Chapitre 4€: la crise de la démocratie libérale

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Chapitre 4€: la crise de la démocratie libérale
Chapitre 4 : la crise de la démocratie libérale
I. Anticipation mal adaptée par les jeunes états :
- Italie
- Pologne
- Turquie
- Grèce
- Yougoslavie
- Roumanie
- Autriche
- Tchécoslovaquie
- Pays Méditerranéens
- Conclusion
II. Une survivance anachronique dans les vieilles démocraties
a) la crise des institutions représentatives
b) les nouvelles forces politiques
III. La crise de 1929
a) le crac de Wall Street
b) les autres secteurs de l’éco
c) les autres pays
d) les effets en Allemagne, en Grande-Bretagne et en France
e) les conséquences sociales
f) les conséquences politiques
g) les conséquences sur les relations extérieures
Examinons les conséquences de la crise qui culminera avec l’entrée en guerre en 1939 :
1. Composante : la crise de la démocratie parlementaire.
2. La crise économique mondiale en 1929.
3. La montée des doctrines fascistes et d’un régime communiste
4. Les crises internationales qui ont aboutis à la déclaration de guerre de 1939.
La crise de la démocratie parlementaire
Elle vient de la conjonction de 2 asseaux (attaqués par 2 cotés à la fois) de l’extérieur par les
négociants fascistes et les communistes qui essayent d’attaquer tout le temps. De l’intérieur ça ne va
pas non plus. On a l’impression que la démocratie parlementaire ne répond plus aux besoins de la
société. Elle est dépassée. C’est valable dans tous les pays. En général, on divise la crise en 2parties :
Europe centrale et Europe Occidentale.
En Europe Occidentale, la démocratie est trop vieille, sénile. En Europe centrale, elle paraît trop
rapide, il ne sont pas prêt.
I.Une anticipation mal adaptée pour les jeunes Etats
Tout des jeunes états qui sont issu du Traité de Versailles et qui ont pris comme modèle la
démocratie française. Ces pays n’ont aucune différenciation sociale, bourgeoisie active, classe
ouvrière qui pourrait avoir l’habitude de revendiquer certaines choses, au contraire, noblesse,
paysannerie.
!"
démocratie mal adaptée qui sera balayée au profit d’une dictature.
Italie :marche sur Rome (octobre 22). En les voyant arriver l’Italie cède et Mussolini envoi ses
troupes sur Rome, il gagne et fait une dictature sur l’Italie.
Pologne :les pays sont recrées par le Traité de Versailles. Pisuldski s’appuie sur l’armée pour libérer
son pays.
-> il prend le pouvoir avec une monarchie dictatoriale. Il va faire une dictature militaire et part de
1923 à 1926.
La crise de 29
Pour les U.S.A., période euphorique, prospère. On est persuadé que les crises sont terminées. Les
Américains sont optimistes par rapport aux crises (il n’y en aura plus).
Mais selon Kondratief (crises cycliques)
En octobre 1929 : changement de tendance.
D’un point de vue économique : le renversement de la tendance est le plus brutal, inattendu mais
avec énormément de précision ( deuxième quinzaine d’octobre).
La crise de 29 n’est pas la première crise mais est différente des autres par ces répercussions.
La deuxième quinzaine d’octobre, période de prospérité.
Au début octobre, quelques personnes veulent vendre des action, c’est à partir de ce moment que va
éclater la crise de 29 ainsi qu’un crack = crise de crédits : il n’y a plus de relation entre la valeur
réelle des entreprises et le cours de la bourse.
L’essai de vente des actions provoque une avalanche, c’est la panique pour des millions d’hommes
qui vont vendre également leurs actions.
Le 18 octobre : fléchissement jusqu’au 21.
Le 22 octobre : la crise s’arrête (peut-être terminée)
Le 23 : elle reprend.
Le 24 : jeudi noir : treize millions de titres sont donnés.
Les banques vont arrêter la chute pendant deux jours.
Le 29 octobre, les records de baisse sont battus => 70.000.000 de titre ne valent plus rien : les pertes
équivalent 78.000.000$
- La grande crise commence. Crack, crise de crédit qui révèle la sur-évaluation des valeurs.
- La plupart des valeurs sont cotées à un cours supérieur à leur valeur réelle.
- La crise sanctionne une surévaluation successive.
- -La crise s’installe. Touche tous les secteurs puis les autres pays.
╚> dure longtemps =>32 jours.
Les autres secteurs de l’économie.
La crise s’étend de secteur en secteur par un mécanisme d’interdépendance : une crise de 29 à 32.
Ex : Chrysler avait des actions à 135$ qui tombent à 5$.
Progressivement, les entreprises vont être en difficulté par le crédit => l’entreprise ralenti son activité
=> réduction du temps de travail.
Choc psychologique ( de euphorique à découragement) => les Américains ne consomment plus =>
licenciement => chômage => diminution du pouvoir d’achat => diminution de la demande =>
accumulation des stocks.
#"Phénomène cumulatif classique mais qui n’a jamais atteint une pareille ampleur.
o Ex : l’agriculture est touchée, l’excédent agricole augmente, le prix diminue, les
fermiers ruinés ne consomment plus…
LES AUTRES PAYS.
>Progressivement la crise gagne les autres pays : cause : position dominante des U.S.A. qui coupe le
crédit de l’Europe (garde l’argent pour eux).
En Europe, la reconstruction est partout terminée, avant la crise de 29 il y avait déjà une crise
économique classique. Les conséquences dépendent donc des pays liés aux U.S.A.
Ex: en Allemagne, en France, en Angleterre,…
- L’Allemagne qui a beaucoup profité des capitaux des U.S.A. Elle voit le chômage en hausse,
pas moyen de payer le plan Young, plusieurs banques font faillite (les banques ferment pour ne
pas devoir rendre l’argent).
Bruning va pratiquer en 1931 une politique déflationniste (diminue les salaires).
Csq : la population qui était déjà pauvre le devient encore plus => ce qui est bon pour Hitler,
qui ne dit rien.
- L’Angleterre qui perd l’argent investi en Allemagne et qui possède le centre financier mondial
(la City) est favorable à une Allemagne plus forte et donc à une France moins forte.
En septembre 1931, la dévaluation est annoncée, la livre chute( les autres monnaies également).
- La France moins touchée car elle possède beaucoup de zones agricoles (artisanales), il y a donc
moins de zones industrialisées.
La conséquence sociale la plus visible :
-Le chômage
12.000.000 pour les U.S.A.
3.000.000 pour l’Angleterre
6.000.000 pour l’Allemagne
500.000 pour la France
A tous ces chômeurs s’ajoutent les chômeurs à temps-partiel.
En 1932, il y a plus de 32.000.000 de chômeurs plus des personnes non comptabilisées.
Les conséquences politiques.
Effet psychologique sur l’opinion publique.
Enorme crise sur une économie de type capitaliste => type d’économie de philosophie libérale.
Pour le peuple, si le capitalisme est en crise, le libéralisme l’est également. Conséquence, les gens
sont prêts à écouter n’importe qui pourrait les faire sortir de cette situation.
Exemple :le parti nationaliste socialiste en Allemagne (Hitler) .
La crise de 29 a donné à Hitler les millions de voix dont il avait besoin pour être élu.
En avril 1932, 13.000.000 d’ Allemands votent pour Hitler.
En janvier 1933, Hitler est nommé chancelier.
Les relations extérieures.
Les relations extérieures sont très affectées par la pollitique économique des gouvernements.
Le nationalisme économique va appuyer le nationalisme politique dans le domaine extérieur : les
pays vont se fermer à l’exportation.
L’Angleterre : est la première a abandonner le libéralisme en faveur du protectionnisme.
Cet événement est un symbole : partout on assiste au développement d’un nationalisme économique
qui encourage un égoïsme sacré.
Conclusion : de 1929 à 1932, la grande dépression a provoqué l’abandon des principes libéraux. La
faillite de l’économie libérale : cette crise de la démocratie (liée au libéralisme) va donner des
arguments aux fascistes, ou aux doctrines autoritaires (communisme, Staline…)
Les conséquences sur la structure du gouvernement.
Pour sortir de la crise, on est prêt à ne plus du tout respecter les principes de la séparation des
pouvoirs.
Ex : Roosevelt aux U.S.A. => pour sortir de la crise, mise en place du new deal : programme
d’économie planifiée dirigée par l’état => plein pouvoir point de vue monétaire.