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Fiches pédagogiques cycle 1 Activités suggérées au Cycle 1 du PER lors de l'édition 2014 Titre de l'activité Poisson d'avril ! Disciplines Années Descriptif d'enseignement er Le 1 avril, certains collent des poissons dans le dos de leurs camarades. FG MITIC, Dans les médias, les grands aussi s'autorisent à être un peu moins sérieux ! Langue 1 1-4 D'où vient cette tradition ? Comment faire le tri entre ce qu'on peut croire français ou pas ? Cette activité propose plusieurs variantes ludiques, comme la réalisation d'un photo-montage. Mathématiques et sciences de la nature, FG MITIC, Langue 1 français 1-4 FG MITIC, langue Jouons aux logos ! 1 français Arts visuels 1-4 Les Super-héros et FG MITIC, langue moi 1 français 1-4 Des animaux en vedette Il y a Georges le chamois, mais aussi des chats et des chiens qui deviennent des vedettes dans les journaux, à la télévision ou dans des vidéos sur Internet. Mais qu'ont-ils fait de si extraordinaire pour qu'on en parle autant ? N'est-ce pas exagéré ? Quelques exemples pour tester nos réactions face à ces vedettes à poils et à pattes. Les élèves apprennent à distinguer des logos de symboles de la vie courante. Ils comprennent l'utilité des logos. Ils s'amusent à les reconnaître, à en dessiner et à exprimer leurs avis à leur sujet. Les élèves observent et décrivent des images de héros et de super-héros en utilisant un vocabulaire spécifique aux images. Ils sont amenés à comprendre les bénéfices que tirent les acteurs de la communication à utiliser l'image des super-héros. Ils identifient les valeurs associées à ces personnages et les comportements attendus des spectateursconsommateurs. Les enfants se dessinent en super-héros ou super-héroïnes. Fiche élève / garçon. Enfants du monde : commenter dix clichés de l'agence Keystone Ces gens à cheveux blancs: commenter dix clichés de l'agence Keystone Fiche élève / fille 1-4 Les enfants recherchent des signes utiles à la compréhension des images. Ils découvrent les éléments qui entrent dans la composition d'une image fixe (cadrage, couleurs, lumière…). Ils associent une légende (ou un titre) à une image. Ils donnent leur opinion, développent leur champ lexical et développent leur connaissance du monde. FG MITIC, langue 1 français 1-4 Les enfants recherchent des signes utiles à la compréhension des images. Ils découvrent les éléments qui entrent dans la composition d'une image fixe (cadrage, couleurs, lumière…). Ils associent une légende (ou un titre) à une image. Ils donnent leur opinion, développent leur champ lexical et développent leur connaissance du monde. Mes parents, mes FG MITIC, langue grands-parents et 1 français les médias 3-4 Les élèves développent une réflexion sur leur usage des écrans, différent de celui de leurs parents ou grands-parents. Ils prennent conscience de la nécessité de règles et des dangers liés à l'usage d'Internet. 2-4 Les élèves découvrent les spécificités de différents supports médiatiques papier. Ils cherchent à repérer les détails qui marquent les différences qualitatives dans la présentation ou la fabrication d'un produit. Ils apprennent à verbaliser leurs observations et leurs demandes, s'initient au monde de l'écrit et adoptent un comportement de lecteur. Un kiosque à l'école FG MITIC, langue 1 français FG MITIC, langue 1 français 1-4 Les élèves découvrent les spécificités de différents supports médiatiques. Ils repèrent l'importance des illustrations dans la composition d'un message médiatique. Ils explorent les principaux éléments qui composent une image fixe, découvrent la grammaire de l'image, produisent des réalisations médiatiques (dessins, photos), apprennent des mots nouveaux ou des expressions nouvelles et expriment leur ressenti. 3-4 Les élèves repèrent dans la presse des illustrations d'enfants qui entrent dans la composition d'un message médiatique. Ils essaient de déterminer à quelles fins. Ils explorent les principaux éléments qui composent une image fixe, découvrent la grammaire de l'image, apprennent des mots nouveaux ou des expressions nouvelles et expriment leur ressenti. Raconter une histoire FG MITIC, langue à partir d'une 1 français photo d'actualité 3-4 Les enfants décrivent les éléments contenus dans une image d'actualité. Ils sont invités à exprimer ce que cette image "raconte" pour eux, en distinguant trois moments différents : ce qui a précédé la prise de la photo, l'instant décisif du cliché et ce qui s'est passé après (et que la photo ne montre pas). FG MITIC, langue 1 français 3-4 Les enfants sont invités à témoigner d'un événement, d'une rencontre, d'une sortie ou à faire la chronique de la vie de la classe, via un blog sur Internet, ouvert et modéré par l'enseignant-e. Un coin images dans la classe L'image de l'enfant dans la presse écrite Communiquer avec un blog Réaliser la Une d'un journal FG MITIC, langue 1 français FG MITIC, langue 1 français FG MITIC, langue 1 français 3-4 De manière collective, avec des tâches bien réparties, les élèves composent la Une d'un quotidien fictif, pour le proposer au concours de la Semaine des médias à l'école. Maquette vierge 11ème Semaine des médias à l’école / Fiche pédagogique Ces gens à cheveux blancs : commenter dix clichés L'agence Keystone est l'un des plus grands fournisseurs d'images pour la presse. Mais les personnes âgées apparaissent rarement comme acteurs de l'actualité. Nous vous proposons de passer un peu de temps sur dix photos prises aux quatre coins du globe. Pour évaluer le regard porté sur les aînés. Public : élèves des Cycles 1 et 2 Disciplines d'enseignement : Formation générale (MITIC) – Langue 1 (français) Objectifs : L1 13-14 : Production de récits à partir de situations : énonciation des événements vécus par un vieillard FG 11 : Sensibilisation au rapport entre l'image et la réalité; découverte des éléments de base qui entrent dans la composition d'une image fixe (cadrage, couleurs, lumière,…) FG 21 : Décoder la mise en scène de divers types de messages et découvrir la grammaire de l'image Rechercher les signes utiles à la compréhension des images Percevoir et mémoriser les signes disponibles dans l'image, en comparer et repérer les nuances (différences-ressemblances, cadrages) Associer une légende ou un titre à une image Donner son opinion Développer son champ lexical Développer sa connaissance du monde Durée : 2-3 périodes Mots-clés : photographie ; cadre ; cadrage ; légende ; sens (multiples) des images ; hors-champ ; intention du photographe Matériel nécessaire : Plusieurs tirages papier des 10 photos de la galerie (en annexe) Plusieurs tirages papier des légendes (en annexe) Feuilles à dessin Ciseaux - Crayons 1 Etapes : 1. Observation et présentation des photos : Les élèves observent ces photos par petits groupes et cherchent les ressemblances et les différences entre elles. Le groupe choisit une image et essaie de faire deviner à la classe quelle photo il a choisi, en la décrivant oralement. Les élèves relèvent collectivement, pour chaque image, les différents personnages présents, ainsi que les objets mis en évidence. Les élèves recherchent à quelle saison la photo a été prise et les indices qui permettent de le deviner ou de le savoir (habillement, paysage…) Ils essaient de situer le lieu (ville, campagne, école, forêt, maison individuelle, rue…) et le pays pour chaque image. Ils situent ces différents pays sur une carte géographique et rechercher éventuellement d’autres photos de ces pays. Quels sont les signes qui peuvent nous donner des indications ? (paysage, race, habillement, type de jeu, moyen de locomotion…). 2. Interprétation des photos : Qui a pris ces photos ? Les élèves essaient d’imaginer la personne, son rôle, l’endroit d’où elle a pris la photo, la raison. Ils choisissent une des photos, la collent sur une feuille blanche et dessinent le horschamp, le reste des personnages, ce qu’il y a autour, l’ensemble de la situation. Par petits groupes, ils imaginent l’utilisation possible d’une ou plusieurs images (publicité pour des médicaments, poster, article de presse, catalogue d'agence de voyages, récit …), cherchent le but de cette dernière (informer, convaincre, distraire, raconter, comment faire...). Les élèves essaient aussi de décrire les qualités qu'ils attribuent aux personnes âgées représentées sur ces photos : en quoi ces personnages sont-ils impressionnants, étonnants, surprenants ? Ressemblent-ils à nos grands-mères et à nos grands-pères ? En quoi sont-ils différents ? Si on avait l'occasion de les rencontrer, qu'est-ce qu'on aimerait leur demander ou leur dire ? 2 3. Légendes des photos : Au Cycle 1, les élèves choisissent un titre pour chaque image et comparent avec les autres, discutent des choix et de leur pertinence. Au Cycle 2, les élèves découpent les images et les associent à une légende ; ils justifient leur choix. L'enseignant-e peut lire une partie de chaque légende seulement ; puis inviter les élèves à associer cette légende à une image et à la compléter avec des commentaires de leur cru. Prolongement possible : Les élèves repèrent d’autres photos présentant des vieillards dans la presse. Ils mettent en évidence ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas du contexte. Ces images nous renseignent-elles sur la situation personnelle de ces vieillards ? Sont-ils isolés ou entourés, riches ou pauvres, heureux ou malheureux ? Réaliser un petit reportage dans le périmètre de l'école en prenant des photos et en créant les légendes (voir fiche pédagogique "Un reportage photo dans l’école"). Fiche inspirée par l'activité "Enfants du monde", rédigée par Anne Guibert, enseignante au primaire et formatrice à la HEP-VD. Réécriture et sélection des photos : Christian Georges, collaborateur scientifique CIIP. Actualisation décembre 2013. Droits d’auteur : licence Creative Commons Avec le généreux soutien de l'agence KEYSTONE Utilisation des photos dans le cadre scolaire exclusivement. L'archivage du matériel en toute forme n'est admis que pendant la période de janvier-avril 2014. 3 Annexe 1 / Dix photographies Photo 1 4 Photo 2 5 Photo 3 6 Photo 4 7 Photo 5 8 Photo 6 9 Photo 7 10 Photo 8 11 Photo 9 12 Photo 10 13 Annexe 2 / Légendes originales des photos rédigées par la RTS (photo 1) et l’agence KEYSTONE (photos 2 à 10) Photo 1 : SUISSE, date indéterminée Francis Grivel, membre de la société des Barbus de la Gruyère. (Photo Mélanie Rouiller, Editions de l'Hèbe. Repris par le service de presse de la RTS pour l'émission "Passe-moi les jumelles") Photo 2 : AUSTRALIE, 2 mai 2011 Les habitants originels de l'Australie, près de Alice Springs. Une grand-mère et son petit-fils dans le désert arborent l'art traditionnel des Aborigènes, des peintures corporelles. Le petit-fils tient un boomerang utilisé pour la chasse. (KEYSTONE/PHOTO RESEARCHERS/Bill Bachmann) Photo 3 : RUSSIE, 19 janvier 2012 Des habitants du village de Poretskoye, dans la région de Vladimir avant le bain dans la Nerl, le jour de l'Epiphanie. (KEYSTONE/RIA NOVOSTI/Iliya Pitalev) Photo 4 : KENYA, 14 décembre 2011 Josephine Ajambo, 75 ans, est bénéficiaire d'un programme d'aide au développement, dans le village de Bulanda à l'ouest du Kenya. Elle bêche son champ de manioc pour montrer des racines malades aux agents du programme lancé par une organisation catholique. Ceux-ci espèrent produire une plante résistante aux maladies, de manière à permettre à plus de six millions de personnes de se nourrir dans cette région. (KEYSTONE/AURORA/Carl Walsh) Photo 5 : ETATS-UNIS, 16 janvier 2012 Patricia Jackson dans l'Eglise pentecôtiste de l'Emmanuel à Jersey City, pour la cérémonie marquant le 100ème anniversaire de Mère Susie Pierce, le 15 janvier 2012. Susie a été membre de cette église pendant plus de 80 ans. (KEYSTONE/LANDOV/MICHAEL DEMPSEY) Photo 6 : RUSSIE, 4 janvier 2012 Un couple d'éleveurs de rennes, dans la région de Khanty-Mansiysk. (KEYSTONE/RIA NOVOSTI/Vladimir Vyatkin) 14 Photo 7 : CUBA, 5 décembre 2010 Double portrait d'une vieil homme et d'une enfant, au centre de La Havane, à Cuba. (KEYSTONE/Roberto Fumagalli) Photo 8 : LUXEMBOURG, 12 octobre 2010 Dans une ferme du Luxembourg. (KEYSTONE/Agence VU/Yvon Lambert) Photo 9 : RUSSIE, 18 juillet 2011 Dans la salle de lecture des Archives d'Etat russes. (KEYSTONE/RIA NOVOSTI/Sergey Pyatakov) Photo 10 : ROUMANIE, 1er mars 2012 Un vieil homme tente de vendre des fleurs dans les rues de Bucarest en Roumanie, le 29 février 2012. Après l'hiver le plus froid depuis des décennies, des millions d'Européens de l'Est accueillent le printemps avec des coutumes païennes vieilles de plusieurs siècles. A travers toute la Roumanie, la Bulgarie et la Moldavie, des gens ont prévu de profiter du dégel pour acheter et offrir des bouquets du bonheur à l'occasion du 1er mars, un jour qui symbolise le printemps et l'espoir. (AP Photo/Vadim Ghirda) (Traduction des légendes de l’anglais : Christian Georges) 15 11e Semaine des médias à l’école - Fiche pédagogique Communiquer avec un blog Public concerné : Tous niveaux Disciplines et objectifs concernés : FG 11 MITIC : "Exercer un regard sélectif et critique…" L1 18 : "Découvrir et utiliser la technique de l'écriture et les instruments de la communication…" FG 21 MITIC : "Décoder la mise en scène de divers types de messages…" L1 28 : "Utiliser l'écriture et les instruments de la communication pour planifier et réaliser des documents…" FG 31 MITIC : "Exercer des lectures multiples dans la consommation et la production de médias et d'informations…" L1 38 : "Exploiter l'écriture et les instruments de la communication pour collecter l'information, pour échanger et pour produire des documents…" Temps nécessaire : Au bon vouloir de l’enseignant, mais au minimum 4 périodes Matériel nécessaire : connexion Internet, ordinateurs avec traitement de texte et logiciel (simple) de retouche d’images Mots-clés: Communication, articles (ou « posts »), blogosphère, illustration, photo, légende, titre, texte, écrire, lire, relire, publier, plateforme d’hébergement, administrateur, commentaires Résumé Simple d’utilisation et aisément personnalisable, le blog est devenu un outil accessible à tous, que ce soit dans le cadre professionnel ou dans le cadre privé, pour les adultes comme pour les adolescents. De nombreuses plateformes offrent gratuitement leurs services. Cette forme d’expression, qui se rapproche par de nombreux aspects de celle du journal, du carnet de route, offre un faisceau de possibilités et de visibilité fascinant et plein de promesses pour certains, destabilisant et incontrôlable pour d’autres. En effet, la facilité d’utilisation de ce nouvel outil et son immédiateté engendrent souvent une grande négligence que ce soit au niveau de la forme ou au niveau du fond. Le but de cette fiche pédagogique est d’indiquer quelques pistes de base, afin que cet instrument, dont de multiples utilisations sont encore à inventer et à explorer, reste une forme d’expression de qualité tant pour le plaisir de ses auteurs que pour celui de ses lecteurs. __________________________________________________ donc à la lecture par un large public. Objectifs - Comprendre les modalités et les règles de publication liées à l’usage d’un blog - - Connaître les comportements qui ne sont pas admissibles (et même sanctionnés par la loi) Réfléchir à l’intérêt des informations diffusées sur Internet (pour qui ? pour quoi ?) - Réfléchir à la question de l’illustration dans le cadre d’un blog et exercer plusieurs techniques (photo, dessin…) - Penser à l’adéquation entre la thématique, la photo publiée et son commentaire. - - Connaître les trucs et ficelles qui rendent la lecture d’un blog intéressant Exercer l’écriture d’articles destinés à la publication, __________________________________________________ 1 ÉTAPES 1) Introduction à la blogosphère a) Il nous semble important de commencer toute activité liée avec Internet par une introduction aux possibilités mais aussi aux dangers inhérents. En effet, quels que soient son âge, un internaute doit avoir conscience de quelques impératifs de base. On peut introduire ce sujet en montrant ces clips de la campagne de prévention de la police fribourgeoise, de GRIMABU et du DICS : http://www.t-ki.ch/tki.html ou cette petite histoire : http://www.petiteshistoiresdinternet.c h/fr/08.html ou, pour les plus grands, en écoutant le rap diffusé sur myspace par action innocence : http://www.myspace.com/actioninnoc ence b) Quand on surfe, mais encore plus quand on commence à prendre une part active sur le web, que ce soit sur les blogs ou les tchats, on a beaucoup de liberté, mais aussi un certain nombre de devoirs. Il est très important que les élèves en aient conscience. - Pour les plus jeunes : 5 règles à respecter lorsqu’on tient son journal: http://www.canailleblog.com/regles.p hp - Cette page rassemble une liste des comportements punissables ainsi que des recomandations sur le comportement à adopter concernant la diffusion d’informations personnelles. http://www.t-ki.ch/soisFute.html - Pour les plus grands : les pages 7 et 8 de la brochure d’Action Innocence rappellent qu’Internet est considéré comme un espace public et que, par conséquent il existe des limites légales à son utilisation. http://www.actioninnocence.org/suiss e/Fichiers/ModeleContenu/336/Files/ 8720E2C5EA8FCB6C5552357F403 40A17.pdf c) Avant de se lancer soi-même dans la tenue d’un blog, familiarisez vos élèves avec ce qu’on appelle la blogosphère (ensemble des blogs), en commençant par aller voir un peu ce qui se fait. Le site le plus fréquenté par les jeunes est celui de skyrock : http://www.skyrock.com/blog/ Très facile d’utilisation, elle a compté au départ parmi les plateformes les plus populaires parmi les adolescents et les jeunes adultes. Son désavantage le plus flagrant – particulièrement pour une utilisation scolaire – est qu’elle est truffée de publicités. Discussion en classe : Il peut être intéressant d’en discuter avec vos élèves. Quelle est leur perception de cet état de fait ? Comment ceux qui tiennent ou qui visitent des blogs gèrent-ils cela ? Y a-t-il un moyen de l’éviter ? Existe-t-il des alternatives ? En Suisse romande, il est possible de se faire une idée de ce qui se publie sur les blogs sur les plateformes suivantes : http://blog.24heures.ch/ http://blog.tdg.ch/ Pour les enseignants neuchâtelois qui veulent se lancer, un guide de publication a été mis à leur disposition avec des conseils pratiques. Et plusieurs exemples de blogs sont à consulter ici : http://blogs.rpn.ch/ Pour prendre un autre exemple lié au monde scolaire, vous pouvez consulter le blog de l'établissement primaire et secondaire du Mont-surLausanne : http://www.epslemont.ch/index.php/b log Enfin, malgré une intrusion publicitaire voyante et des blogs abandonnés sitôt créés, des exemples de ce qu'il est possible de faire avec des moins de 12 ans : http://www.canailleblog.com/ 2) Qu’est-ce qu’un blog au juste ? Le blog est une sorte de carnet de bord sur Internet dont les billets (ou posts) apparaissent en ordre antéchronologique ; ainsi les lecteurs ont toujours un accès direct au dernier billet en date. Le blog permet une 2 grande interactivité entre son auteur et les lecteurs puisque ceux-ci peuvent très facilement laisser des commentaires. Le lien suivant présente de façon très claire les caractéristiques principales du blog ainsi que les différents éléments qui composent un billet: http://www.commentcamarche.net/co ntents/www/blog-weblog.php3 a) Après avoir laissé les élèves fureter un peu, demandez-leur de relever ce qui fait, selon eux, les caractéristiques principales d’un blog. b) Qu’est-ce qu’un post ? Quels sont les différents éléments qui le composent ? c) Vocabulaire : comme lorsqu’on approche toute nouvelle branche, il s’agit d’en acquérir le vocabulaire spécifique. Acquérir ce vocabulaire permet également aux bloggeurs de connaître toutes les utilisations possibles de leur outil. On peut se référer à : http://tuto.20minutesblogs.fr/archive/2008/05/14/le-blogde-a-v-au-moins.html 3) Choisir un sujet Le blog, comme outil, se prête à toute publication régulière et interactive sur Internet. Un même blog peut-être ouvert à plusieurs rédacteurs, ce qui invite au travail collectif. Votre blog peut faire la chronique de la vie scolaire sur la durée. Ou alors, il peut rendre compte d’un fait ponctuel. A titre d’exemple, il est possible de parler de la visite d’un lieu de la rencontre avec une(des) personne(s) de hobbies de métiers d’une journée ou d’une semaine spéciale Pour les plus grands : Imaginer en collaboration avec un autre professeur un échange de classe virtuel (voire une préparation à un échange réel) : le blog sert de plateforme de présentation (notre ville/village, notre école, notre classe). On peut imaginer en cas d’échange bilingue, que chaque classe commente brièvement ses photos dans la langue de l’autre. Comme le soulignent la plupart des observateurs, quantité d’usages du blog restent à inventer… 4) Choisir une plateforme Plusieurs quotidiens de Suisse romande proposent des plateformes d’hébergement gratuites, qu’il est facile de s’approprier. Toutefois, le caractère commercial de leur environnement, voire la proximité avec d’autres blogs peuvent heurter certains. Afin de vous proposer des plateformes plus « neutres », nous vous proposons celles-ci : Le site http://www.primblog.fr est simple. Il propose aux classes, enseignants et élèves, de développer des pratiques de blogs autour de projets. Son initiateur, Jacques Louison, tente une aventure prometteuse pour permettre aux jeunes du primaire de développer réellement des compétences dans le domaine des TIC dans des activités intégrées aux apprentissages. Wordpress, un projet open-source, est une plateforme relativement simple d'utilisation. On peut créer gratuitement des blogs exempts de publicité, dans une esthétique de son choix. Se connecter directement via http://fr.wordpress.com/ L'unité médias du secrétariat général de la CIIP soutient le blog créé sur cette plateforme par la TRIBUne des jeunes cinéphiles : http://latjc.wordpress.com/ Autre plateforme gratuite liée à la nébuleuse Google : https://www.blogger.com/start Quelle que soit la plateforme choisie, il s’agira de déterminer si l’enseignant garde seul les droits d’administrateur (publication des articles, des images, éventuellement des sons, des vidéos) ou si plusieurs élèves assumeront cette fonction. Ces droits peuvent être modifiés en tout temps. 3 Il vous est aussi possible d’utiliser le générateur de sites internet présent sur la plateforme Educanet 2. Cet outil gratuit et facile d’usage permet la publication de textes et de photos mais n’offre pas d’interactivité (possibilité de commenter les articles). Mode d’emploi : Dans votre « espace privé » sur Educanet2, cliquer sur « site web » dans le menu de gauche, puis sur « Préférences » en haut à droite. Une fois choisis les réglages de base et la mise en page, il faut impérativement publier le site pour le rendre accessible aux internautes. 5) Faire vivre son blog Il est très facile et rapide d’ouvrir un blog, mais il est souvent beaucoup plus difficile de le faire vivre sur le long terme. Les mots clés sont qualité, originalité et régularité. Voici quelques conseils : a) Choisir pour votre blog un nom clair qui reflète bien son contenu, afin de permettre aux Internautes de vous repérer facilement. b) La régularité : pour que vos visiteurs ne perdent pas l’habitude de venir vous voir, il faut poster régulièrement de nouveaux messages. Mais dans la perspective du concours, votre blog peut tout à fait être lié à un événement ponctuel unique (sortie, spectacle, camp, visite, rencontre, making of…) c) Contenu des posts : N’oubliez pas la thématique sur laquelle vous vous êtes fixés en créant votre blog. d) Ton et qualité du style : dépendant du sujet que l’on s’est choisi, on peut adopter sur un blog un ton et un style assez légers. Afin que vos visiteurs aient du plaisir à vous lire sur un écran, il faut que vos messages ne soient ni trop longs, ni trop lourds. Si vous illustrez de manière originale (attention aux droits d’auteurs !…), la légende doit être pertinente. La tentation est grande – dans les blogs tenus par des adolescents, mais également de façon de plus en plus généralisée – de transposer une sorte de langage sms sur la toile. Bien que parfois la création de néologismes puisse être un exercice créatif tout à fait intéressant, il nous semble important de faire prendre conscience aux élèves que le blog est un espace public et que par respect pour leur lecteur, il est important d’y garder une certaine qualité orthographique et grammaticale. Avant que vos élèves ne publient leurs premiers messages, demandez leur de suivre ce processus : rédiger un projet d’article sur Word (ou dans un logiciel de traitement de texte), le corriger et le relire ensemble. L’opinion des autres élèves peut leur faire prendre conscience qu’une fois publié, son billet peut être soumis à la critique de tout le monde. e) Animation : Afin de fidéliser son public et lui donner envie de revenir, il faut parvenir à le surprendre. C’est facultatif, mais on peut par exemple rajouter du son, des animations, des vidéos… Pour les classes des degrés supérieurs, cette page recense différents astuces pour faire vivre son blog : http://www.commentcamarche.net/fa q/9199-alimenter-et-monetiser-unblog 6) Connaître les directives émises dans mon canton au sujet des blogs Il est conseillé de se renseigner si de telles directives existent. Mentionnons en particulier : FR : Directives Fri-Tic et matériel didactique traitant de tous les aspects de la sécurité internet sous : www.fri-tic.ch/securite GE : Blogs à l’école : un rapport de 2006 CMS-SPIP : « Site pour susciter une pédagogie interactive pertinente » NE : Directives concernant la publication sur Internet : http://portail.rpn.ch/enseignants/fg/P ages/fg-mi.aspx Mise à disposition d’une plate-forme http://blogs.rpn.ch/ permettant de créer un blog de classe. 4 __________________________________________________ Encore quelques références Le dossier sur les blogs d'e-media : http://www.e-media.ch/CMS/default.asp?ID=293 Un moteur de recherche (en anglais) qui passe les blogs au peigne fin et retrouve (presque) tout ce qui s’y est écrit (même en français) : www.technorati.com La page d’accueil des blogs de L’Hebdo : http://www.hebdo.ch/les-blogs/ La page d’accueil des blogs de la RTS : http://www.rts.ch/info/blogs/ Un blog de photos de lecteurs : http://vosphotos.blogs.liberation.fr/libe/ Plus généralement sur l’utilisation d’Internet par les enfants et les adolescents : Action Innocence met à disposition un matériel pédagogique à l’usage des parents et des enseignants : http://www.actioninnocence.org/suisse/web/prevention_surfer_avec_prudenc e_sur_internet_43_.html Pour les plus jeunes: un quizz qui permet de passer son permis web: http://www.passe-ton-permis-web.com/ Ainsi que le site clicksafe : http://www.clicksafe.be/splash/fr_BE __________________________________________________ Farida Khali, rédactrice spécialisée, Fribourg, janvier 2010. Actualisation décembre 2013 Droits d’auteur : licence Creative Commons 5 11e Semaine des médias à l’école - Fiche pédagogique Animaux en vedette Public concerné : 4-12 ans (élèves des Cycles 1 et 2) Objectifs du Plan romand concernés : d'études FG 11 : Exercer un regard sélectif et critique… FG 21 MITIC : Décoder la mise en scène de divers types de messages… MSN 18 : Explorer la diversité du vivant MSN 28 : Déterminer des caractéristiques du monde vivant et de divers milieux et en tirer des conséquences pour la pérennité de la vie… A 11 AV : Représenter et exprimer une idée, un imaginaire, une émotion par la pratique des différents langages artistiques… A 21 AV : Représenter et exprimer une idée, un imaginaire, une émotion en s'appuyant sur les particularités des différents langages artistiques… Temps nécessaire : 2, 4, ou 6 périodes en fonction de l’activité choisie Introduction ________________________ Les animaux sont présents dans les médias de divertissement, d’information et dans les publicités… Une enquête effectuée par l’université de Genève à la faculté des sciences économiques et sociales (« Les représentations des animaux dans les médias suisses d’information, 1978-2008. De la brave bête à l’altérité menaçante») nous renseigne sur la place des animaux dans les médias d’information. Intention Même s’il est vivement conseillé d’en parcourir au moins les conclusions avant d’aborder ce sujet en classe (lien ici), nous nous bornerons dans cette fiche à parler des animaux dans les médias de distraction et dans la publicité, vu l’âge des élèves concernés. L’utilisation du capital sympathie fourni par les animaux n’est plus à prouver ! Le but de cette fiche est de faire réfléchir les enfants sur l’anthropomorphisme des représentations animales dans les médias. Quelles qualités, quelles réflexions, quels sentiments humains prête-ton aux animaux ? Dans quel but ? Voici un certain nombre de pistes destinées à analyser les messages médiatiques par et avec les élèves. _____________________________________________________________ De manière plus détaillée Les animaux dans les médias de distraction Première activité proposée : Comme le slogan de la Semaine des médias 2014 est « Poisson d’avril ? », nous proposons une première réflexion autour du film animé sorti en 2003 et repris en 3D en 2013: Le monde de Nemo. Adresse du site officiel : http://www.disney.fr/le-monde-de-nemo/ Matériel nécessaire : connexion internet, imprimante, papier dessin 1 L’affiche est une accroche possible de réflexion avec la classe : un requin à lunettes… A-til l’air sympathique, pourquoi ? On peut par la suite s’arrêter sur le personnage de Nemo : il s'agit d'un poisson-clown, espèce existant réellement. Comment le cinéaste fait-il pour nous rendre ce petit poisson si sympathique, si humain ? Il est facile de trouver une image réelle de poisson-clown et de la mettre en parallèle avec une image de Nemo (héros du film d'animation) afin d’effectuer une comparaison. Les enfants pourront lister les différences et ainsi noter comment l’ « humanisation » de ce petit poisson a été faite. En voici un exemple : Source de l’image de gauche : http://www.clipartfr.com/wallpaper.php?id=22523 Source de celle de droite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Mon de_de_Nemo (photo de la carte d’identité de Nemo figurant dans l’article de l’encyclopédie Wikipédia consacré à ce film). Cette activité permet de travailler un objectif spécifique (étude du mode de vie des poissons). Elle pourra être reprise avec d’autres animaux vedettes connus, les élèves les plus avancés pourraient, depuis une photo d’animal réel, inventer son alter ego humanisé et ainsi créer un personnage de fiction. Deuxième activité proposée Une deuxième activité autour de ce film, plus axée sur les « Sciences de la nature » consiste à se pencher sur le mode de vie des poissons, en lien avec MSN18 et 28, en fonction de l’âge des enfants, la diversité du vivant. En lisant le synopsis du film, par exemple sur le site d'Allociné, http://www.allocine.fr/film/fichefilm _gen_cfilm=29057.html, on apprend que Nemo, fils unique, est élevé par son papa. Observer des poissons en aquarium ou visionner un documentaire au sujet de la reproduction des poissons : les parents protègent-ils leur progéniture ? Comparer avec le statut de Nemo. Les animaux dans la publicité Le site Les animaux dans la pub http://www.vivelapub.fr/lesmascottes-animales-dans-lapublicite-en-70-exemples/ regorge d'archives. Première activité proposée : Faisons maintenant un petit tour du côté des publicités où les animaux ou plutôt leurs représentations sont mises à contribution. Première activité : Quel animal pour quel message ? Est-il possible unique » ? d’être « fils Voici quelques pistes d’exploitation possibles : une projection de quelques vidéos comme entrée en matière, ou, pour les plus petits, la lecture de la biographie de « Serge le lapin du métro » : http://www.lapindumetro.fr/ 2 Une discussion avec la classe est alors nécessaire. Le chat est propreté… L’exploitation du capital sympathie de l’animal, par l’homme dans un but mercantile doit alors être mise en évidence et conscientisée par les élèves. À la suite du débat, les élèves pourraient imprimer une ou plusieurs affiches publicitaires et les modifier par découpage ou dessin… en fonction de leur âge : Quelques questions pour lancer le débat : que cherche-t-on à nous vendre ? changer d’animal laissant le même slogan avons-nous envie d’acheter le produit à cause de l’animal ? pourquoi un animal ? pourquoi cet animal et non un autre ? Pour cette dernière réflexion, le site des animaux dans la pub nous fournit ce genre d’information : le lapin, symbole d’abondance et de travail pour les Aztèques, était l’animal parfait pour symboliser l’énergie… Le lion flatte l’ego, il représente la force tranquille, la sécurité. réputé pour sa en changer de slogan en laissant le même animal… et observer ainsi les différences d’impacts véhiculées par ces messages. Pour les plus avancés, ce travail peut être réalisé grâce à un logiciel de dessin (Gimp, Photofiltre…). Les plus imaginatifs pourront réaliser une parodie d’affiche publicitaire d’un produit imaginaire venté par un animal. On peut à cette occasion faire remarquer aux enfants que les animaux de la pub évoluent avec leur temps : les gros ours bien nourris sont passés de mode. _____________________________________________________________ Deuxième activité proposée Une dernière suggestion d’activité pour ce thème sous forme d’intrusion dans la presse romande. Relater ou faire remémorer aux élèves l’histoire de « Georges », le chamois dont les tabloïdes ont passablement parlé cet automne. Voici son histoire dans Le Matin http://www.lematin.ch/suisse/Geor ges-le-chamois-estsauve/story/11068627 Son portail Facebook comportant 150 amis : https://www.facebook.com/pages/ Soutien-%C3%A0-Georges-lechamois/569777549752653 Faire réfléchir les enfants sur la manière dont a été humanisé ce chamois. À quoi sert son profil Facebook ?... Et pour conclure : http://www.youtube.com/watch?v= EAjqi3588XI _____________________________________________________________ Marie-Christine Schnegg - enseignante - janvier 2014 3 C Y C L E LANGUE 1 FRANÇAIS 1-2 ANNÉE Utilisable sur tout le cycle 1 (1-4) Descriptif de l’activité Les enfants observent et comparent dix photos de presse prises aux quatre coins du globe en 2010 et représentant des enfants. Ils en donnent une description personnelle et expriment leur ressenti par rapport au contenu. 113 ENFANTS DU MONDE : COMMENTER DIX CLICHÉS En lien avec la Semaine des médias (mars) Durée 2-3 unités de 50 minutes Discipline(s) d’enseignement Formation générale, éducation aux médias. Langue 1 - Français Référence(s) au PER L1 13-14 : Production de récits à partir de situations : énonciation des événements vécus par un enfant. FG 11 : Sensibilisation au rapport entre l'image et la réalité. FG 11 : Découverte des éléments de base qui rentrent dans la composition d'une image fixe (cadrage, couleurs, lumière,...). Item(s) MITIC : l’élève est capable de… • 1B.2 Citer quelques différences entre deux images au niveau du cadrage, des couleurs et de la lumière. • 1B.3 Repérer quelques différences entre deux médias traitant du même sujet. Accès au matériel d’enseignement http://permitic.friportail.ch/enseignants/ sequence/113 Anne Guibert | 01.12.2010 | Page 1 / 4 ENFANTS DU MONDE : COMMENTER DIX CLICHÉS 113 Matériel et logiciels nécessaires Plusieurs tirages papier des 10 photos de la galerie Plusieurs tirages papier des légendes Feuilles à dessin Ciseaux, crayons Déroulement de l’activité Durée en min. Organisation de la classe* Déroulement de la leçon – description, pas à pas, des tâches des élèves et des enseignant-e-s Moyens, matériel à préparer 50 G Observation et présentation des photos Les élèves observent les photos par petits groupes et cherchent les ressemblances et les différences entre elles. Le groupe choisit une image et essaie de faire deviner à la classe quelle photo il a choisi, en la décrivant oralement. Les élèves relèvent collectivement, pour chaque image, les différents personnages présents, ainsi que les objets mis en évidence. Les élèves recherchent à quelle saison la photo a été prise et quels sont les moyens de le savoir (habillement, paysage...). Ils essaient de situer le lieu (ville, campagne, école, forêt, maison individuelle, rue...) et le pays pour chaque image. Ils situent ces différents pays sur une carte géographique et recherchent éventuellement d’autres photos de ces pays. Quels sont les signes qui peuvent nous donner des indications ? (paysage, race, habillement, type de jeu, moyen de locomotion,...). Tirages papier des 10 photos de la galerie 50 G Interprétation des photos Qui a pris ces photos ? Les élèves essaient d’imaginer la personne, son rôle, l’endroit d’où elle a pris la photo, la raison. Ils choisissent une des photos, la collent sur une feuille blanche et dessinent le hors-champ, le reste des personnages, ce qu’il y a autour, l’ensemble de la situation. Par petits groupes, ils imaginent l’utilisation possible d’une ou plusieurs images (publicité, poster, article de presse, catalogue de vacances, récit,...), cherchent le but de cette dernière (informer, convaincre, distraire, raconter, comment faire...). Tirages papier des 10 photos de la galerie 25 G Légende des photos Les élèves choisissent un titre pour chaque image et comparent avec les autres, discutent des choix et de leur pertinence. *Organisation de la classe : C = toute la classe G = par groupes E = travail individuel DC = demi-classe L = libre HC = hors-classe Anne Guibert | 01.12.2010 | Page 2 / 4 ENFANTS DU MONDE : COMMENTER DIX CLICHÉS 113 Variante(s) ou suite(s) possible(s) Repérer d’autres photos présentant des enfants dans la presse. Mettre en évidence ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas du contexte. Réaliser un petit reportage dans le périmètre de l'école en prenant des photos et en créant les légendes (voir fiche pédagogique «Un reportage photo dans l’école»). Matériel d'enseignement à télécharger • galerie de dix photos au format pdf • légendes des dix photos au format pdf Crédits Auteur-e-s : Anne Guibert, [email protected] Avec le généreux soutien de l'agence Keystone Mandant : Unité médias et TIC, CIIP (Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin) Expertise scientifique : Christian Georges, collaborateur scientifique CIIP, [email protected] Copyright : Les images de cette ressource appartenant à l'agence Keystone, cette ressource est protégée par le copyright Images : Pour plus d’informations sur ces conditions, consultez la page suivante : http://www.friportail.ch/page/copyright Anne Guibert | 01.12.2010 | Page 3 / 4 ENFANTS DU MONDE : COMMENTER DIX CLICHÉS 113 Annexe : Objectifs du PER Objectifs des domaines disciplinaires Langue 1, Français L1 13-14 : Comprendre et produire des textes oraux d'usage familier et scolaire... • en organisant et en restituant logiquement des propos. • en prenant en compte les caractéristiques de l'oralité (prononciation, volume, débit, gestes,...). Objectifs MITIC FG 11 • Sensibilisation au rapport entre l'image et la réalité. • Découverte des éléments de base qui rentrent dans la composition d'une image fixe (cadrage, couleurs, lumière,...). • Confrontation des différentes réactions face à un message issu des médias et mise en évidence de ses propres critères de préférence. Anne Guibert | 01.12.2010 | Page 4 / 4 11e Semaine des médias à l'école Fiche pédagogique L'image de l'enfant dans la presse écrite Les images participent à la construction de nos représentations mentales. Elles influencent la manière dont nous percevons un événement, un thème d'actualité ou une question sociale. Or ces images répondent à des objectifs précis : informer, émouvoir, choquer, rassembler, vendre. Il s'agit de prendre du recul et de comprendre comment certaines images de presse contribuent à construire des représentations. Public - élèves de 6 à 11 ans, cycles 1 et 2 du Plan d'études romand (PER) Objectifs FG 11 et FG 21 MITIC - "Exercer un regard sélectif et critique…" ; "Décoder la mise en scène de divers types de messages…" Apprentissages favorisés Comparaison et analyse des spécificités de différents supports médiatiques. Repérage des différents éléments entrant dans la composition d'un message médiatique (texte, image fixe…) Exploration des principaux éléments qui composent une image fixe ou animée (cadrage, couleur, lumière, profondeur de champ, rythme, mouvement, champ/hors champ, plans, mise en scène…) Durée - 2-4 périodes Mots-clés - Illustration ; photographie ; dessin de presse ; représentation ; cliché ; symbole Matériel nécessaire - Un grand choix de journaux et de magazines ; Suggestion : utiliser aussi les dix clichés de la fiche pédagogique "Enfants du monde…" ; (éventuellement des copies de clichés célèbres) ; des ciseaux, de la colle et du papier Organisation - Travail par groupes Étapes 1. Présentation des objectifs et du thème On peut partir des représentations initiales des élèves avec un échange en classe : se souviennent-ils d’avoir vu des enfants représentés dans des journaux et pourquoi ? 2. Repérage dans la presse Rechercher et découper un grand nombre d'images se rapportant au thème de l'enfant (illustrations d'articles ; publicités; photographies célèbres). Prendre en compte les légendes ou les slogans accompagnant ces images. 3. Recoupement, rapprochement, classement des images Par groupes, les élèves procèdent à des rapprochements d'images et établissent des catégories. Par exemple, l'enfant est présenté comme : une victime (catastrophes naturelles ou humanitaires, conflits armés, violence domestique, affaires de moeurs) un danger (délinquance juvénile, menace pour le couple, etc). quelqu'un de malheureux, mais sans que l'on sache pourquoi (illustration de thèmes de société, parrainage d'associations humanitaires, etc). quelqu'un de souriant et en bonne santé (distinguer les images "souriantes" liées à un produit (publicité) des images heureuses d'actualité). quelqu'un inscrit dans le contexte de l'école. quelqu’un pris dans son contexte familial (relation aux parents, aux frères et aux sœurs). 4. Constitution du dossier et débat Échanger avec les différents groupes sur les catégories constituées. Des catégories sont-elles manquantes ou peu représentées ? 1 Mettre en évidence le support des images utilisées (quel genre de presse ? quotidien ? magazine hebdomadaire ? journal gratuit ? journal payant ?), le positionnement des photos repérées (en Une ? dans les pages intérieures ? dans la partie rédactionnelle ? dans la partie publicitaire ?) et leur objectif (attirer le regard, informer, vendre, apitoyer, choquer...). Montrer que ces images ne sont pas isolées, mais qu'elles accompagnent un message (texte). Si la photo est associée à une légende : lire celle-ci. Puis prendre du recul : est-ce que la légende nous amène à voir différemment cette image ? Cette légende apporte-t-elle une information qui ne se voit pas au premier coup d'œil ? Sélectionner les documents les plus significatifs de chaque catégorie. Examiner les cadrages, la lumière (d'où vient-elle ? est-elle naturelle ou artificielle ? vive ou tamisée ?), les couleurs, la profondeur de champ (c'est-à-dire les détails que l'on distingue – ou pas – à l'arrière-plan), le hors champ (ce qui ne se voit pas dans le cadre). Se poser obligatoirement cette question : y a-t-il eu mise en scène de la part du photographe ou s'agit-il d'une photo prise sur le vif ? Construire le dossier d'images à partir de ces catégories. Confronter le résultat aux représentations initiales des élèves. Animer le débat sur le rôle et le pouvoir des images. On se posera par exemple la question de l'utilisation de l'image de l'enfant. A quelles fins ? Formuler des hypothèses sur les intentions de ceux qui ont choisi ces images. Prolongements possibles Travailler sur une image qui plaît aux enfants (une "icône" du moment). Examiner sa construction, l'usage de la lumière, l'efficacité de la photo, mais également le contexte dans lequel elle a été utilisée. Demander aux enfants ce qui plaît dans cette photo. Reconnaissent-ils dans cette image une figure connue ? S’identifient-ils à cette image ? Pourquoi ? Débattre des résultats du dossier avec un-e professionnel-le des médias, journaliste ou photographe de presse). Repérer la mention de la source pour chaque image (nom du photographe, ou de l'agence). C'est souvent écrit en tout petit à côté du cadre de la photo ! On pourra ensuite ranger les images en différentes catégories (clichés pris par les photographes d'une publication ; clichés d'amateurs ; clichés d'agences d'information ; clichés publicitaires). Adaptation autorisée de la fiche du CLEMI " Un thème en images ", par Christian Georges (CIIP), avec le concours de Brigitte Stauffer-Tavares (enseignante). Actualisation décembre 2013. Droits d’auteurs : licence creative commons 2 11e Semaine des médias à l’école - Fiche pédagogique « Mes parents, mes grands-parents et les médias » Public concerné : moins de 12 ans Temps nécessaire : 1-2 périodes Matériel nécessaire : feuilles et crayons. Mots-clés: écrans, règles, santé, cyberdépendance. générations, équilibre, Liens avec les objectifs du PER : FG 11 MITIC : "Exercer un regard sélectif et critique…en exprimant ses préférences et en échangeant avec ses pairs sur ses perceptions et ses plaisirs…en utilisant les connaissances et l'expérience acquises pour argumenter ses choix de loisirs et de consommation de médias" notamment), lieu de distraction mais aussi repaire d’inconnus pas toujours bien intentionnés. Eux qui ont grandi Les écrans sont omniprésents dans le avec les médias numériques sont quotidien des enfants (télévision, susceptibles de développer un Internet, téléphone portable, console sentiment de toute-puissance à leur de jeux). Il est utile qu’ils égard, et donc d’ignorer les comprennent la nécessité de recommandations de parents ou respecter quelques règles d’utilisation grands-parents « forcément pour leur propre équilibre. L’écran, qui dépassés ». Le regard d’adultes ne mobilise que deux sens sur cinq responsables est indispensable. Les (la vue et l’ouïe) ne doit pas empiéter écrans, objets de conflit ? Et si, au sur des loisirs où le corps, l’amitié et contraire ils devenaient source de l’imagination peuvent mieux complicité entre générations, les s’exprimer. Une exposition à très jeunes montrant aux anciens haute dose peut atteindre les enfants comment manier une souris, les dans leur santé. Il est important par anciens apprenant aux premiers à ailleurs de les inciter à la prudence devenir des utilisateurs rusés ?... sur Internet (à l’anonymat Point de départ __________________________________________________ Objectifs Situer l’apparition des médias numériques dans l’histoire des moyens de communication. Développer chez l’élève une réflexion sur son propre usage des écrans, et sur celui, différent, de ses parents et grands-parents. FG 21 MITIC : "Décoder la mise en scène de divers types de messages…" FG 22 Santé et bien-être : "Agir par rapport à ses besoins fondamentaux en mobilisant les ressources utiles…en identifiant plusieurs comportements possibles dans diverses situations,…en identifiant des situations à risque pour soi et pour les autres" Le convaincre de la nécessité de règles d’utilisation, pour son équilibre, sa santé, voire sa sécurité. Stimuler une prise de conscience des dangers liés à Internet. ___________________________________________________ ETAPES Etape 1 : la technologies chronologie des Pour commencer, faire l’exercice (cf. fiche élèves 1, fournie en annexe) sur l’histoire des technologies. Souligner : les moyens de communication qui vous sont familiers, comme les SMS ou l’Internet, sont récents dans l’histoire des technologies. Raison pour laquelle vous avez sans doute déjà entendu dire : « Toi, tu as grandi avec les nouvelles technologies. » Vos parents et grands-parents sont nés avant la généralisation de ces appareils. Expliquer : c’est comme le ski ou la natation ; plus l’enfant s’initie tôt aux nouvelles technologies, plus l’apprentissage est facile. Les adultes peuvent vous donner l’impression d’être dépassés par ces nouveautés. Pourtant, leur regard est essentiel. Car sans règles, l’usage des nouvelles technologies peut nuire à votre équilibre. Ces règles, ce sont les adultes qui les fixent. Etape 3 : les pièges des écrans Combien d’entre vous, un jour, ont-ils visionné à la télé ou sur Internet des images qui les ont dérangés ou choqués ? Juger de l’ampleur du phénomène et éclairer : des images très violentes circulent sur Internet Faire l’exercice 2 sur l’usage des que vous risquez de visionner contre médias électroniques (voir fiche votre gré. Si cela vous arrive un jour, le mieux est d’en parler à un adulte de élèves en annexe). confiance. Expliquer : les enfants passent beaucoup de temps devant un écran (ordinateur, télévision, téléphone portable, tablette, console de jeux). Ils le font surtout pour communiquer, s’amuser et faire leurs devoirs. Le risque existe que ce temps soit « volé » à d’autres loisirs, où le corps, l’imagination et l’amitié peuvent mieux s’exprimer. Les écrans ne mobilisent que deux sens sur cinq (la vue et l’ouïe). Que pensent les élèves de (se) fixer un temps d’utilisation limite, 1 heure par jour par exemple ? Se sentent-ils capables de respecter eux-mêmes cette limite sans contrôle par un adulte ? Comment vous sentez-vous après avoir passé une heure ou plus devant un écran (télé ou Internet), détendu ou au contraire un peu tendu/surexcité ? Une activité devant un écran ne procure pas une sensation de repos. Si elle est à la fois intensive et répétée, elle peut au contraire entraîner une baisse des notes scolaires, de la solitude, de la nervosité, de l’agressivité, des maux de dos, de tête et des problèmes de vue. Dans les cas extrêmes, on parle de cyberdépendance. Elle guette surtout les amateurs de jeux vidéo. Etape 2 : Des générations inégales face aux médias Etape 4 : Les dangers d’Internet Faire l’exercice 4 sur les Dans le prolongement de ce qui dangers d’Internet (voir fiche élèves). précède, faire l’exercice 3, plus difficile, sur les médias et les générations (voir fiche élèves). _________________________________________________ Prolongements possibles 1) Inviter les élèves à tenir une sorte de carnet de bord de leur consommation d'écrans, par exemple sur un jour (quel appareil utilisé ? quand ? dans quel but ?), et en discuter en classe. 2) Visionner la série de la TSR "La Semaine sans médias", diffusée en mars 2011 et en discuter en classe. Vidéos consultables sur http://www.semainedesmedias.tv/videossemaine-des-medias-2011.html ou à emprunter en médiathèque Une fiche pédagogique vous donne des pistes. ___________________________________________________ Estelle Trisconi, journaliste, Vionnaz, février 2012, Actualisation décembre 2013 FICHE ÉLÈVES Exercice 1 Dans quel ordre sont apparues les technologies suivantes : numérote-les de 1 à 7, de la plus ancienne à la plus récente. ⃞Internet ⃞Téléphone fixe ⃞Télévision ⃞Radio ⃞SMS ⃞Imprimerie ⃞Smartphone Exercice 2 Remémore-toi ta journée d’hier. Parmi les écrans mentionnés dans le nuage, lesquels as-tu utilisé ? Réécris-le(s) dans le tableau ci-dessous. Précise ensuite pour chacun des appareils quand et pourquoi tu l’as employé. ordinateur relié à Internet téléphone portable tablette télévision console de jeux Quel appareil ? A quel moment ? Pourquoi ? Exercice 3 Exercice 3 a. Parmi les situations que tu viens de te remémorer, choisis-en une au cours de laquelle il aurait été préférable que tu éteignes ton écran. Et explique pourquoi, sur le modèle suivant : Exemple : Plutôt que de… Jouer à la console pendant une heure Regarder les clips musicaux à la télé Plutôt que de… J’aurais pu… Sortir pour jouer au foot avec mon voisin. Aider ma sœur à faire ses devoirs. J’aurais pu… Exercice 3b. Imagine la situation suivante : tes grands-parents ne sont pas très habiles avec les outils technologiques et leurs fonctions. En quoi ces outils peuvent-ils améliorer leur quotidien de personnes âgées ? Trouve une idée et écris-là ci-dessous. Ex : Ma grand-mère a des difficultés à marcher. Grâce à Internet, elle pourrait faire ses achats en ligne tout en se faisant livrer chez elle. Ex : D’origine espagnole, mon grand-père souhaite entrer en contact avec ses lointains cousins restés au pays. Grâce à Facebook, il pourrait renouer les liens. Mon idée : ________________________________________________________________________________ Quel appui personnel pourrais-je apporter ? : _____________________________________________________ Exercice 4 Pour chacune des phrases suivantes, fais une croix dans la colonne qui convient. VRAI 1. 2. 3. 4. 5. Je n’ai pas l’autorisation d’ouvrir un compte Facebook avant l’âge de 13 ans. Je tchatte avec mes copains sous mon prénom seulement. Comme ça, je reste anonyme. J’ai reçu un e-mail à caractère sexuel d’un inconnu. Le mieux est que je l’ignore. Mieux vaut ne divulguer à personne ses mots de passe sur Internet, même pas à ses meilleurs amis. J’ai lu quelque part sur Internet que les restaurants fast food étaient bons pour la santé. Je peux donc considérer cela comme vrai. FAUX FICHE ENSEIGNANT Corrigé exercice 1 1. Vers 1440, Gutenberg invente la presse à imprimer, qui jette les bases du livre et du journal. e 2. Le téléphone se répand dans les foyers dès la fin du 19 siècle. 3. La radio apparaît dans les foyers vers 1920. 4. La télévision en France apparaît dans les années 1930, avant de se généraliser dès les années 1940 et 1950. 5. La naissance de l’Internet moderne se situe dans les années 1980, mais cet outil se répand surtout dans les années 1990 et 2000. 6. Les premiers messages électroniques envoyés depuis un téléphone remontent à une vingtaine d’années. 7. Le smartphone s’est fait surtout connaître avec le lancement par Apple de l’iPhone en 2007. Corrigé exercice 4 1. 2. 3. 4. 5. Je n’ai pas l’autorisation d’ouvrir un compte Facebook avant l’âge de 13 ans. Je tchatte avec mes copains sous mon prénom seulement. Comme ça, je reste anonyme. VRAI C’est l’âge minimal requis pour s’inscrire sur Facebook. FAUX Il faut s’abstenir de communiquer toute info personnelle (prénom et nom, adresse postale et adresse e-mail, nom de l’établissement scolaire, numéro de téléphone, âge) sur Internet. Méfiance : des gens se font passer pour ce qu’ils ne sont pas. Lorsque la discussion prend un ton qui vous dérange, stoppez-là immédiatement. J’ai reçu un e-mail à caractère sexuel d’un inconnu. Le mieux est que je l’ignore. Mieux vaut ne divulguer à personne ses mots de passe sur Internet, même pas à ses meilleurs amis. J’ai lu quelque part sur Internet que les restaurants fast food étaient bons pour la santé. Je peux donc considérer cela comme vrai. FAUX Il faut en parler à vos parents, qui en informeront les autorités luttant contre la criminalité sexuelle sur Internet. VRAI N’offrez à personne la possibilité de modifier votre profil sur Internet. Car cela pourrait vous causer des ennuis, maintenant ou plus tard. FAUX Sur Internet, chacun peut donner son avis, du spécialiste à celui qui ne connaît rien au sujet. Il n’y a donc pas que des vérités. 11ème Semaine des médias à l’école - Fiche pédagogique Jouons aux logos ! Public concerné : 4-11 ans Objectifs du Plan romand concernés : d'études FG 11 MITIC : "Exercer un regard sélectif et critique…en cherchant à repérer les détails qui marquent les différences qualitatives dans la présentation ou la fabrication d'un produit" L1 18 : "Découvrir et utiliser la technique de l'écriture et les instruments de la communication…en produisant des documents (dessin)…en utilisant, en tenant ou en guidant différents instruments scripteurs (crayon, craie, pinceau…) A 12-13 AV : "Mobiliser ses perceptions sensorielles…en découvrant son environnement visuel". "Explorer diverses techniques plastiques" FG 21 MITIC : "Décoder la mise en scène de divers types de messages…" L1 28 : "Utiliser l'écriture et les instruments de la communication pour planifier et réaliser des documents…" Temps nécessaire : 2-4 périodes Introduction L'origine des logos remonte au XIXe siècle, quand les manufactures industrielles devinrent importantes. Les nouvelles méthodes de production industrielles autorisèrent une meilleure finition que les anciens produits manufacturés. Ces nouveaux produits étaient alors distribués dans des zones géographiques plus vastes. De nouveaux concurrents apparaissaient régulièrement et l'offre pour des produits de même sorte augmenta. Or, une partie importante de la population était alors illettrée. De plus en plus de fabricants commencèrent à inclure un symbole, signe ou emblème sur leurs produits et emballages, pour que tous les acheteurs puissent reconnaître le produit qu'ils voulaient. Les fabricants ajoutèrent ensuite le nom de la compagnie ou du produit sur leur signe. Le nom prit une forme spécifique chez chaque manufacturier. Ces logotypes combinés, qui pour la première fois incluaient signe et nom, devinrent très populaires. Depuis de nombreuses années, quand un nouveau logo est dessiné, les propriétaires font appel à des publicitaires et des designers graphiques pour créer un signe ou un emblème qui apparaîtra comme un logotype, accompagné du nom de la compagnie, du produit ou du service. Le logo a une place importante dans la publicité d'aujourd'hui. Il est fréquent, surtout pour les marques les plus connues, que le nom de la marque n'ait pas besoin de figurer à côté du logo pour que le consommateur sache de quelle marque il s'agit. __________________________________________________ Objectifs spécifiques Distinguer les logos et les symboles courants de la vie quotidienne Comprendre à quoi servent les logos S’amuser à les reconnaître, à les dessiner et à lire (pour Cycle 1 lecteurs débutants) Exposer les travaux et apprendre à exprimer son avis __________________________________________________ Matériel nécessaire : matériel pour dessiner et écrire 1 http://www.cleanclothes.ch/fr/p19528. html ÉTAPES Cycle 1 non lecteurs : regarder autour de soi. Activité en classe Préparer de petites cartes (ou découper les images dans un magazine) avec, sur la moitié d’entre elles, des images de logos très connus (Migros, Apple, McDo, Starbucks, Nike, Google, la Poste, RTS, Hello Kitty, etc..). Cycle 1 (tous niveaux), variante 1. Organiser une heure de balade à l’extérieur à un endroit où se trouvent des panneaux publicitaires, ou, si nous sommes en ville, dans une rue marchande. Prévoir des groupes de 3 élèves dans un périmètre restreint. Chaque groupe doit repérer des logos qu’ils connaissent, ou des marques de magasins, etc… Dès qu’ils les ont trouvés, ils les dessinent. Chaque groupe doit rapporter 3 dessins (un par personne). Sur l’autre moitié, des images connues qui ne sont pas des logos : drapeau suisse, Tour Eiffel, Cycle 1 non lecteurs. pyramides d’Egypte, Petit Nicolas, Retour en classe : préparer une Cervin, tournesol, Mickey, exposition des dessins de logos pour Teletubbies, etc… toute la classe : chaque élève devra se promener et coller Donner des « missions secrètes » à chaque enfant (en lui chuchotant à 1) une pastille de couleur bleue l’oreille par exemple) : dessiner sur les dessins qu’il l’image reçue, la copier le mieux reconnaît. possible. 2) Une pastille de couleur rouge sur les dessins qu’il Puis exposition comme dans reconnaît et sait nommer. l’exemple précédent, en utilisant les 3) Aucune pastille sur ceux qu’il différences : qu’est-ce qui est le plus ne reconnaît pas. connu : logo ou image traditionnelle ? Que disent les enfants différents dessins ? de ces Cycle 1, lecteurs débutants : regarder autour de soi Découvrir les logos familiers et la provenance des produits Placer les enfants deux par deux : chaque enfant doit partir à la recherche des marques des habits de son camarade. Ne pas oublier les vêtements de sortie ! Et, éventuellement, les tenues de gymnastique. Logos, pas de logos ? Où se trouvent les logos quand ils sont présents ? Chercher les étiquettes qui mentionnent la provenance des vêtements. Faire un croquis des logos ainsi découverts et écrire le pays de provenance des vêtements concernés. Si intérêt, possibilité de commander du matériel pédagogique (prévu pour le secondaire I, mais à adapter) pour des vêtements éthiques, un DVD à 12 CHF sur le site : Discuter avec les enfants et leur expliquer à quoi servent les logos, les rendre attentifs au fait que certains sont connus de tous et toutes et que d’autres sont plus confidentiels. Leur faire comprendre comment ça fonctionne. Leur montrer des logos très connus (ceux qui auront beaucoup de pastilles) et d’autres moins célèbres et voir leur réaction. Cycle 1, lecteurs débutants En classe, on fait écrire (avec aide si nécessaire) le nom du logo en question (la marque) sur une autre feuille. Puis on fait un Memory géant sur le sol de la classe : qui arrive à faire des paires ? Enfin, discussion simple sur ce que les enfants pensent de cette activité. Comment sais-tu que telle paire va ensemble ? Ou as-tu vu cette image avant ? A quoi ça sert d’avoir de telles images? (Et quelques mots d’explication sur l’histoire des logos). __________________________________________________ 2 Variante (pour Cycle 1, lecteurs débutants ou début Cycle 2) Exercice 2 : l’histoire du logo Apple Apple - Le logo de la marque représente la pomme de Newton. Le logo est considéré (à juste titre) comme trop difficile à comprendre, il est remplacé par la pomme croquée. En 1977, elle est colorée pour paraître plus fun et 20 ans plus tard elle est chromée pour faire passer une image plus high tech. Source : histoire du logo Apple (sur Wikipedia), http://fr.wikipedia.org/wiki/Apple Pour les élèves Connaissez-vous ce logo ? L’avez-vous déjà vu, et si oui, où ? De quoi s’agit-il ? Connaissez-vous l’histoire de la pomme de Newton ? Idée : Profiter des BD de Gotlib « Rubriques-à-brac » pour présenter la pomme de Newton, qui est un fil rouge de toute cette bande dessinée. Les dessins sont très drôles. Mettre côte à côte le logo Apple et une image de la BD citée ci-dessus et discuter de ce que ça évoque pour les élèves. Gotlib, Rubriques à brac, Editions Dargaud 3 Exercice 3 : comment détourner un logo célèbre. De… …à… Comment expliquer ce changement ? Pourquoi passer de l’orange au vert ? Comment comprenez-vous cette modification de couleur? Qu’est-ce que le vert évoque pour vous ? Un clip explique le principe qui sous-tend cette idée : comment le comprenez-vous ? Qui voit-on dans ce petit film ? Que disent les personnages ? Comment sont-ils habillés ? http://www.youtube.com/watch?v=2o_5GZSuFTY&feature= player_embedded __________________________________________________ Autres ressources Le grand jeu des logos et des marques : dès 12 ans : jeu plateau qui peut être intéressant et utile pour faire le point sur les différents logos les plus célèbres. Vendu dans les grands magasins de jouets ou sur Internet. Environ 30-40 CHF Bibliographie : Naomi Klein, No logo, Editions J’ai lu "La face cachée de logos des grandes marques". Reportage TV diffusé dans l'émission TTC de la RTS le 13 avril : http://www.rts.ch/video/emissions/ttc/4822885-les-logos-des-grandesmarques-possedent-souvent-une-face-cachee.html __________________________________________________ Florence Hügi, journaliste RP. Neuchâtel, décembre 2012. Actualisé en décembre 2013 4 11e Semaine des médias à l'école Un kiosque à l'école Public - élèves de 6 à 10 ans Objectifs du PER : Exercer un regard sélectif et critique en cherchant à repérer les détails qui marquent les différences qualitatives dans la présentation d'un produit (FG 11 MITIC) Découvrir et utiliser la technique de l'écriture les instruments de la communication en développant le décodage des médias et des images (L1 18), en approchant le monde de l'écrit via différents canaux (logos, pictogrammes, photos, cartes, schémas, dessins, légendes, textes …) Mettre en place un comportement de lecteur : rendre l'enfant capable de construire du sens à partir de ce qu'il voit et d'utiliser le journal selon son projet. Durée - À définir par l'enseignant(e) Mots-clés - Kiosque ; journaux ; magazines ; cahiers publicitaires ; Une ; quotidien ; hebdomadaire ; mensuel ; catalogue ; maquette Matériel nécessaire : - Un grand choix de titres de la presse écrite, la plus variée possible (journaux, magazines, etc). - Des tables ou des éléments de mobilier permettant l'installation d'un "coin kiosque" Organisation - Travail par ateliers. Étapes : 1. Demander aux enfants d'apporter des journaux (et compléter leur apport) : En groupe, découvrir les différentes sortes de presse. Les élèves connaissent-ils les journaux qu'ils ont apportés, le public auxquels ils s'adressent ? En connaissent-ils le contenu ? S'agit-il de presse ou plutôt de catalogues ou de publicité ? Proposer ensuite des activités en atelier. 1 2. Atelier A - Découverte Distribuer les journaux et les magazines aux enfants, proposer différentes sortes de tris : qualité du papier, format, présence ou absence de couleurs, de photos, périodicité… 3. Atelier B - Entrée dans l’information Faire prendre conscience aux enfants que le numéro du journal qu'ils ont en main n'est pas un objet unique. A partir de quelques numéros consécutifs du même quotidien ou d'un hebdomadaire, proposer aux enfants de décrire les Unes. Repérer les éléments constants (titre, indication de prix, maquette…) et les éléments qui changent. Les amener à expliquer les raisons de ces différences. 4. Atelier C - Lecture et compréhension Jeux de lecture. Faire retrouver aux élèves le journal ou le magazine qu'ils sont invités à feuilleter. Il vaudra la peine de préparer au préalable des cartons portant les titres des journaux qu'ils seront invités à retrouver. Si les compétences en lecture le permettent, amener les enfants à raconter brièvement le contenu d'un article ou d'une réclame qui les aura frappés. 5. Le coin kiosque Un coin kiosque pourra ensuite être installé dans la classe pour plusieurs semaines. Un enfant "marchand" aura pour consigne de "vendre" le journal inscrit sur la fiche du "client". Prolongements possibles Ce kiosque pourra être le départ de nombreuses activités de lecture ou de travaux manuels, selon les périodes de l'année et l'âge des enfants. Adaptation autorisée de la fiche du CLEMI " Un kiosque dans la classe maternelle ", par Christian Georges (CIIP), avec le concours de Brigitte Stauffer-Tavares (enseignante). Actualisation décembre 2013. Droits d’auteurs : licence creative commons 2 11ème Semaine des médias à l’école - Fiche pédagogique Poisson d’avril ! Public concerné : 4-8 ans Point de départ er Temps nécessaire : 1-2 périodes Matériel nécessaire : Variante 1 : outils de dessin Variante 2 : feuilles, ciseaux, connexion Internet, imprimante, scotch Variante 3 : magazines/journaux, ciseaux, outils de collage, scotch Variante 4 : outils de coloriage, ciseaux, scotch Chic, revoilà le 1 avril ! Et avec, l’opportunité unique dans l’année de s’autoriser quelques farces sans risque d’être réprouvés. Même les adultes s’y mettent, ainsi que les institutions sérieuses comme les médias. Ce jour-là, des « poissons d’avril » autrement dit des informations aussi loufoques qu’inventées s’invitent dans les journaux, à la radio, à la télévision et er sur Internet. Le 1 avril 1957, des farceurs ont voulu faire croire à l’existence d’arbres à spaghetti au Tessin. C’est l’un des premiers « poissons » recensés dans les médias. L’esprit se veut facétieux, sans aucune velléité de froisser quiconque. Dès le lendemain, la plupart des « poissons » médiatiques sont d’ailleurs révélés au grand jour. Rien à voir avec les blagues de mauvais goût qui circulent toute l’année sur Internet ou les réseaux sociaux. Toutefois, il n’est pas toujours facile de faire la différence entre fiction et réalité : l’actualité nous habitue à découvrir des faits incroyables pourtant bien réels. Pour éviter de tomber dans le piège, il faut faire preuve d’esprit critique, habileté se développant avec l’âge, les expériences vécues et les connaissances acquises. Il faut savoir encore qu’un « poisson d’avril » qui implique un piégeur et un piégé, obéit à des règles de respect d’autrui. Les activités, pour la plupart créatrices, proposées dans cette fiche er sont à réaliser idéalement le 1 avril. __________________________________________________ Mots-clés: farce, imaginaire/réel, sens critique Objectifs Comprendre la différence opérée entre fiction et réalité Connaître la tradition du « poisson d’avril » qui s’observe aussi dans les médias Se familiariser avec la notion de sens critique, qui suppose la mobilisation d’expériences vécues et de connaissances Comprendre la notion de « farce » et les limites qu’elle suppose pour le respect d’autrui Saisir le champ sémantique lié aux « poissons d’avril » (cf. variante 2) Exprimer un imaginaire fait d’humour par l’utilisation d’un langage imagé (cf. variante 3). Développer des habiletés de découpage, de collage, de dessin et/ou de coloriage ___________________________________________________ Étapes 1. Introduction théorique à la thématique environnement (ex : livres éducatifs). Ce que l’on désigne par sens critique. ère ème Pour les 1 et 2 années, faire une analogie avec la lecture d’histoires imaginaires, destinées à divertir, et la lecture de livres éducatifs. Vérifier que les élèves connaissent la tradition du « poisson d’avril » qui consiste à faire une farce à quelqu’un 2. Travaux pratiques de son entourage et/ou de lui coller un poisson en papier dans le dos à son insu. La coutume veut que le Variante 1 : imaginer une farce farceur s’exclame « poisson d’avril ! » au moment où il se démasque. Répartir les élèves par groupes de 2 et leur demander de réfléchir à une Expliquer que les journaux, la idée de farce à l’attention d’un ami ou télévision, la radio et Internet d’un membre de la famille. s’amusent aussi à piéger leur public Eventuellement, les inviter à dessiner en parsemant des « poissons » dans le matériel dont ils ont besoin pour ce le flot des nouvelles courantes. faire. Citer l’exemple des arbres à spaghetti (reportage de la BBC er diffusé le 1 avril 1957): « poisson d’avril » ou pas ? Tour à tour, les groupes présentent leur projet. C’est l’occasion pour l’enseignant de préciser les limites d’un « poisson » qui n’est drôle que si le destinataire le vit comme tel, et qu’il n’entraîne rien de fâcheux. Citer l’exemple de la nouvelle annonçant l’obligation pour les automobilistes de transporter leur chien dans un siège-auto (parue le Variante 2 : confectionner un er 1 avril 2010 dans le quotidien « nuage de mots » en forme de vaudois 24heures) : « poisson poisson d’avril » ou pas ? Citer l’information selon laquelle des chameaux promèneront les touristes en visite à Sion à la place du petit er train touristique (parue le 1 avril 2010 dans le quotidien valaisan Le Nouvelliste) : « poisson d’avril » ou pas ? Pour chacun des thèmes abordés, demander aux élèves de préciser leur pensée (« Pourquoi cela te paraît-il possible/impossible? »). Souligner l’importance, dans cet exercice, d’activer les expériences vécues et les connaissances acquises au contact de son entourage (parents, maître(sse), pairs, etc.) ou de de son Demander aux élèves de donner leur propre définition du « poisson d’avril » par oral ou par écrit. L’enseignant réalise un « nuage de mots » en saisissant les mots clés des différentes définitions sous le lien create du site www.wordle.net (couleurs, polices de caractère, Demander aux élèves d’apporter en classe pour le jour J des photos glanées dans les journaux et Expliquer comment « lire » un nuage magazines. L’idée : confectionner un de mots : la taille de caractère dépend poisson de papier orné d’un du nombre d’occurrences, autrement assemblage de photos de presse dit du nombre de fois où le mot est détourées, qui rompt avec le réalisme cité. Plus il est cité, plus il apparaît en (jouer avec les notions de grandeur, grand. d’humour, de sens commun, de couleurs, de rotation spatiale, etc.) Imprimer le résultat en plusieurs exemplaires de sorte que chaque Réaliser l’activité manuelle (de élève en possède un pour pouvoir manière individuelle ou par groupes), découper le nuage en forme de en commençant par découper des poisson. Libre à l’élève de scotcher formes de poisson dans du papier. son œuvre dans le dos d’une victime de son choix. Faire une comparaison avec les « poissons d’avril » observables dans Préciser les mots que l’on pourrait les médias, qui sont eux aussi en encore associer à la fête du « poisson rupture avec la réalité. d’avril » pour compléter son champ sémantique. Variante 4 : jouer à un mémory ère ème humain (convient aux 1 et 2 Variante 3 : réaliser un années) photomontage en collage Chaque élève découpe un poisson en papier puis le colorie dans des teintes imposées pour obtenir des paires (deux poissons rouges, deux verts, deux bleus, etc.). nombre de mots et orientation des mots à choix). Désigner dix à douze élèves pour jouer les « porteurs » de poissons, et les aligner devant le reste de la classe ou les répartir en cercle en veillant à ce qu’ils fassent face à leurs camarades. Scotcher les poissons Les médias s’amusent à déformer la dans leur dos, et démarrer le jeu de réalité avec leur « poisson d’avril » : mémory avec comme but de retrouver proposer aux élèves de faire pareil en les paires de poissons par couleur. réalisant un photomontage sur la Inverser les rôles entre « porteurs » base de photos de presse. de poissons et joueurs. _________________________________________________ Estelle Trisconi, journaliste, Bachelor en Sciences de l’éducation, Vionnaz, janvier 2014 11e Semaine des médias à l'école Fiche pédagogique Raconter une histoire à partir d’une photo d’actualité Public - Élèves de 7 à 12 ans (cycles 1 et 2 du PER) Disciplines et objectifs du PER concernés L1 13-14 : "Comprendre et produire des textes oraux d'usage familier et scolaire…" FG 11 MITIC : "Exercer un regard sélectif et critique" L1 24 : "Produire des textes oraux variés propres à des situations de la vie courante…" FG 21 : "Décoder la mise en scène de divers types de messages…" Durée - 2-4 périodes Mots-clés - Photo ; image ; portrait ; cadre ; histoire ; passé ; présent ; Matériel nécessaire - Photos d’actualité de la presse ou de la fiche pédagogique « Enfants du monde ». - Facultatif : beamer pour projeter des photos préalablement scannées, depuis un ordinateur Étapes 1. Demander aux enfants de repérer des photos d’actualité qui leur parlent, soit dans la presse, soit dans la fiche « Enfants du monde » ou sur un site préalablement sélectionné par l’enseignant. 2. Demander aux enfants de tenter de préciser les conditions dans lesquelles les photos ont été prises L’enseignant-e montre l’exemple. À partir d’une photo de la fiche « Enfants du monde » et des éléments de légende, il (elle) indique le lieu où elle a été prise, situe le moment, le contexte et si possible la personne qui a pris cette photo (par exemple : « Par un photographe de presse, en décembre, à proximité d’un bidonville, à Rio au Brésil »). Chaque enfant est invité à faire de même, en s’aidant de la légende qui va avec la photo. 3. Inviter les enfants à commencer par décrire les éléments contenus dans l’image Amener chacune et chacun à énumérer ce qui figure sur la photo. On pourra commencer par une formule du style : « Cette image montre… » Il s’agit d’apprendre aux enfants à faire une description complète et objective. L’enseignant-e aidera à étoffer une description incomplète par des questions ciblées (« Et derrière, qu’est-ce qu’on aperçoit ? »). On insistera sur la précision du vocabulaire. 4. Inviter les enfants à exprimer ce que « raconte » cette photo pour eux Mettre en évidence le fait que cette photo représente un moment figé. Montrer qu’il y a un « avant » et un « après » cette photo. Aider les enfants à raconter une histoire plausible, en distinguant bien trois moments : avant la photo, l’instant de la prise, ce qui s’est passé depuis et que la photo ne montre pas. Veiller à l’expression d’un déroulement logique, avec des mots qui situent l’histoire dans le temps et dans l’espace, qui marquent les transitions. Prolongements possibles Chercher des portraits dans la presse et se poser des questions sur ce que ces portraits ne montrent pas (contexte, émotions ressenties, etc) Réaliser sur ordinateur un diaporama sonorisé avec les récits des enfants. Exemples à consulter sur http://www.educlasse.ch/telemedias/ Fiche rédigée par Christian Georges (CIIP). Actualisation décembre 2013. 11e Semaine des médias à l'école Fiche pédagogique Réaliser la " Une " d'un journal ère Depuis la 1 édition de la Semaine des médias, cette activité fait l’objet d’un concours. Comme en 2013, nous souhaitons que les Unes comportent des informations et des illustrations originales fournies par les classes (au moins un bloc de texte + photo). Cette matière pourra être complétée par les dépêches et photos d’agence fournies comme de coutume. Public : élèves de 7 à 20 ans. Pour favoriser l'implication de chacun, il est préférable que cette activité concerne simultanément plusieurs petits groupes (par exemple 5-10 élèves motivés, qui n'appartiennent pas nécessairement à la même classe), tous guidés par un(e) enseignant(e). Temps nécessaire : une journée complète, de 9h à 17h. Environnement requis : une salle par groupe (les locaux du " journal "), centre de documentation de l'établissement, salle informatique libre pour la journée, connexion Internet à haut débit (pour accéder aux éléments du sujet donné, aux moteurs de recherche, aux dépêches de l’ATS et aux photos KEYSTONE), logiciel de traitement de texte (par ex. Word) ou de mise en page (par ex. Publisher, Pages ou Scribus) installé sur les ordinateurs. Éventuellement un scanner pour digitaliser une carte, un schéma ou un dessin de presse (obligatoirement créés pour l'occasion par les élèves). Encadrement : la présence d'au moins une personne familière de l'informatique et du multimédia est indispensable. Les autres enseignants veillent surtout à superviser les choix des élèves et la rectitude orthographique des textes rédigés. Ressource recommandée : dossier en trois volets « 5 colonnes à la Une » (modèles de maquettes et explications des termes usuels, à télécharger sur cette page du site www.e-media.ch, sous « Evénements », « Semaine des médias», "Concours de Unes"). Objectifs : - Réaliser, en l'espace d'une journée, la " Une " d'un journal inventé de toutes pièces par les élèves, à partir d'éléments de base mis à disposition via Internet, sur cette page du site www.e-media.ch. - Apprendre à légender une photo originale et à en indiquer la source. - Prendre conscience des choix à faire en matière éditoriale et en matière de charte graphique, avec leurs conséquences sur le traitement de l'information (mise en scène, mise en valeur, hiérarchie des sujets…). - Prendre conscience de la contrainte temporelle. Étapes : 1. Cette opération nécessitera au préalable la mise en place de connaissances de base sur la presse par les enseignants, ainsi que la maîtrise des logiciels de traitement de texte et de mise en page au cours des diverses leçons (sans évoquer le concours). 2. Quelques jours avant le jour J, les élèves apprennent au cours d'une réunion plénière qu'ils devront créer un journal d'information (inspiré par le modèle de quotidiens connus, dont des exemplaires seront à disposition). Ils se répartissent en plusieurs groupes concurrents (A, B, C…). Chaque groupe devra se structurer en attribuant des rôles à chacun de ses membres comme dans un véritable quotidien (rédacteur en chef, journalistes, documentaliste, graphiste, metteur en page, illustrateur…). Prévoir des badges (autocollants) avec les fonctions. 3. Quelques jours avant le jour J, chaque groupe définira des sujets d’articles possibles en lien avec l’actualité de la classe, du collège, du quartier, de la ville ou du village, de la région… Il faudra définir quelle information on veut rechercher, quelle information on souhaite transmettre aux lecteurs du journal. La collecte d’information commence, pour être prêts le jour J. L’information originale fournie par la classe n’a pas besoin d’être très développée. Ce n’est ni une enquête ni un article de fond. Mais la UNE doit attirer l’attention du lecteur sur un fait, sur un témoignage, en quelques phrases. Il est possible de prévoir un éditorial (commentaire d’actualité). Il est souvent payant de confier à un élève qui dessine bien le soin de produire une caricature de presse, en lien avec un fait d’actualité. On peut aussi confier à des élèves le soin de présenter des chiffres sous forme de graphique. Beaucoup d’élèves apprécient aussi de se voir confier la réalisation de bandeaux publicitaires, avec des logos originaux (on privilégiera la créativité, sans lien avec des marques ou slogans existants). 4. Le travail de production du groupe commencera par le choix d'un titre original, d'un publiccible et d'une ligne rédactionnelle (notion à expliquer et à rappeler dans la journée !), ainsi que d'une charte graphique. 5. En fonction de la préparation réalisée en amont, chaque enseignant(e) guide ses élèves en laissant une large marge de créativité. On veillera à ce que l'activité favorise une bonne répartition des fonctions et du travail, pour éviter que des "leaders" prennent les choses en main, sans recourir à leurs camarades. Le jour du concours, les groupes mettent en forme leurs informations et illustrations originales. Sont-elles assez attractives ? Assez inédites ? Le titre est-il assez clair ? Assez percutant ? 6. Les groupes prennent connaissance sur Internet de la matière qui peut compléter la page. Ils ont à disposition une sélection journalière des dépêches de l'Agence télégraphique suisse (ATS), ainsi que des illustrations fournies par une agence de presse. Libre de droits, cette matière est rassemblée sur le site d'éducation aux médias de la CIIP sous http://www.emedia.ch/CMS/default.asp?ID=995. 7. Une fois toutes les contributions réalisées, les élèves en prennent connaissance et votent pour celle qui leur paraît la meilleure et qui sera adressée aux organisateurs du concours. 8. A 17h30 au plus tard, cette page est envoyée par e-mail aux organisateurs de la Semaine des médias à l'école ([email protected]). Si vous ne recevez pas d’accusé de réception d’ici au lundi 7 avril, envoyez un mot à la même adresse. Attention : l'envoi de fichiers trop lourds (plus de 10 Mo) entraîne des risques de blocage dans les boîtes aux lettres électroniques. Pour se prémunir contre ce risque, il est indispensable de mettre en page des photos qui auront été allégées au préalable. Dans un logiciel de traitement d'image, on veillera à réduire la taille des photos (pixels ou pourcentage). La conversion d'un fichier en document PDF permet aussi d'alléger, selon la procédure choisie. 9. Tous les travaux seront exposés sur le site d'éducation aux médias de la CIIP. Des prix seront attribués aux plus remarquables d'entre eux, en mai 2014. Voir les critères d'évaluation. 10. Dans une deuxième phase, les élèves font l'autocritique de leur travail. Ils comparent avec les travaux des autres groupes. Un feedback personnalisé sera envoyé pour chaque Une de la part du jury. Fiche réalisée par Christian Georges (CIIP) et Jean-Paul Krattinger (enseignant). Actualisation décembre 2013. 11e Semaine des médias à l’école - Fiche pédagogique Les super-héros et moi Public concerné : 5-12 ans Disciplines et objectifs du PER concernés : Formation générale, MITIC FG 11 : "Exercer un regard sélectif et critique… en exprimant ses préférences et en échangeant avec ses pairs sur ses perceptions et ses plaisirs. » FG 21 : "Décoder la mise en scène de divers types de messages… en comparant de manière critique les informations données par des sources différentes sur les même sujets. » Langue 1, Français L1 13-14 : "Comprendre et produire des textes oraux d'usage familier et scolaire… en adaptant sa prise de parole à la situation de communication" L1 24 : "Produire des textes oraux variés propres à des situations de la vie courante… en mobilisant ses connaissances lexicales, grammaticales et phonologiques" Temps nécessaire : 3-4 périodes Matériel nécessaire : Une dizaine d’images ou plus de super héros issus du cinéma, de la BD et de jeux vidéo permettant de travailler les objectifs spécifiques. Mots-clés : super-héros, cadrage, couleurs, publicité Introduction Les super-héros (S-H) sont dans notre monde et surtout celui des enfants : au cinéma, sur les écrans, sur les habits, dans les jeux vidéo. Dans notre société super organisée, dominée par la technique, les super-héros, tout comme les super-héroïnes, introduisent un peu de magie et d’imaginaire. Comme les personnages de contes et de mythes dont ils sont souvent une réinterprétation, ils offrent la possibilité aux enfants de s’interroger sur leurs capacités (force, intelligence, handicap, …), le sens de la vie (vivre, mourir, aider, sauver, vaincre le mal, …) et de se projeter dans ce qu’ils imaginent de la vie d’adultes : conduire une super voiture, avoir de la force, aller vite et loin, voler, aider les enfants… Rêver de super-héros ou de superhéroïnes, c’est aussi rêver d’être protégé dans un monde incertain où les difficultés et obstacles sont nombreux. N’oublions cependant pas que les super-héros sont créés et distribués par divers acteurs économiques et médiatiques et qu’ils représentent indirectement des enjeux économiques, sociaux et politiques pouvant également générer des comportements excessifs (violence, consommation, dépendance aux jeux vidéo,…). Portons un regard critique sur les super-héros qui nous entourent ! __________________________________________________ Objectifs Education aux media Définir les bénéfices qu’ont les divers acteurs de la communication (médias, agences de publicité) à utiliser l’image de super-héros pour répondre aux demandes des entreprises commerciales, associations, communes, mais aussi parents et enseignants. Observer et décrire des images de héros et super-héros en utilisant un vocabulaire spécifique aux images (angles de prises de vue, cadrage, couleur, lumière, composition, mise en scène) Distinguer une image artistique d’une image publicitaire Formation générale Après avoir choisi un super-héros (Batman, Superman, Spiderman, etc…) ou une super-héroïne (Barbarella, Catwoman, Lara Croft, etc…) identifier ses qualités, ses valeurs et ses actions positives et négatives. Déterminer la part de réel de la part d’imaginaire. Identifier les comportements attendus des spectateursconsommateurs de super-héros et de leurs produits dérivés. Repérer les symboles et significations des gestes, comportements ou situations exagérées des super-héros 1 __________________________________________________ Définition Le terme super-héros et super-héroïnes désigne un type de héros fictif que l'on retrouve principalement dans les comics (bandes dessinées américaines) ou dans leurs adaptations audiovisuelles. Un super-héros est généralement un type de justicier, se distinguant par des capacités dites extraordinaires, pouvant dériver de pouvoirs surhumains ou surnaturels. La super-héroïne est tout autant surhumaine, puissante et active. Un super-héros possède au moins deux des quatre caractéristiques suivantes (les deux dernières étant très souvent liées) : • • • • des capacités extraordinaires (force physique surhumaine, rapidité hors du commun, résistance à la douleur...) appelées super-pouvoirs. un équipement lui permettant de rivaliser avec des êtres dotés de superpouvoirs et d'accomplir des exploits a priori surhumains. une double identité : celle d'une personne normale et celle, secrète, de super-héros. le port, dans le cadre de ses aventures, d'un costume distinctif (le plus souvent collant au corps), qu'il abandonne quand il reprend ses activités d'individu ordinaire. (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Super-héros) ___________________________________________________ Partie 2 - L’enseignant-e demande Exercice 1 aux élèves de s’identifier à un super« Les super-héros et moi » héros dont ils se sentent proches. Les Cycles 1 et 2 élèves doivent motiver leurs Cet exercice propose à l’élève de se comparer à un-e S-H. Il va devoir le décrire, le définir, puis expliquer ce qu’il aime ou pas chez lui et pourquoi. réponses. Puis chacun remplit la fiche « Je suis un Super-Héros » (proposée en annexe 1). Les élèves découvrent ainsi les caractéristiques corporelles, magiques, techniques d’un superRassembler des images dans un lieu héros, ses relations familiales, la précis de la classe pour constituer le motivation à ses comportements "coin des images de super-héros et (pourquoi il sauve, il aide ou il tue…), de super-héroïnes". la manière de gérer sa double Partie 1 - En groupe, au besoin à identité. (Cycle 1 : utiliser uniquement l’aide d’images ou de vidéos, la page 2 – dessin, Cycle 2 : faire l’enseignant-e demande aux élèves toute la fiche). de définir ce qu’est un super-héros. Une mise en commun sera faite pour Réponses possibles : c’est un justicier ou une justicière, un héros positif qui a des valeurs identifier les aspects positifs (et négatifs) de ces super-héros et identifier les comportements et situations exagérés. il et elle a des super-pouvoirs ou Prolongement : en fonction du climat un équipement particulier qui lui scolaire, l’enseignant-e peut profiter en donne de cet exercice pour discuter avec les élèves de leur comportement dans la il a une double identité : celle cour et/ou avec les autres. Les d'une personne normale et celle, comportements ou valeurs positives secrète, de super-héros, superdes super-héros peuvent encourager héroïne les élèves à aider les plus petits ou à il porte un costume distinctif (le être attentifs aux autres. plus souvent collant au corps), souvent une cape ou un masque ___________________________________________________ 2 Par groupe, les élèves classent les images en deux ensembles : noir/blanc et couleur (en règle générale les images noir/blanc sont Cet exercice invite les élèves à celles du super-héros en difficulté, observer attentivement des images de celles en couleur quand le ou la S-H super-héros et de super-héroïnes, à est mis-e en valeur : quelle manière les "lire"(ce qui a été compris, de présenter les hommes et les interprété) puis à les décrire (ce qui femmes ?). Puis ils étiquettent chaque est vu, identifié, représenté) et à groupe ou chaque photo avec le utiliser un vocabulaire de l’image sentiment qu’ils ressentent en voyant approprié cette photo. Faire une mise en commun finale pour échanger les résultats. Faire remarquer aux élèves Partie 1 que les sentiments ressentis sont propres à chacun, mais que le Mettre les élèves en activité pour dessinateur utilise les couleurs pour qu’ils s’approprient les notions faire passer un sentiment général. suivantes : Exercice 2 « Lecture de l'image » fin du Cycle 1 et Cycle 2 a) cadrage : la fiche 1 du document http://permitic.friportail.ch/sites/permiti c/files/187_fiches_eleve.pdf explique les divers cadrages. A l’aide de cadres en papier qu’ils posent sur les photos, les élèves doivent faire différents cadrages sur les images, et donner le type de cadrage effectué. Faire une mise en commun finale pour échanger les travaux. b) couleurs : par groupe ou seuls, les élèves définissent les couleurs propres à chaque super-héros et super-héroïne (bleu, rouge et jaune pour Superman, noir et jaune pour Batman, bleu et rouge pour Spiderman, noir et blanc pour Barbarella, noir pour Lara Croft et Catwoman, etc…). En commun, les élèves classent les couleurs entre couleurs chaudes et couleurs froides. Faire relever éventuellement la symbolique des couleurs : noir comme la mort, bleu comme…, c) texte : les élèves définissent les différents lettrages visibles dans les images : grosses lettres, petites, déformées, colorées etc. Ils lisent à haute voix les textes des bulles, en donnant l’intonation qu’ils pensent correspondre au lettrage. Ils définissent quel est l’émetteur du message lu (le narrateur, le superhéros etc…). Faire une mise en commun finale pour échanger les résultats et établir des catégories. Partie 2 Chaque élève choisit une image qui lui plaît et/ou une qui lui déplaît et donne les raisons de son choix. Pour l’aider il utilise le vocabulaire de la première partie de l’exercice, et/ou des pictogrammes «émotions». Variante : cet exercice peut aussi être fait en comparant des images fixes avec des images animées (film, dessin animé). ___________________________________________________ marketing qui viennent à l’origine de Exercice 3 comics de super-héros (par exemple « Comment les superfilms, jeux vidéos, objets de héros poussent à la décoration, habits…) consommation / Le rôle L’enseignant-e projette les publicités des super-héros dans la suivantes (login avec adresse educanet2 obligatoire) : publicité » publicité « Spiderman » : Cycle 2 Cet exercice invite les élèves à réfléchir aux bénéfices que peuvent retirer les divers acteurs de la communication à utiliser l’image des S-H. Partie 1 - Les élèves énumèrent les endroits où ils voient des objets http://goo.gl/6OzTQ publicité « Hero Factory » : http://goo.gl/DkUxj publicité « Red Bull » : http://goo.gl/bcLkE 3 publicité “Lara Croft”: http://goo.gl/QwiE6 produits dérivés en lien avec les super-héros et les super-héroïnes. Partie 3 - Mise en commun : définir avec les élèves l’objectif d’une Partie 2 - A l’aide de l'annexe 2 « On publicité (faire acheter un produit) et aime tous les super-héros… mais les critères utilisés pour fabriquer une pourquoi ?», les élèves définissent pub. « qui gagne quoi » à faire des ___________________________________________________ Prolongement possible : Filmer un super-héros en action ! Filmer l’action du super-héros et de la super-héroïne qui arrive, avec deux doigts, à séparer les deux poings fermés de son enseignant-e. L’enseignant-e tient ses deux poings fermés l’un au-dessus de l’autre comme s’ils étaient collés (photo). Attention de bien tenir les bras écartés, coudes relevés à l’horizontal. Avec deux doigts, un sur les doigts de chaque poing, l’élève parvient sans peine à séparer les deux poings de l’enseignant-e (pousser les poings de manière à ce qu’ils glissent l’un sur l’autre de chaque côté). Plus l’adulte appuie fort ses deux poings l’un contre l’autre verticalement, plus ils sont faciles à séparer horizontalement sans aucune force. Pour le travail filmique : choisir plusieurs cadrages ; d'abord un plan qui situe les deux personnes, puis un plan plus rapproché afin que l’on puisse visualiser les super-pouvoirs du super-héros et de la super-héroïne et montrer qu’il n’y a pas de triche ! (Il ne s’agit que d’une force verticale opposée à une force horizontale). Bibliographie Umberto Eco, Du Superman au surhomme, Grasset 1993 Loïse Bilat et Gianni Haver, Le héros était une femme…, Antipodes 2011 Exposition Superman, Batman & Co…mics, à la Maison d'Ailleurs à Yverdon-les-Bains, du 22 mars 2014 au 21 septembre 2014. __________________________________________________ Jeanne Mollard-Guillaume, enseignante personne ressource MITIC, canton de Fribourg. Avec la collaboration de Florence Hügi, journaliste RP, décembre 2012. Actualisé en décembre 2013 4
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