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RAPPORT D’ACTIVITES 2005 ORPHELINS SIDA INTERNATIONAL RAPPORT D’ACTIVITE 2005 D’ORPHELINS SIDA INTERNATIONAL L’année 2005 marque un tournant important pour l’association : outre son accréditation par l’Agence Internationale de la Francophonie et sa participation à l’émission de télé-réalité 1ère compagnie (où elle était représentée par Franck Delay), elle a démarré 100 nouveaux parrainages dans quatre pays : le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. • Le travail avec les associations communautaires : 100 nouveaux parrainages pour 2005 ! - Une association nous rejoint : Action sociale au Bénin Vingt-cinq parrainages ont démarré au 1er octobre 2005, dans les meilleures conditions puisque Sandrine DEKENS, bénévole à Orphelins Sida International (OSI) était présente sur le terrain pour accompagner la mise en route de cette nouvelle action au Bénin. Les conditions d’intervention au Bénin sont très favorables pour OSI, puisque c’est l’APSS (Action Plus Sida Santé), association fondée par le Professeur Christian COURPOTIN, entre autre Président d’Honneur d’ OSI, qui assurera régulièrement le suivi et l’évaluation de ce partenariat 21 enfants (10 filles et 11 garçons), une mineure chef de famille et 3 grands-mères vont bénéficier d’un parrainage. Parmi eux : - 5 enfants sont porteurs du VIH et bénéficient d’une prise en charge médicale et de traitement par ARV. ; - 11 enfants vivent avec un parent ou leur aîné : - 10 enfants vivent dans la famille élargie : - 3 enfants vivent en dehors de la famille : - 1 enfant est livré à lui-même - Une autre nous quitte : La Pastorale sociale en RDC Depuis plusieurs années, à chaque bilan concernant le partenariat avec la Pastorale de Kinshasa, nous avons évoqué les difficultés à obtenir des informations régulières et pertinentes sur la situation de chaque bénéficiaire et entraînant le départs successifs des parrains. Pourtant, fin 2004, nous avions rencontré un représentant de la Pastorale qui avait semblé comprendre nos exigences et avait accepté la mise en place d’une fiche de suivi pour permettre des évaluations régulières des parrainages. Ces fiches devaient être complétées pour le premier trimestre, mais ne nous ont été envoyées qu’en fin d’année, après de nombreuses relances. Par ailleurs, les dysfonctionnements se sont accumulés au cours de notre collaboration (incohérence dans les lettres des enfants, difficultés pour obtenir des informations relatives aux enfants, difficultés pour obtenir des lettres pour les parrains, problèmes plus graves concernant les enfants…) Enfin, les termes utilisés dans les fiches de suivi pour qualifier les enfants, ne fait que nous conforter dans l’idée que le mot parrainage n’a pas le même sens pour l’équipe de la Pastorale que pour nous et nous inquiète quand à la prise en charge de nos bénéficiaires. De ce fait, le Conseil d’Administration a pris la décision de mettre fin au partenariat avec la Pastorale de Kinshasa au 31 décembre2005. Orphelins Sida International est encore une petite association qui souhaite privilégier un travail de qualité plutôt que de quantité et doit pouvoir apporter des garanties aux parrains qui lui font confiance, sur l’utilisation des fonds et la prise en charge des filleuls. Néanmoins, le bilan de ces cinq années de collaboration avec la Pastorale n’est pas complètement négatif. En effet, Orphelins Sida international a démarré les parrainages à Kinshasa en 2001, alors que la Pastorale n’avait encore presque aucun soutien financier d’ONG. Depuis, elle bénéficie du soutien d’organismes internationaux tels que le PAM ou l’UNICEF sur la prise en charge des orphelins et on peut penser qu’avoir le soutien d’une association comme OSI, lui a donné une certaine « caution » qui l’a aidé à obtenir d’autres subventions. - Suivi des autres actions ▫ Afrique du Sud : Sinethamba Trust Les 28 parrainages avec Sinethemba ont commencé en décembre 2001. Cette association propose de nombreuses activités aux enfants, qui vont à l’école le matin et se retrouvent au centre pour le repas : - Soutien scolaire - Danse - Chant - Théâtre - Football - Accompagnement psychologique Cette année, l’association s’étant procuré des ordinateurs, une initiation à l’informatique est proposée. Le programme de soutien scolaire est maintenant encadré par une enseignante auxiliaire, et un système de tutorat a été mis en place, les aînés accompagnant chacun un enfant plus jeune. Ponctuellement sont organisés : fêtes d’anniversaire, pique-niques au bord de la mer, rencontre des chefs de famille ayant en charge des orphelins parrainés par le biais d’OSI. Enfin, pour la première fois, on parle ouvertement de SIDA et de Droits de l’enfant dans le cadre de l’atelier théâtre, ce qui est très encourageant. ▫ Argentine : l’Algorobo Le programme en Argentine a été mis en place en 2001. Huit enfants sont aujourd’hui parrainés. La particularité de ce programme est que les familles vivent dans des bidonvilles et que les enfants sont tous contaminés et ont accès aux soins. La fondatrice de la fondation étant décédée en janvier 2005, son neveu a pris la relève ; non sans quelques problèmes administratifs notamment au niveau de la passation des comptes. Le point positif est que le contact avec les enfants a pu être gardé. Le nouveau référent sur place va faire parvenir début 2006 un compte rendu de la situation de chaque enfant. Le programme avec l’Argentine va donc continuer, malgré les problèmes rencontrés cette année. ▫ Burkina Faso : l’AJPO L’Association des Jeunes pour la Promotion des Orphelins existe depuis 1991. Suite au tournage du film « L’Afrique Orpheline » qui retrace le travail de cette association, nous avons décidé de doubler le nombre de parrainage dans ce pays. Cela a été, pour OSI, une façon de remercier son association partenaire pour avoir accepté de participer au tournage et pour avoir facilité la rencontre avec les personnes interviewées. Il y a donc désormais 45 enfants parrainés dans ce programme. Cette année a cependant été marquée par 3 problèmes principaux : 1/ les difficultés de communication entre les filleuls et les parrains, problèmes qui sont cependant assez généralisés chez nos partenaires et qui sont surtout dûs au fait que ces pays sont de tradition orale ; 2/ les enfants parrainés n’ont pas eu de bons résultats scolaires et le nombre de redoublement a été important cette année ; 3 / enfin, les enfants parrainés depuis le début de notre action grandissent et approche de la majorité, posant ainsi la question de l’arrêt des parrainages. ▫ Burundi : l’APECOS Cela fait cinq ans maintenant que nous collaborons avec cette association. 45 personnes sont parrainées : 38 enfants, 5 aïeules et 2 mineurs chefs de famille. La scolarisation et l’amélioration de l’état de santé sont les deux priorités de l’APECOS. - Le parrainage régulier et sur un temps long permet aux enfants d’avoir accès à une scolarisation sereine et les résultats sont globalement bons. - Sur le plan de la santé : sur les 38 filleuls, 28 ont fait le test de dépistage et 12 sont infectés et 10 sous traitement. C’est un réel point positif. Nous recevons très régulièrement les rapports semestriels. Toutefois, les courriers sont beaucoup plus rares et pour certains très « officiels » et non écrits par l’enfant. Un des projets pour 2006 sera d’aller au Burundi et de rencontrer notre association partenaire mais aussi les enfants parrainés. ▫ Burundi : l’ACJEMA Le rapport d’activité 2005 de l’association ACJEMA est globalement satisfaisant, dans le sens où le parrainage a vraiment amélioré la vie des enfants de cet orphelinat. La prise en charge des enfants est positive, ils ont des bons résultats scolaires. Actuellement, le contact avec les parrains, qui se faisait généralement par internet, est devenu difficile car la ville de Bujumbura connaît beaucoup de coupure d’électricité mais les enfants vont bien. Comme la plupart d’enfants ne savent pas s’exprimer en français et ne savent pas l’écrire, beaucoup de parrains sont déçus par les lettres qu’ils reçoivent et qui sont écrites par les adultes. Un travail a donc été effectué auprès de notre référent sur place pour faire en sorte que les lettres soient une simple traduction de ce que disent les enfants, mais apparemment cela est encore difficile. ▫ Cote d’Ivoire : le centre SAS Depuis le 1er octobre 2005, OSI a doublé le nombre de parrainages à Bouaké, qui s’élève maintenant à 50, soient 40 enfants orphelins, 8 grands-mères ayant en moyenne 5 petits enfants à charge et 2 mineurs chef de famille. L’âge moyen des enfants est de 9,6 ans. Le statut sérologique de 18 filleuls est déterminé : 8 enfants sont VIH+, parmi lesquels 4 sont sous ARV. Une filleule de 13 ans est décédée d’une méningite en décembre 2005. La situation des orphelins de Bouaké est très critique depuis que la crise politico-économique qui touche Bouaké a aggravé leurs conditions de vie. La scolarisation des enfants, bien que perturbée et retardée, se poursuit tant bien que mal, grâce à la mobilisation des ONG locales et internationales. En effet, Bouaké se situant en zone rebelle, les fonctionnaires d’Etat n’exercent plus leurs activités, incluant les enseignants titulaires. Ainsi, ce sont des personnes formées par ces organismes qui s’organisent pour maintenir une scolarisation, moyennant le versement d’une indemnité à la charge des familles. De fait et devant le dénuement des familles affectées par le VIH, le SAS finance à 90% le paiement de ces indemnités, et tente de négocier des réductions avec ses partenaires et les autorités. La presque totalité de nos filleuls est scolarisée, quelques filleuls parmi les plus grands sont en formation professionnelle, essentiellement la couture, dont l’enseignement est dispensé par le Centre d’Apprentissage et d’Artisanat du SAS. La réussite scolaire et surtout la motivation à réussir des enfants parrainés paraissent significativement plus élevée que celle des autres orphelins et tous passent en classe supérieure. Certains filleuls se sont rendus en zone gouvernementale pour se présenter aux examens de fin d’année (BEPC, examen d’entrée en 6ème). Le suivi médical et l’accès aux ARV en particulier nous a mobilisé cette année. En effet, certains ARV pédiatriques ont été annoncés comme étant enfin disponibles à Bouaké. Dans la réalité, le médecin prescripteur nous a fait part de ses difficultés : toutes les molécules pédiatriques ne sont pas disponibles, ne permettant pas de faire des associations complètes, et les quantités et stocks toujours insuffisants, ce qui ne manque pas de générer des interruptions dans le suivi. L’accès aux ARV pour les personnes malades (adultes et enfants) vivant à Bouaké était déjà compliqué avant la crise, puisque les malades devaient se rendre à Abidjan pour le suivi et les médicaments. Actuellement, la route BouakéAbidjan est dangereuse et impraticable pour les patients, posant la question cruciale d’une nécessité d’une prise en charge locale qui peine à se mettre en place, malgré les financements internationaux, et ce en raison des tensions politiques opposant les deux zones. En fin d’année 2005, des agences des Nations Unies et des ONG ont été pillées en RCI, ce qui a eu pour conséquences le retrait de nombreux acteurs de l’humanitaire, dont le Programme Alimentaire Mondial. Ce retrait risque de bouleverser et de précariser encore davantage la vie des bénéficiaires de l’aide. Jusque là, le SAS distribuait des denrées alimentaires de base (riz, huile, sel, farine) ce qui constituait un rempart important contre le recrutement des enfants par les miliciens. Penda TOURE est venue en juin à Paris, ce qui nous a permis de travailler ensemble à plusieurs reprises : - 9 juin 2005 : Réunion du Conseil d’Administration lors de laquelle elle a présenté un point de la sitution des filleuls et l’action du Centre SAS ; - 12 juin 2005 : Réunion avec la responsable de l’action d’OSI à Bouaké, Sandrine Dekens. Point individuel sur chaque filleul. Lors de ces occasions, nous avons pu échanger chaleureusement et constater à nouveau la force de nos liens et engagements réciproques. Penda TOURE est une femme de terrain courageuse, qui continue de faire régulièrement des indispensables allers-retours entre Bouaké et Abidjan, et qui, grâce à son inépuisable énergie, permet au SAS de poursuivre ses activités. Elle connaît tous nos filleuls individuellement et est la garante de la confiance des parrains. ▫ Togo : l’A.S.D.E.B Nous avons rencontré les représentants de l’ASDEB deux fois courant 2005 ; la première fois lors de la visite à Paris de notre référente sur place Sylvianne Ayih et lors de la mission effectuée pour le compte d’OSI par l’une de nos bénévoles, Sandrine Dekens. Nous avons ainsi pu mieux saisir le climat pesant dans lequel évolue notre association partenaire à Lomé du fait de la situation politique au Togo en cette année 2005 , mais aussi d’avoir des nouvelles plus précises des enfants grâce aux fiches de suivi remplies par Sylviane en janvier et en juillet et aux nombreuses photos faites par Sandrine. Malgré un courrier souvent rare Sandrine a pu constater la « fierté » de certains de vos filleuls à avoir un parrain : le français reste pour les enfants une langue « impressionnante » qui les freine beaucoup pour écrire mais les fiches de suivi semestrielles et l’envoi d’un courrier de fin d’année avec une lettre et une photo de presque tous les filleuls ont permis de garder un contact convenable avec les parrains. Nous avons décidé en juillet de soutenir 25 nouveaux enfants ce qui porte à 50 le nombre de filleuls Togolais, espérant ainsi continuer à soutenir l’action de notre association partenaire l’ASDEB auprès des enfants orphelins touchés par le Sida. • Réalisation d’une action de terrain : mission dans 4 pays Bénin, Cameroun, Centrafrique, Togo : Situation des orphelins et enfants vulnérables (OEV) Ces différentes missions ont été l’occasion de prendre la mesure de ce que vivent les enfants affectés et infectés par le VIH, et en particulier ceux qui sont déjà orphelins, tout en évaluant le niveau et la qualité des interventions déjà entreprises localement pour leur venir en aide. Chaque pays présente des particularités quant au vécu des orphelins et à leur prise en charge par des associations, bien qu’ayant parfois des caractéristiques assez proches, notamment du point de vue de l’épidémie de VIH/SIDA. Par exemple, nous avons pu constaté combien l’accès aux soins et à une prise en charge psychosociale est plus difficile au Togo, les acteurs de terrain y étant quasiment exclusivement des petites associations locales (pour beaucoup à l’initiative des personnes vivant avec le VIH elles-mêmes), peu soutenues par les pouvoirs publics, eux-mêmes assez inexistants en terme d’actions directes. Les données suivantes donnent un bon aperçu des différences entre les pays mais aussi des différents types de prise en charge. Données épidémiologiques Enfants dont OTC dont OS Prévalence Enfants (millions) VIH adultes VIH+ Cameroun 8 12% 25% 6,9% 40 000 (930 000) (240 000) (560 000) RCA 2 16% 39% 15% 10 000 (290 000) (110 000) (240 000) Bénin 4 9% 10% 1,9% 5 700 (340 000) (34 000) (62 000) Togo 2 9% 23% 4,1% 9 300 (240 000) (54 000) (96 000) Chiffres cumulés 16 1,8 438 000 958 000 65 000 millions Chiffres fin 2003 ; Sources : UNAIDS, Rapport Mondial 2003 ; Children on the brink, UNICEF, UNAIDS, USAID, 2004 Dans quelles conditions vivent les orphelins ? Contexte général La question du contexte local (social, politique, sanitaire…) est centrale pour distinguer ce qui varie de ce qui ne varie pas : Prévalence du VIH/SIDA ; Capacités économiques des familles élargies ; Statut de l’enfant et de l’orphelin ; Accès aux services de base ; Degré de la mobilisation politique et sociale ; Ville ou campagne ; Etc. Qui les accueillent, où vivent-ils ? Les éléments du contexte général déterminent le mode d’accueil et le lieu de vie : Famille élargie (grand-mère, chef de famille…) ; Famille d’accueil ; Orphelinat ; Seuls sous un toit ; Seuls dans la rue Quels sont leurs besoins ? Besoins sociaux et financiers : alimentation, scolarité, apprentissage, vêtements, transport, etc. Besoins médicaux et sanitaires : accès aux soins de base, prévention et prise en charge du VIH, etc. Besoins psychologiques : accompagnement, soutien, loisirs, etc. Quels sont les acteurs de leur prise en charge ? Les Les Les Les Les familles ; associations de pvvih et autres associations de lutte contre le sida ; organismes confessionnels ; services de l’Etat ; acteurs internationaux Sur financements internationaux des bailleurs : Fonds Mondial, Banque Mondiale, ONU, PEPFAR, Communauté Européenne, ONG confessionnelles ou non, Coopération bi ou multilatérale, etc. • Une action d’alerte qui s’élargit L’année 2005 a vu la naissance de deux outils d’alerte en direction de publics différents : 1/ Le film « L’Afrique Orpheline », qui a été projeté en salle le 16 mai à Paris puis qui est sorti en version DVD. Ce film apporte des témoignages d’enfants sur leur vécu et expose le travail de notre association partenaire au Burkina Faso. Ce film à destination du grand public est un excellent vecteur de communication afin de faire prendre conscience au plus grand nombre du vécu des orphelins et autres enfants vulnérables. 2/ Le Plan d’action en faveur des orphelins et enfants vulnérables (OEV) dans le contexte de l’épidémie de VIH/SIDA qui est une cartographie de la situation et des différentes prises en charge des OEV dont le premier volume est sorti cette année. Il s’agit d’une analyse de situation de l’orphelinage et de l’enfance vulnérabilisée dans son sillage dont l’objet est de comprendre qui sont les enfants affectés, les conditions qui sont les leurs, les environnements dans lesquels ils vivent, les mécanismes sociaux et culturels prévus pour leur prise en charge… • Une année pleine de rencontres Cette année, nous avons pu rencontrer deux de nos partenaires à Paris : Sylvianne Ayhi de l’ASDEB au Togo et Penda Touré du SAS de Bouaké, notamment à l’occasion de la journée des parrains. Cette journée nous permet d’aller à la rencontre des parrains et de leurs offrir une formation afin de relayer notre action au niveau local, notamment en participant à des réunions publiques sur le thème de l’orphelinage dû au VIH/SIDA. Nous sommes également parti à la rencontre de deux de nos partenaires lors des missions de Sandrine Dekens. Par ailleurs, nous avons également participé à la 14ème Conférence Internationale sur le Sida et les MST en Afrique (CISMA) s’est déroulée à Abuja (Nigeria) du 4 au 9 décembre 2005. Cette conférence a lieu tous les deux ans et donne l’occasion aux acteurs de la lutte contre le sida en Afrique de se retrouver, d’échanger sur leurs expériences et de faire le point sur les défis qui restent à relever. Comme les années précédentes à Ouagadougou (2001) et à Nairobi (2003), OSI était présent à Abuja pour y rencontrer ses partenaires et d’autres intervenants dans la prise en charge des orphelins pour cause de sida. Nous avons également participé au festival Soliday’s qui a eu lieu le 2ème week-end de juillet à l’hippodrome de Longchamp et y avons animé une table ronde sur le thème de l’orphelinage lié au VIH. Le club de Harley Davidson « Les Brescoudos » a renouvelé son soutien en organisant un concert de Michel Jonasz dont une partie de la recette a été reversée à l’association. Michel Jonasz a d’ailleurs renouvelé son soutien à l’association en projetant le clip vidéo tiré du film lors de sa tournée française. Enfin, l’association a été choisie par Franck Delay lors de sa participation à l’émission 1ère compagnie. • Un nouveau dynamisme dans son fonctionnement L’année 2005 a vu la création d’un blog (http://osi-bouake.free.fr) en complément du site internet de l’association (www.orphelins-sida.org). Si le site principal de l’association a vocation à informer les internautes sur les actions de l’association, l’objectif du blog est à la fois de créer un espace de communication pour les 25 parrains de Bouaké mais aussi de collecter et de partager les informations sur les sujets qui intéresse les parrains et sympathisants de l’association (action du SAS, orphelinage et enfance vulnérable, accès aux ARV, situation de la Côte d’Ivoire...). L’association a par ailleurs continué de publier et diffuser son journal d’informations, « Conscience » qu’elle envoie régulièrement à ses parrains, donateurs et sympathisants. Enfin, l’association a pu dynamiser son fonctionnement quotidien par la venue de trois stagiaires et par la réalisation de divers évènements par des groupes d’étudiants, dont un est parti à la rencontre de notre partenaire au Burkina Faso. • Bilan comptable La tenue d’une comptabilité claire et sans équivoque est indispensable pour une association. Elle permet de garantir la transparence dans l’utilisation qui est faite des fonds et rassure les donateurs. Orphelins Sida International est conscient de cet enjeu et s’efforce, à cet effet, d’assurer la clarté de sa gestion. Le solde important en fin d’année s’explique par la nécessité de payer tous les parrainages le 10 janvier de l’année suivante. DEPENSES RECETTES Solde année précédente Parrainages Transfert de fonds Achats Fournitures de bureau Services extérieurs Location Téléphone, Internet Affranchissement EDF Impression/Bulletin de liaison Assurance Divers dont frais bancaire Déplacement mission Frais de personnel Salaires Charges sociales Honoraires plaidoyer Indemnités stagiaires 69 719,00 € Parrainages 600,12 € Evènements, mécénat, dons Evènement et mécénat Cotisations 174,72 € Tee-shirts Vente film et plan d'action Dons de particuliers 4 430,00 € 1 199,77 € Subvention publique 872,48 € FNDVA 252,00 € Mairie de Paris 927,96 € FNDVA 260,70 € Mairie de Paris 742,66 € Divers, dont remboursements 6 203,52 € EDF Assurance Divers 2 057,00 € 5 964,45 € Frais de personnel 549,23 € Charges sociales 2 109,00 € 16 506,44 € 54 646,69 € 51 890,21 € 60,00 € 155,42 € 1 771,80 € 12 904,83 € 132,72 € 23,00 € 496,07 € 767,50 € Investissement/Immobilisation Evènements, Actions Evènement et mécénat Film et plan d'action SOUS-TOTAL 1 Charges constatées d'avance Provisions premier trimestre parrainage Remboursement du film Engagements à réaliser Mission plan d'action Conférence Mondiale sur le Sida à Toronto SOUS-TOTAL 2 655,11 € 3 510,40 € 100 228,12 SOUS-TOTAL 1 € 139 354,68 € 19 677,00 € 2 000,00 € 7 500,00 € 1 000,00 € 30 177,00 € SOUS-TOTAL 2 Solde créditeur 8 949,56 € TOTAL GENERAL 139 354,68 TOTAL GENERAL € 0,00 € 139 354,68 € Une représentation graphique des recettes et des dépenses permet de s’apercevoir que les parrainages occupent la place la plus importante dans le budget de l’association (près de 70% environ). DEPENSES PARRAINAGE EVENEMENTS, MECENAT, DONS 7,53% 0,74% FRAIS DE FONCTIONNEMENT ET DE SALARIAT 18,89% 2,99% 64,11% INVESTISSEMENTS FONCTION D'ALERTE RECETTES PARRAINAGE EVENEMENTS, MECENAT, DONS 11,84% 0,06% 1,02% 39,19% FRAIS DE FONCTIONNEMENT ET DE SALARIAT INVESTISSEMENTS 47,89% SOLDE ANNEE PRECEDENTE Celle de la répartition des dépenses en fonction des recettes prouve que les frais de fonctionnement et de salariat ne représentent qu’une partie minimum du budget de l’association. DEPENSES EN POURCENTAGE DES RECETTES PARRAINAGE 5,74% 7,53% EVENEMENTS, MECENAT, DONS 0,74% 18,89% 2,99% 64,11% FRAIS DE FONCTIONNEMENT et de SALARIAT INVESTISSEMENTS FONCTION D'ALERTE « Lorsque un seul homme rêve, ce n'est qu'un rêve. Mais si beaucoup d'hommes rêvent ensemble, c'est le début d'une réalité. » Hundertwasser Fait à Paris, le 20 mars 2006. Orphelins Sida International 4 rue de Belfort, 75 011 PARIS Tel/Fax : 01 47 97 54 94, [email protected]