de l`Orphelinat

national
orphelinat
des chemins de fer de france
Bulletin trimestriel N° 268
Novembre, Décembre 2007, Janvier 2008 - 0,30 E
Page 2
Société
Cent ans
de résistance
●
Le bulletin
de l’Orphelinat
Sport,
Culture,
Loisirs
Zoom sur ...
La vie
● Brèves
Salon du livre et des groupes
● L’eau, un bien
de la jeunesse
● Regard : un
précieux
● Sortie moto
séjour en Afrique
● Manifestations
locales
●
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Page 3
Pages 4 & 5
Le saviezvous ?
Famille,
vieillesse,
santé…
● Sélections
des livres
●
Agenda
Le congrès
Enfants du
monde
●
●
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Page 7
Une bonne année 2008…
sous le signe de la solidarité.
L’année 2007, riche en évènements pour tous, se termine pour les cheminots
dans une période d’intenses
négociations concernant
les régimes spéciaux de
retraite, le pouvoir d’achat,
le service public fret et voyageurs. Chacun peut espérer que 2008 commence
de manière identique. Or,
le gouvernement, bravant
toute démocratie, annonce
pendant la trêve des confiseurs, sa volonté de publier
un décret. Chacune, chacun
d’entre nous saura prendre
ses responsabilités quant à
l’appel des cinq organisations syndicales pour une
manifestation, le 22 janvier, à Paris. Les pupilles de
l’ONCF, comme tous nos
enfants, sont directement
concernés par ces décisions.
Au nom du conseil d’administration de l’ONCF et en
mon nom personnel, je vous
souhaite de joyeuses fêtes,
non pas à Luxor mais au
sein d’un luxe différent et
plus noble, celui de notre
famille, berceau de l’humanité et de la solidarité.
Bonne année, bonheur, santé,
solidarité.
Serge Hebras
Secrétaire général
Société
Cent ans
de résistance
Merci, madame Tillion
Ravensbrück, Algérie, condition
des femmes, sans-papiers…
Germaine Tillion a secoué son
siècle avec ferveur et tendresse.
Animée d’une unique passion :
comprendre, pour agir.
A celle qui se fiche
tant des honneurs, la
République française
devrait réserver une
place au Panthéon. Son
centenaire n’a donné
lieu à aucun discours
officiel, aucune célé­
bration nationale ni
soirée télévisée. Même
le musée de l’Homme,
l’institution qu’elle
a tant servie, refuse
pour l’instant de lui
consacrer une exposition. L’Histoire est
in­juste avec ceux qui
refusent la geste des
héros. Mais l’Histoire a
tout son temps… Le 30
mai 2007, il y a eu pourtant des centaines et
des milliers de personnes sur cette planète
qui ont pensé à elle, à
qui ils doivent parfois
la vie sauve, parfois
juste d’avoir un peu
mieux compris et aimé
ce monde.
Le 30 mai 2007, Germaine Tillion, la grande ethnologue, résistante, spécialiste de l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, a eu 100 ans. C’est une chance, en ce siècle oublieux qui
commence, de pouvoir parler d’elle au présent. D’elle, nul n’a fait une gloire nationale :
à part un amphithéâtre de l’université de Bretagne à Lorient (où elle avait une maison)
et une école à Saint-Mandé (où elle habite), aucune rue, place, plaque ne porte son nom.
Elle-même, préoccupée toute sa vie de transmettre, se sera fort peu soucié de sa propre postérité, encore moins de tenir des postures. Le romantisme de l’engagement : elle
ignore. Le lyrisme des idées nobles : elle se méfie. La bonté de l’humanité : elle est sans
illusion sur « les pentes de l’espèce ». En revanche, décrire dans le moindre détail le
fonctionnement d’un camp nazi – celui de Ravensbrück, où elle fut déportée comme
résistante en 1943 –, c’est indispensable. Sauver des vies pendant la guerre d’Algérie,
aller réclamer les grâces une à une, tant pour les combattants du FLN qu’auprès d’eux
pour la population civile ? Elle ne s’économise pas. Plaider pour l’éducation, dans les
bidonvilles d’Alger ou les prisons françaises ? Elle est infatigable. Chercher la vérité, et la
dire, sur les goulags soviétiques dès 1949, sur l’usage de la torture par l’armée française
en Algérie dès 1957, refuser l’Occupation allemande, dès le 17 juin 1940 : là fut toujours
Germaine Tillion, sans jamais se raconter d’histoires. Ne militant dans aucun parti, cet
esprit libre n’aura eu qu’une passion : comprendre, pour résister, pour compatir, pour
agir. « Je refuse de tuer l’un pour sauver l’autre. Sinon, on devient fou » : ce prix accordé
à la vie humaine, à chaque vie humaine, fut son seul credo. Le seul sûrement que l’on
puisse encore adopter en sortant des camps de la mort.
Enfin, Germaine Tillion, c’est un regard. Celui de l’ethnographe qu’elle fut, mais pas
seulement. Toute sa vie, elle a regardé les hommes vivre, « amicalement et gentiment »,
dit-elle : les paysans pauvres des Aurès, dans les années 1930, où la mène son premier
travail de terrain ; les mêmes, en 1954, clochardisés, laissés-pour-compte de l’économie
européenne ; les femmes, d’abord celles qu’elle forme dans les centres sociaux d’Alger,
et plus tard celles qu’elle rencontre en Mauritanie, au Niger, en Haute-Volta, en Libye,
au Moyen-Orient, en Inde, lors de ses missions scientifiques ; les sanspapiers à Paris en
1996, les Maghrébins de France, les jeunes de banlieue, les harkis, les pieds-noirs… Est-ce
son expérience du mal, ou la fréquentation de ses maîtres en ethnologie – Marcel Mauss,
Louis Massignon ? Elle semble porter en elle toute l’histoire du monde, tissant ensemble
avec une évidence confondante les temps immémoriaux et l’urgence du présent.
Tous ceux qui ont rencontré Germaine Tillion, dans son petit salon de Saint-Mandé,
savent que, comme les vrais sages, elle tient conversation par les détails. Elle évacue
d’une pirouette les questions générales, ou bien y répond par le récit particulier : il faut
établir la précision des faits, des rencontres, des lieux, des moments, l’histoire de tel
ou tel individu, traitant chacun à égalité, sans aucun égard pour les grades. Regard vif,
malicieux, incrédule, empathique. Germaine Tillion a fait de l’humour et de la tendresse
infinie les outils les plus infaillibles de sa lucidité.
Télérama
Le bulletin de l’ONCF - 268
Novembre - Décembre 2007 - Janvier 2008
Sport, Culture, Loisirs
Salon du livre et de la jeunesse
A Montreuil, à quelques encablures de notre Maison, ce
salon auquel nous invitons nos
jeunes pendant 2 jours connaît
toujours le même succès. Cette
année, le programme était établi en fonction de son thème : le
jeu. L’ aménagement du temps est
un critère de réussite de cette
activité et doit permettre aux
participants de réaliser un maximum de choses, sans pour autant
créer de stress. Après le plaisir
des retrouvailles à la Maison et
un petit buffet, le programme
était le suivant :
- V i s i t e d u s a l o n , r e n c o n t r e
d’auteurs, dédicaces, choix du
ou des livres que l’on va acheter avec les chèques-livres
d’une valeur totale de 28 e
offerts par l’ONCF
- P articipation à des ateliers
organisés au salon
- Comme E.T., retour maison !
- Avant le dîner, présentation
d’un petit spectacle interactif de chansons, de magie, d’humour
- Dîner
- Puis, jusqu’au bout de la journée, une activité ludique avec
de nombreux grands jeux en
bois répartis sur l’ensemble du
rez-de-chaussée de la Maison
- L e temps du sommeil, qui est
sûrement le plus amputé lors
de telles rencontres. Cependant, il est à noter que tous
les participants du groupe ont
eu la délicatesse de respecter
celui des autres, que tout le
monde en soit remercié !
- Après le petit déjeuner du dimanche matin, retour au salon pour
le choix des livres avant de se
retrouver une dernière fois à la
maison pour déjeuner avant le
départ vers les gares parisiennes du retour aux domiciles.
Merci à tous ceux qui ont permis
la réussite de cette activité et
rendez-vous lors des prochaines
activités de l’ONCF : Salon de la
BD, séjours familles au Chalet,
fête nationale, séjours vacances, séjours famille maison de
l’ONCF, etc…
Sortie moto
6 et 7 octobre 2007
Départ à 9h00 de la gare St Jean après le petit déjeuner, un soleil qui joue à cache-cache
une grande partie de la journée, une averse en fin d’après-midi juste avant d’arriver au
gîte : voilà, le décor est planté pour cette 6 ème édition. Un petit regret et une pensée
pour ceux qui se sont inscrits et qui n’ont pu venir à la dernière minute ou ceux qui
n’ont pas osé ou tous ceux qui étaient pris ce week-end. Ils étaient tout de même 13
pupilles et 3 accompagnateurs à participer à cette balade qui nous a permis de nous
promener dans les départements de la Gironde , du Lot et Garonne et du Gers. Nous
avons pu apprécier l’accueil et l’hospitalité du maire de Laparade qui a mis à notre
disposition les installations de la commune pour notre pique-nique. En prime, une vue
splendide sur la vallée du Lot nous était offerte par ce petit village situé à 186 mètres.
Vers18h00, arrivée au gîte du Haou à Condom. Après une bonne douche, le repas
fut servi dans une bonne ambiance tout en regardant le match de rugby France – All
Blak (grâce au talent de bricoleur d’une partie du staff). Dimanche, réveil matinal et,
bonne surprise, le soleil est au rendez-vous pour le voyage retour. Arrivée à Bordeaux
vers 12h00 ; chacun a pu ensuite reprendre le train avec un peu d’émotion.
On ne peut pas finir sans adresser un très grand merci à tous les motards du club
« La moto pour tous » qui ont, une fois de plus, répondu présents en partageant leur
passion et en consacrant leur week-end à nos pupilles.
A l’année prochaine, le CR et le groupe de Bordeaux St Jean
Le bulletin de l’ONCF - 268
Novembre - Décembre 2007 - Janvier 2008
La
vie des groupes
Merci à l’ONCF
Alice et moi sommes étudiants en sixième année de médecine à Nantes. Cet été,
nous avons eu l’occasion de découvrir le Sénégal au travers d’un stage
hospitalier à Dakar et d’une mission humanitaire dans un dispensaire
de brousse à Djilass. Durant ces deux mois, nous avons vécu au sein
des populations africaines où nous avons pu découvrir une nouvelle culture ainsi qu’un autre système de santé. La médecine en
elle même n‘est pas vraiment différente de chez nous. En effet,
les médecins sénégalais ont le même niveau de connaissances
que les français, mais ce qui est différent (et qui est tout le
problème), c’est le manque de moyens. Là bas, pas de sécurité sociale, c’est au patient de payer (de la simple prise de
sang au scanner) ! La conséquence est que bon nombre de
patients n’ont pas les moyens d’être soignés convenablement. Avec notre petite expérience de jeunes médecins, nous
avons essayé d’aider les populations vivant loin des centres
hospitaliers en assurant des consultations dans un dispensaire. Je garderai sûrement un souvenir inoubliable de ces
jours passés à l’hôpital ou au dispensaire. Cette expérience
m’aura appris beaucoup de chose, tant sur le plan personnel
et humain que sur le plan médical. Certains moments ont été
très difficiles à vivre : confrontation directe avec la mort, l’impuissance que nous avons pu ressentir en tant que futurs médecins
européens, l’inégalité de l’accès aux soins… Malgré tout, c’est une
expérience unique qui me servira certainement dans ma profession.
Merci à l’ONCF de m’avoir aidé dans la réalisation de ce projet, de
m’avoir permis de vivre cette expérience enrichissante.
Dimitry Chabot
LES CHEMINOTS N’OUBLIENT PAS LES TRADITIONS
Le 12 mai 2007, Jean-Marie Laurendeau et Pascal Gautier fêtaient leurs départs en retraite au dépôt de Trappes. La famille,
amis et collègues étaient venus nombreux pour les accueillir lors de leur « dernier train ». Après le traditionnel vin d’honneur, la
soirée s’est finie tardivement au restaurant d’entreprise de Paris Montparnasse. Un don a été fait au profit des pupilles.
Mon père est décédé il y a maintenant un an. Depuis sa
disparition, l’ONCF nous a apporté tout son soutien. Il
m’a permis de rencontrer des pupilles comme moi lors
des séjours qui nous sont proposés. J’ai été heureuse de
participer à la semaine au chalet, au séjour Paris en août, à
Saumur ainsi qu’au week-end moto à Bordeaux. Je félicite
toutes ces personnes qui se mobilisent pour nous apporter tous ces bons moments. Ma mère se joint à moi pour
vous dire ce simple mot : Merci.
Ingrid Michenaud – groupe Angers Cholet
Je viens remercier toute l’équipe pour ce superbe séjour en
Corse, ce fut très beau. J’ai passé une semaine de rêve malgré
mon petit problème de santé. Vous avez encore apporté beaucoup de choses. Tous les mots du monde ne sont pas assez
forts pour exprimer ce que vous faites avec bon cœur pour
les personnes handicapées. Encore un grand merci à tous ceux
qui font tout pour que les séjours soient toujours formidables.
Gros bisous à toutes et à tous.
Florence Villeval
Tous les militants de l’ONCF remercient les bénévoles et les généreux donateurs cheminots et
non-cheminots, qui,par leurs actions et leurs différentes activités en faveur de la solidarité,
contribuent à améliorer les prestations offertes à nos pupilles.
Le bulletin de l’ONCF - 268
Novembre - Décembre 2007 - Janvier 2008
LES MANIFESTATIONS CONVIVIALES ET AMICALES
Saint-Etienne
Limoges
Samedi 16 juin 2007, le groupe de Miramas organisait, au
centre de loisirs, un concours de boules au profit de ses pupilles.
Cette manifestation, organisée avec le club cheminots ASCM
section boules, était placée sous le signe de la convivialité.
De nombreuses personnes se sont inscrites au concours, ont
participé à la tombola et ont découvert notre association, ce
qui a permis au groupe de faire 3 adhésions, d’insérer notre
œuvre dans la vie associative SNCF, de renforcer l’autre
manifestation annuelle et de reverser le bénéfice de la journée
pour nos pupilles. Merci aux adhérents présents, à la Mutuelle
des cheminots de Marseille, au club ASCM, au Crédit Mutuel
Camille Pelletan et à tous les amis. Six pupilles ont participé à
la journée « cheval » du CR de Nancy, le 15 septembre, au lac
de la « madine », dans le département de la Meuse. Elle s’est
déroulée dans la bonne humeur à la grande satisfaction des
jeunes : après une collation , une heure de balade à cheval, le
déjeuner au restaurant suivi d’une heure de balade en calèche
avec les explications du guide. Après la visite du haras et du
manège, la journée s’est terminée à 16h30.
L’Assemblée Générale du groupe de Redon s’est tenue le
17 septembre 2007 en présence de 7 adhérents. Le groupe
compte 27 adhérents à ce jour contre 21 au 01 janvier 2007,
résultat de 4 adhésions et 2 mutations "arrivées". Le groupe
apporte son aide à 2 pupilles : Mikaël a participé au séjour été
et à la journée « Cheval » du 01 septembre à Saumur,Thierry a
participé à une formation générale ONCF le 18 juin à Nantes.
Cette formation, qui permet de bien connaître l’ONCF, est
ouverte à tous car l’ONCF et ses pupilles comptent sur
chacun d’entre vous. Des formations sont dispensées pour
vous aider à prendre votre part dans l’association et, pourquoi
pas, ensuite à vous investir ! L’ONCF est une œuvre de
solidarité entre les cheminots, forte de ses 40000 adhérents
et de l’engagement de ses militants bénévoles. Dans cette
période où les attaques contre notre corporation fusent de
toutes parts, cette solidarité doit demeurer exemplaire. Le
pot de la solidarité a clôturé cette réunion.
Le samedi 29 Septembre 2007, une « activité cheval » était
offerte par le CR de Limoges à nos pupilles au centre équestre
des Ecuries de Bellefond. Le matin, après la découverte et la
présentation, les chevaux ont été sellés avec l’aide des enfants,
et ensuite initiation dans le manége. Après un sympathique
pique-nique, ce fut une agréable balade dans la forêt de Saint
Le bulletin de l’ONCF - 268
Just Le Martel. Un grand merci à nos deux copains, Guy et
Michel qui, bénévolement, ont assuré l’encadrement, donc le
bon déroulement de cette activité. Cette journée fût radieuse,
comme le soleil qui était au rendez-vous et nos pupilles étaient
heureux, tout sourire : « vive la prochaine sortie !!»…
Le 6 octobre, le groupe de St Etienne organisait sa
traditionnelle journée « boulistes » des cheminots stéphanois.
Pas moins de 72 joueurs ont participé à ce concours qui a
vu la victoire de la quadrette Cheynest, après quatre parties
âprement disputées. Le groupe a enregistré 9 adhésions. Merci
à tous les participants, au CE de Lyon pour l’aide logistique, au
CR de Lyon pour sa présence, à la « Boule des cheminots de
Terrenoire » pour son aide et le prêt de ses locaux. C’est avec
beaucoup d’émotion que le challenge « Yves Sauvin » a été
remis aux vainqueurs par Florence, l’épouse de notre regretté
camarade. Le bénéfice de la journée a été reversé au siège.
Le samedi 10 novembre, le groupe d’Orléans-Les Aubrais
organisait sa traditionnelle soirée Moules-Frites (151
participants). Après la présentation du film, il a été rappelé
le bien fondé de l’ONCF au travers des actions menées par
l’ensemble des bénévoles qui chaque jour oeuvrent pour
le bien être des pupilles. La soirée s’est déroulée dans une
ambiance festive, réunissant anciens et jeunes avec des
échanges dignes de notre grande famille cheminote. Merci au
Comité d’Etablissement de la région de Tours pour le prêt
de son restaurant d’entreprise, à notre cuisinier bénévole
Philippe Peschard, à l’ensemble des bénévoles, à notre
animateur retraité Jacky Marsaudon. Pour le concours de
belote du 8 décembre 2007, nous remercions l’ensemble des
participants qui ont contribué à récolter les fonds pour notre
œuvre. Rendez-vous pour les prochaines manifestations de notre groupe en 2008 : 18 mars : soirée Choucroute, 13
juin : soirée Foot (coupe d’Europe) organisée par le collectif
jeunes, 11 octobre : notre traditionnelle soirée moules frites,
22 novembre : concours de belote. Ces activités auront lieu
dans le restaurant d’entreprise du CER à Fleury les Aubrais.
Le 11e concours de pétanque de Versailles Chantiers s’est
déroulé sous un beau soleil d’automne : 40 doublettes étaient
inscrites. Remerciements aux participants qui ont remis leurs
lots à l’ONCF ainsi qu’aux bénévoles sans qui cette journée
n’aurait pu se tenir.
Novembre - Décembre 2007 - Janvier 2008
L’expression « tomber dans le
troisième dessous », qui signifie essuyer
un échec, provient du monde théâtral, et
plus précisément de l’Opéra Garnier à Paris
qui possède trois sous-sols baptisés : premier,
deuxième et troisième dessous. Dans ce dernier, on
entreposait les machines et les décors. Au XIXe siècle,
les comédiens avaient l’habitude de dire d’une pièce
boudée par le public qu’elle était tombée au troisième
dessous, c’est à dire qu’elle ne pouvait pas tomber plus
bas. Avec le temps, l’expression a fini par désigner
toutes sortes d’échecs anéantissant le moral.
Aux
DONS DES SECTIONS
DE RETRAITÉS
956,00 E ont été versés au
bénéfice de nos pupilles par :
Cahors
Les Laumes
Macon
Montfort Le Gesnois
Narbonne
Oullins
Yerres
DÉVOLUTIONS
En cas de dissolution d’une
association ou d’une amicale,
les sociétaires peuvent,
en assemblée générale,
décider de verser le boni
de liquidation à une autre
association.
C’est le geste qu’ont fait
- la Caisse du Comité des
Loisirs des Cheminots à
Luçon (85) : 41,48 €
- le Comité d’Entreprise
St Germain Emballages à
Villeneuve St Germain :
4 330 E
Notre Conseil d’administration et nos pupilles adressent
à tous leurs remerciements les
plus sincères.
adhérents
de l’ONCF
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Ville . . . . . . . . . .
L’EAU, UN BIEN PRÉCIEUX
Almanach des
terres de France
Brèves
Zoom
En France, contrairement à ce
que l’on pense souvent, l’eau
qui coule de nos robinets est
de bonne qualité, elle est même
la plus contrôlée au monde.
Pourtant, partout sur la planète,
le marché de l’eau en bouteille
explose. En 2005, 170 milliards de
litres d’eau ont été embouteillés et
100 milliards de dollars ont été dépensés
pour les acheter. La moitié de cette
somme aurait suffi à créer des infrastructures
d’assainissement pour que chaque habitant sur terre
ait accès à l’eau. Car dans les pays pauvres d’Afrique, les
villageois sont parfois obligés de marcher 5 à 6 heures par
jour pour s’approvisionner. Une inégalité cruelle. Mais nous,
allons-nous continuer à bénéficier encore longtemps de ce
régime de faveur ? Dans certaines régions françaises, l’eau
est si polluée par les nitrates et les pesticides qu’elle est
devenue impropre à la consommation... Et les traitements
d’assainissement sont si compliqués qu’ils alourdissent
la facture. Bêtement, puisque seulement 2,5 % de l’eau
traitée est utilisée comme boisson ou pour la cuisine, le
reste servant à nettoyer ou à jardiner. N’est-il pas temps
d’agir ? En favorisant une agriculture plus respectueuse
de l’environnement, par exemple. En apprenant à ne pas
gaspiller l’eau. Car, un jour, elle pourrait bien nous manquer
à nous aussi.
Viva
CHANGEMENT D'ADRESSE :
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Abonnement à partir
du N° : . . . . . . .
Le numéro : 0,30 e
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ccp 463 88 C Paris
N’oubliez
pas de nous
signaler tout changement d’adresse
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Mail : ....................................................................................................................................................................................
Changement de situation :
• Retraite : à partir du ...................................
• Congé parental, congé sans solde, départ volontaire…
À compter du .......................................................... au ....................................................
Novembre - Décembre 2007 - Janvier 2008
Le
saviez-vous
?
Le petit billet d’humeur & d’humour
Mieux vaut allumer une lumière que de maudire l’obscurité.
Confuciuss
Dans l’épais dossier de la Caisse nationale d’allocation familiale (Cnaf), version 2007, on
apprend que 6% des lycéens exercent actuellement une activité rémunérée pendant l’année
scolaire (baby-sitting, vendeur...), que les Français
sont plus pessimistes quant à leur pouvoir d’achat
ou que contrairement aux idées reçues, la majorité des mères au foyer avec enfants en bas âge
ont fait le choix de ce statut. En revanche, les
mères qui travaillent à temps complet sont peu
disposées à s’arrêter et à devenir mères au foyer.
Du côté des ados, c’est toujours le dialogue de
sourds entre eux et leurs parents. 72 % des adultes pensent que les adolescents sont souvent mal
dans leur peau, mais seulement 19 % d’entre eux
disent aller mal. Les adultes pensent qu’ils n’arrivent pas à leur parler, les jeunes eux pensent que
c’est facile ! C’est la dépendance et les maladies
que les Français redoutent le plus. Ces questions
sont plus présentes qu’en 2005 : + 7 points. Ils
estiment que les pouvoirs publics agissent insuffisamment vis à vis de la vieillesse. 60% de nos
concitoyens sont opposés à la TVA sociale car
cela entraînerait une hausse des prix et pénaliserait les plus modestes. Pourtant, 57% d’entre eux
sont prêts à dépenser plus pour leur santé contre
50% en 2006, mais ils demeurent très attachés à
un système de soins accessible à tous (51%, soit
une progression de 6 points par rapport à 2006).
A la question : «D’après vous, avoir une bonne
qualité de vie, c’est d’abord ...», 71% répondent :
«Vivre longtemps en bonne santé».
Enfin l’angoisse de la pauvreté est très présente
à l’esprit. Près de trois Français sur dix affirment
avoir déjà connu une période de pauvreté et
tous partagent l’idée selon laquelle leurs enfants
auront plus de risque de tomber dans la pauvreté que les membres de leur génération. Une
vision proche de la réalité car 260 000 personnes de plus sont devenues pauvres en 2005.
VIVA
Depuis janvier
2000, les invalides
peuvent placer la
carte européenne
de stationnement
à gauche du parebrise de leur
voiture. Cette
carte remplace
celles de grand
invalide civil (GIC)
et de grand invalide
de guerre (GIG).
Toute personne
atteinte d’un
handicap ou devant
être accompagnée
d’une tierce
personne dans
ses déplacements
peut la recevoir. Il
suffit d’en faire la
demande à la Maison
départementale
des personnes
handicapées
en joignant la
photocopie rectoverso de la carte
d’invalidité et
un certificat du
médecin traitant
attestant des
difficultés de
déplacement. Le
conducteur valide
d’une voiture a
le droit de se
garer sur une
place réservée
aux handicapés
s’il conduit une
personne détenant
cette carte, et
s’il n’oublie pas de
placer la carte
sous son parebrise.
Almanach des
terres de France
Le bulletin de l’ONCF - 268
Voiture Et Handicap
Famille, vieillesse,
santé...
les chiffres 2007
à lire...
Vidal-naquet
Historien En
P e r s o n n e - F r a n ç o i s H a rt o g E d i t i o n s L a D e c o u v e rt e – 1 4 4
Pages – 12 €
« Pour moi, athée, l’histoire était le seul
substitut possible de la religion »,déclarait
Pierre Vidal-Naquet, disparu en
2006. L’historien a couvert tous
les champs intellectuels, ne
cessant de questionner le
monde grec, relisant Platon
pour envisager l’époque
contemporaine. Fidèle à
l’exemple de son père,
avocat qui fut arrêté par
la gestapo en 1944, puis
assassiné à Auschwitz
avec sa mère, il a toujours été un « témoin de
la vérité », s’investissant
avec une rigueur d’historien dans les affaires de la
cité. Une recherche de la vérité
qui…devenait une exigence de
citoyen. Mobiliser l’opinion contre
la torture pendant la guerre d’Algérie,
combattre la démarche des révisionnistes,
sans pour autant abandonner la Grèce
antique, telle était l’immense activité de
cet historien que François Hartog restitue
dans ce bref et lumineux essai.
Télérama
Tu ressembles à ma mort- Frederic
H Fajardie- Editions Des Equateurs218 Pages- 17 €
Mars 1938. Rescapé de Verdun, le commissaire Perlbag, en cherchant à élucider
les meurtres de quatre cheminots, membres du Front populaire, va découvrir un
redoutable complot. Frédéric H. Fajardie
a brillamment répondu à la sollicitation
du comité d’établissement des cheminots
du Nord-Pas-de-Calais pour ses 70 ans. Il
signe un polar social et haletant.
La CGT ensemble
Novembre - Décembre 2007 - Janvier 2008
AGENDA
Fantastic’art
du 23 au 28 janvier
2008 à Gérardmer
BD à Angoulême
26 et 27 janvier
2008
Photo : Dimitry Chabot
Congrès ONCF
17 et 18 janvier
2008 à Poitiers
Enfants du monde
(Enfants du Sénégal)
Orphelinat
National
des Chemins
de Fer
de France
Séjour familial
au chalet Pierre
Semard pendant les
vacances scolaires
de printemps
Fondé le 8 juillet 1904
“Journal Officiel”
des 15-16 Juillet 1904
Déclaration N° 151 200
But : Aider moralement
et matériellement
les orphelins
de ses adhérents
Siège social :
263, Rue de Paris
93100 Montreuil
CCP 46388 C PARIS
Vacances d’hiver
au chalet Pierre
Semard ( bourses
ONCF)
En 2008,
Tél. 01 48 18 80 73
Fax 01 48 18 82 60
[email protected]
Paysage du monde
(Mali, pays Dogon)
Photo : D.P.
la cotisation
mensuelle passera
à 4,17 €, soit 12,51 €
par trimestre.
Le bulletin de l’ONCF - 268
Novembre - Décembre 2007 - Janvier 2008
Secrétaire général :
Serge Hebras
Secrétaires :
Roland Le Sauce,
Chantal Dur-Tomas,
Michel Douet
Bulletin de l’Orphelinat
N° C.P. 1210 G 84134
Imprimé par nos soins
Directeur de la publication :
Serge Hebras
Responsable de la rédaction :
Jean-Louis Gaillard
Conception :
Feuille de style - Paris
Maquette :
Pascale Lalys
Photogravure-Impression :
Rivet Limoges