le dieu bonheur

Transcription

le dieu bonheur
La compagnie 'Mais où l'as-tu?'
Avec le théâtre de Création et le théâtre Prémol
présentent :
LE DIEU BONHEUR
D'après l'oeuvre de Heiner Müller
LE DIEU BONHEUR
d'après l'oeuvre de Heiner Müller
CRÉATION :
Les 20, 21, 22 mars 2008 à 20h30 au Théâtre Prémol
7 rue Henri Duhamel 38100 Grenoble
mais tout d'abords :
Le dieu Bonheur ...voyage
Fin de résidence : salle Noire du théâtre de Création
entrée libre
10bis rue Ampère 38000 Grenoble
le 13 mars 2008 à 19h30
Mise en scène :
Musique :
Lumière :
Natacha Dubois
Peggy Lagay
Lucas Delachaux
Avec :
Marie Bonnet,
Émilie Geymond,
Sophie Juglair,
Peggy Lagay,
Laura Tirandaz.
Compagnie « Mais ou l'as-tu? »
Contact : [email protected]
tel : 06.21.82.12.95
Le dieu Bonheur
« Il est impossible de tuer tout à fait l’aspiration des hommes au bonheur. »
(B. Brecht)
Ici, le spectateur déambule dans le théâtre comme une caméra circule dans un
studio de cinéma et donne vie aux différentes scènes. Il ne reste pas assis. Dans
un lieu où différents espaces/illusions/réalités sont juxtaposés, le spectateur est
témoin de mondes qui prennent vie et meurent.
Synopsis :
Un dieu tombe sur terre.
Le dieu Bonheur arrive sur scène. Il se retrouve au milieu des
hommes.
Le monde est en crise, c’est un monde en guerre, et en
reconstitution culturelle et économique.
Il n’y a plus de valeurs communes.
Et le dieu Bonheur, le DB n’y trouve plus sa place.
Sa présence modifie le regard que les hommes portent sur eux-mêmes.
Ne reste que des figures. Le paysan. Le soldat. L’ouvrier. L’homme
politique. Le mendiant. L’enfant. Figures qui, face au dieu Bonheur se
déforment jusqu’à devenir monstrueuses, à la manière d’un portrait de
Francis Bacon.
« Remettre en question un bonheur pré-pensé auquel il faudrait
soumettre notre façon de voir le monde. Fragments humoristiques, naïveté
d’un dieu qui traverse la scène et cherche à y retrouver une place idyllique,
celle d’un dieu adulé. Confrontation à une humanité qui a perdu le goût du
mirage, de l’illusion et qui vit dans les décombres d’un monde ancien.
Est-ce que les hommes ne recherchent plus le bonheur ? »
Natacha Dubois
Note d'intention
En 2006, je commence des recherches à partir du texte de Heiner Müller Le
dieu Bonheur. Mais cette recherche et les ouvertures qu’elle me propose (la lecture
de l’oeuvre de Heiner Müller, de Walter Benjamin, de Bertolt Brecht, une réflexion
sur l’Histoire à travers les individus qui nous la font passer), sont devenus peu à
peu le centre de mes images scéniques. C’est ce travail que je souhaite restituer
dans la création de Le Dieu Bonheur en mêlant au texte de Heiner Müller
l’Histoire qui le constitue, et celle qui nous fait nous individus européens du
vingt-et-unième siècle.
En 1958, on avait demandé à Heiner Müller de terminer le projet d’opéra
initié dans l’entre deux guerres par Bertolt Brecht intitulé Les voyages du Dieu
Bonheur. Heiner Müller dit qu’il ne peut répondre à cette demande et choisit
d’écrire son « dieu Bonheur ». Entre temps, la seconde guerre mondiale,
Auschwitz, et la mise en place en RDA (où il vit) du projet communiste. Il
travaillera sur ce texte jusqu'en 1975 date de sa publication.
Comment prendre le droit aujourd’hui de poser ces textes les uns à côté des
autres, de supprimer le temps et l’Histoire qui les séparent ? L’Histoire n’existe
que de l’endroit où elle est regardée et pour celui qui la regarde. Heiner Müller
ne pouvait pas faire coïncider son Histoire, son époque avec celle de Bertolt Brecht.
Mais pour nous aujourd’hui ces textes et les époques auxquelles ils appartiennent,
leur politique, leur culture, leur économie, leurs individus sont comme des îlots
côte à côte. Les regrouper dans un même espace/temps, comme des fragments
juxtaposés, ne peut que nous permettre de mieux les voir; chacun; car entouré d’un
bout de l’Histoire qui les a fait naître.
Et dans cette Histoire qui commence à la fin des années trente par le texte
de Bertolt Brecht et s’avance jusqu’à nous, un fil peut être tiré. S’effondre
l’idéologie du progrès sur laquelle est construite l’idée du bonheur dans notre
société occidentale, cela depuis le dix-neuvième siècle et les conquêtes. Mais c’est
à elle que nous nous accrochons toujours, et nous perdons espoir d’épanouissement.
Qu’allons nous faire d’un dieu que l’on appelle Bonheur ?
Les êtres que le dieu Bonheur rencontre ne sont plus en attente de
rien. Ils vivent chacun dans la pensée de leur propre survie, dans l’efficacité de
cette survie là. La structure du texte d’Heiner Muller, construit de différents types
de paroles, d’écritures, s’appuie sur la conception que Walter Benjamin développe
d’une pensée non systématique ou fragmentaire. Il pose côte à côte différents mots,
images, pensées qui mis les uns à la suite des autres donnent un volume, un relief,
une universalité que ne peut pas apporter la pensée linéaire. C’est aussi grâce à ce
processus qu’il m’est possible aujourd’hui de continuer ce travail de fragment : de
créer à partir de notre époque et du texte de Müller une réflexion sur notre Histoire.
Raconter l’histoire de l’Histoire ou ses histoires. Raconter Brecht, Benjamin,
Müller. Histoires d’individus transportant leur morceau de bonheur.
Comment faire vivre cette pensée du fragment au théâtre ? Le plateau est
l’expression même de la continuité, du passage, de l’intermède. Comment se
défaire d’un temps et d’un espace continus ? Questionner la position de
spectateur, de celui qui regarde. Comment, pourquoi et d’où regarder. Accepter de
regarder est une action puissante, nous en avons effacé le sens.
L’espace même de la salle de représentation est important. J’aimerais être
capable de retrouver l’espace brut d’où aucune frontalité n’est posée de fait.
L’espace d’un plateau de tournage, où différents espaces et illusions/réalités sont
juxtaposées et dans lequel circule la caméra, me fascine. Elle déambule au milieu
d’espaces et de mondes qui prennent vie et meurent pour le spectateur qui voyage
avec elle.
Avant tout : conserver le « spectacle », (cabaret, marionnettes, danse,
performance), la magie qu’il crée et qui rend possible l’écoute de paroles
inaudibles. Le spectacle c'est accepter de se trouver ailleurs, « autre » Le
cabaret en est la forme la plus nostalgique. Il recrée un rêve que l’on possède tous
dans l’imaginaire commun. Ce lieu où tout peut se passer.
Et comme le dit Heiner Müller c’est à travers la nostalgie que naît la prise
de conscience de notre présent.
Et la révolte.
Natacha Dubois
« L'unique chose qu'une oeuvre d'art puisse accomplir, c'est
d'éveiller la nostalgie d'un autre état du monde. Et cette nostalgie
est révolutionnaire. »
(Erreur..., 108 Heiner Müller)
Compagnie « Mais où l'as-tu? »
www.infinidehors.org
L'auteur
Heiner Müller :
Heiner
Müller
(1929-1995),
auteur
d'Allemagne
de l'est
(RDA),
figure
emblématique du théâtre post-dramatique. À travers son écriture il recherche notre
rapport à l'histoire; il déclare ne rien inventer mais réécrire. Il travaille à partir de
matériaux : thèmes antiques, articles de journaux, ou d'autres oeuvres comme celles de
Brecht, de Benjamin. Il écrit : Le dieu bonheur, entre 1958 et 1975, ( mais aussi Prométhée,
en 1967, Germania mort à Berlin, en 1971, Quartett, en 1980, Paysage sous surveillance, en
1984. Son écriture est comme un « rire étranglé du burlesque qui se mêle à l'horreur du
tragique, nourrie de la rigueur d'une mécanique sociale poussé à l'absurde. Le spectateur
est confronté à une accumulation d'effets dramatiques qui le privent de toute capacité à
rationaliser il est emporté par l'action scénique et ne peut trouver le recours de la catharsis
aristotélicienne ».
et puis il est également important de dire quelques mots sur :
Walter Benjamin :
Walter Benjamin (1892, 1940), penseur allemand. Il écrit, au court d'une longue exode et quelques
mois avant son suicide face au nazisme, un essai intitulé Sur le concept d'histoire, qui servira de base à
l'écriture du dieu Bonheur de Heiner Müller. Il considère le bonheur comme l'accomplissement de l'histoire et
la communauté de l'homme avec la nature. Mais après la première guerre mondiale cette communauté ne peut
plus exister, l'homme a entrepris de dominer la nature. Il voyage sans cesse avec un tableau de Paul Klee intitulé
Angelus Novus qu'il considère comme son ange du bonheur ou de l'histoire, et son oeuvre ne cesse de rechercher
l'endroit du bonheur.
Bertolt Brecht :
Bertolt Brecht (1898, 1956) metteur en scène et auteur dramatique. Dans les années 1920 Brecht,
Benjamin et d'autres travaillent à transformer le mode réception de l'art, à lui redonner le moyen d'appréhender le
réel et d'être mis au service de la société. En 1937,il commence, un projet d'opéra intitulé Les voyages du dieu
Bonheur, dont la majeur partie est écrite en 1940. Son oeuvre entière n'est qu'une recherche des im-possibilités
de bonheur pour les hommes. En 1954, dans une introduction à la réédition de ces premières oeuvres, il
évoque ce projet, laissé de côté sans doute à cause de la guerre, des Voyages du dieu bonheur. Ce court
texte est le point de départ du travail initié deux ans après la mort de Brecht par d'Heiner Müller.
Extrait 1
« VENU DU NÉANT,
LE BALLON EST MIS EN JEU
PAYSAN : Nous sommes des paysans. La récolte a été
mauvaise, etc. Nous avons dix enfants. Voilà ma femme.
Maintenant nous allons nous installer. Musique!
Musique.
PAYSAN, FEMME, ENFANT : Nous mangeons notre
dernier morceau de pain.
Ils mangent pendant l'ouverture. Entre le DB.
DB : Je suis le dieu Bonheur... Je vais vous faire cadeau de
cette corbeille, parce que vous êtes pauvres. Prenez-y tout
ce que vous voulez. Il y restera toujours quelque chose.
PAYSAN : Il n'y a rien dedans.
DB : Il faut d'abord y mettre du vôtre.
PAYSAN : Nous n'avons rien. Nous ne pouvons pas y
mettre du nôtre. Il est gras.
Le DB s'enfuit.
LE CHOC
Au ciel. Le DB sur un nuage. Il dort. Une explosion fait
crever le nuage. Le DB tombe. »
Extrait 2
« L'ANGE MALCHANCEUX
Derrière lui le déferlement du passé, des galets
déversés sur ses ailes et sur ses épaules, avec un bruit de
tambours enterrés, pendant que devant lui s'amasse le
futur qui lui appuie sur les yeux, fait sauter ses pupilles
comme une étoile, transforme la parole en bâillon sonore,
l'étouffe avec sa respiration. Un moment encore on voit
battre ses ailes, on entend les cailloux dévaler devant lui,
au-dessus de lui, derrière lui, bruit plus fort quand
s'exaspère son vain mouvement, entrecoupé quand il
ralentit. Puis l'instant se referme sur lui : rapidement
recouvert, l'ange malchanceux entre dans son repos; son
vol, son regard, son souffle sont de pierre; il attend
l'histoire. Jusqu'à ce que reprenne le frémissement de ses
coups d'aile, qui se communique en ondes à la pierre et
montre qu'il va s'envoler. »
L'équipe
Marie Bonnet, comédienne
Marie Bonnet sort du CNR de Grenoble où elle a effectué
quatre ans de formation sous la direction de Muriel Vernet,
Philippe Sire et Patrick Zimmermann. Elle jouera dans Il
Campiello, C. Goldoni, mise en scène Jacques Vincey,
Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny, B. Brecht,
mise en scène Muriel Vernet, Oh les beaux jours, de S.
Beckett,
Marie Bonnet dans Germania Mort à Berlin de
Heiner Muller m. en sc Laura Tirandaz
dirigé par Emilie Leroux, Si l'été revenait, d'A.
Adamov, mise en scène Emmanuel Daumas. Elle chante dans
Comprend qui peut, et Cabaret Kurt Weill, cabarets dirigés
par S. Jaudon. En parallèle, depuis 2004, elle travaille dans la compagnie des Mangeurs d'Etoiles,
d'abord comme collaboratrice artistique de Tristan Dubois (L'évanouie, O.Coyette, Héritage de départ,
O. Coyette, Les souliers rouges, T. Lucattini), puis comme comédienne chanteuse dans La guinguett'
à Marie, petite forme théatro-musicalisée, où elle est seule en scène.
Natacha Dubois, metteur en scène
Natacha Dubois est initiée aux arts scéniques par l'option art
du cirque du collège du Diois, sous la direction de Martine
Quatrain. Puis elle suit des ateliers de danse contemporaine
(Sylvie Guillermin, Cathy Cambet, Rodolfo Araya, Yves
Riazanoff) avant d'entrer en 2003 au Conservatoire de
Grenoble en théâtre. Elle travaille sous la direction de Muriel
Vernet puis de Philippe Sire et de Patrick Zimermann et joue
Natacha Dubois dans Grandeur et décadence de
la ville de Mahagonny de Bertolt Brecht m.en sc
Muriel Vernet
lors de sa formation sous la direction de Jacques Vincey dans
Il campiello de Goldoni et d'Emmanuel Daumas dans Si l'été
revenait de A. Adamov. Elle jouera avec Marie Bonnet dans
Germania Mort à Berlin de Heiner Muller mise en scène de Laura Tirandaz. Elle dirige plusieurs
lectures dans le cadre de festivals comme celui de Saint Antoine de l'Abbaye et le festival Est-Ouest
de Die, puis joue et met en scène un seule en scène à partir de Pour en finir avec le jugement de Dieu,
d'A. Artaud. Parallèlement à ces études en art dramatique elle suit un master de philosophie à
l'université Grenoble 2, son axe de recherche est « l'art et la violence ». Elle écrit également plusieurs
scénarii de court-métrages.
Emilie Geymond, comédienne
Emilie Geymond suit, entre 2000 et 2005 plusieurs stages de
clown dirigés par Gérald Garnache puis intègre la compagnie
Les gens d’à côté et participe à des soirées improvisations
clowns. Elle entre au Conservatoire de Grenoble en 2002 et suit
des cours d’art dramatique dirigés par Philippe Sire, Patrick
Zimmermann et Muriel Vernet ainsi que des cours de danse et
Emilie Geymond dans Si l'été revenait de
Arthur Adamov m. en sc E. Daumas
de chant. En plus des travaux effectués au cours de cette
formation (Mahagonny de B. Brecht ; Tramway nommé désir de
T. Williams ; Il campiello de Goldoni ; travail sur Médée ; deux Cabarets, sur des chansons comiques
puis sur Kurt Weil; On ne badine pas avec l’amour de A. Musset ; Richard III de W. Shakespeare ;
plusieurs lectures dirigées par Dominique Laidet), elle joue dans les Fourberies de Scapin mise en
scène par J-V Brisa. Elle intervient dans la compagnie Costard-Cravate sur des scénarios repasspectacle ; et crée avec la compagnie Ilot-Rêve, un spectacle pour enfant Inuk . Elle joue du piano et
aime beaucoup siffler.
Sophie Juglair, comédienne
Sophie Juglair, commence sa formation de comédienne au
Conservatoire de Montpellier, tout en validant en parallèle un
Deug art du spectacle à Montpellier. Elle participe également à
divers projets : une mise en scène collective d'un spectacle
nommé La machine à arrêter le temps d'après quelques
nouvelles de Dino Buzzati; l'Echange de Paul Claudel, travail
dirigé par Hélène de Bissy, un cabaret de chansons françaises
Sophie Juglair dans Si l'été revenait de
Arthur Adamov m.en sc de E. Daumas
initiée par Gérard Santi. Par ailleurs, elle participe à des lectures
dirigé par Yves Ferry. Puis elle entre au Conservatoire de Grenoble, où elle travaille avec Phillipe Sire
sur un travail autour du mythe de Médée, Jacques Vincey dans Il campiello de Goldoni. Elle joue
dans Grandeur et décadence de la ville de Mahagony de B. Brecht, mis en scène par Muriel Vernet.
Elle met en scène à partir d'un texte de Peter Turrini, Enfin la fin. Elle interprète enfin le rôle de Mme
Petersen dans Si l'été Revenait d'Arthur Adamov sous la direction d'Emmanuel Daumas.
Peggy Lagay, comédienne, compositeure et interprète musicale
Peggy Lagay termine en 2006 sa formation musicale à Jazz
Action (formation professionnelle musicale (Valence) : piano,
chant, harmonie,atelier..). Avant elle se forme dans différents
lieux : La Chaufferie en piano (Grenoble), L'école de musique
moderne en piano (Grenoble), Conservatoire de musique en
guitare (Saumur).
Peggy Lagay dans La pluie d'été de
Maruerite Duras m.en scène Muriel
Vernet
En 2006 elle fait la création musicale d'un film muet avec
l'association Cultur'Act (Grenoble). Puis la création musicale
d'une mise en scène de Charlène Ségeral de L'homosexuel ou la
difficulté de s'exprimer de Copi.
Parallèlement à sa formation musicale, elle suit une formation de clown sous la direction
d'Alain Bertrand, et d'art dramatique sous la direction de Patrick Seyer puis au conservatoire de
Grenoble sous la direction de Philippe Sire et de Muriel Vernet.
Laura Tirandaz, comédienne
Après avoir suivi le cours de théâtre de Myriade dirigé par
Georges Montillier et Norma Garnier et des Clochards
Célestes sous la direction d'Elisabeth Saint-Blancat, en 2002,
Laura Tirandaz participe en tant qu'interprète aux rencontres
d'écritures du Théâtre de la Platte de Lyon. En 2003, elle
entre au conservatoire de Grenoble en cycle professionnel
Laura Tirandaz dans Germania Mort à Berlin de
Heiner Muller m. en scène de Laura Tirandaz
dirigé par Philippe Sire. Elle joue lors de ces trois années de
formation sous la direction de Chantal Morel dans Le jour se
lève Léopold! de Serge Valetti, de Laurent Pelly dans Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, de
Jacques Vincey dans Le Campiello de Goldoni. En 2006, elle met en scène une adaptation de
« Germania Mort à Berlin » d'Heiner Müller au conservatoire de Grenoble.
Elle écrit également deux pièces : Les soliloques de comptoir et Variation I : Le fils qu'elle crée au
Théâtre de Création en 2007.
Contact
Compagnie 'Mais où l'as tu?'
15, rue George Jacquet
38000 Grenoble
www.infinidehors.org
Natacha Dubois
Tel : 06.21.82.12.95
Mel : [email protected]