rapport d`activites 2005 d`activites 2005 orphelins orphelins sida

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rapport d`activites 2005 d`activites 2005 orphelins orphelins sida
RAPPORT
D’ACTIVITES 2005
ORPHELINS
SIDA
INTERNATIONAL
RAPPORT D’ACTIVITE 2005
D’ORPHELINS SIDA INTERNATIONAL
L’année 2005 marque un tournant important pour l’association : outre son accréditation par l’Agence
Internationale de la Francophonie et sa participation à l’émission de télé-réalité 1ère compagnie (où
elle était représentée par Franck Delay), elle a démarré 100 nouveaux parrainages dans quatre pays :
le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
• Le travail avec les associations communautaires : 100
nouveaux parrainages pour 2005 !
-
Une association nous rejoint : Action sociale au Bénin
Vingt-cinq parrainages ont démarré au 1er octobre 2005, dans les meilleures conditions puisque
Sandrine DEKENS, bénévole à Orphelins Sida International (OSI) était présente sur le terrain pour
accompagner la mise en route de cette nouvelle action au Bénin.
Les conditions d’intervention au Bénin sont très favorables pour OSI, puisque c’est l’APSS (Action Plus
Sida Santé), association fondée par le Professeur Christian COURPOTIN, entre autre Président
d’Honneur d’ OSI, qui assurera régulièrement le suivi et l’évaluation de ce partenariat
21 enfants (10 filles et 11 garçons), une mineure chef de famille et 3 grands-mères vont bénéficier
d’un parrainage. Parmi eux :
- 5 enfants sont porteurs du VIH et bénéficient d’une prise en charge médicale et de traitement par
ARV. ;
- 11 enfants vivent avec un parent ou leur aîné :
- 10 enfants vivent dans la famille élargie :
- 3 enfants vivent en dehors de la famille :
- 1 enfant est livré à lui-même
-
Une autre nous quitte : La Pastorale sociale en RDC
Depuis plusieurs années, à chaque bilan concernant le partenariat avec la Pastorale de Kinshasa, nous
avons évoqué les difficultés à obtenir des informations régulières et pertinentes sur la situation de
chaque bénéficiaire et entraînant le départs successifs des parrains. Pourtant, fin 2004, nous avions
rencontré un représentant de la Pastorale qui avait semblé comprendre nos exigences et avait accepté
la mise en place d’une fiche de suivi pour permettre des évaluations régulières des parrainages.
Ces fiches devaient être complétées pour le premier trimestre, mais ne nous ont été envoyées qu’en fin
d’année, après de nombreuses relances.
Par ailleurs, les dysfonctionnements se sont accumulés au cours de notre collaboration (incohérence
dans les lettres des enfants, difficultés pour obtenir des informations relatives aux enfants, difficultés
pour obtenir des lettres pour les parrains, problèmes plus graves concernant les enfants…)
Enfin, les termes utilisés dans les fiches de suivi pour qualifier les enfants, ne fait que nous conforter
dans l’idée que le mot parrainage n’a pas le même sens pour l’équipe de la Pastorale que pour nous et
nous inquiète quand à la prise en charge de nos bénéficiaires.
De ce fait, le Conseil d’Administration a pris la décision de mettre fin au partenariat avec la Pastorale
de Kinshasa au 31 décembre2005.
Orphelins Sida International est encore une petite association qui souhaite privilégier un travail de
qualité plutôt que de quantité et doit pouvoir apporter des garanties aux parrains qui lui font confiance,
sur l’utilisation des fonds et la prise en charge des filleuls.
Néanmoins, le bilan de ces cinq années de collaboration avec la Pastorale n’est pas complètement
négatif. En effet, Orphelins Sida international a démarré les parrainages à Kinshasa en 2001, alors que
la Pastorale n’avait encore presque aucun soutien financier d’ONG.
Depuis, elle bénéficie du soutien d’organismes internationaux tels que le PAM ou l’UNICEF sur la prise
en charge des orphelins et on peut penser qu’avoir le soutien d’une association comme OSI, lui a
donné une certaine « caution » qui l’a aidé à obtenir d’autres subventions.
-
Suivi des autres actions
▫
Afrique du Sud : Sinethamba Trust
Les 28 parrainages avec Sinethemba ont commencé en décembre 2001.
Cette association propose de nombreuses activités aux enfants, qui vont à l’école le matin et se
retrouvent au centre pour le repas :
- Soutien scolaire
- Danse
- Chant
- Théâtre
- Football
- Accompagnement psychologique
Cette année, l’association s’étant procuré des ordinateurs, une initiation à l’informatique est proposée.
Le programme de soutien scolaire est maintenant encadré par une enseignante auxiliaire, et un
système de tutorat a été mis en place, les aînés accompagnant chacun un enfant plus jeune.
Ponctuellement sont organisés : fêtes d’anniversaire, pique-niques au bord de la mer, rencontre des
chefs de famille ayant en charge des orphelins parrainés par le biais d’OSI.
Enfin, pour la première fois, on parle ouvertement de SIDA et de Droits de l’enfant dans le cadre de
l’atelier théâtre, ce qui est très encourageant.
▫
Argentine : l’Algorobo
Le programme en Argentine a été mis en place en 2001. Huit enfants sont aujourd’hui parrainés. La
particularité de ce programme est que les familles vivent dans des bidonvilles et que les enfants sont
tous contaminés et ont accès aux soins.
La fondatrice de la fondation étant décédée en janvier 2005, son neveu a pris la relève ; non sans
quelques problèmes administratifs notamment au niveau de la passation des comptes. Le point positif
est que le contact avec les enfants a pu être gardé. Le nouveau référent sur place va faire parvenir
début 2006 un compte rendu de la situation de chaque enfant.
Le programme avec l’Argentine va donc continuer, malgré les problèmes rencontrés cette année.
▫
Burkina Faso : l’AJPO
L’Association des Jeunes pour la Promotion des Orphelins existe depuis 1991.
Suite au tournage du film « L’Afrique Orpheline » qui retrace le travail de cette association, nous avons
décidé de doubler le nombre de parrainage dans ce pays. Cela a été, pour OSI, une façon de remercier
son association partenaire pour avoir accepté de participer au tournage et pour avoir facilité la
rencontre avec les personnes interviewées.
Il y a donc désormais 45 enfants parrainés dans ce programme.
Cette année a cependant été marquée par 3 problèmes principaux :
1/ les difficultés de communication entre les filleuls et les parrains, problèmes qui sont cependant assez
généralisés chez nos partenaires et qui sont surtout dûs au fait que ces pays sont de tradition orale ;
2/ les enfants parrainés n’ont pas eu de bons résultats scolaires et le nombre de redoublement a été
important cette année ;
3 / enfin, les enfants parrainés depuis le début de notre action grandissent et approche de la majorité,
posant ainsi la question de l’arrêt des parrainages.
▫
Burundi : l’APECOS
Cela fait cinq ans maintenant que nous collaborons avec cette association. 45 personnes sont
parrainées : 38 enfants, 5 aïeules et 2 mineurs chefs de famille.
La scolarisation et l’amélioration de l’état de santé sont les deux priorités de l’APECOS.
- Le parrainage régulier et sur un temps long permet aux enfants d’avoir accès à une scolarisation
sereine et les résultats sont globalement bons.
- Sur le plan de la santé : sur les 38 filleuls, 28 ont fait le test de dépistage et 12 sont infectés et 10
sous traitement. C’est un réel point positif.
Nous recevons très régulièrement les rapports semestriels. Toutefois, les courriers sont beaucoup plus
rares et pour certains très « officiels » et non écrits par l’enfant.
Un des projets pour 2006 sera d’aller au Burundi et de rencontrer notre association partenaire mais
aussi les enfants parrainés.
▫
Burundi : l’ACJEMA
Le rapport d’activité 2005 de l’association ACJEMA est globalement satisfaisant, dans le sens où le
parrainage a vraiment amélioré la vie des enfants de cet orphelinat. La prise en charge des enfants est
positive, ils ont des bons résultats scolaires.
Actuellement, le contact avec les parrains, qui se faisait généralement par internet, est devenu difficile
car la ville de Bujumbura connaît beaucoup de coupure d’électricité mais les enfants vont bien.
Comme la plupart d’enfants ne savent pas s’exprimer en français et ne savent pas l’écrire, beaucoup de
parrains sont déçus par les lettres qu’ils reçoivent et qui sont écrites par les adultes. Un travail a donc
été effectué auprès de notre référent sur place pour faire en sorte que les lettres soient une simple
traduction de ce que disent les enfants, mais apparemment cela est encore difficile.
▫
Cote d’Ivoire : le centre SAS
Depuis le 1er octobre 2005, OSI a doublé le nombre de parrainages à Bouaké, qui s’élève maintenant à
50, soient 40 enfants orphelins, 8 grands-mères ayant en moyenne 5 petits enfants à charge et 2
mineurs chef de famille. L’âge moyen des enfants est de 9,6 ans.
Le statut sérologique de 18 filleuls est déterminé : 8 enfants sont VIH+, parmi lesquels 4 sont sous
ARV.
Une filleule de 13 ans est décédée d’une méningite en décembre 2005.
La situation des orphelins de Bouaké est très critique depuis que la crise politico-économique qui
touche Bouaké a aggravé leurs conditions de vie.
La scolarisation des enfants, bien que perturbée et retardée, se poursuit tant bien que mal, grâce à la
mobilisation des ONG locales et internationales. En effet, Bouaké se situant en zone rebelle, les
fonctionnaires d’Etat n’exercent plus leurs activités, incluant les enseignants titulaires. Ainsi, ce sont
des personnes formées par ces organismes qui s’organisent pour maintenir une scolarisation,
moyennant le versement d’une indemnité à la charge des familles. De fait et devant le dénuement des
familles affectées par le VIH, le SAS finance à 90% le paiement de ces indemnités, et tente de négocier
des réductions avec ses partenaires et les autorités.
La presque totalité de nos filleuls est scolarisée, quelques filleuls parmi les plus grands sont en
formation professionnelle, essentiellement la couture, dont l’enseignement est dispensé par le Centre
d’Apprentissage et d’Artisanat du SAS.
La réussite scolaire et surtout la motivation à réussir des enfants parrainés paraissent significativement
plus élevée que celle des autres orphelins et tous passent en classe supérieure. Certains filleuls se sont
rendus en zone gouvernementale pour se présenter aux examens de fin d’année (BEPC, examen
d’entrée en 6ème).
Le suivi médical et l’accès aux ARV en particulier nous a mobilisé cette année. En effet, certains ARV
pédiatriques ont été annoncés comme étant enfin disponibles à Bouaké. Dans la réalité, le médecin
prescripteur nous a fait part de ses difficultés : toutes les molécules pédiatriques ne sont pas
disponibles, ne permettant pas de faire des associations complètes, et les quantités et stocks toujours
insuffisants, ce qui ne manque pas de générer des interruptions dans le suivi. L’accès aux ARV pour les
personnes malades (adultes et enfants) vivant à Bouaké était déjà compliqué avant la crise, puisque les
malades devaient se rendre à Abidjan pour le suivi et les médicaments. Actuellement, la route BouakéAbidjan est dangereuse et impraticable pour les patients, posant la question cruciale d’une nécessité
d’une prise en charge locale qui peine à se mettre en place, malgré les financements internationaux, et
ce en raison des tensions politiques opposant les deux zones.
En fin d’année 2005, des agences des Nations Unies et des ONG ont été pillées en RCI, ce qui a eu
pour conséquences le retrait de nombreux acteurs de l’humanitaire, dont le Programme Alimentaire
Mondial. Ce retrait risque de bouleverser et de précariser encore davantage la vie des bénéficiaires de
l’aide. Jusque là, le SAS distribuait des denrées alimentaires de base (riz, huile, sel, farine) ce qui
constituait un rempart important contre le recrutement des enfants par les miliciens.
Penda TOURE est venue en juin à Paris, ce qui nous a permis de travailler ensemble à plusieurs
reprises :
- 9 juin 2005 : Réunion du Conseil d’Administration lors de laquelle elle a présenté un point de la
sitution des filleuls et l’action du Centre SAS ;
- 12 juin 2005 : Réunion avec la responsable de l’action d’OSI à Bouaké, Sandrine Dekens. Point
individuel sur chaque filleul.
Lors de ces occasions, nous avons pu échanger chaleureusement et constater à nouveau la force de
nos liens et engagements réciproques. Penda TOURE est une femme de terrain courageuse, qui
continue de faire régulièrement des indispensables allers-retours entre Bouaké et Abidjan, et qui, grâce
à son inépuisable énergie, permet au SAS de poursuivre ses activités. Elle connaît tous nos filleuls
individuellement et est la garante de la confiance des parrains.
▫
Togo : l’A.S.D.E.B
Nous avons rencontré les représentants de l’ASDEB deux fois courant 2005 ; la première fois lors de la
visite à Paris de notre référente sur place Sylvianne Ayih et lors de la mission effectuée pour le compte
d’OSI par l’une de nos bénévoles, Sandrine Dekens.
Nous avons ainsi pu mieux saisir le climat pesant dans lequel évolue notre association partenaire à
Lomé du fait de la situation politique au Togo en cette année 2005 , mais aussi d’avoir des nouvelles
plus précises des enfants grâce aux fiches de suivi remplies par Sylviane en janvier et en juillet et aux
nombreuses photos faites par Sandrine.
Malgré un courrier souvent rare Sandrine a pu constater la « fierté » de certains de vos filleuls à avoir
un parrain : le français reste pour les enfants une langue « impressionnante » qui les freine beaucoup
pour écrire mais les fiches de suivi semestrielles et l’envoi d’un courrier de fin d’année avec une lettre
et une photo de presque tous les filleuls ont permis de garder un contact convenable avec les parrains.
Nous avons décidé en juillet de soutenir 25 nouveaux enfants ce qui porte à 50 le nombre de filleuls
Togolais, espérant ainsi continuer à soutenir l’action de notre association partenaire l’ASDEB auprès des
enfants orphelins touchés par le Sida.
• Réalisation d’une action de terrain : mission dans 4 pays
Bénin, Cameroun, Centrafrique, Togo : Situation des orphelins et enfants vulnérables
(OEV)
Ces différentes missions ont été l’occasion de prendre la mesure de ce que vivent les enfants affectés
et infectés par le VIH, et en particulier ceux qui sont déjà orphelins, tout en évaluant le niveau et la
qualité des interventions déjà entreprises localement pour leur venir en aide.
Chaque pays présente des particularités quant au vécu des orphelins et à leur prise en charge par des
associations, bien qu’ayant parfois des caractéristiques assez proches, notamment du point de vue de
l’épidémie de VIH/SIDA.
Par exemple, nous avons pu constaté combien l’accès aux soins et à une prise en charge psychosociale
est plus difficile au Togo, les acteurs de terrain y étant quasiment exclusivement des petites
associations locales (pour beaucoup à l’initiative des personnes vivant avec le VIH elles-mêmes), peu
soutenues par les pouvoirs publics, eux-mêmes assez inexistants en terme d’actions directes.
Les données suivantes donnent un bon aperçu des différences entre les pays mais aussi des différents
types de prise en charge.
Données épidémiologiques
Enfants
dont OTC dont OS
Prévalence
Enfants
(millions)
VIH adultes
VIH+
Cameroun
8
12%
25%
6,9%
40 000
(930 000) (240 000) (560 000)
RCA
2
16%
39%
15%
10 000
(290 000) (110 000) (240 000)
Bénin
4
9%
10%
1,9%
5 700
(340 000) (34 000)
(62 000)
Togo
2
9%
23%
4,1%
9 300
(240 000) (54 000)
(96 000)
Chiffres cumulés 16
1,8
438 000
958 000
65 000
millions
Chiffres fin 2003 ; Sources : UNAIDS, Rapport Mondial 2003 ; Children on the brink, UNICEF, UNAIDS,
USAID, 2004
Dans quelles conditions vivent les orphelins ? Contexte général
La question du contexte local (social, politique, sanitaire…) est centrale pour distinguer ce qui varie de
ce qui ne varie pas :
Prévalence du VIH/SIDA ;
Capacités économiques des familles élargies ;
Statut de l’enfant et de l’orphelin ;
Accès aux services de base ;
Degré de la mobilisation politique et sociale ;
Ville ou campagne ;
Etc.
Qui les accueillent, où vivent-ils ?
Les éléments du contexte général déterminent le mode d’accueil et le lieu de vie :
Famille élargie (grand-mère, chef de famille…) ;
Famille d’accueil ;
Orphelinat ;
Seuls sous un toit ;
Seuls dans la rue
Quels sont leurs besoins ?
Besoins sociaux et financiers : alimentation, scolarité, apprentissage, vêtements, transport, etc.
Besoins médicaux et sanitaires : accès aux soins de base, prévention et prise en charge du VIH,
etc.
Besoins psychologiques : accompagnement, soutien, loisirs, etc.
Quels sont les acteurs de leur prise en charge ?
Les
Les
Les
Les
Les
familles ;
associations de pvvih et autres associations de lutte contre le sida ;
organismes confessionnels ;
services de l’Etat ;
acteurs internationaux
Sur financements internationaux des bailleurs : Fonds Mondial, Banque Mondiale, ONU, PEPFAR,
Communauté Européenne, ONG confessionnelles ou non, Coopération bi ou multilatérale, etc.
• Une action d’alerte qui s’élargit
L’année 2005 a vu la naissance de deux outils d’alerte en direction de publics différents :
1/ Le film « L’Afrique Orpheline », qui a été projeté en salle le 16 mai à Paris puis qui
est sorti en version DVD. Ce film apporte des témoignages d’enfants sur leur vécu et expose
le travail de notre association partenaire au Burkina Faso. Ce film à destination du grand
public est un excellent vecteur de communication afin de faire prendre conscience au plus
grand nombre du vécu des orphelins et autres enfants vulnérables.
2/ Le Plan d’action en faveur des orphelins et enfants vulnérables (OEV) dans le
contexte de l’épidémie de VIH/SIDA qui est une cartographie de la situation et des
différentes prises en charge des OEV dont le premier volume est sorti cette année. Il s’agit
d’une analyse de situation de l’orphelinage et de l’enfance vulnérabilisée dans son sillage dont
l’objet est de comprendre qui sont les enfants affectés, les conditions qui sont les leurs, les
environnements dans lesquels ils vivent, les mécanismes sociaux et culturels prévus pour leur
prise en charge…
• Une année pleine de rencontres
Cette année, nous avons pu rencontrer deux de nos partenaires à Paris : Sylvianne Ayhi de l’ASDEB au
Togo et Penda Touré du SAS de Bouaké, notamment à l’occasion de la journée des parrains. Cette
journée nous permet d’aller à la rencontre des parrains et de leurs offrir une formation afin de relayer
notre action au niveau local, notamment en participant à des réunions publiques sur le thème de
l’orphelinage dû au VIH/SIDA.
Nous sommes également parti à la rencontre de deux de nos partenaires lors des missions de Sandrine
Dekens.
Par ailleurs, nous avons également participé à la 14ème Conférence Internationale sur le Sida et les MST
en Afrique (CISMA) s’est déroulée à Abuja (Nigeria) du 4 au 9 décembre 2005. Cette conférence a lieu
tous les deux ans et donne l’occasion aux acteurs de la lutte contre le sida en Afrique de se retrouver,
d’échanger sur leurs expériences et de faire le point sur les défis qui restent à relever. Comme les
années précédentes à Ouagadougou (2001) et à Nairobi (2003), OSI était présent à Abuja pour y
rencontrer ses partenaires et d’autres intervenants dans la prise en charge des orphelins pour cause de
sida.
Nous avons également participé au festival Soliday’s qui a eu lieu le 2ème week-end de juillet à
l’hippodrome de Longchamp et y avons animé une table ronde sur le thème de l’orphelinage lié au VIH.
Le club de Harley Davidson « Les Brescoudos » a renouvelé son soutien en organisant un concert de
Michel Jonasz dont une partie de la recette a été reversée à l’association. Michel Jonasz a d’ailleurs
renouvelé son soutien à l’association en projetant le clip vidéo tiré du film lors de sa tournée française.
Enfin, l’association a été choisie par Franck Delay lors de sa participation à l’émission 1ère compagnie.
• Un nouveau dynamisme dans son fonctionnement
L’année 2005 a vu la création d’un blog (http://osi-bouake.free.fr) en complément du site internet de
l’association (www.orphelins-sida.org). Si le site principal de l’association a vocation à informer les
internautes sur les actions de l’association, l’objectif du blog est à la fois de créer un espace de
communication pour les 25 parrains de Bouaké mais aussi de collecter et de partager les informations
sur les sujets qui intéresse les parrains et sympathisants de l’association (action du SAS, orphelinage et
enfance vulnérable, accès aux ARV, situation de la Côte d’Ivoire...).
L’association a par ailleurs continué de publier et diffuser son journal d’informations, « Conscience »
qu’elle envoie régulièrement à ses parrains, donateurs et sympathisants.
Enfin, l’association a pu dynamiser son fonctionnement quotidien par la venue de trois stagiaires et par
la réalisation de divers évènements par des groupes d’étudiants, dont un est parti à la rencontre de
notre partenaire au Burkina Faso.
• Bilan comptable
La tenue d’une comptabilité claire et sans équivoque est indispensable pour une association. Elle
permet de garantir la transparence dans l’utilisation qui est faite des fonds et rassure les donateurs.
Orphelins Sida International est conscient de cet enjeu et s’efforce, à cet effet, d’assurer la clarté de sa
gestion. Le solde important en fin d’année s’explique par la nécessité de payer tous les parrainages le
10 janvier de l’année suivante.
DEPENSES
RECETTES
Solde année précédente
Parrainages
Transfert de fonds
Achats
Fournitures de bureau
Services extérieurs
Location
Téléphone, Internet
Affranchissement
EDF
Impression/Bulletin de liaison
Assurance
Divers dont frais bancaire
Déplacement mission
Frais de personnel
Salaires
Charges sociales
Honoraires plaidoyer
Indemnités stagiaires
69 719,00 € Parrainages
600,12 € Evènements, mécénat, dons
Evènement et mécénat
Cotisations
174,72 € Tee-shirts
Vente film et plan d'action
Dons de particuliers
4 430,00 €
1 199,77 € Subvention publique
872,48 € FNDVA
252,00 € Mairie de Paris
927,96 € FNDVA
260,70 € Mairie de Paris
742,66 €
Divers, dont remboursements
6 203,52 € EDF
Assurance
Divers
2 057,00 €
5 964,45 € Frais de personnel
549,23 € Charges sociales
2 109,00 €
16 506,44 €
54 646,69 €
51 890,21 €
60,00 €
155,42 €
1 771,80 €
12 904,83 €
132,72 €
23,00 €
496,07 €
767,50 €
Investissement/Immobilisation
Evènements, Actions
Evènement et mécénat
Film et plan d'action
SOUS-TOTAL 1
Charges constatées d'avance
Provisions premier trimestre parrainage
Remboursement du film
Engagements à réaliser
Mission plan d'action
Conférence Mondiale sur le Sida à
Toronto
SOUS-TOTAL 2
655,11 €
3 510,40 €
100 228,12
SOUS-TOTAL 1
€
139 354,68 €
19 677,00 €
2 000,00 €
7 500,00 €
1 000,00 €
30 177,00 € SOUS-TOTAL 2
Solde créditeur
8 949,56 €
TOTAL GENERAL
139 354,68
TOTAL GENERAL
€
0,00 €
139 354,68 €
Une représentation graphique des recettes et des dépenses permet de s’apercevoir que les parrainages
occupent la place la plus importante dans le budget de l’association (près de 70% environ).
DEPENSES
PARRAINAGE
EVENEMENTS,
MECENAT, DONS
7,53%
0,74%
FRAIS DE
FONCTIONNEMENT ET
DE SALARIAT
18,89%
2,99%
64,11%
INVESTISSEMENTS
FONCTION D'ALERTE
RECETTES
PARRAINAGE
EVENEMENTS,
MECENAT, DONS
11,84%
0,06%
1,02%
39,19%
FRAIS DE
FONCTIONNEMENT ET
DE SALARIAT
INVESTISSEMENTS
47,89%
SOLDE ANNEE
PRECEDENTE
Celle de la répartition des dépenses en fonction des recettes prouve que les frais de fonctionnement et
de salariat ne représentent qu’une partie minimum du budget de l’association.
DEPENSES EN POURCENTAGE DES RECETTES
PARRAINAGE
5,74%
7,53%
EVENEMENTS,
MECENAT, DONS
0,74%
18,89%
2,99%
64,11%
FRAIS DE
FONCTIONNEMENT et de
SALARIAT
INVESTISSEMENTS
FONCTION D'ALERTE
« Lorsque un seul homme rêve, ce n'est qu'un rêve. Mais si beaucoup
d'hommes rêvent ensemble, c'est le début d'une réalité. »
Hundertwasser
Fait à Paris, le 20 mars 2006.
Orphelins Sida International
4 rue de Belfort,
75 011 PARIS
Tel/Fax : 01 47 97 54 94, [email protected]