LE CENTRE DE TRAITEMENT DES DÉCHETS D`ENTRAIGUES

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LE CENTRE DE TRAITEMENT DES DÉCHETS D`ENTRAIGUES
VOS
QUESTIONS/NOS RÉPONSES
QUESTIONS/RÉPONSES
Au cours de nos échanges, vous avez été nombreux à nous interroger sur le contrôle de
l’absence d’impact des activités du site sur la qualité de l’eau.
Voici donc plus de précisions sur ce que comprend le suivi des eaux :
-> L’analyse des eaux souterraines
Conformément à la réglementation, un réseau de surveillance de la qualité des eaux
souterraines a été mis en place. Des piézomètres (forages profonds permettant de réaliser
des prélèvements d’eaux) sont disposés sur et autour du site et permettent de comparer
des analyses faites en aval de celui-ci à celles réalisées en amont. L’ensemble est mis en
parallèle avec les mesures de référence réalisées avant l’ouverture du site. 32 paramètres
sont ainsi mesurés tous les trimestres.
LE CENTRE DE
TRAITEMENT
DES DÉCHETS
D’ENTRAIGUES
SUR LA SORGUE
LETTRE
D’INFO
JUILLET
2012
Le bureau d’études en charge de ce suivi conclut dans un rapport intitulé Analyses de la
qualité de l’eau souterraine-Synthèse décennale 2000-2012 : « […] Les analyses n’ont pas
montré d’évolution significative des différents paramètres suivis et notamment de la
matière organique, des teneurs en ion ammonium, métaux, AOX, PCB, HAP et Btex.
L’examen des analyses réalisées dans le cadre du suivi réglementaire des eaux
souterraines au droit et en aval du site de stockage d’Entraigues sur la Sorgue ne montre
pas d’impact du site sur la nappe alluviale à ce jour. »
Ces résultats ont été examinés par la Préfecture, l’Inspection des Installations Classées et
l’Agence Régionale de Santé. Lors de la Commission de suivi (CLIS), ces services ont
confirmé aux Maires et aux associations que non seulement il n’
n ’y avait pas de risque
pour la santé
santé mais surtout que la nappe ne pré
présente aucune trace de pollution
provenant du site.
CONTACTS
-> L’analyse des eaux de surface
Les eaux de pluie sont récupérées en bassin et analysées avant d’être soit utilisées pour
les besoins de l’exploitation (arrosage des pistes, humidification des andains de
compostage, etc…) soit rejetées dans le réseau d’eaux pluviales. Les paramètres contrôlés
sont le pH et la conductivité.
Une fois par an, les eaux de surface sont analysées sur les mêmes paramètres que les
eaux souterraines.
Conformément à une nouvelle réglementation, le site fait l’objet d’une « Recherche de
Substances Dangereuses dans l’Eau (RSDE) ». Cette recherche se compose d’une phase de
surveillance initiale (6 mois) et d’une phase de surveillance pérenne (2,5 ans). Les
prélèvements et analyses sont effectués au niveau du bassin de rétention des eaux par un
laboratoire accrédité et les résultats sont transmis à l’Inspection des Installations
Classées. Les résultats de la 1ère phase de surveillance n’indiquent aucune anomalie dans
les eaux contrôlées. La 2ème phase de surveillance est en cours, elle prendra fin en 2014.
SITA Mé
Méditerrané
diterrané e – Pôle multimulti- filiè
filiè res d’
d’Entraigues sur la Sorgue
800 avenue du Counoise- Zac du Plan
84320 Entraigues sur la Sorgue - Tél : 04 90 48 11 82
• Déchèterie ouverte du lundi au samedi de 13h30 à 17h30
+ Les mercredis et samedis de 8h00 à 12h30
• Organisation d’une visite : 04 42 99 12 90
• Informations sur le site www.sitamed.fr/entraigues
REALISATION SITA MEDITERRANEE – IMPRESSION SUR PAPIER RECYCLE - NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE
Chers Lecteurs,
À travers cette lettre, nous partageons avec vous notre actualité et vous informons
de l’avancement du plan d’actions anti-odeurs déployé sur le site.
Au 1er semestre 2012, l’installation de stockage des déchets non dangereux s’est
équipée d’une unité
unité de valorisation du biogaz,
biogaz faisant du site un producteur
d’énergie
’énergie renouvelable.
renouvelable Composée de 2 moteurs transformant le biogaz en
électricité, cette unité a été mise en service mi-mars et vient complé
compl éter les
nombreuses solutions de valorisation dé
d éj à en place sur le site.
Ces solutions de valorisation ont été pré
pr ésenté
sentées au public le 31 mars dernier
lors de notre journé
journ ée portesportes-ouvertes, à laquelle une centaine de personnes a
participé
particip é. Courant avril, nous avons accueilli sur le site quatre classes d’élèves
entraiguois pour une sensibilisation au geste de tri et une découverte du cycle des
déchets. Nous tenons à remercier tous ces visiteurs de l’
l’ inté
intérêt porté
porté à notre
activité
activité.
À noter qu’à partir de septembre, le site accueillera sans rendez-vous les mercredis
après-midi, tous ceux qui souhaitent découvrir notre métier : des visites seront
proposées à différents horaires. Vous trouverez plus d’
d’ informations sur notre site
internet : www.sitamed.fr/entraigues
Bonne lecture,
Fabien TOUDIC
Responsable du site
PLAN D’ACTIONS ANTI-ODEURS : OÙ EN EST-ON ?
La bonne inté
intégration du site d’
d ’Entraigues dans son environnement est une priorité
priorité
pour SITA Mé
Méditerrané
diterran ée. Une attention particulière est donc portée à la surveillance
des odeurs sur et autour du site. L’exploitation du pôle s’accompagne depuis le début de
mesures visant à lutter contre les émissions olfactives. Ces mesures sont renforcées
depuis 2011 par un important plan d’actions anti-odeurs dont les étapes d’avancement
sont présentées ci-dessous :
- Les odeurs de boues de stations
d’épuration
’épuration : A chaque réception de boues,
un produit anti-odeurs est diffusé dans le
hall de déchargement de l’unité de
valorisation biologique. Il s’agit d’une
substance
composée
d’essences
aromatiques végétales qui ne masquent pas
- Les odeurs de dé
neutralisent
les
molécules
d échets verts : La taille mais
des andains a été diminuée de 30% et les malodorantes. Ce produit naturel est non
eaux issues de la fermentation des toxique et respecte l’environnement.
déchets
verts,
potentiellement
malodorantes, ne sont plus utilisées pour - Les odeurs de fermentation sur la zone
arroser les andains. Elles sont désormais de stockage en exploitation : L’extension
traitées par voie biologique dans un du réseau de captage du biogaz en décembre
bassin avant d’être envoyées en station dernier a permis d’en améliorer la collecte et
d’épuration. D’autre part, l’oxygénation donc de réduire les odeurs. Ce biogaz, issu
des andains en fermentation sera de la fermentation des déchets dans les
prochainement assurée par un système casiers, alimente depuis le mois de mars
d’aération forcée (réseau de drains deux moteurs qui le transforment en
soufflant de l’air sous les andains).
électricité.
- Les odeurs de dé
déchets frais : La part
d'ordures ménagères réceptionnées sur le
site a été réduite. Elle représentait en
2011 23% des déchets entrants sur
l’installation de stockage des déchets non
dangereux.
Comment les odeurs sont-elles suivies autour du site ?
- Un relevé
relevé est ré
r éalisé
alisé tous les jours sur les communes de Vedè
Ved ène, Entraigues et
SaintSaint-Saturnin, par un salarié
salarié SITA formé
formé à la reconnaissance olfactive et équipé
quip é
d’un appareil appelé
appel é « nasal ranger ». Ce relevé
relevé est comparé
compar é hebdomadairement
concerné
ées.
aux registres de plaintes tenus par les communes concern
- Un recueil de plaintes est effectué
effectu é par SITA via le numé
numéro de té
tél éphone du site.
- Un jury de nez indé
indépendant constitué
constitu é de volontaires, sous le pilotage d’
d’ AIR PACA,
r éalise des relevé
relevés mensuels.
- Un registre de plaintes est également disponible sur le site internet SRO AIR
PACA.
- Un contrôle inopiné
inopin é est ré
r éalisé
alisé par des nez professionnels pendant 1 mois tous
les 6 mois.
Les ré
r ésultats de ces diffé
différents dispositifs de suivi concordent et té
témoignent d’
d ’une
amé
amélioration progressive de la situation qui se traduit par une diminution
dim inution du
nombre de pics d’
d ’ odeurs et du pé
périmè
rim ètre des habitations impacté
impactées.
Des odeurs restent né
n éanmoins perceptibles mais elles sont moins fré
fr équentes et
moins fortes. Les relevé
relevés confirment également que le site respecte la
r églementation la plus sé
sévère en matiè
matière de lutte contre les odeurs.
LE SITE D’ENTRAIGUES, UN PRODUCTEUR D’ÉNERGIE
Le site d’Entraigues comprend une installation de stockage des déchets non dangereux.
Ces dé
déchets sont non recyclables mais ils peuvent être une source d’é
d’énergie
’énergie
renouvelable. En effet, le biogaz issu de leur fermentation dans les casiers de stockage,
peut être transformé en énergie électrique grâce à une plate-forme de valorisation. En
fonctionnement depuis mars dernier, la plate-forme du site d’Entraigues est composée
de deux moteurs. L’électricité produite est exportée vers le réseau EDF.
Cette énergie se substitue à l’énergie provenant de ressources fossiles et permet de
contribuer à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre .
La valorisation du biogaz, comment ça marche ?
Le biogaz est capté par des puits qui forment un système de dégazage parcourant
l’ensemble du massif des déchets enfouis.
Avant d’
d’ être dirigé
dirigé vers les
moteurs qui assureront sa
transformation en électricité
lectricité,
le biogaz doit être déshumidifié
dans une station de séchage.
Il est ensuite filtré dans des
silos à charbon actif.
Le charbon actif est une poudre
noire et légère constituée de
matière carbonée à structure
microporeuse pouvant adsorber
(retenir à sa surface) certaines
molécules indésirables contenues dans le biogaz et qui peuvent
endommager les moteurs.
Le biogaz épuré
pur é est ensuite orienté vers une station (surpresseur) où sa pression va
être augmenté
augmentée afin d’
d’amé
améliorer sa combustion.
L’électricit
’électricité
lectricité est obtenue par la combustion du biogaz selon le principe du moteur à
explosion. La puissance de l’explosion entraine la rotation d’un arbre qui génère du
courant électrique au sein d’un alternateur. L’électricit
’électricité
lectricité produite à 400 Volts est
élevé
levée à 20 000 Volts par un transformateur, puis livré
livr ée sur le ré
r éseau public local.
L’ objectif de production d’é
d’électricit
’électricité
lectricité du site d’
d’Entraigues est de 10 000 MWh par
an, soit l’é
l’équivalent
’équivalent des besoins en électricité
lectricité de plus de 1 770 foyers*.
foyers*
*Les éléments de calculs de conversion énergétique sont basés sur une consommation de 5.63 MWh électriques par an
par foyer français, et prennent en compte l’ensemble des usages domestiques en électricité (chauffage, eau chaude
sanitaire, cuisson et les consommations spécifiques). Un foyer est composé de 2.3 personnes. Source CEREN 2008.