Rémi Janin Trois enclaves agricoles dans la périphérie de Lyon

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Rémi Janin Trois enclaves agricoles dans la périphérie de Lyon
Revue scientifique sur la conception et l'aménagement de l'espace
Rémi Janin
Trois enclaves agricoles dans la périphérie de Lyon, vers des
agricultures urbaines ?
Three agricultural enclaves in the Lyon periphery, towards urban agricultures?
Publié le 26/06/2009 sur Projet de Paysage - www.projetsdepaysage.fr
Errances urbaines
C'est au départ une déambulation. Je pars de la campagne proche, celle où j'habite, plus à
l'ouest et plus haut dans les monts. De là part ce chemin courbe qui après le col redescend
en virages serrés sur les premières villes, et qui, au matin, se gonfle progressivement de
voitures. Sur cette route au fond de cette vallée montent tout autour en troupeaux dispersés
les maisons claires et neuves sur les pentes, les villes au fond éclaboussent sur les rebords
leurs bordures récentes. Entre elles, des prairies et quelques cultures diverses, et parfois
au-dessus, un peu à l'écart, de nouvelles stabulations tracent de petites lignes blanches. La
route et les villes toujours deviennent plus larges, et n'apparaissent plus que des lambeaux
indéfinis de prés, de cultures, puis des bouts de serres grises, des fils clairs et épais qui
tiennent quelques chevaux dans un pâturage grossier. À la fin, dans la longue périphérie, il
n'y a désormais plus qu'un long flot lent de voitures qui mollement et nerveusement coule
jusqu'à la ville attendue et centrale.
C'est ensuite une errance. Je repars du centre de Lyon à la recherche de vides au plus près
de la ville, ces blancs sur la carte, et je m'apprête à tourner autour d'elle. Je choisis d'abord
de partir vers le nord. En remontant sur le plateau, la ville s'étale à peine et laisse peu
d'ouvertures autour d'elle. Depuis les rues étroites, je ne vois rien à plus de quelques
dizaines de mètres et j'en cherche une issue rapide, en essayant de suivre l'unique route qui
semble en sortir. Ce n'est que plus haut que s'ouvre devant moi une vaste plaine maraîchère
ceinte d'une longue ligne bâtie. La route que je suis la longe sur sa rive droite et se dessine
une sorte de paysage maritime sur le sol agricole tendu entre les deux rives urbaines. Les
cultures droites et mouvantes en travers tracent de longues lignes flottantes qui partent en
fuite rejoindre l'autre bord. Au milieu de cette étendue, quelques hommes et de petits
tracteurs, et des caisses en bois à la dérive. Au fond de la route, après cette échappée
rêveuse, la ville se referme et nous reprend.
Enclave maraîchère de Caluire/Rillieux-la-Pape.
De là je redescends sur la plaine, à l'est. Après le Rhône, le périphérique se mure de
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panneaux pleins, survolant le parc de Miribel-Jonage. Le parc se devine par les crêtes
feuillues dépassant des murs et je le laisse rapidement dans son enclos. C'est ensuite le Sud
de l'agglomération que je veux rejoindre. En sortant du boulevard périurbain enfoncé
s'ouvre un large espace cultivé accompagné sur ses bords par un flot de maisons basses et
nouvelles. Au centre de cette plaine légèrement ondulée, quelques chemins partent protégés
par des barrières en bois, empruntés ce matin par quelques piétons et quelques cyclistes
lents. En travers, quelques haies droites barrent la vue lointaine qui part plus loin, toujours
en culture. Le chemin en terre passe plus ou moins droit au milieu de l'espace cultivé en
laissant ponctuellement sur ses bords des bornes de bois d'un sentier d'interprétation à la
fois « naturel » et agricole. En montant sur l'horizon proche et cultivé, la pente rebascule
ensuite vers d'autres lignes habitées, laissant la plaine ici ouverte se refermer plus bas.
Reprenant enfin le périphérique une dernière fois, c'est cette fois dans les collines de l'Ouest
que je m'enfonce en prenant les routes étroites. Dans le flot continu de masses boisées et
construites, les vues ne partent ici encore que rarement loin et toutes les routes semblent se
perdre dans la même confusion. Au plus près de Lyon il me semblait alors ne rien pouvoir
trouver comme « vide » agricole, tout n'alternant qu'entre arbres et maisons groupées. Ce
n'est qu'en me retournant alors vraiment vers la ville que je rencontre au creux d'un vallon
urbain un pâturage enfriché occupé par quelques génisses et quelques vaches limousines.
Sur son bord passe une nouvelle piste cyclable et piétonne, longeant la route également
récente qui semble avoir mordu encore un peu sur le pré. Quelques bancs regardent ce
pâturage et le coteau boisé et habité derrière lui, des gens s'arrêtent un moment en
contemplant pensivement les quelques vaches urbaines. Il me suffit juste de redescendre
pour rejoindre Lyon.
Rencontres agricoles
Il m'attend le soir et le plateau maraîcher se devine à quelques mètres, son habitation est
récente construite dans le prolongement des hangars et des serres. Ils ne sont plus que trois
exploitants sur l'ensemble du site et le plateau agricole compte au total 100 hectares ; il en
exploite ici le tiers. C'était la ferme de ses parents et il y a bien eu ici toujours à sa
connaissance un peu de maraîchage. Son exploitation s'est développée progressivement
après qu'il s'est installé jeune à la suite de ses parents, reprenant par morceaux les hectares
abandonnés et cédés. Il a alors vu la ville se rejoindre doucement autour de lui et former
une ceinture nouvelle. Il est toujours ici en fermage sur la plupart de ses terres, l'ensemble
étant réparti entre de nombreux propriétaires fonciers. Il y a un peu plus de vingt ans, on
leur a demandé de se préparer à partir, prévoyant d'englober définitivement le site par une
zone industrielle ou quelque chose comme çà, et ils se sont alors battus vainement pour
rester. La plupart avaient cependant commencé à migrer en dehors de la ville, en
empruntant et en achetant des sites éloignés, se déportant à nouveau sur les limites urbaines
nouvelles et toujours mobiles. Finalement rien ne s'est fait et ils restent depuis écartés et
incertains entre plusieurs sites. Ailleurs il en exploite 110 autres hectares, tous en légumes,
salades, épinards et endives, en rotation avec des grandes cultures. Il emploie entre quinze
et vingt personnes. La plupart des productions sont vendues sur Lyon en vente en gros,
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parfois plus loin. Désormais il voudrait quitter le plateau urbain. Là-bas ils ont de la place
et les sols sont meilleurs, ici on leur reprend encore une marge routière pour le passage du
bus en site propre, et personne n'a prévu d'accès pour les tracteurs et les machines.
L'éclairage public fait également mûrir les légumes précocement sur les bords du site. La
ville est plutôt, à son sens, un cadre désormais oppressant pour leur activité ici. Sur les trois
exploitants présents sur le site, tous ont aujourd'hui le même souhait, l'un des trois essaie
cependant de commercialiser ses productions en vente directe mais il est aussi prêt à partir.
On reconnaît le fait qu'ils permettent par leur activité maraîchère de maintenir un vaste
espace vert, et leur utilité affichée au niveau communal n'est plus que celle de proposer cet
espace vide et grossièrement coloré vu du passage des voitures. Mais il y a les coteaux
boisés qui tiennent lieu d'espaces naturels et la remise en état d'une ancienne voie ferrée
comme coulée verte juste à proximité. Pour la commune que ce soit du maraîchage n'est
d'ailleurs pas très important, le principal reste cependant le maintien d'un vide face au plein
qu'il faut préserver, espace « vert » ou agricole, sa nature importe moins. Les politiques
urbaines sont toujours floues, et le Grand Lyon suppose de prévoir un équipement à
l'échelle de l'agglomération ici, d'ailleurs peut-être un parc, qu'il faudra bien ensuite
entretenir.
Quelques jours plus tard je rencontre l'un des céréaliers des Grandes Terres, à Feyzin. Ses
bâtiments sont également au bord de la plaine céréalière, ses parents sont toujours ici mais
lui habite à Vénissieux, à trois kilomètres. À côté se trouve également un autre céréalier, lui
habite sur le site de son exploitation. Il exploite au total 140 hectares, l'ensemble étant en
fermage mais 30 % sont en propriété familiale. 125 hectares sont sur le site enclavé, et ils
sont l'équivalent de deux personnes à travailler sur l'exploitation. L'ensemble du site a été
remembré en 1998 au moment du passage du boulevard urbain sud de Lyon. Ils se sont
alors groupés notamment entre agriculteurs pour pouvoir se maintenir ici et ont permis de
définir un vaste espace de 500 hectares qu'ils ont stabilisé en site agricole. Des chemins
d'exploitation traversant le site ont été financés par le remembrement, de même que des
barrières permettant d'en interdire l'accès aux voitures extérieures qui jusqu'ici venaient
souvent dégrader les champs. Les dépôts d'ordures ont été enlevés et nettoyés. Un projet
Nature porté par le Grand Lyon a ensuite été mis en place, finançant la plantation de haies
en collaboration avec l'ONF, l'entretien et la création de fossés et le balisage de sentiers
d'interprétation. Ils sont désormais un peu plus d'une vingtaine à exploiter le site, tous ont
leurs bâtiments en bordure ou dans les lotissements proches. Nous traversons avec lui le
site en voiture, il nous parle de ses champs, de ses cultures, des plantations. La situation est
assez bonne malgré parfois quelques dégradations extérieures, souvent les enfants des
écoles proches viennent visiter le site et voir ses bâtiments. La ville n'est pas un
environnement toujours facile, mais il le dit lui-même, ils sont désormais des agriculteurs
urbains et ne se définissent pas comme « périurbains », ils sont désormais bien en ville et en
ont pleinement adopté le mode de vie.
Nous passons de l'autre côté de l'enclave et rejoignons l'autre bord des lotissements. Au
milieu des habitations, nous passons une grille, il y a deux hangars et une maison
relativement récente qui touche l'un deux. En rentrant à l'intérieur, nous passons une porte,
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derrière se trouve un local blanc tenu par un autre agriculteur qui y a aménagé il y a deux
ans un four à pain et vend ici sa production tous les mercredis matins. Il cultive également
des terres sur l'enclave céréalière bien que les farines pour la fabrication du pain soient
achetées à l'extérieur et non produites sur l'exploitation. Ainsi beaucoup de céréaliers sont
ici diversifiés, certains ont développé des entreprises annexes d'espaces verts et de
jardinage, d'autres de travaux publics, et quelques-uns comme lui commencent à fabriquer
du pain et à le commercialiser en vente directe. L'agriculteur qui nous conduit voudrait pour
sa part construire désormais son habitation sur le site de ses bâtiments, et peut-être
fabriquer du pain et organiser l'accueil de groupes et de scolaires sur sa ferme, de même
que produire du grain énergie. Nous repartons ensuite en voiture pour rejoindre le milieu de
l'enclave et il nous dit que c'est ici qu'il aime être, quand il est le jour sur son tracteur, que
les bords urbains s'éloignent et que s'ouvre la vue au loin sur les Alpes. De là nous
dominons la ville et Lyon s'étale devant nous dans une vaste plaine ouverte.
Enclave céréalière des Grandes Terres (Feyzin/Vénissieux/Corbas).
Nous sommes ensuite un peu en dehors de la ville et de sa périphérie. C'est un vaste hangar
métallique que cet éleveur a construit en 1992, au départ juste pour son matériel et pour
l'hivernage des vaches allaitantes, puis il y a progressivement inséré son habitation, un
laboratoire de transformation, une salle de ventes, des cuisines et une salle d'auberge
permettant l'accueil de groupes. Il s'est converti en agriculture biologique en 1997 et vend
l'ensemble de sa production en direct, à des collectivités qu'il livre ou à des particuliers qui
généralement viennent chercher la viande ici. Il a également développé une activité de
ferme pédagogique et effectue souvent de l'accueil sur site. Il exploite au total 150 hectares
répartis sur plusieurs sites, dont 30 hectares d'estive dans le Jura à 200 kilomètres, la moitié
de ses surfaces exploitées étant en propriété.
Jusqu'ici la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon, à quatre kilomètres, lui mettait à disposition
une trentaine d'hectares en périphérie de Lyon qu'il fauchait, mais ils ont depuis été
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récupérés pour la construction de lotissements. En échange ils lui ont proposé une autre
surface dans un fond de vallon en friche et ont passé avec lui une convention de mise à
disposition gratuite. Il a eu en charge de clôturer la parcelle et une partie du nettoyage du
terrain, l'espace mis à disposition représente au total quatre hectares. Il y met à partir du
printemps trois à quatre vaches avec leurs veaux, la commune lui ayant demandé qu'il y ait
toujours des veaux pour permettre un cadre plus attractif pour les citadins. Il choisit les
vaches mises ici parmi les plus dociles et les ramène à l'automne (il les enlève parfois
pendant l'été pour la gestion de son troupeau et pour le repos du pâturage). Le cadre urbain
ne lui pose pas de problèmes importants, le site a cependant été difficile à nettoyer du fait
de la présence importante de déchets divers. Parfois les fils barbelés sont coupés, des
dégradations sont faites dans la prairie, mais ça fait partie selon lui des contraintes
normales.
Pour la commune, le pâturage de cet espace présente un intérêt double, le premier étant de
permettre des économies d'entretien pour une surface importante, le second celui d'assurer
une présence animale en ville originale et appréciée des citadins. Le fait que ce soit une
forme agricole n'est cependant pas important pour la commune, la présence animale étant
suffisante, ce pourrait être à leur sens aussi bien des ânes ou des chevaux. Ce pâturage est
cependant pour l'agriculteur bénéfique, n'étant pas loin de son siège d'exploitation (quatre
kilomètres) et permettant une surface de pâturage estival supplémentaire non négligeable.
Pour lui, de façon plus large, le milieu urbain ne peut cependant suffire à l'avenir dans le
sens d'un système productif. Il envisage plutôt de développer des sites d'exploitation
éloignés (comme dans le Jura ou dans les monts du Lyonnais) mais tout en conservant un
point d'attache en ville pour la vente et l'accueil. Il envisage de créer sur les 12 hectares de
pâturages attenants à ses bâtiments un « parc agricole », avec accueil de classes et de
groupes, différents animaux et cultures avec plusieurs gîtes. Le développement urbain est
cependant ici problématique du fait de la pression foncière, mais également par la présence
de plus en plus importante de chevaux qui font augmenter les prix de location des terrains
et réduisent l'espace d'usage agricole productif.
Enclaves agricoles
Il y a ainsi aujourd'hui autour de Lyon près de 10 000 hectares à usage agricole, soit à peu
près 20 % du territoire total du Grand Lyon (l'ensemble des espaces dits naturels représente
un peu moins de 50 % de la superficie totale du Grand Lyon), et qui sont exploités par près
de 500 exploitations dont la moitié sont recensées comme non professionnelles. La
moyenne de la surface agricole utile de chaque exploitation est aujourd'hui de 28 hectares et
est en constante hausse. Un peu plus de la moitié des surfaces agricoles sont en terres
labourables, 13 % sont en maraîchage, 10 % en vergers, 7 % en pâturages, 7 % en
horticulture (l'essentiel de la production départementale du Rhône) et 2 % en vignes 1
. Globalement, les plaines de l'Est sont en système céréalier, les plateaux du Nord en
maraîchage et cultures, les collines de l'Ouest en vergers et pâturages.
Près de 80 % des surfaces sont en fermage, ce qui pose le problème de la pérennité des
exploitations agricoles et de l'importance des politiques publiques pour le devenir agricole.
La population agricole est assez âgée (30 % des chefs d'exploitation ont plus de cinquante
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ans) et beaucoup n'ont pas de repreneurs, les sièges d'exploitation sont également de plus en
plus fréquemment déplacés hors du Grand Lyon. On estime globalement que 1 500 hectares
sont voués à ne pas être repris lors des successions prochaines conjoint et on s'attend à une
baisse de 50 à 60 % d'exploitants d'ici dix ans à l'intérieur de l'espace du Grand Lyon.
Aujourd'hui, 900 hectares sont classés au niveau des plans locaux d'urbanisme en zone AU
(à urbaniser), soit 11 % de la surface agricole utile (les dernières révisions du PLU ont
cependant permis la rétrocession de surfaces importantes classées en zone AU en zone N naturelle -, mais peu en zone A - agricole). La politique agricole est cependant globalement
confondue avec celle des espaces naturels, même si une distinction est défendue
progressivement par certains élus de la communauté urbaine, notamment ceux issus du
milieu agricole.
Dans ce contexte urbain, l'agriculture sous toutes ses formes semble progressivement
basculer d'une situation jusqu'ici périurbaine à une situation d'enclavement. Elle ne semble
pas être à considérer comme une limite urbaine parmi d'autres mais bien comme une
composante nouvelle du tissu urbain, en s'interrogeant sur le devenir de ses formes et la
possibilité de la pérennité potentielle de l'agriculture en ville et de ses modifications
induites.
Enclave de pâturage à Sainte-Foy-lès-Lyon.
Il semble à travers ces exemples qu'il y ait bien des possibilités de pérennité agricole en
ville, et les agriculteurs urbains tendent à modifier leurs attitudes face à elle en fonction de
leurs orientations productives et des systèmes agricoles spécialisés. Des systèmes céréaliers
pourtant au départ les plus éloignés de toutes relations urbaines directes semblent se
maintenir ainsi, soit par la vente directe de produits panifiés avec l'apparition du nouveau
statut de céréalier-boulanger, soit par le développement d'activités complémentaires comme
les travaux publics ou l'entreprise d'espaces verts. Des systèmes d'élevage viennent
également de façon plus évidente fonctionner avec des systèmes de vente directe ou
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d'accueil de groupes. Pour le cas rencontré cependant, l'élevage montre une nouvelle
implication en ville, en permettant de valoriser par le pâturage des espaces urbains
délaissés. Finalement, le site maraîcher étudié apparaissant au départ et de façon logique
comme pouvant être le plus proche d'une relation urbaine est celui qui semble voué à
disparaître et à s'éloigner de la ville.
Ainsi le maraîchage, pourtant de nature à nouer le plus facilement des liens directs avec le
monde urbain, semble être destiné à la disparition, alors que la céréaliculture, non propice à
la vente directe, se maintiendrait mieux. Ce n'est donc pas, dans les cas analysés ici, la
nature des formes agricoles qui permet leur pérennité et leur insertion dans un projet spatial
partagé, mais bien la capacité des agriculteurs à nouer de nouvelles relations avec la ville et
à fonctionner avec elle. La diversification des agriculteurs qui se maintiennent et qui
pourront se maintenir et leur pluriactivité semblent alors être les moyens principaux et
nécessaires, dans un contexte où les agriculteurs adoptent également un mode de vie urbain.
Intervention de pâturage, parc de Gerland (Lyon).
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Notes
1. Communauté urbaine du Grand Lyon (assoc. Blezat consulting), « Élaboration d'une
politique communautaire en faveur de l'agriculture et des agriculteurs, 2005 », 152 p.
Rémi Janin
Ingénieur paysagiste, DSA « Architecture et projet urbain ».
Courriel : [email protected].
Bibliographie