Grand cœur malade
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Grand cœur malade
Montreuil, le 10 Septembre 2013 Grand cœur malade Depuis 4 ans, l'Ingénierie, a connu 5 changements de directions successifs ! L'ancienne directrice de la DIIP (Direction de l'ingénierie et de l'innovation pédagogique), que le président Barou avait lui-même recrutée, a été débarquée brutalement et remplacée par un binôme de direction composé d'un hyper DRH1 qui vient nous apporter « son expérience des restructurations et des GPEC » et d’un directeur aux multiples casquettes ». Cette décision est d'autant plus étonnante que le Président Barou vantait la qualité des travaux engagés et leur livraison dans les délais impartis. Le personnel de la DIIP a vécu non sans dommages plusieurs réorganisations qui se sont accompagnées d'autant de changements de caps (séparation des ingénieries, puis réunifications des ingénieries, expatriation de l’Ingénierie en région....). Sans oublier les changements de priorités contradictoires (tout pour la DGEFP puis recentrage de l'activité sur l’Ingénierie AFPA, tout sur l'alternance puis l'alternance au « réfrigérateur », réduction des CCP puis modularisation pour augmenter le nombre de modules....). Et aujourd'hui des compétences qui relèvent logiquement de la DIIP (« changement du modèle pédagogique ») sont attribuées bizarrement à la Direction des formations. Autant de décisions de la Direction Générale qui ne s'appuient sur aucune étude sérieuse, aucune réflexion ou constat partagés et surtout sans demander l'avis des personnels concernés dont l’incompréhension atteint un paroxysme. Les méthodes de management à la hussarde reviennent, en opposition totale avec le discours du Président, des actions et des travaux de collègues en direction des régions sont purement et simplement annulées sur des caprices managériaux. Les collègues qui quittent la DIIP (retraites, démissions, mutations, congés sabbatiques) ne sont pas remplacés, pourtant la charge de travail reste et les « dead lines » fixées par la hiérarchie ne sont pas négociables. La DIIP vit une démotivation et un écœurement général qui accentue la spirale d'échec dans laquelle se trouve l’AFPA. L’AFPA continue à scier la branche sur laquelle elle est assise. Les contradictions continuent... En 2012 le président Barou parle de l'Ingénierie nationale « au cœur de l'AFPA », en 2013 la Direction pose la 1ère pierre d'une ingénierie régionale2. Quant au budget 2014 de la DIIP, rien n'est sûr. Il dépend en très grande partie de la reconduction de la subvention d'Etat3. Le président Barou, interrogé par SUD FPA, avait répondu qu'il avait reçu des assurances du Ministère que la subvention de 55 Millions € serait reconduite au moins pour la durée du plan de refondation… Mais en ces temps d'économies forcenées, nul ne sait ce que contiendra le projet de loi de finances 2014. Pour couronner le tout, la DIIP ne figure plus en tant que direction métier dans la dernière note sur l'évolution des organisations, celle-là même qui annonce l'arrivée de « Loic » et le départ de Madame Des Garets ! Combien de temps l'Ingénierie, le "cœur de l'AFPA", va-t-il encore battre ? Il est plus que grand temps d’arrêter les petits bricolages et de s’engager dans un projet ambitieux : remettre l’AFPA et son bureau d’étude au service de l’intérêt général financé par l’Etat. 1 2 3 Que vient faire l'ancien DRH de Thalès à l'AFPA ? Nous ne parlons pas du président. Mais de celui qui lui avait succédé chez Thalès quand il était parti, Loïc Mahé ! En quelque sorte, son poulain ! Il se dit même que l'emploi des IF régionaux serait positionné en classe 13. Sur les 30 millions du budget 2013 de la DIIP, 22 Millions proviennent de la subvention d’Etat de 55 Millions reçue par l'AFPA dans le cadre du PAS 103. Siège social : 13, place du Général de Gaulle – 93108 Montreuil cedex 01 48 70 52 18 Port 06 75 79 65 58 Mail: [email protected] Site : http://sudfpa.lautre.net A ne pas jeter sur la voie publique 1/1