L`Escape Room historique
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L`Escape Room historique
14 DIMANCHE 13 NOVEMBRE 2016 AUBANGE – ENVIRONNEMENT 5 tonnes de déchets ramassées Cinq citoyens se réunissent tous les mardis pour nettoyer. Une réelle initiative citoyenne l y un an, nous vous avions parlé de ce petit groupe de citoyens qui nettoie les rues d’Aubange « afin de pallier au manque d’implication de la commune en matière d’environnement ». Un an après, ils ont ramassé plus de cinq tonnes de déchets. Et toujours sans réaction de la commune. I Si vous passez par Aubange le mardi matin, vous avez peutêtre déjà remarqué qu’une poignée de citoyens sillonne les rues de la commune chaque semaine, sac-poubelle sous le bras. C’est un médecin de l’entité qui a lancé l’initiative avec son épouse il y a un peu plus d’un an. « Ils ont commencé tous les deux et puis deux autres citoyens les ont accompagnés. En février, je suis passé à côté d’eux alors qu’ils ramassaient les déchets. J’ai donc décidé de les accompagner. Et depuis, tous les mardis matin qu’il neige ou qu’il vente, on ramasse les déchets de 10h à midi », explique Georges Kremer. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que ce petit groupe est efficace. En un an, ils ont récolté plus de cinq tonnes de déchets ! Canapés, pneus, bidons d’essence, meubles, canettes ou bouteilles d’alcool, la liste des déchets qui jonchent les rues de la commune est longue. « C’est invraisemblable ce que les gens balancent. Il suffit d’aller dans les entrées de bois pour trouver des choses abominables », déplore Georges Kremer. 10 À 15 SACS PAR SEMAINE Au départ, le « club des cinq » organisait le ramassage seul. Mais ils ont rapidement sollicité la commune, estimant que c’était son rôle de veiller à la propreté de la commune. La bourgmestre, Véronique Biordi a donc décidé de les aider… en leur offrant les sacspoubelles ! Depuis, tous les mardis matin, ils récoltent entre 10 et 15 sacs de déchets. Ils déposent ensuite ces sacs le long de la route et les ouvriers communaux passent les récupérer. « On fait leur travail fina- lement. Et finalement, on se rend compte que cela ne se finira jamais. Deux jours après avoir nettoyé un endroit, on peut déjà reconnaît recommencer… », Georges Kremer qui espérait un engouement de la population. « On pensait que cela ferait boule de neige. Il y a des gens qui nous klaxonnent puis lèvent le pouce en guise d’encouragement mais ils ne viennent pas nous aider. Ce serait pourtant bien que la population s’implique ». À défaut d’obtenir une plus grande aide de la commune, ces citoyens continuent donc d’œuvrer pour l’environnement en espérant que certaines consciences s’éveillent… FANNY JACQUES Ils ramassent entre 10 et 15 sacs par semaine ! © F.J. Le fauchage tardif, un problème Les canettes, danger pour les animaux Les déchets les plus courants restent, sans conteste, les canettes. Georges Kremer et ses comparses en ramassent des dizaines chaque semaine. En été, ils ont été confrontés à un autre problème : le fauchage tardif. Les ouvriers communaux qui fauchent les abords de voirie ne ramassent pas les déchets au préalable. Ce qui fait que de nombreuses canettes sont déchiquetées et se retrouvent dans la nature en plusieurs morceaux. Outre le travail supplémentaire que cela occasionne pour ceux qui ramassent les déchets, c’est également dangereux pour les animaux. « Les morceaux se re- trouvent dans les champs et cela risque d’empoisonner les animaux qui les mangent. Ça peut tuer une vache ! », déplore Georges Kremer. - BASTOGNE – ÉVÉNEMENT L’Escape Room historique our la toute première fois en province de Luxembourg, le Bastogne War Museum organise, le 11 décembre, un événement « Escape Room », un jeu d’évasion grandeur nature. Enfermés dans une pièce par équipe, les participants devront résoudre une énigme liée à l’histoire pour s’en échapper. QG allemand abandonné, cave de résistants ou encore forêt d’Ardenne en mode Easy Company, trois thèmes et décors de jeu seront mis sur pied dans l’aile Van Gheluwe au musée en Piconrue. Le 11 décembre prochain, le Bastogne War Museum organise une activité « Escape Room », un jeu d’évasion grandeur nature. Bien P connue en Europe, c’est la première fois qu’une telle activité est organisée dans la province. « Le concept est simple », explique Michael Hilgers du Bastogne War Museum. « Par équipe de 5 ou 6 joueurs, les personnes sont enfermées dans une pièce. Leur objectif est de trouver des indices dans le décor pour parvenir à trouver le code qui leur permettra de sortir. » Organisée dans le cadre du Nuts Day et par le Bastogne War Museum, l’Escape Room bastognarde sera forcément orientée Bataille des Ardennes. « Trois thèmes sont proposés aux participants », continue l’organisateur. « Le premier est celui de « La lettre oubliée ». L’équipe sera enfermée dans un QG allemand abandonné dans lequel un soldat aura laissé une lettre sur la table, le point de départ de l’énigme. Le but sera de poster la lettre à la famille. Ce thème a spécialement été conçu pour les familles afin de continuer dans la lignée de réflexion du musée dont l’un des objectifs est de faire comprendre que le soldat allemand était un homme comme un autre. » Pour le deuxième thème, les participants se glisseront dans la peau d’un groupe de résistants. « Ils viennent de voler des papiers aux Allemands et ils trouvent refuge dans une cave durant leur fuite. Le but est de s’en échapper avant l’arrivée de la troupe. Pour le troisième thème, l’équipe sera une troupe de la Easy Company dans le besoin d’un ravitaillement au mi- lieu de la forêt ardennaise. Le but sera de trouver les coordonnées géographiques de l’endroit où il se trouve pour les communiquer. » Chaque pièce, d’une trentaine de m2 sera entièrement décorée pour plonger les participants dans le thème. « Nous ne manquons pas de décoration au musée », sourit Michael Hilgers. « Résoudre l’énigme devrait mettre une heure au groupe. » L’événement se déroulera durant une journée dans l’aile Van Gheluwe au musée en Piconrue. La capacité est limitée. « Nous pouvons accueillir 18 groupes, six pour chaque thème. Nous visons un public entre 10 et 50 ans. Le coût est de 6 € par personne. » SYL.C. L’Escape Room vous plonge dans la bataille des ardennes. © B.W.M. MARCHE – CHANSON FRANÇAISE voulu changer de nom. « À Venez « chouchouter » Les Innocents Petit événement s’il en est, la Maison de la culture de Marche va accueillir Les Innocents, le samedi 17 décembre, à 20 heures. Avec des chansons aussi imparables et désormais classiques que ne le sont « Jodie », « l’autre Finistère », « Un monde parfait »… ce groupe a fait le bonheur des années ‘80/90. Bonne nouvelle pour les fans, le groupe ou du moins le duo formé par Jean-Chri et JP Nataf repart sur les routes. Une « Mandarine », du nom de leur nouvel album, dans la poche. On les a rencontrés. Heureux. Sereins. Entameraient-ils une deuxième vie ? « À vrai dire, nous ne nous sommes jamais perdus de vue, explique d’emblée JP Nataf. Quand Jean-Chri est parti, c’était la fin d’une étape. Je pensais que je ne pourrais jamais m’en remettre. Que je ne pourrais plus jamais faire de musique. Et pourtant si. Et chacun a fait des choses de son côté. À l’époque, il n’y a pas eu de gros clashs entre nous. Pas de fâcherie. Nous nous sommes d’ailleurs revus, de temps en temps. » 15 ans plus tard, sans vraiment que cela soit calculé, le duo retrouve l’envie de se mettre autour d’une table. Pas pour boire un verre ou manger un bout. Non. Plutôt pour écrire des chansons. « Et là, de manière assez surprenante, nous avons retrouvé notre complicité d’avant, même si la vie nous a changés. » Le duo reformé n’a pas non plus L’émotion est intacte. © N.HN l’époque, je trouvais important que notre groupe ait un nom inoffensif. On se réclame d’une certaine innocence teintée d’une certaine naïveté. J’ai toujours été touché par les histoires de héros qui sont des antihéros, argumente JP Nataf. Nous n’avons jamais eu la prétention d’être des révolutionnaires. Nous voulons juste proposer les meilleures chansons possibles. » Il est vrai que l’album « Mandarine » comporte, lui aussi, quelques morceaux parfaitement ciselés pour l’oreille. Tant la mélodie semble évidente. On se plaît tout aussi bien à fredonner « Love qui peut » que « Les philharmonies martiennes ». « Notre manière de faire n’a pas changé, souligne encore JP Nataf. C’est souvent la musique qui vient en premier. Le texte suit, il s’impose comme une évidence. Nous ne sommes pas des leaders d’opinion. Nous n’avons pas cette prétention. Quand nous créons, nous cherchons juste à transmettre une émotion. Mais cette émotion, nous voulons qu’elle touche un large public. Nous revendiquons le fait de faire des chansons populaires. » Le concert que le groupe va donner à Marche sera le dernier de cette tournée. N.HN à noter Intéressé par ce concert ? Les places sont en prévente au prix de 20 euros (debout) ou 25 euros (assis). Infos complémentaires : 14