157) HEUCHERA MICRANTHA ‘PALACE PURPLE’
Couvre-sol remarquable et durable
Bouquet ultra léger de longs épis vaporeux, blanc rosé en été et grisé ensuite.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Excellent couvre-sol étouffe-mauvaise-herbe, persistant en hiver et à la floraison très longue
et ultra légère. Le feuillage est pourpre vif au printemps et bronze brillant le reste du temps.
Aussi tenace en plein soleil qu’à l’ombre fraîche. A notre humble avis, c’est une des meilleures heuchères. Toujours saine car multipliée par semis, elle n’a pas cette fichue maladie
qui fragilise si souvent les nouvelles variétés « à la mode » (celles que l’on multiplie à tour de
bras en culture in vitro sans être trop regardant sur la qualité des plants initiaux).
Deux graminées mi-soleil, mi-ombre pour lui tenir compagnie : le Chasmanthium n° 189 le
Phalaris d’or n° 198.
(158) HOSTA ‘GOLDEN TIARA’
Petite, rapide, fleurie !
Fleurs lavande, en juillet-août.
Hauteur 35 cm (en fleurs), distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche en été. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
‘Golden Tiara’ a de petites feuilles rondes vertes et or. Au printemps, l’effet est saisissant !
La floraison d’été est spectaculaire : les fleurs dominent largement le feuillage.
Cette petite Hosta hyper-colorée est recommandée pour les jardins ombrés et pousse remarquablement bien en pot.
Tout à son avantage près du petit Meconopsis abricot n° 160 qui se ressème à foison.
(159) IRIS GRAMINEA
L’iris tarte aux prunes
Fleurs bleu à peine pourpre en mai et juin, parfum de prune sucrée.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
Petit iris intrépide qui ne fait rien comme les autres :
- il pousse en touffe ultra fine, comme un Carex.
- il sent super bon la prune (comme les tartes de bonne-maman, quand nous étions enfants).
- il adore pousser à mi-ombre, au pied des arbustes et des haies, et se fiche de la sécheresse.
La première année, il s’endort en été et vous serez très inquiet… Rassurez-vous, il repoussera au printemps.
Mignon comme tout avec le frais Lamiastrum n° 161.
(160) MECONOPSIS CAMBRICA ‘AURANTIACA PLENA’
Chiffonnade d’abricot
Fleurs de Coquelicot double, couleur abricot éthéré, d’avril à juillet (souvent plus en climat frais)
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Aime le froid : ombre, nord, soleil du matin, etc. Ultra rustique.
Relique de l’âge glaciaire, il aime l’ombre et le frais.
La forme classique porte fleur simple et or. Notre sélection est plus amusante : cœur de pistil
canari sur fond de chiffonnade d’abricot.
Vous le planterez dans le coin le plus froid (ombre ou nord). Sous les Rhododendrons de
Normandie, il se ressème à l’infini. Dans le Morvan, il aime l’ombre fraîche et fleurit souvent
une seconde fois, en automne.
La rencontre la plus imprévue du printemps : ce Meconopsis abricot et le bleu pur de
l’Omphalodes n° 163.
(161) LAMIASTRUM ‘HERMAN’S PRIDE’
Or et argent pour recoins difficiles du jardin
Fleurs or clair, en mai et juin.
Hauteur 25 cm distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Boule d’argent scintillant à la fin de l’hiver, parsemée d’or au printemps.
Le tout frais et lumineux. Il se plaît dans les recoins sombres du jardin. Tant à l’arrière des
massifs (on ne voit que lui au printemps, avant le réveil des autres fleurs) qu’au pied des
haies et en lisière des arbustes.
En été, il s’endort à moitié. On fait une taille-toilette, en gardant juste les feuilles du bas.
Excellent couvre-sol pour exposition difficile, robuste mais pas envahissant, il accompagne
les fleurs bleu pur de l’Omphalodes n° 163 et les petites étoiles scintillantes de l’Epimedium
rubrum n° 141.
(162) LATHYRUS VERNUS
Objectif, stratégie et botte secrète
Fleurs bleues (parfois rose doux) en mars-avril (dès février si l’hiver est doux).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions (même sous les marronniers). Ultra rustique.
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- Objectif : fleurir dans les pires endroits (terre pauvre, terre sèche, terre bourrée de racines),
tant à l’ombre (sous un marronnier ?) qu’au soleil (au pied d’une haie ?).
- Stratégie : se réveiller l’hiver à peine fini, pour boire et manger quand les arbres dorment
encore. Ainsi, il n’y a pas de problème de concurrence.
- Arme secrète : des racines magiques qui “mangent” l’azote de l’air. Ce qui lui assure sa
pitance même quand la terre est pauvre.
PS : il pousse lentement la première année mais la croissance est sûre et régulière.
Extra avec l’hellébore ‘White Spotted Lady’ n° 154.
(163) OMPHALODES VERNA
Les yeux de la Reine
Grandes fleurs de myosotis, bleu pur, de février à mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Très rustique.
Petit couvre-sol à très longue floraison et croissance rapide qui court au pied des arbustes
et des rosiers, cachant le sol là où vous ne pouvez pas bêcher. Dans les régions très
froides, il aime pousser sous le couvert des branches des arbres (là où le soleil perce en
hiver et au printemps, avant que les feuilles ombrent le sol en été). Ses fleurs ont le bleu
des yeux de Marie-Antoinette... Au petit Trianon, elle en avait truffé tous les bosquets.
Ravissant au pied de l’ancolie ‘Yellow Queen’ n° 116, en contrepoint du Lamiastrum n° 161.
PS : ne confondez pas cet Omphalodes verna (super costaud) avec l’Omphalodes cappadocica (super chochotte).
(164) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
Vert tapis, 12 mois sur 12 (COUVRE-SOL)
Petites fleurs blanches en juin-juillet. Feuillage vert brillant toute l’année.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : supporte tout sauf les terres contenant du calcaire actif. Ombre ou soleil atténué.
Ultra rustique.
Cousin japonais du buis, version moquette. Supporte tout, même la glaise.
Adore pousser dans les racines des arbres, sans arrosage.
Le feuillage sourit à l’ombre, 12 mois sur 12, même en hiver.
Son feuillage est plus bas, plus tapissant que celui du Pachysandra ordinaire.
Et d’un beau vert brillant. Une fois installé, il écrabouille les mauvaises herbes.
Supporte l’air pollué des villes, tout comme la Vinca n° 184 et les deux saxifrages n°176 et 177.
(165) PETASITES xxx
Petasites géant de l’arboretum de Balaine
Fleurs en gigantesque épis (plus d’un mètre), en mars-avril-mai
Hauteur 1 m, distance de plantation 1 m (supporte les racines si le terrain est frais).
Culture : pousse partout. Soleil non brûlant, ombre (boit peu à l’ombre).Ultra- rustique
Mes feuilles sont colossales, mes fleurs gigantesques. Je couvre le sol, j’écrase la saleté.
Les enfants se cachent dans mon feuillage. Je suis presque l’égal d’un Gunnera géant,
version ultra-ultra rustique… Ne me confondez pas avec mon cousin, le Petasites japonicus
‘Giganteus’. Je lui ressemble, c’est vrai. Mais mes feuilles sont plus coriaces, je tiens mieux
au sec et mes fleurs gigantesques sont mille fois plus belles. Né sous x, nul ne connait mon
vrai nom. Tout ce que l’on sait, c’est que je pousse à merveille dans l’arboretum de Balaine
depuis le 19ème. Sans doute suis-je une espèce botanique rapportée d’Amérique par Aglaé
Adanson (créatrice de l’arboretum). Dans le même style fleurs et feuillages déments, le
Rodgersia n° 175 (très résistant au sec, contrairement à ce que l’on croit).
(166) PETASITES JAPONICUS PURPUREUS
Couvre-sol enthousiaste
Fleurs en épis ronds, crème et vert d’eau, près du sol, en février-mars-avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte les racines, si le terrain est frais).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Plus petit que le précédent mais presque aussi couvrant.
Les feuilles ont la dimension d’une assiette à dessert, bien ferme et ronde. Elles ne sont
pas vertes mais pourpre et masquent complètement le sol.
L’effet couvre-sol est garanti.
- Comme tous les Petasites, il pousse partout et supporte tout. Même s’il est bien plus joli
là où il n’a pas trop chaud l’après-midi.
- Comme tous les Petasites, ses jeunes feuilles printanières sont comestibles… Les
limaces l’ont compris.
- Comme tous les Petasites, il est top en couvre-sol au jardin. Et extra dans les bouquets.
(167) PHLOX DIVARICATA 'LAPHAMII'
Bouquet lavande pour bois clair, lisière et clairière
Bouquet de petites fleurs lavande, très parfumées, d’avril à juin.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Petit Phlox canadien, ultra rustique et facile comme tout. Il pousse d’un coup au printemps,
avant le réveil des arbres et des arbustes. Il se couvre tout de suite de fleurs et explose de
couleur et de parfum jusqu’en mai.
En juin, vous pouvez le raser. Il dormira à moitié jusqu’à l’année suivante, sans le moindre
soin.Il pousse autant dans les lisières bien éclairées qu’en plein soleil
Top class près de l’ancolie parfumée ‘Yellow Queen’ n° 116 et des petites fleurs doubles du
fraisier couvre-sol n° 143. On le plante aussi à l’arrière des grandes fleurs d’été du chapitre
I (il fleurit bien avant elles et ne les gêne pas).
Hosta : mode d’emploi
l Au jardin, je plante mon Hosta à l’abri des vents violents et du soleil brûlant. La pluie du
ciel suffit comme arrosage.
l En pot, je fais un mélange un tiers terreau, deux tiers de terre de mon jardin. Je nourris
avec de l’engrais complet au printemps. Je ne suis pas obligé d’arroser beaucoup, surtout
si je mets le pot à l’ombre en été.
l Contre les limaces, je prends des granulés bio FERRAMOL (sans danger pour la nature,
les oiseaux, les hérissons, etc). J’en laisse tomber une pincée dans le cornet de feuilles dès
qu’il s’ouvre au printemps. Et j’en remets de temps en temps.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(168) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
Lanterne magique
Fleurs blanches en juin-juillet, fruits en lanternes rouge orangé en septembre et octobre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Le plus prolifique des couvre-sols. Un pied couvre un mètre carré. Durée de vie illimitée,
résistance confondante. Dans une bonne plate-bande, sa vigueur est agaçante. Mais dans
un coin truffé de racines, avec ou sans soleil, il est plus qu’utile. Lui au moins pousse vite,
couvre et ses fruits sont ravissants (très beaux en bouquets secs).
Superbe avec les Tricyrtis n° 179 et 180.
PS : cette variété est plus dense, plus fleurie et plus sage que le grand Physalis que tout le
monde connaît.
(169) PODOPHYLLUM PELTATUM
Pomme de mai et ananas !
Fleurs blanches, en mai et juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse à l’abri des branches des arbres, dans un sol léger et humifère. Ultra rustique.
(les branches des arbres la protègent des gelées).
La plus goûtue des plantes de sous-bois d’Amérique. Au menu :
1) un feuillage en cigare, caramel brillant au printemps puis en petit parasol façon figuier.
2) des fleurs de camélia blanc.
3) des fruits comme des petites pommes, au goût d’ananas.
Cette « Pomme de Mai » aime avoir la tête à l’ombre. Ses racines acceptent la sécheresse
une fois passé juillet (elle s’endort souvent d’un coup, pas de panique, elle sera à nouveau au
top l’année d’après). Très beau contraste avec les feuilles or de la Luzule ‘Solar Flair’ n° 191.
(170) POLYGONATUM HUMILE
Le plus petit Sceau de Salomon du Monde
Tapis compact de clochettes blanches, en mai et juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Tout petit Sceau de Salomon japonais qui pousse non pas en grosse touffe comme les
espèces européennes, mais en « moquette » couvre sol. Le feuillage, vert luisant, est ravissant. Il est couvert de clochettes couleur goutte de lait.
Ne buvant presque pas l’été, il supporte bien la concurrence des terribles racines des
grands arbustes classiques des jardins (lilas, Forthysia, groseillier à fleurs, spirée, etc.).
On en fait aussi de très jolies potées. Extra avec l’iris parfumé n° 159.
D’autres couvre-sols à planter au pied des arbustes : Epimedium ‘Sulphureum’ n° 139 et
Vinca n° 184.
(171) POLYGONATUM VERTICILLATUM RUBRUM
Le plus grand Sceau de Salomon du Monde !!!
Très grands épis parsemés de clochettes roses, en mai et juin, feuillage spectaculaire.
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Très grand Sceau de Salomon chinois, qui pousse non pas en large touffe comme les
espèces européennes mais en grandes colonnes, comme un lis puissant, altier et léger.
Le feuillage mérite quatre étoiles. Les feuilles sont ultrafines, les pousses pourpre-rosé.
Le tout parsemé de petites clochettes roses au printemps.
La souche est quasi éternelle.
La touffe est splendide avant, pendant et après la floraison. Une plante de très grande
classe que l’on encadrera avec un Rodgersia n° 175 et une touffe de Dicentra spectabilis
‘Alba’ n° 134.
(172) POLYGONUM RUNCIFORME
Couvre-sol dément cherche massif d’arbustes à coloniser fissa.
Petites fleurs framboise, rouge-rosé, de juillet à novembre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Couvre-sol dément, ultra rapide et prolifique.
Le feuillage jaillit fin avril. Il est ravissant : cent petits cœurs d’abord bronze et en tapis bas.
Peu à peu, le feuillage monte et passe du bronze au vert. Nous sommes alors fin juin : le
temps de commencer une très, très longue floraison qui ne se terminera qu’aux gelées.
Drageonnant, il cavale entre les arbustes et aux pieds des haies. Les tiges sont cependant
légères et les racines tendres : on le maîtrise facilement.
Charmant au pied des Tricyrtis n° 180 et 181.
(173) PRIMULA ‘WANDA’
La petite amie du jardinier
Fleurs pourpre, de mars à mai.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 30 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
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Adorable petite primevère, ultra robuste et prolifique.
Elle garde bien sûr son feuillage en hiver, pousse dans tous les recoins du jardin et accompagne les autres vivaces sans jamais les gêner.
Ses fleurs se fichent des gelées et font notre bonheur quand elles sourient au milieu des
jonquilles…
Vous la diviserez très facilement, juste après la floraison ou en automne.
En résumé : une alliée fidèle pour tous jardiniers… Sa copine : la petite violette à feuilles
noires n° 185 qui pousse, elle aussi, sans le moindre soin.
(174) PULMONARIA SACCHARATA ‘MRS MOON’
Demandez la Lune !
Fleurs bleues et roses, en avril et mai. Feuillage maculé d’argent le reste du temps.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
La plus intrépide des pulmonaires. Celle qui fait tout, vous donne tout, tous les mois de
l’année. Elle a la robustesse des pulmonaires sauvages, le charme d’une méga-floraison et
d’un superbe feuillage marbré d’argent (génial en hiver !).
Les semis naturels sont presque fidèles et source de découvertes sympathiques.
Un remarquable couvre-sol pour talus, bords de haies et lisières d’arbustes.
Heureuse au soleil comme à l’ombre. Très beau contraste de feuillage avec l’Anthriscus
pourpre n° 115 et l’Hosta n° 158.
(175) RODGERSIA AESCULIFOLIA ‘IRISH BRONZE’
Vivace, coriace et pas vorace
Somptueux feuillage... de marronnier ! Epis barbe à papa, crème, en juillet-août.
Hauteur : 1 m, distance de plantation 70 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
La plante la plus déroutante des clairières des grandes forêts de l’Ouest de la Chine. Les
mêmes feuilles que notre bon vieux marronnier surmontées de grandes fleurs qui ne sont
pas sans évoquer, là encore, celles de l’arbre que tout le monde connaît.
Le tout à l’échelle mais à un mètre du sol !
Bien plus tenace au sec que l’on ne le prétend dans les livres de jardinage, il est presque
indestructible dans un massif ombré pendant les heures chaudes de la journée.
Très beau près des tiges altières du Polygonatum n° 171, avec une moquette de saxifrage
n° 177 à ses pieds (en ce qui concerne ce dernier, un pied suffit : il pousse à la vitesse
grand V).
(176) SAXIFRAGA FORTUNEI ‘MAÏGRUN’
Une dernière fleur et au lit !
Etoiles blanches, ultra légères, d’octobre à novembre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines des arbres).
Culture : terre humifère. Ombre. Ultra rustique quand il est cultivé sous des branches d’arbres.
Brouillard de petites étoiles blanches qui s’épanouissent très tard, juste avant que le jardin
aille se coucher. Ce sera sans doute la dernière fleur de votre jardin cet automne
Il est très facile à cultiver. Le tout, c’est d’avoir compris qu’il est fait pour fleurir sous les
branches d’arbres qui le protège du soleil en été et des premières gelées d’automne.
Son feuillage persiste en hiver. Un froid dément le fripera mais sans réel dommage.
A l’ombre, vous ne l’arroserez pratiquement jamais.
On l’aime autant pour son superbe feuillage vert très clair que pour sa floraison étoilée.
Un Epimedium n° 141 lui tiendra compagnie.
(177) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
Pousse aussi bien en pot dans la maison qu’en terre au jardin
Etoiles blanches, ultra légères, de juin à août.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre légère. Ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Très rare forme ultra rustique du saxifrage stolonifera. Heureux tant en pot dans la maison
que dehors, en plein Morvan glacé.
Seule exigence : ne pas avoir trop chaud l’après-midi. C’est donc un parfait couvre-sol persistant
au pied des murs Est et Nord (un muret, voire le rebord d’un escalier, suffit). Il se plaît aussi
à l’ombre des petits arbustes et adore courir dans le gravier.
Vigoureux, il pousse comme un fraisier, avec des stolons sains et joyeusement colorés.
L’enracinement est superficiel, on le guide comme on veut. Ses fleurs sont exquises et son
feuillage persistant marbré d’argent, étourdissant 12 mois sur 12. Pour l’accompagner : tout
ce que vous voulez dans ce chapitre, pourvu que cela soit à l’ombre l’après midi.
(178) SMILACINIA RACEMOSA
Les plus beaux fruits de l’été et de l’automne
Remarquables épis blancs et touffus, en mai et juin, fruits rouge brillant d’août à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols, toutes expositions. Ultra rustique.
La plus géniale des fleurs de lisières des forêts d’Amérique.
La touffe impressionne, comme un muguet géant. Chaque tige se termine par un épi vaporeux
et blanc, qui donne en été une grappe de petits fruits rose-rouge.
Une plante adulte porte une cinquantaine d’épis.
Entretien : néant. Se fiche du sec comme du froid. Fleurit à l’ombre comme au soleil.
Associations : Helleborus n° 153, Tricyrtis n° 179 et 180 (pour le jeu de fleurs et des baies)
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
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A bientôt…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(179) TRICYRTIS ‘BLAUE’
On peut aimer avoir la tête au frais sans vouloir avoir les fesses dans l’eau…
Fleurs pourpre clair puis bleues, d’août à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre, soleil non brûlant. Très rustique.
Les Tricyrtis aux fleurs d’orchidées sont cousins des lys. Originaires des clairières, lisières et
sous-bois clairs, ils adorent pousser dans le feutrage des racines des arbres et des haies, là
où ils ont la tête au frais (les arbres font de l’ombre l’après midi) et les pieds au sec (les
racines des arbres et des haies pompent l’eau en été).
‘Blaue’ fleurit d’abord pourpre en été. Si les nuits sont froides et les journées bien ensoleillées en septembre, le contraste de température fait passer les fleurs du pourpre... au bleu.
Ce bleu magique de notre enfance, quand nous laissions tomber une goutte d’encre Pélikan
dans un verre d’eau. A planter tout près du Smilacinia n° 178 et de l’aster divaricatus n° 120.
(180) TRICYRTIS ‘SAMURAI’
Feuillages d’or d’avril à juillet, floraison étourdissante d’août à octobre
Fleurs pourpre clair puis bleues (quand les nuits deviennent froides) d’août à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre, soleil non brûlant. Très rustique.
Des fleurs presque aussi spectaculaires que le précédent, le charme d’un ravissant feuillage
couvrant, bicolore (émeraude et or) du printemps à l’été.
Il pousse vite et bien. Et fleurit très longtemps (souvent, dès le début août).
Sa tolérance à la sécheresse est impressionnante, surtout si on le plante à l’abri du soleil brûlant
de l’après-midi.
Superbe près des Polygonum tapissants n° 172.
(181) TRICYRTIS MACROPODA NIGRA
Le seul à fleurir dès juillet
Fleurs pourpre, de juillet à début octobre.
Hauteur 65 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre, soleil non brûlant. Très rustique.
De tous les Tricyrtis, c’est lui qui fleurit le plus longtemps.
Bien droit, en colonne soignée, il s’étale sagement et vit très longtemps.
Son feuillage sain couvre bien le sol jusqu’en automne.
Planté à l’ombre l’après-midi, vous n’aurez jamais besoin de l’arroser.
Extra pour prendre le relais du Cœur de Marie n° 134 (qui disparaît presque quand le Tricyrtis
s’épanouit).
Dans la nature, il pousse dans les bosquets de camélia.
(182) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
Veni, vidi, vici, vinca ! (traduction, je suis venu, j’ai vu, j’ai tout couvru)
Myriade de petites fleurs rouge-bordeaux en mars-avril-mai.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
La vraie pervenche rouge.
Pouvoir « total » couvrant, été comme hiver. Et vitesse de croissance impressionnante.
Heureuse dans les recoins les plus invraisemblables :
- au pied des thuyas, des acacias, des lilas, des tilleuls, des marronniers, etc.
- à l’ombre dense comme au soleil brûlant.
Ses challengers : Pachysandra ‘Green Carpet’ n° 164 et Waldsteinia n° 186
Pour avoir des fleurs à touche-touche et un feuillage encore plus net, rasez-la une année sur
deux, à la fin janvier (à la cisaille, sans pitié).
(183) VINCA MINOR ‘AUREOMARGINATA’
La victoire est au bout du râteau
Myriade de petites fleurs bleu doux en mars-avril-mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
Aussi tenace que la précédente, avec le charme d’un feuillage vert-gris, crème et or.
Une vaillante petite plante, à la cuirasse indestructible été comme hiver.
Toujours prête à en découdre avec les mauvaises herbes.
Plantez-la là où le combat est difficile : sous les arbres, les arbustes. Là où nul ne pourra arroser.
Là où butte la bêche sur les racines. Là où les mauvaises herbes se croient à l’abri.
Avec cette Vinca, la victoire est au bout du râteau.
(184) VINCA MINOR 'GERTRUDE JEKYLL'
La plus coquette…
Petites fleurs blanches, à touche-touche, en février-mars-avril.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique
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Bien plus rase-motte que la précédente. Miniature, elle « moquette » plus qu’elle ne tapisse,
ses feuilles sont toutes petites, pointues et vert clair. Aussi saines, bien sûr, été comme hiver.
Incroyablement florifère, ses fleurs sont à touche-touche. Blanches et lumineuses, elles ensoleillent les recoins sombres et froids du jardin.
Parfaites aussi au pied des arbustes cultivés en pot.
Pour la faire pousser plus vite, étalez du terreau bas de gamme entre les touffes, après la
plantation. Ce mulch aide les racines à mieux se développer et empêche les mauvaises
herbes de germer.
(185) VIOLA LABRADORICA
Un zeste d’humanité quand le béton menace
Fleurs violettes de mars à mai (deux fois plus longtemps qu’une violette classique).
Hauteur 10 cm, distance de plantation 30 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, ombre comme soleil. Ultra rustique, semis abondants.
Des fleurs émouvantes. Un feuillage chocolat croquant, spectaculaire toute l’année.
Cette violette bien pensée a le toupet de fleurir dans les coins les plus austères (entre deux
parpaings, au pied d’un escalier, contre une rampe de garage, etc.).
Les semis spontanés feront le tour du jardin, partout où le sol restait alors bêtement nu.
Arrosage incongru. Va avec tout, partout.
Dans le style « je me ressème tout seul », plantez aussi les Juliennes des Dames blanches
ou violettes (n° 156 et 155) et la jolie digitale blanche n° 136.
(186) WALDSTEINIA TERNATA
Genre pervenche musclée (COUVRE-SOL DEMENT)
Boutons d’or par milliers, de mars à mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Ultra rustique et tenace.
Aussi performant que la pervenche pour couvrir le sol en permanence.
Son feuillage couleur de lierre brillant persiste en hiver.
Des milliers de boutons d’or saluent le printemps.
Le tout pousse même sous les tilleuls, les marronniers, les bouleaux (et les conifères !).
Un sacré étouffe-saleté, toute l’année (comme le Geranium nodosum n° 147 et la jolie
Vinca n° 182.
On peut aimer avoir la tête au frais sans vouloir avoir les fesses dans l’eau…
LES TRICYRTIS... De bons esprits vous expliqueront qu’ils aiment l’humidité. Et qu’il faut
donc beaucoup les arroser. C’est une absurdité. Les Tricyrtis sont moitié lis, moitié orchidée
(que les chiens de garde botanistes nous pardonnent ce raccourci). Ils détestent être trop
arrosés. En fait, ils se fichent de la sécheresse. En revanche, ce qui est vrai, c’est qu’ils
aiment avoir la tête au frais. Comme vous, quand vous allez vous abriter sous un arbre en
été. Sous un pommier ou entre deux azalées, il fait aussi sec qu’ailleurs (et même parfois
plus) mais l’air est moins brûlant. L’endroit rêvé pour faire la sieste.
Et le meilleur emplacement que vous puissiez trouver pour cultiver vos Tricyrtis.
On résume : trouvez un recoin du jardin à l’ombre pendant les heures les plus chaudes de la
journée et plantez-y vos Tricyrtis
Le Jardin du Morvan en automne…
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CHAPITRE IV LE CAS PARTICULIER DES GRAMINEES
Un choix des meilleures graminées.
- Certaines pour l’ombre, d’autres pour le soleil.
- Des géantes, des douces, des légères.
Elles accompagnent nos fleurs des trois premiers chapitres…
Odile taille les asters fanés au pied d’un Miscanthus
(187) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
Pro de l’ombre sèche, version coriace
Feuillage persistant en hiver, ultra coriace, vert franc au centre, avec deux liserés blancs.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
Sous un arbre, c’est la galère : 1) l’ombre étouffe la vie 2) le sol est plein de racines qui chipent
toute l’eau.
On a donc besoin d’un pro de l’extrême : Carex ‘Ice Dance’.
Il accepte tout. Et garde ses feuilles en hiver ! L’International Stauden Union (le jury Nobel
des vivaces) l’a sacré “meilleure plante de l’année”.
D’autres couvre-sols spécialistes de l’ombre, même en terre aride : Geranium nodosum n° 147
et Vinca ‘Atropurpurea’ n° 182.
(188) CAREX OSHIMENSIS ‘EVERGOLD’
Pro de l’ombre sèche, version chic
Feuillage persistant en hiver, fin et léger, vert tendre et crème or
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
Version chic et légère du précédent. Plus sage (il ne s’étale pas et reste en joli hérisson
bien rond) et plus régulier.
Tout aussi costaud quand 1) l’ombre étouffe la vie 2) le sol est plein de racines qui chipent
toute l’eau.
Le feuillage est très beau en hiver si on lui évite les vents glacés d’Est et du Nord et qu’on
le plante (si la région est très froide) sous des branches d’arbres et d’arbustes.
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(189) CHASMANTHIUM LATIFOLIUM
Blés dorés et pommes de pins, toute l’année !
Épis en « pomme de pin aplatie », couleur des blés, de la mi- juillet à mars.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Très rustique.
Au soleil, je pousse en colonne droite, frôle le mètre et apprécie un peu d’arrosage.
A l’ombre, je m’arrondis, deviens couvre sol fontaine et ne bois presque plus. Mes épis
façon « petites pommes de pin aplaties » sont couleur des blés dorés et sont superbes
d’août à mars (y compris l’hiver !) ! J’ai des feuilles de jeunes bambous or mais ne suis pas
envahissant (les bambous, si !). Elles persistent toute l’année.
PS : En pot, je me débrouille plutôt bien.
Une autre graminée aussi souriante à l’ombre légère qu’au soleil : le Phalaris n° 197.
(190) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
La princesse grass sur son rocher…
Brouillard doré de perles scintillantes, d’une extrême légèreté, d’août à février.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (accepte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, se fiche du sec. Soleil. Ultra rustique.
Une gerbe-brouillard d’une frémissante douceur qui ondule, toute or et cuivre, sous la
brise... Frugale, elle fleurit dans une pelletée de terre entre deux rochers.
Faites-en de grands bouquets qui se gardent des années. Ou laissez-la mûrir au jardin :
elle est aussi belle en janvier-février qu’au cœur de l’été !
Arrosage et engrais : zéro. Rusticité : totale. Seuls besoins : de l’air, du soleil et du vent.
Pour l’entourer, il faut des plantes très basses qui l’encadrent sans l’étouffer : sedum
‘Weihenstephaner Gold’ n° 101, Paronychia n° 88 et thym corse n° 106.
(191) LUZULA SYLVATICA 'SOLAR FLAIR'
Couvre-sol de la dernière chance
Epis orange fluo, superbes au printemps
Feuillage doré ultra coriace, persistant toute l’année, même l’hiver.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (adore la concurrence des racines !).
Culture : aime et supporte tout, sauf le soleil brûlant. Ultra rustique
- Quand arbres et arbustes terrorisent les vivaces
- Quand tout a échoué.
- Quand il fait trop sombre, trop froid, trop sec. Trop de racines.
- Quand le jardinier renonce
- Quand les larmes viennent...
ON PLANTE ‘SOLAR FLAIR’. Une petite touffe charmante mais surtout coriace. Adorable
quand elle fleurit orangé. Géniale en été, top en hiver. Et dorée toute l’année ! Tout aussi
indestructibles : Epimedium ‘Black Sea’ n° 139 et Waldsteinia n° 186.
(192) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
Le plus brise vent et cache-voisins
Grands épis argent, en novembre et décembre.
Hauteur 3 à 4 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Brise-vent et cache horreur (pour se protéger à la fois des tempêtes ET du voisin)
Les longues feuilles vertes à liseré clair jaillissent en fontaine démente. La touffe fait un
mètre carré de racines. Pas plus (il n’est pas envahissant comme un bambou).
En hiver, les cannes restent et protègent des regards indiscrets. On les coupe en mai,
quand les nouvelles prennent le relais.
Les tiges coupées sont étalées sur le sol, comme paillis anti-mauvaises herbes.
Les amateurs de plantes géantes l’aimeront avec l’ Helianthus n° 16.
(193) MISCANTHUS SINENSIS ‘STRICTUS’
Antidote thuya ?
Grands épis argent, puis dorés, de septembre à novembre.
Hauteur 2,5 m, distance de plantation 70 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Une touffe colonne, droite et ferme. L’effet brise-vent est aussi efficace qu’avec le
Miscanthus giganteus mais le feuillage est plus spectaculaire : zébré d’or de la tête au
pied. Le gel brunit les feuilles, sans les abîmer. On les coupe en février, pour faire place
aux nouvelles pousses de printemps.
Un Miscanthus indestructible, propre et durable. Le meilleur quand on veut une haie droite,
étroite et impénétrable (pour remplacer les thuyas ?). Effet bœuf avec le Rudbeckia n° 34
et les verveines n° 110.
(194) MUHLENBERGIA RIGENS
Photosynthèse C4 ?
Fontaine de très longs et fins épis argent, de juillet à décembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même très sèche). Soleil. Très rustique.
Quand on est plante et qu’il fait trop chaud, la photosynthèse s’arrête. Et on pousse mal.
Sauf si on a fait le rare choix d’une photosynthèse très élaborée, dite C4, qui est d’autant
plus performante que la canicule règne…
Cette gracieuse fontaine d’argent en est un exemple parfait. Plus l’été brûle, mieux elle est.
Tout fleur et sourire quand le reste du jardin est tartine grillée
En hiver, son fin feuillage couvert de gèle est surprenant (comme sur la photo).
Au printemps non plus. Pas de drageon inquiétant. Que des épis charmants. Ses frères de
bronzette : Crocosmia couleur de flamme n° 61 et Ceratostigma bleu gentiane n° 58
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CHAPITRE IV - Le cas particulier des Graminées
(195) PANICUM VIRGATUM ‘WARRIOR’
Hydrophobe, frigorifuge et caloriphage
Brassée d’épis rose pourpré en septembre-octobre, puis dorés jusqu’en février.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 1,20 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche). Soleil (même très chaud). Ultra rustique.
D’une résistance hallucinante au vent, au brûlant, au sec et au glacé. Le feuillage jaillit en
avril, en colonne parfaite. Il se couvre d’un brouillard d’épis, d’abord pourprés de la mi-août à
octobre, puis dorés en hiver (jusqu’en février). Comme la plupart des grandes graminées, il
se taille fin février… C’est d’ailleurs un déchirement car il est toujours aussi beau qu’au début
de l’hiver. Mais les jeunes pousses ne demandent qu’à sortir, elles ne doivent pas être
gênées. Superbe derrière une bordure de grands sedums ‘Matrona’ n° 102.
(196) PENNISETUM ORIENTALE ‘KARLEY ROSE'
Quel toupet !
Epis légers en toupets, argent et rose, de la mi-juillet à décembre (5 mois !)
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique (sauf vent glacé d’Est et de Nord).
Floraison incroyablement longue : de juillet à décembre ! Des dizaines de toupets rosés et
scintillants, toujours en mouvement. La touffe a juste la bonne taille, ni trop petite, ni trop
grande, pour s’intégrer dans tous les jardins.
Le feuillage fin est gracieux presque tout le temps, même quand il gèle en hiver.
Très résistant au sec et au soleil brûlant. Il n’y a que dans les climats vraiment froids que l’on
couvrira sa souche en hiver (avec son propre feuillage !).
A planter avec des vivaces antisèches : Asclepias n° 48 et 49, Chrysanthemum ‘Clara Curtis’
n° 60.
(197) PHALARIS ARUNDINACEA ‘STRAWBERRIES AND CREAM’
La « quatre saisons »
Feuillage coloré (blanc, rose et vert au printemps, puis vert et blanc et enfin parchemin).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre claire. Ultra rustique.
Spectaculaire en janvier-février-mars-avril-mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembredécembre ! Le seul Phalaris compact : il n’envahit pas.
Son feuillage est tricolore au printemps, vert et blanc en été et parchemin l’hiver.
Aussi heureuse à l’ombre qu’au soleil, au sec qu’au frais.
Prévoir une taille légère en juin (on coupe aux deux tiers de la hauteur du feuillage, pour le
rajeunir et supprimer en même temps les épis qui n’ont pas d’intérêt) et une en février (on
coupe tout, juste avant la repousse de mars).
Beau partout, avec tout.
(198) PHALARIS ARUNDINACEA ‘LUTEOPICTA
Génial en pot
Feuillage coloré (blanc, rose et vert au printemps, puis vert et blanc et enfin parchemin).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 1 m (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre claire. Ultra rustique.
Frère un tantinet exubérant du précédent. Au jardin, il fera vite son mètre carré.
Son atout 1 : le feuillage le plus lumineux du printemps. Frais, réjouissant. Entre le crème,
l’or et le blanc.
Son atout 2 : une vitesse de croissance démente
Son atout 3 : un très bon comportement en pot (il pousse vite : prévoir un grand pot !).
Son atout 4 : une très bonne réaction quand on le taille à ras au début de l’été : il repousse
aussitôt, presque aussi éclatant qu’au printemps.
En pot, vous réussirez aussi le Carex ‘Evergold’ n° 188 et le Chasmantium n° 189.
(199) STIPA GIGANTEA
100 % matière grâce
Fontaine jaillissante d’épis d’avoine dorée, de juin à novembre.
Hauteur 2 m distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même sèche. Soleil. Très rustique.
Quintessence de la transparence… Tout ce qu’on adore chez une graminée : la légèreté, les
épis qui ondulent au vent, la couleur de l’avoine doré, le côté « transparent ».
Elle atteint 2 m (en été et automne) mais sans masquer le jardin. Ses épis sont si souples et
fins qu’ils n’arrêtent pas le regard, bien au contraire : on devine à travers tout le reste du jardin.
Aucune autre graminée ne fleurit aussi longtemps : de juin à la Toussaint !
Sans ses épis (en hiver et au printemps) la touffe est petite (moins de 60 cm) et prend peu
de place au sol. Le feuillage est fin et bleuté. Il persiste en hiver.
Vous ne l’arroserez jamais. Seule précaution dans les régions très froides, la planter à l’abri
des vents du nord-est qui abîment le feuillage.
Toutes les graminées ne se réveillent pas à la même époque…
l Les graminées qui gardent toujours leurs feuilles : Carex n° 187 et 188, le Chasmanthium
n° 189, et la Stipa n° 199.
l
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Les graminées qui ont un beau feuillage « sec et gelé » tout l’hiver : eragrostis n°190,
miscanthus n°193, muhlenbergia n°194, panicum n°195, phalaris n°197 et 198
ET S’IL FALLAIT CHOISIR…
10 plantes pour un jardin sec :
l
ALLIUM MONTANUM ssp SENESCENS n° 44
l
ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’ n° 48
l
ASPHODELINE LUTEA n° 50
l
ASTER PRINGLEI ‘MONTE CASSINO DOUBLE’ n° 54
l
DIANTHUS ‘PIKE’S PINK’ n° 63
l
LIMONIUM GMELINII ssp HUGARICUM n° 78
l
OENOTHERA MACROPODA n° 85
l
PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’ n° 89
l
SEDUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’ n° 101
l
SERRATULA SEOANEI n° 103
10 plantes à croissance ultra rapide :
ACHILLEA PTARMICA ‘PERRY ‘S WHITE n° 1
HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’ n° 16
l ALCEA ROSEA ‘NIGRA’ n° 41
l ERIGERON KARVINSKYANUS n° 64
l GAURA LINDHEIMERI n° 68
ASTER ‘HENRI PICOT n° 7
MONARDA ‘BLUE STOCKING’ n° 23
l CENTRANTHUS RUBER ‘ALBUS n° 57
l GAILLARDIA ARISTATA ‘BURGUNDER’ n° 67
l VERBENA BONARIENSIS n° 110
l
l
l
l
10 plantes pour pot et bac (balcon ou terrasse) :
POLYGONUM MICROCEPHALA n° 31
POLYGONUM AFFINE ‘KABOUTER’ n° 91
l SERRATULA SEOANEI n° 103
l CAMPANULA ‘BLAURANKE’ n° 126
l HOSTA ‘GOLDEN TIARA’ n° 158
GERANIUM ‘DILYS’ n° 70
SEDUM CAUTICOLUM ‘LIDAKENSE’ n° 100
l THYMUS PRAECOX MINOR n° 107
l DICENTRA EXIMIA n° 132
l PHALARIS ‘STRAWBERRIES AND
CREAM’ n° 197
l
l
l
l
10 plantes toujours en fleur en été :
l
HELIOPSIS ‘SUMMER NIGHTS n° 17
l
KALIMERIS INCISA ‘MADIVA n° 18
l
PHLOX PANICULATA ‘KIRCHENFÜRST’ n° 25
l
POLYGONUM ‘FIREDANCE’ n° 29
l
POLYGONUM MICROCEPHALA n° 31
l
ASTER x ‘NOLAY n° 53
l
ASTER PYRENACEUS ‘LUTETIA’ n° 55
l
ERIGERON KARVINSKYANUS n ° 64
l
GERANIUM ‘ROZANNE n° 72
l
OENOTHERA MACROPODA n° 85
10 plantes pour jardinier nul :
HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’ n° 16
GERANIUM SANGUINEUM ‘ELSBETH’ n° 73
l SEDUM ‘MATRONA’ n° 102
l CAMPANULA ‘BLAURANKE’ n° 126
l GERANIUM X MAGNIFICUM n° 146
l
l
ASTER DUMOSUS ‘LADY IN BLUE’ n° 51
NEPETA ‘SIX HILLS GIANT’ n° 83
l VIOLA CORNUTA n° 111
l FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’ n° 143
l PHALARIS ARUNDINACEA ‘LUTEOPICTA
n° 198
l
l
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Odile et son tracteur dans la pépinière en hiver…
Les joyeux membres de l’Association des Amis du Jardin du Morvan, à Courson…
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CHAPITRE V LES ANGOISSES DU JARDINIER
ANGOISSE n° 1 : “Je viens de recevoir mes vivaces. Je les trouve petites ! Quand seront-elles belles ?”
1) Ce qui est important, c’est la qualité et l’âge de la plante, pas la taille du pot (un grand pot ne veut rien dire)
Le contenu prime. Pas le contenant. Le pot, c’est l’emballage, pas la plante.
- Une bonne vivace doit être cultivée longtemps, à l’air libre et dans un petit pot
Et pas flotter dans un grand pot plein de tourbe.
Plus le pot est grand et bourré de tourbe, plus la vivace souffre à la reprise.
Plus le pot est petit, moins la plante est gênée par le terreau artificiel et s’installe vite dans votre terre (étonnant mais vrai).
- Les gros pots pleins de tourbe cultivés en moins de 3 mois, à coup d’engrais et sous serre, c’est de la mauvaise qualité.
Un attrape nigaud. Et un désastre écologique (la tourbe, on la laisse dans les tourbières).
2) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande la plus facile (chapitre I) et dans votre plate-bande au soleil avec
risque de sécheresse (chapitre II) seront belles la première année (si vous les nourrissez, voir plus bas).
3) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande avec des racines d’arbres et d’arbustes (chapitre III) seront belles la
deuxième année (si elles ne crèvent pas de faim, voir plus bas...).
ANGOISSE n° 2 : “Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles !
Briser la motte : c'est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs. Mais c'est stupide dans le
cas des vivaces. Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon dans un
petit pot (et n’aiment pas avoir des radicelles fines noyées dans un grand pot de tourbe).
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines. Plus il y en a, mieux c'est.
Ne brisons pas la motte, c'est inutile et même néfaste.
ANGOISSE n° 3 : “Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!
Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette “dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme.
Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
ANGOISSE n° 4 “Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?”
1) Si vous n'êtes pas écolo :
Une (petite) poignée d'engrais par mètre carré, c’est indispensable dans une terre pauvre. Mais c’est dangereux dans une
terre riche (si vous hésitez, téléphonez-nous).
- Le meilleur moment pour l’engrais: au printemps, au démarrage de la végétation. Jamais d'engrais à l'automne, les
plantes ne doivent pas avoir d'indigestion avant l'hiver.
- Le meilleur engrais : n'importe quel engrais complet dans lequel la dose d'azote est plus faible que la dose de potasse
et de phosphore (trop d'azote nuit à la floraison et rend les plantes sensibles au froid). Si vous hésitez, vous pouvez
toujours vous rabattre sur les engrais pour rosiers ou arbres fruitiers. Ils sont bien dosés et pas dangereux pour les vivaces.
2) Si vous avez la fibre écolo (engrais chimiques = Tchernobyl), téléphonez-nous avant de mettre n'importe quoi.
Certains amendements prétendus bio sont catastrophiques pour les vivaces (Le guano est bourré d'azote, le sang
desséché et la corne broyée font tout sauf fleurir).
Les jardineries regorgent aujourd’hui de produits “pseudo-naturels”qui sont de vrais poisons (et oui...).
Soyons proches de la nature. Pas bobo.
Le moins nocif : les sacs de fumier les plus simples (ceux qui sont déshydratés, en gros granulés, sont parfaits).
On les met sur le sol en novembre. Les vers de terre iront les chercher et les enfouir tout doucement.
La nature déteste la brutalité !
ANGOISSE n° 5 “Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai.
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit mais les petites grises qui grouillent sous terre, dès l'hiver.
Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière, nous avons un chien,
deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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ANGOISSE n° 6 : “Les mauvaises herbes (même toutes petites), c’est grave ?
OUI, si vos plantes ont moins d’un an.
Les mauvaises herbes (et la pelouse) sont plus fortes qu’une jeune vivace qui vient d’être mise en terre
D’ailleurs, même un jeune arbre souffre d’être entouré de gazon.
Cette concurrence de l’herbe pendant les mois qui suivent la plantation explique bien des déceptions (plantes qui se
traînent, première floraison maigrichonne).
ANGOISSE n° 7 : On lit partout qu’il faut planter à la mi-mai, après les Saints de glace, c’est vrai ?
NON !!!
Ou plutôt, OUI pour les plantes annuelles non rustiques (vos géraniums des balcons, etc.) et NON pour les plantes vivaces rustiques.
a) Le vrai bon moment, pour ces vivaces rustiques, c’est dès le début mars et jusqu’à la fin avril, même s’il gèle encore le matin.
Pourquoi ?
- Une plante annuelle non rustique, par définition, ça a peur du froid et ça déteste donc les gelées de printemps. On est donc obligé
d’attendre mai pour la planter.
- Une vraie plante vivace rustique, par définition, ça n’a pas peur du froid. C’est aussi costaud qu’un pissenlit et on n’a jamais
vu un pissenlit souffrir d’une gelée en mars/avril.
b) Non seulement on peut donc planter en mars/avril, mais, en plus, on y a tout intérêt.
En effet, une vraie plante vivace rustique pousse en deux temps au printemps :
- Dès mars/avril, ses racines se réveillent, s’activent et accumulent de l’énergie. Une énergie qui n’est pas consommée tout de
suite, puisque la partie aérienne de la plante est encore toute engourdie (les nouvelles tiges et les nouvelles feuilles ne sont
souvent même pas sorties).
- A la fin avril et en mai, tout change, c’est au tour des tiges, des feuilles et des fleurs de jaillir. Ce qui demande, là, beaucoup
d’énergie !
Une énergie qui a justement été accumulée par les racines qui se sont réveillées bien avant !
On comprend alors pourquoi une vivace rustique plantée tôt, même s’il gèle encore le matin, sera bien plus belle et forte qu’une
vivace rustique que l’on aura plantée à la fin mai, quand tout le monde devient frénétique dans les jardineries…
PS : que les botanistes me pardonnent pour ma présentation très simplifiée de phénomènes aussi passionnants que complexes…
Ils admettront toutefois qu’il y a du bon sens dans mes propos.
La Pépinière du Jardin du Morvan, sous la neige…
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CHAPITRE VI COMMANDES PAR CORRESPONDANCE, VISITE DE NOS PEPINIERES, INTERNET
COMMANDES PAR CORRESPONDANCE
La vente par correspondance est assurée par la pépinière du Jardin du Morvan
Date d’expédition :
Nous expédions vos plantes par la Poste.
- Les meilleures périodes sont mars/avril et septembre/octobre. La terre est en effet assez chaude pour que la reprise
soit immédiate. Et les nuits assez fraîches et humides pour que les plantes ne souffrent pas de la chaleur.
Délai d’expédition :
- Les commandes reçues en mars/avril sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
- Les commandes reçues en septembre/octobre sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
VISITE DES DEUX PEPINIERES
La pépinière du Jardin du Morvan est ouverte :
- Tous les après-midi (sauf dimanche et jours fériés) de 14 à 18 heures,
du 1er mars au 30 avril et du 26 août au 31 octobre 2013
La pépinière du Lac des Sapins est ouverte :
- Tous les après-midi, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi
du 20 mars au 31 mai et du 4 septembre au 31 octobre 2013
RETROUVEZ TOUTES NOS PLANTES SUR NOTRE CATALOGUE INTERNET
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Sur la plupart des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
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Utilisez ce bon de commande du 1er février au 1er mai 2013.
En septembre 2013 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon de commande
Chapitre I = Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
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Chapitre II = Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre III = Les fleurs qui acceptent la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre IV = Le cas particulier des Graminées
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PRIX UNIQUE : toutes les plantes sont à 5,50 Euros.
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Commande minimum 10 plantes
Soit........... Plantes à 5,50 Euros figurant dans une case
= ................. Euros
Plus participation aux FRAIS de PORT
- de 10 à 20 plantes :
14 Euros
- de 21 à 40 plantes :
18 Euros
- de 41 à 70 plantes :
23 Euros
- plus de 70 plantes : 10% du montant de la commande
+............... Euros (frais de port)
TOTAL GENERAL
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1) Par courrier
paiement par chèque à la commande
à l’ordre de Thierry Denis
2) Par internet sur
www.jardindumorvan.com
vous pouvez payer
par chèque ou par carte bancaire
= .................Euros
En mars/avril : EXPEDITION DES PLANTES PAR LA POSTE dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
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......................................................................................................
IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail (ils resteront strictement confidentiels).
C’est très important en cas de problème de livraison... (mieux vaut un mail ou petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
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TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE I
LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE
(1) ACHILLEA PTARMICA ‘PERRY ‘S WHITE’
(2) ACONITUM x CARMICHAELII 'ARENDSII'
(3) ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
(4) AGASTACHE ‘BLACK ADDER’
(5) AGERATINA ALTISSIMA ‘CHOCOLATE’
(6) ARTEMISIA VULGARIS ‘ORIENTAL LIMELIGHT’
(7) ASTER ‘HENRI PICOT’
(8) ASTILBOIDES TABULARIS
(9) ASTILBE CHINENSIS ‘TROLL’
(10) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S
VARIETY’
(11) CHRYSANTHEMUM MAXIMUM ‘BRIGHTSIDE’
(12) DARMERA PELTATA
(13) DELPHINIUM x CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
(14) DELPHINIUM BELLADONNA ‘CLIVEDEN BEAUTY’
(15) GUNNERA TINCTORIA
(16) HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’
(17) HELIOPSIS ‘SUMMER NIGHTS’
(18) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
(19) LOBELIA CARDINALIS
(20) LOBELIA X ‘RUSSIAN PRINCESS’
(21) LYSIMACHIA CLETHROIDES
(22) LYSIMACHIA PUNCTATA ‘GOLDEN ALEXANDER’
(23) MONARDA ‘BLUE STOCKING’
(24) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
(25) PHLOX PANICULATA ‘KIRCHENFÜRST’
(26) PHLOX PANICULATA ‘BLUE PARADISE’
(27) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
(28) PHLOX PANICULATA ‘MORVAN’
(29) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘FIREDANCE’
(30) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘JS CALIENTE’
(31) POLYGONUM MICROCEPHALA
(32) RANCUNCULUS ACONITIFOLIUS ‘FLORE PLENO’
(33) RUDBECKIA ‘GOLDSTURM’
(34) RUDBECKIA NITIDA ‘AUTUMN GLORY’
(35) SALVIA ULIGINOSA
(36) THALICTRUM DELAVAYI
(37) VERONICASTRUM ‘DIANE’
CHAPITRE II
LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE,
MÊME SÈCHE
(38) ACANTHUS MOLLIS SSP LATIFOLIUS
(39) ACHILLEA ‘RED VELVET’
(40) ALCEA ROSEA ‘MARS MAGIC’
(41) ALCEA ROSEA ‘NIGRA’
(42) ALCEA ROSEA ‘POLARSTART’
(43) ALCHEMILLA SAXATILIS
(44) ALLIUM MONTANUM ssp SENESCENS
(45) ANGELICA GIGAS ‘ATROPURPUREA’
(46) ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
(47) ARTEMISIA ‘HAUSSERMANN’
(48) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
(49) ASCLEPIAS TUBEROSA
(50) ASPHODELINE LUTEA
(51) ASTER DUMOSUS ‘LADY IN BLUE’
(52) ASTER DUMOSUS ‘ROSENWICHTEL’
(53) ASTER x ‘NOLAY’
(54) ASTER PRINGLEI ‘MONTE CASSINO DOUBLE’
(55) ASTER PYRENACEUS ‘LUTETIA’
(56) BAPTISIA AUSTRALIS
(57) CENTRANTHUS RUBER ‘ALBUS’
(58) CERATOSTIGMA PLUMBAGINOÏDES
(59) CENTAUREA MONTANA ‘AMETHYST DREAM’
(60) CHRYSANTHEMUM ‘CLARA CURTIS’
(61) CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA
(62) DIANTHUS ERINACEUS
(63) DIANTHUS ‘PIKE’S PINK’
(64) ERIGERON KARVINSKYANUS
(65) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
(66) EUPHORBIA PALUSTRIS
(67) GAILLARDIA ARISTATA ‘BURGUNDER’
(68) GAURA LINDHEIMERI
(69) GERANIUM ‘BROOKSIDE’
(70) GERANIUM ‘DILYS’
(71) GERANIUM PSILOSTEMON ‘BRESSINGHAM FLAIR’
(72) GERANIUM ‘ROZANNE’ (= GERANIUM ‘JOLLY BEE’)
(73) GERANIUM SANGUINEUM ‘ELSBETH’
(74) HEMEROCALLIS ‘CRIMSON PIRATE’
(75) HEMEROCALLIS ‘JUDGE ORR’
(76) HEMEROCALLIS ‘HAPPY RETURNS’
(77) IBERIS ‘CLIMAX’
(78) LIMONIUM GMELINII ssp HUGARICUM
(79) LINARIA TRIORNITHOPHORA
(80) LUPINUS ‘EDELKNABE’
(81) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
(82) MYRRHIS ODORATA
(83) NEPETA ‘SIX HILLS GIANT’
(84) NEPETA x ‘CITRIODORA’
(85) OENOTHERA MACROPODA
(86) PAPAVER ORIENTALE ‘CATHARINA’
(87) PAPAVER RUPIFRAGUM ‘FLORE PLENO’
(88) PARONYCHIA KAPELA
(89) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
(90) PHLOMIS RUSSELIANA
(91) POLYGONUM AFFINE ‘KABOUTER’
(92) ROSMARINUS ‘COLLINGWOOD INGRAM’
(93) RUDBECKIA TRILOBA
(94) RUDBECKIA TRILOBA ‘PRAIRY GLOW’
(95) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
(96) SANGUISORBA OFFICINALIS ‘TANNA’
(97) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA’
(98) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA ALBA’
(99) SCUTELLARIA INCANA
(100) SEDUM CAUTICOLUM ‘LIDAKENSE’
(101) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
(102) SEDUM ‘MATRONA’
(103) SERRATULA SEOANEI
(104) SYMPHYTUM ‘BOCKING 14’
(105) TANACETUM VULGARE ‘ISLA GOLD’
(106) THYMUS HERBA-BARONA CITRATA
(107) THYMUS PRAECOX MINOR
(108) THYMUS PSEUDOLANUGINOSUS
(109) THYMUS VULGARIS ‘FLEUR PROVENCALE’
(110) VERBENA BONARIENSIS
(111) VIOLA CORNUTA
CHAPITRE III
LES PLANTES QUI SUPPORTENT LA CONCURRENCE
DES RACINES DES ARBRES ET DES ARBUSTES
(112) ANEMONE CANADENSIS
(113) ANEMONE NEMOROSA ‘ROBINSONIANA’
(114) ANEMONE RAPUNCULOIDES
(115) ANTHRISCUS SYLVESTRIS ‘RAVENSWING’
(116) AQUILEGIA CHRYSANTHA ‘YELLOW QUEEN’
(117) AQUILEGIA VULGARIS ‘GREEN APPLE’
(118) ARALIA RACEMOSA
(119) ASPERULA TAURINA
(120) ASTER DIVARICATUS
(121) ASTILBE CHINENSIS ‘PUMILA’
(122) ASTRANTIA MAJOR ‘CLARET’
(123) ASTRANTIA MAJOR ‘GALON D’OR’
(124) ASTRANTIA ‘ROMA’
(125) BEGONIA EVANSIANA
(126) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
(127) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘LISDUGGAN’
(128) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘SCHNEERANKE’
(129) CAMPANULA TRACHELIUM
(130) CONVALLARIA MAJALIS ‘ROSEA’
(131) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
(132) DICENTRA EXIMIA
(133) DICENTRA SPECTABILIS
(134) DICENTRA SPECTABILIS ‘ALBA’
(135) DICTAMNUS ALBUS PURPUREUS
(136) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
(137) DISPOROPSIS PERNYI
(138) EPIMEDIUM VERSICOLOR ‘SULPHUREUM’
(139) EPIMEDIUM PINNATUM COLCHICUM ‘BLACK SEA’
(140) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
(141) EPIMEDIUM X RUBRUM
(142) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
(143) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
(144) FRAGARIA VESCA ‘FRUCTO ALBA’
(145) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
(146) GERANIUM X MAGNIFICUM
(147) GERANIUM NODOSUM
(148) GERANIUM PHAEUM ‘SAMOBOR’
(149) GERANIUM ‘ST OLA’
(150) GILLENIA TRIFOLIATA
(151) HELLEBORUS ARGUTIFOLIUS
(152) HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
(153) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘BLUE METALLIC LADY’
(154) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
(155) HESPERIS MATRONALIS
(156) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
(157) HEUCHERA MICRANTHA ‘PALACE PURPLE’
(158) HOSTA ‘GOLDEN TIARA’
(159) IRIS GRAMINEA
(160) MECONOPSIS CAMBRICA ‘AURANTIACA PLENA’
(161) LAMIASTRUM ‘HERMAN’S PRIDE’
(162) LATHYRUS VERNUS
(163) OMPHALODES VERNA
(164) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
(165) PETASITES xxx
(166) PETASITES JAPONICUS PURPUREUS
(167) PHLOX DIVARICATA 'LAPHAMII'
(168) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
(169) PODOPHYLLUM PELTATUM
(170) POLYGONATUM HUMILE
(171) POLYGONATUM VERTICILLATUM RUBRUM
(172) POLYGONUM RUNCIFORME
(173) PRIMULA ‘WANDA’
(174) PULMONARIA SACCHARATA ‘MRS MOON’
(175) RODGERSIA AESCULIFOLIA ‘IRISH BRONZE’
(176) SAXIFRAGA FORTUNEI ‘MAÏGRUN’
(177) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
(178) SMILACINIA RACEMOSA
(179) TRICYRTIS ‘BLAUE’
(180) TRICYRTIS ‘SAMURAI’
(181) TRICYRTIS MACROPODA NIGRA
(182) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
(183) VINCA MINOR ‘AUREOMARGINATA’
(184) VINCA MINOR 'GERTRUDE JEKYLL'
(185) VIOLA LABRADORICA
(186) WALDSTEINIA TERNATA
CHAPITRE IV
LES GRAMINÉES
(187) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
(188) CAREX OSHIMENSIS ‘EVERGOLD’
(189) CHASMANTHIUM LATIFOLIUM
(190) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
(191) LUZULA SYLVATICA 'SOLAR FLAIR'
(192) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
(193) MISCANTHUS SINENSIS ‘STRICTUS’
(194) MUHLENBERGIA RIGENS
(195) PANICUM VIRGATUM ‘WARRIOR’
(196) PENNISETUM ORIENTALE ‘KARLEY ROSE'
(197) PHALARIS ARUNDINACEA ‘STRAWBERRIES
AND CREAM’
(198) PHALARIS ARUNDINACEA ‘LUTEOPICTA
(199) STIPA GIGANTEA
CHAPITRE V
LES ANGOISSES DU JARDINIER
CHAPITRE VI
COMMANDES ET VISITES DE NOS PÉPINIÈRES
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PEPINIERE du LAC DES SAPINS - 69240 Marnand - & 04 74 64 24 15
- Vente sur place l’après-midi, le mercredi, jeudi,
vendredi et samedi du 20 mars au 31 mai 2013
et du 4 septembre au 31 octobre 2013.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
La Chapelle de Mardore
Roanne
Paris
Thizy
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PÉPINIÈRE DU
LAC DES SAPINS
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MONTS DU
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Lyon
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Les
Ponts
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LYON
LE JARDIN Du MORVAN - 58370 Larochemillay - & 03 86 30 47 20
Paris
Auxerre
- Vente par correspondance
- Vente sur place tous les après-midi, de 14h à 18h,
sauf dimanche et jours fériés,
du 1er mars au 30 avril 2013 et du 26 août au 31 octobre 2013.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
Avallon
Lyon
Parc Naturel
du
MORVAN
Paris
MORVAN
Château-Chinon
Lyon
LE JARDIN DU MORVAN
à Larochemillay
Trajet : une heure et demi de NEVERS
une demi-heure d’AUTUN
Autun
Nevers
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THIERRY DENIS
Conception graphique : Lechat et la Souris - 03 86 71 05 85 - Varennes-Vauzelles - Impression : Imprimerie Normalisée - 03 86 71 05 70
Trajet : une demi-heure de ROANNE
une heure de LYON
P
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En septembre 2013 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon de commande
Chapitre I = Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
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Chapitre III = Les fleurs qui acceptent la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
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181
186
117
123
129
135
141
quantité
Chapitre IV = Le cas particulier des Graminées
187
n°
188
quantité
n°
189
quantité
n°
190
quantité
n°
191
quantité
n°
quantité
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n°
quantité
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n°
194
quantité
n°
quantité
195
n°
quantité
196
PRIX UNIQUE : toutes les plantes sont à 5,50 Euros.
197
quantité
n°
198
quantité
n°
quantité
199
Commande minimum 10 plantes
Soit........... Plantes à 5,50 Euros figurant dans une case
Plus participation aux FRAIS de PORT
- de 10 à 20 plantes :
14 Euros
- de 21 à 40 plantes :
18 Euros
- de 41 à 70 plantes :
23 Euros
- plus de 70 plantes : 10% du montant de la commande
n°
= ................. Euros
+............... Euros (frais de port)
TOTAL GENERAL
1) Par courrier
paiement par chèque à la commande
à l’ordre de Thierry Denis
2) Par internet sur
www.jardindumorvan.com
vous pouvez payer
par chèque ou par carte bancaire
= .................Euros
En mars/avril : EXPEDITION DES PLANTES PAR LA POSTE dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
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IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail (ils resteront strictement confidentiels).
C’est très important en cas de problème de livraison... (mieux vaut un mail ou petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
Conception graphique : Lechat et la Souris - 03 86 71 05 85 - Varennes-Vauzelles - Impression : Imprimerie Normalisée - 03 86 71 05 70
quantité
n°
Thierry Denis, le Jardin du Morvan, 58370 Larochemillay, Tél. 03 86 30 47 20, www.jardindumorvan.com, [email protected]
BON DE COMMANDE PRINTEMPS 2013
Bon de commande du 1er février au 1er mai 2013
Le 1er septembre 2013 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon de commande
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
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IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail
(ils resteront strictement confidentiels). C’est très important en cas de problème de livraison…
(mieux vaut un mail ou un petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
☞
Si vous souhaitez que l’un de vos amis reçoive notre catalogue, écrivez ici son adresse (ou son e-mail)
☞
ou envoyez nous un mail à [email protected]
A) Si vous commandez par courrier :
Avant de poster votre bon de commande, vérifiez la disponibilité des plantes en téléphonant au 03 86 30 47 20.
C’est fait en deux minutes et cela évite bien des déceptions.
Attention, nous ne pouvons vous garantir une réponse à 100 % (une variété peut tomber en rupture de stock juste après
votre coup de téléphone et avant que votre courrier de confirmation de commande nous parvienne).
Aussi, par mesure de prudence, même si vous nous avez téléphoné, cochez ici :
- si vous voulez être remboursé si une plante n’est pas disponible :
oui je veux être remboursé
- ou si vous préférez que l’on remplace une plante n’est pas disponible : oui je ne veux pas être remboursé car je préfère
d’autres plantes en remplacement
Précisez ici votre choix de plantes de remplacement :
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B) Si vous commandez en ligne sur www.jardindumorvan.com :
C’est plus simple car vous êtes certain de bien tout recevoir (seules les plantes disponibles figurent sur le site).
Les commandes prises sur internet arrivées avant 12h sont préparées dans l’après-midi.
La livraison est encore plus rapide et un mail vous prévient de l’arrivée du colis.