Design 20 siècle

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Design 20 siècle
Communiqué de presse Paris
| 33 (0)1 53 05 53 66 | Sophie Dufresne | [email protected]
| 33 (0)1 53 05 52 32 | Chloé Brézet | [email protected]
Design 20e siècle
Emile Gallé : deux collections privées
Dix pièces de Diego et Alberto Giacometti
issues de collections privées
Seize pièces de Jean Royère issues de quatre collections privées
Ensemble exceptionnel de Marc du Plantier
Paris, avril 2015 – Avec 167 lots, la vente de Design du 21 mai chez Sotheby’s à Paris
offre un riche panorama de l’histoire des arts décoratifs de 1900 à nos jours. La majorité des
pièces proposées est issue de collections privées ou d’ensembles jamais apparus sur le
marché, souvent directement acquis auprès des artistes. Le catalogue comprend
d’importantes sélections Art Nouveau et Art Déco et déploie un bel aperçu de la création
française des années 1920 à 1940, avec le mobilier d’Emile-Jacques Ruhlmann, Pierre
Chareau ou Clément Rousseau. Il compte également de nombreuses œuvres des frères
Giacometti et, fait rare sur le marché français, présente une large sélection de modèles de
Marc du Plantier. Enfin, cette vacation s’achève avec quelques belles créations
contemporaines, comme celles de François-Xavier et Claude Lalanne, Shiro Kuramata
ou Andrea Branzi.
Agrément N° 2001 – 002 du 25 octobre 2001
Vente dirigée par Cécile Verdier
Art Nouveau
Emile Gallé : collections privées française et belge
Au sein de cette session printanière, deux collections font honneur au
célèbre maître verrier Emile Gallé. Les amateurs pourront ainsi
convoiter onze de ses œuvres, toutes chargées d’une poésie
inimitable. Parmi elles, se distingue un Vase sur socle grand iris,
1901-1904 estimé entre 200.000 et 300.000 €. Sur une base en
bronze doré ciselé, sa corolle en marqueterie de verre animée de
teintes pastelles s’ouvre délicatement, telle une fleur cristalline attirée
par la rosée.
Les amoureux de ce courant esthétique pourront également admirer un
fauteuil de Louis Majorelle « Aux nénuphars », Josef Hoffmann ou
encore Jacques Gruber avec un miroir de table jamais vu sur le
marché, vers 1900, en chêne sculpté figurant une libellule en train de
butiner une feuille (estimation : 35.000-45.000 €).
Art Déco
« La formule ‘Art déco’ évocatrice d’images contradictoires où l’ébène de macassar voisine avec le
tube nickelé, la ‘rose cubiste’ avec la géométrie constructiviste […] Ensembliers, décorateurs,
architectes choisissent dans le répertoire contemporain les matériaux, les formes, les couleurs qui
répondent le mieux à leur conception. » Ainsi Yvonne Brunhammer résume-t-elle à merveille le
caractère foisonnant et mouvant des arts décoratifs de l’entre-deux guerres désignés sous le vocable
« Art déco ». Notre section reflète à merveille cette richesse, elle réunit les figures incontournables de
ce mouvement tels qu’André Groult, Robert Mallet-Stevens, Armand Albert Rateau ou JeanMichel Frank.
Plusieurs meubles d’Emile-Jacques Ruhlmann rendent
hommage au style du décorateur, empreint d’une élégance
intemporelle. Citons un bureau, vers 1928 (estimation : 120.000180.000 €), pourvu d’un placage de loupe d’orme, incrusté d’ivoire
et agrémenté d’un sous-main en cuir. Une autre pièce de
l’artiste, aimantera les regards de son éclat iridescent : une paire
d’appliques en éventail, vers
1925
(estimation :
100.000150.000 €) en bronze argenté et
albâtre.
Une ravissante table-bibliothèque tournante de Clément Rousseau,
vers 1920 (estimation : 200.000-250.000 €), séduira tant par son
ingéniosité que par la délicatesse de ses matériaux. Revêtue de
palissandre, bois de violette et galuchat teinté vert, elle est dotée d’une
partie centrale pivotante flanquée de deux portes. En leur sein, se
cache un intérieur aménagé d’une tablette.
Les esthètes épris de formes cubistes minimalistes
seront conquis par ce bureau de Pierre Chareau
Bureau, modèle MB 405 et son tabouret SN 3,
vers 1928 (estimation : 250.000-350.000 €). Le
caractère brut des matériaux – fer battu, placage de
palissandre à tablette d’angle pivotante, casier en
tôle patinée à battant – rehaussent avec justesse la
pureté des lignes dessinées par Chareau. Il a été
exposé au Centre Pompidou lors de la rétrospective
consacrée en 1993.
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Dans une veine similaire, un cabinet d’Eugène Printz,
entièrement plaqué de palmier (estimation : 200.000300.000 €), démontre, s’il le fallait encore, que la beauté est
souvent affaire de simplicité.
Le maître de l’épure, Jean-Michel Frank, est lui aussi au
rendez-vous avec deux paires de bibliothèque provenant de
l’ancienne collection d’Elsa Schiaparelli, amie et mécène de
l’artiste (estimations : 35.000-45.000 € / 25.000-35.000 €), et
une paire de tables pliantes provenant de la collection Guerlain
(estimation : 20.000-30.000 €).
Enfin, trois luminaires d’Alberto Giacometti, vers 1937-1938,
viennent clore ce volet. Deux d’entre eux, en bronze patiné, ont
été acquis par les propriétaires actuels directement auprès de l’artiste (estimations de 70.000 à
150.000 €).
Des années 1940 au Design contemporain
Les pièces après-guerre mêlent la fantaisie de Line Vautrin, l’humour de Jean Royère, l’imaginaire
de Georges Jouve ou encore la poésie d’Andrea Branzi. Sans oublier la chaleur du mobilier
scandinave ou l’onirisme de Claude et François-Xavier Lalanne. Enfin, plusieurs ensembles issus
de collections privées, mettent à l’honneur les designers Raphaël et Marc du Plantier.
La vente comprend seize pièces de Jean Royère, issues
de collections privées, toutes teintées de cette fantaisie
incomparable qui fit la gloire du créateur. Parmi ces
dernières, citons une table basse Ondulation, vers 1950,
modèle rare sur le marché (estimation : 40.000-60.000 €),
un fauteuil Eléphanteau tapissé d’un velours vert anis de
1948 (estimation : 40.000-60.000 €), un ensemble de
quatre chaises Baltique et d’une table, vers 1950
(estimation : 30.000-50.000 €), une paire de fauteuils
Sculptures, vers 1960 (estimation : 80.000-120.000 €) ou
encore une paire de fauteuils Ours polaire
(estimation :120.000-150.000 €).
Provenant d’une collection privée parisienne, un ensemble de six
pièces du décorateur et ensemblier Raphaël confère à cette
sélection toute sa rareté. Une applique à cinq bras de lumières
(estimation : 4.000-6.000 €), 1954, se distingue par l’élégante
sobriété de ses matériaux : laiton et métal laqué noir. Signalons
aussi une table à hauteur variable de 1958 (estimation :
10.000-12.000 €), dont le piétement est recouvert de laque de
Béka noire et grise.
Alexandre Paget, collection – Alberto et Diego Giacometti
Directeur la fonderie Susse, Alexandre
Paget se vit confier les fontes des
œuvres d’artistes aussi fameux qu’Ossip
Zadkine, Max Ernst, Germaine Richier
ou encore César. Durant ces années, il
côtoie Alberto, Annette et Diego
Giacometti et acquiert certaines pièces
de ce dernier. Quelques-unes d’entre
elles sont ici dévoilées : un Loup aux
aguets, vers 1970 (estimation : 30.00040.000 €) ; une table basse en X,
également vers 1970 (estimation :
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80.000-120.000 €) et, en souvenir d’Alberto Giacometti, un lampadaire Tête de femme, dont le
modèle fut conçu en 1930 puis réalisé vers 1975 (estimation : 100.000-150.000 €).
Marc du Plantier, collection privée
Les pièces qui composent cet ensemble ont toutes été acquises
directement auprès de Marc du Plantier par les propriétaires actuels ou
leurs parents entre les années 1950 et le milieu des années 1970.
Proche de la famille, le créateur réalise pour eux plusieurs
aménagements importants tels un appartement à Paris, un pied-à-terre
à Cannes, un yacht ou encore une résidence secondaire en Ile-deFrance, et prend également en charge l’installation de leurs enfants. Au
fil de ces différents chantiers, il mêle ses créations contemporaines à
des objets spécialement conçus pour eux, comme ce lampadaire à
prisme de corail (vers 1966, estimation : 50.000-70.000 €). Il intègre
en outre quelques meubles et luminaires provenant de sa collection
personnelle, qu’il s’agisse de pièces anciennes ou récentes. La richesse
de son travail et sa capacité à se renouveler s’illustrent parfaitement à
travers cet ensemble.
Le design des années 1970 à nos jours, est lui
aussi dignement représenté par Maria
Pergay, Philippe Hiquily, Ettore Sottsass, Shiro Kuramata ou encore
Andrea Branzi. L’architecte et designer italien livre ici une surprenante
Bibliothèque Piccolo Albero (estimation : 25.000-30.000 €), où l’éclat
froid de l’acier inoxydable côtoie avec audace la chaleur d’une branche de
hêtre.
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*Les estimations sont hors commission d’achat et les prix inclus le prix marteau et la commission d’achat
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