dossier de presse - Théâtre de la Balsamine::bienvenue

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dossier de presse - Théâtre de la Balsamine::bienvenue
DOSSIER DE PRESSE
Au plus près
Cie Le Corps Crie
Conception et mise en scène : Noémie Carcaud
Première au Théâtre de la Balsamine
15, 16, 17, 18 et 19 septembre 2009 à 21 heures
Suite de la tournée : dates prévues au Théâtre Gérard Philipe de Frouard, à la Scène
Nationale de Vandoeuvre, au Théâtre du Saulcy de Metz, à la Maison Folie de Mons (Le
Manège) et à l’Actée Théâtre. Programmation en cours.
Blancasa production asbl
39 rue des Riches Claires – 1000 Bruxelles
0496 72 07 29 – [email protected] – www.blancasa.be
Contacts presse : Nicolas Crutzen – [email protected]
Théâtre de la Balsamine
1 avenue Félix Marchal – 1030 Bruxelles
02 732 96 18 - [email protected] - www.balsamine.be
Contacts presse : Valérie Procès – [email protected]
La Cie Le Corps Crie présente
AU PLUS PRES
© Cie Le Corps Crie
Onze comédiens dans l’aventure, seulement sept ou neuf sur scène. Autant de
possibilités que de représentations. Et chaque soir le paradoxe du comédien revisité :
comment faire son autoportrait sur scène ?...Une pièce explosive.
L'autoportrait est un genre que l'on croyait réservé à la plastique ou à la littérature. Avec Au
plus près, Noémie Carcaud importe l'exercice sur les planches, pour onze comédiens. Aller
chercher au plus profond de soi, tenter de se raconter, à travers de petites et de grandes
choses. Cerner ses contours, décrypter son intimité, livrer son caractère, ses qualités, ses
défauts. Se démarquer, se fondre dans la masse, suivre son propre rythme. Essayer d'être,
à tout prix, Au plus près.
Sur la scène on est loin, très loin de l'ambiance du cabinet de psy...les acteurs enchaînent
les registres et jonglent avec les outils du théâtre, de la danse, du mouvement et de
l'improvisation. La metteur en scène pousse ses acteurs jusque dans leurs limites. Chaque
soir, seuls sept ou neuf des onze de l'équipe montent sur scène. Un premier se lance dans
son autoportrait, un deuxième intervient. Les interactions s'emballent et donnent corps à une
fresque épurée, rythmée, singulière.
Le spectateur prend ce qu'il reconnaît, ce qui fait sens pour lui. S'identifie quand son voisin
rit. Découvre là où un autre acquiesce... Grâce à une mise en scène et à un canevas
soigneusement orchestrés, les autoportraits s'entremêlent harmonieusement, se croisent, se
choquent ou se rencontrent et finalement racontent la vie.
Concept et mise en scène : Noémie Carcaud/Assistanat : Léo Liotard/Collaboration
artistique : Estelle Charles/Jeu : Delphine Auby, Marine Bestel, Renaud Cagna, Cécile
Chèvre, Fabien Dariel, Yves Delattre, Sébastien Fayard, Francesco Italiano, Fabienne
Laumonnier, Conchita Paz, Regina Röhrer/Scénographie : Marie Szersnovicz/Lumières :
Matthieu Ferry/Construction : Koen Raes/Production : Ombilic production, Collectif
Travaux Publics/Diffusion : blancasa asbl.
Une production Le Corps Crie, en coproduction avec la Scène Nationale de Vandoeuvre, le
Théâtre de la Balsamine et l’Actée Théâtre (Cosnes). Avec l’aide du Ministère de la
Communauté française Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre, de la Direction régionale
des Affaires Culturelles de Lorraine, du Conseil Régional de Lorraine, de la Ville de Nancy et
du Conseil général de Meurthe-et-Moselle. Avec le soutien du Centre Dramatique National
de Thionville, du Théâtre Gérard Philipe de Frouard, des Brigittines (Bruxelles), de la Maison
Folie de Mons, du Château de Monthelon (Bourgogne) et du Théâtre du Saulcy (Metz).
Remerciements au Théâtre des Tanneurs (Bruxelles), au Théâtre de l’L (Bruxelles), à
l’Epongerie (Bruxelles), aux Bains:: Connective (Bruxelles), au CIFAS (Bruxelles), à l’Escaut
(Bruxelles), à Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse et au Théâtre National.
AUTOUR DU PROJET…PAR NOÉMIE CARCAUD
Quand j’ai commencé à réfléchir à un nouveau spectacle en 2005, j’étais dans un de ces
moments clefs de l’existence où l’on remet tout en question.
Depuis avril 2007, j’ai démarré un laboratoire de recherche autour de la thématique de
l’autoportrait avec une douzaine d’acteurs bruxellois, à raison d’une semaine environ tous les
mois et demi.
Différents théâtres et lieux d’expérimentation nous ont accueillis pour ces chantiers à
Bruxelles : le Théâtre des Tanneurs, le Théâtre de la Balsamine, le Théâtre de l’L,
l’Épongerie, Les Bains :: Connective, le CIFAS.
Le propos
Ce spectacle questionne l’individu dans son rapport à lui-même et au monde: son identité,
son intimité, sa singularité.
Ça m’intéresse d’interroger sur un plateau ce rapport ambigu que l’on entretient de soi à soi,
sous le regard des autres, et ses limites.
Parce que pour moi, le théâtre est un des derniers endroits où la sincérité a encore sa
place : on doit transcender l’intime, lui donner forme.
La forme
J’ai fait le choix de ne pas traiter de ce sujet avec une seule personne sur le plateau, parce
que ce qui m’est apparu de manière flagrante dans ma réflexion, c’est que chacun d’entre
nous se définit par rapport aux autres, et j’avais envie de parler de ça : comment on trouve
sa place, au sein du groupe auquel on appartient.
J’ai donc choisi de travailler sur une forme qui repose sur un « mixage », en simultanés, de
différents moments émanant de différentes individualités en interaction.
Par ailleurs, j’avais envie de poursuivre mon travail autour d’un langage métissé dans les
formes et sans texte écrit en amont.
J’avais envie d’une écriture qui ne se réduise pas aux mots, qui soit une écriture globale, à la
fois théâtrale, chorégraphique, et sonore. Paroles, gestes, actes, sons : tous les modes
d’expression qui permettent de communiquer dans la langue des humains…
NOTE D’INTENTION
Au plus près est une tentative. Une tentative autour de l’autoportrait. Une tentative de se
jeter dans le miroir et de le traverser, avec pour outils la parole, le geste, le son, et l’action.
Au plus près est du théâtre, parce qu’au théâtre, on est libre. Libre de dire et de dire avec
tout son corps. Libre d’essayer d’être autrement. Libre d’être fou, d’être désespéré. Libre de
n’être pas qu’un, rangé dans une boîte, avec une étiquette dessus. On a le droit de crier, de
tuer, de mourir sur scène. On a le droit d’être idéaliste et romantique. Ou bien d’être un
animal. On peut essayer de communiquer quelque chose de soi à d’autres êtres. On peut
même essayer de dialoguer avec d’autres ?… on peut essayer.
Au plus près est une performance. Dans tous les sens du terme. Parce qu’être au plus près,
c’est difficile. On n’est jamais assez près. On doit veiller à tout, à soi et aux autres. Écouter
son propre rythme, et suivre le rythme. Et comme tout bouge sans cesse, on ne doit rien
écrire, rien figer. On doit connaître son instrument et jouer, jouer comme ça vient. On doit
s’entraîner fort et se jeter dans le vide.
Alors voilà, on a fait cela : on s’est entraîné fort à être, à dire, à se mouvoir, mais aussi à
écouter. Et chaque soir une équipe nouvelle est constituée parmi tous les acteurs entraînés.
Ça oblige à toujours rester vigilant, car l’alchimie des corps, des énergies, des personnalités
n’est pas la même d’une combinaison à l’autre. Les acteurs tentent de se dire, au travers de
propositions individuelles qui auront été sélectionnées, travaillées, et affinées pendant les
répétitions, mais dont le mixage, lors de chaque représentation, reste aléatoire. Et ainsi rien
ne se fige.
Au plus près est un spectacle qui pourrait s’apparenter à une fresque, qui foisonne de
choses à voir, à recevoir. Car tous les acteurs dressent leur autoportrait en simultané. Et
tous ces fragments d’humains se répondent, s’entrechoquent, s’enlacent, pour mieux se
dissoudre et se recomposer les uns dans les autres.
Noémie Carcaud
L’EQUIPE… EN QUELQUES LIGNES
L’équipe :
Noémie Carcaud Avec sa compagnie, Le Corps Crie Théâtre, Noémie Carcaud met d’abord
en scène Scandaleuses de Jean-Marie Piemme en 1995, puis deux créations: Nu en 2000,
et Non Lieu en 2004, spectacle créé en coproduction avec le Centre Dramatique National de
Nancy, et la Scène Nationale de Vandoeuvre.
Elle a aussi fait deux mises en scène pour Tiramisu Compagnie: Novecento Pianiste
d’Alessandro Baricco en 1999, et Nina en 2002.
Comme comédienne, elle a collaboré 5 ans avec la compagnie 4 Litres 12 dans des
créations mises en scène par Michel Massé (Les Sœurs de Sardanapale, et Toïedovski,
Lecture entre chiens et fous).
Elle a également travaillé sous la direction de Joël Pommerat, ainsi qu’avec Daniel Pierson,
Emilie Katona, et la compagnie de théâtre de rue La Mâchoire 36.
Installée à Bruxelles depuis 2005, elle appartient au collectif VRAC qui gère, avec le cabinet
d’architecture l’Escaut, un lieu d’expérimentation et de résidence à la croisée de différentes
disciplines artistiques.
Estelle Charles a débuté par quatre années de formation au studio « Training actor's » de
Daniel Pierson à Nancy. Elle joue sous la direction de Noémie Carcaud, Émilie Katona, Éric
Didry, Ghislain Mugneret. En parallèle à son travail de comédienne, elle explore un travail
théâtral dans l'espace public avec les compagnies Matéria Prima, Sérial Théâtre et
Ilimtrof'compagny. Depuis 1998, elle dirige sa propre compagnie: La Mâchoire 36, pour
laquelle elle a mis en scène quatre spectacles.
Matthieu Ferry a suivi une formation à la lumière à l’ENSATT et travaille depuis une dizaine
d’années comme éclairagiste dans l’institution avec C. Stavisky, C. Baqué, S. Tranvouez,
etc., ainsi que dans la recherche avec G. Leveugle, P.Labaune, A. Forestier etc. Depuis
quelques années son travail s’oriente vers une écriture rythmique et musicale de la lumière.
Léo Liotard a fabriqué deux court-métrages autour de l'amour - pour en penser, sentir,
partager quelque chose. Tout au long de sa carrière, il a gravité autour du théâtre, de
différentes façons, pour l'ici et maintenant des corps, des mots.
Marie Szersnovicz est scénographe, costumière. Pluridisciplinaire, Marie Szersnovicz se
nourrit de ses expériences variées dans les domaines du théâtre (E.Devanthery,
C.Lamaison, collectifs Transquinquennal, Tristero...), de la danse (Jan Fabre, L.Gruwez,
P.Valli, C. van Acker...), de l'opéra (festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence), du cinéma (Nitin
Desai, décorateur de cinéma à Bollywood, Inde) ainsi que de l'architecture, au sein du
bureau bruxellois L'Escaut.
Les acteurs :
Delphine Auby a commencé le théâtre à Bruxelles en 1999. Elle a travaillé pour différents
projets (Tennis Party, Horizons Tröm, La pièce..) et a créé plusieurs performances, autour du
son ( Moi Je Toi ), de l'image (La dame au parapluie), ou de l'écriture (VenirDeVenir aux
éditions Maelström).
Marine Bestel se forme au cours d’ateliers et au sein de différents collectifs d’acteurs (T
zéro avec S Foucault, stage avec Loïc Touzé, Ana Stegnar …). Depuis 2007, elle crée des
spectacles de kamishibaï et s’investit dans la pédagogie.
Renaud Cagna a commencé à se former à l'INSAS à Bruxelles, entre 1995 et 1998. Il a
notamment travaillé avec Isabelle Pousseur, Armel Roussel, Claire Gatineau, Pascal
Crochet, Jean-Michel Van den Eeyden, Benoît Luporsi, Rahim Elasri, Valérie Cordy...
Cécile Chèvre a passé un bac A3 théâtre à Pamiers en Ariège, une licence d'études
théâtrales à Aix-en-Provence, puis une année à l'université d'art dramatique à StPetersbourg. Elle a ensuite travaillé pendant une dizaine d'années comme comédienne à
Marseille avec différents metteurs en scène. Arrivée en Belgique il y a trois ans, elle travaille
actuellement essentiellement avec Stéphane Arcas et Noémie Carcaud.
Fabien Dariel est acteur (sur des créations de Franck Dimech, Michel Cerda, Philippe
Chemin ou Victor Gauthier-Martin) et metteur en scène de projet collectif ("Réussissez votre
chute" au Théâtre National de Marseille) ou de textes comme "Aglavaine et Sélysette" de
Maeterlinck (au Toursky, au Lavoir moderne parisien...). Egalement auteur et réalisateur.
Yves Delattre développe depuis 1987 une recherche artistique au confluent des genres,
mêlant théâtre, danse, mouvement, musique et chant au gré des rencontres et des projets.
Après avoir débuté chez Wim Vandekeybus, il collabore avec la chorégraphe Nina puis les
Compagnies Furiosas, Théâtre…à suivre… et Ricochets. En 2008 il crée "Amarrados al
viento" au Chili puis en Belgique. Il est aussi actif comme musicien (guitare, chant,
percussions, compositions), comme masseur et professeur de massage.
Sébatien Fayard s'est formé à l'école Jacques Lecoq à Paris et travaille depuis trois ans en
tant que comédien professionnel à Bruxelles.
Il participe à "Embouteillage" d'Anne-Laure Liégeois, "Escapade de vie" de Nicolas Fine,
"Kansas City Shuffle" (try out) de la Cie Sandy Williams ,"Les Grandes Petites Choses"
d'Audrey Lamarque, « La Dispute » de Christelle Martin.
Francesco Italiano est entré en 1996 à l'école du Piccolo Teatro de Milan. Depuis 1999, il a
travaillé dans plusieurs productions professionnelles en Italie. En 2002, il participe à l'Ecole
des Maîtres, édition dirigée par Jacques Delcuvellerie. En 2003, il s’installe en Belgique et
intègre le Conservatoire de Liège. Il travaille depuis 2005 en tant que comédien
professionnel en Belgique.
Fabienne Laumonier pratique une marge élective. Aussi bien réalisatrice de documentaire
radiophonique, organisatrice d'expositions collectives, comédienne dans différents projets
théâtraux, professeur de plongée sous-marine, voyageuse...
Très curieuse, elle se dirige à l’instinct.
Conchita Paz s'est formée à l'Ecole Lassaad (Bruxelles) puis lors de divers stage de théâtre
et de danse (Loïc Touzé, Carlotta Ikeda, Alexis Forestier,...). Elle joue actuellement dans
"Ursule" de Howard Barker avec la compagnie Duzieu dans les bleus (Théâtre de l'Odéon,
Paris, Marseille, ...)
Regina Röhrer a commencé par des études littéraires à l’université de Vienne et à Paris III.
Actrice formée à l’Ecole Lassaad à Bruxelles, elle devient comédienne pour la Cie INTI
Théâtre INTI et la Fabrique du vent. Elle participe également à une pièce radiophonique de
Clément Laloy, à des performances et collaborations avec des artistes plasticiens (MartaMo,
Dominique Thirion, Anne-Sophie de Visscher, Edurne Rubio).
INFORMATIONS PRATIQUES
Réservations :
02/ 735 64 68
www.balsamine.be
Prix des places :
12 euros/ 8 euros*
*pour les moins de 26 ans, les plus de 60 ans, les demandeurs d’emploi et les
Schaerbeekois
6 euros le samedi pour tous
Possibilité de se restaurer : Buffet à 12 euros à partir de 19h30