Le défi lancé aux Templiers
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Le défi lancé aux Templiers
Le défi lancé aux Templiers Ce défi remonte à la saison dernière, puisqu’il fut lancé début Mars. « Qui serait intéressé par le VO2 Trail à Millau en Octobre, dans le cadre du Festival des Templiers ? ». C’est ainsi que quelques uns répondirent positivement à cette question, qui finalement releva du défi. Et fin Mars nous étions 7 inscrits : Christian (qui n’avait pas encore souffert au Trail des Piqueurs), Didier qui ne savait pas dans quoi il se lançait, Daniel toujours prêt à faire briller le maillot du club, Eric pour un retour aux sources avec ses anciens compatriotes de club Cosnois, Jean-Pierre pour un premier essai, Laurent grand connaisseur de la ville de Millau, et moi-même en Gentil Organisateur. Quelques mois plus tard, la pression montant, chacun se prépara au mieux, essayant de se rassurer à la lecture du descriptif de la course : 19km500, 650m de dénivelé. Du plat pour commencer, montée entre le 8ème et 11ème kilomètre, puis un plateau, et descente vers le 16ème, et du plat avant l’arrivée. Bref rien d’insurmontable, a priori. Bizarre tout de même de devoir emmener une réserve d’eau, une réserve énergétique et une lampe frontale. Aurait-on assez d’essence (de diesel ?), en ces temps de pénurie ??? Voilà une question qui aurait pu nous inquiéter, mais, foi de Templier en herbe, rien ne nous détournera de notre objectif. Avec une organisation et un timing digne de professionnels, nous partîmes samedi matin vers notre Graal, à Millau. Bon, honnêtement, le premier hôtel réservé dû être décommandé à la lecture des avis des clients (merci Didier), et après une semaine de recherches acharnées, nous trouvâmes un gite à Saint-Affrique, au Domaine du Vern. Et au niveau timing, le jour du départ, il a fallu faire avec un léger décalage horaire. Mais rien d’insurmontable … pour l’instant. Dans des conditions météo moyennes, nous prîmes la route vers le Midi. Jusque là tout va bien. Mis à part Christian qui rongea son frein, en me suivant dans les montées, et rétrogradant à l’infini. Petit coup de téléphone à la voiture de derrière : « Vous préférez une pause déjeuner sur une aire d’autoroute, ou un restaurant à Saint-Flour ? ». La voiture de derrière affamée, et l’œil sur le thermomètre culminant à 8°, répondit unanimement : «Un restaurant ». Pendant ce temps dans la voiture de devant : Daniel dort, Eric contracte une assurance-vie grâce à sont téléphone portable multifonction car il commence à prendre conscience du défi qui nous attends tous ce samedi à 16h. Saint-Flour étant bondé en cette période très touristique, nous nous sommes précipités vers la première pizzeria d’ouverte, à la recherche de sucres lents … . Mais aussi d’un petit coin chaud et douillet, et d’un lieu d’aisance. La patronne nous donne la carte des menu, une pour deux, l’esprit d’équipe déjà. « Un apéritif ? » demande-t-elle en toute innocence ? Regards affolés se tournant vers moi, un petit « Non Merci » est émis de ma gauche. Pâtes et Lasagnes commandées et rapidement servies « De l’eau, pas de vin, Merci » émanèrent de nouveau de ma gauche. Laurent pour son anniversaire nous régala, soyons fou d’une eau pétillante bien fraîche. Eric fit une folie, en prenant des pâtes au beurre. Alors que nos assiettes dégoulinaient de sauce tomate (qu’elle soit bolognaise, ou autre). Le plat fut goulûment avalé, « Du dessert ? » émis la patronne, « Non merci, juste des cafés ». Cette dernière fut interloquée devant ce nouveau refus : « J’aimerai bien être le restaurant dans lequel vous allez manger ce soir !! ». Chacun but son café en rêvant à sa crème brûlée, sa mousse au chocolat ou autre mets délicieux qui venait de se soustraire à son appétit aiguisé. Repus, nous reprîmes la route en direction de Millau, nous devrions y être vers 14h30. Passé le Cantal, le soleil fit son apparition. Nous nous approchions du but, la température montait à l’extérieur, flirtant avec les 18°, et à l’intérieur de chacun des futurs Templiers à la vision des causses surplombant Millau. Lequel nous était réservé ? Après une traversée de Millau, nous trouvons sans soucis le lieu de remise des dossards. Par contre, nous tournons un peu pour nous garer. Nous nous retrouvâmes pour le retrait des dossards, un vaste espace dédié à la course à pied, supermarché du coureur lambda. Nous filâmes directement aux dossards. Christian fut étrangement séparé du groupe, alors que son dossier était complet. Laurent et Daniel firent le plein de réserves énergétiques, pas très raisonnable de prendre des gels que l’on a pas testés à l’entraînement, mais quand on a pas le choix. Il est déjà 15h, nous nous séparons pour nous changer, quelle tenue vestimentaire adopter, il fait chaud en bas, mais là-haut sur le sommet du Causse, quelle température ? Chacun fait ses choix tactiques : Débardeur et short, cuissard, t-shirt manches courtes, portegourde ou sac à réserve d’eau. Personnellement, j’opte pour la sécurité : cuissard, t-shirt manche courtes (pour éviter les frottements avec le sac), donc sac à réserve d’eau, mes fidèles pâtes de fruit (en cas de moins bien), la frontale bien calée dans le sac, une veste en cas d’intempéries sur le sommet (je vous ai dit la sécurité), ainsi que des gants légers et mon téléphone portable pour les photos si j’ai le temps de faire un peu de tourisme pédestre, mais surtout avec les numéros à joindre en cas d’urgence au PC course. Certes du coup j’ai un handicap de 3kgs au moins (dont 2kgs d’eau en début de course), mais au moins je suis paré pour toute situation. Nous nous retrouvons pour une photo de groupe, Sophie nous prends en photo avant que nous ne soyons noyés dans la masse des participants (900 coureurs inscrits). Laurent en profite pour nous fausser compagnie, et se place aux avants. Je reste avec mes camarades, quelles sont les dernières consignes : « Arrivez tous en vie ! L’essentiel est de participer, ne partez pas trop vite. ». Alea jacta est. 16h00 sur l’air de Carmine Meo, nous sommes partis, chacun à son rythme sous les applaudissements fournis d’un public assez nombreux sur les 2 premiers kilomètres. Didier est à mes côtés sur ces premiers kilomètres bitumés, nous sortons de Millau. Nous prenons un chemin caillouteux blanc, la route va commencer à s’élever déjà. Un templier en fer veille fièrement sur nous, la course commence vraiment ici. J’aperçois Laurent au loin devant moi, j’ai perdu Didier qui vit déjà sa course. Je me cale tranquille à 164 pulsations dans cette première douce montée. Replat, tout va parfaitement bien, je m’hydrate, regarde le paysage, j’ai un peu chaud. De nouveau cela monte, on a à peine fait 3km, cela promet, Laurent est toujours devant moi. Je double certains participants, d’autres me doublent, bref la belle vie. La pente est plus raide, et déjà les premières défaillances, nous devons alterner marche et course. Je continue à monter sans me mettre dans le rouge, la course va encore être longue. Petite descente, longeons le Causse qui pour l’instant nous nargue. Passons à proximité d’un centre équestre. La descente est bien courte, 5ème kilomètre et déjà nous remontons, qui plus est, assez brusquement. Je vois Laurent se rapprocher, ou plus exactement, c’est moi qui me rapproche. Je regarde parfois derrière, pas de maillots rouges de Cosne. Pourtant ils ne doivent pas être bien loin. Pour une première partie de mise en jambes, c’est assez sévère en montées et descentes. Et dire que cela monte réellement qu’à partir du 8ème kilomètre ! Et là, une fois de plus, trompés par le profil, la montée débuta dès le 7ème kilomètre, je rattrape Laurent, discutons un peu, une petite photo pour la postérité, la deuxième est assez ratée. Puis je file, laissant Laurent aller à son allure, et j’alterne marche rapide et course lente dans cette ascension. Subissant le rythme des autres participants lorsque le sentier est étroit. Mais je grimpe à une bonne allure. On s’encourage mutuellement, « Allez là-haut il y a un plateau, on pourra courir ». La pente n’en finit pas, je continue à penser hydratation, préservation pour la suite de l’aventure. Car là je prends conscience que l’on va vivre une vraie aventure. La pente est parfois très raide, je glisse et m’accroche, certaines marches taillées à même la roche rouge sont très hautes. Nous traversons le lit d’un ruisseau, nivelé par la pluie, qui est fort heureusement à sec. Lorsque l’on a la possibilité de regarder ailleurs que devant soi, pour savoir où mettre les pieds lors du prochain appui, la vue est magnifique entre le minéral du Causse et la vallée champêtre. Il faut tenir ainsi jusqu’au 11ème kilomètre, ensuite on aura du replat et du repos relatif. La pente est très raide, il est quasi-impossible de courir. Nous sommes parti déjà depuis plus d’une heure et pas encore 10km de fait, il faudra que je sois au top pour la descente si je veux finir en moins de 2 heures. Nous débouchons dans une partie encore plus boisée, je ne le sais pas encore, mais nous sommes quasiment au sommet du Causse. Là nous alternons marche un peu, course beaucoup en montée, et descentes rapides et courtes. Le cardio fait le yoyo. Toujours pas de coup de bambou, je continue à bien m’hydrater et à ne pas subir le relief, rester maître de mes temps de course et de récupération (relative). Le balisage est parfait. Toujours pas de plateau, en fait nous y sommes, il est constitué de montées et descentes incessantes. 12ème kilomètre, le ravitaillement annoncé est là, je continue et trace ma route. Il y a plus de descentes que de montées, je m’éclate, et failli mordre la poussière sur un appui un peu fuyant, mais je continue bille en tête, tout heureux d’être toujours sur mes deux jambes. Un joli plateau rocheux avec vue sur le Tarn et le viaduc de Millau, à flanc de Causse, je prends une petite photo, ratée. Les kilomètres défilent, les paysages également, nous sommes sur le Causse, dans les bois. 15ème kilomètre, le voilà le coup de bambou, effectivement 1h40 de course. Plus de réserve énergétique, quand est-ce que cela va passer ? Je garde la tête froide, marche et m’alimente de mes pâtes de fruits, je sais que la descente approche, ainsi que l’arrivée. Il me faut le maximum d’énergie et de lucidité pour me jeter dans la descente. Je m’hydrate pour faire passer tout ce sucré. Puis je repars en courant, petite montée, et ensuite descente. Et quelle descente, toujours à flanc de Causse, là le moindre faux pas n’est pas possible, nous slalomons et nous appuyons sur du thym qui nous embaume. Les appuis sont glissants, mais pas fuyants, donc à fond. Petite remontée, il faut continuer ce slalom géant entre les arbustes. L’arrivée ne doit plus être très loin, alors que nous sommes encore là-haut, que se passe-t-il vraiment ? Puis nous traversons enfin, l’attendue grotte du hibou. Il y fait vraiment noir, c’est frais, cela fait du bien. Une petite photo en sortant, ratée de nouveau. Encore à flanc de Causse. Et là, la descente vertigineuse, des cordes sont là pour nous retenir. La descente est hélas monotrace, je klaxonne mais sans succès pour l’instant. Un pierrier, piégeux me fait poser les deux mains à plat derrière moi, petite douleur, les mains bougent, pas de casse. Je continue de me balader de cordes en cordes, et aussi en appuis sur les arbustes. Deux fous furieux passent au travers et dévalent la montagne avec des appuis dignes de chamois, il est possible de doubler. Je me lance et enrhume le short long hawaïen derrière lequel je klaxonne depuis quelques temps. Enfin je mets à l’œuvre le travail d’appuis débuté au mois d’Août. Déjà plus de deux heures de courses, et je n’ai pas fini la descente, 18km500 de parcourus. Plus qu’un kilomètre, cela me paraît de plus en plus bizarre. Nous sortons des bois, un replat dans un champ, puis de nouveau une descente. Un coureur est arrêté sur mon chemin, victime de crampes, je l’évite de peu, mais bute sur une marche en terre un peu haute, pour sortir du champ. Je sens les muscles des jambes se raidir anormalement, pas de crac, je reprends mon rythme fou. Puis ce sont les muscles à l’arrière des cuisses qui se tendent et se contractent, la crampe est là. Un peu, de marche, ne pas subir, on se détend et se décontracte, et je reprends à un rythme plus lent. Millau est à portée de main. Des spectateurs nous encouragent. Je continue de courir, la descente, fait mal, mais il faut continuer. On regagne le bitume, je regrette presque les montées. Je vois la vallée, nous longeons la rivière. Je m’accroche, et rattrape des concurrents, le pont, du plat, une descente raide, je la prends à l’intérieur. Je relance après la descente, l’arrivée est proche, nous passons dans un tunnel, je vos le bout du mien. J’accélère, j’entends le speaker et donne toutes les forces qui me restent, et c’est l’arrivée. Je reprends mon souffle, me réhydrate. Une petite photo souvenir de ma chère et tendre. Je donne ma puce de chronométrage et en échange j’ai droit au maillot de finisher (d’arrivant- de survivant), quelle taille ?? On va dire M, comme on peut jamais savoir quelle taille exacte font ces maillots. J’ai oublié d’éteindre mon chrono. Je l’arrête à 2h19 et des poussières( en fait 2h18’42 de course), il m’indique 20km800 et finalement 834m de dénivelé. Mais quel plaisir d’être arrivé au terme de cette épreuve, faîte de splendides paysages, d’émotions intenses et de dépassement de soi. Je me régale de pâtes de fruits sur le stand de ravitaillement. Où sont les autres ? J’attends un peu, et voit arriver Didier, qui lui aussi est venu à bout de ce périple. Vidé, au bout, comme tous au terme de 2h25’18 d’effort. Didier exulte, gentiment, il est arrivé avant Laurent. Je me refroidis, et revêt ma veste qui m’a patiemment attendue dans mon sac. Laurent arrive, lui aussi au bout, en 2h30’56. L’appareil photo n’a plus de piles, je prends le relais avec mon téléphone portable. Puis vinrent Jean-Pierre et Daniel, ce dernier mets quelques temps avant de pouvoir reprendre son souffle. En 2h39’58 et 2h40’34. Puis de longues minutes d’attentes. Les arrivées continuent à une cadence effrénée, tout le monde est allé au bout de lui-même. Certains sont égratignés, d’autres ont mangé la poussière littéralement. Mais les mines sont réjouies, arriver, au-delà de ce qu’on croyait être ses limites, et surmonter une telle difficulté. La nuit commence à tomber. Arrive Eric, aussi blanc que son maillot (comme quoi il vaut mieux avoir un maillot rouge !). Lui aussi est au bout. Il demande si Christian est arrivé, ils ont fait une partie de la course ensemble. On est à 2h57’39 de course. 3h de course, Christian arrive dans un ultime effort : 3h00’35. Comme pour tous, il peine à reprendre son souffle. Allez nous allons dans l’espace d’après course. Sophie nous y rejoint. Eric tente vainement de faire la queue à l’espace dédié aux ostéopathes. Un spectacle post-apocalyptique règne ici, les yeux hagards, les coureurs déambulent, la démarche raide, le sourire aux lèvres. Nous nous acheminons tous vers l’espace où nous attends un buffet campagnard. Une chaleur règne dans cette tente, ainsi qu’une certaine odeur de transpiration et d’alimentation. Nous ne sommes que 5 à nous attabler, Eric et Christian récupèrent à l’entrée. Puis JeanPierre les rejoint pour prendre des nouvelles, Eric est enveloppé dans une couverture de survie. Je vais aux nouvelles, Christian est également dans une couverture de survie. De ce côté-ci cela va pas fort. Inquiets, Didier et tous les autres viennent aux nouvelles. Didier accompagne Eric dans la tente des secouristes. Puis les deux secouristes viennent avec un brancard pour transporter Christian qui ne tient pas sur ses jambes. Avec Jean-Pierre nous prenons du service dans le brancardage (cela me rappelle le bon vieux service militaire). Nous nous frayons un chemin au milieu des zombis décrits plus haut. La jeune fille à mes côtés ne semble pas peiner, je pense qu’il y a un problème de répartition des masses. Nous posons notre blessé affaibli, qui arrive à se hisser sur le lit de camp. Il règne dans la tente des secouristes une chaleur effroyable. Mais où est Daniel ? Laurent est parti chercher des vêtements pour Christian, Daniel est-il avec lui ? Je vais chercher des vêtements chauds pour Eric qui est pris en charge par le médecin. J’en profite pour appeler le gîte car il est déjà 20h, et c’était notre heure d’arrivée prévue pour manger. Je rentre dans la tente, Daniel est là, ainsi que Christian debout et changé. Seul Eric est allongé, le médecin lui fait un cours magistral, ainsi qu’à la jeune secouriste. Eric sert de cobaye, et se laisse manipuler par celle-ci. Bon … . Enfin nous récupérons Eric. Et partons pour le gîte, il fait nuit noire, des coureurs arrivent toujours. En fait pour la majorité d’entre eux, participaient au marathon des Causses qui partait à 13h15 pour 40km de plaisir. Nous fûmes gentiment accueillis au gîte. Le temps de passer par la douche, d’envoyer les résultats à Céline pour qu’ils soient en quasi-direct sur le site du club, puis nous vinrent à table. Les propriétaires nous avaient concoctés un repas reconstituant : minestrone, tagliatelle et poulet, fromage, tarte et glace vanille. Accompagné de potions revigorantes. Mes deux voisins de table (un couple de corréziens) avaient participé au marathon des causses, et nous expliquèrent qu’ils avaient fait le double de kilomètre par rapport à nous, avec des difficultés similaires. Et eux non plus ne s’attendaient pas à de telles difficultés. Un bon moment de convivialité passé à table. Les consignes pour le petit-déjeuner furent données avec insistance : il sera servi entre 8h30 et 9h30. Donc ce coup-ci pas 2 heures de retard. Un bonne nuit réparatrice dans le gîte, puis nous fûmes prêts à 8h20, nous avions 10 minutes pour faire le tour du propriétaire de cette vaste demeure d’époque Napoléonienne, monté sur une cave du 11ème siècle. La matinée fut culturelle, avec la visite de la cave de Roquefort, la plus connue. Christian fut sauvé, en cette saison, il n’y avait aucun fromage en cours d’affinage dans la cave. Le roquefort Templier fit l’unanimité, allez savoir pourquoi ? Retour sur Saint-Affrique pour le déjeuner. Dans une ambiance .. feutrée … chaleureuse, Didier nous offrit l’apéritif pour son anniversaire (qu’est-ce que vous êtes nombreux à être nés en octobre !!!). Puis retour via le viaduc de Millau. Le temps n’était pas de la partie, puisqu’une pluie continue nous accompagna jusqu’à Saint-Pourçain. Et dire que pendant ce temps là, la grande course des Templiers avait lieu !! Nous avons passé un très bon moment de sport, de convivialité et d’aventure humaine. Merci à tous, et à la prochaine (que j’attends avec impatience). David Longuet. 26/10/10 P.S. : sur le site dans le diaporama, une des photos des Templiers est incongrue. Laquelle ?