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Révision du SCoT de la CARA
OBJET
Ateliers thématiques (phase PADD)
DATES
25 juin 2012, de 9h00 à 12h00, « Paysage et espaces non bâtis »
25 juin 2012, de 14h00 à 17h00, « Urbanisation et politique foncière »
26 juin 2012, de 9h00 à 12h00, « Développement touristique »
26 juin 2012, de 14h00 à 17h00, « Littoral : conchyliculture, pêche et
plaisance »
PRESENTS
Jean-Pierre TALLIEU
Jean-Paul CORDONNIER
Danielle CROCHET
Robert JONO
François-Xavier DEGORCE DUMAS
Guy SPITERI
René RUFFIER
Michel PRIOUZEAU
Roger GUILLAUD
Jean-François NEGRET
Robert MAIGRE
Michel MARIN
Christophe VILAIN
Lysiane GOUGNON
Marie Christine BASTARD
Jean-Philippe GUERRY
Yves PEROCHAIN
Marie-Laure GUENANTIN
Bernard GIRAUD
Pascal REVOLAT
Sylvie MARC
Cécile POMMIER
Eric MATHE
Jacques DUGUE
Cécile BRAINE
Frédéric BENASSY
Anne FOREST
Olivier GOUET
Delphine LE BRIS
Eric BOUQUET
Jean-François DANIEL
Serge CHAIGNEAU
David PASSERAULT
Atelier
Président de la CARA
Vice-président en charge du SCoT, Maire de Vaux-sur-Mer
Vice-présidente Habitat, Maire de Chaillevette
Maire de Les Mathes-La Palmyre
Adjoint au Maire de Les Mathes-La Palmyre
Adjoint au Maire de Les Mathes-La Palmyre
Les Mathes-La Palmyre
Maire d’Arvert
Maire de L’Eguille
Maire de Meschers
Maire de Barzan
Maire de Corme-Ecluse
Adjoint Mairie de Corme Ecluse
Maire de Sablonceaux
Conseillère municipale de Saint-Palais sur Mer
Conseiller municipal de Saint Palais sur Mer
Maire de Arces-sur-Gironde
Maire de Médis
Adjoint au Maire de Royan
Conseiller municipal de Royan
Adjointe au Maire d’Arvert
Mairie d’Arvert
Mairie de Saint Georges de Didonne
Conseiller municipal de Saint Georges de Didonne
Mairie de Saint Georges de Didonne
Mairie de Saint Georges de Didonne
Mairie de Saint Georges de Didonne
Inspecteur des sites DREAL de Poitou-Charentes
Responsable Urbanisme, DDTM
Chef de service, DDTM
DDTM
ONF
Directeur de la Régie, Port de Royan
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© SCE-Créocéan-Mahoc/ juillet 2012 / 1
Jean-Philippe DAVID
Jean PROU
Margot CHUPIN
Claire THORIN
Yvette THOMAS
Gabriel BELMONTE
Charlotte RHONE
Laurent CHAMPEAU
Philippe POULLAIN
Marie PIAU SCHLUMBERGEN
Claude-Laurent AUBERT
Henri JABET
Jean-Claude RODRIGUEZ
Gérard BIGAND
Christian PALLIER
Arnault CRUSSARD
Philippe MENON
François COLAS
Bernard ANDRIEU
Michèle PERSONNIER
Stéphane MARCO
Catherine GUEYDAN
Cécile DUCOS
Frédéric BLAIN
Marc PETITDAN
Clémentine GUILLAUD
Bertrand PIRAUDEAU
Flore BONNY
Patricia VAURY
Jean-Marc AUDOUIN
Stéphane MENDOUSSE
Nicolas JACQUEL
Christoph VON FISCHER
Florent DU ROSTU
Benoit GAILLARD
Stéphane DULAU
Hélène PLESSIS
Christine LE GARGASSON
Animateur, SMASS
Directeur, IFREMER
Responsable Habitat, CG 17
Affaires juridiques, CG 17
Vice-Présidente, Chambre d’Agriculture 17
Chambre d’agriculture 17
Comité Régional Conchylicole
Comité Régional Conchylicole
Habitat et Développement Océan
CAUE 17
CAUE 17
Association des Amis de Saint Georges
Association des Amis de Saint Georges
Association des Amis de Saint Georges
Association des Amis de Saint Georges
CCI, Rochefort-Saintonge
CCI, antenne de Royan
Agence des Aires Marines Protégées
Pays de Saintonge Romane
Directrice générale adjointe EPF PC
SAFER 17
CARA / DGS
CARA / DGST
CARA / Pôle Aménagement, Urbanisme & Mobilité
CARA / Développement Agriculture
CARA / GIZC
CARA / Etudes Prospectives et Politiques contractuelles
CARA / Chargée de mission PCET
CARA / Habitat
CARA / Tourisme/Nautisme
CARA / Développement économique
CARA / Service Habitat, Aménagement et Urbanisme
SCE
SCE
CREOCEAN/BGC
SCE
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EXCUSES
Laurence GUILLARD
Max BOISROBERT
Monsieur BOUDOT
Ségolène ROYAL
Francis HERBERT
Clément BERNARD
Eric LEBAT
Nicolas DUCLAUT
Jacki RAGONNEAUD
Serge GRICOURT
INAO
ABF, chef du SDAP17
Communauté de communes du Médoc
Présidente du Conseil régional Poitou-Charentes
Maire de Saint-Augustin
Animateur du SAGE Estuaire de la Gironde et milieux associés
Agence de l’Eau Adour-Garonne
DDTM 17- SATR – OECAT
Président Communauté de communes des Bassins Seudre et Arnoult
Conseiller municipal de Grézac
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DIFFUSION
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Aux personnes invitées, présentes et excusées.
SCoT CARA – Elaboration du PADD, ateliers thématiques
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Nota :
Les 4 ateliers ont permis de consolider la compréhension des enjeux et de discuter
des premiers éléments constitutifs du PADD.
Il s’agit ainsi de construire progressivement le PADD tout en recherchant à
préciser l’ambition et les engagements à inscrire dans le SCoT.
Chaque atelier a fait l’objet d’une approche thématique, focalisée sur les
problématiques clés, sans chercher l’exhaustivité.
Le présent document rappelle les principales questions et remarques soulevées
lors des ateliers thématiques.
1/ Objets des ateliers
La première phase du SCoT a permis d’aboutir à une première écriture du diagnostic et à
l’identification des enjeux sur le territoire.
Les 4 ateliers thématiques des 25 et 26 juin 2012 marquent le début de l’élaboration du
Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD). Cette élaboration se
déroulera ces prochains mois et permettra d’élaborer le Document d’Orientations et
d’Objectifs (DOO).
La construction du PADD est fondamentale dans l’élaboration du SCoT. En effet, c’est
« le » document politique du SCoT. Il devra exprimer des choix et des orientations que la
CARA prendra pour son territoire et ses habitants.
Il est nécessaire de dépasser le simple constat ou diagnostic pour aller vers une vision
plus prospective de notre territoire, au-delà du simple prolongement des tendances
actuelles. La CARA doit être en mesure de s’interroger sur son avenir et sur la
dynamique qu’elle souhaite pour les vingt prochaines années.
La prospective peut être résumée, d’une manière simple, en 2 questions :
•
Que peut-il advenir de notre territoire ?
•
Que pouvons-nous faire ?
Le SCoT doit imaginer un demain ambitieux mais réaliste pour la CARA.
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2/ « Paysage et espaces non bâtis »
L’atelier a comporté 3 chapitres : la trame verte et bleue et les coupures d’urbanisation,
l’agriculture et la conchyliculture.
Il s’agissait lors de cet atelier d’esquisser les différentes composantes du projet de
territoire, notamment à partir des enjeux identifiés par le diagnostic :
•
Sur quelles continuités écologiques (trames vertes et bleues) doit s’appuyer notre
territoire ?
•
Comment gérer les limites entre les espaces urbanisés et les espaces non bâtis
(littoral, forêt, marais, espaces cultivés) ?
•
Quels
équilibres
trouver
entre
développement
des
agricoles/conchylicoles et protection des espaces naturels et paysagers ?
activités
La trame verte et bleue et les paysages
Le SCoT doit renforcer les fonctionnalités écologiques et, à ce titre, identifier la trame
verte et bleue (TVB), ou « continuités écologiques ». Le Schéma Régional de Cohérence
Ecologique (SRCE) est en cours d’élaboration par l’Etat et le Conseil régional de PoitouCharentes.
La cartographie proposée pour la TVB comprend les milieux remarquables, les
continuums boisés, littoraux, aquatiques et humides, ainsi que les milieux répulsifs. Elle
met notamment en évidence la contrainte particulière à la circulation de la faune sur la
Presqu’île d’Arvert (liaisons avec les autres territoires).
-
L’analyse des continuités écologiques, plus précises que dans l’actuel SCoT, est
saluée. Le SCoT doit contribuer à construire une culture commune sur la prise en
compte des continuités écologiques dans l’aménagement du territoire. Le souhait de
règles précises est exprimé, s’appuyant sur les principaux indicateurs pris en compte
par la méthode retenue (milieux structurants, milieux remarquables…).
-
Quant à la trame bleue marine (corridors écologiques marins), il est suggéré
d’intégrer les mutations de la conchyliculture, la problématique qualitative et
quantitative de l’eau, notamment en ce qui concerne la diminution des apports d’eau
douce et leur pollution. Les continuités par les chenaux (sans écluses) qui relient les
marais salés aux eaux douces doivent être prises en compte.
-
Il est demandé de compléter la trame bleue pour les affluents des principaux cours
d’eau. Un cartographie existe (SAGE) et sera transmise.
-
Au sujet de la continuité écologique entre les prés de Villeneuve et les marais de la
Rivière de Cravans (de part et d’autre de la RD 141 reliant Les Mathes et Arvert), la
question des mesures pour retisser des liens fonctionnels est posée (faible valeur
écologique des cultures céréalières).
-
Pour la Presqu’île d’Arvert, la discussion porte sur les coupures d’urbanisation dont la
définition est considérée comme très stratégique pour le développement futur. En
effet quid de leur existence dans 10 ans si l’on poursuit les tendances actuelles ? En
effet, un certain nombre de « points de passages » sont d’ores et déjà fortement
contraints.
-
Mais au-delà des aspects écologiques, la trame verte et bleue est également un
facteur d’attractivité du territoire. Il s’agira de raisonner en termes de qualité des
paysages, des franges urbaines, et ainsi de localiser et qualifier les coupures.
-
Il est demandé de hiérarchiser les continuités écologiques afin que cela devienne un
outil de gestion de projets pour les élus.
-
Compte tenu de la situation et des tendances actuelles, un projet politique fort est
nécessaire. Les coupures doivent être préservées et l’urbanisation en linéaire le long
des routes doit cesser. Il est proposé de considérer les enveloppes urbaines actuelles
comme limites.
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L’enjeu particulier du corridor écologique entre Saujon et Médis est soulevé. Plutôt
que d’opposer espaces urbanisés et agricoles, un projet de valorisation des coupures
est nécessaire (y compris dans les milieux ordinaires), définissant les modalités
d’urbanisation et intégrant l’agriculture (cf. plus loin) mais aussi les campings.
-
Concernant le rôle des campings dans le renforcement des continuités écologiques,
une expérimentation est en cours sur l’Ile de Ré. Elle vise à reconstituer les
continuités par l’enlèvement d’un certain nombre de HLL en saison hivernale (en
réponse à une évolution jurisprudentielle spécifique à la situation locale). Une telle
approche semble très intéressante mais pose un certain nombre de questions : plusvalue écologique réelle face à l’artificialisation forte de certains campings, coûts et
lieux de stockage, …. En tout état de cause, une différenciation des campings semble
nécessaire (type d’aménagement et de zonage). L’intervention sur les campings
municipaux pourrait être une première approche et servir d’exemple.
-
Quant au cœur d’agglomération, la question de l’opportunité d’une identification plus
fine des continuités écologiques est posée. Si ce travail n’est pas fait dans le SCoT, il
devra être assuré par les PLU.
L’agriculture
Concernant le volet agricole, les enjeux vis-à-vis du développement urbain se situent
essentiellement dans la partie Nord du territoire et de façon moindre sur le « plateau
agricole » (reliant Royan à Saujon). Tout cela pose la question de la place de l’agriculture
sur ces « territoires sous pression ».
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La discussion s’est principalement inscrite dans la réflexion sur les continuités
écologiques et sur la valorisation agricole des coupures d’urbanisation. Des concepts
tels que l’agriculture de proximité et les jardins partagés/jardins familiaux ont été
évoqués. A noter que la Chambre de l’agriculture n’a pas pu être présente lors de cet
atelier.
-
Les intervenants ont également posé la question de la mise en place de PAEN
(périmètres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels
périurbains) dans le cadre des coupures d’urbanisation. Cette démarche, lourde et
contraignante, doit s’appuyer sur une volonté politique très forte, à mener de concert
avec le Conseil général.
La conchyliculture
La question du devenir de la conchyliculture passe par l’adaptation des exploitations et
des outils de production pour les 10 à 20 ans à venir (évolutions réglementaires,
surélévation des cabanes, préservation des équipements à long terme, entretien des
marais…).
-
Il ne convient pas d’opposer ostréiculture et protection de l’environnement du fait de
leurs intérêts communs. La conchyliculture doit pouvoir profiter des « services écosystémiques » des marais sans les entamer (durabilité du milieu exploité), ce qui pose
la question de l’entretien des marais. A noter qu’une étude à ce sujet a été confiée à
l’IFREMER.
-
La pauvreté des diagnostics des PLU dans le domaine des espaces ostréicoles a été
soulevée. Une approche fine, à la fois écologique, paysagère et économique, devrait
être menée à l’échelle de chaque commune.
-
La qualité et la quantité de l’eau représentent les enjeux majeurs pour la préservation
de l’activité ostréicole à long terme.
-
Il a également été rappelé que la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin
(DCSMM) 2008/56/CE du 17 juin 2008 vise la bonne qualité de l’eau pour 2020. A ce
titre, il a été rappelé l’importance de poursuivre le travail sur les pratiques agricoles.
-
Il a été demandé de mentionner le projet de Parc naturel marin.
-
Plus généralement, le besoin d’un discours positif sur le littoral a été affirmé. Ce n’est
pas « l’exutoire de la terre » mais ce sont des valeurs écologiques, économiques et
identitaires.
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3/ « Urbanisation et politique foncière »
L’atelier a comporté 2 chapitres, l’un sur les formes urbaines et la répartition du
développement démographique, l’autre sur les zones d’activités.
Il s’agissait d’esquisser les différentes composantes du projet de territoire à partir des
enjeux identifiés par le diagnostic :
•
Quelle évolution des formes urbaines encourager et pour quels impacts sur le
foncier disponible?
•
Quels objectifs et quelles répartitions territoriales de l’habitat proposer pour
demain?
•
Quelles hiérarchisations et quelles programmations trouver
développement des zones d’activités économiques et commerciales?
pour
le
L’habitat et le logement
-
Les tendances du développement démographique et les déséquilibres territoriaux ont
été rappelées. En particulier, l’analyse des potentiels d’urbanisation inscrits dans les
documents d’urbanisme en vigueur met en évidence des capacités foncières
importantes et le risque de poursuite de l’étalement urbain. A partir de l’analyse des
caractéristiques de l’urbanisation de la CARA, des exemples de typologies bâties
contemporaines ont été proposés.
-
L’attractivité du territoire de la CARA et le développement démographique ont été
considérés par les élus comme un point fort à maintenir. Mais il faudra organiser et
structurer ce développement autour des pôles urbains et ne prenant en compte la
capacité d’accueil du territoire. Tout ne doit pas être possible partout afin de préserver
les équilibres et les qualités environnementales.
-
Le développement des pôles de Saujon et de Cozes-Grézac, en lien avec le
développement économique (bassin d’emplois, services), a été souligné.
-
Aujourd’hui la population est sectorisée, les jeunes ménages résident à l’extérieur des
centres urbains et les personnes âgées au cœur des villes. La volonté des élus est
d’offrir des logements à prix maîtrisés pour héberger l’ensemble des ménages (ex :
les jeunes) au plus près de leur lieu de travail.
-
Concernant la surreprésentation des résidences secondaires, les élus ont exprimé
leurs difficultés pour influencer sur le nombre de résidences principales et de
résidences secondaires face au marché et au prix du foncier.
-
La politique du PLH est engagée notamment en ce qui concerne les logements
conventionnés mais devra être renforcée pour répondre à l’enjeu.
-
Une politique de l’habitat plus interventionniste et active est nécessaire pour maîtriser
les opérations foncières, lutter contre la spéculation foncière et construire des
logements réellement accessibles aux ménages et aux actifs du territoire.
-
Un certain nombre d’outils tels que les OAP (Orientations d’Aménagement et de
Programmation) et les ZAD (Zones d’Aménagement Différé) existent et pourraient
permettre de maîtriser les formes urbaines et les densités, et d’assurer la cohérence
entre le développement de l’habitat et du réseau des transports (lien avec le prochain
PDU).
-
En matière de logements et de mode d’habiter, il a été question du développement
des « éco-quartiers/quartiers durables », permettant une certaine compacité par le
renouvellement des formes urbaines. La volonté politique doit être claire et forte afin
de changer les choses en adoptant une rupture du mode d’habiter et rendre attractif
l’habitat individuel dense voire le collectif.
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La question du rôle de la collectivité en tant que maître d‘ouvrage d’opérations
d’habitat d’intérêt communautaire reste posée.
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Dans le cœur d’agglomération, la question de la verticalité de l’habitat est quelque
chose d’accepté par les élus et déjà mis en place dans certains PLU.
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De manière générale, la reconquête des dents creuses et des logements vacants a
été soulignée.
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La politique de l’EPF (Etablissement Public Foncier) a été rappelée et sa volonté
d’accompagner les élus dans ces projets.
Afin de concrétiser le projet politique en matière de développement démographique et
compte tenu du besoin d’aboutir à des choix difficiles, des scénarios seront proposés en
vue d’une réunion de travail avec les élus en septembre.
Les zones d’activités économiques et commerciales
Le deuxième débat s’est attelé à une présentation des différentes zones d’activités à
l’échelle de la CARA dont l’objectif était de différencier 2 types de zones (structurantes et
de proximité). Un premier travail de localisation cartographique des différentes zones a
été entrepris sur la base des données disponibles.
-
Les acteurs mettent l’accent sur le lien très fort entre l’arrivée de résidents
permanents et le développement et la diversification économiques sur le territoire.
-
L’action de la CARA se concentre aujourd’hui sur 5 zones communautaires (sur 30
zones existantes). Le nombre d’hectares aménagés par an reste faible (4 ha),
notamment à Arvert, Saujon et Cozes. Aujourd’hui seul 1,2 ha est commercialisable.
-
L’offre se compose aujourd’hui surtout sur Royan 2 (350 entreprises sur 96 ha) et une
« myriade » de petites zones de moins de 5 ha.
-
La commune de Sablonceaux signale la présence d’une zone d’activités à la sortie de
Saujon le long de la RN 150.
-
Sur Royan 2, l’enjeu est de répondre à la pression commerciale dans une optique
plus qualitative que quantitative. Il est envisagé de relocaliser les activités
incompatibles avec l’activité commerciale, notamment le BTP.
-
Les élus soulignent le besoin de pouvoir saisir les opportunités de diversification
économique par une offre adaptée. L’exemple d’une occasion ratée d’installation
d’une entreprise logistique à Saujon est cité.
-
Il est suggéré d’identifier un pôle pour le développement d’activités tertiaires.
-
Plus globalement, l’importance de définir un projet économique à l’échelle de la CARA
est soulignée.
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4/ « Développement touristique »
L’atelier s’est intéressé à la dynamique touristique comme composante majeure de
l’économie locale.
Il s’agissait lors de cet atelier d’esquisser les différentes composantes du projet de
territoire à partir des 4 enjeux identifiés par le diagnostic :
-
Equilibrer les retombées de l’activité touristique sur le territoire,
-
Allonger la saison touristique,
-
Renforcer l’image et le rayonnement touristique,
- Faire progresser l’offre touristique en qualité.
Une discussion s’est engagée autour des axes de travail prioritaires :
•
Quelles orientations donner au
développement de l’offre touristique :
hébergements, équipements, sites de visite, services... ?
•
Quels modes d’accès et de déplacements mettre en place ?
•
Quels usages touristiques développer ?
•
Quelles « cartes de visite » faut-il
infrastructures/équipements, paysages ?
développer
:
« portes
d’entrées »,
Le développement de l’offre touristique
Les discussions ont largement porté sur les questions d’équilibre de l’offre touristique sur
le territoire, à la fois dans le temps et dans l’espace.
L’idée de limiter voire réduire certaines formes de tourisme a été affirmée :
Il ne faut plus augmenter la fréquentation estivale sur le littoral, mais rechercher
des leviers de développement dans l’arrière-pays et allonger la saison en dehors des
mois d’été.
Il faut encadrer le développement de l’hôtellerie de plein air, qui tend à se fixer
dans le paysage (constructions pérennes) et à exercer des pressions importantes sur les
milieux fragiles (forêt de la Coubre…).
-
Les élus sont volontaires pour développer le tourisme dans la partie Sud de la CARA
(mise en valeur de l’estuaire de la Gironde, pineau, randonnée, paysages,
patrimoine…). Les participants rappellent toutefois que cet axe de travail figurait déjà
au rang des priorités du précédent SCoT mais que les résultats ont été décevants.
-
Pourtant, les élus de petites communes rétro-littorales soulignent que le
développement des chambres d’hôte a bénéficié à des professionnels locaux
(ostréiculteurs ou agriculteurs) en offrant un complément d’activité. Ils sont favorables
à ce type de développement plutôt que de créer de nouveaux équipements tels
qu’hôtels ou campings.
-
Il faut considérer l’arrière-pays comme un territoire complémentaire du littoral, et non
pas à créer des équipements structurants ex-nihilo là où la demande n’existe pas.
Cela veut aussi dire que les territoires doivent coordonner ensemble leurs politiques
de développement touristique et mutualiser leurs moyens d’intervention à l’échelle de
l’agglomération.
-
La question d’une salle de spectacle a été évoquée : elle répondrait aux besoins
d’une fréquentation estivale très importante et permettrait de renforcer la
programmation d’animations pour rendre la destination plus attractive.
-
Au-delà des politiques d’équipement, les participants ont souhaité souligner un
phénomène de précarisation sociale des habitants du Pays Royannais dans une
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économie dépendant à 90 % du tourisme. Trois pistes de travail principales sont
évoquées :
L’économie résidentielle par un accroissement des retombés économiques liées
à l’entretien des résidences secondaires (aménagement, artisans, services) et de leur
fréquentation, est perçue comme un moyen de développer des formes d’économie plus
pérennes.
Des filières touristiques de niche pendant les 7 mois de l’année les plus creux :
tourisme de nature (autour des marais et des forêts, des activités ostréicoles, des
activités équestres…), entraînements/compétitions sportives (surf et activités autour de
l’eau…), développement du thermalisme (Saujon) ou encore accueil de « congrès »...
C’est un chantier en cours au sein de la CARA.
Les centres de vacances en déshérence pourraient trouver une nouvelle
vocation : ils sont situés sur des emplacements très attractifs et en capacité de faire
évoluer leur positionnement. Or leur requalification se heurte à des contraintes
réglementaires (loi Littoral, espaces remarquables). Il existe pourtant des cas de
reconversion réussie, par exemple à Saint-Georges-de-Didonne : un établissement de
colonies de vacances est devenu un établissement d’accueil de tourisme familial. Pour
que ce type de projet puisse aboutir, il faut qu’il offre à l’Etat des contreparties en termes
de compensations.
-
D’autres structures pourraient se convertir en logements pour saisonniers.
Concernant ces deux derniers points, un inventaire qualifié des équipements existants
est nécessaire.
Les accès et les déplacements
Cette question est centrale pour faciliter la venue des touristes et améliorer leurs
conditions de séjour, en particulier lors des périodes de forte affluence qui occasionnent
de nombreux engorgements.
-
Les participants rappellent que c’est également un aspect très important pour les
personnels saisonniers dans la mesure où ils sont souvent contraints de se loger loin
de leur lieu de travail et subissent les contraintes des trajets domicile-travail pendant
les périodes les plus tendues.
-
L’axe ferroviaire est jugé intéressant pour développer le tourisme et réguler certains
engorgements estivaux ; la gare de Saujon, en particulier, pourrait jouer un rôle plus
important en lien avec le développement de l’activité thermale.
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Les itinéraires cyclables : les efforts entrepris doivent être poursuivis (en particuliers
dans les sites naturels sensibles/ostréicoles présentant un intérêt pour les visiteurs),
afin de fluidifier et sécuriser les interfaces entre zones urbaines et rurales. Les
itinéraires permettant les trajets à vélo « domicile-travail » doivent être renforcés.
-
Les participants constatent qu’il existe peu d’itinéraires équestres malgré le nombre
relativement important de centres équestres.
-
Le phénomène « excursionniste » (visiteurs à la journée) doit être pris en
considération dans la mesure où il vient s’ajouter aux touristes en séjour sur le
territoire de la CARA.
Les usages touristiques dans les espaces naturels
Les discussions se sont centrées sur les plages et les espaces boisés :
-
Les plages : il est nécessaire de développer des activités alternatives à la plage
(animations, visites) pour limiter les pressions sur le littoral. Il est également
intéressant de développer les itinéraires transversaux « doux » pour faciliter l’accès
de la Seudre par exemple, à partir de La Palmyre/Les Mathes (d’autant que la
réglementation n’empêche pas le développement d’itinéraires cyclables en espaces
protégés).
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Les forêts : les équipements d’accueil existants sont en mauvais état : les pistes
cyclables ne répondent plus aux attentes en termes de sécurité et de qualité. Une
convention, d’une durée de 3 ans, est en cours de réflexion entre l’Office National des
Forêts (ONF) et les services de la CARA pour la saison 2012. Elle devrait faciliter
l’entretien des parkings et des pistes cyclables présents dans la forêt de la Coubre. Il
y a également un manque concernant les pistes équestres : faute de balisage et
d’entretien, les cavaliers empruntent les dunes et les pistes cyclables.
Les « cartes de visite »
Le territoire possède des « portes d’entrée » qu’il est nécessaire de soigner.
Filières à accompagner (favorisant un tourisme toute l’année) :
-
ostréiculture et tourisme,
-
tourisme de nature,
-
tourisme d’affaires,
-
tourisme sportif…
Equipements :
- thermes de Saujon (montée en puissance progressive, qui va nécessiter de densifier
l’offre touristique, tant pour les curistes que pour les accompagnants: hébergements,
animations, déplacements…),
-
établissements d’hébergement de tourisme social (anciennes colonies de vacances),
- infrastructures d’accueil dans les forêts (parking, véhicules collectifs d’accès aux
plages…).
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5/ « Littoral : conchyliculture, pêche et plaisance »
L’atelier a comporté 3 volets : les projets portuaires et contraintes naturelles ; les conflits
d’usage entre activités professionnelles et de loisirs ; le projet de territoire pour la partie
maritime du SCoT.
Il s’agissait lors de cet atelier d’esquisser les différentes composantes du projet de
territoire à partir des enjeux identifiés par le diagnostic :
•
Quelle hiérarchisation entre usages professionnels et de loisirs ?
•
Quels projets pour la plaisance ?
•
Quels besoins d’adaptation des équipements conchylicoles ?
•
Quelles stratégies pour assurer le bon fonctionnement hydraulique des marais ?
•
Quels projets pour l’espace maritime (énergie marine, récifs artificiels,
tourisme/découverte) ?
Les projets portuaires et contraintes naturelles
Le constat initial a permis de rappeler les projets portuaires et les besoins en
équipements (carénage) identifiés sur le territoire.
-
Il a été rappelé que les plans d’eau ne sont pas utilisés de manière uniforme. Plutôt
que de prendre en compte la « saturation » du plan d’eau, il s’agirait de tenir compte
de la navigabilité difficile dans l’estuaire de la Gironde du fait des courants ou encore
du potentiel d’accueil de bateaux en escale dans l’ensemble du bassin de navigation.
-
Certains estiment que compte tenu des impacts environnementaux des projets
portuaires d’une part et du faible taux de sortie des bateaux amarrés d’autre part, une
extension de l’offre ne se justifie pas (« bateaux apéritifs »).
-
Il est retenu que le projet de Port Seudre ne soit pas intégré dans le SCoT compte
tenu des contraintes environnementales et de l’absence de mobilisation de la
profession conchylicole sur ce projet. Le projet est qualifié « d’une très bonne idée
totalement irréaliste ».
-
Quant au projet d’extension du port à sec à Mus de Loup, il serait également
abandonné compte tenu de l’avis négatif de l’Etat.
-
Il a été précisé qu’une étude pour un aménagement portuaire avait été lancée sur la
commune de Saint-Georges de Didonne (faisabilité pour 150 à 200 places). Ce projet
qui, selon les élus, pourrait trouver l’adhésion de la population ne dispose cependant
d’aucune étude environnementale.
-
Les élus de Les Mathes signalent l’idée d’une zone de mouillage à Bonne Anse pour
répondre à la demande. Toutefois, l’accessibilité de l’anse est fortement contrainte par
les faibles tirants d’eau et des conflits d’usage sont à prendre en compte
(conchyliculture, pêche à pied, kite-surf, baignade…). De plus, l’aménagement d’une
aire de carénage n’est pas envisagé en raison des coûts d’un tel équipement.
-
Toujours dans l’estuaire de la Gironde, d’éventuels projets portuaires ont été abordés
tels que le port à sec sur la commune de Chenac-Saint-Seurin, situé dans une zone
inondable ; l’aménagement d’un port à sec sur l’actuelle aire de camping-cars à
Mortagne-sur-Gironde ou encore la transformation de l’ancien quai de déchargement
du port des Monards. (Barzan) Toutefois, aucune intention concrète pour ces idées
n’a été évoquée.
-
Du côté de la Seudre, les projets de port à sec à Chatressac (Chaillevette) n‘est pas
validé par la DDTM (remblaiement de marais).
-
Il a également été rappelé que les aires d’hivernage pourraient se situer à l’intérieur
des terres (contrairement à un port à sec qui nécessite une possibilité de mise à l’eau
rapide).
-
Ainsi, aucun projet de création de nouveau port n’a été identifié pour le SCoT.
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-
La problématique du carénage est jugée importante par l’ensemble des participants
pour éviter les problèmes de pollution. Il est important de trouver des réponses au
carénage sauvage, bien que les arbitrages ne soient pas évidents. Les besoins
différents entre la plaisance et les professionnels sont à prendre en compte.
-
En Seudre aval, l’aménagement d’une aire de carénage dans le chenal de la Grève
(commune de La Tremblade) a été proposé, en absence de projets portuaires qui
auraient permis de l’intégrer.
-
En Seudre amont, le besoin d’un équipement n’est pas partagé. Il a notamment été
souligné que le faible nombre de bateaux et l’évolution vers des coques métalliques
ne justifient pas un investissement lourd.
-
Quant à l’absence d’un équipement aux normes à La Palmyre, il est renvoyé aux
capacités suffisantes dans le port de Royan (cf. également ci-avant).
-
Plus globalement, il est proposé d’identifier les potentiels de développement des
synergies entre ports à sec et carénage (sans toutefois y amener des chantiers ou
des commerçants). Dans ce sens, il a été suggéré de travailler sur la question des
opportunités foncières dans les ports. La question de la place des camping-cars dans
les ports a également été soulevée.
Les conflits d’usage entre activités professionnelles et de loisirs
-
Au sujet des cabanes ostréicoles, les dérives comme la sous-location d’appontements
ostréicoles pour les plaisanciers, la vente de cabanes à des touristes ou leur
transformation en lieu de résidence sont soulevées.
-
Les participants convergent sur le fait que cette problématique, majeure, renvoie à la
fois au non-respect de la réglementation et à sa complexité. Il est rappelé que sur le
DPM la réglementation impose la démolition de la cabane s’il n’y a pas de repreneur
professionnel, sauf en ZPPAUP où la cabane constitue un élément identitaire
patrimonial mais où, faute de moyens, elle risque de tomber en déshérence.
-
La difficulté de limiter la dérive des cabanes quand elles se situent sur le domaine
privé a été rappelée (seule la SAFER peut intervenir sur domaine privé). Dans
certains cas, le Conservatoire du Littoral pourrait également intervenir.
-
Une réponse à cette problématique repose sur les modalités de délivrance des AOT
qui doivent rester précaires (1 ou 2 ans), pour permettre la récupération de cabanes
en cas de besoin et pour faciliter la mise aux normes des équipements dans les ports.
En plus, les ressources tirées des AOT cabanes et appontements aux non
professionnels sont utiles aux communes pour financer l'entretien des ports.
-
A ce sujet, il est également rappelé que les ports sont concédés par le Conseil
général aux communes, mais que la compétence de police reste au Département qui
n’a pas le personnel suffisant pour faire respecter la loi.
-
Pour bien gérer cette problématique, la rédaction d’une charte est en cours entre le
Comité Régional Conchylicole, les communes et le Conseil général.
-
Un certain nombre de marais sont en déprise, ce qui pose la question de leur gestion
et de leur entretien.
-
Il est estimé que 65 % de la superficie totale des marais de la Seudre (sur les deux
rives), soit 9 000 ha, sont en voie d’abandon. On assiste ainsi à un retour à l’état de
vasière alors qu’ils ne sont pas initialement classés comme tels. des remises en état
sont entreprises (restauration des claires sur 1 000 ha).
-
Une cartographie des marais qui n’ont plus de fonction conchylicole existe (SAGE).
Un guide des bonnes pratiques pour l’entretien des marais est en cours sur le
territoire de Marennes-Oléron.
-
Les participants estiment que la protection naturelle en « espaces remarquables » ne
tient pas suffisamment compte de cette problématique (le patrimoine des marais
conchylicoles n’étant pas un milieu « naturel »).
-
Les marais ont un potentiel touristique et doivent pouvoir recevoir des aménagements.
-
Il a été demandé de cartographier les zones ostréicoles dans l’estuaire de la Gironde.
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Le projet de territoire pour la partie maritime du SCoT
L’intégration au SCoT d’un SMVM pose la question des projets sur le territoire maritime,
mais aussi la problématique d’un périmètre en eaux très limité.
-
L’interrogation sur la pertinence du périmètre SMVM, notamment sur l’estuaire de la
Seudre, est partagée par les participants. L’intégration du SMVM dans le SCoT
« territorial » pose des limites évidentes à cet exercice.
-
Quant à l’aménagement de récifs artificiels (expérimentation en cours au large de l’île
d’Oléron) ou de l’éolien offshore, les idées semblent intéressantes mais aucun projet
suffisamment concret n’est identifié. A ce titre, il est préconisé de se concentrer sur la
protection des milieux naturels, avant d’envisager des investissements très lourds et
encore hypothétiques.
-
Il a été demandé d’approfondir la problématique de la pêche sur la Seudre.
-
Le potentiel d’un développement du transport de passagers (« cabotage ») sur les
deux estuaires a été évoqué.
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En ce qui concerne le pont de L’Eguille (RD 733), les problèmes de l’effet de barrage
en cas de fortes crues sont rappelés.
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