60 ans de fidélité 60 ans de fidélité
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60 ans de fidélité 60 ans de fidélité
THINK! LE MAGAZINE CLIENTS D’IBM SUISSE SA 01/ 2008 CEO Talk : Le chocolat et la globalisation Services industriels de Genève : De l’eau, du gaz, de l’électricité et des IBM System x La Cornèr Bank réduit le risque de crédit Verwaltungsrechenzentrum AG St. Gallen : Services informatiques pour les communes et les cantons Les données médicales sous forme d’un avatar en 3D 60 ans ans de fidélité fidélitté fidéli Chocolats Camille Bloch et IBM Photos : Camille Bloch Sommaire Page 6 : Chez Camille Bloch, on produit du chocolat suisse de qualité depuis déjà trois générations. Et pour l’informatique, on fait confiance à IBM depuis 1948. Page 28 : Du nouveau dans l’industrie de l’emballage : le groupe Model se prépare à la vente directe. IBM lui fournit pour ce faire l’infrastructure informatique nécessaire. Products & Services Editorial 03 Un peu de douceur ne fait pas de mal News & Trends 04 Swiss Innovation Outlook : Le centre de calcul vert 05 World Community Grid : La puissance inutilisée 05 IBM et KABA présentent une nouvelle carte 24 24 L’architecture X4 simplifie la virtualisation Un nouveau serveur lame POWER6 pour AIX, i5/OS et Linux 25 IBM reprend la gestion des centres informatiques de Novartis Thought Leadership 14 20 26 Chocolats Camille Bloch : 60 ans de fidélité à IBM Canon (Suisse) SA : Comment les entreprises moyennes peuvent bénéficier de ressources mondiales 12 IBM System x pour les Services industriels de Genève 16 Une nouvelle plate-forme Finnova à la Banque Cantonale 18 Verwaltungsrechenzentrum AG St. Gallen : du Valais Services informatiques pour les administrations 22 La Cornèr Bank réduit les risques de crédit 28 Industrie de l’emballage : Le groupe Model renforce ses ventes directes 2 IBM THINK! 01/2008 eHealth : Un modèle anatomique virtuel réunit toutes les données médicales Des processus métier allégés grâce à la méthode du Component Business Modelling Our World Solutions 10 Daniel Rüthemann en discussion avec Patrick De Maeseneire, CEO de Barry Callebaut « clé-porte-monnaie-mot de passe » Special Report Un BladeCenter de bureau pour les PME 25 de votre PC au service de projets humanitaires 06 Page 14 : Innovation, écoute du client, performance au niveau des prix – les facteurs de succès définis par Patrick De Maeseneire, CEO de Barry Callebaut (à gauche), ressemblent singulièrement à ceux de Daniel Rüthemann. 30 70 Hertz : Jean-Pierre Schmit Solutions Cornèr Bank limite le risque de crédit L’art de garder ses bons clients Chaque nuit, une procédure automatique se met en route au centre de calcul de la Cornèr Bank à Lugano où les données de quelque 600 000 clients sont traitées à l’aide d’un grand système IBM et d’une base de données informationnelle DB2. Un confort lié à certains risques Le paiement retardé des achats à crédit est confortable à la fois pour le client et pour le vendeur, mais il comporte aussi certains risques pour l’émetteur de cartes qui est garant de la solvabilité de ses clients et assume par conséquent le risque inhérent au crédit. « Nous tenons compte de ce risque au moyen de toute une série de mesures destinées à vérifier la santé financière du client ou de son entreprise », explique Lorenzo Cattaneo, qui travaille en tant qu’analyste de données auprès de Cornèrcard. « Nous vérifions ces limites ainsi que la promptitude du client à payer ses dettes lorsqu’il fait usage de sa carte, de même que nous prenons certaines précautions afin d’endiguer les fraudes dans l’hypothèse où une carte serait volée ou si les données correspondantes devaient être copiées illégalement. » Afin de couvrir leurs risques, la gestion des crédits et autres services, les sociétés émettrices prélèvent une commission auprès des commerçants ainsi que des intérêts chez les clients. Pour ne pas être lésé, il faut faire preuve ici de beaucoup de doigté et de tact, surtout auprès de la clientèle où l’évaluation et la gestion optimale des risques impliquent qu’il faut ménager les susceptibilités. Nouvelle méthode Cornèrcard a lancé en 2004 un projet d’amélioration de la gestion des risques de crédit, optant pour le passage à une évaluation basée sur le comportement (« behaviour scoring »), qui allait remplacer le système basé sur des règles (« rules based scoring »). L’identification des 22 IBM THINK! 01/2008 comptes à problèmes ne devait donc plus se faire en fonction de règles prédéfinies, développées sur la base des expériences des gestionnaires de crédits. Désormais, le risque inhérent à chaque client sera mesuré à l’aune des comportements statistiques par rapport à un profil représentatif de clients irréprochables ou problématiques. « Le behaviour scoring nous permet d’identifier précocement les comptes affichant une forte probabilité de pertes », explique Lorenzo Cattaneo. La plus grande pertinence des modèles comportementaux réside dans les méthodes sta- Le nouveau système de gestion des risques nous assure un potentiel supplémentaire dans le contexte hautement compétitif des cartes de crédit. Charles Inches, responsable des services informatiques, Cornèr Bank tistiques capables d’analyser des milliers d’éléments et d’identifier précisément les points critiques. Le résultat est une fiche d’évaluation (« scorecard ») qui attribue à chaque compte une certaine probabilité de risque de crédit. Travail en tandem « Il a tout d’abord fallu savoir s’il convenait de développer la nouvelle solution sur notre grand système avec DB2 et les données clients opérationnelles, ou encore dans quelle mesure il valait mieux mettre en œuvre le logiciel SPSS*, que nous utilisions déjà dans notre banque pour différentes évaluations et analyses statistiques », poursuit Lorenzo Cattaneo. « Finalement, nous avons décidé d’élaborer une solution unissant l’IBM DB2 Warehouse et le serveur SPSS, qui tournent aujourd’hui en parfaite harmonie », complète Charles Inches, responsable des services informatiques de la Cornèr Bank. *SPSS désigne aussi bien le nom de la société que son produit le plus important. Les cartes de crédit sont aujourd’hui monnaie courante, offrant aux clients et aux commerçants un service auquel plus personne n’entend désormais renoncer. Sans cette possibilité d’acheter des services et des marchandises sans espèces, les transactions effectuées par le biais d’Internet seraient tout à fait impensables. Solutions Les données opérationnelles des plus de 600 000 clients Cornèrcard enregistrés sur le grand système IBM via l’IBM Dynamic Datawarehousing, ainsi que le recours au module open source Python, permettent de traiter chaque nuit un ensemble de données réunissant plus de cent caractéristiques par client. Ces données sont transmises au serveur SPSS qui les analyse en moins de dix minutes dans le cadre d’une procédure statistique compliquée débouchant sur une liste de scores. Le serveur SPSS renvoie ensuite ces données à l’IBM DB2 Warehouse où seront mises en œuvre les actions nécessaires pour les comptes jugés problématiques. « La séquence SPSS déclenche chaque nuit un peu plus d’un millier d’actions sur le grand système, indique Charles Inches, des aimables relances aux lettres de rappel et aux blocages plus ou moins stricts des cartes de crédit. » Risquer de perdre un client par excès de zèle ? Il serait impossible à l’équipe chargée des recouvrements de vérifier manuellement tous les comptes et irrégularités. D’autre part, il serait contre-productif de contacter systématiquement tous les clients au moindre problème, car on irriterait ainsi en particulier les précieux clients de longue date. basées sur une évaluation fiable et continuellement actualisée des clients. • Meilleurs résultats financiers grâce à l’optimisation de l’équilibre entre risques et profits. La solution implémentée permet aussi une maximisation sur plusieurs tableaux : • Diminution des pertes grâce à l’identification précoce des cas problématiques. Les premiers chiffres permettent de conclure que Cornèrcard a pu réduire les impayés de 15 %, voire davantage ! • Réduction des coûts de gestion à travers une mise en œuvre mieux ciblée des mesures de recouvrement. • Abaissement des pertes de chiffre d’affaires dans la mesure où on évite le départ des bons clients incommodés par des mises en demeure excessives. • Augmentation des recettes avec des offres sur mesure pour des produits et prestations supplémentaires ou encore des limites de crédit plus élevées. IBM Dynamic Datawarehousing va plus loin que le simple entreposage de données et dispose de toute une batterie de services étoffant avantageusement les outils de reporting. Cette démarche permet de tenir compte des besoins croissants au niveau des processus et applications métier qui requièrent une approche analytique et une vue plus dynamique des données Le système de scoring sur la base de SPSS n’est en outre pas un logiciel rigide implémenté une bonne fois pour toutes, et il doit en présence. Cornèrcard est depuis 1975 une grande pointure parmi les émetteurs suisses de cartes de crédit et cons- Ayant fait de très bonnes expériences dans d’autres domaines de l’analyse des données, nous avons développé ici un système de décision basé sur le logiciel SPSS. titue un département à part entière au sein de la Cornèr Bank, banque privée helvétique indépendante ayant son siège à Lugano. Première à introduire les cartes VISA en Suisse en 1975, la Cornèr Bank, qui propose également MasterCard depuis 1988, compte environ 600 000 clients. www.cornercard.ch Lorenzo Cattaneo, analyste de données, Cornèrcard Avec 12 collaborateurs, SPSS (Suisse) SA, basée à Zurich, distribue exclusivement des solutions au contraire être entretenu et actualisé dans le cadre d’un processus permanent avec toute une série de rapports contrôlant et vérifiant les décisions du système. SPSS à plus de 3000 clients helvétiques tout en assurant des services complémentaires. SPSS Inc. dont le siège se trouve à Chicago compte dans le monde entier plus de 1200 collaborateurs et a réalisé en 2006 un Le siège central de la Cornèr Bank à Lugano. Photo : Cornèr Bank chiffre d’affaires de 261 millions de dollars. Le projet a répondu à toutes les exigences L’objectif visé avec l’introduction du nouveau système a été atteint avec succès. Opérationnelle depuis un peu plus d’une année, la formule du « behavior scoring » offre des avantages nets : • Gestion des activités quotidiennes de recouvrement sur la base de décisions systématiques, objectives et automatiques, Avec ses analyses prédictives, SPSS aide les organisations à convertir leurs données en informations et connaissances utiles à la prise de décision. Pour plus d’informations sur l'IBM Dynamic Warehousing > Chiffre 360 IBM THINK! 01/2008 23