PROGRAMME JOURNEES DE L`ECONOMIE Attention : Programme

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PROGRAMME JOURNEES DE L`ECONOMIE Attention : Programme
PROGRAMME
JOURNEES DE L’ECONOMIE
Attention :
Programme en cours de réalisation, ce document est actualisé régulièrement
Séance d'ouverture des Jeco 2014
Didier Bruno
membre du directoire en charge de la Banque du Développement Régional à la Caisse
d’Epargne Rhône Alpes
Gérard Collomb
Président du Grand Lyon
Jean-Louis Gagnaire
Député de la Loire 2ème circonscription – Vice-président de la région Rhône-Alpes
Patrick Haas
Direction de la Communication, Banque de France
Emmanuel Imberton
Président de la CCI de Lyon
Pascal Le Merrer
Directeur Général des Journées de l'économie
Alain Mérieux
Président de l'Institut Mérieux et de la Fondation Pour l'Université de Lyon
Françoise Moulin Civil
Rectrice de l'académie de Lyon chancelière des universités
Mostafa Terrab
Président Directeur Général du groupe OCP
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 10h00 - 11h00
Lieu : Opéra de Lyon, Place de la comédie, 69001 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A et C -arrêt Hôtel de Ville Bus :Lignes : C3, C5, C13, C14,
C18, 9, 19, S1, S6, S12 -arrêt Hôtel de Ville-Louis Pradel
Réfléchir de manière plus profonde aux réformes structurelles
Patrick Artus
Chef économiste de Natixis et Professeur d’économie à la Sorbonne, Université Paris 1.
Agnès Bénassy-Quéré
Professeur, Ecole d'économie de Paris, Université Paris 1, et Présidente-déléguée du
Conseil d'analyse économique
Karine Berger
Député des Hautes Alpes
Gérard Collomb
Président du Grand Lyon
Hervé Hélias
Président et Directeur général de Mazars
Francis Kramarz
Directeur du Centre de Recherche en Economie et Statistique (CREST)
Jean-Marie Pernot
Chercheur en science politique à l'IRES
Daniela Schwarzer
Directrice de Recherche membre du comité exécutif et directrice du programme Europe
au sein du German Marshall Fund of the United States (GMF)
Mostafa Terrab
Président Directeur Général du groupe OCP
Modérateur : Jean-Paul Chapel
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France 2
Les organisations internationales suggèrent en général aux pays de mener
un ensemble de réformes structurelles : flexibilité du marché du travail,
concurrence sur les marchés des biens et services, ouvertures des
professions fermées, réforme fiscale, réforme des retraites, réduction des
dépenses publiques, politiques du logement…Il faut analyser plus
profondément ces propositions de réforme. Comment se comparent leurs
coûts et leurs bénéfices ? Le coût à court terme n’est-il pas considérable ?
Dans quelle situation conjoncturelle est-il préférable de mener les réformes
structurelles ? Des réformes structurelles en bas de cycle, si elles sont
désinflationnistes, ne peuvent-elles pas conduire à la déflation ? Ne faudraitil pas coordonner entre elles (par exemple réduction parallèle des rentes sur
le marché des biens et sur le marché du travail) et internationalement (les
baisses du coût du travail sont internationalement non coopératives) les
réformes structurelles
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 11h00 - 13h00
Lieu : Opéra de Lyon, Place de la comédie, 69001 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A et C -arrêt Hôtel de Ville Bus :Lignes : C3, C5, C13, C14,
C18, 9, 19, S1, S6, S12 -arrêt Hôtel de Ville-Louis Pradel
Café économique : Le mentorat : accompagner les jeunes entrepreneurs
Florian Brunet-Lecomte
Responsable de l’antenne Rhône-Alpes du Moovjee, fondateur de la société FEMAT
Guillaume Pâris de la Bollardière
Fondateur de Biodegr'AD
Bénédicte Sanson
Déléguée générale du Moovjee
Le Moovjee, Mouvement pour les Jeunes et les Etudiants Entrepreneurs,
propose aux jeunes entrepreneurs de 18 à 30 ans un accompagnement via
un programme de mentorat et l’accès à un pool d’experts métier bénévoles.
Le mentorat est un accompagnement personnel, volontaire et bénévole,
apporté par un entrepreneur expérimenté à un jeune créateur, dans la
réalisation et le développement de son projet.
Depuis sa création en 2009, près de 300 jeunes ont bénéficié et bénéficient
à ce jour du programme de mentorat du Moovjee.
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 11h00 - 12h30
Lieu : Café de la Cloche, 4 Rue de la Charité, 69002 Lyon
Accès : Métro:Ligne A ou D Arrêt Belecour
Etats généraux des étudiants
"Relever le défi de la professionnalisation dès l'entrée à l'université"
Cette année encore, la Fondation pour l’Université de Lyon et la Faculté
de Sciences économiques et de gestion de Lyon 2 s’associent pour
organiser la 3ème édition des Etats Généraux de l’insertion professionnelle
des Etudiants en sciences économiques (EGE). Ces assises se dérouleront
les 12 et 13 novembre prochains, à Lyon, dans le cadre des Journées de
l’Economie, événement national grand public de référence en matière de
réflexion sur les grandes questions économiques.
Les EGE, ce sont près de 200 étudiants venus de Lyon et de toute la
France porteurs de constats, réflexions et propositions sur l’insertion
professionnelle.
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Les EGE, ce sont de véritables travaux de terrain, menés en amont par les
délégations étudiantes issues d ‘une dizaine de facultés associées.
Les EGE, c’est une table ronde, où se succèdent DRH, universitaires,
directeurs du ministère, pour échanger autour des travaux des étudiants.
Pour cette troisième édition, Pierre-Cyrille Hautcoeur, directeur d'études
de l'EHESS et professeur à l'Ecole d'économie de Paris ; ainsi que Olivier
Bouba-Olga, Doyen de la Faculté de Sciences Economiques de l’Université
de Poitiers ont déjà confirmé leur présence.
Les étudiants des Etats Généraux viennent de plusieurs Facultés de
sciences économiques et de gestion de France. Ils participent aux travaux
préparatoires et aux productions de la table ronde (12 et 13 novembre 2014)
à Lyon.
Ils sont invités aux Journées de l’Economie, qui se déroulent du 13 au 15
novembre 2014 à Lyon.
Le thème des EGE 2014 est :
"Relever le défi de la professionnalisation dès l’entrée à l’Université".
Les travaux des délégations s’orienteront autour des deux axes suivants :
Les pratiques pédagogiques et enseignements innovants nécessaires (ou
utiles) à l’insertion professionnelle : les compétences et les connaissances
transmises à l’Université aujourd’hui sont-elles en lien avec les attentes du
monde professionnel ? Quelles expériences de pratiques innovantes ont été
mises en place au sein de votre université ? Quelles sont celles qui peuvent
être mises en valeur auprès des professionnels ? Les interactions directes
entre l’étudiant et l’entreprise : quelles sont les mesures et outils
d’accompagnement existant dans votre établissement ? Comment imaginer
une interaction entre l’étudiant et l’entreprise qui soit différente du stage «
traditionnel » ? Quelle est la place du monde professionnel dans l’Université
? L’interaction entre étudiants et entreprises est-elle possible dès la
première année universitaire ? En reprenant le thème des EGE 2014 et les
deux axes de réflexion ci-dessus, chaque délégation fait un tour d’horizon
des réalisations ou méthodes mises en œuvre dans sa faculté en matière
d’insertion professionnelle.
Une fois les pratiques d’enseignement / réalisations identifiées, la
délégation, aidée de l’enseignant / doyen référent, centre son travail sur une
ou deux de ces pratiques innovantes. Les étudiants iront « auditionner » ;
des acteurs du monde universitaire (professeur, doctorant, étudiants…) ainsi
que des acteurs du monde professionnel (responsable ressources
humaines, chefs d'entreprises…) sur ces réalisations.
Les délégations sont invitées à se réunir à Lyon le 12 et le 13 novembre
dans le cadre des journées de l'économie. L’objectif de ces deux jours est
de rassembler et partager les travaux réalisés en amont par les différentes
parties, dans le but d’en tirer des pistes pouvant déboucher sur des actions
concrètes dans les universités.
Cette dynamique sera accompagnée par la Fondation pour l’Université
de Lyon dans le cadre de sa mission de soutien à l’évolution des formations
en lien avec les besoins des acteurs socio-économiques : Programme
Avenir Lyon Saint-Etienne.
Ces assises sont organisées avec la collaboration de :
UFR Sciences Economiques de Poitiers
IAE St-Etienne
UFR Droit Economie Gestion Paris Sud
UFR Sciences Economiques de Rennes 1
UFR Economie Paris 1 Panth_on-Sorbonne
Collegium Droit, Economie, Gestion d'Orl ans
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Facult de Droit, d'Economie et des Sciences Sociales de Tours
Facult de Droit, Economie et Gestion de l'Universit de Pau
UFR Science conomique et de gestion - Universit de Bourgogne
Les partenaires de ces Etats g n raux sont :
Ecole Normale Sup rieure de Lyon
Universit Lumi re Lyon 2
UFR Sciences Economiques et Gestion
Fȃ d ration ARES
Conf rence des Doyens de la Facult des sciences conomiques et de
gestion
Page Facebook des Etats G n raux des Etudiants.
Si vous tes intʃress s pour constituer une d l gation au sein de votre
facult d' conomie et de gestion, n'h sitez pas contacter Mariane Milano
: [email protected] - Tel. : 04 78 92 70 16.
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 14h00 - 17h00
Lieu : Amphithéâtre ENS de Lyon (Site Descartes), 15, Parvis René Descartes, 69007
Lyon
Accès : Métro ligne B , arrêt «Debourg»
Education financière et insertion bancaire : un pas en faveur du progrès social
Béatrice Louvier
Responsable de l’animation du sociétariat de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes
Martine Mouillon
Correspondante régionale de Finances & Pédagogie antenne Rhône Alpes
Modérateur : Chantal Fazekas
Finances et pédagogie
Dans un contexte de crise économique, les personnes en précarité sont
davantage confrontées à l’exclusion bancaire et sociale. Même dans une
démarche volontaire et une dynamique de retour à l’emploi ou de réinsertion
sociale, les personnes fragilisées peinent à se réinsérer. Pourtant, depuis
2005, grâce au fonds de cohésion sociale, un outil permettant de lutter
contre l’exclusion bancaire et le surendettement des ménages a été plus
largement proposé : le microcrédit accompagné.
Insuffisamment connu, parfois stigmatisé, ce dispositif permet à ceux qui
ont trop peu de ressources pour prétendre à un prêt classique mais un reste
à vivre suffisant pour rembourser les modestes échéances de trouver une
solution à un besoin de financement.
Comment ces personnes qui n’ont pas accès aux crédits traditionnels
vivent-elles ce coup de pouce bancaire et la pédagogie qui l’accompagne ?
Parce que le premier frein à l’insertion est levé, il apparait nécessaire et
évident d’accompagner l’individu dans sa progression. Afin d’éviter une
rechute, un accompagnement sur les fondamentaux de la relation à l’argent
et à la banque s’impose !
Du ressort de l’éducation nationale ou des familles, la question de
l’éducation budgétaire et financière se pose toujours ! Aujourd’hui, trop
nombreuses sont les personnes en situation de difficulté financière et
bancaire du simple fait que celles-ci n’ont jamais été informées et
accompagnées !
A travers des témoignages de bénéficiaires et de structures
accompagnantes, analysons de l’intérieur les impacts positifs de ce parcours
innovant ! Participez et Apportez votre regard sur ce dispositif !
Finances & Pédagogie et Parcours Confiance, associations loi 1901
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agissent afin d’apporter des solutions pour favoriser l’insertion bancaire,
sociale et professionnelle :
La première en menant des actions d’éducation financière à travers des
formations et informations sur la gestion du budget, la relation à l’argent, la
compréhension du monde bancaire. La seconde en étudiant la possibilité
d’octroi d’un microcrédit, pouvant s’avérer un levier positif sur des situations
fragilisées. Toutes deux sont soutenues par la Caisse d’Epargne.
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 15h00 - 16h30
Lieu : Salle Jacquard CCI, Place de la Bourse, 69001 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt CordeliersBus :Lignes : C3 – C13 – C14 – C23 arrêt
Cordeliers
Si la croissance s’arrête, comment changer la société ?
Patrick Artus
Chef économiste de Natixis et Professeur d’économie à la Sorbonne, Université Paris 1.
Clara Gaymard
Vice-Présidente GE International, Présidente et CEO de GE France, Présidente de
l’AmCham France
Kevin O'Rourke
Chichele Professor of Economic History au All Souls College, Oxford
Thierry Pech
Directeur Général de Terra Nova
Jean Pisani-Ferry
Commissaire général à la stratégie et à la prospective, France Stratégie
Modérateur : Philippe Escande
Le Monde
On observe dans pratiquement tous les pays de l’OCDE un ralentissement
continuel des gains de productivité et de la productivité globale des facteurs.
A quoi l’attribuer ? A l’inefficacité croissante de la RechercheDéveloppement (bien documentée dans la pharmacie, l’électronique) ? A
l’inadéquation des compétences de la population active ? Au fait qu’Internet
n’est pas une innovation majeure ? Aux inégalités de revenu ? Si la
croissance de moyen terme reste effectivement faible (qu’on le souhaite ou
pas), alors il faut repenser l’organisation de la société : comment financer les
retraites avec le vieillissement ? Comment financer les dépenses de santé
qui naturellement croissent rapidement ? Comment éviter les conflits pour
l’accaparement d’un revenu faible entre jeunes et vieux, qualifiés et non
qualifiés, salariés des secteurs restant en croissance plus forte et les autres
?
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 15h00 - 16h30
Lieu : Bourse du travail, 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Palais de Justice - Mairie du 3e
Silver économie, retraite dorée ?
Michèle Debonneuil
Inspecteur général des Finances
Clément Lecuivre
Jean-Paul Nicolaï
Chef du département Économie-Finances au Commissariat général à la stratégie et à la
prospective
Fabien Verdier
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Alain Villemeur
Ingénieur, Economiste et Essayiste
Modérateur : Jean-Paul Chapel
France 2
Cette conférence explore les différents axes d’interventions des pouvoirs
publics pour relever les défis du vieillissement et de la dépendance. On y
abordera des thèmes comme la nouvelle filière de la silver économie, les
aspects techniques de son organisation, le financement spécifique des
entreprises concernées, les nouveaux outils de mobilisation de l’épargne
des séniors, le viager mutualisé, l’impact sur les assurances des nouveaux
risques liés à la dépendance…
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 15h00 - 16h30
Lieu : Centre culturel Saint-Marc, 10, rue Sainte Hélène , 69002 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt AmpèreTram : Lignes : T1 arrêt Perrache
Pourquoi le fret préfère la route
Frederic Babayans
Supply Chain AB Mauri France
Yves Crozet
Professeur de Sciences économiques à l’Université de Lyon (IEP)
Laurent Guihéry
MCF Lyon 2, responsable du master Transport et Logistique industrielle et commerciale
Fabien Jouvet
Président de Skipper Groupe
Robert Isabella
Ancien directeur RH – Groupe STEF
Michel Violland
Économiste au Centre de Recherche du Forum International des Transports de l’OCDE
" Les Livres Blancs successifs de l'Union Européenne insistent depuis de
longues années sur la nécessité de reporter sur le fer ou sur la voie fluviale
une part des trafics de marchandises assurés par la route. Pourtant, partout
en Europe, le transport routier de marchandises continue à se tailler la part
du lion. La France a le même type d'ambition mais elle n'a pas plus succès
puisque le transport ferroviaire de marchandises a reculé de 40% en 13 ans.
Comment expliquer cette préférence pour la route ? Les camions et les
entreprises de transport routier ont-ils une plus grande capacité à s'adapter
à la demande des chargeurs? Comment cette demande a-t-elle évolué au
cours des dernières années ? Est-ce la nature des marchandises
transportées qui est en cause? Ou faut-il regarder du côté des exigences
des clients qui demandent toujours plus de rapidité, de souplesse et de
qualité de service? Les tendances observées dans les dernières décennies
peuvent-elles être infléchies et à quelles conditions ? Les intervenants, qui
connaissent bien le transport et la logistique, ses dimensions nationales et
internationales, techniques, sociales et économiques, donneront des
réponses à ces questions et répondront aux questions des participants."
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 15h00 - 16h30
Lieu : Palais de la Mutualité, 1, Place Antonin Jutard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : D arrêt Guillotière Bus :Lignes : C12 arrêt Guillotière, C23 arrêt
Fosse aux ours Tram :Lignes : T1, arrêt Guillotière
ESS et économie conventionnelle, le début du dialogue
Christophe Chevalier
Président Directeur Général du groupe Archer et Porte parole de la fédération Coorace
Danièle Demoustier
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enseignant-chercheur
Cyril Kretzschmar
Conseiller délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à l'artisanat et à
l'économie sociale et solidaire à la Région Rhône-Alpes
Benoit Levesque
sociologue, Professeur émérite Université du Québec
Pascale Moulevrier
maître de conférences en sociologie à l'UCO Angers, chercheur au CENS de l'université
de Nantes et responsable du master professionnel « Métiers du développement territorial
et de l'économie sociale et solidaire »
Nancy Neamtan
présidente directrice générale du Chantier de l'Economie sociale
Modérateur : Philippe Lansac
RCF
En France comme au Québec les frontières traditionnelles entre économie
sociale et solidaire et économie conventionnelle s'estompent depuis peu.
Les lois de définition de l'ESS, très synthétique au Québec et beaucoup plus
prolixe en France, dressent un espace très ouvert où le statut importe
maintenant beaucoup moins que le projet.
Dans ce cadre, les pratiques de coopération entre entreprises de l'ESS et
entreprises classiques, encore marginales dans la plupart des cas, vontelles se développer ? L'ESS risque t-elle de se diluer dans l'économie ou au
contraire l'influencer plus rapidement et durablement ? Cette conférence des
JECO permettra de dresser un tableau des pratiques québécoises et
françaises en matière de coopération ESS/économie conventionnelle et de
dégager les facteurs clés d'évolution de cette relation, pour plus d'efficacité
socio-économique globale.
On y parlera notamment des Pôles Territoriaux de Coopération
Economique (PTCE en France), du modèle Desjardins au Québec, des lois
ESS de Québec et de France, des stratégies d'innovation sociale et
d'investissement social au Québec et en France...
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 15h00 - 16h30
Lieu : Hôtel de région, 1 esplanade François Mitterrand, 69002 Lyon
Accès : Tram :Lignes : T1 arrêt Hôtel de Région - Montrochet
Comment soutenir la compétitivité en misant sur la formation ?
Sybille Desclozeaux
Présidente du CESER Rhône-Alpes, Présidente de l'entreprise ERTM
Hugues De Balathier-Lantage
Chef de service à la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle,
adjoint à la déléguée générale
Florence Poivey
Présidente de la fédération de la plasturgie et négociatrice du Medef sur la formation
professionnelle, vice-présidente de l'association Emergences
Louisa Toubal
Chef de projet La Fabrique
Modérateur : Anne-Cécile Geoffroy
Liaisons Sociales Magazine
Cette conférence est organisée par La Fabrique de l'Industrie en partenariat
avec l'Institut Confluences.
Le manque de personnel qualifié représente, selon la Banque de France, le
premier frein au développement des entreprises. La capacité du système de
formation à répondre aux besoins de ces dernières est régulièrement mise
en cause. Malgré le niveau dramatiquement élevé du chômage, de
nombreuses entreprises éprouvent en effet des difficultés de recrutement
importantes, en particulier dans l’industrie. Le système de formation initiale
ne parvient pas à orienter les jeunes vers ses métiers, pour lesquels les
besoins sont importants mais qui souffrent d’un déficit d’attractivité.
Dans un monde où le rythme des changements technologiques s’accélère,
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le maintien et le développement des compétences des individus constitue
également un enjeu majeur. Avec la diffusion de nouvelles technologies et
l’évolution de l’organisation du travail, la compétitivité des entreprises est
aujourd’hui portée par tous les salariés, quel que soit leur niveau de
qualification. Le système de formation continue reste pourtant très
inégalitaire et profite surtout aux personnels les plus qualifiés.
Face à ces constats, plusieurs questions se posent : Quelles solutions
apporter pour orienter plus efficacement les individus vers les formations et
les secteurs qui recrutent ? Comment lutter contre les inégalités d’accès à la
formation, pour que celle-ci profite à tous ? Enfin, comment mieux articuler
les systèmes de formation initiale et continue pour construire un appareil de
formation tout au long de la vie ?
Un exemplaire papier de la note Formation professionnelle et industrie : le
regard des acteurs de terrain sera remis gratuitement à tous les participants
lors de la conférence.
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 15h00 - 16h30
Lieu : Grand Lyon, 20 rue du Lac , 69003 Lyon
Accès : Bus :Lignes : C13 arrêt Part-Dieu Renaudel Tram :Lignes : T1 arrêt Part-Dieu Servient
La croissance bridée par le manque d'énergie ?
Pierre-Noël Giraud
Professeur d'économie à Mines ParisTech et à Paris Dauphine
Didier Houssin
Directeur des politiques et des technologies de l'énergie durable (SPT) de L'Agence
Internationale de l'Energie
Jean-Marc Jancovici
Président de The Shift Project et associé de Carbone 4
Modérateur : Dominique Rousset
France Culture
La raréfaction des réserves et le pic pétrolier nous promettent-ils des chocs
récessifs à répétition et une tendance croissante des prix du pétrole et des
autres énergies fossiles? Cela nous aidera-t-il à lutter contre l'effet de serre?
N'a-t-on au contraire aucun problème de ressources fossiles (et plus
généralement minérales) et uniquement des problèmes de poubelles et
d'écosystèmes fragiles?
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 15h00 - 16h30
Lieu : Rameau, 29 rue de la Martiniere, 69001 LYON
Accès : Métro : Lignes : A et C -arrêt Hôtel de VilleBus :Lignes : C13 – C14 – C18 arrêt
Tobie Robatel
Les conséquences économiques de la 1ère guerre mondiale
François Gipouloux
Directeur de recherche CNRS
Pierre-Cyrille Hautcoeur
Directeur d'études à l'EHESS
Kevin O'Rourke
Chichele Professor of Economic History au All Souls College, Oxford
Paul Seabright
Professeur de Sciences économiques Université de Toulouse
Modérateur : Antoine Flandrin
Le Monde
Cette session, qui marquera l'année centenaire du déclenchement de la
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Grande Guerre de 14-18, examinera quelques conséquences de cet
évènement cataclysmique pour l'économie mondiale. Après une introduction
par Paul Seabright, Pierre-Cyrille Hautceour en évoquera d'abord les
conséquences macroéconomiques. Kevin O'Rourke parlera ensuite des
conséquences pour le commerce international, évoquant notamment le côté
stratégique du commerce avant, durant, et après la guerre. Pour terminer,
François Gipouloux parlera des retombées de la Grande Guerre ailleurs
qu'en Europe, et notamment en Chine.
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 17h00 - 18h30
Lieu : Palais de la Mutualité', 1, Place Antonin Jutard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : D arrêt Guillotière Bus :Lignes : C12 arrêt Guillotière, C23 arrêt
Fosse aux ours Tram :Lignes : T1, arrêt Guillotière
La gouvernance des entreprises, source de création de valeur partagée ?
Virgile Chassagnon
Professeur d'économie à l'Université Pierre Mendès France (Grenoble), Directeur
scientifique de l'ESDES (Ucly)
Isabelle Ferreras
chercheure qualifiée du Fonds National de la Recherche Scientifique (F.N.R.S, Bruxelles)
Roland Perez
Professeur émérite à l'Université Montpellier 1
Modérateur : Philippe Rivet
ESDES
Nous assistons au passage d’une conception de la responsabilité sociale
de l’entreprise discrétionnaire, déterminée par des exigences de reporting,
et le souci de « faire le bien » , à une conception de création de valeur
partagée orientée par l’optimisation des bénéfices sociaux, économiques et
environnementaux en regard de leur coûts [Porter & Kramer, 2011]. La visée
de création de valeur partagée nécessite une reconception des offres et des
marchés , une redéfinition de la productivité de la chaine de valeur, et le
développement de pôles territoriaux de coopération multi-parties prenantes.
Quelles sont les impacts de cette évolution sur les pratiques de
gouvernance des entreprises ? Dans quelle mesure les administrateurs
peuvent-ils contribuer à la découverte et à la création d’opportunités de
création de valeur économique et sociétale ? Comment évaluer les conseils
et accompagner leur apprentissage dans cette perspective de performance
ESG ? »
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 17h00 - 18h30
Lieu : Université Catholique - campus Bellecour, 25 rue du Plat, 69002 LYON
Accès : Métro : Lignes : A - D arrêt Bellecour Bus :Lignes : C20 – S1 arrêt BellecourSaint Exupéry
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Accords de libre échange : la grande polémique
Michel Fouquin
Conseiller au CEPII
Sébastien Jean
Directeur du CEPII
Aurélie Trouvé
Maître de conférences en économie, responsable du Conseil scientifique d'Attac
Modérateur : Cyrille Lachèvre
L'Opinion
Après le semi échec du cycle de Doha
à Bali, les négociations
commerciales internationales se concentrent plus que jamais sur les
accords régionaux. Deux méga accords lancés à l’initiative des États-Unis
sont en cours de négociations : le Partenariat transatlantique sur le
commerce et l’investissement (TTIP selon le sigle anglais) et le TransPacific
Partnership (TPP).
Ce dernier qui de fait ne concerne pour le moment qu’une dizaine de pays
d’Amérique, d’Océanie et d’Asie se présente comme une série de
négociations bilatérales dont les plus difficiles semblent opposer les ÉtatsUnis et le Japon d’une part , les Etats-Unis et le Vietnam d’autre part.
La négociation transatlantique est plus ambitieuse dans son contenu et
oppose deux des plus grandes puissances commerciales du monde. C’est
aussi une négociation qui soulève bien des inquiétudes du coté de la société
civile et des représentants des Parlements –des deux cotés de l’Atlantiqueconcernant notamment les régulations de toutes sortes sanitaires, sociales,
sécuritaires etc. et la mise en place de systèmes de contrôle renforçant
potentiellement le pouvoir des grandes entreprises face aux Etats. La
demande légitime de transparence s’oppose au besoin de secret des parties
qui négocient les traités.
Cette session s’efforcera de préciser les enjeux de ces méga deals.
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 17h00 - 18h30
Lieu : Bourse du travail', 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Saxe – Préfecture
Internet : jusqu'où protéger les données privées ?
François Bourdoncle
Président de FB&Cie
Philippe Escande
Journaliste au Monde
Sophie Vulliet Tavernier
Directeur des relations avec les publics et la recherche
Patrick Waelbroeck
Maître de conférence en économie à Télécom ParisTech
Modérateur : Françoise Crouigneau
Association des Journalistes Economiques et Financiers
Droit à l’oubli, impératif d’innovations, méconnaissance des enjeux… La
polémique est à la mesure de l’explosion de l’utilisation des données
personnelles qu’inconsciemment ou non chacun d’entre nous livre sur le
Net. Entre les partisans d’une liberté totale d’utilisation -source d’économies
pour les services publics, la santé, la création de nouveaux services et
d’entreprises innovantes, bref, d’un potentiel d’innovations planétaires et de
croissance- et les défenseurs d’une protection de données, parfois
confidentielles ou intimes constituant un droit inaliénable, où situer le
curseur ?
Ces données sont devenues des actifs monnayables, ce dont les plus
puissants bénéficiaires sont actuellement GAFA (Google,
Amazone,
Facebook, Apple pour reprendre un acronyme bien utile). Mais on ne
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saurait oublier les implications de leur utilisation en termes d’information, de
concurrence, de démocratie voire de géopolitique. Au point de susciter
l’inquiétude éthique de certains experts. Jusqu’où ne pas aller trop loin dans
la transparence ou la régulation? Nous ne sommes qu’au début d’une
déferlante qui touche et touchera de plus en plus les citoyens, les
entreprises, les Etats mais aussi les médias. Et dont nous ne mesurons pas
encore tous les effets pervers ou bénéfiques, notamment en France et en
Europe, en position de faiblesse face aux Etats- Unis.
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 17h00 - 18h30
Lieu : Centre culturel Saint-Marc', 10, rue Sainte Hélène , 69002 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt AmpèreTram : Lignes : T1 arrêt Perrache
Dévaluations fiscales... ou salariales ?
Gilbert Cette
Professeur d'économie associé à la Faculté de Sciences économiques de l'Université
d'Aix-Marseille II
Jean-Olivier Hairault
Professeur de sciences économiques à l'Université Paris 1
Pascal Marianna
Xavier Ragot
Chercheur CNRS, Président de l’OFCE (Observatoire Français des Conjonctures
Economiques, Centre de recherche en économie de Sciences Po)
Katheline Schubert
Professeur d'économie, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
L’arme du taux de change n’étant pas disponible, la dévaluation fiscale est
présentée depuis la crise comme l’une des rares options restant à la
disposition des pays de la zone euro confrontés à la dégradation de leur
compétitivité et au chômage. Il s’agit de baisser les charges sur les salaires
afin de diminuer les coûts de production, et de compenser les pertes de
recettes par la hausse d’un impôt à l’assiette plus globale. TVA sociale,
CICE, Pacte de responsabilité… Les débats sur l’opportunité d’une
dévaluation fiscale et ses modalités -- les exonérations de charge doiventelles être uniformes ou ciblées sur les bas salaires ? -- font rage en France.
Une autre option, plus radicale, consiste à baisser directement les salaires
nominaux : d’abord les salaires des fonctionnaires, ensuite, en fonction des
moyens disponibles (salaire minimum…), ceux du secteur privé. C’est la
dévaluation salariale, qui a été mise en œuvre en Grèce, en Irlande, en
Italie, au Portugal et en Espagne.
Quels sont les mécanismes à l’œuvre dans ces politiques ? Sont-elles
efficaces, et à quel horizon ? Sont-elles au contraire contre-productives, et
pourquoi ? Les entretiens de l’AFSE tenteront d’apporter des réponses à ces
questions cruciales.
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 17h00 - 18h30
Lieu : Hôtel de région', 1 esplanade François Mitterrand, 69002 Lyon
Accès : Tram :Lignes : T1 arrêt Hôtel de Région - Montrochet
Mobilités sociales : quels obstacles ? quels leviers ?
Simone Bonnafous
directrice générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle, Ministère
de l'Education Nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche
Francis Kramarz
Directeur du Centre de Recherche en Economie et Statistique (CREST)
Jean Pisani-Ferry
Version en date du 04/11/2014 Page : 11 -
Commissaire général à la stratégie et à la prospective, France Stratégie
Christine Thiebot
Proviseure du Lycée Jacques Brel, La Courneuve
Louis-André Vallet
sociologue, directeur de recherche au CNRS
Modérateur : Thierry Fabre
Challenges
Alors que la mobilité sociale est au cœur du projet méritocratique, les
Français n’ont plus confiance dans la capacité de promotion de leur modèle
social. Le thème de la « panne de l’ascenseur social » revient ainsi
régulièrement dans le débat public depuis une quinzaine d’années. L’étude
de la mobilité sociale entre 1977 et 2003 montre qu’en réalité la société
française est devenue plus fluide. Cependant, la part des trajectoires
ascendantes n’a que faiblement augmenté, contrairement aux trajectoires
descendantes, avec un déclassement plus fréquemment constaté depuis
1985. En particulier, l’augmentation du chômage des jeunes, y compris pour
les jeunes diplômés, alimente une remise en cause du système éducatif, de
sa capacité à remplir son rôle d’ « ascenseur social » et de sa fonction de
correcteur des inégalités.
Le système scolaire est évalué aujourd’hui comme plus inégalitaire que
dans les années 2000 et les enquêtes PISA 2012 montrent que l’incidence
du milieu économique sur les résultats scolaires est plus importante en
France que dans de nombreux pays de l’OCDE, y compris en Allemagne, en
Suède et au Royaume-Uni pour prendre trois modèles européens assez
différents. Dès l’école primaire, les performances scolaires sont fortement
corrélées au milieu social et ces inégalités se renforcent tout au long de la
scolarité, accentuées par les choix d’orientation dès le collège. Enfin, la
ségrégation sociale se traduit par une forte ségrégation scolaire, accrue par
la sélectivité sociale des choix scolaires des familles de classes supérieures.
Si les enfants de catégories populaires sont les premiers à avoir bénéficié
de la démocratisation scolaire, celle-ci n’a pour autant pas suffi à permettre
l’égalité des chances. On parle ainsi de « démocratisation ségrégative ».
Pour que la promesse d’égalité républicaine soit effective, il faudrait réformer
le système scolaire. La faible mobilité sociale pose aussi un problème de
compétitivité en France. Depuis 1995, la progression de l’accès au bac, pour
atteindre l’objectif de 80% d’une classe d’âge, s’est faite essentiellement par
la progression des bacheliers professionnels alors que la proportion de
bacheliers généraux a légèrement régressé. Ce sont pourtant les bacheliers
professionnels et techniques qui rencontrent la plus forte croissance du taux
de chômage, signe d’une mauvaise adéquation entre formation et marché
du travail. A l’inverse, certains secteurs en expansion qui ont besoin de main
d’œuvre qualifiée, comme le numérique, risquent d’avoir des difficultés pour
trouver suffisamment de diplômés dans les prochaines années.
Devant ce constat, quels leviers activer ? Quelle responsabilité attribuer au
contexte économique, de faible croissance et faible création d’emplois
stables ? Quels effets du système éducatif ? Faut-il réformer le modèle de
gestion, les pratiques d’enseignements ou les politiques pour la mixité
sociale ? Sur ces sujets, la littérature économique et sociologique est
profuse, mais se heurte à la difficulté de distinguer les effets purs du
système éducatif sur les performances des élèves. Pour séparer l’effet de
l’environnement social et familial, de la qualité de l’école, des pratiques
pédagogiques et des compétences individuelles, les économistes utilisent
des expérimentations, naturelles ou contrôlées, qui sont encore trop peu
nombreuses en France. Enfin, dans un contexte de baisse des dépenses
publiques, comment prioriser les chantiers de réforme?
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 17h00 - 18h30
Lieu : Rameau', 29 rue de la Martiniere, 69001 LYON
Accès : Métro : Lignes : A et C -arrêt Hôtel de VilleBus :Lignes : C13 – C14 – C18 arrêt
Tobie Robatel
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Café économique : L’impôt, une (r)évolution inéluctable ?
Nicolas Delalande
Enseignant-chercheur au Centre d’Histoire de Sciences Po
Camille Landais
Professeur d'économie à la London Scool of Economics
Selon les classements de l’OCDE, la France figure parmi les pays où les
prélèvements obligatoires sont les plus élevés depuis une vingtaine
d’années et cette situation s’accompagne de plus en plus régulièrement de
contestations. En effet, si la France affiche un haut niveau de prélèvement,
elle n’a pas, comme c’est le cas dans les pays nordiques, un rapport pacifié
à l’impôt, comme en témoignent les récentes frondes fiscales, qui ont pris le
relais des mouvements collectifs d’opposition à l’Etat, caractéristiques du
XIXème et d’une bonne partie du XXème. Qu’est-ce qui caractérise
aujourd’hui le consentement à l’impôt des français ? Notre système fiscal
est-il juste ? Doit-on le remettre à plat ? Peut-on encore faire aujourd’hui de
l’impôt un levier de solidarité.
Informations pratiques :
Horaire :Jeudi 13 novembre - 18h45 - 20h15
Lieu : Café de la Cloche, 4 Rue de la Charité, 69002 Lyon
Accès : Métro:Ligne A ou D Arrêt Belecour
Le travail coûte-t-il vraiment trop cher ?
Gilbert Cette
Professeur d'économie associé à la Faculté de Sciences économiques de l'Université
d'Aix-Marseille II
Eric Heyer
Directeur adjoint au Département analyse et prévision de l’OFCE
Maria Jepsen
Directrice de la recherche à l’European Trade Union Institute
Thibault Lanxade
Vice-Président du Medef
Modérateur : Guillaume Duval
Alternatives Economiques
Depuis la publication du rapport Gallois en 2012 la question du coût du
travail et son impact sur la compétitivité des entreprises françaises sont
revenus au cœur du débat public. Avec le Crédit impôt compétitivité emploi
(CICE) puis le Pacte de responsabilité les pouvoirs publics ont décidé de
l’alléger sensiblement.
Mais est-ce réellement d’un cout du travail trop élevé dont souffre surtout
l’industrie française et la baisse de celui-ci est-elle vraiment de nature à
redresser sa situation et à permettre de créer des emplois en France,
compte tenu notamment des effets récessifs sur la demande intérieure
associés à une telle politique ? Par ailleurs de quel travail parle-t-on ? Est-ce
le travail qualifié qui est trop cher ou au contraire le travail peu qualifié du fait
d’un Smic élevé ? Des questions très controversées que nous aborderons
avec des spécialistes et des praticiens aux points de vue divergents.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 09h00 - 10h30
Lieu : Bourse du travail', 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Saxe – Préfecture
Atelier Pédagogique sur l'éducation financière
Version en date du 04/11/2014 Page : 13 -
Catherine Fenet
responsable du pôle Education Nationale à l'Institut pour l'Education Financière du
Public
Martine Kernevès
Institut pour l’Education Financière du Public
Pascale Micoleau-Marcel
Déléguée générale de l’IEFP
Notre atelier, destiné aux professeurs de sciences économiques et sociales
et d'économie-gestion en voie générale, technologique et professionnelle
porte sur le thème "Enseigner l'économie autrement : de nouvelles
ressources pédagogiques".
L'objectif est de présenter aux enseignants les nouvelles ressources
pédagogiques créées par l'IEFP sur les grands thèmes de l'économie et de
la finance. Enseigner l'économie en liaison avec ses collègues de
mathématiques, d'histoire ou de français, c'est possible. Initier aux finances
personnelles en s'appuyant sur différentes disciplines, dont l'économie, c'est
innovant...
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 09h00 - 10h30
Lieu : Salle Jacquard CCI, Place de la Bourse, 69001 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt CordeliersBus :Lignes : C3 – C13 – C14 – C23 arrêt
Cordeliers
Quel est le meilleur actionnaire de ma PME ?
Guy Chifflot
Président Directeur Général du Groupe ORAPI
Michel Fraisse
Gérant de la société MICHEL Fraisse Gestion Investissement
Xavier Gautier
Psychologue et sociologue, conseiller en gouvernance
Jean-Pierre Gitenay
Associé fondateur de Lamy Lexel Avocats Associé, Vice-Président de Lyon Place
Financière et Tertiaire
Bernard Reybier
Président Directeur Général de Fermob
Modérateur : Jean-Pierre Lac
Lyon Place Financière et Tertiaire
Le dirigeant actionnaire a souvent mauvaise presse … On le met facilement
en cause, que l’entreprise soit florissante –politique de dividendes- ou
défaillante –capacité à conduire l’entreprise-. Quelle légitimité peuvent avoir
ces critiques ?
Nous nous interrogerons d’abord sur ce qui concourt à définir ce « meilleur
actionnaire » ? L’actionnaire dirigeant, même s’il peut se prévaloir d’avoir
été le bon actionnaire pour son entreprise, est susceptible de toucher ses
limites et mettre en péril le développement voire la pérennité de l’entreprise.
Se pose alors la question de l’ouverture du capital. Quels sont les signaux
qui doivent l’alerter ? Quels correctifs, quelles décisions, quelle mise en
oeuvre pour redonner à l’entreprise le meilleur actionnaire ?
Lyon Place Financière et Tertiaire réunit les acteurs régionaux du
financement et du conseil. Au service des entreprises de la région, leurs
réflexions présentent les éclairages et recommandations de la place
financière.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 09h00 - 10h30
Lieu : Salle Tony Garnier CCI, Place de la Bourse, 69001 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt CordeliersBus :Lignes : C3 – C13 – C14 – C23 arrêt
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Cordeliers
Mieux enseigner l'économie à l'université
Yann Algan
Professeur d'économie à Sciences Po
François Bourguignon
chaire émérite à Paris School of Economics
Gérard Grosse
Pierre-Cyrille Hautcoeur
Directeur d'études à l'EHESS
Gilles Raveaud
Maître de conférences en économie à l'Institut d’Études Européennes, à l’Université Paris
VIII (AFEP)
Laurène Tran
Doctorante
Modérateur : Philippe Frémeaux
Délégué Général de l’Idies
L’enseignement supérieur des Sciences économiques à l’Université est en
crise. Au-delà de facteurs généraux communs à toutes les formations
universitaires, il fait l’objet de critiques répétées : insuffisante référence aux
faits, à l’histoire, absence de pluralisme. Si le constat est assez partagé, les
solutions font débat.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 09h00 - 10h30
Lieu : Grand Lyon', 20 rue du Lac , 69003 Lyon
Accès : Bus :Lignes : C13 arrêt Part-Dieu Renaudel Tram :Lignes : T1 arrêt Part-Dieu Servient
Progrès ou déclin ? L'éco en photos
Pierre Bezbakh
Maître de Conférences en Sciences Economiques
Guillaume Gaulier
Economiste à la Banque de France, Adjoint au chef de service du Service d’Etude de la
Compétitivité et des Echanges Extérieurs (SEC2E) de la Direction des Etudes
Microécononomiques et Sructurelles (DEMS)
Denis Lafontaine
Photographe
Modérateur : Rémi Jeannin
Cité de l’économie et de la monnaie
Nous vivons dans une société qui connait des changements économiques
profonds : mondialisation, innovations technologiques (notamment du côté
de l’informatique et des communications), enjeux environnementaux, accès
à l’éducation, à la santé, au logement, à l’emploi, etc. Ces changements ont
des conséquences différentes en termes de bien-être sur chacun d’entre
nous, et sont donc perçus comme des avancées ou des reculs selon la
position de chacun. Vivons-nous dans une société où le progrès a un avenir,
où le bien-être de chacun peut progresser, ou dans une société condamnée
au déclin ?
Pour sa 4ème conférence aux JECO, la Cité de l’économie et de la
monnaie propose, sur un thème en lien direct avec le thème choisi pour les
JECO 2014 (Le progrès social a-t-il un avenir ?), un dialogue entre
économistes et non-économistes à partir d’une sélection de photographies
réalisées par six classes de lycées de la région lyonnaise. Il sera demandé
aux élèves, dans le cadre d’ateliers encadrés par leurs enseignants et un
photographe professionnel, d’exercer leur regard sur leur environnement
immédiat, pour y déceler des traces de progrès ou de déclin, en fixant des
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situations ou des objets qui les incarnent et en produisant des légendes
courtes qui explicitent leur représentation. Ces photographies sont
également exposées, durant les JECO, à la Chambre de commerce et
d’industrie, dans le cadre du « Salon du livre ».
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 09h00 - 10h30
Lieu : Palais de la Mutualité', 1, Place Antonin Jutard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : D arrêt Guillotière Bus :Lignes : C12 arrêt Guillotière, C23 arrêt
Fosse aux ours Tram :Lignes : T1, arrêt Guillotière
Le retour du débat sur « sortie de crise ou stagnation séculaire »
Richard Arena
Professeur de Sciences économiques
Pierre Dockès
Professeur émérite Université Lyon 2, chercheur à Triangle (CNRS)
Jean-Pierre Potier
Professeur de sciences économiques (Université Lumière Lyon-2)
Modérateur : Ivan Best
La Tribune
Aujourd’hui R. Gordon, L. Summers, T. Cowen mettent l’accent sur les
risques de stagnation séculaire. Ils réactivent le débat de la fin des années
Trente autour de la chute des occasions d’investir et la « maturité ».
Inauguré par Keynes et Hansen en 1937, après la rechute de l’économie
américaine, ce débat a été illustré par J. Schumpeter, P. Sweezy, J. Steindl.
Alors qu’actuellement la productivité globale des facteurs stagne ou chute
partout, la question nous revient avec acuité.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 09h00 - 10h30
Lieu : Rameau', 29 rue de la Martiniere, 69001 LYON
Accès : Métro : Lignes : A et C -arrêt Hôtel de VilleBus :Lignes : C13 – C14 – C18 arrêt
Tobie Robatel
Bitcoin : pour le meilleur ou pour le pire ?
Nicolas Houy
Chercheur en économie au CNRS et au GATE
Pierre Noizat
Co-fondateur de l'association Bitcoin France, auteur de "Bitcoin Book".
François Velde
Economiste, banque de Réserve Fédérale de Chicago
Modérateur : Hugo Sedouramane
L’Opinion
Bien qu'inventé quatre ans plutôt, c'est en 2013 que Bitcoin a quitté le cercle
des initiés de la première heure pour devenir un objet d'intérêt pour le grand
public. Et la réaction a été pour le moins passionnée. Bulle spéculative ou
invention destinée à favoriser l'achat de drogue ou à échapper au fisc? A
l'inverse, invention géniale qui diminuera les coûts de transaction mondiaux
et donnera accès aux services financiers de base au plus grand nombre?
Et ces questions économiques ne peuvent désormais plus être ignorées. En
effet, Etat, économistes et même citoyens doivent maintenant répondre à la
demande de régulation ou de clarification légale de plus en plus pressante
de la part des acteurs du nouvel écosystème créé autour du Bitcoin:
investisseurs attirés par les promesses de profit de cette nouvelle monnaie,
détenteurs de bitcoins, services fiscaux...
Informations pratiques :
Version en date du 04/11/2014 Page : 16 -
Horaire :Vendredi 14 novembre - 09h00 - 10h30
Lieu : Hôtel de région', 1 esplanade François Mitterrand, 69002 Lyon
Accès : Tram :Lignes : T1 arrêt Hôtel de Région - Montrochet
Atelier pédagogique Education nationale : Externalités et outils des politiques
environnementales
Romain Ferrari
Président de Fondation 2019 « Relier Economie et Ecologie » et Directeur Général du
groupe Serge Ferrari
Katheline Schubert
Professeur d'économie, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Modérateur : Jean Fleury
Inspecteur pédagogique régional / académie de Lyon
Cet atelier pédagogique est destiné aux professeurs d’économie-gestion et
de sciences économiques et sociales. Il vise à préciser les connaissances
théoriques des enseignants sur la notion d'externalité, en revenant sur les
concepts de coût privé et de coût social. Il s'agira aussi de montrer, à travers
des illustrations variées d'externalités positives et négatives, l'utilité de ce
concept pour comprendre de nombreux phénomènes de défaillance du
marché. Les différents moyens disponibles pour internaliser les externalités
et favoriser les comportements vertueux seront discutés. L'accent sera mis
sur les difficultés de mise en œuvre dans le cas des instruments des
politiques environnementales.
Ces éléments de cadrage seront enrichis par les échanges avec les
enseignants et l'intervention d'un dirigeant d'entreprise industrielle. Celui-ci
témoignera des effets concrets sur son activité des mesures mises en place
par les pouvoirs publics pour préserver l'environnement (incitations ou
contraintes), ainsi que des initiatives prises par les entreprises pour
internaliser ces externalités. A travers cette discussion, de nombreuses
notions telles que "taxe carbone", "double-dividende", "marché des droits à
polluer" pourront être abordées. Des exemples concrets permettront
d'illustrer ces notions et ces problématiques afin de faciliter leur transposition
didactique et d'alimenter les cours des enseignants.
Cet atelier pédagogique est proposé par la DGESCO en partenariat avec la
Fabrique de l'industrie et le site de ressources en sciences économiques et
sociales SES-ENS.
Cet atelier est réservé aux enseignants et l'inscription se fait via l'IPR.
Voir Inscription aux ateliers pédagogiques DGESCO
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 11h00 - 12h30
Lieu : Salle Jacquard CCI, Place de la Bourse, 69001 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt CordeliersBus :Lignes : C3 – C13 – C14 – C23 arrêt
Cordeliers
Aux limites des politiques monétaires
Président : Jean-Claude Trichet
Ancien Président de la BCE, Président du Conseil d'administration de l'Institut Bruegel et
Président du Groupe des Trente
Agnès Bénassy-Quéré
Professeur, Ecole d'économie de Paris, Université Paris 1, et Présidente-déléguée du
Conseil d'analyse économique
Franck Portier
Professeur d'Économie, Université Toulouse I
Xavier Ragot
Chercheur CNRS, Président de l’OFCE (Observatoire Français des Conjonctures
Economiques, Centre de recherche en économie de Sciences Po)
Natacha Valla
Version en date du 04/11/2014 Page : 17 -
François Velde
Economiste, banque de Réserve Fédérale de Chicago
Modérateur : Eric Leboucher
Les Echos
En période de récession, les banques centrales cherchent à stimuler la
demande globale en réduisant les taux d’intérêt. Mais une fois la borne zéro
atteinte, cette stratégie n’est plus viable. Cela ne signifie pas pour autant
que la politique monétaire soit impuissante. En effet, les banques centrales
peuvent mettre en place des mesures dites « non conventionnelles » pour
stimuler l’économie. Ces dernières peuvent passer par (i) un
assouplissement quantitatif et un assouplissement du crédit comme aux
États-Unis, (ii) un soutien renforcé au crédit comme en zone euro, (iii) un
pilotage prospectif des taux, comme dans les deux zones.
Cependant, par quels canaux ces mesures se propagent-elles à l’économie
réelle ? Quels sont leurs effets tangibles sur l’économie réelle ? Peuventelles vraiment enrayer les effets de la crise ? Quels sont leurs coûts réels et
sont-ils inférieurs à ceux de la crise ? L’accroissement significatif du bilan
des banques centrales représente-t-il un danger pour la politique monétaire
future et le ferment d’une crise ? Quelles sont les retombées sur les
partenaires commerciaux, notamment à travers les évolutions de taux de
change avec les pays émergents ? Comment et jusqu'où prendre en compte
ces effets multiples ? Finalement, que peut encore faire la politique
monétaire, qu’elle soit conventionnelle ou non ?
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 11h00 - 12h30
Lieu : Bourse du travail, 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Palais de Justice - Mairie du 3e
Le prix de la nature
Pierre-André Jouvet
Professeur de sciences économiques à l'Université de Paris Ouest - Nanterre La Défense
Daniel Lenoir
Président de l’Idies
Harold Levrel
Professeur d’économie à l’Institut des sciences et industries du vivant et de
l’environnement (AgroParisTech) Chercheur au Centre International de Recherche sur
l’Environnement et le Développement (CIRED)
Muriel Maillefert
Professeur des universités en aménagement-urbanisme à l'université Lyon 3
Hélène Tordjman
Maître de conférences (HDR) à la faculté d'économie de l'Université Paris XIII
Modérateur : Aurore Lalucq
Institut Veblen
Pour protéger la nature, il peut s’avérer nécessaire de lui donner un prix.
Comment évaluer au mieux les ressources naturelles et les services qu’elles
nous rendent ? Avec quels outils ? Quelle grille de lecture ? Et quels sont les
limites et les risques de cet exercice ?
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 11h00 - 12h30
Lieu : Grand Lyon, 20 rue du Lac , 69003 Lyon
Accès : Bus :Lignes : C13 arrêt Part-Dieu Renaudel Tram :Lignes : T1 arrêt Part-Dieu Servient
Café économique : Découvrir l'économie sociale et solidaire
Version en date du 04/11/2014 Page : 18 -
Pierre-Alain Gagne
Gérant et co-fondateur de DOWiNO
Julien Loïs
Directeur de la CRESS Rhône Alpes
Isabelle Pontoizeau
Co fondatrice d'épicerie mobile
L’économie sociale et solidaire (ESS) rassemble des organisations qui
combinent activité économique et utilité sociale. Elle représente 10 % du PIB
et plus de 2, 3 millions de salariés en France.
Ce café économique a pour objectif de sensibiliser des lycéens aux enjeux
et métiers de ce champ de l’économie en les faisant rencontrer des acteurs
majeurs de l’ESS de la région Rhône-Alpes (CRESS et entrepreneurs).
Cette rencontre s’inscrit dans l’accord-cadre de coopération visant à
promouvoir l’économie sociale et solidaire dans l’enseignement secondaire,
signé en juin 2013 entre le ministère de l’Economie sociale et solidaire
(ESS), le ministère de l’Education nationale et l’association « Economie
sociale partenaire de la République » (ESPER) rassemblant 40
organisations de l’Economie sociale (associations, mutuelles, coopératives,
syndicats) agissant dans le champ de l’Ecole et de la communauté
éducative.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 11h00 - 12h30
Lieu : Café de la Cloche, 4 Rue de la Charité, 69002 Lyon
Accès : Métro:Ligne A ou D Arrêt Belecour
Réconcilier les robots et l'emploi
Bruno Bonnell
PDG de Robopolis
Michèle Debonneuil
Inspecteur général des Finances
Gérard Pignault
Directeur du CPE Lyon
Robin Rivaton
Economiste, membre du Conseil scientifique de Fondapol
Modérateur : Philippe Mabille
La Tribune
La révolution des usages
En 1961, le fabricant automobile General Motors installait le premier robot
industriel pour le déchargement d'une machine à mouler. Pendant cinquante
ans, la robotique s'est considérablement diffusée dans le secteur de
l'automobile puis de l'électronique. Quittant les rivages connus de
l’automobile et de l’électronique, la robotique ne cesse d’infiltrer de
nombreux secteurs. Ces dernières années, les innovations des roboticiens
ont ainsi permis d’élargir la gamme de robots et d’offrir des produits adaptés
pour de nouveaux secteurs, tels que l'agro-alimentaire, la cosmétique, la
pharmacie voire l'aéronautique.
Cette révolution des usages est aussi stimulée par l’intégration de
nouveaux robots "coworkers" ou cobots. Ces derniers, moins rapides,
puissants, précis que les robots industriels de peinture ou de soudure, sont
capables d'effectuer une plus large palette d'opérations en utilisant des
outils et de travailler sur une chaîne en collaboration avec des opérateurs
humains. Ces robots, simples à programmer, sont aussi moins onéreux et
vont continuer de peser sur l’emploi industriel. Baxter, le robot de travail de
Rethink Robotic, conçu par Rodney Brooks, le père du robot aspirateur
Roomba, est un des premiers exemples de cette nouvelle classe de robots
industriels. Pour apprendre quelque chose au robot, il suffit de saisir ses
bras et de les guider pour qu'il fasse les mouvements corrects de la
Version en date du 04/11/2014 Page : 19 -
séquence qu'il doit faire, évitant la programmation informatique. Ainsi alors
qu’un robot industriel coûte 120.000 dollars entre l’achat, l’équipement, la
maintenance et la formation, Baxter est vendu au prix de 22.000 dollars.
Le passage de l'usine au bureau
Mais bien plus important, alors que les robots se sont longtemps cantonnés
aux usines, ils sont en train de s’en extraire avec une rapidité qui effraie. Les
innovations dans le champ de la Robotique Mobile (Mobile Robotics) et
l’Apprentissage Automatique (Machine Learning) vont lourdement peser sur
l’emploi dans les services. Dans leur fameux ouvrage de 2011, Race
Against the Machine qui fait office de Bible pour les néo-luddistes, E.
Brynjolfsson et A. McAfee affirmaient que le rythme de l’innovation
technologique s’accroissait et surtout que l’automatisation se répandait du
traditionnel secteur manufacturier vers les services de toute nature. La
condition actuelle pour automatiser est d'avoir un jeu de données
suffisamment étoffé pour répondre à la quasi-totalité des situations. C'est
par exemple le cas de la traduction. Dans une sorte de jeu de dupes, à
chaque fois que des interprètes humains ont traduit, ils ont fourni des jeux
de données aujourd'hui réutilisés par les logiciels de traduction. Ces derniers
ont fait des progrès fulgurants en quelques années et il est désormais
possible de traduire des pages Web en temps réel de manière très
satisfaisante.
Autant la substitution des tâches manuelles routinières paraissait évidente,
autant les spécificités de tâches particulières semblaient les protéger pour
plusieurs années. Une décennie plus tard, aucune tâche n’est à l’abri des
récents développements dans la recherche de donnée, la captation et le
traitement du signal, les algorithmes de calcul et l’intelligence artificielle. En
2003, qui aurait imaginé que 70% des ordres de bourse sur les actions de
sociétés cotées seraient le fait de robots de trading ? Les tâches
intellectuelles centrées autour du respect de la norme, telles que les métiers
de la comptabilité, de l'audit, du juridique, des ressources humaines qui
étaient déjà régulièrement externalisés dans des pays à faible coût du
travail, sont désormais sous la menace d'algorithmes toujours plus précis.
En fait les robots sont déjà là et le grand remplacement ne fait que
commencer. Ces dernières semaines, l'ONU a organisé une réunion sur les
armes létales autonomes qui sont théoriquement capables de tuer sans que
l'homme n'intervienne. Et Lux Research a annoncé que les voitures
autoguidées représenteraient jusqu'à dix pour cent du marché de
l'automobile dans moins d'une quinzaine d'années.
La prochaine étape sera le rapprochement des évolutions dans le domaine
de la robotique physique et celui de l'apprentissage automatique. Les robots
sont en train de se redresser, d'apprendre à marcher et leur boite crânienne
grossit. C'est la fusion entre des «corps» qui seront toujours plus mobiles
dans leurs mouvements et leurs déplacements et des «esprits» capables de
réagir de façon de plus en plus fine aux stimulis de l'environnement. Pour
illustrer ces progrès, des ingénieurs de l'Ecole polytechnique de Lausanne
viennent de mettre au point une main robotique capable d'attraper de façon
autonome n'importe quel objet en plein vol avec un temps de réaction de
cinq centièmes de seconde. L'évolution ultime sera l'avènement de
l'intelligence artificielle. Si l'automatisation actuelle des services n'est que la
répétition de comportements déjà programmés, les capacités d'évolution
autonome des programmes s'accroissent rapidement et leur donnent la
possibilité de devenir de plus en plus efficaces.
La peur du grand remplacement
Le spectre du chômage technologique hante de plus en plus les pays
développés. La sphère intellectuelle américaine publie des prévisions
toujours plus sombres sur l'avenir d'êtres humains condamnés par la
technologie. M. Vardi prophétise que l'ensemble des emplois humains aura
disparu d'ici 2045 et les économistes C. Frey et M. A. Osborne répondent
que la moitié des emplois américains auront été remplacés d'ici vingt ans.
Les tristes augures s'accordent sur les responsables de ce massacre, les
robots.
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La littérature fleurit et pas une semaine ne passe sans une attaque en règle
du progrès des technologies de l’automatisation. Paul Krugman cisèle une
chronique intitulée "Robots and Robber Barons". Jaron Lanier, un des
pionniers d'Internet, dans "Who Owns the Future ?" annonce que la
technologie détruit la classe moyenne quand "Race Against the Machine"
d'E. Brynjolfsson et A. McAfee fait office de Bible pour les néo-luddistes, du
nom de la révolte menée par l'ouvrier Ned Ludd dans l'Angleterre de 1811
visant à détruire les machines textiles qui remplaçaient les ouvriers.
Ce néo-luddisme, incroyablement fort dans une société pourtant si ouverte
au progrès technologique, s'explique par la peur de la fin du déversement.
La première révolution industrielle a poussé au remplacement d'artisans
qualifiés par une main d'ouvre non qualifiée. La seconde révolution
industrielle a marqué une qualification croissante des ouvriers qui
constituaient l'épine dorsale des démocraties. La troisième révolution
industrielle a favorisé, avec l'informatisation, l'émergence d'un grand nombre
d'emplois de services qualifiés mais aussi la robotisation des usines et donc
la disparition progressive des ouvriers. La spécialisation de travailleurs
qualifiés dans les services entretenait toutefois de nombreux emplois de
service faiblement qualifiés. Mais les avancées des machines vont conduire
à la disparition des emplois de manutention ainsi qu’aux emplois cognitifs
les moins créatifs. Songez déjà que plus de 70% du volume d’ordres sur le
marché des actions américains est l’oeuvre de robots de trading.
Une sortie par le haut
Il est tout à fait probable qu'un tiers à la moitié des emplois d'aujourd'hui
auront disparu du fait de la robotisation croissante d'ici deux ou trois
décennies. Ce chiffre est d'ailleurs assez proche du bouleversement
engendré par le mouvement de tertiarisation entre 1970 et 2000. Mais cette
peur de la technologie ne doit surtout pas nous paralyser car elle nie l'infinité
des besoins de l'être humain. Une plus forte productivité signifie des biens et
services moins chers et donc un niveau de vie par tête plus important. Nos
besoins n'ont jamais cessé de croître et l'offre nouvelle trouvera toujours
preneurs.
Concernant les compétences requises, l’automatisation va exiger la déspécialisation pour aller vers plus de flexibilité. Les emplois de demain feront
appel la créativité, à la dextérité ou à l’empathie. L'automatisation des
processus créatifs semblent aujourd'hui relativement éloignés. Les progrès
de la mobilité des robots ne seront pas immédiats et les tâches sur des
systèmes complexes en environnement difficile comme la plomberie
resteront à l'avantage de l'opérateur humain. Le besoin de sociabilité et de
relations humaines demeurera toujours très fort et s'exprimera notamment
dans les secteurs du loisir, du tourisme, de l'hospitalité. Il faut donc préparer
les futures générations à ce nouvel état de fait, expliquer quelles
compétences seront recherchées, adapter le système éducatif en
conséquence, laisser la possibilité d'accéder à de nouvelles formes
d'apprentissages avec des relations contractuelles plus souples. Voici autant
de pistes pour accompagner un changement face auquel la résistance sera
vraisemblablement vaine.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 11h00 - 12h30
Lieu : Palais de la Mutualité, 1, Place Antonin Jutard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : D arrêt Guillotière Bus :Lignes : C12 arrêt Guillotière, C23 arrêt
Fosse aux ours Tram :Lignes : T1, arrêt Guillotière
Les entreprises du 3ème type
Martin De Douhet
co-opérateur à La Ferme des Routes « circuit court » agricole dans la Drôme
Cyril Kretzschmar
Conseiller délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à l'artisanat et à
l'économie sociale et solidaire à la Région Rhône-Alpes
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Michel Lepesant
Co-fondateur de la monnaie La Mesure
Florence Martin
présidente d’Enercoop Rhône-Alpes
Stéphanie Paix
Président du directoire de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes
Patrick Viveret
Modérateur : Antoine Reverchon
Le Monde
Economie circulaire, alternative, collaborative, sociale, solidaire... De quoi
parle-t-on ? Ces formes d'activité "différentes" sont-elles destinées à rester à
la marge de l'économie marchande capitaliste ? Ou sont-elles les pionniers
du modèle économique du futur ?
Le philosophe Patrick Viveret sera interviewé par Antoine Reverchon dans
une vidéo qui sera diffusée lors de la conférence.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 11h00 - 12h30
Lieu : Centre culturel Saint-Marc, 10, rue Sainte Hélène , 69002 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt AmpèreTram : Lignes : T1 arrêt Perrache
De la PME à l'ETI, quels obstacles ?
Didier Bruno
membre du directoire en charge de la Banque du Développement Régional à la Caisse
d’Epargne Rhône Alpes
Michele Cincera
professeur d’économie à l’Université Libre de Bruxelles
David Encaoua
Professeur émérite à l'université de Paris1 Panthéon-Sorbonne
Dorothée Kohler
Fondateur et dirigeant de KOHLER Consulting & Coaching
Nadine Levratto
Chargée de Recherche au CNRS-université de Paris ouest Nanterre
Frédéric Maurel
Directeur régional Groupe Mazars
Philippe Mutricy
Directeur de l'Evaluation des Etudes et de la Prospective
Modérateur : Pierre-Henri de Menthon
Challenges
Deux questions seront examinées dans cette session.
Premièrement, dans quelle mesure catégoriser les entreprises selon leur
taille est une approche pertinente du tissu économique? Ne serait-il pas
préférable de raisonner en termes de démographie et de dynamique
d'entreprises, en mettant l'accent sur leur âge et en évaluant
les
perspectives de croissance depuis la date de constitution?
Deuxièmement, quels obstacles sont présents
en France dans la
transformation des PME en ETI, notamment par rapport à d'autres pays
comme l'Allemagne? S'agit-il de barrières structurelles à la croissance plutôt
que de barrières à l'entrée? Ou bien, est-on simplement en présence d'une
conséquence d'une spécificité de la politique industrielle française passée, à
savoir celle qui a longtemps mis l'accent sur les grands programmes
technologiques favorisant les groupes industriels en place plutôt que
l'émergence de nouveaux acteurs?
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 11h00 - 12h30
Lieu : Rameau, 29 rue de la Martiniere, 69001 LYON
Accès : Métro : Lignes : A et C -arrêt Hôtel de VilleBus :Lignes : C13 – C14 – C18 arrêt
Tobie Robatel
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Les réformes économiques prises au piège du politique
Pierre Boyer
Assistant Professeur à l'Université de Mannheim
Jean-Hervé Lorenzi
Professeur à l’Université Paris-Dauphine, Président du Cercle des économistes
Nicolas Sauger
Chargé de recherche
Alain Trannoy
Directeur de l'Aix-Marseille School of Economics, membre du Cercle des économistes et
du Conseil d’analyse économique
Modérateur : Gérard Bonos
Public Sénat
Le constat est maintenant parfaitement établi (par exemple par France
Stratégie : Quelle France dans 10 ans ?), la croissance de la France est
depuis les années 80 inférieure à la moyenne des pays industrialisés. Les
économistes n’ont pas manqué de proposer des réformes structurelles
susceptibles d’augmenter la croissance potentielle et pourtant le monde
politique de droite ou de gauche semble réticent, année après année, à les
adopter, alors que nombre de pays voisins les ont adopté avec succès. Le
réflexe de l’économiste est alors de se demander si notre constitution ne
donne pas des mauvaises incitations aux hommes politiques pour mener à
bien des réformes structurelles dont les coûts sont immédiats alors que les
bénéfices ne se manifestent qu’à moyen et long terme. Le système électoral
de la cinquième république (élection présidentielle à deux tours, scrutin
d’arrondissement à deux tours pour les législatives) donne des majorités
politiques stables pour une législature mais qui, dans les faits, très vite ne
sont plus soutenues que par un quart de l’électorat. Cette base politique
étroite dans le pays constitue un clair handicap pour adopter des réformes
courageuses.
Le système de la cinquième république, qui a certes ses vertus, ne se
révèle-t-il pas problématique dans les circonstances actuelles en n’incitant
pas à dégager des compromis larges pour tenter d’adopter un programme
de réformes ambitieuses comme le fut en son temps celui adopté par le
conseil national de la résistance ? La comparaison avec le système politique
d’autres pays sera éclairante pour apporter un diagnostic.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 11h00 - 12h30
Lieu : Hôtel de région, 1 esplanade François Mitterrand, 69002 Lyon
Accès : Tram :Lignes : T1 arrêt Hôtel de Région - Montrochet
La gouvernance économique des territoires
Olivier Bouba-Olga
Maître de conférences (HDR) à l’Université de Poitiers
Denis Carré
Chercheur associé
Olivier Crépin
responsable Développement économique, transports et mobilités à l’Assemblée des
Communautés de France (AdCF)
Isabelle Laudier
Responsable de l’Institut CDC pour la Recherche, Caisse des Dépôts
Nadine Levratto
Chargée de Recherche au CNRS-université de Paris ouest Nanterre
Modérateur : Jean-Pierre Gonguet
La Tribune
La compétitivité économique est souvent pensée comme la compétitivité
économique des entreprises. Néanmoins, les analyses portent de plus en
plus sur d’autres facteurs contribuant à la performance des entreprises, et
plus généralement au développement économique, tenant à la nature des
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ressources locales, à la qualité des infrastructures, aux dispositifs des
politiques publiques locales, à la capacité des acteurs économiques à
coopérer entre eux dans les territoires… Finalement, on peut en venir à
parler de la contribution des territoires dans la croissance en tant qu’ils
offrent – ou n’offrent pas – les bonnes opportunités pour soutenir les
entreprises, en tant qu’ils favorisent – ou ne favorisent pas – la croissance.
C’est ce que cet atelier « Enjeux économiques de la gouvernance territoriale
» se propose de discuter : comment penser la dimension territoriale de la
croissance ? comment étudier les effets territoriaux et quels peuvent-ils être
? comment les collectivités s’approprient-elles ces éléments pour
développer de meilleures stratégies de développement économique
territorial ?
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 14h00 - 15h30
Lieu : Palais de la Mutualité, 1, Place Antonin Jutard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : D arrêt Guillotière Bus :Lignes : C12 arrêt Guillotière, C23 arrêt
Fosse aux ours Tram :Lignes : T1, arrêt Guillotière
Comment la crise a changé les migrations européennes
Jean-Christophe Dumont
Chef de la Division des migrations internationales de l’OCDE
Antonio Izquierdo
Professeur de sociologie à l'université de la Corogne
Cécile Jolly
Conseillère à France Stratégie
Lionel Ragot
Professeur d’économie à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense et conseiller
scientifique au Cepii
Modérateur : Serge Marti
Président de l'Association des journalistes économiques et financiers, Ancien rédacteuren-chef économique au Monde
La crise économique que traversent un certain nombre de pays européens
depuis 2007/08 a un impact direct sur l’importance et la composition des
flux migratoires. Certains pays qui avaient accueilli un grand nombre
d’immigrés au début des années 2000 (Espagne, Italie, Portugal, Irlande)
enregistrent une forte baisse de l’immigration de travail et une résurgence
de l’émigration. Ces pays doivent également faire face à la persistance des
migrations humanitaires, alimentées par les conflits régionaux, et à
l’augmentation progressive des migrations familiales. Ils voient aussi se
développer une paupérisation rapide des ménages immigrés, sans doute
encore plus marquée que lors du second choc pétrolier. Dans d’autres pays
européens, à l’instar de la France ou du Royaume-Uni mais également des
Pays-Bas ou de la Suisse, les effets de l’élargissement de l’UE et/ou la
détérioration de la situation économique, contribuent à alimenter les
sentiments anti-immigrés et les velléités de renforcement des contrôles sur
les flux migratoires. A l’inverse, en Allemagne, le débat sur les migrations a
pris une nouvelle tournure et les flux ont fortement augmenté, notamment en
provenance d’autres pays européens les plus touchés par la crise.
Une nouvelle carte des migrations internationales se dessine donc en
Europe avec des situations de plus en plus contrastées. Dans cette session
seront présentées et discutées les principales tendances des migrations en
France et en Europe au regard de la crise économique. Les intervenants
essaieront de tirer les leçons des crises passées pour éclairer la situation
actuelle, notamment en termes de politiques migratoire et d’intégration. Ils
proposeront leur analyse sur le futur des migrations en Europe.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 14h00 - 15h30
Version en date du 04/11/2014 Page : 24 -
Lieu : Rameau, 29 rue de la Martiniere, 69001 LYON
Accès : Métro : Lignes : A et C -arrêt Hôtel de VilleBus :Lignes : C13 – C14 – C18 arrêt
Tobie Robatel
L'économie de la pègre
Diego Gambetta
Jean-François Gayraud
Commissaire divisionnaire
Gilles Menegaldo
Paul Seabright
Professeur de Sciences économiques Université de Toulouse
Modérateur : Sophie Gherardi
fait-religieux.com
Cette session présentera le livre récent du sociologue Diego Gambette: "La
Pègre Déchiffrée" (Markus Haller, 2014). L'auteur lancera la session en
expliquant de quoi il s'agit et en quoi ce phénomène peut être considéré
digne de l'analyse économique. Ensuite Jean-François Gayraud, grand
expert de la criminalité organisée, prendra la relève, en réagissant à l'image
de la criminalité organisée présentée par Gambetta. Gilles Menegaldo,
expert en film noir, prendra ensuite la parole, se focalisant sur la partie du
livre de Gambetta qui décrit le rôle des films dans le jeu de signalement
entre individus criminels. Paul Seabright terminera la session en expliquant
comment l'analyse économique du signalement peut donner des aperçus de
valeur pour de nombreux phénomènes qui ne sont pas à première vue
"économiques".
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 14h00 - 15h30
Lieu : Hôtel de région, 1 esplanade François Mitterrand, 69002 Lyon
Accès : Tram :Lignes : T1 arrêt Hôtel de Région - Montrochet
Atelier Melchior - L'institut de l'entreprise
Patrick Artus
Chef économiste de Natixis et Professeur d’économie à la Sorbonne, Université Paris 1.
Beatrice Couairon
Directrice du Programme Enseignants-Entreprises
Stanislas D'Ornano
Professeur de sciences économiques et sociales, contributeur au programme MOOC
Melchior
Philippe Deubel
IA-APR de Sciences économiques et sociales
Thierry Fabre
Rédacteur en chef adjoint de Challenges
Patricia Langohr
Professeur d'économie à l'ESSEC
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 14h00 - 15h30
Lieu : Salle Jacquard CCI, Place de la Bourse, 69001 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt CordeliersBus :Lignes : C3 – C13 – C14 – C23 arrêt
Cordeliers
Inégalités : l'analyse de Thomas Piketty en débat
Version en date du 04/11/2014 Page : 25 -
François Bourguignon
chaire émérite à Paris School of Economics
Michael Forster
administrateur principal au sein de la division des politiques sociales de l’OCDE
Jean-Luc Gaffard
Professeur de Sciences économiques
Xavier Timbeau
Directeur du Département Analyse et prévision de l’OFCE
Etienne Wasmer
Professeur de Sciences économiques à Sciences Po
Modérateur : Jean-Marc Vittori
Les Echos
L’ouvrage de Thomas Piketty, Le capital au XXIe siècle, a relancé les débats
autour de la répartition des richesses et des revenus, et permet de replacer
les politiques de redistribution dans un cadre à la fois historique et
analytique. Le succès de cet ouvrage tient aussi bien à sa rigueur et sa
complétude statistiques qu’à l’ambition des solutions qu’il propose,
notamment l’instauration d’un impôt mondial sur le capital. Son succès est
renforcé par la qualité des questions et des critiques qu’il soulève. Ces
questions et critiques sont autant d’ordre analytique (par exemple, le lien
entre inégalités et rareté, la place du capital immobilier dans le capital) que
statistique (par exemple, comment calculer le capital immobilier ?).
La conférence visera à éclairer l’évolution que l’on peut attendre des
inégalités et de leurs déterminants au cours du XXIe siècle, et à envisager
les moyens de les atténuer par des politiques publiques européennes, si
elles ne sont pas mondiales, tant du côté des recettes que de celui des
dépenses.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 14h00 - 15h30
Lieu : Bourse du travail, 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Palais de Justice - Mairie du 3e
Macsim : simulation d'un programme de réformes structurelles
Gilbert Cette
Professeur d'économie associé à la Faculté de Sciences économiques de l'Université
d'Aix-Marseille II
MacSim est un logiciel de simulation de politiques macroéconomiques qui
place les utilisateurs en situation de «décideurs publics» prenant des
décisions visant par exemple à améliorer la situation économique d’un pays
européen ou de l’ensemble de l’Europe.
Le logiciel MacSim (pour MACro – SIMulation) proposé par Brillet et al.
(2014), publié par De Boeck, veut contribuer à apporter des éléments
d’analyse économique sur les effets de politiques macro-économiques et sur
les coûts et bénéfices de l’appartenance à une zone monétaire comme la
Zone Euro. Il s’agit d’un logiciel très facile d’utilisation, reposant sur une
modélisation d’inspiration néo-keynésienne simplifiée de dix économies
développées de dimension variée (du Luxembourg, la plus petite, aux ÉtatsUnis, la plus grande). Ces économies sont interdépendantes du fait des
échanges commerciaux mais aussi du fait de relations monétaires et
financières, comme en particulier la possibilité d’appartenir ou non à une
zone monétaire partageant la même monnaie, et donc la même politique
monétaire et les mêmes taux de change nominaux bilatéraux avec les
autres pays. De nombreuses options y sont ouvertes à l’utilisateur,
concernant tant l’économie réelle que monétaire ou financière. Par ailleurs,
chacune des économies peut y connaitre des chocs spécifiques, par
exemple de productivité, de salaires ou de population active, et l’ensemble
des dix économies peut aussi y connaitre des chocs de demande ou de prix
en provenance du reste du Monde.
Dans cet environnement technique très riche, des politiques macroVersion en date du 04/11/2014 Page : 26 -
économiques de divers types peuvent être envisagées avec MacSim dans
chacune des dix économies modélisées. L’impact de ces politiques y
dépend du contexte économique et financier dans lequel elles sont
engagées, entre lesquelles l’utilisateur peut choisir.
Présentation de MacSim aux Journées de l’Économie
La présentation de MacSim se fera en trois temps successifs :
Présentation générale sur la base d’un power-pointExemple d’utilisation en
direct et simulation de politiques actuellement en débat, comme la
dévaluation fiscaleRéponse aux questions et remarques de l’assistance
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 14h00 - 15h30
Lieu : Salle Tony Garnier CCI, Place de la Bourse, 69001 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt CordeliersBus :Lignes : C3 – C13 – C14 – C23 arrêt
Cordeliers
Café économique : Découvrir l'économie sociale et solidaire 2
Julien Loïs
Directeur de la CRESS Rhône Alpes
Fabrice Poncet
Isabelle Pontoizeau
Co fondatrice d'épicerie mobile
L’économie sociale et solidaire (ESS) rassemble des organisations qui
combinent activité économique et utilité sociale. Elle représente 10 % du PIB
et plus de 2, 3 millions de salariés en France.
Ce café économique a pour objectif de sensibiliser des lycéens aux enjeux
et métiers de ce champ de l’économie en les faisant rencontrer des acteurs
majeurs de l’ESS de la région Rhône-Alpes (CRESS et entrepreneurs).
Cette rencontre s’inscrit dans l’accord-cadre de coopération visant à
promouvoir l’économie sociale et solidaire dans l’enseignement secondaire,
signé en juin 2013 entre le ministère de l’Economie sociale et solidaire
(ESS), le ministère de l’Education nationale et l’association « Economie
sociale partenaire de la République » (ESPER) rassemblant 40
organisations de l’Economie sociale (associations, mutuelles, coopératives,
syndicats) agissant dans le champ de l’Ecole et de la communauté
éducative.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 14h00 - 15h30
Lieu : Café de la Cloche, 4 Rue de la Charité, 69002 Lyon
Accès : Métro:Ligne A ou D Arrêt Belecour
Disparités hommes femmes : discriminations ou préférences ?
Cécilia Garcia Penalosa
Dominique Meurs
Professeure Sciences Economiques, Paris Ouest Nanterre, EconomiX (UMR 7235), et
chercheuse associée à l’Ined.
Mario Piacentini
Marie Claire Villeval
Directrice du GATE
Modérateur : Jean-Paul Coulange
Liaisons sociales magazine
Version en date du 04/11/2014 Page : 27 -
Bien que les femmes aient largement rattrapé les hommes en termes
d'éducation et d'expérience professionnelle, l'accès aux emplois les mieux
rémunérés est toujours plus difficile pour elles que pour leurs homologues
masculins, tant dans le secteur privé que dans le secteur public. En matière
d’entrepreneuriat, les écarts de genre sont importants dans le taux de
création des nouvelles entreprises mais aussi dans la taille et la profitabilité
de ces entreprises.
Plusieurs mécanismes concourent pour expliquer ce phénomène persistent.
Du côté de la demande, les imperfections de marché comme la
discrimination et les différences d’accès au capital sont en partie
responsables. Du côté de l’offre, l'articulation entre vie familiale et vie
professionnelle apparait toujours un frein à l'égalité professionnelle et à
l’entrepreneuriat.
Récemment, de nouvelles explications ont émergé de la recherche en
économie comportementale : les femmes ont une attitude au risque et une
compétitivité différente de celles des hommes. Ces préférences contribuent
à expliquer que les femmes s’engagent moins dans les filières éducatives
sélectives, candidatent moins à des promotions et s’engagent moins dans
des négociations.
Distinguer ces sources d’inégalité de genre est un défi pour la recherche
économique et pour la justification des politiques de ‘discrimination positive’.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 14h00 - 15h30
Lieu : Centre culturel Saint-Marc, 10, rue Sainte Hélène , 69002 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt AmpèreTram : Lignes : T1 arrêt Perrache
Les firmes chinoises à l'assaut du monde
Antoine Brunet
Géo-économiste. Ancien Président de AB Marchés (2007-2012) Co-Auteur de la visée
hégémonique de la Chine avec JP. Guichard
Mamadou Diallo
Président du Mouvement Tekki et Député à l'Assemblée Nationale du Sénégal
Pierre-Noël Giraud
Professeur d'économie à Mines ParisTech et à Paris Dauphine
Vincent Rambaud
Joël Ruet
Chercheur CNRS au Centre d’Etudes Français sur la Chine Contemporaine à Hong Kong
Modérateur : François Roche
La Tribune
Les grandes firmes chinoises sont contrôlées par l'Etat. Leur ancrage
productif au territoire d'origine reste très fort et elles y sont largement
protégées de la compétition extérieure (mais non intérieure). Resteront elles
des champions nationaux, à l'expansion extérieure fortement influencé par
des Etats « mercantilistes », où vont-elles évoluer vers des firmes globales,
insérées dans les réseaux existants ou en créant de nouveaux par
d'importants investissements directs à l'étranger? Quelles conséquences
pour les territoires et les gouvernements européens ?
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 16h00 - 17h30
Lieu : Rameau', 29 rue de la Martiniere, 69001 LYON
Accès : Métro : Lignes : A et C -arrêt Hôtel de VilleBus :Lignes : C13 – C14 – C18 arrêt
Tobie Robatel
Les indicateurs du bien-être : quelle utilité pour l'action politique ?
Yann Algan
Version en date du 04/11/2014 Page : 28 -
Professeur d'économie à Sciences Po
Carlotta Balestra
Analyste politique à l'OCDE
Lucas Chancel
Chercheur à l'Iddri, enseignant à Sciences Po
Alexandra Roulet
Ph.D d’économie à l’université d’Harvard
Claudia Senik
Professeur de Sciences économiques (Université Paris-4 Sorbonne - PSE)
Modérateur : Philippe Lefébure
France Inter
Il est désormais largement reconnu que le PIB n’est qu’un indicateur très
imparfait du bien-être et du progrès social. En effet, si le PIB mesure la
performance économique d’un pays, il ne renseigne en rien sur comment les
revenus ou la richesse sont répartis dans la population ni sur d’autres
aspects importants de la qualité de la vie, tels que la santé, l’éducation,
l’environnement, le logement, la sécurité ou encore le social, la qualité de
l’emploi ou le temps libre. Pour répondre à cette demande croissante
d’informations sur ce qui compte vraiment dans la vie des gens, de plus en
plus de pays collectent désormais des données officielles sur les différents
aspects du bien-être, mais aussi sur les perceptions et les évaluations que
les personnes font de la vie qu’elles mènent. L’INSEE et l’Office national des
statistiques britanniques, par exemple, ont déjà rajouté dans leurs enquêtes
habituelles auprès des ménages un certain nombre de questions portant
sur le bien-être subjectif. Cela sera également le cas à la fin 2014 dans tous
les pays de l’EU sous l’impulsion d’Eurostat et graduellement dans
beaucoup de pays hors EU sous l’impulsion de l’OCDE. Cependant, en dépit
de l’intérêt qu’ils suscitent de la part des citoyens, ces nouveaux indicateurs
n’ont eu jusqu’à présent que peu d’impact sur la conception, la mise en
oeuvre ou l’évaluation des politiques publiques, à l’exception de quelques
pays comme le Royaume-Uni.
Si le progrès social et le bien-être sont devenus une nouvelle priorité de nos
sociétés, au-delà de la seule croissance économique, il devient urgent
d’évaluer leurs déterminants et les politiques qui permettent de les
développer. Cette conférence débattra des nouvelles mesures de bien-être
et de leur utilisation pour l’analyse et les politiques. Nous discuterons du
renouvellement des paradigmes traditionnels d’évaluation des politiques
économiques et publiques, en intégrant leurs effets sur le bien-être et le
progrès social.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 16h00 - 17h30
Lieu : Hôtel de région', 1 esplanade François Mitterrand, 69002 Lyon
Accès : Tram :Lignes : T1 arrêt Hôtel de Région - Montrochet
Après la mondialisation...
Elie Cohen
Directeur de recherche CNRS
Michel Fouquin
Conseiller au CEPII
Pascal Morand
Directeur général adjoint de la Chambre de commerce et d'industrie de région Paris Ilede-France
Thierry Weil
Enseignant-chercheur à l'Ecole des mines de Paris
Modérateur : Christian Ménanteau
RTL
Depuis le milieu des années soixante dix, l’emploi comme la valeur ajoutée
dans l’industrie n’ont cessé de reculer dans les pays développés. De même
le poids de ces pays dans le commerce international diminue rapidement au
profit notamment des grands pays émergents, Chine en tête. Les gains de
Version en date du 04/11/2014 Page : 29 -
productivité, la fragmentation des processus productifs, les couts de
production, la différence de croissance des marchés intérieurs etc.
contribuent à ces évolutions.
Quelles sont les perspectives à venir, en d’autres termes y-a-t-il un avenir
pour l’industrie dans les pays développés ? Y-a-t-il une accélération du
processus depuis la crise de 2008 ou au contraire un retour de certaines
industries, et pourquoi ? Quel modèle de croissance inventer ? Y-a-t-il des
industries stratégiques ? Quels critères ? L’innovation technologique peutelle modifier la tendance ? La tertiarisation de l’industrie de plus en plus
évidente est elle une solution ?
Ces différentes problématiques seront abordées par les intervenants.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 16h00 - 17h30
Lieu : Bourse du travail', 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Saxe – Préfecture
Atelier pédagogique Education nationale : Des graphiques pour débattre et comprendre
l'économie
Jean-Marc Vittori
Editorialiste Les Echos
Modérateur : Anne Châteauneuf-Malclès
SES ENS
Cet atelier pédagogique, qui s'adresse aux professeurs d'économie-gestion
et de sciences économiques et sociales, vise à apporter des idées et des
supports pour l'utilisation pédagogique de graphiques dans l'enseignement
de l'économie au lycée. Un graphique peut en effet constituer un point de
départ pour amorcer des débats sur des questions d'actualité et introduire
une réflexion économique sur des phénomènes tels que l'emploi, la
croissance, la mondialisation, la crise de l'euro, les dépenses publiques...
L'intervenant invité à cet atelier, Jean-Marc Vittori, proposera des supports
graphiques pour aborder des notions ou des mécanismes économiques,
parfois complexes, qui doivent être traités avec les élèves dans différentes
parties des programmes de sciences économiques et sociales ou
d'économie-gestion au lycée.
L'atelier sera l'occasion d'un échange avec les enseignants sur la portée et
les limites des graphiques pour comprendre les phénomènes économiques
et sur l'utilisation des graphiques dans leur pratique pédagogique. Ils seront
également informés sur les différents outils et sources permettant la
construction de séquences basées sur des graphiques (construction de
graphiques, lecture et traitement de données, interprétation, limites des
statistiques).
Cet atelier pédagogique est proposé par la DGESCO en partenariat le site
de ressources en sciences économiques et sociales SES-ENS.
Cet atelier est réservé aux enseignants et l'inscription se fait via l'IPR.
Voir Inscription aux ateliers pédagogiques DGESCO
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 16h00 - 17h30
Lieu : Salle Jacquard CCI, Place de la Bourse, 69001 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt CordeliersBus :Lignes : C3 – C13 – C14 – C23 arrêt
Cordeliers
Les objets connectés
Najoua Benjemaa
Directrice Digital Groupe Keolis
Version en date du 04/11/2014 Page : 30 -
David Encaoua
Professeur émérite à l'université de Paris1 Panthéon-Sorbonne
Olivier Passet
Directeur des synthèses économiques, Xerfi
Patrice Slupowski
Directeur innovation numérique
Christophe Such
Directeur Projets Innovants, ORANGE
Le contexte
La multiplication des objets connectés va accélérer l’émergence de
gisements de données personnelles pour de nombreux acteurs
économiques. La rencontre des données issues des objets connectés
qu’elles proviennent d’Orange, des grands groupes ou d’autres acteurs peut
permettre de constituer des collections inédites de type Big Data, dont le
volume, la précision, la richesse et la portée seront à la source
d’énormément d’analyses poussées, d’opportunités de croisement et de
corrélations par l’intermédiaire de services et d’applications qui sauront «
révéler » des informations de plus haut niveau.
Les enjeux
Les dix dernières années ont été marquées par un déplacement de la
valeur, de l’infrastructure vers le logiciel et elles ont vu l’essor de géants
américains qui règnent désormais sur des écosystèmes très puissants. Les
dix prochaines verront, sans doute, une transition de la valeur vers les
entreprises maitrisant les gisements et plateformes de données. Aujourd’hui
ces entreprises sont soit les géants américains du logiciel (principalement
Google, Amazon ou Facebook) soit des acteurs chinois qu’ils issus
d’internet (Tencent, Baidu, Wechat) ou poussés par d’ambitieux
programmes
gouvernementaux
d’investissement
(autour
des
agglomérations chinoises). L’enjeu pour l’Europe et pour la France est de
réussir à faire émerger des ecosystèmes autour de plateformes opérées par
des acteurs européens de référence permettant une reconfiguration
économique autour des données pour éviter d’abandonner le marché aux
seuls acteurs américains ou chinois.
Une illustration dans l’automobile
Par exemple, dans le domaine de l’automobile, des d’équipements de
collecte de toutes les données du véhicule (localisation, vitesse, distance
mais aussi qualité de la conduite) vont apparaitre de plus en plus
fréquemment. Ces objets innovants de type « dongle », branchés sur le port
diagnostic du véhicule et communiquant avec les clouds et le smartphone
de l’utilisateur, vont probablement inciter les assureurs et mainteneurs
automobiles à revoir leurs modes de gestion, en intégrant des indicateurs
sur la conduite dans le calcul des primes ou des coûts de leasing. Ces
entreprises auront donc un intérêt direct à financer l’équipement de leurs
clients pour leur apporter une offre totalement personnalisée mais aussi de
nouveaux services (paiement automatique de parcmètre, notification de
vol,..). La valeur ajoutée de la plateforme dans ce cas d’usage est de
permettre le croisement avec des données de tous les environnements
(smart home, smart city, …) et de constituer une base commune pour les
développeurs de chaque application. Ainsi la voiture sera en mesure
d’interagir tant avec le domicile de l’utilisateur, qu’avec le système de
stationnement de la ville, l’assureur qui développera dans un suivi
personnalisé du risque ou le garage pour son entretien et la détection des
pannes.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 16h00 - 17h30
Lieu : Palais de la Mutualité', 1, Place Antonin Jutard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : D arrêt Guillotière Bus :Lignes : C12 arrêt Guillotière, C23 arrêt
Fosse aux ours Tram :Lignes : T1, arrêt Guillotière
Version en date du 04/11/2014 Page : 31 -
Le renouveau de l'Etat providence
Brigitte Dormont
Professeur de sciences économiques (PSL, Université Paris Dauphine ) et membre du
Conseil d’analyse économique
Nicolas Duvoux
Maître de conférences en sociologie à l'Université Paris Descartes
Eloi Laurent
Economiste senior au département Etudes de l'OFCE
Jean Pisani-Ferry
Commissaire général à la stratégie et à la prospective, France Stratégie
Marisol Touraine (sous réserve)
Ministre des Affaires sociales et de la Santé
Modérateur : Philippe Frémeaux
Délégué Général de l’Idies
L'Etat Providence est, en France, presque toujours considéré sous l'angle de
sa crise, et même de ses crises : crise de financement, crise de légitimité,
crise d'efficacité. Cette conférence propose de dépasser la fausse évidence
de la "crise de l'Etat providence" pour poser la question de son renouveau et
donc de son avenir : renouveau lié à la redéfinition des stratégies
économiques de développement, aux évolutions démographiques, à
l'accroissement des inégalités sociales et à l'aggravation des crises
écologiques.
Informations pratiques :
Horaire :Vendredi 14 novembre - 18h00 - 20h00
Lieu : Bourse du travail', 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Saxe – Préfecture
La démocratie : un levier du développement ?
Fouad Abdelmoumni
directeur de al-amana, un institut de microfinance
Michel Aglietta
Professeur émérite de sciences économiques à Paris Ouest, membre du Haut Conseil
des Finances Publiques
François Roubaud
Directeur de recherche à l'IRD
Isabelle Thireau
Directrice d’études à l’EHESS et directrice de recherche au CNRS
Modérateur : Serge Marti
Président de l'Association des journalistes économiques et financiers, Ancien rédacteuren-chef économique au Monde
Les liens entre démocratie et développement économique ont été l’objet de
nombreuses recherches. On aimerait croire que la démocratie est un levier
pour le développement, mais que sait – on réellement à ce sujet ?
Certains suggèrent qu’un régime autoritaire promeut plus efficacement le
développement économique qu’un régime démocratique, en particulier dans
les pays relativement pauvres. L’exemple de certains pays asiatiques et en
particulier de la Chine semble aller dans ce sens. Quel peut être à moyen
terme l’impact du manque de démocratie sur la croissance dans ce pays ?
Doit-on s’attendre à un ralentissement important ou est-ce que la croissance
entrainera un développement démocratique qui permettra d’éviter l’impasse
? Par ailleurs, les printemps arabes, réponse populaire au déni de
démocratie, auront-ils un effet sur la trajectoire de développement des pays
du Maghreb ? Finalement, les faiblesses de la démocratie dans de
nombreux pays d’Afrique sub-saharienne contribuent elles aux difficultés
économiques de ces pays ?
Cette conférence cherchera à tirer des leçons des expériences récentes et
mettra l'accent sur les mécanismes à l’œuvre. Le débat portera sur le poids
Version en date du 04/11/2014 Page : 32 -
de la démocratie comme facteur de développement et tentera de faire
émerger les faits avérés par opposition aux constructions théoriques
empreintes d’idéologie.
Informations pratiques :
Horaire :Samedi 15 novembre - 09h30 - 11h00
Lieu : Rameau, 29 rue de la Martiniere, 69001 LYON
Accès : Métro : Lignes : A et C -arrêt Hôtel de VilleBus :Lignes : C13 – C14 – C18 arrêt
Tobie Robatel
Changement climatique : lutter ou s'adapter ?
Roger Guesnerie
Professeur au Collège de France et Président de l'Ecole d'économie de Paris
Franck Lecocq
Katheline Schubert
Professeur d'économie, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Jean-François Soussana
Modérateur : Anne-Laure Barral
France Info
Deux stratégies sont possibles face au changement climatique : l’adaptation,
qui consiste à apprendre à vivre sur une planète plus chaude, et la
mitigation, qui consiste à agir pour réduire les émissions et la concentration
atmosphérique de gaz à effet de serre. L’adaptation semble à première vue
nettement moins coûteuse que la mitigation ; cependant, elle ne peut
constituer qu’une réponse de court terme. L’adaptation est locale alors que
la mitigation est globale. L’adaptation ne peut être que partielle – on voit
bien comment l’agriculture peut s’adapter à des hausses modérées de
température, on voit plus mal ce qu’il en est de l’acidification des océans ou
des pertes de biodiversité induites par le réchauffement.
Adaptation et mitigation sont-elles complémentaires ou substituables ? Face
aux échecs répétés des négociations internationales portant sur la
mitigation, faut-il maintenant privilégier l’adaptation ? Cette session tentera
d’apporter un éclairage sur ces différents points, sur le plan général mais
également à travers des exemples concrets de stratégies d’adaptation de
territoires et d’entreprises.
Informations pratiques :
Horaire :Samedi 15 novembre - 09h30 - 11h00
Lieu : Bourse du travail, 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Palais de Justice - Mairie du 3e
Education à l'orientation et relation école - collège
Jean-Louis Baglan
Inspecteur d’académie - Directeur Académique des Services de l’Education Nationale du
Rhône
Lucien Boiché
Directeur de la formation professionnelle à la Chambre des métiers et de l’artisanat du
Rhône
Anne Brugnera
Adjointe au Maire de Lyon, Déléguée à l’éducation et à l'éducation populaire, à la vie
étudiante, à la réussite et à la promotion universitaire
Stéphane Garapon
Inspecteur de l’Éducation nationale
Christian Guyot
Président de la Fondation Entreprise Réussite Scolaire
Version en date du 04/11/2014 Page : 33 -
Marianne Molander-Beyer
Maître de conférences à l’université de Göteborg, Suède
François Simon-Fustier
Maître horloger, Président des ateliers des métiers d’art
L'orientation se construit tout au long de la scolarité. Elle repose sur un «
champ des possibles » qui permet à chacun de se projeter vers l'avenir avec
optimisme.
D'abord déterminé par l'environnement proche, ce champ des possibles
s'enrichit avec l'ouverture, la curiosité et la prise d'initiative que favorise
l'école. Pour s'élargir encore, il doit impliquer le plus grand nombre
d'acteurs, au-delà des parents et du monde éducatif. Ensemble ils doivent
avoir à cœur de transmettre avec optimisme les réalités professionnelles et
de faciliter les mobilités géographiques et sociales, tout en maintenant la
cohérence et la continuité des parcours.
Le passage de l'école primaire au collège est une étape clé, dont la
complexité tendrait à réduire le champ des possibles.
Les représentations sur les métiers, la cohérence des parcours, la
construction des compétences et des possibles ne reposent-elles pas sur le
maintien de la curiosité, de l'ouverture que joue l'école, au bénéfice d'une
réduction des inégalités et de l’initiative ?
Cette conférence doit permettre d'aborder ces enjeux dans une approche
prospective et par la mise en regard des expériences conduites en France et
à l'international.
Elle est organisée par la Fondation Entreprise Réussite Scolaire, structure
reconnue d'utilité publique réunissant la Ville de Lyon, la Direction
académique du Rhône et plusieurs entreprises, et proposant aux écoles
primaires des outils ludiques de découverte des métiers.
Informations pratiques :
Horaire :Samedi 15 novembre - 09h30 - 13h00
Lieu : Salle Ampère CCI , Place de la Bourse, 69001 Lyon
Accès : Métro : Lignes : A -arrêt CordeliersBus :Lignes : C3 – C13 – C14 – C23 arrêt
Cordeliers
Réussir les infrastructures de transport du 21ème siècle
Jean Bergougnoux
Lise Bourdeau Lepage
professeure de géographie à l’Université Jean Moulin - Lyon 3
Pascal Feillard
directeur de la prospective de PSA et SG du think tank « La ville en mouvement »
Frédéric Gilli
chercheur associé à Sciences Po
Jean-François Janin
Jean-Claude Prager
Directeur des études économiques de la Société du Grand Paris
Bernard Soulage
Vice-président de la région Rhône-Alpes en charge de l’Europe et des Relations
Internationales
Laure Wagner
Head of communication & équipe fondatrice de Blablacar
Modérateur : Jean-Baptiste Giraud
Economiematin.fr
Les infrastructures de transport sont un accompagnement du
développement des métropoles et des territoires. Elles favorisent la mobilité
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des personnes et des marchandises, réduisent les congestions urbaines
inhérentes à la croissance des grandes villes et renforcent leur efficacité
économique et écologique. Elles sont un puissant facteur de réduction des
inégalités et de réussite des politiques d’insertion sociale quand elles
améliorent les relations entre les quartiers en difficultés et les centres des
villes. Mais elles permettent également d’anticiper sur un développement
économique durable des territoires, car elles augmentent leur attractivité
pour les activités, elles contribuent au meilleur fonctionnement du marché du
travail en facilitant l’appariement entre les offres et les demandes d’emploi,
elles rapprochent les producteurs de connaissances et les innovateurs, elles
accroissent la productivité des entreprises par une meilleure mise en jeu
des effets d’agglomération, et, dans certains cas, les infrastructures de
transport de masse autorisent une plus grande densification urbaine et des
villes plus économes en carbone et en services publics. Mais l’importance
de ces effets est difficile à chiffrer et il y a de nombreux débats entre les
tenants d’effets limités et les défenseurs d’une approche au contraire
considérable comme le sont les praticiens du sujet et le montre l’histoire
économique. Que seraient aujourd’hui New York, Londres ou Paris si on
n’avait pas réalisé de métro à la fin du 19ème siècle ; le territoire ou le
dynamisme économique de tous les pays avancés sans les canaux ou
chemins de fer ? Le long terme est toujours sous estimé dans les techniques
d’évaluation et dans les décisions publiques. Mais cela demande un regard
clair sur les mutations prévisibles dans les techniques des transports, les
nouvelles formes de mobilité, d’activités et de modes de vie.
Au-delà de ces questions, le coût élevé des investissements en cause,
aussi bien ferroviaires, de navigation intérieure que routiers, vient nourrir un
débat difficile, particulièrement dans des pays où les financements publics
souffrent de limitations fortes face aux politiques de désendettement. Car à
côté des projets réellement porteurs de valeur pour la collectivité, nombreux
sont les projets présentés comme volontaristes et dont les effets se font
attendre. Enfin, et de toute manière, l’impact économique et social des
infrastructures dépend fortement de l’environnement économique et des
stratégies d’accompagnement et ce sont ces mesures d’accompagnement
qu’il faut savoir conduire dans la durée.
D’où la nécessité d’une approche prospective, d’études solides et
expertisées, et de débats les mieux organisés que possible pour éclairer des
choix délicats et structurants pour l’avenir.
Informations pratiques :
Horaire :Samedi 15 novembre - 11h30 - 13h00
Lieu : Rameau, 29 rue de la Martiniere, 69001 LYON
Accès : Métro : Lignes : A et C -arrêt Hôtel de VilleBus :Lignes : C13 – C14 – C18 arrêt
Tobie Robatel
La zone euro peut-elle être gouvernée ?
Antonin Aviat
Fabien Dell (sous réserve)
Steve Ohana
professeur de finance à l'ESCP Europe
Henri Sterdyniak
Directeur du Département économie de la mondialisation de l’OFCE
Shahin Vallée
Membre du cabinet de M. Herman Van Rompuy, président du Conseil européen
Modérateur : Vincent Giret
Le Monde
La question de la gouvernance de la zone euro se pose avec une acuité
nouvelle depuis la crise des dettes souveraines fin 2011. Si les États
membres de l’UE ont su faire preuve d’une grande capacité de réaction,
certaines insuffisances originelles ont été exacerbées à cette occasion. Les
Version en date du 04/11/2014 Page : 35 -
dirigeants de la zone euro ont d’abord répondu à la crise par des
mécanismes temporaires et âprement négociés, même si la zone euro
dispose désormais avec le Mécanisme de Stabilité Européen d’un outil
stable et permanent de gestion des crises souveraines et bancaires
systémiques.
Publié en décembre 2012, le rapport dit des quatre présidents « Vers une
véritable UEM » contient une liste de pistes de réforme de la gouvernance
de la zone euro à court et moyen terme. Deux mesures parmi celles-ci se
sont rapidement concrétisées :
La discipline budgétaire et la coordination des politiques économiques ont
été renforcées. Notamment, depuis janvier 2014 la Commission européenne
réalise chaque année une analyse ex ante des projets de lois de finances
nationaux, afin de prévenir l’apparition de déséquilibres budgétaires.
L’union bancaire est désormais une réalité. L’adoption en septembre 2013
des règlements instituant le mécanisme de supervision unique, puis en avril
2014 d’un règlement sur le mécanisme de résolution unique concrétisent un
projet essentiel pour préserver la stabilité de la zone euro en l’absence
d’une politique budgétaire unique.
D"_autres pistes de réformes évoquées dans le rapport des quatre
présidents sont encore à l’étude : la création d’un mécanisme assurantiel
notamment dédié à l’absorption des chocs asymétriques, la mise en place
d’une capacité budgétaire propre à l’UEM (un « budget pour la zone euro »),
ou des mécanismes communs d’emprunt (eurobonds, eurobills). Ces sujets
ne suscitent pas pour l’heure l’unanimité des États membres.
Différentes thèses existent sur la meilleure gouvernance pour la zone euro,
allant d’un fédéralisme à « l’américaine » à l’éclatement de la ZE ou à sa
recomposition en différentes zones. Des solutions plus modérées appellent
à la mutualisation de certaines politiques économiques ou à une
réorientation des politiques d’austérité budgétaire.
Informations pratiques :
Horaire :Samedi 15 novembre - 11h30 - 13h00
Lieu : Bourse du travail, 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Palais de Justice - Mairie du 3e
Parle-t-on mal d'économie ?
François Bourguignon
chaire émérite à Paris School of Economics
Sybille Desclozeaux
Présidente du CESER Rhône-Alpes, Présidente de l'entreprise ERTM
Martin Fournier
Maître de conférences
Philippe Frémeaux
Délégué Général de l’Idies
Modérateur : Jean-Marc Vittori
Les Echos
Les sondages d’opinion montrent que les Français mettent
systématiquement les questions économiques en tête de leurs
préoccupations, or ils déclarent également avoir de grandes difficultés à
comprendre les informations économiques diffusées par les médias.
Leur parlerait-on mal d’économie ?
Une enquête nationale montre que, si l’intérêt des Français pour les
questions économiques est réel, il est mis en péril par la diffusion
d’informations perçues comme indécodables qui participent d’un profond
déficit de confiance des Français envers les médias sur ces sujets.
Alors que les citoyens semblent perdre confiance en leurs institutions et
leurs dirigeants, n’y a-t-il pas urgence à mieux leur parler d’économie ?
La présentation des résultats de l’enquête sera suivie d’une table ronde
réunissant des personnalités intervenant régulièrement dans les médias.
Version en date du 04/11/2014 Page : 36 -
Journalistes, économistes, politiques ou représentants de la société civile, ils
nous livreront leurs pistes pour parvenir à mieux parler d’économie.
Informations pratiques :
Horaire :Samedi 15 novembre - 11h30 - 13h00
Lieu : Palais de la Mutualité, 1, Place Antonin Jutard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : D arrêt Guillotière Bus :Lignes : C12 arrêt Guillotière, C23 arrêt
Fosse aux ours Tram :Lignes : T1, arrêt Guillotière
Visions d'économistes et projets de société
Dominique Bourg
Professeur ordinaire de la Faculté des géosciences et de l'environnement de l’Université
de Lausanne
Daniel Cohen
Professeur de Sciences économiques à l'ENS
Marie Duru-Bellat
Sociologue à l’Observatoire Sociologique du Changement et à l’Institut de recherche sur
l’Education (IREDU)
Gaël Giraud
Directeur de Recherche au CNRS
Martin Hirsch
Directeur général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris
Modérateur : Adrien De Tricornot
Quels projets de société se trouvent investis dans l'économie contemporaine
? Celle-ci a-t-elle même un projet pour la société ? Est-ce son rôle ?
Inversement, nous sommes en droit de nous demander : les économistes
peuvent-ils se passer, dans leur réflexion, d'une figure, même implicite, de la
société à laquelle ils aspirent ?
L'objet de cette table ronde sera de débattre de ces immenses questions et,
le cas échéant, de s'interroger : ces projets de société, explicites ou non,
peuvent-ils alimenter la discussion démocratique ? L'impasse du débat
public en Europe ne serait-il pas lié à un manque de souffle et de vision ?
Serions-nous prisonniers d'un monde sans projet ? Et, si tel n'est pas le cas,
quel est notre projet de société ?
Informations pratiques :
Horaire :Samedi 15 novembre - 14h00 - 16h00
Lieu : Bourse du travail, 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Palais de Justice - Mairie du 3e
Regards croisés
Dominique Bourg
Professeur ordinaire de la Faculté des géosciences et de l'environnement de l’Université
de Lausanne
Daniel Cohen
Professeur de Sciences économiques à l'ENS
Marie Duru-Bellat
Sociologue à l’Observatoire Sociologique du Changement et à l’Institut de recherche sur
l’Education (IREDU)
Gaël Giraud
Directeur de Recherche au CNRS
Martin Hirsch
Directeur général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris
Alain Faujas
Discutant Revue Etudes
Marc-Olivier Padis
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Discutant Revue Esprit
Bernard Perret
Discutant Revue Projet
Documents proposés par la Revue Projet
Débat : Qui décide de ce qui compte ? lancé le 11 mars 2014
Comptes rendus de la question en débat Débat : Quel travail sans
croissance ? lancé le 20 mars 2014 Travail : la stratégie du temps retrouvé,
de Juliet Schor La planète contre l'emploi, de Jean Merckaert Documents
proposés par la Revue Esprit
Articles : Anne-Laure Delatte, «Faut-il abandonner l’euro?» mars-avril 2014
Michel Aglietta, « A quoi servent les économistes?» octobre 2013 André
Orléan, «Pour une approche alternative de l’économie» (entretien) février
2012 Dossiers :
Les marchés hors contrôle?, décembre 2011 Dans la
tourmente 1, Aux sources de la crise financière, novembre 2008
Les
mauvais calculs et les déraisons de l’homme économique, juin 2009 Les
contrecoups de la crise , novembre 2009
Informations pratiques :
Horaire :Samedi 15 novembre - 16h00 - 17h00
Lieu : Bourse du travail, 205, Place Guichard, 69003 Lyon
Accès : Métro : Lignes : B arrêt Place Guichard Bus :Lignes : C13 – C14 arrêt Saxe –
Préfecture Tram :Lignes : T1, arrêt Palais de Justice - Mairie du 3e
Version en date du 04/11/2014 Page : 38 -