The French Country Music Magazine
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ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique 3SAT sur le satellite Samedi 17 Mars 13h15 Country road sur la chaîne allemande Rascal Flatts - Life Is A Highway Sugarland - Want To Faith Hill - Stealing Kisses Kenny Rogers - The Last 10 Years Eric Church - Two Pink Lines Jason Aldean - Amarillo Sky Johnny Cash - God's Gonna Cut You Down Diamond Rio - God Only Cries Carrie Underwood - Before He Cheats Montgomery Gentry - Some People Change Lisa Dames - Just Another Day Jerry Lee Lewis - Pink Cadillac http://radiocountryclub.free.fr Only Country ‘Flep’ Country Delight Country Roots Country Land Fred’s Country City Of Light Big Cactus Tous les lundi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00 Tous les mardi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le mercredi de 11:00 à 12:00 Tous les mercredi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le vendredi de 11:00 à 12:00 Tous les mercredi de 19:00 à 20:00 Rediffusion le samedi de 11:00 à 12:00 Tous les jeudi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le samedi de 12:00 à 13:00 Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30 Tous les jeudi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le undi de 11:00 à 12:00 TOP 5 Country Web Bulletin The French Country Music Magazine Le mot : 20, c’est le nombre de collaborateurs qui participent à la rédaction de votre fanzine favori de country music. Cela permet de faire tourner et de diversifier les sujets afin de ravir le plus grand nombre d’entre nous. C’est parti ! Les concerts succèdent aux soirées dansantes. Dans de nombreuses régions la country a sa place. Jusque là la région RhôneAlpes et l’Est de la France étaient assez bien organisées, mais aujourd’hui de partout on entend retentir un harmonica, un fiddle, une pedal steel, un dobro. De nouvelles formations apparaissent régulièrement et chaque fois c’est un grand plaisir de découvrir de nouveaux talents comme la formation Tennessee Stud originaire de Lyon. @+ Eric ’Cactus’ Coste 2007 MARS N°40 By Cactus And friends Sommaire : Biographie: Little Big Town par Marie France Simon Hommage à : Del Reeves par Jean ‘Charles’ Smaine Découverte : Lantana par Bruno Gadaut Bientôt en France Wayne Law par Barbara, Red Meat par Georges Carrier Le coup de cœur de Max Cowper Tonya Watts Country En France Balivernes par J C Vasseur Dans le texte Darryl Worley –par Mireille Lafond News, Brèves, TV Sat, radios etc… par Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy Cd reviews: Miss Leslie & The Juke Jointers, Amber Digby, Conniving, Johanne Provencher, Bob Pigott, Jack Owen par Cactus, ‘’Rockin’Boy’’, Alain Joris, Jean ‘’Charles’’ Smaine. Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy Dufour Reportage : La naissance du Square Dance par A. Thomas, C. Tanfin Jeux Country : mots croisés par Marie Julie Agenda par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour Contact CWB [email protected] Site WEB http://countrybulletin.free.fr/ The French Country Music Magazine LITTLE BIG TOWN A l'origine de Little Big Town, il y a les deux chanteuses, Kimberley Roads et Karen Fairchild. Elles sont devenues amies lors de leurs études à Samford University, à Birmingham, dans l'Alabama, où elles ont eu l'occasion de chanter ensemble. Puis elles ont toutes deux pris le chemin de Nashville, à 6 mois d'intervalle, tâchant –individuellement- de se construire une carrière. Arrivée à l'automne 1994, Karen enregistrait des démos pour des auteurs et chantait dans un orchestre d'animation de soirées, tout en étant employée chez un "tourneur", un impresario. De son côté, Kimberley avait enregistré, en 1992, un CD à compte d'auteur, et ne l'avait distribué qu'à sa famille et ses proches amis, et s'était mariée à Steven Roads, un avocat. Alors qu'elles prenaient un café ensemble leur est venue l'idée de mettre leurs talents en commun. Elles savaient qu'un groupe composé de 2 filles et 2 garçons n'avait jamais été constitué dans le monde de la country. Elles ont donc décidé de monter ce projet. Karen connaissait Jimi Westbrook depuis plusieurs années : les répétitions ont donc commencé à 3, en 1998. C'est un ami commun qui leur a fait rencontrer Philip Sweet, qui vivait à Nashville depuis 1997. Le choix du nom du groupe a été un processus lent. Les 4 comparses voulaient y voir figurer le mot "Town" (ville), mais ne parvenaient pas à trouver quelque chose qui leur convienne. Un soir qu'ils écoutaient de la musique chez Kimberley, Karen a retourné un disque et lu "publié par Little Big Town". Dès qu'ils ont entendu ces mots, ils se sont dit "c'est çà!". Dès le lendemain, Kimberley prenait son téléphone et discutait avec le propriétaire du label. Sa société venait d'être vendue à Sony, le nom était désormais disponible. Ils pouvaient donc s'appeler "Little Big Town". Répétant chaque jour, le groupe a petit à petit suscité l'intérêt de l'industrie du disque. D'auditions en auditions, ils signaient bientôt un contrat avec Mercury, contrat négocié par Steven Roads, le mari de Kimberly. Le groupe fit ses débuts sur la scène du Grand Ole Opry. Mais 8 mois plus tard, avec 4 chansons enregistrées, mais aucune sortie, le contrat se trouvait rompu. Si une part des difficultés rencontrées chez Mercury tenait au fait que Little Big Town devait encore trouver son identité musicale, ce problème n'était pas résolu lorsque le groupe signât avec Monument Records, chez Sony. Un premier album, intitulé Little Big Town, est sorti, recevant de sévères critiques pour son orientation très pop. Deux titres ont cependant été bien classés dans les hit-parades, "Don't Waste My Time" et "Everything Changes". Le groupe n'a pas réussi sa tentative de devenir les "ABBA" de la country! Ce 2e contrat sera lui aussi perdu. Mais le groupe sortira mûri de l'aventure. Bien qu'ils retournèrent tous à des activités salariales pour assurer leur quotidien, le rêve d'un groupe country à 4 voix refusait de mourir. Le fait d'être des amis proches a permis de traverser ces temps difficiles, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel : les divorces, le décès de Steven Roads, en 2005, à 41 ans. C'est à peu près à cette époque de doutes et de tragédies qu'est entré en scène celui qui sera le sauveur de Little Big Town, Wayne Kirkpatrick. Cet auteur-producteur renommé (il a écrit pour Garth Brooks, Martina McBride, Tim McGraw et même Eric Clapton) les a invités à enregistrer quelques compositions dans son studio personnel. La première chanson produite sera "Boondocks". Elle donnera toute sa couleur à l'album "The Road to Here". Les textes écrits pour cet album reflètent tous, plus ou moins, l'enfance des 4 amis, les paysages, les rencontres… mais aussi des thèmes plus récents, comme la perte d'un être cher, dans la chanson "Lost", écrite un mois après le décès de Steven Roads. Le titre "Stay" clôture l'album et est une reprise du premier CD. C'est d'ailleurs le seul titre qui avait reçu une critique positive de la part du journaliste de Country Music People! L'organisation du groupe peut paraître "atypique" : il n'y a pas de chanteur leader. Chacun prend le micro à tour de rôle, pour interpréter la chanson qui convient le mieux à sa couleur vocale. Clint Black a sélectionné l'album pour son label "Equity". Et, professionnellement, les choses vont plutôt bien pour le groupe : une année de contrats en première partie d'artistes comme Kenny Chesney et Keith Urban, un disque d'or pour la vente de plus de 500 000 exemplaires du CD "The Road to Here". Le dernier album du groupe s'appelle "The Road to Here" (La Route pour arriver jusque là). Et c'est un titre très évocateur du parcours de ce quatuor, nominé pour les récompenses ACM1 en mai 2006. Le prochain CD du groupe est prévu pour la fin 2007 Par Marie France Simon 1 Battus par Sugarland dans la catégorie Meilleur Nouveau Groupe, et par Rascal Flatts dans la catégorie Meilleur Groupe The French Country Music Magazine A découvrir LANTANA LANTANA, un groupe entièrement féminin, composé de Biz Haddock, Karol Ann Delong et Dalene Richelle, pratique une musique country assez éclectique. Ces femmes sont, tout à la fois, belles et talentueuses. Elles s’attachent, et parviennent fort bien, à créer une musique qui soit optimiste, empreinte de leurs caractères et divertissante pour tout le monde. Chacune de ces femmes est unique et chacune partage la même passion pour la musique qui les a aidées à traverser quelques périodes difficiles de leurs existences. Elles élèvent leurs enfants, elles les nourrissent et elles aiment : chacune des autres, leurs familles et la musique qu’elles font ensemble. Elles s’affirment, tout comme la robuste fleur du Texas dont le groupe tire son nom. Ensemble, elles sont LANTANA. « On rit, on pleure, on se soutient toutes ensembles. Nous étions trois étrangères et nous sommes maintenant trois amies. Nous sommes devenues des âmes sœur », aime à dire la fondatrice du groupe, Biz Haddock. Native de Dallas, au Texas, Haddock a créé LANTANA afin de servir d’exutoire à ses aspirations musicales mais également pour l’aider à surmonter sa timidité naturelle. « J’ai eu une enfance inhabituelle. Je me suis lancée dans la vie active dès 18 an, mais je suis tout de même parvenue à réussir une belle carrière de commerciale dans les Télécoms », raconte Biz. Sa confiance en elle grandissait à chaque nouvelle vente réussie et quand elle trouva le courage de chanter en public, à l’occasion du mariage d’une amie, il y a une dizaine d’années, les dés furent définitivement jetés. C’est alors qu’elle se surpris ellemême, en osant participer à des concours de chant locaux et en se produisant dans divers clubs de Dallas. « Mais je savais que ce n’était pas une carrière que je souhaitais poursuivre en solo », confie-t-elle, « J’avais déjà joué avec d’autres groupes auparavant, mais j’ai maintenant besoin de la dynamique et de l’énergie que Karol Ann et Dalene apportent au groupe ». Avec des influences musicales allant d’Alabama à AC/DC ou Queen, Biz se définit ellemême comme une fan de rock qui, si elle est monogame dans sa vie conjugale, ne l’est certainement pas dans ses choix musicaux. Son premier amour est la country, mais la diversité lui réussit vraiment bien. Elle court beaucoup, son baladeur sur les oreilles l’aidant à continuer, kilomètres après kilomètres. « J’ai l’impression de pouvoir courir indéfiniment quand j’écoute la musique que j’aime », confie cette stupéfiante Texane. « Il n’y a pas de temps morts pour nous actuellement. J’essaie de me centrer surtout sur ma famille et LANTANA, mais je continue également de courir, d’écrire des chansons et aussi de peindre ». La créativité est, en effet, une affaire de famille chez Biz. Sa mère est écrivain et éditrice et l’un de ses frères est photographe professionnel. « J’ai commencé à écrire des chansons assez tard », nous apprend-elle, « J’ai étudié la guitare et le piano et j’ai fait aussi un peu de percussions ». Devenue une artiste confirmée et pleine d’énergie, Biz ne connaît plus de limites et ne vie que pour se surpasser sans cesse. Son mari et ses deux enfants lui apportent un soutien sans faille et leur bonheur est extrêmement important pour elle. « Si mon mari et mes enfants sont en bonne santé et heureux, alors je suis heureuse également. Et si notre destinée est d’avoir du succès avec notre musique … Et bien … Je suis d’accord aussi ! ». La réussite professionnelle ainsi que des liens familiaux et amicaux solides, sont également des priorités pour Karol Ann Delong. « J’aime m’amuser », annonce-t-elle, « Mais je redeviens très sérieuse quand il s’agit de ma carrière de chanteuse ». Il y a un côté plein de tendresse chez cette enfant de Sulphur Springs, au Texas. « Je dois beaucoup à mon père et à mon professeur de théâtre du lycée », reconnaît-elle. « Ils ne m’ont pas laissée m’endormir. Ils m’ont appris à me sortir les tripes ». Karol Ann a commencé à chanter en public … à 4 ans ! Elle se souvient très bien de son premier solo dans « The Sound Of Music ». « Le chef de chœur de l’église a appelé mon père, pour lui demander si je pouvais remplacer, au pied levé, la petite fille qui devait tenir le rôle et qui était tombée malade le jour même de la représentation », se rappelle-t-elle, « Mon père m’a montée sur la scène et, depuis cet instant, je n’ai plus jamais arrêté de chanter ». Passionnée de Country, Gospel, Rythm and Blues et de comédies musicales, Delong décrit la musique de LANTANA comme « divertissante et audacieuse ». Auteur débutante, elle est toute excitée d’avoir Haddock et Richelle comme complices à l’écriture. « Je n’écrirais jamais seule les paroles des chansons », reconnaît-elle avec un sourire, « Mais je pense constamment à de nouvelles mélodies ». En plus de ses talents mélodiques et vocaux, Karol Ann est une jardinière passionnée. Elle cultive un grand nombre de plantes : menthes, roses et hortensias, entre autres. C’est aussi la pleureuse attitrée du groupe ! « Je pleure pour un rien », confesse cette splendide brune, « Ma chanson préférée est un vieux morceau mélancolique et larmoyant de Karen Carpenter « Rainy Days And Mondays », que je trouve positivement magnifique ». Elle est follement amoureuse de son mari et s’épanouit dans son rôle de mère. « Mes enfants aiment LANTANA et ils attendent avec impatience le jour où nous auront notre propre bus. ». Karol Ann espère que ce sera pour bientôt. A suivre plus loin….. The French Country Music Magazine LANTANA …..suite Delong a connu le succès en solo, il y a quelques années, en assurant notamment les premières parties de Don Williams, des Kentucky Headhunters, de Lorrie Morgan et de bien d’autres. « J’ai pris du recul avec tout cela lorsque j’ai eu mon premier enfant et c’est seulement maintenant que j’effectue mon retour dans ce milieu », explique-t-elle. Karol Ann ressent le fait d’appartenir à LANTANA comme une fabuleuse opportunité. « Il y a de la confiance entre nous et de bons conseils de la part de ceux qui nous entourent », explique cette sensuelle chanteuse. « Cela semble vraiment être notre destinée. Je pressent que nous allons créer des liens avec des gens qui seront émus par notre musique et je peux vous assurer que nous allons donner, à chaque fois, le meilleur de nousmêmes ». Dalene Richelle est la petite dernière de LANTANA. Canadienne, Dalene a grandi dans la région d’Edmonton, dans l’Alberta. Elle est arrivée du côté de Dallas, depuis environ quatre ans et avoue adorer le Texas. « Je crois que je ne pourrais être plus heureuse », s’exclame cette saisissante blonde. Peintre renommée, ses acryliques sont des œuvres d’art recherchées. Talentueuse multi instrumentaliste et chanteuse, elle interprétait l’hymne national et était Pom-Pom Girl pour l’équipe professionnelle Canadienne de Football, The Calgary Stampedes. Sa carrière musicale a démarré très tôt, puisque Dalene a reçu, de son grand-père, son premier piano alors qu’elle n’avait à peine que quatre ans. « Mon grandpère était pianiste et avait son propre orchestre », relate-t-elle avec modestie. « Il m’a offert un piano, pour que je puisse apprendre, moi aussi, à en jouer ». Le grand-père et les parents de Dalene ont tout fait pour que leur petite s’y mette. « La menace était toujours que, si je ne jouais pas, ma mère demanderait à mon grand-père de reprendre le piano ». Heureusement, le piano est resté et la passion de Dalene pour la musique s’est fermement implantée en elle. En fin de compte, elle aurait tout aussi bien pu apprendre à jouer de la mandoline ou de la basse. Auteur douée, elle revendique néanmoins Dolly Parton, Don Henley et Jewel comme ses influences musicales. « La grande musique me parle », dit-elle. Le son que Biz et Karol envisageaient, en formant LANTANA, a très certainement « parlé » à Dalene. « J’ai ressenti un appel », avoue-t-elle. « Cet appel m’a amené à m’éloigner d’une carrière, que pourtant j’adorais, de professeur de musique. J’ai préféré me laisser emporter par cette expérience », explique-telle. « Ma venue ici et cette relation semblent être le fruit du destin ». Dalene est mariée, et avec son mari ils élèvent leur neveu, âgé de 17 ans. « Mon mari m’a toujours encouragée et mon neveu est également un amateur de musique ». Tous les deux, avec la sœur de Dalene (qui est aussi sa meilleure amie), sont de fervents admirateurs du groupe. « LANTANA m’a donné un foyer et la liberté de faire ma propre musique ». La sensation de liberté et de destinée est palpable dans le premier album du groupe « UNBRIDLED » (BMG Records). Les 13 chansons qui le composent sont un parfait mélange de ces trois personnalités, talents et bons sens féminins. Superbement écrit, l’album contient plusieurs titres phares. Le premier single du groupe, « Country As A Girl Can Be » est un morceau plein de pêche, mélangeant, dans un fou rire, Chapeau de cow-boy, poulet rôti et … Merle Haggard ! Le joyeux « You Know How It Is » est un brillant Groove, à tendance Country Rock, mâtinée de chœurs. Un autre superbe morceau est le fascinant « Give », avec son message éternel et ses impressionnants élans vocaux. « The Juice A’int Worth The Squeeze » a été écrit par les femmes de LANTANA et c’est un pur morceau Country, avec un violon « qui déchire » et des voix « Tip Top ». « Savin’ It Up For Saturday Night » donne envie de taper du pied et célèbre les joies du week-end, pendant que « Let Somebody Love You » explore le côté plus tendre de LANTANA. « Tout nous arrive en même temps cette année » conclue Biz. « Nous avons rencontré des amies et nous sommes devenues une famille ». La dynamique est indéniable, l’intimité est évidente dans les harmonies qui s’élèvent vers le ciel et la force des voix qui sont la « marque de fabrique » du groupe. Ces femmes sont LANTANA … Et c’est leur destin. LANTANA sera en concert en France, lors du Paris Country Festival, qui se déroulera à la fin du mois de mai. Ne manquez pas cette occasion d’aller les écouter … Et les admirer. Pour plus de renseignements sur le groupe, vous pouvez consulter leur site Internet : www.lantanamusic.com Traduction Bruno Gadaut The French Country Music Magazine CDs review Miss Leslie & The Juke-Jointers Miss Leslie & The JukeJointers Par Alain Joris Miss Leslie et son groupe The Juke-Jointers sont considérés, à juste titre, comme une des figures montantes du honky-tonk made in Texas. Leur second album a été enregistré en public le 19 avril 2006,au mythique Continental Club de Houston, et le moins que l'on puisse écrire, c'est qu'on ne doit s'y être ennuyé ce jour là!!! En effet, quelle énergie, et surtout que le choix des chansons est judicieux, car entre un ou l'autre morceau original (I'll be gone tonight", "Bobo's boogie"), le très bon côtoie l'excellent au niveau des reprises. Le show débute avec une très bonne version du "Yes Ma'am, he found me in a honky tonk" de Glenn Baber (je ne peux que vous conseiller les autres versions de Kelly Spinks et Leona Williams) et s'enchaîne de belle manière avec "Everything ain't right" du grand George Jones(il y a aussi "Things have gone to pieces" et Ship of love" de ce bon Ol' Jones). Je ne vais pas vous citer tous les morceaux (il y en a quand même 18, voilà quelqu'un qui ne se fiche pas de l'acheteur), mais vous y trouverez, niveau références, tout ce qu'un bon fan de real country music est en droit d'attendre d'un tel show et album: Bob Wills, Johnny Paycheck, Mel Tillis et bien d'autres!!! Niveau musiciens, c'est également du solide avec, entre-autres, Randy Linley à la Télécaster (et mari de Leslie), Damian O' Grady au piano, Sean Reefer (oui, le leader de Sean Reefer and The Resin Valley Boys, à découvrir d'urgence si vous ne connaissez pas),et last but not least, Ricky Davis à la steel. Je crois que le meilleur compliment que l'on ai fait à ce groupe texan vient de Mr Dale Watson:"If this ain't country, I'll kiss your ass. This is honky tonk gold, made me wish I was there". Je ne vous ferai pas l'injure de traduire..... Amber Digby "Here come the teardrops’’ Par Alain Joris Sorti, il y a quelques mois maintenant, je ne résiste pas au plaisir de vous parler du second album d'une charmante demoiselle, Amber Digby. "Here come the teardrops" en est le titre, c'est toujours produit par Justin Trevino, et c'est toujours formidable!!! Si vous saviez à quel point j'ai encensé son premier cd "Music from the honky tonks", un extraordinaire album!!! Forcément, j'attendais impatiemment le petit nouveau, et je suis pas déçu du tout, bien au contraire. Tout le monde est toujours fidèle au poste (Justin à la prod., aux choeurs, et à la guitare rhytmique, Jake Hooker à la basse, Dicky Overbey à la steel, Jim Loessberg à la batterie, Bobby Flores au fiddle, Dave Biller et pas Levi Mullen, à la guitare, et, last but not least, Leona Williams aux chœurs féminins) et propose une nouvelle fois un travail d'orfèvre, rehaussé par la très belle voix d' Amber. Tous les morceaux sont du haut de gamme(reprises comme morceaux originaux)avec pour moi, en favoris:le duo Amber/Justin sur "Flame in my heart", la superbe reprise de Loretta Lynn "Another man loved me last night", la co-écriture Justin/Guyanne Mc Call du formidable "Weak in the knees", et un super Texas shuffle "Loser's game"!!!! Comme dirait l'autre, il y en a pour tous les goûts (du moins pour les fans de honky tonk et de hardcore country) et les titres s'enchaînent dans une harmonie parfaite, et quand arrive la fin du cd, vous vous surprenez à vous dire:"Déjà??". Donc, vous appuyez sur la touche replay de votre commande, et voilà voilà..... Bon, il y a quand même une ou l'autre chose négative à dire: 1) La pochette est affreuse!!! Vraiment l'impression qu'il en fallait une toute suite, et que je t'entoure la charmante demoiselle à la chemise rose et noire d'une grosse rose rouge du meilleur effet. Pas beau du tout.... 2) Il n'y a "que" 12 morceaux sur l'album. Ca passe beaucoup trop vite. 3) Va falloir attendre au moins deux ans avant son prochain album à la jeune fille!!! Et deux ans, c'est très long...... En tout cas, la country music à une nouvelle reine du honky tonk, et Amber Digby est le parfait chaînon manquant entre Ray Price et Justin Trevino, Grâce lui en soit rendue........ The French Country Music Magazine CDs review Conniving « Too country and proud of it » Par Jacques Dufour Le groupe Lorrain Conniving a présenté à Mirande 2006 son deuxième album enregistré avec le renfort de leur nouvelle chanteuse Vanessa et de John White qui continue conjointement sa carrière solo. Tout comme pour l’album de John chroniqué le mois dernier, le répertoire est moderne et sélectionné pour plaire aux danseurs La différence avec le premier album de Conniving (cf CWB Janvier 2006) est que celui-ci est plus varié dans les rythmes, voir plus « explosif » car comportant davantage de morceaux rapides. Vanessa est une petite bombe d’énergie et aborde certains titres avec une hargne rock and rollienne « Sin wagon » et « Cadillac cowboy » en sont de parfaits exemples. L’idée d’interpréter des morceaux rapides en duo est très bonne et assure un mordant supplémentaire. Leur reprise personnalisée du « Workin’ man blues » de Merle Haggard pulse un maximum et tout le monde y prend son pied, vocalistes (les 6 membres !) et musiciens. Autre temps fort avec le « Oklahoma swing » de Vince Gill (1990) traité en pur swing/rock n’ roll. Du grand art. Sinon vous trouverez beaucoup de new-country (Sara Evans, Darryl Worley, Jo Dee Messina), de la valse (un ancien titre d’Eddy Raven et le « One ride in Vegas » du sous-estimé Derryl Dodd), de la pure country (Billy Yates pour le titre de l’album) ainsi que du Brooks & Dunn et du bon Mark Knopfler. L’album se referme sur Vanessa qui se déchaîne sur le « Sin wagon » des Chicks. Les musiciens sous la conduite du « vétéran » Butch (pedal steel et basse) sont d’un très bon niveau avec Pat à la batterie et Lionel à la guitare solo sans oublier John à l’acoustique et Betty en second vocal. Pas une seule ballade cependant sur 14 titres ! Pas le droit de souffler, et pourtant sur scène les filles interprètent une jolie version de « Jolene ». Voilà assurément un groupe qui se hisse dans le peloton de tête des formations Françaises. http://conniving.countrymusic-band.com Johanne Provencher « Fille de cœur » Par Jacques Dufour Johanne Provencher est LA chanteuse qui m’a réconcilié avec la country Quebecoise. En effet, si la Belle Province a offert des artistes francophones à la personnalité marquée (Vigneaud, Charlebois, Dufrène, etc..) il n’en a jamais été de même avec leurs homologues de la country. D’abord la country Quebecoise est très intimiste et inconnue dans le reste du Canada. Cela peut s’expliquer par la différence de langue. Mais si elle est également ignorée chez les cousins de la vieille Europe c’est qu’elle manquait d’une part de personnalités et d’autre part d’auteurs sérieux de textes pouvant égaler ceux de leurs voisins Américains. En effet un certain parfum « à l’eau de rose » caractérisait les chansonnettes country Quebecoises jusqu’à l’arrivée d’artistes authentiques au répertoire plus riche tels Peter Myles, Ian Scott ou… Johanne Provencher. Cette dernière semble vouloir s’attaquer au marché Français. Et pourquoi pas ? Elle est charmante, compose, possède une belle voix, un style moderne et d’excellents musiciens. Mais attention ! Sera t’elle acceptée dans un milieu ou un certain public a du mal à adopter les artistes qui interprètent le rock ou la country en Français ? Ce serait dommage d’ignorer Johanne car elle nous offre des titres tout à fait country avec mandoline, pedal steel, fiddle. D’excellentes guitares également dans des morceaux plus rock, voir bluesy ou country/pop. Les tempos rythmés sont en majorité et les balades suffisamment plaisantes. Cet album n’est pas pour les puristes mais je vous conseillerais de laisser tomber vos préjugés pour accueillir cette artiste qui pourrait se tailler un fort joli succès sur les scènes de nos festivals . Son répertoire dynamique lui vaudrait à coup sûr l’adhésion de nos concitoyens. Johanna, une fille de la Belle Province, pour le cœur des Français. The French Country Music Magazine BALIVERNES Il y deux ans environ j’étais a l’écoute (par le Net) d’une radio parisienne qui diffuse de la country en continu. Une chanson a tout de suite attiré mon attention ‘’Le triporteur’’. Aussitôt je phone la station qui m’indique qu’elle n’a pas d’info concernant ce groupe qui s’appelle Balivernes. Puis je me jette sur le forum du Country Club là non plus personne ne connaît cette formation. Ca en reste là. Puis il y a quelques mois Jean Claude Vasseur qui est le webmaster du site http://www.musiquefranco.net/ prend contact avec moi pour quelques échanges de bons procédés. Et c’est là que je m’aperçois que Jean Claude est aussi la cheville ouvrière du band que je recherche depuis bien des temps : Balivernes, je suis sauvé. Car chacun connaît ici mes penchants pervers pour la country traditionnelle francophone. Et je vous affirme qu’avec Balivernes je suis comblé. E Coste. André Linteau André est né à Montréal en 1955. Il a suivi des cours de piano à compter de l’âge de huit ans jusqu’à douze ans. À compter de onze ans, il s’est mis à la guitare en autodidacte. Il a écrit sa première chanson, paroles et musique, à l’âge de treize ans. Il a aujourd’hui environ 80 chansons à son actif. Elles portent à peu près sur tous les thèmes de la vie, tantôt sur un ton sérieux et tantôt humoristique. Après des études collégiales en sciences pures, il choisit de travailler en musique et, en 1977, il commence comme pianiste et guitariste accompagnateur pour Isabel Chaussé, une chanteuse sur le circuit des boîtes à chansons du Québec. Trois ans plus tard, il forme le duo « Nuances » avec Renault Cyr, en ajoutant le rôle de chanteur à celui de musicien. En 1984, il se joint au trio « Blasphème », toujours sur le même circuit de boîtes à chansons jusqu’en 1986. C’est à cette époque qu’il rencontre Yves Savard qui le remplace au sein de ce trio et avec lequel il se lie d’amitié. Après une année sabbatique, il réoriente sa carrière principalement en marketing et en informatisation d’entreprises. La musique devient alors plutôt un hobby et il compose encore à l’occasion. Il s’est produit sur scène quelques fois avec ses chansons entre 1990 et1992. Après avoir quitté la carrière à temps plein en 1986, il revoit souvent Yves Savard pour s’éclater sur des sessions d’improvisation qui donnent lieu à quelques pièces musicales. C’est ainsi qu’une belle complicité et une profonde amitié s’est installée entre eux. En 2002, lors d’une visite d’André au studio d’Yves, celui-ci travaille alors sur le projet de Jean-Claude Vasseur et lui fait écouter la musique de l’une des chansons. André demande à voir le texte et, pour rire, se met à l’interpréter à sa façon sans avoir entendu la mélodie. Yves trouve l’interprétation d’André plutôt drôle et l’enregistre pour la faire écouter à Jean-Claude qui l’adopte et demande à André d’interpréter quelques autres de ses chansons, en acceptant qu’il adapte les mélodies et retouche les textes. C’est ainsi qu’André s’est joint au projet Balivernes. Cette expérience a été pour lui l’occasion, d’abord de bien se « bidonner » avec un plaisir fou à caricaturer les histoires racontées dans les chansons de Jean-Claude, ensuite de renouer agréablement avec le monde musical. Jean-Claude Vasseur Le Français, le Breton et le Parisien, à la fois auteur, compositeur et interprète, il est né à Paris et a grandi dans la zone d’une banlieue parisienne. Son inspiration et sa connaissance de la nature humaine viennent de ce qu’il a vécu là où il a posé ses valises pour vivre et travailler : France, USA, Israël, Hongrie, Sénégal, Moyen Orient et enfin, le Canada. Autodidacte en tout et il le revendique. Les seules écoles qu’il a fréquentées HEC (Hautes études communales) et HEV ( Hautes écoles de la vie). Comme vous le voyez et l’entendez, il fuit les gens qui se prennent au sérieux. Yves Savard Musicien autodidacte natif de l’Abitibi au Québec, c’est tout d’abord à titre de musicien accompagnateur qu’ il tourne auprès des plus grands. Jean Michel Navarre, Claude Barzotti Daniel Deshaime . Rapidement il se taille une place de Chef auprès de Laurence Jalbert avec qui il travaillera 7ans et Lynda Lemay avec qui il tournera autant au Québec qu’en France et en Suisse durant 6 ans. Durant ce parcours il jouera en Studio avec les Robert Charlebois, Marie Denise Pelletier et Isabelle Boulay avec qui il enregistre un album à Paris. Sa dernière tournée sera celle de Chloé Sainte Marie auprès de qui il parcourt le Canada, la France, la Belgique et la Suisse. Yves Savard fait maintenant cavalier seul et propose au grand public, son spectacle « L’An Un ». Louis-Jean Cormier [karkwa]Guitariste-chanteur, né à Sept-Îles en 1980. Il est reconnu pour la qualité de ses arrangements musicaux, son dynamisme sur scène et les multiples sons qu’il parvient à tirer de ses guitares. Il possède déjà, malgré son jeune âge, une expérience sans pareil auprès de grands artistes québécois tels Chloé Sainte-Marie, Vincent Vallières, etc. Il poursuit sa carrière avec son groupe [karkwa] et réalise quelques albums selon ses humeurs (Béluga). The French Country Music Magazine Le Square Dance La naissance du Square Dance Il y a plus de 200 ans, des émigrants quittaient l'Europe pour le Nouveau Monde, emportant dans leurs bagages leurs propres musiques et leur danses traditionnelles comme : le Fiddle polonais, la Jigge irlandaise, le Quadrille français, la Polka néerlandaise, le Flamenco espagnol, etc… Toutes ces danses se retrouvent dans le square dance moderne. Quand le soir, les pionniers et cow-boys installaient le camp, ils disposaient des charrettes bâchées en carré ou en cercle de façon à se protéger d'éventuelles attaques d'Indiens. Alors, sous les étoiles de ce monde nouveau qu'ils s'efforçaient de conquérir, ils retrouvaient ensemble des échos de leurs pays respectifs au son du fiddle ou de l'harmonica. Amenés en permanence à danser avec des nouveaux partenaires, afin que tout le monde exécute la même figure en même temps, sans avoir besoin de connaître " la " danse, ils devaient expliquer les mouvements au fur et à mesure. Tout d'abord relativement explicites, les annonces se sont petit à petit codifiées et multipliées presque à l'infini. Ainsi est né la Square Dance. Mais un événement d'une grande importance s'est produit dans la " vie " du Square dance. M. FORD, connu surtout pour ses voitures, a tellement apprécié un cours de Square Dance donné par M. Benjamin LOVETT en 1923, qu'il a simplement acheté le centre de vacances où M. LOVETT enseignait pour pouvoir renégocier son contrat. M. FORD a fait construire une énorme salle de danse à Greenfield Village, Michigan, et a sponsorisé l'instruction de centaines d'instructeurs de Square Dance. Il a aussi instauré l'intégration du Square Dance dans plus de trente Universités. Papy SHAW a pris le relais de Benjamin LOVETT. Là où M. FORD s'est adressé à un public plutôt fortuné et aux universités, Papy Shaw a effectué des stages et des démonstrations pour un public général et les écoles publiques. Les Cheyennes Mountain Dancers, (étudiants entre 15 à 18 ans) se déplaçaient et enseignaient avec Papy Shaw partout dans les Etats Unis. Le Square Dance a connu une période d'énorme popularité dans les années 50. Les Américains étaient très mobiles, quel meilleur moyen de rencontrer les voisins que sur la piste de danse. Aujourd'hui, en visitant les Etats-Unis vous pouvez trouver des centaines de clubs dans chaque Etat. Ils ne sont pas simplement situés dans le Sud ou l'Ouest. Ils ne sont pas limités à la campagne non plus. Même les villes les plus " chics " et modernes ont leurs clubs de Square Dance. New York City, Los Angeles, Las Vegas, Miami ont toutes plusieurs clubs. C'est l’esprit et la nature même de la danse qui fait qu'un visiteur d'un autre club est le bienvenu. En plus des milliers de clubs du Square Dance qui existent aux U.S.A. et au Canada, il y en a près d'in millier hors des frontières du " nouveau monde ". Les militaires américains, en séjour forcé en Allemagne ont créé leurs clubs et depuis la graine a largement débordé des frontières. Il existe maintenant des clubs dans pratiquement tous les pays d'Europe, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest. Qu'est-ce que c'est le Square Dance ? Le Square dance est donc une danse traditionnelle qui vit jour lors de la Grande Aventure que fut la conquête de l'Ouest. Il suffit de réunir 8 personnes (ou un multiple de 8). Ces 8 personnes réparties en 4 couples (mixtes) forment un carré imaginaire d'environ 3 x 3 mètres. Sur une musique de type Country-Western, les mouvements et figures (calls) sont annoncés ou chanter par « un maître de danse » (le caller). Les positions, formations et mouvements divers sont normalisés de sorte que, partout dans le monde, on danse de la même manière. L’organisme international qui régit le Square Dance s’appelle le « Callerlab » et est situé aux Etats-Unis. Toutes les documentations issues du Callerlab sont donc rédigées en anglais, en particulier la codification des mouvements, figures et formations. Les figures réalisées par les danseurs font partie d'un programme de base comptant 69 figures qu'il est indispensable de connaître. Ceci permet aux danseurs de se livrer à leurs passions où qu'ils aillent. Les danseurs ne connaissant pas à l'avance la succession des figures qui seront annoncées au cours de la danse, doivent donc être attentifs et réagir immédiatement aux instructions données par le « caller ». Une série de " calls s'appelle « hoedown ». Un « singing call » est une danse exécutée sur une chanson existante, issue de répertoire CountryWestern ou autre, dont certaines paroles sont remplacées par des annonces (calls). Ces « calls » sont énoncés en anglais et bien souvent intraduisibles. Il n'est donc pas nécessaire de « sortir d'Oxford » pour se livrer au plaisir du Square Dance. L'activité peut, quand même, s'avérer un complément pour améliorer son anglais. La Graduation: Le temps d'apprentissage des futurs Square Dancers dépend de la rapidité avec laquelle la classe assimile les différents programmes. Durant cette période, les étudiants se retrouvent entre eux et sont aidés par les danseurs chevronnés qui mettent leur connaissance et leur pratique au service des aspirants sur lesquels ils veillent avec indulgence et gentillesse. C'est pourquoi on les appelle des « Anges » (angels). Lorsque les étudiants connaissent les 69 figures de base (cela va relativement vite), ils passent un test plutôt amusant et détendu. Ils reçoivent alors un diplôme et sont admis dans le monde du Square Dance au cours d'une sympathique cérémonie : la Graduation. The French Country Music Magazine Le Square Dance…. suite Le diplôme reçu à cette occasion est avant tout un passeport pour le plaisir, la détente, l'amitié sans discrimination, sans barrière de génération et surtout, sans stress ! Aux U.S.A. et aux Canada, il y en a des dizaines de milliers danseurs. C'est loin d'ici bien sur. Mais un gradué peut toujours danser chaque club, de la Norvège au Japon en passant par la Grèce, Honolulu, la Nouvelle Zélande. En Allemagne par exemple, plusieurs centaines de clubs, en Belgique une dizaine, en France 6 en Suisse une dizaine, vous recevront à bras ouverts. La langue ne constitue pas un obstacle à la danse (tous les « calls » sont en anglais). Voilà l'occasion de nouer de nouvelles amitiés. Pour favoriser ces échanges, des Spécial Square Dance, (rassemblements de plusieurs clubs) réunissent plusieurs centaines de danseurs plusieurs fois fois par an. Les clubs de Square Dance en France : Il n’y a que 6 clubs de Square Dance en France répartis dans les régions suivantes : Bourgogne.American Club 78 89770 Chailley Ile de France Lucky Boots 78830 Bonnelles Ouest Paris Swingers 78760 JouarsPontChartrain Paris Calling 92250 La Garenne Colombes Rabbits en Dove 92250 La Garenne Colombes Région PACA Funny Fish 06800 Cagnes sur Mer Vous voilà déjà initiés à la terminologie de base du Square Dance. Les Spécial Square Dance en France : La tenue vestimentaire: En 2007, il est prévu quatre Spécial Square Dance : Pour les hommes comme pour les femmes : le Western-Look. 17-18 Mars 10ème rassemblement amical des Square Danseurs francophones 89440 Isle sur Serein Organisation Paris Calling 30-31 Mars 7ème Spécial Square Dance 06800 Cagnes sur Mer 1er Avril Organisation Funny Fish 12-13 Mai 6th open invitation special 78760 Jouars-Pontchartrain Organisation Ouest Paris Swingers 28-30 Septembre Special in Paris 92250 La Garenne Colombes Organisation Rabbits & Dove Pour les hommes, outre le pantalon !, chemise à manches longues dont la couleur rappelle la couleur de la robe de sa partenaire, souliers ou bottes, cravate de type « ficelle » (bolo tie) ou foulard (scarf), des pointes de col (collar points) et aussi une petite serviette (towel) portée à la ceinture et qui sert à s'essuyer les mains car la Square Dance demande un effort qui n'exclut pas la transpiration. Les dames portent une robe ou une jupe (très ample) et un chemisier. Dessous, pour donner du volume et de la grâce un impressionnant jupon (petticoat) de tulle assorti aux couleurs de la robe. Des chaussures à talon bas, pour le confort. Détail coquin, les dessous affriolants : pantalons de dentelle assortis à l'ensemble de la toilette. site internet : http://americanclub78.com Contact: [email protected] Auteurs : Anita Thomas Présidente de l’American Club 78 Claude Tanfin Animateur Square Dance et Webmaster de l’American Club 78 L’article ci-dessus est une compilation de textes extraits de divers magazines pour la promotion de la Country dance. The French Country Music Magazine WAYNE LAW– Presque toute son histoire Par Barbara Chanteur/compositeur, sa musique est une biographie ; il a vécu ses chansons et pour celui qui l'écoute, elles sont une peinture réaliste de sa vie. Les années formatrices de Wayne étaient nébuleuses. Né le 20 décembre 1967 à Dubbo (Année ou l'Australie a donné le droit de vote aux Aborigènes!) sa jeunesse le mena successivement dans différentes petites villes rurales du New South Wales, suivant son beaupère machino à Werris Creek, chauffeur livreur, déménageur, entrepreneur et contremaître sur une plantation d'avocat et pour finir chauffeur guide touristique. Ses premiers souvenirs musicaux sont des classiques comme Sim Newton "Red Back on The Toilet Seat" à ses camarades de jardin d'enfant pour son article dans la revue hebdomadaire à Albert Park Primary à Lismore. Sandra, sa maman, dit cependant qu'elle était habituée à jouer du piano dans des bars et qu'elle mettait bébé Wayne à l'abri en le mettant en dessous du piano pendant qu'elle jouait ( Ca explique tant de choses !…). Malgré qu'il aimait chanter en même temps que les disques de ses parents ; Charley Pride et Johnny Horton, Wayne n'a jamais révélé un intérêt quelconque pour être musicien. Et, venu du bleu du ciel, il a décidé de répondre à une annonce : "cherche chanteur pour un groupe". Il avait 15 ans et le courant musical "Bug" était à la mode. Dès sa naissance le groupe "Uncut" devint relativement populaire dans le quartier autour de son école secondaire et de sa maison à Parkes. Mais, le temps passe et les garçons grandissent. Wayne est parti à l'université pour étudier et avoir un diplôme d'enseignant afin d'acquérir une certaine stabilité et une direction dans sa vie. Ben dit donc il l'a eut ! Là il rencontra sa future femme, Jodie-Lea. Wayne continua les concerts, afin de payer ses études à l'université, (habituellement dans les bars de l'université et autour pour 80 dollars et autant de bière qu'il pouvait avaler) malgré tout il n'avait jamais envisagé une carrière professionnelle ; il a eut le diplôme, la fille et se lança dans la vie active. le second et le troisième prénom de Ethan sont un clin d'œil à l'influence de Garth Brooks et James Tayloor ; ces derniers ont aussi eu une incidence sur les compositions de Wayne et peutêtre aussi prendra-t-il le même chemin de gloire ? ! ). Pour ces 25 ans, sa femme Jodie-Lea lui a acheté une superbe guitare acoustique noire Takamine. Si elle avait su toutes les épreuves et les tribulations qu'il y aurait à traverser, elle y aurait peut-être réfléchi à deux fois. C'est aussi à cette époque que Wayne entendait pour la première fois Garth Brooks. "Je n'ai écrit aucune chanson jusqu'à ce jour ou j'ai entendu le double album de Garth Brooks : No Fences. J'ai entendu combien la music country pouvait être intelligente, passionnée, émouvante et toujours encore vraie et honnête " à dit Wayne. Cela a déverrouillé quelque chose en moi car en moins de deux mois j'ai écrit mon premier album "Small Town Dreamer". Bien sur, le travail de James Taylor est sans commentaire ; je ne vois pas son style dans mon écriture, je ne suis pas si intelligent, mais j'aimerai réaliser quelque chose avec autant d'atmosphère et d'image que "Copper Line" ou "Enough To Be On Your Way". Je suis un compositeur et fier de l'être, mais certains sont un cran au-dessus comme J.T. Malgré des critiques exceptionnelles dans les magazines avant-gardistes, le lancement de "Small Town Dreamer" en 1997 et le support des médias de la music Country, mauvaises affaires et relation frustrante avec une maison de disque inapte, ont déterminé pour Wayne une carrière en solitaire et finalement il semble que ça marche. Si tu veux que les choses soit bien faites, fais-les toi-même. Avec cette maxime sonnante et véritable, Wayne a écrit et produit son nouvel album, "Lessons", pendant le printemps Australien 2001, et l'a enregistré en été 2002. Encore une fois les critiques ont été très favorables. Sa voix, remarquable. Son texte, passionné. Son talent indéniable. Cette fois ci le monde musical beaucoup plus parler de Wayne Law. entendra On dirait que les "leçons (lessons)" ne sont pas perdues pour ce "Country Boy". A ce jour il vit à Oberon avec Jodie-Lea et leurs enfants, Sara-Grace et Ethan Brooks Taylor (oui The French Country Music Magazine A suivre ….plus loin WAYNE LAW …suite Profil de carrière Wayne fut initialement remarqué grâce à la force de son premier enregistrement "Small Town Dreamer" avec lequel il était nommé finaliste dans le concours "Star Maker and Best New Talent Golden Guitar" en Avec son éducation au cœur de la Country a écouter notamment Charley Pride, Don Gibson, (que Wayne nomme le maître des trois minutes parfaites de la pop-country), Webb Pierce et maintenant Garth Brooks et Georges Strait, Wayne a créé son propre style distinct de music qui reflète sa personnalité, son honnêteté, sa perspicacité profonde et terre à terre. En 1998, il a eu le Awards du meilleur nouveau talent au "Victorian Country Music Association" pour la chanson touchange "two wrongs Made it Right". Le tout nouvel album de Wayne "Lessons" (écrit et produit par Wayne lui-même) a déjà reçu un accueil largement favorable auprès des critiques. Comme Wayne n'avait pas le choix économique, il a dû produire lui-même cet album "Lessons" ; C'est donc un résultat particulièrement plaisant pour un premier dans le milieu du business musical. 1997. Wayne a aussi eu le South Australian "Hands of Fame" park en 1999. En mars 2002, l'Awards "The international Frank Ifield Spur" lui a été attribué, ce qui a promu sa music sur plus de 800 radios à travers l'Europe et l'Angleterre, en Mai. Wayne a tourné et partagé la scène avec quelques uns des plus grands d'Australie tel que Slim Dusty. Billy Thorpe, Marcia Hines, Gina Jeffreys, James Blundell, Mental as Anything et Kasey Chambers et The Dead Ringer Band. Il a une réputation solide et respecté en temps que grand artiste et reconnu pour son assiduité et sa générosité de chanteur / auteur / compositeur au sein de la country Australienne aujourd'hui. Un talent rare, Wayne s'est créé une place au sein de music country avec ses chansons profondes, introspectives, pleines de force reflétant ses expériences qu'il exprime avec une grande énergie, chaleur et passion. Son nouveau single "Up" vient juste d'être transmis au radio Country à travers toute l'Australie et a immédiatement rencontré un franc succès. Un artiste passionné et inspiré, Wayne Law peut prétendre faire un énorme impact dans le Monde de la Country. Contact en France : Barbara 06 09 26 41 70 -6 rte de Brangouré -44117 Saint andré des Eaux TOP 20 des ventes d'albums aux USA 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 10) Dixie Chicks Taking The Long Way Carrie Underwood Some Hearts Rascal Flatts Me and my gang Keith Urban Love, Pain & The Whole Crazy Thing Rodney Atkins If You're Going Through Hell Taylor Swift Taylor Swift Brad Paisley Time Well Wasted Josh Turner Your Man Jason Michael Carroll Waitin' In The Country Various Artists Totally Country 6 11) Sugarland Enjoy The Ride 12) George Strait It Just Comes Natural 13) Tim McGraw Greatest Hits Vol 2: Reflected 14) Brooks and Dunn Hillbilly DeLuxe 15) Kellie Pickler Small Town Girl 16) Trace Adkins Dangerous Man 17) Dierks Bentley Long Trip Alone 18) The Wreckers Stand Still, Look Pretty 19) BO Broken Bridges 20) Alan Jackson Precious Memories The French Country Music Magazine Tonya Watts par Max Cooper Hello everybody ! Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’une artiste très particulière, qui combine en elle plusieurs univers, parfois antinomiques par ailleurs. Ladies and gentlemen, please welcome Tonya Watts, une blondissime beauté au look imparable, originaire du fin fond du Sud des Etats-Unis d’Amérique, soit de la ville de Glencoe, dans le rougissime état de l’Alabama. Mais, actuellement, la svelte Tonya réside dans une partie des USA que nous n’associons pas du tout à la musique country, mais alors pas du tout, c’est-à-dire Hollywood, la citéculte du cinéma nord-américain. Et pourtant Tonya et ses amis sont la preuve vivante que cette impression est désormais fausse et dépassée, vu que Hollywood est devenue bel et bien une scène country, alternative et indépendante, certes, mais tout à fait vibrante et hardiponponneusement sautillante. Tonya nous propose une version moderne et originale de la musique country outlaw qu’elle aime, de Hank Williams Jr. à Waylon Jennings, en passant par le fondateur, en quelque sorte, de ce style qui a réuni toutes les âmes perdues, pour ainsi dire, l’inimitable et légendaire – à l’insu de son plein gré pourrions-nous souffler – Monsieur Hank Williams, mais Sr. cette fois-ci. Elle a attiré l’attention de l’un des producteurs les plus originaux et fameux de la scène country californienne, soit Pete Anderson, celui qui a proprement créé le son du grand Dwight Yoakam ou encore produit le dernier album en date de la fantastique Danni Leigh. Son premier album, sept titres à la dynamite, vient de sortir avec un patronyme flamboyant « The Day Tonya Watts Came To Town » et il y présente notamment son premier single, la rebelle « Alabama Crimson », qui retrace sa biographie. Si vous ne connaissez pas encore cette petite sœur des Merle et autres Willie, secouez votre disquaire !! Retrouvez Tonya Watts à l’adresse : www.tonyawatts.com. Retrouvez Max Cooper à l’adresse : www.rvmfm.net AGENDA MARS Les groupes qui tournent en mars. Dates à envoyer à [email protected] AMARILLO-16 et 17 au « Country » de Ludres (54).BELISAIRE-11 journée cajun de Saulieu (21).BIG ROCK-17 à Garéoult (83). C C RIDER-02 « El Rancho » de Villabé (91), 04 « Le Vegas » à la Croix en Touraine (37), 09 « El Rancho » Villabé, 10 « La Vie en Rose » à Lucé (28), 16 « La Nuit Bleue » à Plougoumelen (56), 17 « Le Cardonnet » à Pont St Pierre (27), 18 à Montlouis sur Loire (37).CANYON-24 Salle Lalanne à Billère (65).CACTUS PICKERS-31 à Avermes (58).CATTLE CALL-11 Brocante 50’s à Paris Voltaire (75), 17 à Houdan (78).CHAIN GANG-16 à Essômes sur Marne.CONNIVING-03 au « Country » de Ludres (54), 24 à Bure (57), 31 à MarangeSilvange (57).COUNTRY RIDERS-16 « El Rancho » à Avignon (84), 25 « Kiosque » de Sanary (83).COWBOYS-03 « Espace 5C » à Alès (30). DAN GALLI & the DRIFTIN’BOYS-10 Neuville les Dames (01), 15 « Le Norwich » à Dôle (39), 31 à Ensisheim (67). DANNY FLETCHER-23,24 et 25 au Casino de Pornic (44). DESTINATION-10 à Markswiller (67). DREAMLINERS-23 à Sismes (51).EDDY RAY COOPER-08 « Le News » à Draguignan (83), 31 « Bar en Biais » à Antibes (06).the GANG-23 à Issoudun (36). HILLBILLY ROCKERS-03 à Lavagny (74), 10 à Sevrier (74).HILLBOYS & GIRLS-02 « Maison Hantée » à Marseille (13), 10 « Cosmic up » à Marseille, 16 « Ummagumma » à Marseille, 18 à Garéoults (83), 30 « Leda Atomica » à Marseille, 31 à Froges (38). IAN SCOTT03 à Givrand (85), 09 à Barcelone (Esp), 17 « Agora » de Valence (26), 31 à Heyrieux (38). JACKSON MC KAY-23 à Disney. JOHN WHITE-02 « Le St Laurent » à Marly (57), 10 à Landres (54), 17 à Clouange (57). KICK RIDERS-31 « Salle J.Villar » à Neuville sur Saône (69).LIANE EDWARDS-03 à Laveyron (26). LIVIANA JONES-17 à Villette d’Anthon (38).MARIE LAURE & ROUTE 95-20 « La Crèperie » à Herblay (80). MARIOTTI BROTHERS-04 à Montfavet (84), 10 à Roquebrune sur Argens (83). MIDWAY STATION-24 à Bessenay (69). MYSTER COUNTRY-02 Centre Culturel de Peyrestortes, Perpignan (66). NASHVILLE CATS-10 à Bernin (38). ORVILLE GRANT-03 à Belhade (40), 17 à Bougue (40), 24 à St Paul de Blaye (33). RANCHMEN-09 à Savigneux (01). RICK CAVAN-17 à Annequin (59). ROCKIE MOUNTAINS-03 à Brindas (+ Linda Jacob) (69). ROCKINCHER-02 « L’Alcove » à Villemur, 03 à St Antonin Noble Val, 16 à Castelnau d’Estretefonds, 17 à Gratentour (31). ROOTS 66-24 à Montmorin (63). RUSTY LEGS-17 à Valdurenque (81), 31 à Aussillon (81). SEV GARETT-01 « Les 3 Brasseurs » à Compiègne (60), 16 « Le Nashville » à Compiègne (60). SPINNING WHEEL-17 « La Mandoline « à Limoges (87). STATION-17 à Chantilly (60), 31 « Bistro Blanc » à Paris (9è). SUN SESSION-31 à St Genis des Fontaines (66). TENNESSEE STUD-17 à Villette d’Anthon (1ère partie Liviana Jones). TEXAS SIDE STEP-03 à Mordelles (35), 10 à Mertzwiller (67), 17 « Nashville Saloon » à Liesberg (CH), 24 à Ziming (57), 31 à St Sever (40). THIERRY LECOCQ-03 Les Sables d’Olonne (85), 10 La Moret (60), 11 à Toul (54), 23 à Vienne en Val (45), 24 à Aubrais (45), 26 « Théatre 20ème » à Paris (75). UNION SPIRIT-31 à Heyrieux (38). WESTFARMERS-03 « Indian Saloon » à Riom (63), 10 à Lempdes (63). WESTERN WINGS-10 à Boisset les Montrond. WESTERNERS-31 et ¼ théatre de Poissy. WILD HORSES-17 « Café de la Vallée » à Marenge-Silvange, 31 « Arcadia » à Stiring Wendel. ZIP CODE 2025-24 et 25 « Le Triomphe » à St Etienne (42). Pour les Rockers : « A Good Rockin’ Tonight » le 17 à St Denis les Bourg (01) avec High Voltage (Scot), Texabilly Rockets (Port), Firebirds (D), Glenn Barber (USA) et Bill Haley’s Comets (USA). Blue Monday [email protected] tel 06 87 01 33 24 Concert de soutient pour la radio « Aligre FM » le 31 mars avec 3 groupes encore indéterminés. Rensts : Philippe Bonvalet [email protected] The French Country Music Magazine MADE IN France par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Nous avons aimé : Les associations de linedance de la couronne Lyonnaise pratiquent la politique de l’ouverture. En effet, privilégiant la musique country et sa promotion avant toute chose, et sachant que la région est riche en amateurs de ce style, les responsables n’hésitent pas à inviter des groupes venus parfois d’assez loin. C’est ainsi que sur janvier et février les Lyonnais ont pu applaudir Eddy Ray Cooper (Côte d’Azur), Conniving (Lorraine), Marie Dazzler (Marseille), State Sons (Berry) et mars accueillera Liviana Jones (Belgique), Ian Scott (Paris), Union Spirit (Limousin), PJ Coates (Allemagne), Dan Galli & The Driftin’ Boys (Franche Comté). Et les groupes locaux ne sont pas oubliés pour autant. Un exemple à suivre pour certaines contrées pratiquant un autarcisme qui a pour conséquence de maintenir la country dans une sorte de ghetto pour initiés. Echos de concerts. L’éblouissante prestation de Marie Dazzler le mois dernier à Mions (69) nous confirme le fait que malgré les années et les nouveaux talents apparus, la chanteuse Marseillaise reste la reine de la country music française. Un répertoire toujours réactualisé, une puissance vocale sans égale, d’excellents musiciens et un humour permanent. Plusieurs chansons ont été interprétées en duo avec son amie Lyonnaise Vicky Layne à la grande joie du nombreux public. Ayant abordé la comédie musicale et d’autres styles dans sa carrière, nous ne remercierons jamais assez Marie d’avoir choisi la country music pour s’exprimer totalement et définitivement. Les State Sons de Chateauroux descendus dans le sud de leur région pour la première fois ont relevé avec brio un chalenge qui n’était pas évident : un pedal steel guitariste indisponible, un bassiste aux deux doigts coupés par une scie ( !) et deux musiciens invités sur le pouce et qui ne connaissaient pas les morceaux ( ! !) dont un excellent violoniste Lyonnais recruté dès sa descente de scène par les Rockie Mountains. Leur répertoire basé sur les classiques de la country des 50’s et 60’s a ravi le public qui s’est souvenu qu’avant les artistes « line-dance » il y avait Cash, Haggard, Buck Owens et bien d’autres. Un groupe à revoir en pleine possession de ses moyens. Nous avons aussi aimé la dualité chanteur/chanteuse des deux groupes invités à Montluel (01) en février ; Le sympathique John White avec Vanessa pour Conniving et leur new-country propre à ravir les danseurs, et les jeunes Tennesse Stud à l’avenir prometteur avec une chanteuse (Sandrine) qui interprétait de la country pour la première fois ( !) ce soir là. Leur originalité (folk, bluegrass et newcountry) a beaucoup plu. Cette nouvelle formation Lyonnaise est remontée à bloc et espère d’autres opportunités pour peaufiner son répertoire. Devenez membres du tout nouveau fan club officiel des Hillboys & Girls. Les différents avantages vous sont proposés sur [email protected] et au 06 88 57 42 95 Cathy remplace Isabelle comme chanteuse au sein des Western Wings. Country on the Rocks (08) n’existe plus. Année sabbatique pour Patrice qui écrit une méthode avant de rebondir en 2008 pour d’autres projets country. Les Bugistes (01) de Rockin’s Bramafans préparent un album de country/rockabilly. Discret depuis cet hiver le Phenix Country Band reprend la route en avril avec un nouveau pianiste, ce qui nécessite de repenser tout le répertoire. Le groupe Lyonnais prépare également son nouvel album dont la sortie est prévue en mai. Route 95 est un nouveau groupe du Val d’Oise (95) constitué de musiciens ayant des bases variées : bluegrass, jazz, rock et blues. 5 musiciens (2 guitares électriques, une rythmique, et basse /batterie). Les chœurs sont valorisés et le style résolument country-rock (Eagles, Albert Lee, Foggerty, Ricky Skaggs) avec des incursions du côté de l’acoustique (Doc Watson, Tony Rice) et du traditionnel. Le groupe accompagne également la chanteuse MarieLaure et étudie toutes les opportunités de dates. [email protected] Alan Nash nous fait part de ses rencontres Texanes tous les mois dans le CWB mais il est aussi le chanteur des Country Riders. Le groupe partagera la scène du théatre Galli de Sanary (83) le 26 mai avec les Mariotti Brothers pour une grande soirée country. The French Country Music Magazine RED MEAT : Trop country pour la new country Par Georges Carrier C’est la tradition de la côte ouest de créer une musique country et western authentique. À ce titre, le groupe Red Meat basé à San Francisco a pour vocation de garder le honky tonk bien vivant. Après avoir vu le jour dans un garage de Mission District en 1993, Red Meat s’est inspiré des légendes de Bakersfield comme Buck Owens, Patsy Cline, Hank Williams, Sr., la Carter Family ainsi que Gram Parsons. Le sextet se compose de quelques musiciens du Midwest qui ont su trouver leur place dans la Cité sur la Baie (San Francisco). Scott Young, au violon, à la guitare et au chant apporte les sonorités bluegrass et country et est le principal auteur compositeur du groupe. À la basse et au chant, on trouve la charmante Jill Olson et Michael Montalto à la guitare solo. À la batterie, Les James et enfin Smelley Kelley est non seulement le chanteur mais le leader du groupe. Le succès arrive assez rapidement pour Red Meat . Dés 1994 ils se produisent sur Bay Area, et en 1995 ils gagnent le San Francisco Weekly's "Wammie" award du Meilleur Groupe Country de San Francisco, ce qui est à l’origine de leur premier contrat de disque sur Ranchero Records, "Meet Red Meat", sorti en 1997 et salué par la critique pour ses qualités musicales et d’écriture. Avec le succès de ce premier album, Red Meat part pour une tournée dans tout le Southwest. D’Austin à Los Angeles, Red Meat déplace les foules. L’album "Meet Red Meat" prend la 19° place dans les charts Americana et la 5° en France à sa sortie en Europe. Au printemps 1998, ils enregistrent à Los Angeles avec le producteur Dave Alvin. Alvin, avait déjà largement fait ses preuves pour tout ce qui touche au son West Coast avec l’album "Tulare Dust ", hommage à Merle Haggard, la légende de Bakersfield. C’est lui qui est aussi à l’origine de la belle carrière de Big Sandy & His FlyRite Boys et des célèbres Derailers. En juillet 1998, le 2° CD de Red Meat"13", démontre que le groupe a trouvé son style et atteint sa maturité artistique. En 2000 Red Meat retourne en studio pour enregistrer leur troisième album. "Alameda County Line" est lui aussi produit par Dave Alvin Il connaît lui aussi un gros succès et faisant de Red Meat l’une des références de la scène musicale californienne et les dignes héritiers du Bakersfield sound. MADE IN France …..suite La Bretagne s’offre un tout nouveau groupe country né en 2006 : West Hillbillies originaire des Côtes d’Armor (22). C’est un quatuor masculin composé d’Eric (Rennes) à la guitare et au chant, Jean-Philippe (Dinan) à la basse, Laurent (Dinan) également à la guitare et au chant et de Pierrick (Dinan) à la batterie. Plutôt axé sur la tradition (Hank Williams, Cash, Kenny Rogers,) le groupe aborde également le bluegrass, le cajun et la musique Irlandaise. Au répertoire beaucoup de Cash, quelques standards du rockabilly (Cochran, Elvis, Perkins) mais aussi du Dire Strait. http://westhillbillies.free.fr 06 61 83 62 74 Encore plus récent puisque formé il y a guère plus de 6 mois à Paris, Tupelo Express est un trio composé de Momo au chant et à la guitare acoustique, Hugues (ex-Austin City Limits) à la guitare électrique et de Cyrille (également avec Cattle Call) à la contrebasse. Une première maquette ne devrait pas tarder. Au programme : Dwight Yoakam, Carl Perkins, Johnny Cash, Elvis (période Sun) mais aussi Alan Jackson. [email protected] 06 62 46 57 78 Nettement plus au sud puisque originaire de l’Hérault (34) Steamboat est un autre trio traditionnel formé il y a deux ans dans la région de Montpellier. O’Malley est au chant, à la guitare et au banjo. Joe Owl à la guitare solo et à la steel. The Brain (Laurent) à la contrebasse. Le groupe à participé au festival du Grand Lancy (Genève) et prépare son premier album.Le répertoire comprend de l’Irish, du country blues et Doc Watson. [email protected] 06 87 14 43 18 On remonte dans l’extrême nord de notre territoire pour vous présenter un groupe qui a déjà 8 ans d’âge : Ancestral Country. Originaires de la région de St Quentin dans l’Aisne (02) nous trouvons quatre musiciens qui encadrent la chanteuse Odile. Ce sont José à la guitare solo, Richard au chant et à la guitare acoustique, Alban à la basse et Jean à la batterie. Du traditionnel (Cash, Dolly Parton) et de la country plus actuelle (Steve Earle, Alan Jackson, Mary Chapin Carpenter, Carlene Carter, Patty Loveless) sont au programme. [email protected] 06 84 01 69 64 Retour en région Parisienne pour une formation crée en 2005 : Hand Made. Le groupe est modulable selon les besoins : de 4 à 7 musiciens. Purement acoustique la musique de HM est axée sur la country classique, le honky-tonk , le western-swing, l’Irish et quelques compos en Français. Au hasard du répertoire : Bob Wills, Asleep at the Wheel et Emmylou Harris. On retrouve Françoise au chant et à la guitare, Jim »Eric »Stewart au chant, à la guitare et au banjo, Jacques à la guitare, au chant et à la mandoline, JeanRaphael au chant, à la mandoline et au dobro, JeanClaude à l’harmonica, Gonzague à la contrebasse et enfin Natty (qui est Russe) au fiddle. [email protected] The French Country Music Magazine CDs review Bob Pigott "Central Avenue’’ Par Cactus Trop de honky tonk ou de country rock dans les oreilles alors essayez le dernier album de Bob Pigott. Australien, chanteur compositeur, Bob est plutôt orienté sur une country étiquetée folk. Souvent nominé pour des awards locaux il a su se démarquer du marché de la country par une musique vivante et toute en harmonie. Sans qu'il ne le dise il a certainement été influencé par un artiste US malheureusement disparu John Denver, mais dans un genre bien moins écolo mais tout aussi rêveur. La chanson qui se démarque nettement de cet opus est très certainement celle qui a remporté plusieurs awards 'Auntie Bonnie". Cette chanson est présente à deux reprises : une version studio et une version live toute aussi intéressante, d'ailleurs c'est un album que l'on pourrait qualifier mixte de par la présence d'enregistrements 'studio' ou 'live'. Les textes sont un vrai bonheur comme la chanson 'Fifty years ago" qui nous parle de l'évolution de la société avec ses dérives liées à l'arrivée des ordinateurs dans les foyers, des mauvais sujets de la 'reality TV', des télécommandes à tout va. A contre pied il n'hésite pas à chanter la belle vie 'Born lucky', la chance de se réveiller en écoutant le bruit des vagues, avec les sommets montagneux face à la fenêtre. En fait quand on étudie les textes de Bob on note son attachement aux valeurs traditionnelles que sont la famille, l'amour, la nature et on ne sent a aucun moment une démarche commerciale dans ses textes. Jack Owen "Startin' with me" Par Cactus Parmi les newcommers du trimestre en voici un qui devrait faire parler de lui. Son style est honky tonk, rock sudiste, peu de ballade mais rythme endiablé à l'occasion. On peut dire qu'il est dans la même veine que Trent Tomlinson, Ray Scott et Jamey Johnson, même s'il n'y a pas une Harley sur la pochette ni même un chapeau de cowboy, qu'il n'est pas ancien marine ni cowboy de rodéo et encore moins joueur de foot ni de base-ball mais plutôt un spécialiste du golf, sport dans lequel il excelle. "Startin' with me" est son premier album et son label est une major: RCA. Jack est aussi un songwritter puisque des onze titres présents il en a écrit neuf. Rien que du bon dans cet album. "Yee Haw" est le titre qui a su séduire les amateurs et s'est retrouvée dans les hauteurs des charts Billboard dès la sortie du cd. "Yee haw" exalte le plaisir de se retrouver en fin de semaine pour fêter les copines, la bière et son pick up. "Startin' With me" nous parle plutôt de la relation avec son copain dont il aurait approché d'un peu trop près la fiancée. Tandis que "The Bottle and me" est dans le honky tonk traditionnel, de même que "Gost' est la résurgence des ombres d'un passé pas très lointain et qui traite d'un sujet similaire. Pas besoin d'explication poussée pour "The bad in me" qui fait l'ouverture de l'album sur un tempo assez rapide comme l'essentiel des titres. Quel rapport peut il y avoir entre Jack Owen et Randy Owen ? Aucun, sinon que Randy Owen officie aussi sur RCA, qu'il est le leader du groupe Alabama, qui vient de fêter ses 25 ans, Randy et Jack partage la même piste nous gratifiant d'un duo "You can thank Dixie". Le country rock ne lui est pas étranger "Eight second ride" qui nous conte l'histoire d'un cowboy de rodéo. Encore un album qui va faire le bonheur des chroniqueurs du CWB. The French Country Music Magazine DEL REEVES a rejoint le paradis des 'Honky Tonk Truckers' Mauvaise date pour finir un parcours exemplaire: pourtant le 1er janvier DEL REEVES s'est éteint d'emphysème à son domicile de Centerville, Tennessee. Ces dernières années, les problèmes respiratoires étaient devenus tels qu'il avait du considérablement réduire ses prestations au 'Grand Ole Opry' dont il était pourtant l'un des piliers. Surtout connu pour son 'Girl on the Billboard' (n°1 en 1965), le méconnu -des Français- chanteur US avait pourtant classé quelques 55 'singles' sur une période de 25 ans! L'essence de ses plus mémorables tubes au 'Top 10' reposait sur une combinaison de Honky Tonk et de thèmes orientés 'truckers': 'Belles of Southern Belle',' Looking at the world through a windshield' et 'Good time Charlie' principalement. Il glana aussi quelques 17 succès aux 'charts' des albums ('top 40'). Son truc, c’était 'Doodle-oo-doo-doo' prononcé pour la première fois dans 'Girl on the Billboard' précisément. Del Reeves s'éclatait beaucoup en tournées avec ses musiciens appelés les Good Time Charlies'. Le plus jeune de ... 11 enfants, Franklin Delano Reeves nait le 14 Juillet 1932 à Sparta, N.C. Un intérêt précoce pour la musique car tout le monde chante et joue et lorsque quatre de ses frères sont engagés dans la seconde guerre mondiale, il s'exerce sur toutes les guitares de la maison qui n'ont pas été emportées avec l'aide de sa mère et bientôt il sait les maîtriser correctement. Il s'essaie ensuite au piano mais aussi au violon, à la contrebasse et au banjo. A telle enseigne qu'à 12 ans à peine ... le voilà déjà carrément animateur radio d'un programme Bluegrass où il chante tout naturellement! Puis, grâce à un passage au 'show' TV de Chester Smith, Californie,il parvient sans difficulté à signer avec la major' 'Capitol' (1958) mais n'en retire aucun profit commercial Alors, il passe sur 'Decca' où trois ans après il connaît son premier succès au 'top 10' avec 'Be quiet mind'. Pressé par l'ami HanK Cochran, il choisit de s'installer à Nashville un an après et trouve deux autres 'hits': 'He stands real tall' la même année puis en 1963 ‘The girl I can't forgeten’’ qu’il a écrit et composé. Avec son épouse Ellen Schiell (depuis 1955), il connaît également une récompense de co-auteur pour 'Sing a little song of heartache' (n'5 pour Rose Maddox en 1962); 'I almost forget her today' (n°20 de Carl Smith en 1963); 'Bad bad Tuesday' par Tom T. Hall (n'20 également en 1964). C'est finalement avec son premier 'single' pour 'United Artists' ('The girl on the Billboard') que Del obtient le succès de rêve. Et lui permet son entrée au 'Grand Ole Opry' en Octobre 1966.Mais après 'Be glad' (n'5 en 1969),il encaisse une série d'échecs commerciaux avant sa remise en selle de 1971: 'Philadelphia Fillies' (à nouveau au 'Top 10'). Ses spectacles mêlaient étroitement musique, comédie et art de tenir la scène, ses audiences appréciaient tout particulièrement ses imitations de légendes comme Roy Acuff, Ernest Tubb, Walter Brennan, James Stewart et John Wayne. En outre, Del Reeves n'était pas un égocentrique puisqu'il aimait aider les nouveaux talents comme Lee Greenwood qui à l'origine était son saxophoniste et Billy Ray Cyrus qu'il avait découvert bien avant 'Achy breaky heart'. Cyrus avait signé avec la boite de production de Reeves tout en contestant le règlement des investissements apportés par Del pour la promotion des titres qui lui permirent d'obtenir un contrat avec 'Mercury'. Des accords et arrangements ultérieurs permirent un agrément final des deux parties. Après son départ de chez 'United Artists', suite à son dernier 'hit' ('Dig down deep' en 1978) Reeves enregistra pour 'Koala' (marque américaine et non australienne ou néo-zélandaise, ndlr) et 'Playback'*. Son dernier succès,'The second time around' étant d'ailleurs gravé au profit de 'Playback' en 1986 mais ne dépassant pas le n°95 ... Del Reeves laisse derrière lui son épouse Ellen et sa fille Anne qui est également 'songwriter' comme maman: on lui doit par exemple 'Heart shaped tattoo' pour Eve Selis. Par JEAN 'CHARLES' SMAINE *PLAYBACK était connu par exemple pour ses parutions de Johnny Paycheck ou Charlie Louvin; cette firme a connu son dépôt de bilan avant même le début de ce siècle,Frank Willson ( 'BSW—San Antonio a depuis édité à nouveau des duos de Charlie Louvin à l'époque parus sur 'Playback') - The French Country Music Magazine Darryl Worley – "I Just Came Back from the War" Darryl Worley « Je reviens de la guerre » par Mireille Lafond I Just Came Back From A War - Darryl First thing I did when that plane finally landed was kiss the ground; The next thing I did was to go find my friends down at the old hang-out. We drank some beer and talked a lot about old times But when the booze finally hit Billy Joe Grimes He said, "I don't know what it is but you seem different to me." La première chose que j’ai faite quand cet avion a fini par atterrir, c’est embrasser le sol ; Ce que j’ai fait ensuite, c’est aller retrouver mes amis au bistrot habituel. On a bu quelques bières et beaucoup parlé du bon vieux temps Mais quand l’alcool a fini par monter à la tête de Billy Joe Grimes, Il m’a dit : « Je ne sais pas ce que c’est mais pour moi, tu n’es plus le même. » I said, "I just came back from a place where they hated me and everything I stand for; A land where our brothers are dying for others who don't even care any more. If I'm not exactly the same good old boy that you ran around with before, I just came back from a war. Je lui ai répondu : « Je reviens d’un endroit où on me haïssait, moi et tout ce que je symbolise ; Un pays où nos frères meurent pour d’autres Qui ne s’en préoccupent même plus. Si je ne suis plus exactement le vieux copain que tu as côtoyé auparavant, C’est que je reviens d’une guerre. The very next morning I took a walk through the neighboorhood. I thought it's been so long since I’ve been in a place where everything is good; People laughin' and children were playing, And as I watched them I found myself praying, "Lord, keep them safe here at home in the land of the free" 'Cause I just came back from a place where they hated me and everything I stand for; A land where our brothers are dying for others who don't even care any more. If I'm not the same little freckled-faced boy that grew up in that house next door, I just came back from a war. Le lendemain matin, j’ai fait un tour dans le quartier. J’ai pensé que cela faisait bien longtemps que je n’avais plus été dans un endroit où tout est bien ; Des gens riaient et des enfants jouaient, Alors que je les regardais je me suis mis à prier : « Seigneur, protège les ici, chez nous, dans le pays de la liberté ». Car je reviens d’un endroit où on me haïssait, moi et tout ce que je symbolise ; Un pays où nos frères meurent pour d’autres Qui ne s’en préoccupent même plus. Si je ne suis plus le même le gamin aux taches de rousseur qui a grandi dans cette maison à côté, C’est que je reviens d’une guerre. I hope you cherish this sweet way of life, and I hope you know that it comes with a price. J’espère que tu apprécies cette douceur de vivre Et j’espère que tu sais que cela a un prix. I just came back from a place where they hated me and everything I stand for; A land where our brothers are dying for others who don't even care any more. Chances are I never will be the same, I really don't know any more, I just came back from a war Je reviens d’un endroit où on me haïssait, moi et tout ce que je symbolise ; Un pays où nos frères meurent pour d’autres Qui ne s’en préoccupent même plus. Je risque fort de ne plus jamais être le même, je ne suis plus sûr de rien, Je reviens d’une guerre I just came back from a war. You don't know me, you don't know me... I just came back from a war. You don't know me, you don't know me... Je reviens d’une guerre. Vous ne me connaissez pas, vous ne me connaissez pas.. Je reviens d’une guerre. Vous ne me connaissez pas, vous ne me connaissez pas.. The French Country Music Magazine 1 2 3 4 5 7 6 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 Created with EclipseCrossword — www.eclipsecrossword.com Les bons mots de Marie Julie Horizontal Vertical 2. 3. L'album "2005" de McCready la reprend en entière. Willmon trouve du travail dans son ranch. Les Texas Sidestep y ont été le 03/02 A dix ans, il connaissait le two-step. Elle fera son premier concert le 17 mars. Petite ville du Texas. Trent Willmon a eut sa première à l'âge de 16 ans. Justin Trevino l'est depuis sa naissance. Chet Flippo a déclaré qu'il était la honte de la Country Music. Il écoutait de la country music vers les années 70 et 80. Ils ont été la seule forme de distraction pour Trent Willmon. 20. Jackson Mackay en joue. 6. 7. 11. 13. 15. 18. 19. 21. 22. Le boss de chez Comstock. 1. A réalisé la nouvelle encyclopédie de la Country 4. music. 5. Propriétaire du "Red Eye Saloon". 8. Elle se classe première. 9. Il avait un cheval nommé Dollar. 10. "Seminole wind" est de lui. 12. Elle vient au secours des mal-logés. 13. Il a fondé son premier groupe à 13 ans. 14. Mélange de Shania, Gretchen et de rock. Duo Toulousain. 16. Il vient de sortir son douxième album. 17. The French Country Music Magazine News From USA La country music a reçu ses lettres de noblesse lors de la 49ème soirée des Gammy Awards. Ces awards récompensent l'ensemble de la profession et non seulement celui de la country music. A la grande surprise, c'est le trio Dixie Chicks qui a remporté les awards principaux meilleur album "Taking the Long Way", meilleure chanson "Not Ready to Make Nice" ainsi que celui de meilleur album country et celui de la meilleure performance par un duo ou groupe. Pendant de longues années le trio avait été banni des play-list pour son engagement contre la politique du président américain. De son coté la jeune Carrie Underwood a remporté lors de cette nuit des Gammy Awards, le prix du nouvel artiste tout répertoire confondu ainsi que celui de la meilleure performance féminine de country music. Mais la liste ne s'arrête pas là car sa 'chanson "Jesus, Take the Wheel" a remporté l'award de meilleure chanson country. Toujours lors des Grammy Awards, Vince Gill a remporté un 18ème Gammy Award. Il vient ajouter à sa longue liste des récompenses décernées par la prestigieuse assemblée, celui de meilleure performance masculine pour le premier single "These Days" tiré de son 4 cd box set nommé V. La police enquête ! Tirn McGraw et Faith Hill, son épouse, ont porté plainte pour cambriolage. Alors que le couple était à Nashville, des malfaiteurs se sont introduit dans leur domicile californien et leur ont dérobé une somme importante en liquide. Ils auraient du passer à la banque.... Faith Hill est sur la pochette du dernier album de la célèbre chanteuse de R&B Aretha Franklin. En effet un duo a été enregistré par ces deux artistes pour l'album "Aretha : A woman Falling out the love". Sortie ces temps. Notre texan favori Dale Watson sortira prochainement un nouvel album sur le label new-yorkais Hyena Records. Dans cet album nous pourrons retrouver des titres que Dale a enregistré dans la fameuse maison de campagne de Johnny Cash et qui est maintenant propriété de l'acteur Johnny Knoxville ( Jackass, Sherif fait moi peur ... ) Bien qu'il est remporté l'une des finales du Nashville Star, Brad Cotter ne sera pas resté longtemps au firmament. Le label Sony, qui n'a pas été satisfait des ventes de l'artiste ou plutôt de son album 'Patient man", n'a pas gardé Brad Cotter au sein de la maison. C'est donc sur le label indépendant Adobe Road que Brad sortira dans les prochaines semaines son nouvel opus. Une new qui devrait intéresser notre ami André: Roy Orbison devrait être immortalisé par les postes US. Un timbre à son effigie sera proposé au public et aux collectionneurs en 2008. C'est suite à une campagne de signatures à laquelle ont répondu 20 000 personnes que ce projet proposé par la dernière épouse du chanteur a pu aboutir. Nous déplorons le disparition de l'harmoniciste Terry McMillan. Musicien de studio, il avait participé à de nombreuses sessions (Elvis, 1 Ray Charles, Garth Brook, Randy Travis, Neil Young ....) Les organisateurs du concert qui sera donné en juillet prochain à Foxboro (Mass) n'en reviennent toujours pas!!! 15 minutes après leurs mises en vente tous les tickets du prochain concert de Kenny Chesney étaient vendus. Hank Williams Jr, alias Bocephus, sera en tournée avec des durs à cuire. En effet le fils de Hank se produira avec les frères Van Zant de Lynyrd Skynyrd et 38 Special, courant avril sur plusieurs scènes du Sud (des States) The French Country Music Magazine