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Beauty foule Jean-Christian Bourcart Exposition 23 mai - 13 juillet 2012 Dossier de presse Inauguration en présence de: Georges Képénékian, adjoint délégué à la culture de la ville de Lyon, Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes, Alain Lombard, directeur de la DRAC Rhône-Alpes, Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1er arr. de la ville de Lyon à partir de 18h30 Pour sa quatorzième année d’existence le bleu du ciel va s’installer dans un local plus conforme à ses nouvelles ambitions: 180m2 à deux pas de la rue Burdeau, au 12 rue des fantasques qui surplombe toute la ville de Lyon. Telle a été la volonté de ses fidèles partenaires de la Ville de Lyon du Conseil régional et de la DRAC rhône-alpes et de son directeur au vu des années de succès. Le bleu du ciel et Lyon sept de la photographie ont organisé plus de cent expositions dans et hors les murs, réuni des dizaines de milliers de visiteurs, se forgeant peu à peu une réputation nationale et même internationale, en privilégiant la monstration de la photographie contemporaine émergente et de la vision documentaire. Le Bleu du ciel a l’ambition de fortifier ces acquis dans les années à venir en présentant des expositions plus importantes à vocation monographiques avec les grands photographes de notre temps et des thématiques sur les grands sujets de société qui passionnent les publics. Volonté seconde, s’ouvrir à la diversité culturelle et aux pluridisciplinarités en faisant intervenir universitaires, historiens ou sociologues et parallèlement en développant des médiations culturelles en direction des collèges, lycées, ou universités. Le Bleu du ciel s’ouvrira aussi aux comités d’entreprise en proposant des stages de formation artistique avec les photographes qui exposent dans nos locaux. Made in Bourcart Les photographes revendiquent de plus en plus le statut d’artiste, mais si tous y aspirent, tous ne sont pas élus, loin s’en faut! la majorité se limitant à l’emballage social de l’appellation. La condition d’artiste est enviée car génératrice de notoriété, mais c’est oublier qu’elle se constitue dans le creuset de «l’œuvre». «Œuvre» qui devrait faire jonction entre la vision intérieure du créateur, et le regard extérieur sur une période historique donnée et à qui il revient de trouver la forme adéquate et donc une originalité première. Car c’est une lapalissade de le redire: les formes évoluent et meurent au rythme des cycles de l’histoire, se régénérant seulement dans l’expression nouvelle des artistes. Ce que l’on attendait habituellement du photographe relevait de son témoignage visuel sur une réalité environnante avec un point de vue particulier, qui le différentiait des autres. Et le plus souvent l’œuvre se cantonnait à une approche immédiatement reconnaissable, mais Jean Christian Bourcart échappe en partie à cette catégorie car son «coup d’œil» est aussi sous tendu par une réflexion inqualifiable autrement que par son intériorité, qui passe toute réalité visuelle au filtre de sa subjectivité, engendrant une unité d’expression, qui s’est élaborée au fur et à mesure de ses travaux. Ce qui fait lien au premier abord de «the Frenchies» à «Camden» est son intérêt toujours renouvelé pour «l’humain», dans une vision rétroactive issue de sa fascination pour la culture anglo-saxonne et spécifiquement américaine. Et ce pays neuf à peine vieux de trois siècles et donc libre des chaînes de la mémoire, a toujours puisé son inspiration dans l’expérience, touchée du sceau de la primarité et abordée sous l’angle vivifiant de la liberté individuelle en quête de nouveaux horizons. Est-ce pour cette raison que J.C Bourcart vit à New York? question insidieuse et sans réponse facile à laquelle seule son œuvre pourra apporter des éléments de compréhension. À traverser son parcours photographique, comme de l’Est vers cet Ouest mythique, on se confronte aux jalons des regards de ces hommes et de ces femmes pris dans leur posture de vie quotidienne ou fictionnalisée, sans a priori psychologique. Et dans ce voyage Bourcart réussit le challenge de nous décrire une humanité en route dans le présent universaliste, en en perdant jamais de vue le constat de leur condition sociale. Son attirance naturelle le guidant plus vers les défavorisés que vers les privilégiés de la vie. Périple synthétisé dans cette série «Trafic» qu’il a fixé dans son télé objectif qui découpe dans les visages ce que l’on ne distingue pas de près: des interrogations expressives ou prises dans le vide de l’instant. Il guette en général la souffrance visible de ce monde dans les corps, qu’il nomme «abomination» et qui l’ont fait se rendre à Sarajevo ou à Camden et qu’il interpelle du vocable «d’abomination», mais sans participation affective exagérée. S’arrête aussi sur les plaisirs invisibles de l’ennui de «Forbidden city», du rêve baroque «the most beautiful day» des jeunes mariés, ou vu de «sa fenêtre» ces instants figés qui rappellent au spectateur que son expérience vécue est indissociable de sa pratique artistique. Ni le pathos compassionnel, ni la rébellion politique ne sont jamais convoqués au frontispice de ses clichés, qui suintent une neutralité, certes bienveillante, mais distanciée. Bourcart est un passeur témoin qui nous entraîne de séries en séries circonstancielles, habillées de scénarios sous forme de constats existentiels. Polyvalence, densité et diversité Bourcart attache une importance relative aux médiums, il travaille aussi bien en vidéo, films, ou supports fixes: numériques que argentiques. C’est selon les conditions du moment. Parfois il utilise du petit matériel qu’il doit cacher, pour passer inaperçu, parfois un éclairage en intérieur ou en studio, parfois de gros appareillages, ce qui compte toujours au premier chef se joue dans la relation aux autres, qui est le but avoué de la rencontre. Curieux de nature il est porté vers des horizons divers, que ce soit la révolution arabe au Caire (Tahrir square), ou bien les masques de ses amis New-yorkais, en passant par la vitre/ miroir des salles de projection (Stardust), l’important est de gratter derrière la surface des choses et d’en dévoiler / rapporter l’inattendu ou l’inconnu et donc d’instaurer la densité du sens. Et surtout toujours chercher dans cette quête, un miroir de lui-même fût-il déformé (Black sheet). Le questionnement métaphysique n’est d’ailleurs pas absent, comme dans «Bardo» où il interroge son rapport à la mort et à son image, toujours à la limite de la décomposition, thème cher à l’approche contemporaine. Le point de vue de Bourcart n’est jamais univoque, il change d’orientation du regard et de matérialisation de l’image presque à chaque série. Est-ce une fuite ou une quête que cette éternelle remise en question? C’est dans la question qu’il trouve la réponse et sans doute dans le hasard qui l’emporte à la rencontre des choses et des êtres. Ce hasard, dont il doute quand il essaye de se connaître dans le regard des autres en allant consulter des voyants et cartomanciennes «Fortune tellers» aux déballages tous plus ineptes les uns que les autres. Lui n’en a cure et passe là ou d’autres porteraient un jugement sévère, détective insatiable du monde et de lui-même. Car ce qui est renvoyé par l’image compte plus pour l’opérateur et en cela règne l’inter activité. I Shot the crowd C’est sans doute dans cette série que l’on appréhende mieux l’inter activité entre l’artiste et son public, (ce qui est somme toute banal) mais aussi entre le sujet/opérateur et l’objet représenté par ses sujets humains, qui lui renvoient son questionnement intact. Sans doute aussi son travail le plus énigmatique et contradictoire dans la lignée de grands aînés de la «street photography» comme Walker Evans, Beat Streuli, Lorca di Corchia ou Gary Winnogrand et dernièrement Chris Marker et ses époustouflants «passengers». Contradictoire car confrontant le sujet solitaire et créatif à la foule anonyme et assoiffée d’indifférence. Et c’est comme si Bourcart la réveillait... Comme s’il réveillait les individus qui la composent. Cette foule chez lui n’est plus un assemblage disparate et incongru d’individus anonymes et solitaires et présents par le fruit du hasard, mais s’apparente à une mise en scène qui quoique fortuite, associe en espace des individus distincts et uniques, comme dirigés secrètement par un metteur en scène et qu’il nous plaît de dévisager comme pièce par pièce et donc un par un. Passer du collectif au particulier, de l’uniforme à l’individuel projet sans doute inavoué de Bourcart qui erre d’une foule à l’autre, de Paris à Shanghai, du Sénégal à Clermont en sautant par New York, cherchant obstinément à apprendre ce que pourrait lui délivrer les messages de ces foules à toujours identiques et différentes au travers des lumières et des costumes, des façons de s’assembler ou de s’ignorer. Et ces publics saisis sur le fil de leur passage éphémère, mais qu’il affronte résolument de face lui renvoient son interrogation «qui sommes-nous? ou allons-nous? d’où venons –nous? Bourcart OSE toujours avec ce courage têtu qui le caractérise, la confrontation avec la foule, les yeux dans les yeux, les siens derrière l’objectif, sans pourtant se cacher. Cette foule que l’on dit amorphe, anonyme et impavide et qui prend ici relief et vie, si tant est que l’on se penche sur chacune de ses figures humaines. Il semble leur dire: « j’ai peur donc je tire, donc je vous tue dans l’image» ( car le substantif «shooting» s’applique aussi bien à l’acte photographique que criminel), «je vous retire la vie le temps d‘un centième de seconde qui désormais m’appartient, vous appartient dans la mémoire historique, quand je vous la renvoie en pleine face.». C’est un acte violent qui a donné par le passé à la photographie ce constat de «mauvaise presse» que Bourcart pose avec le sourire et que lui renvoie la foule amadouée dans les individus qui la composent, (en tout cas dans les clichés qu’il a retenus). Et ce n’est pas non plus par hasard, rejoignant là l’inconscient collectif de notre monde actuel que de plus en plus de déséquilibrés en tous genres ou de terroristes en perte de cause s’en prennent à la foule, lui tirant objectivement dessus, à la kalashnikoff ou à la bombe. Mais il y a de l’amour dans son acte de viol photographique, comme l’on affirme vulgairement «tirer une fille», qui est une façon de pénétrer au sens et au figuré le sens des situations de séduction. Bourcart a séduit la foule, qu’il nous livre en tirage d’exposition ou bien l’a médusée et c’est le mystère de l’amour qu’il révèle dans chacune des figures saisies dans son intimité volée. Et se repose la question initiale de la possibilité d’interactivité entre la foule et chacun de nous spectateur (et spectre?) en cette humanité en route vers la globalisation qu’elle soit foule de chine ou américaine, française ou africaine, toujours foule d’individus avec le même corps et la même âme en route vers le même destin. Une fois n’est pas coutume Bour- cart se tait nous laissant au silence de ses clichés, mais en retour le public vient à lui, se reconnaissant dans ce constat inquiet et vrai. Beauty Foule Beauty foule est le nom qu’il a choisi de donner à un ensemble expositionnel qui regroupe images et vidéos de Camden, Trafic, Tahir Square, Black sheet et Pardo. Le tout retraçant une sorte de portrait auto bio-historique de ses itinéraires dans le monde actuel du dedans. Bourcart ne s’enferme pas dans la fixité pas plus que dans des formes irréversibles ou révérencieuses, il a adjoint le film à sa panoplie créative, comme pour apporter un surcroît de souffle de vie, animé et sonore. Camden «Ce n’est pas absurde» comme il le prétend, car Bourcart recherche les lieux de danger où il peut croiser la souffrance brute et la pénétrer couches par couches, comme dans les strates d’un oignon. Il accompagne ces images de légendes écrites de sa main propre comme s’il voulait souligner encore l’épaisseur du vécu, doublée de la dimension symbolique du langage des mots, et leur valeur de journal personnel tout à la fois collectif de ses rencontres et découvertes multiple. Car Bourcart fait partie de ces photographes qui «mouillent la chemise» en passant au-delà du miroir de l’image, et tendant son regard scrutateur et discriminant, comme on tend la main à l’humain: cet «autre» et il n’y a pas d’approche plus délicate que celle de prendre ce type de «cliché» sans tomber dedans!!! Il se donne donc toujours un challenge, un obstacle à surmonter, qui avive sa volonté comme un rasoir, dans ce cas rencontrer l’autre, de ceux que l’on ne rencontre pas, cachés dans les replis des situations de détresse. Il faut passer outre son objectif et établir le contact et le dialogue bien au-delà de l’esprit du reportage. Bourcart y réussit. Les photographies qu’il en rapporte sont dures comme les gens, écrit-il, mais aussi tendres où il saisit baisers et gestes affectueux, de l’humain, terriblement humain, qui ne nous soulèvent pas d’émotion mais nous posent en témoin tranquille d’une réalité à entrevoir. Il montre leur habitat «destroy», leurs errances imaginaires, nous fait pénétrer dans leur intimité qu’il fixe avec minutie et discrétion, le tout constituant plutôt un portrait de Camden, où la vision sociologique ne l’emporte jamais sur la réalité humaine quotidienne. L’esthétique adoptée est celle de la simplicité de la spontanéité du présent où paysages urbains et descriptions de climats locaux alternent avec portraits de la population noire. La violence n’y est jamais décrire directement, parfois suggérée, comme cette seringue plantée dans le mur et les textes écrits nous rappellent que nous nous sommes invités dans son expérience intérieure en forme de nouveau roman de l’image, de cette Amérique éternelle qui déjoue la statistique de «la ville la plus dangereuse» du nouveau continent. Gilles Verneret Jean-Christian Bourcart Biographie Expositions personnelles 2012 Shanghai Gallery of Art, China Galerie Le Manège, Institut français, Dakar, Sénégal Caochangdi PhotoSpring, Beijing, China Le bleu du ciel Art Center, Lyon, France Galerie Clairefontaine, Luxembourg 2011 «Kailash» Galerie VU’, Paris Galerie Confluence, Nantes «Kailash» Hôtel Fontfreyde, Clermont-Ferrand 2010 «Camden, NJ» Museum für Photographie Braunschweig, «10th International photo Exhibition» Shanghai «Traffic» Photaumnales, Beauvais «Camden, NJ» Images’10 festival, Vevey 2009 «Camden, NJ» Photo Phnom Pen, Centre Culturel Français de Phnom Penh «Camden, NJ» Centre Juliobona de Lillebonne, Normandie «Camden, NJ» Rencontres Photographiques d’Arles «Traffic, Stardust» Galerie Vu, salles du Méjan, Arles 2008 «Le plus beau jour de la vie» Rencontres Photographiques d’Arles Scène Pluridisciplinaire du Séchoir, La Réunion 2007 «Stardust» Andrea Meslin Gallery, New York Musée du Jeu de Paume, Paris «Stardust» Chrysler Museum, Norfolk Si Fest – Savignano Immagini, Italy Galerie Elaine Levy, Bruxelles Art Project Room, Lisboa 2006 «Traffic» Fototeca, Monterrey, Mexico «Stardust» Alliance Francaise, Monterrey, Mexico «Traffic» Museum da Imagem, Braga, Portugal 2005 «Traffic» Alvaro Roquette, Lisboa, Portugal 2004 «Traffic» Galerie Léo Scheer, Paris «Metamorfoses do real» Encontros da imagem, Braga, Portugal 2002 «Le plus beau jour de la vie» Kagan Martos Gallery, New York «Le plus beau jour de la vie» Terre d’images, Biarritz 2001 «Si près, si loin»galerie Serge Aboukrat, Paris «Forbidden city» galerie Catherine Bastide, Bruxelles 2000 «Forbidden City» Kagan Martos Gallery, New York Galerie du Jour, Paris 1999 «Cité interdite» galerie Serge Aboukrat, Paris «Forbidden City» Reflex gallery, Amsterdam 1996 «Résurgences gratinées» Catherine Fay, Paris 1994 «Besieged and Interned» Centre Culturel Obala, Sarajevo «Sarajevo, ville martyre» Scène Nationale de Bayonne 1993 «Les filles de la gare centrale» Galerie Urbi & Orbi, Paris 1992 «Madones infertiles» Galerie Confluence, Paris 1991 «Têtes au carré» MJC Briançon, Paris «Drôles de bobines» Visa pour l’image, Perpignan Expositions collectives (sélection) 2012 Immix gallery, Paris Manifesto, Toulouse 2011 «Pictures are Words-not-know» Lishui Museum of Photography, China «Portraits» Centre National des Arts Plastiques, Paris «The Unseen Eye» George Eastman House, Rochester «Daft» Shangai Gallery of Art, Shangai «Syncopes» Galerie Arena, ENSP, Arles 2010 «Présence d’esprit» Serge Aboukrat Gallery, Paris «Prix Niépce Réprospective» Musée du Montparnasse, Paris «This Modern World?» billboard project, Cool Docks, Shanghai «Somewhere over the Rainbow» F.R.A.C. Aquitaine «The most beautiful day» Kaunas Photo 09 «Made in France»Église Saint Vincent, Merignac «Made in France» Institut of Contemporary arts, Tokyo Immix gallery, Paris 2009 MKA, gallery, Brussels «Gimme more» Elaine Levy gallery, Brussels, Galerie expériementale, Centre de Création Contemporaine de Tours «Just Married!» Centre Culturel du Cambodge «Camden, N.J.» Académie des Beaux-arts, Paris «Collateral Damage» Powerhouse Arena, Brooklyn 2008 «Dentro il Male» San Fedele Gallery, Milano «love, love, Love» Martos Gallery, New York 2007 Centre Juliobona de Lillebonne, France Galerie Elaine Levy, Bruxelles Scope, New York Artissima, «War, Peace and Extasy» Videoloundge, Torino Hans Weiss Newspace Gallery, Manchester, USA. Galerie du Jour, Paris 2006 Metropolitan Museum of Photography, Tokyo «Fotosintesi» Piacenza, Italy «Hypervision» Westport Art Center, Connecticut «Isabelle Huppert, la femme aux portraits» C/0 gallery, Berlin «Isabelle Huppert, la femme aux portraits» Couvent des Cordeliers, Paris Galerie du Retiro, jardin botanique, Madrid 2005 Villla Medicis, Rome, «Isabelle Huppert, la femme aux portraits» P.S.1, New York «After Hopper» Bonni Benrubi Gallery, New York «New York videos» le Sous-Salon, Paris «Video_dumbo» D.A.C., Brooklyn «Mechanics of Politics» Collaborative Concepts, Beacon «Adieu Venise» Les Abattoirs - Frac Midi- Pyrénées Galerie du Jour, Paris 2004 «Art triangle, New York, Tokyo, Budapest» Millenaris Park, Budapest «Collection Agnès B» Galerie du Jour, Paris «Art faces» Kunsthalle Wûrth, Kûnzelsau, Germany Musée d’Art et d’Histoire, Fribourg «Darkness of Beauty» Relex Gallery, Amsterdam 2003 «Travelling», Centre Photographique d’Ile de France, Ponteau- Combault «Prix Gilles Dusein» Maison Européenne de la Photographie, Paris «Fables de l’identité» Centre National de la Photographie, Paris «Dubrow International» Kravets Wehby Gallery, New York «Les colères de la terre» galerie 14-16 verneuil, Paris «Pas vu, pas pris» hotel de la S.E.I.N., Paris «Inactinique», Confluence, Paris Galerie du Jour, Paris Galerie du Jour at the Teabuilding, London 2002 «Collection Agnès B.» Pavillon des Art, Nogent-sur-Marne «La nuit, l’oubli» MAMCO, Genève 2001 «Collection d’artistes» Musée Yvon Lambert, Avignon «Peaks» Kagan Martos gallery, New York «Témoins oculaires» Galerie du Petit Château, Sceaux Reflex Gallery, Amsterdam 2000 Galerie Edward Mitterand, Genève «Mois de la photo» Galerie du Jour, Paris «Toys» Kagan Martos Gallery, New York Galerie Athanor, Marseille «Eyes on the Metropolis» Centre d’Histoire de Montréal «Résonances» Écomusée de Fresnes (catalogue) 1999 «Shy» curated by Nan Goldin, Artist Space gallery, New York «Video auf Zeit» Kunstmuseum, Bonn «La Vidéothèque Éphémère» galerie Esca, Nîmes «En temps de femmes» Écomusée de Fresnes «Orgie» galerie L’Autre Rive, Paris «Des conflits intérieurs» Saison photographique d’Octeville 1998 «La nuit, l’oubli» Musée d’art moderne et contemporain de Genève 1997 «The sex show» Yancey Richardson Gallery, New York 1996 «Photos leures» Galerie du Jour, Paris (catalogue) «War all the time» Centre de Cultura Contemporania de Barcelona 1995 «Passions privées» Musée d’Art Contemporain de Paris, (catalogue) «Tout 3000» Galerie du Jour, Paris (catalogue) 1994 «Des villes et des nuits» Centre Georges Pompidou, (B.P.I.) Paris «Europe Agricole» Ministère de l’Agriculture «Sarajevo, ville fermée» Rencontres Internationales d’Arles (catalogue) 1991 World Press Awards, Amsterdam (catalogue) 1989 «L’image du voisin» Goethe Institut, Paris «Personnalités» Université de Heilbronn, Germany 1987 «Moins Trente» Centre National de la Photographie, Paris 1983 Concours Polaroïd des écoles photos (Prix de la Créativité), Galerie 666, Paris Filmographie 2011 «Fortune Tellers» HDV, 12 min., CrossEyed Production «Tahrir sqare/Unpeakable, HDV» 8 min.34, CrossEyed Production 2010 «Memories of the days to come» 35 mm, 80 min., Le Bureau production 2008 «Encore une fois» DV, 4 min.30 2007 «Stardust, the film» DV, 1 min.30 2006 «Me, my cell and I» DV, 9 min. 2005 «It’s today», DV, 7 min. «The decisive act» DV, 8 min.30 «Stories of hell» DV, 6 min.15 2004 «Rapture» DV, 10 min.30 «Bardo/Autoportrait» DV, 5 min.15 2003 «Videhole» DV, 2 min.30 1999 «(de) la fenêtre» vidéo, 26 min. D.A.P, Ministère de la Culture et de la Communication 1997 «Elvis» fiction movie, 35 mm, 65 min., Lazennec Production 1996 «Céline en galère» vidéo, 46 min., Io Production 1993 «Casablanca» vidéo with Robert Frank, 8 min. 1992 «Les filles de la gare centrale» vidéo, 12 min. Bibliographie Monographies 2010 «Camden» Images en Manœuvre éditions 2008 «Sinon la mort te gagnait» Point du jour éditions 2004 «Traffic» interview by Brigitte Ollier, Leo Scheer éditions 2002 «Madones Infertiles» text by Nan Goldin, TDM édition 1999 «Forbidden City» text by Régis Jauffret, interview by Brigitte Ollier, Le point du jour éditions 1998 «C’était cinq heures du soir» text by Jean Rolin, Le point du jour éditions Catalogues FRAC Aquitaine, Nov. 2010 «55 ans de photographies / Prix Nièpce» Musée du Montparnasse, 2010 10th International Photographic Art Exhibition, Shanghai, 2010 Rencontre Internationales d’Arles, 2010 Photo Phnom Pen, 2009 Rencontre Internationales d’Arles, 2009 Prix du Jeu de Paume 2006, document 5, éditions du Jeu de Paume, 2007 Hans Weiss Newspace Gallery, Manchester, USA 2007 «Prix Gilles Dusein» Maison Européenne de la Photographie, Paris, 2003 «Les colères de la terre» galerie 14-16 verneuil, Paris, 2003 «Collection Agnès B.», Pavillon des Art, Nogent-sur-Marne, 2002 «Collection d’artistes» Musée Yvon Lambert, Avignon, 2001 «Moins Trente» Centre National de la Photographie, 1987 Books «The Unseen Eye» Thames & Hudson, 2011 «Mad in France» with Tendance Floue collectif, July 2009 «Robert» by Brigitte Ollier, Filigranes Editions, p 42-43, March 2005 «L’idée de photographie» by Paul Ardennes in Créateurs, création en France, édition Autrement, 2002 «La photographie dans l’œil des passages» by Alexandre Castant p. 109, Editions l’Harmattan, 2004 «L’image Corps» by Paul Ardenne, Editions du Regard, September 2000 «Orgies» by George Marbeck, Ipso Facto Editions, December 1999 Prix Nadar Prize, 2011 Niepce Prize, Paris 2010 Prix du Jeu de Paume, Paris, 2006 2nd prize, Brooklyn Midnight Run, 2005 Honorable mention, Philadelphia Film Festival, 2000 Prix Gilles Dusein, Paris, 1999 Prix d’interprétation masculine, «Premiers Plans» Festival de Belfort, 1997 Prix du Jury, Festival d’Annecy 1997 World Press Awards, categorie Art, Amsterdam, 1991 Prix Polaroïd, 1984 Traffic New York, 1999-2003 Il y a toujours des embouteillages sur Canal Street. Les gens, les Américains semblent mélancoliques et résignés, tapis derrière les vitres teintées de leur grosse berline. D’autres dans les bus ou les taxis s’assoupissent, frappés par la longueur du jour. Moi, sur le trottoir, je les ausculte à travers mon puissant téléobjectif. Je les regarde me regarder, incrédules, stupéfaits comme les animaux pris dans les phares, la nuit. Certains ne bougent plus. D’autres tentent de se tourner, se protègent du journal, de la main. Quelques-uns confrontent mon regard mécanique abandonnant ainsi leur image à une destinée dont ils ne savent rien. Camden, New Jersey (photos et vidéo) Camden, 2008 C’est absurde, mais j’ai juste cherché sur le Web la ville la plus dangereuse des ÉtatsUnis. Je voulais retrouver cette étrange énergie qui se dégage des lieux où les règles et les contraintes sociales sont abolies ou affaiblies. Un sentiment de liberté mêlé à l’excitation du danger. Je voulais m’assurer qu’il est encore possible d’aller vers les autres, si éloignés, si étrangers qu’ils nous paraissent. En tête de liste, j’ai trouvé Camden, New Jersey, à deux heures de New York. En y allant, j’ai découvert le visage de la pauvreté ordinaire cachée derrière les stigmatisations et les stéréotypes. Les gens sont durs, mais les rires sont sincères, et quand je me suis fait braquer par une prostituée, elle m’a rendu dix dollars pour ne pas me laisser dans le pétrin. Je suis intéressé par ce que nous avons en commun avec les gens de Camden. Mais à la fois, on photographie toujours une différence. Peut-être qu’il s’agit de produire des preuves matérielles au sujet de la grosse machine économique et sociale qui nous embrasse et nous répudie. Tahrir Square / Unspeakable (photos et video) Le Caire, 2011 Tahrir Square, au milieu du Caire, est le lieu symbolique associé à la révolution égyptienne, où les manifestations massives ont été accueillies avec des réactions violentes des autorités. Comme le résultat de la révolution était encore incertain, nous avons voulu rendre hommage à ceux qui ont combattu là-bas. Nous avons filmé quelques-uns des manifestants en silence, juste en leur demandant de rejouer dans leur esprit des moments très forts, de renouer avec les sentiments de ces jours éprouvants. Comme nous le savons, l’utilisation des médias sociaux pour organiser, communiquer, sensibiliser a joué un rôle prédominant lors de ces événements. Les gens ont inventé un nouveau paradigme de l’activisme. Nous avons trouvé en ligne d’incroyable — parfois choquantes — scènes de courage, de violence et de rage. Nous avons aussi filmé la place Tahrir une journée normale. Elle ressemble à un terrain vague entouré par l’incessante circulation. Un employé arrose consciencieusement le sol nu, comme s’il essayait de faire pousser quelque chose sur cette révolution. Ces trois éléments - les portraits muets, le souvenir vidéos des événements dramatiques, la place Tahrir pendant une journée ordinaire — proposent une méditation sur les relations entre mémoires et documents, entre les histoires individuelles et l’Histoire. La feuille noire New York, 2010 Je photographie une photographie noire. Rien à voir, sinon les éléments qui s’y reflètent. En l’occurrence moi, ma famille, les amis. La surface est brillante, sa texture transforme, défonce ce qu’elle réfléchit. Je fais la même chose que d’habitude: regarder dans les coins sombres et ramener au grand jour ce qui passe inaperçu. Ici, c’est un excès de lumière qui permet de faire rendre une image à cette page d’obscurité qui, normalement, absorbe tout. Cette feuille noire est comme notre esprit, reflétant ce qui se passe autour, mais toute cette activité n’intervient pas sur sa qualité primordiale vide. Les images sont comme les pensées: elles semblent solides, importantes mais elles n’ont pas de matérialité. Elles ne font que passer. Bardo/Autoportrait (vidéo) DVD, 2 min.30, 2003 Ce film inspiré par le Bardo Todöl, le livre tibétain est une évocation de l’expérience au moment de la mort. Utilisant des images fixes principalement extraites de mes archives (photos de famille, portraits d’identités, travaux personnels…), j’ai tenté de représenter le moment où ma conscience s’emballera pour faire défiler les souvenirs de ma vie finie. Ensuite, alors que l’esprit quittera le corps, les images deviendront de plus en plus espacées et incohérentes; fantômes éphémères surgissant de la noirceur, puis de la blancheur absolue. 12, rue des fantasques 69001 Lyon ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 19h30 mardi pour les groupes scolaires T +33 (0)4 72 07 84 31 F +33 (0)4 78 29 33 04 M [email protected] W www.lebleuduciel.net Le bleu du ciel bénéficie du soutien de: la ville de Lyon, la région Rhône-Alpes et du ministère de la culture - DRAC Rhône-Alpes Contact presse Damien Blanchard T +33 (0)7 86 96 30 69 [email protected] www.bureau205.fr Le bleu du ciel
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