Suite aux différentes déclarations liminaires, le DRH/AA a répondu à
Transcription
Suite aux différentes déclarations liminaires, le DRH/AA a répondu à
Suite aux différentes déclarations liminaires, le DRH/AA a répondu à différents sujets développés dans celles-ci. Depuis 2008, c’est 30% de l’effectif global qui a été supprimé et 13 bases aériennes qui ont été fermées. Il était nécessaire et vital d’obtenir au minimum une stabilisation de l’effectif voire une augmentation. Le contexte opérationnel actuel a conduit à stabiliser le format de l’AA. C’est ce que la CGT crie haut et fort et réclame depuis plusieurs années avec pour seule réponse une fin de non-recevoir de la DRH/MD et du ministère. Pas de positionnement sur le fond politique du dossier, si ce n’est que cet apport aurait permis l’application de la LPM...L’analyse ne peut se cantonner à des considérations financières. Les critères démocratiques doivent être la base de toutes cessions d’armement. Les interrogations concernant le niveau des RH, les pertes de compétences liées aux départs, la mise en incapacité de l’AA à réaliser les missions qui lui sont confiées, sont partagées. Pour la CGT, le recrutement actuel en aéronautique, mais également et surtout dans les branches de soutien n’est pas à la hauteur. Sur notre interrogation concernant le statut des ouvriers de l’état, la DRH-AA reconnait de pas détenir tous les leviers d’action. Elle est consciente malgré tout que le seul statut attractif pour maintenir nos compétences est celui d’OE. Pour notre part, nous rajouterons, contrairement à certaines organisations syndicales, que le besoin concerne tous les métiers, qu’ils soient « cœur de métier » ou soutien et avec le rétablissement des BO. Une demande particulière a été faite concernant les pompiers d’aérodrome, à laquelle la CGT souscrit puisque nous en avons fait la demande (seule) depuis la CPO de 2 000. Certains ont des réveils tardifs. Concernant les fonctionnaires, pour le DRH-AA, (ainsi que pour la CGT) le RIFSEEP est une véritable usine à gaz, mais il faudra que chaque agent y trouve son compte. Quand on a dit ça… La CGT a dénoncé les IDV. On ne peut pas d’un côté demander des recrutements et de l’autre planifier et inciter les agents au départ. Une communication a été faite sur le GT amiante. Il en ressort que la CGT n’est pas en accord avec toutes les conclusions. En tout cas dans l’AA comme dans l’ensemble du MINDEF, la CGT restera mobilisée sur cette question comme sur toutes celles liées au CHSCT. À noter quand même la déclaration d’un élu demandant la création d’un CHSCT de l’AA, demandé depuis 2011 par la CGT contrairement à son organisation. Encore une fois, les mêmes ont des réveils tardifs. La CGT a réitéré sa demande de réouverture des écoles de formation technique au sein du ministère et l’ouverture de filières spécifiques au sein des écoles de l’AA en rapport avec les vrais besoins des employeurs. Elle se décompose en 3 parties, la cession d’aéronefs, le stockage et la déconstruction. Pour la CGT elle doit se faire sous contrôle étatique, d’ailleurs ce dossier est porté depuis longtemps par nos camarades du site de Châteaudun où sont entreposés environ 700 aéronefs. Une filière doit être créée et pour la CGT le secteur étatique doit y avoir toute sa place, notamment sur la récupération et valorisation de pièces de rechange. Pour l’heure le SIAé refuse de se positionner. Les flottes critiques restent pour les hélicoptères le NH90, le TIGRE, le COUGAR et le CARACAL, le LYNX. Le taux de disponibilité global est de 37%. Il existe de gros soucis sur l’entretien, la maturité des programmes, la fiabilité, le plan d’entretien, les solutions de réparation non fournies en temps et en heure alors que payées à l’industriel … Des solutions vont être proposées suivant les problématiques et les flottes, comme le passage des visites de 24 à 36 mois ou le T0 à la date réelle de sortie de visite. Il est confirmé que les personnels sont hors de cause sur ces problèmes, ce n’est donc pas à eux d’en payer la facture. Les délais actuels de visite originellement de 18 mois sont aujourd’hui plus près des 36 voire 42 mois. Les causes en sont multiples (avion ancien, cellule vieillissante, approvisionnement des rechanges, non-intérêt des industriels à relancer des fabrications de pièces, etc.) Un travail conjoint SIMMAD/SIAé pour trouver des solutions a été engagé. Au vu de tous ces éléments, un délestage sur plusieurs années avec un industriel privé avait été demandé. Cette étude de délestage est en cours...Par contre, si ce délestage se faisait l’AIA Bretagne risquait d’être en sous-charge. Pour la SIMMAD, il n’y a pas lieu de payer au privé alors que l’étatique est en sous-charge. Une nouvelle étude est donc engagée avec le SIAé. Le SIAé sera-t-il capable de s’organiser pour absorber ce pic de charges ? Le Directeur central du SIAé, il faudra qu’il le soit. Par contre, il n’y aura pas d’augmentation des effectifs. Les problèmes de réglages détectés en sortie de visite à Cuers se résoudront par l’envoi de personnel de Bretagne sur Cuers. À l’heure actuelle, le délestage est mis en attente jusqu’à fin février 2017. Le calendrier prévisionnel de visites actuel de l’AIA Bretagne va être redéfini. Reste aujourd’hui pour l’AIA Bretagne à savoir comment seront organisées ces visites, avec quels moyens humains et d’infrastructure. Affaire à suivre. Le C160 est prolongé de 2018 à 2023. Le contrat pour le C130H est transféré au SIAé et sera entretenu pour la cellule à Clermont, les moteurs étant quant à eux faits par Bordeaux. L’A400M connaît de gros soucis également. Ils sont dus à une mauvaise conception de l’avion. Pour les moteurs, le TGB 600h passe à 1000 heures. La SIMMAD confie au SIAé pour une durée de 5 ans les RAGGI. Cela confirme une montée en puissance et une pérennisation du site d’Ambérieu. A voir… Pour le SIAé, l’augmentation du volume de personnels est confirmée. Le plan de recrutement 2017 verra l’embauche de 252 personnels. L’effectif 2017 évoluera de 64 personnes par rapport à 2016. Le nombre d’apprentis formés par le service est actuellement de 95 et une priorité sera faite pour continuer et amplifier cet effort. Les prévisions de départ ont été identifiées jusqu’en 2020. Elles font ressortir deux professions aéronautiques (électromécanicien et mécanicien) et la branche profession diverse très critique puisque ce sont là que les départs seront les plus importants sur les 4 prochaines années (respectivement 14%, 55% et 18% de l’effectif global d’ouvriers de l’état en moyenne par an). Une réunion de plus sans certitude sur les recrutements futurs, la formation, la place du personnel civil, sur une pérennisation directement en lien avec nos statuts. Sur cette question comme sur celle des salaires, le CGT appelle toutes les catégories de personnels à se mobiliser le 29 novembre, journée Fonction Publique et de la réunion sur le statut d’ouvrier de l’état, et le 9 décembre jour du comité technique ministériel en présence du ministre sur l’avenir du statut des ouvriers de l’état et des décrets salariaux. Vos élus : Philippe ROBERT AIA Clermont-Ferrand, Didier PORNIN DA273 Romorantin, Pascal SCHMITT AIA Bordeaux, Pierre JOUVHOMME BA110 Creil, Philippe SERIS AIA Bretagne, Patrick CAO DA928 Loperhet