The French Country Music Magazine

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ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique
3SAT sur le satellite
Samedi 17 Mars 13h15
Country road sur la chaîne allemande
Rascal Flatts - Life Is A Highway
Sugarland - Want To
Faith Hill - Stealing Kisses
Kenny Rogers - The Last 10 Years
Eric Church - Two Pink Lines
Jason Aldean - Amarillo Sky
Johnny Cash - God's Gonna Cut You Down
Diamond Rio - God Only Cries
Carrie Underwood - Before He Cheats
Montgomery Gentry - Some People Change
Lisa Dames - Just Another Day
Jerry Lee Lewis - Pink Cadillac
http://radiocountryclub.free.fr
Only Country ‘Flep’
Country Delight
Country Roots
Country Land
Fred’s Country
City Of Light
Big Cactus
Tous les lundi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00
Tous les mardi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le mercredi de 11:00 à 12:00
Tous les mercredi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le vendredi de 11:00 à 12:00
Tous les mercredi de 19:00 à 20:00
Rediffusion le samedi de 11:00 à 12:00
Tous les jeudi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le samedi de 12:00 à 13:00
Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30
Tous les jeudi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le undi de 11:00 à 12:00
TOP 5 Country Web Bulletin
The French Country Music Magazine
Le mot :
20, c’est le nombre de collaborateurs qui participent à la rédaction de
votre fanzine favori de country music. Cela permet de faire tourner et de
diversifier les sujets afin de ravir le plus grand nombre d’entre nous. C’est
parti ! Les concerts succèdent aux soirées dansantes. Dans de
nombreuses régions la country a sa place. Jusque là la région RhôneAlpes et l’Est de la France étaient assez bien organisées, mais
aujourd’hui de partout on entend retentir un harmonica, un fiddle, une
pedal steel, un dobro. De nouvelles formations apparaissent
régulièrement et chaque fois c’est un grand plaisir de découvrir de
nouveaux talents comme la formation Tennessee Stud originaire de
Lyon.
@+ Eric ’Cactus’ Coste
2007
MARS
N°40
By
Cactus
And
friends
Sommaire :
Biographie: Little Big Town par Marie France Simon
Hommage à : Del Reeves par Jean ‘Charles’ Smaine
Découverte : Lantana par Bruno Gadaut
Bientôt en France Wayne Law par Barbara, Red Meat par Georges Carrier
Le coup de cœur de Max Cowper Tonya Watts
Country En France Balivernes par J C Vasseur
Dans le texte Darryl Worley –par Mireille Lafond
News, Brèves, TV Sat, radios etc… par Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy
Cd reviews: Miss Leslie & The Juke Jointers, Amber Digby, Conniving, Johanne
Provencher, Bob Pigott, Jack Owen par Cactus, ‘’Rockin’Boy’’, Alain Joris, Jean
‘’Charles’’ Smaine.
Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy
Dufour
Reportage : La naissance du Square Dance par A. Thomas, C. Tanfin
Jeux Country : mots croisés par Marie Julie
Agenda par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour
Contact CWB
[email protected]
Site WEB
http://countrybulletin.free.fr/
The French Country Music Magazine
LITTLE BIG TOWN
A l'origine de Little Big Town, il y a les deux
chanteuses, Kimberley Roads et Karen
Fairchild. Elles sont devenues amies lors de leurs
études à Samford University, à Birmingham, dans
l'Alabama, où elles ont eu l'occasion de chanter
ensemble. Puis elles ont toutes deux pris le
chemin de Nashville, à 6 mois d'intervalle, tâchant
–individuellement- de se construire une carrière.
Arrivée à l'automne 1994, Karen enregistrait des
démos pour des auteurs et chantait dans un
orchestre d'animation de soirées, tout en étant
employée chez un "tourneur", un impresario. De
son côté, Kimberley avait enregistré, en 1992, un
CD à compte d'auteur, et ne l'avait distribué qu'à
sa famille et ses proches amis, et s'était mariée à
Steven Roads, un avocat.
Alors qu'elles prenaient un café ensemble leur est
venue l'idée de mettre leurs talents en commun.
Elles savaient qu'un groupe composé de 2 filles et
2 garçons n'avait jamais été constitué dans le
monde de la country. Elles ont donc décidé de
monter ce projet. Karen connaissait Jimi
Westbrook depuis plusieurs années : les
répétitions ont donc commencé à 3, en 1998. C'est
un ami commun qui leur a fait rencontrer Philip
Sweet, qui vivait à Nashville depuis 1997.
Le choix du nom du groupe a été un processus
lent. Les 4 comparses voulaient y voir figurer le
mot "Town" (ville), mais ne parvenaient pas à
trouver quelque chose qui leur convienne. Un soir
qu'ils écoutaient de la musique chez Kimberley,
Karen a retourné un disque et lu "publié par Little
Big Town". Dès qu'ils ont entendu ces mots, ils se
sont dit "c'est çà!". Dès le lendemain, Kimberley
prenait son téléphone et discutait avec le
propriétaire du label. Sa société venait d'être
vendue à Sony, le nom était désormais disponible.
Ils pouvaient donc s'appeler "Little Big Town".
Répétant chaque jour, le groupe a petit à petit
suscité l'intérêt de l'industrie du disque. D'auditions
en auditions, ils signaient bientôt un contrat avec
Mercury, contrat négocié par Steven Roads, le
mari de Kimberly. Le groupe fit ses débuts sur la
scène du Grand Ole Opry. Mais 8 mois plus tard,
avec 4 chansons enregistrées, mais aucune sortie,
le contrat se trouvait rompu. Si une part des
difficultés rencontrées chez Mercury tenait au fait
que Little Big Town devait encore trouver son
identité musicale, ce problème n'était pas résolu
lorsque le groupe signât avec Monument Records,
chez Sony. Un premier album, intitulé Little Big
Town, est sorti, recevant de sévères critiques pour
son orientation très pop. Deux titres ont cependant
été bien classés dans les hit-parades, "Don't
Waste My Time" et "Everything Changes". Le
groupe n'a pas
réussi
sa
tentative
de
devenir
les
"ABBA" de la
country!
Ce 2e contrat sera lui aussi perdu.
Mais le groupe sortira mûri de l'aventure. Bien qu'ils
retournèrent tous à des activités salariales pour
assurer leur quotidien, le rêve d'un groupe country
à 4 voix refusait de mourir. Le fait d'être des amis
proches a permis de traverser ces temps difficiles,
tant sur le plan professionnel que sur le plan
personnel : les divorces, le décès de Steven Roads,
en 2005, à 41 ans. C'est à peu près à cette époque
de doutes et de tragédies qu'est entré en scène
celui qui sera le sauveur de Little Big Town, Wayne
Kirkpatrick. Cet auteur-producteur renommé (il a
écrit pour Garth Brooks, Martina McBride, Tim
McGraw et même Eric Clapton) les a invités à
enregistrer quelques compositions dans son studio
personnel. La première chanson produite sera
"Boondocks". Elle donnera toute sa couleur à
l'album "The Road to Here". Les textes écrits pour
cet album reflètent tous, plus ou moins, l'enfance
des 4 amis, les paysages, les rencontres… mais
aussi des thèmes plus récents, comme la perte d'un
être cher, dans la chanson "Lost", écrite un mois
après le décès de Steven Roads. Le titre "Stay"
clôture l'album et est une reprise du premier CD.
C'est d'ailleurs le seul titre qui avait reçu une
critique positive de la part du journaliste de Country
Music People!
L'organisation du groupe peut paraître "atypique" : il
n'y a pas de chanteur leader. Chacun prend le
micro à tour de rôle, pour interpréter la chanson qui
convient le mieux à sa couleur vocale.
Clint Black a sélectionné l'album pour son label
"Equity". Et, professionnellement, les choses vont
plutôt bien pour le groupe : une année de contrats
en première partie d'artistes comme Kenny
Chesney et Keith Urban, un disque d'or pour la
vente de plus de 500 000 exemplaires du CD "The
Road to Here".
Le dernier album du groupe s'appelle "The Road to
Here" (La Route pour arriver jusque là). Et c'est un
titre très évocateur du parcours de ce quatuor,
nominé pour les récompenses ACM1 en
mai 2006. Le prochain CD du groupe est prévu
pour la fin 2007
Par Marie France Simon
1
Battus par Sugarland dans la catégorie Meilleur Nouveau
Groupe, et par Rascal Flatts dans la catégorie Meilleur Groupe
The French Country Music Magazine
A découvrir
LANTANA
LANTANA, un groupe entièrement féminin, composé
de Biz Haddock, Karol Ann Delong et Dalene
Richelle, pratique une musique country assez
éclectique. Ces femmes sont, tout à la fois, belles et
talentueuses. Elles s’attachent, et parviennent fort
bien, à créer une musique qui soit optimiste, empreinte
de leurs caractères et divertissante pour tout le
monde. Chacune de ces femmes est unique et
chacune partage la même passion pour la musique qui
les a aidées à traverser quelques périodes difficiles de
leurs existences. Elles élèvent leurs enfants, elles les
nourrissent et elles aiment : chacune des autres, leurs
familles et la musique qu’elles font ensemble. Elles
s’affirment, tout comme la robuste fleur du Texas dont
le groupe tire son nom. Ensemble, elles sont
LANTANA. « On rit, on pleure, on se soutient toutes
ensembles. Nous étions trois étrangères et nous
sommes maintenant trois amies. Nous sommes
devenues des âmes sœur », aime à dire la fondatrice
du groupe, Biz Haddock.
Native de Dallas, au Texas, Haddock a créé
LANTANA afin de servir d’exutoire à ses aspirations
musicales mais également pour l’aider à surmonter sa
timidité naturelle. « J’ai eu une enfance inhabituelle. Je
me suis lancée dans la vie active dès 18 an, mais je
suis tout de même parvenue à réussir une belle
carrière de commerciale dans les Télécoms », raconte
Biz. Sa confiance en elle grandissait à chaque
nouvelle vente réussie et quand elle trouva le courage
de chanter en public, à l’occasion du mariage d’une
amie, il y a une dizaine d’années, les dés furent
définitivement jetés. C’est alors qu’elle se surpris ellemême, en osant participer à des concours de chant
locaux et en se produisant dans divers clubs de
Dallas. « Mais je savais que ce n’était pas une carrière
que je souhaitais poursuivre en solo », confie-t-elle,
« J’avais déjà joué avec d’autres groupes auparavant,
mais j’ai maintenant besoin de la dynamique et de
l’énergie que Karol Ann et Dalene apportent au
groupe ». Avec des influences musicales allant
d’Alabama à AC/DC ou Queen, Biz se définit ellemême comme une fan de rock qui, si elle est
monogame dans sa vie conjugale, ne l’est
certainement pas dans ses choix musicaux.
Son premier amour est la country, mais la diversité lui
réussit vraiment bien. Elle court beaucoup, son
baladeur sur les oreilles l’aidant à continuer,
kilomètres après kilomètres. « J’ai l’impression de
pouvoir courir indéfiniment quand j’écoute la musique
que j’aime », confie cette stupéfiante Texane. « Il n’y a
pas de temps morts pour nous actuellement. J’essaie
de me centrer surtout sur ma famille et LANTANA,
mais je continue également de courir, d’écrire des
chansons et aussi de peindre ». La créativité est, en
effet, une affaire de famille chez Biz. Sa mère est
écrivain et éditrice et l’un de ses frères est
photographe professionnel. « J’ai commencé à écrire
des chansons assez tard », nous apprend-elle, « J’ai
étudié la guitare et le piano et j’ai fait aussi un peu de
percussions
». Devenue
une artiste
confirmée et
pleine
d’énergie,
Biz
ne
connaît plus
de limites et ne vie que pour se surpasser sans cesse.
Son mari et ses deux enfants lui apportent un soutien
sans faille et leur bonheur est extrêmement important
pour elle. « Si mon mari et mes enfants sont en bonne
santé et heureux, alors je suis heureuse également. Et
si notre destinée est d’avoir du succès avec notre
musique … Et bien … Je suis d’accord aussi ! ».
La réussite professionnelle ainsi que des liens
familiaux et amicaux solides, sont également des
priorités pour Karol Ann Delong. « J’aime m’amuser »,
annonce-t-elle, « Mais je redeviens très sérieuse
quand il s’agit de ma carrière de chanteuse ». Il y a un
côté plein de tendresse chez cette enfant de Sulphur
Springs, au Texas. « Je dois beaucoup à mon père et
à mon professeur de théâtre du lycée », reconnaît-elle.
« Ils ne m’ont pas laissée m’endormir. Ils m’ont appris
à me sortir les tripes ». Karol Ann a commencé à
chanter en public … à 4 ans ! Elle se souvient très
bien de son premier solo dans « The Sound Of
Music ». « Le chef de chœur de l’église a appelé mon
père, pour lui demander si je pouvais remplacer, au
pied levé, la petite fille qui devait tenir le rôle et qui
était tombée malade le jour même de la
représentation », se rappelle-t-elle, « Mon père m’a
montée sur la scène et, depuis cet instant, je n’ai plus
jamais arrêté de chanter ». Passionnée de Country,
Gospel, Rythm and Blues et de comédies musicales,
Delong décrit la musique de LANTANA comme
« divertissante et audacieuse ».
Auteur débutante, elle est toute excitée d’avoir
Haddock et Richelle comme complices à l’écriture.
« Je n’écrirais jamais seule les paroles des
chansons », reconnaît-elle avec un sourire, « Mais je
pense constamment à de nouvelles mélodies ». En
plus de ses talents mélodiques et vocaux, Karol Ann
est une jardinière passionnée. Elle cultive un grand
nombre de plantes : menthes, roses et hortensias,
entre autres. C’est aussi la pleureuse attitrée du
groupe ! « Je pleure pour un rien », confesse cette
splendide brune, « Ma chanson préférée est un vieux
morceau mélancolique et larmoyant de Karen
Carpenter « Rainy Days And Mondays », que je trouve
positivement magnifique ». Elle est follement
amoureuse de son mari et s’épanouit dans son rôle de
mère. « Mes enfants aiment LANTANA et ils attendent
avec impatience le jour où nous auront notre propre
bus. ». Karol Ann espère que ce sera pour bientôt.
A suivre plus loin…..
The French Country Music Magazine
LANTANA …..suite
Delong a connu le succès en solo, il y a quelques
années, en assurant notamment les premières parties
de Don Williams, des Kentucky Headhunters, de
Lorrie Morgan et de bien d’autres. « J’ai pris du recul
avec tout cela lorsque j’ai eu mon premier enfant et
c’est seulement maintenant que j’effectue mon retour
dans ce milieu », explique-t-elle. Karol Ann ressent le
fait
d’appartenir à LANTANA comme une fabuleuse
opportunité. « Il y a de la confiance entre nous et de
bons conseils de la part de ceux qui nous entourent »,
explique cette sensuelle chanteuse. « Cela semble
vraiment être notre destinée. Je pressent que nous
allons créer des liens avec des gens qui seront émus
par notre musique et je peux vous assurer que nous
allons donner, à chaque fois, le meilleur de nousmêmes ».
Dalene Richelle est la petite dernière de LANTANA.
Canadienne, Dalene a grandi dans la région
d’Edmonton, dans l’Alberta. Elle est arrivée du côté de
Dallas, depuis environ quatre ans et avoue adorer le
Texas. « Je crois que je ne pourrais être plus
heureuse », s’exclame cette saisissante blonde.
Peintre renommée, ses acryliques sont des œuvres
d’art recherchées. Talentueuse multi instrumentaliste
et chanteuse, elle interprétait l’hymne national et était
Pom-Pom
Girl
pour
l’équipe
professionnelle
Canadienne de Football, The Calgary Stampedes. Sa
carrière musicale a démarré très tôt, puisque Dalene a
reçu, de son grand-père, son premier piano alors
qu’elle n’avait à peine que quatre ans. « Mon grandpère était pianiste et avait son propre orchestre »,
relate-t-elle avec modestie. « Il m’a offert un piano,
pour que je puisse apprendre, moi aussi, à en jouer ».
Le grand-père et les parents de Dalene ont tout fait
pour que leur petite s’y mette. « La menace était
toujours que, si je ne jouais pas, ma mère
demanderait à mon grand-père de reprendre le
piano ». Heureusement, le piano est resté et la
passion de Dalene pour la musique s’est fermement
implantée en elle. En fin de compte, elle aurait tout
aussi bien pu apprendre à jouer de la mandoline ou de
la basse.
Auteur douée, elle revendique néanmoins Dolly
Parton, Don Henley et Jewel comme ses influences
musicales. « La grande musique me parle », dit-elle.
Le son que Biz et Karol envisageaient, en formant
LANTANA, a très certainement « parlé » à Dalene.
« J’ai ressenti un appel », avoue-t-elle. « Cet appel
m’a amené à m’éloigner d’une carrière, que pourtant
j’adorais, de professeur de musique. J’ai préféré me
laisser emporter par cette expérience », explique-telle. « Ma venue ici et cette relation semblent être le
fruit du destin ».
Dalene est mariée, et
avec son mari ils élèvent
leur neveu, âgé de 17
ans. « Mon mari m’a toujours encouragée et mon
neveu est également un amateur de musique ». Tous
les deux, avec la sœur de Dalene (qui est aussi sa
meilleure amie), sont de fervents admirateurs du
groupe. « LANTANA m’a donné un foyer et la liberté
de faire ma propre musique ».
La sensation de liberté et de destinée est palpable
dans le premier album du groupe « UNBRIDLED »
(BMG Records). Les 13 chansons qui le composent
sont un parfait mélange de ces trois personnalités,
talents et bons sens féminins. Superbement écrit,
l’album contient plusieurs titres phares. Le premier
single du groupe, « Country As A Girl Can Be » est un
morceau plein de pêche, mélangeant, dans un fou rire,
Chapeau de cow-boy, poulet rôti et … Merle
Haggard ! Le joyeux « You Know How It Is » est un
brillant Groove, à tendance Country Rock, mâtinée de
chœurs. Un autre superbe morceau est le fascinant
« Give », avec son message éternel et ses
impressionnants élans vocaux. « The Juice A’int Worth
The Squeeze » a été écrit par les femmes de
LANTANA et c’est un pur morceau Country, avec un
violon « qui déchire » et des voix « Tip Top ». « Savin’
It Up For Saturday Night » donne envie de taper du
pied et célèbre les joies du week-end, pendant que
« Let Somebody Love You » explore le côté plus
tendre de LANTANA.
« Tout nous arrive en même temps cette année »
conclue Biz. « Nous avons rencontré des amies et
nous sommes devenues une famille ». La dynamique
est indéniable, l’intimité est évidente dans les
harmonies qui s’élèvent vers le ciel et la force des voix
qui sont la « marque de fabrique » du groupe. Ces
femmes sont LANTANA … Et c’est leur destin.
LANTANA sera en concert en France, lors du Paris
Country Festival, qui se déroulera à la fin du mois de
mai. Ne manquez pas cette occasion d’aller les
écouter … Et les admirer.
Pour plus de renseignements sur le groupe, vous
pouvez
consulter
leur
site
Internet :
www.lantanamusic.com
Traduction Bruno Gadaut
The French Country Music Magazine
CDs review
Miss Leslie & The Juke-Jointers Miss Leslie & The JukeJointers
Par Alain Joris
Miss Leslie et son groupe The Juke-Jointers sont considérés, à juste titre, comme
une des figures montantes du honky-tonk made in Texas. Leur second album a été
enregistré en public le 19 avril 2006,au mythique Continental Club de Houston, et le
moins que l'on puisse écrire, c'est qu'on ne doit s'y être ennuyé ce jour là!!! En effet,
quelle énergie, et surtout que le choix des chansons est judicieux, car entre un ou l'autre morceau original
(I'll be gone tonight", "Bobo's boogie"), le très bon côtoie l'excellent au niveau des reprises. Le show
débute avec une très bonne version du "Yes Ma'am, he found me in a honky tonk" de Glenn Baber (je ne
peux que vous conseiller les autres versions de Kelly Spinks et Leona Williams) et s'enchaîne de belle
manière avec "Everything ain't right" du grand George Jones(il y a aussi "Things have gone to pieces" et
Ship of love" de ce bon Ol' Jones). Je ne vais pas vous citer tous les morceaux (il y en a quand même 18,
voilà quelqu'un qui ne se fiche pas de l'acheteur), mais vous y trouverez, niveau références, tout ce qu'un
bon fan de real country music est en droit d'attendre d'un tel show et album: Bob Wills, Johnny
Paycheck, Mel Tillis et bien d'autres!!! Niveau musiciens, c'est également du solide avec, entre-autres,
Randy Linley à la Télécaster (et mari de Leslie), Damian O' Grady au piano, Sean Reefer (oui, le leader
de Sean Reefer and The Resin Valley Boys, à découvrir d'urgence si vous ne connaissez pas),et last but
not least, Ricky Davis à la steel. Je crois que le meilleur compliment que l'on ai fait à ce groupe texan vient
de Mr Dale Watson:"If this ain't country, I'll kiss your ass. This is honky tonk gold, made me wish I was
there". Je ne vous ferai pas l'injure de traduire.....
Amber Digby "Here come the teardrops’’
Par Alain Joris
Sorti, il y a quelques mois maintenant, je ne résiste pas au plaisir de vous parler du
second album d'une charmante demoiselle, Amber Digby. "Here come the teardrops"
en est le titre, c'est toujours produit par Justin Trevino, et c'est toujours formidable!!! Si
vous saviez à quel point j'ai encensé son premier cd "Music from the honky tonks", un
extraordinaire album!!! Forcément, j'attendais impatiemment le petit nouveau, et je suis
pas déçu du tout, bien au contraire. Tout le monde est toujours fidèle au poste (Justin à la prod., aux
choeurs, et à la guitare rhytmique, Jake Hooker à la basse, Dicky Overbey à la steel, Jim Loessberg à
la batterie, Bobby Flores au fiddle, Dave Biller et pas Levi Mullen, à la guitare, et, last but not least,
Leona Williams aux chœurs féminins) et propose une nouvelle fois un travail d'orfèvre, rehaussé par la
très belle voix d' Amber. Tous les morceaux sont du haut de gamme(reprises comme morceaux
originaux)avec pour moi, en favoris:le duo Amber/Justin sur "Flame in my heart", la superbe reprise de
Loretta Lynn "Another man loved me last night", la co-écriture Justin/Guyanne Mc Call du formidable
"Weak in the knees", et un super Texas shuffle "Loser's game"!!!! Comme dirait l'autre, il y en a pour tous
les goûts (du moins pour les fans de honky tonk et de hardcore country) et les titres s'enchaînent dans une
harmonie parfaite, et quand arrive la fin du cd, vous vous surprenez à vous dire:"Déjà??". Donc, vous
appuyez sur la touche replay de votre commande, et voilà voilà..... Bon, il y a quand même une ou l'autre
chose négative à dire: 1) La pochette est affreuse!!! Vraiment l'impression qu'il en fallait une toute suite,
et que je t'entoure la charmante demoiselle à la chemise rose et noire d'une grosse rose rouge du meilleur
effet. Pas beau du tout.... 2) Il n'y a "que" 12 morceaux sur l'album. Ca passe beaucoup trop vite. 3) Va
falloir attendre au moins deux ans avant son prochain album à la jeune fille!!! Et deux ans, c'est très
long...... En tout cas, la country music à une nouvelle reine du honky tonk, et Amber Digby est le
parfait chaînon manquant entre Ray Price et Justin Trevino, Grâce lui en soit rendue........
The French Country Music Magazine
CDs review
Conniving « Too country and proud of it »
Par Jacques Dufour
Le groupe Lorrain Conniving a présenté à Mirande 2006 son deuxième album
enregistré avec le renfort de leur nouvelle chanteuse Vanessa et de John White qui
continue conjointement sa carrière solo. Tout comme pour l’album de John chroniqué
le mois dernier, le répertoire est moderne et sélectionné pour plaire aux danseurs La
différence avec le premier album de Conniving (cf CWB Janvier 2006) est que celui-ci
est plus varié dans les rythmes, voir plus « explosif » car comportant davantage de
morceaux rapides. Vanessa est une petite bombe d’énergie et aborde certains titres
avec une hargne rock and rollienne « Sin wagon » et « Cadillac cowboy » en sont de parfaits exemples.
L’idée d’interpréter des morceaux rapides en duo est très bonne et assure un mordant supplémentaire.
Leur reprise personnalisée du « Workin’ man blues » de Merle Haggard pulse un maximum et tout le
monde y prend son pied, vocalistes (les 6 membres !) et musiciens. Autre temps fort avec le « Oklahoma
swing » de Vince Gill (1990) traité en pur swing/rock n’ roll. Du grand art. Sinon vous trouverez beaucoup
de new-country (Sara Evans, Darryl Worley, Jo Dee Messina), de la valse (un ancien titre d’Eddy Raven
et le « One ride in Vegas » du sous-estimé Derryl Dodd), de la pure country (Billy Yates pour le titre de
l’album) ainsi que du Brooks & Dunn et du bon Mark Knopfler. L’album se referme sur Vanessa qui se
déchaîne sur le « Sin wagon » des Chicks. Les musiciens sous la conduite du « vétéran » Butch (pedal
steel et basse) sont d’un très bon niveau avec Pat à la batterie et Lionel à la guitare solo sans oublier John
à l’acoustique et Betty en second vocal. Pas une seule ballade cependant sur 14 titres ! Pas le droit de
souffler, et pourtant sur scène les filles interprètent une jolie version de « Jolene ». Voilà assurément un
groupe qui se hisse dans le peloton de tête des formations Françaises.
http://conniving.countrymusic-band.com
Johanne Provencher « Fille de cœur »
Par Jacques Dufour
Johanne Provencher est LA chanteuse qui m’a réconcilié avec la country
Quebecoise. En effet, si la Belle Province a offert des artistes francophones à la
personnalité marquée (Vigneaud, Charlebois, Dufrène, etc..) il n’en a jamais été de
même avec leurs homologues de la country. D’abord la country Quebecoise est très
intimiste et inconnue dans le reste du Canada. Cela peut s’expliquer par la différence de langue. Mais si
elle est également ignorée chez les cousins de la vieille Europe c’est qu’elle manquait d’une part de
personnalités et d’autre part d’auteurs sérieux de textes pouvant égaler ceux de leurs voisins Américains.
En effet un certain parfum « à l’eau de rose » caractérisait les chansonnettes country Quebecoises jusqu’à
l’arrivée d’artistes authentiques au répertoire plus riche tels Peter Myles, Ian Scott ou… Johanne
Provencher. Cette dernière semble vouloir s’attaquer au marché Français. Et pourquoi pas ? Elle est
charmante, compose, possède une belle voix, un style moderne et d’excellents musiciens. Mais attention !
Sera t’elle acceptée dans un milieu ou un certain public a du mal à adopter les artistes qui interprètent le
rock ou la country en Français ? Ce serait dommage d’ignorer Johanne car elle nous offre des titres tout à
fait country avec mandoline, pedal steel, fiddle. D’excellentes guitares également dans des morceaux plus
rock, voir bluesy ou country/pop. Les tempos rythmés sont en majorité et les balades suffisamment
plaisantes. Cet album n’est pas pour les puristes mais je vous conseillerais de laisser tomber vos préjugés
pour accueillir cette artiste qui pourrait se tailler un fort joli succès sur les scènes de nos festivals . Son
répertoire dynamique lui vaudrait à coup sûr l’adhésion de nos concitoyens. Johanna, une fille de la Belle
Province, pour le cœur des Français.
The French Country Music Magazine
BALIVERNES
Il y deux ans environ j’étais a l’écoute (par le Net) d’une radio parisienne
qui diffuse de la country en continu. Une chanson a tout de suite attiré
mon attention ‘’Le triporteur’’. Aussitôt je phone la station qui m’indique qu’elle n’a pas d’info concernant ce groupe
qui s’appelle Balivernes. Puis je me jette sur le forum du Country Club là non plus personne ne connaît cette
formation. Ca en reste là. Puis il y a quelques mois Jean Claude Vasseur qui est le webmaster du site
http://www.musiquefranco.net/ prend contact avec moi pour quelques échanges de bons procédés. Et c’est là que je
m’aperçois que Jean Claude est aussi la cheville ouvrière du band que je recherche depuis bien des temps :
Balivernes, je suis sauvé. Car chacun connaît ici mes penchants pervers pour la country traditionnelle francophone.
Et je vous affirme qu’avec Balivernes je suis comblé.
E Coste.
André Linteau
André est né à Montréal en 1955. Il a suivi des cours de piano à compter de l’âge de huit ans jusqu’à
douze ans. À compter de onze ans, il s’est mis à la guitare en autodidacte. Il a écrit sa première chanson,
paroles et musique, à l’âge de treize ans. Il a aujourd’hui environ 80 chansons à son actif. Elles portent à
peu près sur tous les thèmes de la vie, tantôt sur un ton sérieux et tantôt humoristique.
Après des études collégiales en sciences pures, il choisit de travailler en musique et, en 1977, il
commence comme pianiste et guitariste accompagnateur pour Isabel Chaussé, une chanteuse sur le
circuit des boîtes à chansons du Québec. Trois ans plus tard, il forme le duo « Nuances » avec Renault
Cyr, en ajoutant le rôle de chanteur à celui de musicien. En 1984, il se joint au trio « Blasphème », toujours sur le
même circuit de boîtes à chansons jusqu’en 1986. C’est à cette époque qu’il rencontre Yves Savard qui le remplace
au sein de ce trio et avec lequel il se lie d’amitié.
Après une année sabbatique, il réoriente sa carrière principalement en marketing et en informatisation d’entreprises.
La musique devient alors plutôt un hobby et il compose encore à l’occasion. Il s’est produit sur scène quelques fois
avec ses chansons entre 1990 et1992.
Après avoir quitté la carrière à temps plein en 1986, il revoit souvent Yves Savard pour s’éclater sur des sessions
d’improvisation qui donnent lieu à quelques pièces musicales. C’est ainsi qu’une belle complicité et une profonde
amitié s’est installée entre eux.
En 2002, lors d’une visite d’André au studio d’Yves, celui-ci travaille alors sur le projet de Jean-Claude Vasseur et lui
fait écouter la musique de l’une des chansons. André demande à voir le texte et, pour rire, se met à l’interpréter à sa
façon sans avoir entendu la mélodie. Yves trouve l’interprétation d’André plutôt drôle et l’enregistre pour la faire
écouter à Jean-Claude qui l’adopte et demande à André d’interpréter quelques autres de ses chansons, en acceptant
qu’il adapte les mélodies et retouche les textes.
C’est ainsi qu’André s’est joint au projet Balivernes. Cette expérience a été pour lui l’occasion, d’abord de bien se
« bidonner » avec un plaisir fou à caricaturer les histoires racontées dans les chansons de Jean-Claude, ensuite de
renouer agréablement avec le monde musical.
Jean-Claude Vasseur
Le Français, le Breton et le Parisien, à la fois auteur, compositeur et interprète, il est né à Paris et a
grandi dans la zone d’une banlieue parisienne. Son inspiration et sa connaissance de la nature humaine
viennent de ce qu’il a vécu là où il a posé ses valises pour vivre et travailler : France, USA, Israël,
Hongrie, Sénégal, Moyen Orient et enfin, le Canada. Autodidacte en tout et il le revendique. Les seules
écoles qu’il a fréquentées HEC (Hautes études communales) et HEV ( Hautes écoles de la vie). Comme
vous le voyez et l’entendez, il fuit les gens qui se prennent au sérieux.
Yves Savard
Musicien autodidacte natif de l’Abitibi au Québec, c’est tout d’abord à titre de musicien accompagnateur
qu’ il tourne auprès des plus grands. Jean Michel Navarre, Claude Barzotti Daniel Deshaime .
Rapidement il se taille une place de Chef auprès de Laurence Jalbert avec qui il travaillera 7ans et Lynda
Lemay avec qui il tournera autant au Québec qu’en France et en Suisse durant 6 ans. Durant ce parcours
il jouera en Studio avec les Robert Charlebois, Marie Denise Pelletier et Isabelle Boulay avec qui il
enregistre un album à Paris. Sa dernière tournée sera celle de Chloé Sainte Marie auprès de qui il
parcourt le Canada, la France, la Belgique et la Suisse. Yves Savard fait maintenant cavalier seul et
propose au grand public, son spectacle « L’An Un ».
Louis-Jean Cormier
[karkwa]Guitariste-chanteur, né à Sept-Îles en 1980. Il est reconnu pour la qualité de ses arrangements
musicaux, son dynamisme sur scène et les multiples sons qu’il parvient à tirer de ses guitares. Il possède
déjà, malgré son jeune âge, une expérience sans pareil auprès de grands artistes québécois tels Chloé
Sainte-Marie, Vincent Vallières, etc. Il poursuit sa carrière avec son groupe [karkwa] et réalise quelques
albums selon ses humeurs (Béluga).
The French Country Music Magazine
Le Square Dance
La naissance du Square Dance
Il y a plus de 200 ans, des émigrants quittaient
l'Europe pour le Nouveau Monde, emportant dans
leurs bagages leurs propres musiques et leur danses
traditionnelles comme : le Fiddle polonais, la Jigge
irlandaise, le Quadrille français, la Polka néerlandaise,
le Flamenco espagnol, etc…
Toutes ces danses se retrouvent dans le square
dance moderne.
Quand le soir, les pionniers et cow-boys installaient le
camp, ils disposaient des charrettes bâchées en carré
ou en cercle de façon à se protéger d'éventuelles
attaques d'Indiens. Alors, sous les étoiles de ce
monde nouveau qu'ils s'efforçaient de conquérir, ils
retrouvaient ensemble des échos de leurs pays
respectifs au son du fiddle ou de l'harmonica. Amenés
en permanence à danser avec des nouveaux
partenaires, afin que tout le monde exécute la même
figure en même temps, sans avoir besoin de connaître
" la " danse, ils devaient expliquer les mouvements au
fur et à mesure. Tout d'abord relativement explicites,
les annonces se sont petit à petit codifiées et
multipliées presque à l'infini.
Ainsi est né la Square Dance.
Mais un événement d'une grande importance s'est
produit dans la " vie " du Square dance.
M. FORD, connu surtout pour ses voitures, a tellement
apprécié un cours de Square Dance donné par M.
Benjamin LOVETT en 1923, qu'il a simplement acheté
le centre de vacances où M. LOVETT enseignait pour
pouvoir renégocier son contrat. M. FORD a fait
construire une énorme salle de danse à Greenfield
Village, Michigan, et a sponsorisé l'instruction de
centaines d'instructeurs de Square Dance. Il a aussi
instauré l'intégration du Square Dance dans plus de
trente Universités.
Papy SHAW a pris le relais de Benjamin LOVETT. Là
où M. FORD s'est adressé à un public plutôt fortuné et
aux universités, Papy Shaw a effectué des stages et
des démonstrations pour un public général et les
écoles publiques. Les Cheyennes Mountain Dancers,
(étudiants entre 15 à 18 ans) se déplaçaient et
enseignaient avec Papy Shaw partout dans les Etats
Unis.
Le Square Dance a connu une période d'énorme
popularité dans les années 50. Les Américains étaient
très mobiles, quel meilleur moyen de rencontrer les
voisins que sur la piste de danse.
Aujourd'hui, en visitant les Etats-Unis vous pouvez
trouver des centaines de clubs dans chaque Etat. Ils
ne sont pas simplement situés dans le Sud ou l'Ouest.
Ils ne sont pas limités à la campagne non plus. Même
les villes les plus " chics " et modernes ont leurs clubs
de Square Dance. New York City, Los Angeles, Las
Vegas, Miami ont toutes plusieurs clubs. C'est l’esprit
et la nature même de la danse qui fait qu'un visiteur
d'un autre club est le bienvenu. En plus des milliers de
clubs du Square Dance qui existent aux U.S.A. et au
Canada, il y en a près d'in millier hors des frontières
du " nouveau monde ". Les militaires américains, en
séjour
forcé
en
Allemagne ont créé
leurs clubs et depuis la
graine a largement
débordé des frontières. Il existe maintenant des clubs
dans pratiquement tous les pays d'Europe, du Nord au
Sud et de l'Est à l'Ouest.
Qu'est-ce que c'est le Square Dance ?
Le Square dance est donc une danse traditionnelle qui
vit jour lors de la Grande Aventure que fut la conquête
de l'Ouest.
Il suffit de réunir 8 personnes (ou un multiple de 8).
Ces 8 personnes réparties en 4 couples (mixtes)
forment un carré imaginaire d'environ 3 x 3 mètres.
Sur une musique de type Country-Western, les
mouvements et figures (calls) sont annoncés ou
chanter par « un maître de danse » (le caller).
Les positions, formations et mouvements divers sont
normalisés de sorte que, partout dans le monde, on
danse de la même manière.
L’organisme international qui régit le Square Dance
s’appelle le « Callerlab » et est situé aux Etats-Unis.
Toutes les documentations issues du Callerlab sont
donc rédigées en anglais, en particulier la codification
des mouvements, figures et formations.
Les figures réalisées par les danseurs font partie d'un
programme de base comptant 69 figures qu'il est
indispensable de connaître. Ceci permet aux danseurs
de se livrer à leurs passions où qu'ils aillent.
Les danseurs ne connaissant pas à l'avance la
succession des figures qui seront annoncées au cours
de la danse, doivent donc être attentifs et réagir
immédiatement aux instructions données par le
« caller ». Une série de " calls s'appelle « hoedown ».
Un « singing call » est une danse exécutée sur une
chanson existante, issue de répertoire CountryWestern ou autre, dont certaines paroles sont
remplacées par des annonces (calls). Ces « calls »
sont énoncés en anglais et bien souvent intraduisibles.
Il n'est donc pas nécessaire de « sortir d'Oxford » pour
se livrer au plaisir du Square Dance. L'activité peut,
quand même, s'avérer un complément pour améliorer
son anglais.
La Graduation:
Le temps d'apprentissage des futurs Square Dancers
dépend de la rapidité avec laquelle la classe assimile
les différents programmes. Durant cette période, les
étudiants se retrouvent entre eux et sont aidés par les
danseurs chevronnés qui mettent leur connaissance et
leur pratique au service des aspirants sur lesquels ils
veillent avec indulgence et gentillesse. C'est pourquoi
on les appelle des « Anges » (angels). Lorsque les
étudiants connaissent les 69 figures de base (cela va
relativement vite), ils passent un test plutôt amusant et
détendu. Ils reçoivent alors un diplôme et sont admis
dans le monde du Square Dance au cours d'une
sympathique cérémonie : la Graduation.
The French Country Music Magazine
Le Square Dance…. suite
Le diplôme reçu à cette occasion est avant tout un
passeport pour le plaisir, la détente, l'amitié sans
discrimination, sans barrière de génération et surtout,
sans stress ! Aux U.S.A. et aux Canada, il y en a des
dizaines de milliers danseurs. C'est loin d'ici bien sur.
Mais un gradué peut toujours danser chaque club, de
la Norvège au Japon en passant par la Grèce,
Honolulu, la Nouvelle Zélande. En Allemagne par
exemple, plusieurs centaines de clubs, en Belgique
une dizaine, en France 6 en Suisse une dizaine, vous
recevront à bras ouverts.
La langue ne constitue pas un obstacle à la danse
(tous les « calls » sont en anglais).
Voilà l'occasion de nouer de nouvelles amitiés. Pour
favoriser ces échanges, des Spécial Square Dance,
(rassemblements de plusieurs clubs) réunissent
plusieurs centaines de danseurs plusieurs fois fois par
an.
Les clubs de
Square Dance
en France :
Il n’y a que 6
clubs de Square
Dance
en
France répartis dans les régions suivantes :
Bourgogne.American Club 78 89770 Chailley
Ile de France Lucky Boots 78830 Bonnelles
Ouest Paris Swingers 78760 JouarsPontChartrain
Paris Calling 92250 La Garenne
Colombes
Rabbits en Dove 92250 La Garenne
Colombes
Région PACA Funny Fish 06800 Cagnes sur Mer
Vous voilà déjà initiés à la terminologie de base du
Square Dance.
Les Spécial Square Dance en France :
La tenue vestimentaire:
En 2007, il est prévu quatre Spécial Square Dance :
Pour les hommes comme pour les femmes : le
Western-Look.
17-18 Mars
10ème rassemblement amical
des Square Danseurs francophones 89440 Isle sur
Serein
Organisation Paris Calling
30-31 Mars
7ème Spécial Square Dance
06800 Cagnes sur Mer
1er Avril
Organisation Funny Fish
12-13 Mai
6th open invitation special
78760 Jouars-Pontchartrain
Organisation
Ouest
Paris
Swingers
28-30 Septembre
Special in Paris 92250 La
Garenne Colombes
Organisation Rabbits & Dove
Pour les hommes, outre le pantalon !, chemise à
manches longues dont la couleur rappelle la couleur
de la robe de sa partenaire, souliers ou bottes, cravate
de type « ficelle » (bolo tie) ou foulard (scarf), des
pointes de col (collar points) et aussi une petite
serviette (towel) portée à la ceinture et qui sert à
s'essuyer les mains car la Square Dance demande un
effort qui n'exclut pas la transpiration.
Les dames portent une robe ou une jupe (très ample)
et un chemisier. Dessous, pour donner du volume et
de la grâce un impressionnant jupon (petticoat) de
tulle assorti aux couleurs de la robe. Des chaussures à
talon bas, pour le confort. Détail coquin, les dessous
affriolants : pantalons de dentelle assortis à l'ensemble
de la toilette.
site internet : http://americanclub78.com
Contact: [email protected]
Auteurs :
Anita Thomas Présidente de l’American Club 78
Claude Tanfin Animateur Square Dance et Webmaster de l’American Club 78
L’article ci-dessus est une compilation de textes extraits de divers magazines pour la promotion de la Country dance.
The French Country Music Magazine
WAYNE LAW– Presque toute son histoire
Par Barbara
Chanteur/compositeur,
sa musique est une
biographie ; il a vécu
ses chansons et pour
celui qui l'écoute, elles
sont
une
peinture
réaliste de sa vie. Les
années formatrices de
Wayne
étaient
nébuleuses.
Né le 20 décembre 1967 à Dubbo (Année ou
l'Australie a donné le droit de vote aux
Aborigènes!)
sa
jeunesse
le
mena
successivement dans différentes petites villes
rurales du New South Wales, suivant son beaupère machino à Werris Creek, chauffeur livreur,
déménageur, entrepreneur et contremaître sur
une plantation d'avocat et pour finir chauffeur
guide touristique.
Ses premiers souvenirs musicaux sont des
classiques comme Sim Newton "Red Back on
The Toilet Seat" à ses camarades de jardin
d'enfant pour son article dans la revue
hebdomadaire à Albert Park Primary à Lismore.
Sandra, sa maman, dit cependant qu'elle était
habituée à jouer du piano dans des bars et qu'elle
mettait bébé Wayne à l'abri en le mettant en
dessous du piano pendant qu'elle jouait ( Ca
explique tant de choses !…).
Malgré qu'il aimait chanter en même temps que
les disques de ses parents ; Charley Pride et
Johnny Horton, Wayne n'a jamais révélé un
intérêt quelconque pour être musicien. Et, venu
du bleu du ciel, il a décidé de répondre à une
annonce : "cherche chanteur pour un groupe". Il
avait 15 ans et le courant musical "Bug" était à la
mode. Dès sa naissance le groupe "Uncut" devint
relativement populaire dans le quartier autour de
son école secondaire et de sa maison à Parkes.
Mais, le temps passe et les garçons grandissent.
Wayne est parti à l'université pour étudier et avoir
un diplôme d'enseignant afin d'acquérir une
certaine stabilité et une direction dans sa vie. Ben
dit donc il l'a eut ! Là il rencontra sa future femme,
Jodie-Lea. Wayne continua les concerts, afin de
payer ses études à l'université, (habituellement
dans les bars de l'université et autour pour 80
dollars et autant de bière qu'il pouvait avaler)
malgré tout il n'avait jamais envisagé une carrière
professionnelle ; il a eut le diplôme, la fille et se
lança dans la vie active.
le second et le troisième prénom de Ethan sont
un clin d'œil à l'influence de Garth Brooks et
James Tayloor ; ces derniers ont aussi eu une
incidence sur les compositions de Wayne et peutêtre aussi prendra-t-il le même chemin de gloire ?
! ).
Pour ces 25 ans, sa femme Jodie-Lea lui a
acheté une superbe guitare acoustique noire
Takamine. Si elle avait su toutes les épreuves et
les tribulations qu'il y aurait à traverser, elle y
aurait peut-être réfléchi à deux fois. C'est aussi à
cette époque que Wayne entendait pour la
première fois Garth Brooks.
"Je n'ai écrit aucune chanson jusqu'à ce jour ou
j'ai entendu le double album de Garth Brooks : No
Fences. J'ai entendu combien la music country
pouvait être intelligente, passionnée, émouvante
et toujours encore vraie et honnête " à dit Wayne.
Cela a déverrouillé quelque chose en moi car en
moins de deux mois j'ai écrit mon premier album
"Small Town Dreamer". Bien sur, le travail de
James Taylor est sans commentaire ; je ne vois
pas son style dans mon écriture, je ne suis pas si
intelligent, mais j'aimerai réaliser quelque chose
avec autant d'atmosphère et d'image que
"Copper Line" ou "Enough To Be On Your Way".
Je suis un compositeur et fier de l'être, mais
certains sont un cran au-dessus comme J.T.
Malgré des critiques exceptionnelles dans les
magazines avant-gardistes, le lancement de
"Small Town Dreamer" en 1997 et le support des
médias de la music Country, mauvaises affaires
et relation frustrante avec une maison de disque
inapte, ont déterminé pour Wayne une carrière en
solitaire et finalement il semble que ça marche.
Si tu veux que les choses soit bien faites, fais-les
toi-même. Avec cette maxime sonnante et
véritable, Wayne a écrit et produit son nouvel
album, "Lessons", pendant le printemps
Australien 2001, et l'a enregistré en été 2002.
Encore une fois les critiques ont été très
favorables.
Sa voix, remarquable.
Son texte, passionné. Son talent indéniable.
Cette fois ci le monde musical
beaucoup plus parler de Wayne Law.
entendra
On dirait que les "leçons (lessons)" ne sont pas
perdues pour ce "Country Boy".
A ce jour il vit à Oberon avec Jodie-Lea et leurs
enfants, Sara-Grace et Ethan Brooks Taylor (oui
The French Country Music Magazine
A suivre ….plus loin
WAYNE LAW …suite
Profil de carrière
Wayne fut initialement remarqué
grâce à la force de son premier
enregistrement "Small Town
Dreamer" avec lequel il était
nommé
finaliste
dans
le
concours "Star Maker and Best
New Talent Golden Guitar" en
Avec son éducation au cœur de la Country a
écouter notamment Charley Pride, Don Gibson,
(que Wayne nomme le maître des trois minutes
parfaites de la pop-country), Webb Pierce et
maintenant Garth Brooks et Georges Strait,
Wayne a créé son propre style distinct de music
qui reflète sa personnalité, son honnêteté, sa
perspicacité profonde et terre à terre.
En 1998, il a eu le Awards du meilleur nouveau
talent au "Victorian Country Music Association"
pour la chanson touchange "two wrongs Made it
Right".
Le tout nouvel album de Wayne "Lessons" (écrit
et produit par Wayne lui-même) a déjà reçu un
accueil largement favorable auprès des critiques.
Comme Wayne n'avait pas le choix économique,
il a dû produire lui-même cet album "Lessons" ;
C'est donc un résultat particulièrement plaisant
pour un premier dans le milieu du business
musical.
1997.
Wayne a aussi eu le South Australian "Hands of
Fame" park en 1999.
En mars 2002, l'Awards "The international Frank
Ifield Spur" lui a été attribué, ce qui a promu sa
music sur plus de 800 radios à travers l'Europe et
l'Angleterre, en Mai.
Wayne a tourné et partagé la scène avec
quelques uns des plus grands d'Australie tel que
Slim Dusty. Billy Thorpe, Marcia Hines, Gina
Jeffreys, James Blundell, Mental as Anything et
Kasey Chambers et The Dead Ringer Band. Il a
une réputation solide et respecté en temps que
grand artiste et reconnu pour son assiduité et sa
générosité de chanteur / auteur / compositeur au
sein de la country Australienne aujourd'hui.
Un talent rare, Wayne s'est créé une place au
sein de music country avec ses chansons
profondes, introspectives, pleines de force
reflétant ses expériences qu'il exprime avec une
grande énergie, chaleur et passion. Son
nouveau single "Up" vient juste d'être transmis au
radio Country à travers toute l'Australie et a
immédiatement rencontré un franc succès. Un
artiste passionné et inspiré, Wayne Law peut
prétendre faire un énorme impact dans le Monde
de la Country.
Contact en France : Barbara 06 09 26 41 70 -6 rte de Brangouré -44117 Saint andré des Eaux
TOP 20 des ventes d'albums aux USA
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
9)
10)
Dixie Chicks Taking The Long Way
Carrie Underwood Some Hearts
Rascal Flatts Me and my gang
Keith Urban Love, Pain & The Whole Crazy Thing
Rodney Atkins If You're Going Through Hell
Taylor Swift Taylor Swift
Brad Paisley Time Well Wasted
Josh Turner Your Man
Jason Michael Carroll Waitin' In The Country
Various Artists Totally Country 6
11) Sugarland Enjoy The Ride
12) George Strait It Just Comes Natural
13) Tim McGraw Greatest Hits Vol 2: Reflected
14) Brooks and Dunn Hillbilly DeLuxe
15) Kellie Pickler Small Town Girl
16) Trace Adkins Dangerous Man
17) Dierks Bentley Long Trip Alone
18) The Wreckers Stand Still, Look Pretty
19) BO Broken Bridges
20) Alan Jackson Precious Memories
The French Country Music Magazine
Tonya Watts par
Max Cooper
Hello everybody !
Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’une artiste très particulière, qui combine en elle
plusieurs univers, parfois antinomiques par ailleurs. Ladies and gentlemen, please welcome
Tonya Watts, une blondissime beauté au look imparable, originaire du fin fond du Sud des
Etats-Unis d’Amérique, soit de la ville de Glencoe, dans le rougissime état de l’Alabama.
Mais, actuellement, la svelte Tonya réside dans une partie des USA que nous n’associons
pas du tout à la musique country, mais alors pas du tout, c’est-à-dire Hollywood, la citéculte du cinéma nord-américain. Et pourtant Tonya et ses amis sont la preuve vivante que
cette impression est désormais fausse et dépassée, vu que Hollywood est devenue bel et
bien une scène country, alternative et indépendante, certes, mais tout à fait vibrante et
hardiponponneusement sautillante. Tonya nous propose une version moderne et originale
de la musique country outlaw qu’elle aime, de Hank Williams Jr. à Waylon Jennings, en
passant par le fondateur, en quelque sorte, de ce style qui a réuni toutes les âmes perdues,
pour ainsi dire, l’inimitable et légendaire – à l’insu de son plein gré pourrions-nous souffler –
Monsieur Hank Williams, mais Sr. cette fois-ci. Elle a attiré l’attention de l’un des
producteurs les plus originaux et fameux de la scène country californienne, soit Pete Anderson, celui qui a
proprement créé le son du grand Dwight Yoakam ou encore produit le dernier album en date de la
fantastique Danni Leigh. Son premier album, sept titres à la dynamite, vient de sortir avec un patronyme
flamboyant « The Day Tonya Watts Came To Town » et il y présente notamment son premier single, la
rebelle « Alabama Crimson », qui retrace sa biographie. Si vous ne connaissez pas encore cette petite
sœur des Merle et autres Willie, secouez votre disquaire !!
Retrouvez Tonya Watts à l’adresse : www.tonyawatts.com.
Retrouvez Max Cooper à l’adresse : www.rvmfm.net
AGENDA MARS
Les groupes qui tournent en mars. Dates à envoyer à [email protected]
AMARILLO-16 et 17 au « Country » de Ludres (54).BELISAIRE-11 journée cajun de Saulieu (21).BIG ROCK-17 à
Garéoult (83). C C RIDER-02 « El Rancho » de Villabé (91), 04 « Le Vegas » à la Croix en Touraine (37), 09 « El
Rancho » Villabé, 10 « La Vie en Rose » à Lucé (28), 16 « La Nuit Bleue » à Plougoumelen (56), 17 « Le
Cardonnet » à Pont St Pierre (27), 18 à Montlouis sur Loire (37).CANYON-24 Salle Lalanne à Billère (65).CACTUS
PICKERS-31 à Avermes (58).CATTLE CALL-11 Brocante 50’s à Paris Voltaire (75), 17 à Houdan (78).CHAIN
GANG-16 à Essômes sur Marne.CONNIVING-03 au « Country » de Ludres (54), 24 à Bure (57), 31 à MarangeSilvange (57).COUNTRY RIDERS-16 « El Rancho » à Avignon (84), 25 « Kiosque » de Sanary (83).COWBOYS-03
« Espace 5C » à Alès (30). DAN GALLI & the DRIFTIN’BOYS-10 Neuville les Dames (01), 15 « Le Norwich » à Dôle
(39), 31 à Ensisheim (67). DANNY FLETCHER-23,24 et 25 au Casino de Pornic (44). DESTINATION-10 à
Markswiller (67). DREAMLINERS-23 à Sismes (51).EDDY RAY COOPER-08 « Le News » à Draguignan (83), 31
« Bar en Biais » à Antibes (06).the GANG-23 à Issoudun (36). HILLBILLY ROCKERS-03 à Lavagny (74), 10 à
Sevrier (74).HILLBOYS & GIRLS-02 « Maison Hantée » à Marseille (13), 10 « Cosmic up » à Marseille, 16
« Ummagumma » à Marseille, 18 à Garéoults (83), 30 « Leda Atomica » à Marseille, 31 à Froges (38). IAN SCOTT03 à Givrand (85), 09 à Barcelone (Esp), 17 « Agora » de Valence (26), 31 à Heyrieux (38). JACKSON MC KAY-23
à Disney. JOHN WHITE-02 « Le St Laurent » à Marly (57), 10 à Landres (54), 17 à Clouange (57). KICK RIDERS-31
« Salle J.Villar » à Neuville sur Saône (69).LIANE EDWARDS-03 à Laveyron (26). LIVIANA JONES-17 à Villette
d’Anthon (38).MARIE LAURE & ROUTE 95-20 « La Crèperie » à Herblay (80). MARIOTTI BROTHERS-04 à
Montfavet (84), 10 à Roquebrune sur Argens (83). MIDWAY STATION-24 à Bessenay (69). MYSTER COUNTRY-02
Centre Culturel de Peyrestortes, Perpignan (66). NASHVILLE CATS-10 à Bernin (38). ORVILLE GRANT-03 à
Belhade (40), 17 à Bougue (40), 24 à St Paul de Blaye (33). RANCHMEN-09 à Savigneux (01). RICK CAVAN-17 à
Annequin (59). ROCKIE MOUNTAINS-03 à Brindas (+ Linda Jacob) (69). ROCKINCHER-02 « L’Alcove » à Villemur,
03 à St Antonin Noble Val, 16 à Castelnau d’Estretefonds, 17 à Gratentour (31). ROOTS 66-24 à Montmorin (63).
RUSTY LEGS-17 à Valdurenque (81), 31 à Aussillon (81). SEV GARETT-01 « Les 3 Brasseurs » à Compiègne (60),
16 « Le Nashville » à Compiègne (60). SPINNING WHEEL-17 « La Mandoline « à Limoges (87). STATION-17 à
Chantilly (60), 31 « Bistro Blanc » à Paris (9è). SUN SESSION-31 à St Genis des Fontaines (66). TENNESSEE
STUD-17 à Villette d’Anthon (1ère partie Liviana Jones). TEXAS SIDE STEP-03 à Mordelles (35), 10 à Mertzwiller
(67), 17 « Nashville Saloon » à Liesberg (CH), 24 à Ziming (57), 31 à St Sever (40). THIERRY LECOCQ-03 Les
Sables d’Olonne (85), 10 La Moret (60), 11 à Toul (54), 23 à Vienne en Val (45), 24 à Aubrais (45), 26 « Théatre
20ème » à Paris (75). UNION SPIRIT-31 à Heyrieux (38). WESTFARMERS-03 « Indian Saloon » à Riom (63), 10 à
Lempdes (63). WESTERN WINGS-10 à Boisset les Montrond. WESTERNERS-31 et ¼ théatre de Poissy. WILD
HORSES-17 « Café de la Vallée » à Marenge-Silvange, 31 « Arcadia » à Stiring Wendel. ZIP CODE 2025-24 et 25
« Le Triomphe » à St Etienne (42). Pour les Rockers : « A Good Rockin’ Tonight » le 17 à St Denis les Bourg (01)
avec High Voltage (Scot), Texabilly Rockets (Port), Firebirds (D), Glenn Barber (USA) et Bill Haley’s Comets (USA).
Blue Monday [email protected] tel 06 87 01 33 24 Concert de soutient pour la radio « Aligre FM » le 31 mars
avec 3 groupes encore indéterminés. Rensts : Philippe Bonvalet [email protected]
The French Country Music Magazine
MADE IN France par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Nous avons aimé : Les associations de linedance de la couronne Lyonnaise pratiquent la
politique de l’ouverture. En effet, privilégiant la
musique country et sa promotion avant toute
chose, et sachant que la région est riche en
amateurs de ce style, les responsables n’hésitent
pas à inviter des groupes venus parfois d’assez
loin. C’est ainsi que sur janvier et février les
Lyonnais ont pu applaudir Eddy Ray Cooper
(Côte d’Azur), Conniving (Lorraine), Marie
Dazzler (Marseille), State Sons (Berry) et mars
accueillera Liviana Jones (Belgique), Ian Scott
(Paris), Union Spirit (Limousin), PJ Coates
(Allemagne), Dan Galli & The Driftin’ Boys
(Franche Comté). Et les groupes locaux ne sont
pas oubliés pour autant. Un exemple à suivre
pour certaines contrées pratiquant un autarcisme
qui a pour conséquence de maintenir la country
dans une sorte de ghetto pour initiés.
Echos de concerts. L’éblouissante prestation de
Marie Dazzler le mois dernier à Mions (69) nous
confirme le fait que malgré les années et les
nouveaux talents apparus, la chanteuse
Marseillaise reste la reine de la country music
française. Un répertoire toujours réactualisé, une
puissance vocale sans égale, d’excellents
musiciens et un humour permanent. Plusieurs
chansons ont été interprétées en duo avec son
amie Lyonnaise Vicky Layne à la grande joie du
nombreux public. Ayant abordé la comédie
musicale et d’autres styles dans sa carrière, nous
ne remercierons jamais assez Marie d’avoir
choisi la country music pour s’exprimer
totalement et définitivement.
Les State Sons de Chateauroux descendus dans
le sud de leur région pour la première fois ont
relevé avec brio un chalenge qui n’était pas
évident : un pedal steel guitariste indisponible, un
bassiste aux deux doigts coupés par une scie ( !)
et deux musiciens invités sur le pouce et qui ne
connaissaient pas les morceaux ( ! !) dont un
excellent violoniste Lyonnais recruté dès sa
descente de scène par les Rockie Mountains.
Leur répertoire basé sur les classiques de la
country des 50’s et 60’s a ravi le public qui s’est
souvenu qu’avant les artistes « line-dance » il y
avait Cash, Haggard, Buck Owens et bien
d’autres. Un groupe à revoir en pleine possession
de ses moyens.
Nous
avons
aussi
aimé
la
dualité
chanteur/chanteuse des deux groupes invités à
Montluel (01) en février ; Le sympathique John
White avec Vanessa pour Conniving et leur
new-country propre à ravir les danseurs, et les
jeunes Tennesse Stud à l’avenir prometteur
avec une chanteuse (Sandrine) qui interprétait
de la country pour la première fois ( !) ce soir
là. Leur originalité (folk, bluegrass et newcountry) a beaucoup plu. Cette nouvelle
formation Lyonnaise est remontée à bloc et
espère d’autres opportunités pour peaufiner son
répertoire.
Devenez membres du tout nouveau fan club
officiel des Hillboys & Girls. Les différents
avantages
vous
sont
proposés
sur
[email protected] et au 06 88 57 42 95
Cathy remplace Isabelle comme chanteuse au
sein des Western Wings.
Country on the Rocks (08) n’existe plus. Année
sabbatique pour Patrice qui écrit une méthode
avant de rebondir en 2008 pour d’autres projets
country.
Les Bugistes (01) de Rockin’s Bramafans
préparent un album de country/rockabilly.
Discret depuis cet hiver le Phenix Country Band
reprend la route en avril avec un nouveau
pianiste, ce qui nécessite de repenser tout le
répertoire. Le groupe Lyonnais prépare
également son nouvel album dont la sortie est
prévue en mai.
Route 95 est un nouveau groupe du Val d’Oise
(95) constitué de musiciens ayant des bases
variées : bluegrass, jazz, rock et blues. 5
musiciens (2 guitares électriques, une rythmique,
et basse /batterie). Les chœurs sont valorisés et
le style résolument country-rock (Eagles, Albert
Lee, Foggerty, Ricky Skaggs) avec des
incursions du côté de l’acoustique (Doc Watson,
Tony Rice) et du traditionnel. Le groupe
accompagne également la chanteuse MarieLaure et étudie toutes les opportunités de dates.
[email protected]
Alan Nash nous fait part de ses rencontres
Texanes tous les mois dans le CWB mais il est
aussi le chanteur des Country Riders. Le groupe
partagera la scène du théatre Galli de Sanary
(83) le 26 mai avec les Mariotti Brothers pour une
grande soirée country.
The French Country Music Magazine
RED MEAT : Trop country pour la new country Par Georges Carrier
C’est la tradition de la côte ouest de créer une
musique country et western authentique. À ce titre, le
groupe Red Meat basé à San Francisco a pour
vocation de garder le honky tonk bien vivant. Après
avoir vu le jour dans un garage de Mission District en
1993, Red Meat s’est inspiré des légendes de
Bakersfield comme Buck Owens,
Patsy Cline, Hank Williams, Sr.,
la Carter Family ainsi que Gram
Parsons.
Le sextet se compose de
quelques musiciens du Midwest
qui ont su trouver leur place dans
la Cité sur la Baie (San
Francisco). Scott Young, au
violon, à la guitare et au chant
apporte les sonorités bluegrass et country et est le
principal auteur compositeur du groupe. À la basse et
au chant, on trouve la charmante Jill Olson et Michael
Montalto à la guitare solo. À la batterie, Les James et
enfin Smelley Kelley est non seulement le chanteur
mais le leader du groupe.
Le succès arrive assez rapidement pour Red Meat .
Dés 1994 ils se produisent sur Bay Area, et en 1995
ils gagnent le San Francisco Weekly's "Wammie"
award du Meilleur Groupe Country de San Francisco,
ce qui est à l’origine de leur premier contrat de disque
sur Ranchero Records, "Meet Red Meat", sorti en
1997 et salué par la critique pour ses qualités
musicales et d’écriture.
Avec le succès de ce premier album, Red Meat part
pour une tournée dans tout le Southwest. D’Austin à
Los Angeles, Red Meat déplace les foules. L’album
"Meet Red Meat" prend la 19° place
dans les charts Americana et la 5°
en France à sa sortie en Europe.
Au printemps 1998, ils enregistrent à
Los Angeles avec le producteur
Dave Alvin. Alvin, avait déjà
largement fait ses preuves pour tout
ce qui touche au son West Coast
avec
l’album "Tulare Dust ",
hommage à Merle Haggard, la
légende de Bakersfield. C’est lui qui est aussi à
l’origine de la belle carrière de Big Sandy & His FlyRite Boys et des célèbres Derailers. En juillet 1998, le
2° CD de Red Meat"13", démontre que le groupe a
trouvé son style et atteint sa maturité artistique.
En 2000 Red Meat retourne en studio pour enregistrer
leur troisième album. "Alameda County Line" est lui
aussi produit par Dave Alvin Il connaît lui aussi un gros
succès et faisant de Red Meat l’une des références de
la scène musicale californienne et les dignes héritiers
du Bakersfield sound.
MADE IN France …..suite
La Bretagne s’offre un tout nouveau groupe country né
en 2006 : West Hillbillies originaire des Côtes
d’Armor (22). C’est un quatuor masculin composé
d’Eric (Rennes) à la guitare et au chant, Jean-Philippe
(Dinan) à la basse, Laurent (Dinan) également à la
guitare et au chant et de Pierrick (Dinan) à la batterie.
Plutôt axé sur la tradition (Hank Williams, Cash, Kenny
Rogers,) le groupe aborde également le bluegrass, le
cajun et la musique Irlandaise. Au répertoire beaucoup
de Cash, quelques standards du rockabilly (Cochran,
Elvis, Perkins) mais aussi du Dire Strait.
http://westhillbillies.free.fr 06 61 83 62 74
Encore plus récent puisque formé il y a guère plus de
6 mois à Paris, Tupelo Express est un trio composé
de Momo au chant et à la guitare acoustique, Hugues
(ex-Austin City Limits) à la guitare électrique et de
Cyrille (également avec Cattle Call) à la contrebasse.
Une première maquette ne devrait pas tarder. Au
programme : Dwight Yoakam, Carl Perkins, Johnny
Cash, Elvis (période Sun) mais aussi Alan Jackson.
[email protected] 06 62 46 57 78
Nettement plus au sud puisque originaire de l’Hérault
(34) Steamboat est un autre trio traditionnel formé il y
a deux ans dans la région de Montpellier. O’Malley est
au chant, à la guitare et au banjo. Joe Owl à la guitare
solo et à la steel. The Brain (Laurent) à la
contrebasse. Le groupe à participé au festival du
Grand Lancy (Genève) et prépare son premier
album.Le répertoire comprend de l’Irish, du country
blues et Doc Watson. [email protected] 06 87
14 43 18
On remonte dans l’extrême nord de notre territoire
pour vous présenter un groupe qui a déjà 8 ans d’âge :
Ancestral Country. Originaires de la région de St
Quentin dans l’Aisne (02) nous trouvons quatre
musiciens qui encadrent la chanteuse Odile. Ce sont
José à la guitare solo, Richard au chant et à la guitare
acoustique, Alban à la basse et Jean à la batterie. Du
traditionnel (Cash, Dolly Parton) et de la country plus
actuelle (Steve Earle, Alan Jackson, Mary Chapin
Carpenter, Carlene Carter, Patty Loveless) sont au
programme. [email protected] 06 84 01 69 64
Retour en région Parisienne pour une formation crée
en 2005 : Hand Made. Le groupe est modulable selon
les besoins : de 4 à 7 musiciens. Purement acoustique
la musique de HM est axée sur la country classique, le
honky-tonk , le western-swing, l’Irish et quelques
compos en Français. Au hasard du répertoire : Bob
Wills, Asleep at the Wheel et Emmylou Harris. On
retrouve Françoise au chant et à la guitare,
Jim »Eric »Stewart au chant, à la guitare et au banjo,
Jacques à la guitare, au chant et à la mandoline, JeanRaphael au chant, à la mandoline et au dobro, JeanClaude à l’harmonica, Gonzague à la contrebasse et
enfin
Natty
(qui
est
Russe)
au
fiddle.
[email protected]
The French Country Music Magazine
CDs review
Bob Pigott "Central Avenue’’
Par Cactus
Trop de honky tonk ou de country rock dans les oreilles alors essayez le dernier
album de Bob Pigott. Australien, chanteur compositeur, Bob est plutôt orienté sur
une country étiquetée folk. Souvent nominé pour des awards locaux il a su se
démarquer du marché de la country par une musique vivante et toute en harmonie.
Sans qu'il ne le dise il a certainement été influencé par un artiste US
malheureusement disparu John Denver, mais dans un genre bien moins écolo mais
tout aussi rêveur. La chanson qui se démarque nettement de cet opus est très certainement celle qui a
remporté plusieurs awards 'Auntie Bonnie". Cette chanson est présente à deux reprises : une version
studio et une version live toute aussi intéressante, d'ailleurs c'est un album que l'on pourrait qualifier mixte
de par la présence d'enregistrements 'studio' ou 'live'. Les textes sont un vrai bonheur comme la chanson
'Fifty years ago" qui nous parle de l'évolution de la société avec ses dérives liées à l'arrivée des
ordinateurs dans les foyers, des mauvais sujets de la 'reality TV', des télécommandes à tout va. A contre
pied il n'hésite pas à chanter la belle vie 'Born lucky', la chance de se réveiller en écoutant le bruit des
vagues, avec les sommets montagneux face à la fenêtre. En fait quand on étudie les textes de Bob on
note son attachement aux valeurs traditionnelles que sont la famille, l'amour, la nature et on ne sent a
aucun moment une démarche commerciale dans ses textes.
Jack Owen "Startin' with me"
Par Cactus
Parmi les newcommers du trimestre en voici un qui devrait faire parler de lui. Son style
est honky tonk, rock sudiste, peu de ballade mais rythme endiablé à l'occasion. On
peut dire qu'il est dans la même veine que Trent Tomlinson, Ray Scott et Jamey
Johnson, même s'il n'y a pas une Harley sur la pochette ni même un chapeau de
cowboy, qu'il n'est pas ancien marine ni cowboy de rodéo et encore moins joueur de
foot ni de base-ball mais plutôt un spécialiste du golf, sport dans lequel il excelle. "Startin' with me" est
son premier album et son label est une major: RCA. Jack est aussi un songwritter puisque des onze titres
présents il en a écrit neuf. Rien que du bon dans cet album. "Yee Haw" est le titre qui a su séduire les
amateurs et s'est retrouvée dans les hauteurs des charts Billboard dès la sortie du cd. "Yee haw" exalte le
plaisir de se retrouver en fin de semaine pour fêter les copines, la bière et son pick up. "Startin' With me"
nous parle plutôt de la relation avec son copain dont il aurait approché d'un peu trop près la fiancée.
Tandis que "The Bottle and me" est dans le honky tonk traditionnel, de même que "Gost' est la résurgence
des ombres d'un passé pas très lointain et qui traite d'un sujet similaire. Pas besoin d'explication poussée
pour "The bad in me" qui fait l'ouverture de l'album sur un tempo assez rapide comme l'essentiel des titres.
Quel rapport peut il y avoir entre Jack Owen et Randy Owen ? Aucun, sinon que Randy Owen officie
aussi sur RCA, qu'il est le leader du groupe Alabama, qui vient de fêter ses 25 ans, Randy et Jack
partage la même piste nous gratifiant d'un duo "You can thank Dixie". Le country rock ne lui est pas
étranger "Eight second ride" qui nous conte l'histoire d'un cowboy de rodéo. Encore un album qui va faire
le bonheur des chroniqueurs du CWB.
The French Country Music Magazine
DEL REEVES
a rejoint le paradis des 'Honky
Tonk Truckers'
Mauvaise date pour finir un parcours exemplaire: pourtant le 1er janvier DEL
REEVES s'est éteint d'emphysème à son domicile de Centerville, Tennessee. Ces
dernières années, les problèmes respiratoires étaient devenus tels qu'il avait du
considérablement réduire ses prestations au 'Grand Ole Opry' dont il était pourtant
l'un des piliers. Surtout connu pour son 'Girl on the Billboard' (n°1 en 1965), le
méconnu -des Français- chanteur US avait pourtant classé quelques 55 'singles' sur une période de 25
ans! L'essence de ses plus mémorables tubes au 'Top 10' reposait sur une combinaison de Honky Tonk et
de thèmes orientés 'truckers': 'Belles of Southern Belle',' Looking at the world through a windshield' et
'Good time Charlie' principalement. Il glana aussi quelques 17 succès aux 'charts' des albums ('top 40').
Son truc, c’était 'Doodle-oo-doo-doo' prononcé pour la première fois dans 'Girl on the Billboard'
précisément. Del Reeves s'éclatait beaucoup en tournées avec ses musiciens appelés les Good Time
Charlies'. Le plus jeune de ... 11 enfants, Franklin Delano Reeves nait le 14 Juillet 1932 à Sparta, N.C. Un
intérêt précoce pour la musique car tout le monde chante et joue et lorsque quatre de ses frères sont
engagés dans la seconde guerre mondiale, il s'exerce sur toutes les guitares de la maison qui n'ont pas
été emportées avec l'aide de sa mère et bientôt il sait les maîtriser correctement.
Il s'essaie ensuite au piano mais aussi au violon, à la contrebasse et au banjo. A telle enseigne qu'à 12
ans à peine ... le voilà déjà carrément animateur radio d'un programme Bluegrass où il chante tout
naturellement! Puis, grâce à un passage au 'show' TV de Chester Smith, Californie,il parvient sans
difficulté à signer avec la major' 'Capitol' (1958) mais n'en retire aucun profit commercial Alors, il passe sur
'Decca' où trois ans après il connaît son premier succès au 'top 10' avec 'Be quiet mind'. Pressé par l'ami
HanK Cochran, il choisit de s'installer à Nashville un an après et trouve deux autres 'hits': 'He stands real
tall' la même année puis en 1963 ‘The girl I can't forgeten’’ qu’il a écrit et composé. Avec son épouse Ellen
Schiell (depuis 1955), il connaît également une récompense de co-auteur pour 'Sing a little song of
heartache' (n'5 pour Rose Maddox en 1962); 'I almost forget her today' (n°20 de Carl Smith en 1963); 'Bad
bad Tuesday' par Tom T. Hall (n'20 également en 1964). C'est finalement avec son premier 'single' pour
'United Artists' ('The girl on the Billboard') que Del obtient le succès de rêve. Et lui permet son entrée au
'Grand Ole Opry' en Octobre 1966.Mais après 'Be glad' (n'5 en 1969),il encaisse une série d'échecs
commerciaux avant sa remise en selle de 1971: 'Philadelphia Fillies' (à nouveau au 'Top 10').
Ses spectacles mêlaient étroitement musique, comédie et art de tenir la scène, ses audiences appréciaient
tout particulièrement ses imitations de légendes comme Roy Acuff, Ernest Tubb, Walter Brennan,
James Stewart et John Wayne.
En outre, Del Reeves n'était pas un égocentrique puisqu'il aimait aider les nouveaux talents comme Lee
Greenwood qui à l'origine était son saxophoniste et Billy Ray Cyrus qu'il avait découvert bien avant 'Achy
breaky heart'. Cyrus avait signé avec la boite de production de Reeves tout en contestant le règlement des
investissements apportés par Del pour la promotion des titres qui lui permirent d'obtenir un contrat avec
'Mercury'. Des accords et arrangements ultérieurs permirent un agrément final des deux parties. Après son
départ de chez 'United Artists', suite à son dernier 'hit' ('Dig down deep' en 1978) Reeves enregistra pour
'Koala' (marque américaine et non australienne ou néo-zélandaise, ndlr) et 'Playback'*. Son dernier
succès,'The second time around' étant d'ailleurs gravé au profit de 'Playback' en 1986 mais ne dépassant
pas le n°95 ...
Del Reeves laisse derrière lui son épouse Ellen et sa fille Anne qui est également 'songwriter' comme
maman: on lui doit par exemple 'Heart shaped tattoo' pour Eve Selis.
Par JEAN 'CHARLES' SMAINE
*PLAYBACK était connu par exemple pour ses parutions de Johnny Paycheck ou Charlie Louvin; cette
firme a connu son dépôt de bilan avant même le début de ce siècle,Frank Willson ( 'BSW—San Antonio
a depuis édité à nouveau des duos de Charlie Louvin à l'époque parus sur 'Playback') -
The French Country Music Magazine
Darryl Worley –
"I Just Came Back from the War"
Darryl Worley
« Je reviens de la guerre » par Mireille Lafond
I Just Came Back From A War - Darryl
First thing I did when that plane finally landed was kiss
the ground;
The next thing I did was to go find my friends down at
the old hang-out.
We drank some beer and talked a lot about old times
But when the booze finally hit Billy Joe Grimes
He said, "I don't know what it is but you seem different
to me."
La première chose que j’ai faite quand cet avion a fini par atterrir,
c’est embrasser le sol ;
Ce que j’ai fait ensuite, c’est aller retrouver mes amis au bistrot
habituel.
On a bu quelques bières et beaucoup parlé du bon vieux temps
Mais quand l’alcool a fini par monter à la tête de Billy Joe Grimes,
Il m’a dit : « Je ne sais pas ce que c’est mais pour moi, tu n’es plus
le même. »
I said, "I just came back from a place where they hated
me and everything I stand for;
A land where our brothers are dying for others who
don't even care any more.
If I'm not exactly the same good old boy that you ran
around with before,
I just came back from a war.
Je lui ai répondu : « Je reviens d’un endroit où on me haïssait, moi et
tout ce que je symbolise ;
Un pays où nos frères meurent pour d’autres
Qui ne s’en préoccupent même plus.
Si je ne suis plus exactement le vieux copain
que tu as côtoyé auparavant,
C’est que je reviens d’une guerre.
The very next morning I took a walk through the
neighboorhood.
I thought it's been so long since I’ve been in a place
where everything is good;
People laughin' and children were playing,
And as I watched them I found myself praying,
"Lord, keep them safe here at home in the land of the
free"
'Cause I just came back from a place where they hated
me and everything I stand for;
A land where our brothers are dying for others who
don't even care any more.
If I'm not the same little freckled-faced boy that grew up
in that house next door,
I just came back from a war.
Le lendemain matin, j’ai fait un tour dans le quartier.
J’ai pensé que cela faisait bien longtemps
que je n’avais plus été dans un endroit où tout est bien ;
Des gens riaient et des enfants jouaient,
Alors que je les regardais je me suis mis à prier :
« Seigneur, protège les ici, chez nous, dans le pays de la liberté ».
Car je reviens d’un endroit où on me haïssait, moi et tout ce que je
symbolise ;
Un pays où nos frères meurent pour d’autres
Qui ne s’en préoccupent même plus.
Si je ne suis plus le même le gamin aux taches de rousseur qui a
grandi dans cette maison à côté,
C’est que je reviens d’une guerre.
I hope you cherish this sweet way of life, and I hope
you know that it comes with a price.
J’espère que tu apprécies cette douceur de vivre
Et j’espère que tu sais que cela a un prix.
I just came back from a place where they hated me and
everything I stand for;
A land where our brothers are dying for others who
don't even care any more.
Chances are I never will be the same, I really don't
know any more,
I just came back from a war
Je reviens d’un endroit où on me haïssait, moi et tout ce que je
symbolise ;
Un pays où nos frères meurent pour d’autres
Qui ne s’en préoccupent même plus.
Je risque fort de ne plus jamais être le même, je ne suis plus sûr de
rien,
Je reviens d’une guerre
I just came back from a war.
You don't know me, you don't know me...
I just came back from a war.
You don't know me, you don't know me...
Je reviens d’une guerre.
Vous ne me connaissez pas, vous ne me connaissez pas..
Je reviens d’une guerre.
Vous ne me connaissez pas, vous ne me connaissez pas..
The French Country Music Magazine
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Les bons mots de Marie Julie
Horizontal
Vertical
2.
3.
L'album "2005" de McCready la reprend en entière.
Willmon trouve du travail dans son ranch.
Les Texas Sidestep y ont été le 03/02
A dix ans, il connaissait le two-step.
Elle fera son premier concert le 17 mars.
Petite ville du Texas.
Trent Willmon a eut sa première à l'âge de 16 ans.
Justin Trevino l'est depuis sa naissance.
Chet Flippo a déclaré qu'il était la honte de la Country
Music.
Il écoutait de la country music vers les années 70 et
80.
Ils ont été la seule forme de distraction pour Trent
Willmon.
20. Jackson Mackay en joue.
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13.
15.
18.
19.
21.
22.
Le boss de chez Comstock.
1.
A réalisé la nouvelle encyclopédie de la Country 4.
music.
5.
Propriétaire du "Red Eye Saloon".
8.
Elle se classe première.
9.
Il avait un cheval nommé Dollar.
10.
"Seminole wind" est de lui.
12.
Elle vient au secours des mal-logés.
13.
Il a fondé son premier groupe à 13 ans.
14.
Mélange de Shania, Gretchen et de rock.
Duo Toulousain.
16.
Il vient de sortir son douxième album.
17.
The French Country Music Magazine
News From USA
La country music a reçu ses lettres de noblesse
lors de la 49ème soirée des Gammy Awards. Ces
awards récompensent l'ensemble de la
profession et non seulement celui de la country
music. A la grande surprise, c'est le trio Dixie
Chicks qui a remporté les awards principaux
meilleur album "Taking the Long Way", meilleure
chanson "Not Ready to Make Nice" ainsi que
celui de meilleur album country et celui de la
meilleure performance par un duo ou groupe.
Pendant de longues années le trio avait été banni
des play-list pour son engagement contre la
politique du président américain.
De son coté la jeune Carrie Underwood a
remporté lors de cette nuit des Gammy Awards,
le prix du nouvel artiste tout répertoire confondu
ainsi que celui de la meilleure performance
féminine de country music. Mais la liste ne
s'arrête pas là car sa 'chanson "Jesus, Take the
Wheel" a remporté l'award de meilleure chanson
country.
Toujours lors des Grammy Awards, Vince Gill a
remporté un 18ème Gammy Award. Il vient
ajouter à sa longue liste des
récompenses décernées par la prestigieuse
assemblée, celui de meilleure performance
masculine pour le premier single
"These Days" tiré de son 4 cd box set nommé V.
La police enquête ! Tirn McGraw et Faith Hill,
son épouse, ont porté plainte pour cambriolage.
Alors que le couple était à Nashville, des
malfaiteurs se sont introduit dans leur domicile
californien et leur ont dérobé une somme
importante en liquide. Ils auraient du passer à la
banque....
Faith Hill est sur la pochette du dernier album de
la célèbre chanteuse de R&B Aretha Franklin.
En effet un duo a été enregistré par ces deux
artistes pour l'album "Aretha : A woman Falling
out the love". Sortie ces temps.
Notre texan favori Dale Watson sortira
prochainement un nouvel album sur le label
new-yorkais Hyena Records. Dans cet album
nous pourrons retrouver des titres que Dale a
enregistré dans la fameuse maison de campagne
de Johnny Cash et qui est maintenant propriété
de l'acteur Johnny Knoxville ( Jackass, Sherif
fait moi peur ... )
Bien qu'il est remporté l'une des finales du
Nashville Star, Brad Cotter ne sera pas resté
longtemps au firmament. Le label Sony, qui n'a
pas été satisfait des ventes de l'artiste ou plutôt
de son album 'Patient man", n'a pas gardé Brad
Cotter au sein de la maison. C'est donc sur le
label indépendant Adobe Road que Brad sortira
dans les prochaines semaines son nouvel opus.
Une new qui devrait intéresser notre ami André:
Roy Orbison devrait être immortalisé par les
postes US. Un timbre à son effigie sera proposé
au public et aux collectionneurs en 2008. C'est
suite à une campagne de signatures à laquelle
ont répondu 20 000 personnes que ce projet
proposé par la dernière épouse du chanteur a pu
aboutir.
Nous déplorons le disparition de l'harmoniciste
Terry McMillan. Musicien de studio, il avait
participé à de nombreuses sessions (Elvis,
1 Ray
Charles, Garth Brook, Randy Travis, Neil
Young ....)
Les organisateurs du concert qui sera donné en
juillet prochain à Foxboro (Mass) n'en reviennent
toujours pas!!! 15 minutes après leurs mises en
vente tous les tickets du prochain concert de
Kenny Chesney étaient vendus.
Hank Williams Jr, alias Bocephus, sera en
tournée avec des durs à cuire. En effet le fils de
Hank se produira avec les frères Van Zant de
Lynyrd Skynyrd et 38 Special, courant avril sur
plusieurs scènes du Sud (des States)
The French Country Music Magazine