UNE JOIE SANS FIN ettons notre bonheur à chercher Dieu, à nous

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UNE JOIE SANS FIN ettons notre bonheur à chercher Dieu, à nous
UNE JOIE SANS FIN
Ver.Joie1
M
ettons notre bonheur à chercher Dieu, à nous élever à lui par la
foi, l'espérance et l'amour, à nous attacher à Dieu seul. Une âme
qui s'applique ainsi à L'ESTIME UNIQUE DE DIEU, ne se réjouit et ne
s'attriste plus vainement. Elle a beaucoup de joies : joie de la foi, joie
des sacrements, joie du don de la grâce, joie de la prière, douloureuse
parfois, joie d'être épouse de Jésus Christ, joie de lui appartenir, joie
de l'aimer et de le faire aimer, joie d'espérer le posséder. Elle a aussi
des tristesses : tristesse du péché, de l'infidélité, tristesse de l'abus des
grâces, tristesse de l'offense de Dieu.5 04 74
cherchions en toutes choses et qu'à cause de lui nous aimions tous les
hommes, même si leur contact entraîne des sacrifices. Le temps enfin
pendant lequel Jésus Christ doit devenir comme la forme de notre vie .
Ainsi, marchant à sa suite dans cette voie de patience, nous arriverons
à la joie éternelle. Ch 5. 04 74
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Cette joie qui aujourd'hui remplit l'Eglise tout entière, c'est celle de la
résurrection, et c'est la vraie joie, parce qu'elle est éternelle. Il y a deux
sortes de joie dans la vie de notre Seigneur et de la très sainte Vierge :
l'une que vous avez déjà connue, l'autre qui vous attend. 29 09 72
La première est la joie de l'enfance de notre Seigneur Jésus Christ. Il
la fait d'abord goûter à l'âme qu'il appelle à lui. Ce sont ces premières
ferveurs, ces premiers attraits, ces premières consolations par lesquelles il fait connaître à l'âme sa visite secrète, par lesquelles il lui fait
comprendre et aimer sa beauté, par lesquelles enfin il semble la porter
dans ses bras, comme fait une mère à l'égard de son enfant. Pas un
d'entre vous, qui n'ait un doux, profond et cher souvenir de ces heures
où notre Seigneur vous a traités, comme la sainte Vierge traitait
l'enfant Jésus, ou plutôt, comme Jésus lui-même traitait sa sainte mère,
lorsqu'elle le portait dans ses bras et trouvait en lui toute la douceur et
la joie de son existence.
A l'autre extrémité de la vie de notre Seigneur se trouve la joie de la
résurrection, mais il faut, que nous imitions la vie de notre Seigneur
Jésus Christ tout entière, si nous voulons arriver avec lui aux joies de
la résurrection. Entre ces deux joies, il y a le temps de l'épreuve, le
temps du sacrifice, le temps de la souffrance, le temps de la patience,
où il nous faut chercher notre Seigneur avec une grande générosité, et
le suivre pour qu'il devienne l'unique lumière de notre intelligence.
Qu’il devienne l'amour fort et ardent de notre cœur, pour que nous le
Marie-Eugénie -“ Fiches Spirituelles ” 17, rue de l’Assomption 75016 PARIS