installations sans aides – finistere
Transcription
installations sans aides – finistere
INSTALLATIONS SANS AIDES – FINISTERE Enquête sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des installations collaboration ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 I RAPPEL DES PRINCIPAUX RESULTATS DE L'ETUDE 1999 En 1999, une étude sur le dénombrement des installations sans aides a permis d'établir un bilan du phénomène sur la période 1990-1997, soit huit années et près de 3000 installations de jeunes agriculteurs. Sur cette période, une augmentation de la part relative des installations sans aides a pu être mis en évidence, passant de 25% des installations totales au début des années 90 à près de 33% en 1997. Le phénomène touche une majorité de femmes (54% contre 22% seulement de femmes en installations aidées), âgées généralement de plus de 30 ans voire de plus de 35 ans. Le statut juridique prépondérant est l'EARL, et ce sont les productions légumières et avicoles qui sont le plus concernées. En conséquence, les installations sans aides se localisent plutôt dans les bassins légumiers et avicoles : zone légumière, Poher et littoral Sud. "Le portrait type de l'INA correspond à celui d'une femme âgée de 30 à 35 ans s'installant au sein d'une EARL familiale afin de se doter d'un statut plus avantageux et plus valorisant que celui de simple conjointe". A l'issue de cette étude, des zones d'ombre subsistent : quelles sont les raisons qui poussent les jeunes agriculteurs à s'installer sans aides ? quelle est la pérennité des installations sans aides, et y a t'il une différence significative de durée d'activité entre un exploitant installé avec ou sans les aides ? Pour répondre à ces questions, une étude en deux phases a été entreprise, au cours de l'année 1999, par l'ADASEA en collaboration avec le CDJA, la Chambre d'Agriculture et la MSA. La première phase a pour objectif de déterminer les raisons de l'installation sans aides. Elle s'est appuyée sur une série d'enquêtes téléphoniques auprès des exploitants installés sans aides durant l'année 1997, soit une centaine de personnes. La seconde, portant sur la pérennité des installations, a consisté en une analyse poussée des données d'installations de la MSA pour les années 1993-1994-1995. Le présent document se veut donc le complément du bilan de l'installation sans aides (Observatoire des installations non aidées – bilan chiffré 1990-1997 – ADASEA-MSA – mars 1999) NB : afin de ne pas interférer avec le programme régional de "prévention des installations non aidées" pour lequel le terme INA est largement utilisé, nous préférons ici parler d'exploitants installés sans aides ou d'installations sans aides. page 1 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 II ENQUETES INSTALLATIONS SANS AIDES FINISTERE 1999 1°) Rappel méthodologique et constitution de l'échantillon d'enquêtes : L'étude s'est déroulée sous la forme d'entretiens téléphoniques au cours des mois de juin et juillet 1999. Par comparaison des inscriptions MSA 1997 et des installations aidées connues par l'ADASEA, nous en avons déduit la liste des Installations sans aides 1997, regroupant 97 individus. installation avant installation 1997 installation après pas de réponses total échantillon 1997 1997 11 60 3 23 97 tableau 1 : échantillon d'enquêtes Sur les 97 personnes potentiellement installées sans les aides en 1997 et suite aux enquêtes téléphoniques, un échantillon de 60 personnes a pu être retenu pour l'analyse des informations recueillies. graphe 1 : Constitution de l'échantillon d'enquêtes pas de réponses 24% installation avant 1997 11% installation après 1997 3% installation 1997 62% L'échantillon d'enquêtes concerne 32 hommes et 28 femmes, ce qui correspond aux valeurs de parité observée dans d'autres études sur les installations sans aides. page 2 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 2°) Caractéristiques des exploitations des installations sans aides statut des exploitations Les installations sans aides se font à 60 % en société. L'EARL domine les statuts sociétaires et concerne maintenant le tiers des installations sans aides. Graphe 2 : Statut des exploitations des installations sans aides 1997 73% 75% 50% 38% 32% 18% 15% 25% 11% 5% 1% 5% 1% 0% Individuelle GAEC EARL Installations sans aides 1997 Statut de l'exploitation SCEA département 1997 Nombre % 1 23 11 19 3 3 2% 38% 18% 32% 5% 5% non réponse Individuelle GAEC EARL SCEA autres sociétés autres individuel : 38% société : 60% tableau 2 : statut situation actuelle des exploitants installés sans aides Situation actuelle non réponse temps plein temps partiel sans activité extérieure temps partiel avec activité extérieure autres Nombre 8 43 3 4 2 % 13% 72% 5% 7% 3% tableau 3 : situation actuelle Dans leur très grande majorité, les exploitants installés sans aides travaillent à plein temps sur l'exploitation : 72% des exploitants (82% des réponses exprimés). page 3 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 - production principale Production principale lait viande bovine porc aviculture horticulture maraîchage serres polyculture divers Nombre 26 5 8 4 1 9 1 2 4 % 43% 8% 13% 7% 2% 15% 2% 3% 7% productions bovines : 51% productions hors-sol : 20 % productions maraîchère et horticole : 19 % polyculture : 3% divers : 7% tableau 4 : production à l'installation Les productions principales des exploitations d'installés sans aides suivent à peu près la répartition départementale avec une prépondérance d'exploitations laitières. Les installations sans aides en maraîchage et horticulture sont par contre plus élevées ainsi que dans la rubrique "divers" (arboriculture, cuniculture…) Graphe 3 : Productions principales des exploitations d'installations sans aides divers polyculture 7% 3% maraîchage horticulture 18% productions bovines 52% productions hors-sol 20% page 4 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 3°) Conditions de l'installation sans aides : activité avant l'installation : Activités avant l'installation Nombre % non réponse sans emploi, au foyer en recherche d'emploi 3 7 6 5% 12% 10% salarié non agricole 11 18% en formation salarié agricole aide familiale autres (conjoint(e)…) 4 8 7 14 7% 13% 12% 23% catégories sans emploi : 22% activités non agricoles : 18% activité agricole : 55 % tableau 5 : activités avant l'installation Les exploitants installés sans aides sont très majoritairement d'origine agricole et avaient une activité dans l'exploitation où ils s'installent ou dans une autre exploitation. Pour 22% d'entre eux, quelle que soit leur origine, l'installation est une alternative au chômage ou à un licenciement. graphe 4 : Activité avant l'installation activité non agricole 19% sans emploi 23% activité agricole 58% - formation des exploitants installés sans aides : Niveau de formation aucune formation BEP/CAP BAC BTS formation aucune formation agricole BEPA/CAPA (diplôme BTA / BAC PRO validé) BTSA niveau supérieur BPA BPREA autres *dont 3 ont la capacité professionnelle formation générale (niveau) Nombre % 28 20 10 2 35 5* 5 4 3 2 1 5 47% 33% 17% 3% 58% 8% 8% 7% 5% 3% 2% 8% capacité professionnelle : 30% tableau 6 : niveau de formation Le niveau de formation des exploitants installés sans aides est généralement faible, la moitié n'ayant aucune formation secondaire. Cependant 30% d'entre eux possèdent un diplôme agricole leur permettant d'atteindre la capacité professionnelle pour obtenir les aides. page 5 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 Contexte et cadre familial de l'installation : Dans plus de 80 % des cas, les exploitants installés sans aides sont d'origine agricole et les ¾ s'installent au sein de l'exploitation familiale. Mais parmi les installations hors cadre familial, la majorité des exploitants ne sont pas d'origine agricole du tout et représentent finalement 10% de l'effectif. En corollaire à la forte part des installations sociétaires mise en évidence plus haut, les installations en association (EARL ou GAEC) ou en remplacement d'associé (GAEC) sont les plus nombreuses. Les créations d'exploitations (serres, poulaillers, maraîchage de plein champ) représentent aussi plus de 10% des installations sans aides. Cadre de l'installation non réponse familial hors cadre familial agricole hors cadre familial non agricole Contexte de l'installation non réponse création reprise association remplacement associé Nombre 5 45 4 6 % 8% 75% 7% 10% tableau 7 : cadre familial de l'installation Nombre % 3 7 23 23 4 5% 12% 38% 38% 7% tableau 8 : contexte de l'installation page 6 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 4°) La démarche de l'installation Les raisons de l'installation des JA sont le plus souvent l'aboutissement d'une vocation pour le métier. C'est ce choix qui domine en réponse à la question "Pour quelle(s) raison(s) vous êtes vous installé en agriculture ?". Néanmoins, les raisons peuvent être multiples. La rubrique " raison juridique", par exemple, regroupe 22% des JA mais elle est sans doute sous évaluée car c'est un motif parfois inavoué. Elle traduit tout de même une tendance forte, celle de la transformation d'exploitations individuelles en EARL entre conjoints pour conférer à chacun des exploitants un meilleur statut mais également d'optimiser la fiscalité de l'exploitation. graphe 5 : Pour quelle(s) raison(s) vous êtes vous installé en agriculture ? 3 autres 5 avoir un emploi 12 obligation 13 raisons juridiques 31 vocation 0 5 10 15 20 25 30 35 nombre de réponses (sur 60 JA) vocation pour le métier 31 52% raisons juridiques (statut du conjoint, fiscalité) 13 22% obligation (préserver le patrimoine familial) 12 20% avoir un emploi (suite à une recherche d'emploi infructueuse) 5 8% autres raisons 3 5% tableau 9 : démarche de l'installation page 7 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 5)° Les causes d'absence des aides Réponses Projet insuffisant nombre 13 % (sur 60 exploitations) 22% Formation Délais trop insuffisante ou important inadaptée 28 6 47% Contraintes Information administratives insuffisante 10% Désintérêt pour les aides 3 5 3 5% 8% 5% tableau 10 : causes d'absence des aides L'absence de formation adaptée est la principale cause de non obtention des aides à l'installation. Pour la moitié des JA elle est évoquée, loin devant les autres possibilités. Mais les causes s'additionnent fréquemment rendant d'autant plus difficile leur résolution. L'insuffisance du projet n'apparaît que dans 22% des cas. Cette rubrique concerne surtout deux types d'installations : reprises d'une trop petite exploitation individuelle ou installations au sein d'une société sans ou avec insuffisamment d'apport de moyens de production supplémentaires. Pour cette dernière catégorie, des modifications réglementaires permettent dorénavant et dans certains cas l'octroi des aides. graphe 6 : Les causes d'absence des aides Désintérêt pour les aides Contraintes administratives Information insuffisante Délais trop importants Projet insuffisant Formation insuffisante ou inadaptée 0 5 10 15 20 Nombre de réponses page 8 25 30 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 III PERENNITE COMPAREE DES INSTALLATIONS AVEC ET SANS AIDES 1) Objectif : L'objectif est ici d'évaluer la part des exploitants qui cessent prématurément leur activité et de mesurer l'incidence des aides à l'installation sur ce taux de cessation d'activité. 2) Méthodologie : Le dénombrement des cessations d'activité se fait à partir de l'analyse des radiations d'exploitants des fichiers MSA. Pour cela, 3 années d'études suffisamment anciennes ont été choisies : 1993-19941995. L'échantillon d'étude est représenté par l'ensemble des exploitants installés avec ou sans aides durant ces années. Les paramètres pour la sélection des exploitants sont les mêmes que précédemment : exploitants de moins de 40 ans, à titre principal… Sont comptabilisées dans les cessations d'activité, l'ensemble des radiations sans reprise d'activité (cas des changements de statuts) qui se sont produites entre le 1er janvier 1993 et le 31 décembre 1998. 3) Résultats : 3-1 Présentation de l'échantillon d'études première installation MSA 8 Total installations sans aides 93-95 - 1993 226 135 361 1994 237 100 337 avant 1993 Total installations aidées 93-95 TOTAL 8 1995 183 89 272 TOTAL 654 324 978 pourcentage 67% 33% 100% tableau 11 : échantillon de l'étude sur la pérennité Les chiffres de l'échantillon d'étude différent légèrement des valeurs initiales du chapitre I. En effet, nous n'avons conservé dans l'échantillon que les éléments complets, c'est à dire pour lesquels nous possédons l'ensemble des informations nécessaires aux calculs. Sur l'ensemble de l'échantillon qui compte un peu moins de 1000 personnes, la part des Installations sans aides atteint 33% des installations totales. page 9 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 3-2 Pérennité comparée des installations aidées et sans aides radiations installations aidées 1993 - 1995 % moyen installations aidées moins d'un an (93-94-95) 4 1% 6 % moyen installations sans aides 2% 1 an (93-94-95) 7 1% 10 4% 2 ans (93-94-95) 6 1% 17 6% 3 ans (93-94-95) 7 1% 12 5% durée de vie (année d'installation) radiations installations sans aides 1993 - 1995 4 ans (93-94) 4 1% 13 7% 5 ans (93) 5 3% 4 4% Moyenne annuelle radiations jusqu'à 5 ans Total radiations après 5 ans d'installation (pour une année donnée d'installation) 6 1.1% 11 4.9% 12 5.4% 24 22.2% tableau 12 : radiations MSA 1993-1999 des installations 1993-1995 Afin d'évaluer la pérennité des installations nous avons donc comparer la date de radiation MSA avec la date d'installation. Au moins deux dates d'installation différentes peuvent être choisies : date d'inscription à la MSA en tant que chef d'exploitation (date MSA) et date d'installation aidée (date ADASEA). Etant donné le délai parfois important entre ces deux dates – la première inscription MSA pouvant avoir lieu plusieurs années avant la demande et l'obtention des aides – nous avons finalement retenu deux dates d'installations de référence : la date ADASEA pour les installations aidées et la date MSA pour les autres. Les deux catégories "installations aidées" et "installations sans aides" ont des destins très différents : alors que 5.4% des exploitants installés avec les aides ont cessé leur activité dans les 5 ans après leur installation, près du quart des installés sans aides (22.2%) ont connu ce même sort. graphe 7 : évolution de la part des radiations 8% % de disparition 7% 6% installations avec aides de 1993 à 1995 5% 4% 3% installations sans aides de 1993 à 1995 2% 1% 0% moins d'un ans 1 an 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans années après l'installation L'évolution pluri-annuelle présente peu de variation pour la première catégorie, si ce n'est un accident en 5e année qui n'est cependant pas significatif étant donné l'effectif de l'échantillon et les conditions expérimentales. L'évolution du taux annuel de radiations chez les exploitants installés sans aides connaît un rythme très différents : elle présente des valeurs systématiquement supérieures, et s'accroît jusqu'à un maximum de 7% après 4 ans d'installation. Il semble que la courbe décroisse ensuite, mais cela reste à vérifier. page 10 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 3-3 Radiation par type de production Les taux de radiations selon le type de production initiale est calculé après 5 ans d'activité (installations en 1993), 4 ans d'activité (installations en 1994) et 3 ans d'activité (installations en 1995). année d'installations radiations totales 1993-1998 radiations installations aidées radiations installations sans aides Bovin 1993-1995 5% 1993 2% 1994 2% 1995 2% 1993 5% 1994 2% 1995 2% Porc 5% 2% 3% 0% 7% 0% 0% Aviculture 11% 9% 3% 4% 6% 7% 4% Légumes 11% 4% 1% 3% 12% 3% 9% tableau 13 : radiations selon le type de production Les productions qui connaissent le plus de radiations sont la production légumière et l'aviculture : en tout 11% des installations de chacune de ces productions ont été radiées entre 1993 et 1999. Pour les autres productions présentes de façon significative (bovin et porc), le taux de cessation ne dépasse pas 5%. L'impact des aides sur le taux de radiations variable : il est significatif pour la production légumière où l'absence des aides est pénalisante. Par contre, il n'y a pas de différence en production avicole entre les installés avec ou sans aides et l'impact reste modéré pour les productions bovines et porcines. page 11 Installations sans aides – Finistère Enquêtes sur les motifs de l'installation sans aides Etude comparée de la pérennité des exploitations ADASEA – CDJA – Chambre d'Agriculture – MSA février 2000 CONCLUSION : L'objectif de cette double étude était : de définir les raisons de l'installation sans aides de comparer la pérennité des installations aidées et sans aides A la première question, il apparaît que loin devant tout autre cause, le manque d'une formation adaptée soit la raison majeure de non obtention des aides. Pour 70% des exploitants installés sans aides, le niveau de formation initiale requis (BEPA-BTA ou BPREA) n'est pas atteint. Dans ces conditions, quelle est la motivation de ces personnes pour s'installer ? Il semble en fait qu'il n'y ait pas une réponse par individu mais un ensemble de paramètres mêlant disponibilité de la personne (sans emploi, ou sur l'exploitation avec un autre statut), opportunité immédiate (reprise d'exploitation) et optimisation fiscale de l'exploitation. Concernant la pérennité des installations, la différence est nette, en faveur des installations aidées : 5,4% des exploitants ont en effet cessé leur activité dans les 5 ans suivant leur installation contre 22,2% dans le cas des exploitants installés sans aides. L'impact des aides, mais également une meilleure préparation de l'installation (depuis la formation jusqu'à la définition du projet) contribuent donc clairement à limiter les cessations d'activité. page 12