ven. 20 février 2015 20h30 ven. 19 décembre 2014 20h30

Transcription

ven. 20 février 2015 20h30 ven. 19 décembre 2014 20h30
Octobre 2014 / février 2015 • Gratuit 12
Ven. 19 décembre 2014 20h30
Ven. 20 février 2015 20h30
••• originel
Les Démons des années 80 !
« Femme, Femme, simplement j’te dis, que j’taime... » Qui que tu sois, trentenaire, quadra, quinqua
ou étudiant électro-musicalisé, tu connais ou connaîtras ce refrain signé JeanLuc Lahaye. Que tu veuilles le reconnaître ou non, tu as la bougeotte
lorsque tu entends « Les Démons de minuit » qui veulent t’entraîner
SoMMAIRE
jusqu’au bout de la nuit, tu sifflotes sur Born to be alive, tu chantonStars 80
2
nes le refrain de Cookie Dingler (« Femme libérée ») et rêves secrèStromae
3
tement d’une soirée rétro avec une playlist 100% années 80. Un rêve
Noël à Clown Circus
5
Dans les coulisses
exaucé pour plus de 500 000 spectateurs en 2013 avec la tournée
Stars 80 qui remet ça dès l’automne 2014 avec Stars 80, L’origine.
avec Dani Lary
6-7
Dans ce revival des années Top 50, on retrouve encore plus d’arLuis Mariano
8
tistes invités : Lio, Début de Soirée, François Feldman, Jean-Pierre
Programme
9
Mader (« Macumba »), Pauline Ester (« Oui je l’adore »), Patrick Coutin
Détroit
11
(« J’aime regarder les filles »), Laroche Valmont (« T’as le look coco »),
TAL, Kev Adams
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Caroline Loeb (« C’est la ouate »), Jean Schulteis (« Confidence pour
Interview exclusive de
confidence »), Léopold Nord Et vous (« C’est l’amour »), etc. Autant
Daniel Guichard
14-15
dire que tous ont répondu présent pour participer à un show qui
Calogero
16
remet aussi en perspective les grands évènements de cette décennie
La Belle au bois dormant,
de folie : de l’invention du walkman au CD, de la première Fête de la
Carmen danse, Opéramania 17
Musique à la création des restos du Cœur, et de la révolution poloNorman, Stéphane Rousseau,
naise à la chute du mur de Berlin. Comme si on y était...
Éric Antoine , Les Chevaliers du Fiel18
Beatfreak’z Horror Show
Les Prêtres
Guide pratique 2
19
19
20
MERCREDI 10 DéCEMBRE 2014 • 20h
Tarifs : 25/56e • placement numéroté assis
••• Formidable
Stromae
Phénomène des ondes, maestro sur scène.
Impossible d’avoir échappé au phénomène Stromae. Depuis la sortie de son album Racine carrée, ce
Belgo-Rwandais s’est imposé en tête des charts et monopolise la bande FM. « Papaoutai », « Formidable »,
« Tous les mêmes »… autant de singles que de tubes. Avec ses textes rarement gais - Stromae parle du
cancer, de l’absence d’un père, d’une jeunesse désabusée et désoeuvrée - mais toujours posés sur des
beats irrésistiblement entraînants, il a réussi l’exploit de s’attirer les critiques dithyrambiques de la presse
spécialisée aussi vite qu’il a conquis le grand public. Sur scène, ses chansons s’expriment à plein régime.
Celui qui pour l’état civil belge est Paul Van Haver, 28 ans, est incontestablement le maître des dance-floors.
Son nom de scène est d’ailleurs le verlan de maestro. Très impressionné par Mozart, le rappeur est influencé
par « l’autre chanteur belge », Jacques Brel. Il confie volontiers que la chanson « Jef » l’a inspiré pour le titre
phare de son deuxième album, « Formidable ».
Le talon d’Achille de ce roi du buzz dont chaque apparition à la télé ou en vidéo sur le Web sont remarquées ?
Sa maigreur, dont, de son propre aveu, il se débarrasserait volontiers, mais qui l’a aussi poussée à troquer le
jean large pour le nœud pap’, lui faisant gagner au passage un look qui tape à l’œil.
Son cheval de bataille : défendre le français, lui qui trouve ridicule qu’on puisse dire que la langue de
Shakespeare sonne mieux que celle de Molière. Il l’a d’ailleurs prouvé en un tube lorsqu’en 2010, sa chanson
« Alors on danse » a fait se trémousser les jeunes du monde entier qui, pour la plupart, ne comprenaient pas
un mot de français.
SAMEDI 8 NOVEMBRE 2014 • 20h
Tarif : 34/49 € • PLACEMENT LIBRE NUMéROTé MIXTE
3
Boris BERT • Programme Sous réserve de modifications • Licence III 540109 • RCS Nancy 382 501427
Le meilleur des spectacles
dimanche 19 octobre I 19H
Zénith Nancy
jeudi 13 novembre I 20H
Zénith Nancy
jeudi 27 novembre I 20H
Zénith Nancy
jeudi 15 janvier I 20h
Zénith Nancy
LOCATIONS : FNAC • CARREFOUR • Géant • Leclerc • Cora • AUCHAN
Cultura • Digitick ET POINTS DE VENTE HABITUELS
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4
RENSEIGNEMENTS : LABEL LN 03 83 45 81 60
••• Jeune Public
Et si le Père Noël, lui aussi recevait un cadeau
pour les fêtes, un grand et prestigieux spectacle !
Par mégarde, ce sont ses trois plus gaffeurs et déjantés
collaborateurs qui se voient confier la mission de réaliser
cette méga-production. Leur objectif : dénicher des numéros
d’une grande diversité, alliant prouesses et humour.
Au programme, époustouflantes démonstrations de voltige,
présentation facétieuse d’un éléphant (!), nombreux et
talentueux équilibristes, jongleurs et numéros clownesques.
Nos trois compères, « les Cousins », se lancent alors pour
l’immense plaisir des petits et des grands, dans la création
du spectacle de Noël le plus délirant du moment « NOËL à
CLOWN CIRCUS ».
Groupes, CE :
contactez-nous pour bénéficier de tarifs dégressifs.
Possibilité d’organiser des goûters de Noël : 03 83 93 27 00.
SAMEDI 6 DéCEMBRE 2014 • 14h & 17h
Tarif : 20/25 € • PLACEMENT LIBRE ASSIS
5
••• Dans les coulisses avec
Quelques heures à peine avant l’ouverture des portes
au public, un calme olympien règne au Zénith.
Les décors et accessoires sont en place, le spectacle
est rodé, les artistes s’offrent un moment de détente.
C’est donc dans cette décontraction ambiante et en toute
simplicité que Dani Lary accueille Stéphanie, lectrice du MAG
ayant gagné la possibilité de le rencontrer et d’accéder en
exclusivité aux coulisses de son nouveau spectacle « Retro
Temporis ».
La fameuse « moto-fusée » du magicien
est composée dans son intégralité
d’éléments chinés chez des brocanteurs.
Deux mois de travail acharné, jalonné
d’améliorations et d’ajustements pour
un modèle unique en son genre !
« Retro Temporis » se veut
être un spectacle traditionnel :
les costumes et l’histoire
l’emportent
sur
l’aspect
technique. Il s’agit ici d’une
comédie magicale dans la plus
pure tradition théâtrale et
romanesque. Dani en a fabriqué
l’ensemble des décors : 6 mois
ont été nécessaires. Il dispose
pour cela d’un hangar de
3 000 m2 et peut ainsi tester
chacun de ses futurs numéros.
Stéphanie, de Lunéville, est
fascinée par le milieu de la
magie. Son numéro préféré : la
femme coupée en 2.
6
La tournée de Dani Lary, c’est 4 semiremorques de matériel et 50 personnes
travaillant sur chaque date : du régisseur
aux maquilleuses, en passant par l’équipe de
production…
L’artiste dispose d’un atelier pour réparer
éventuellement les décors, mis à rude épreuve
pendant le transport.
Une couturière collecte les costumes en loge
rapide dès que les artistes descendent de
scène : nettoyés et reprisés, ils seront prêts
pour le prochain spectacle.
Stéphanie n’est pas près d’oublier cette
rencontre… et son passage sur le pilori, aux
côtés de Dani et Copain !
Dani Lary s’est fait connaître
du grand public dans l’émission
« Le plus grand cabaret du
monde » pour laquelle il met
sur pieds de nouveaux numéros
chaque semaine !
Il propose aujourd’hui le plus
grand spectacle de magie
d’Europe, et imagine des
décors pour les tournées de
nombreux artistes : Lorie,
Johnny Hallyday, Pascal Obispo
ou encore Philippe Candeloro.
Dani Lary sera au Zénith de
Paris les 29, 30 et 31 décembre
prochains et en tournée dans
toute la France.
www.dani-lary.com
7
••• nostalgie
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, alors
que la France vient de connaître des années
terribles, deux hommes originaires du Pays
Basque et fous de musique, redonnent de la
joie de vivre à tout un pays.
En effet, pour les fêtes de Noël 1945, Francis
Lopez offre à son ami Luis Mariano les mélodies
de « La belle de Cadix ».
Pour l’année du centenaire de LUIS MARIANO, il
était impossible de ne pas lui rendre un hommage digne de ce nom ! En accord avec la famille
Mariano-Lacan, nous sommes heureux de vous
présenter ce spectacle haut en couleurs.
Sur scène, 3 jeunes ténors très doués et tous
dotés d’un timbre chaleureux et d’un souffle
impressionnant. Intervenant à de nombreuses reprises dans le spectacle, ils chanteront en solo, duo et trio accompagnés par un
grand orchestre. Mathieu Sempere, Nicolas
Gambotti, Marc Larcher ont déjà une jolie
carrière derrière eux et plus encore à venir.
Ils apportent une réelle fraîcheur et une vraie
force à une histoire alliant nostalgie et couleur,
exotisme et folklore, grâce et élégance.
Accompagnés par le Richard Gardet Orchestra,
les trois ténors ré-insufflent une âme authentique
à des chansons immortelles, créées par Francis
Lopez, comme « Mexico », « La Belle de Cadix »,
« Maria-Luisa », « L’Amour est un Bouquet de
Violettes », « Rossignol de mes Amours » et quantité d’autres qui, depuis plus d’un demi siècle,
nous bercent de joie et de plaisir. Henry-Jean
Servat, comme il le fait souvent à la télévision
et dans les magazines, racontera sur scène les
anecdotes et moments forts et lumineux de la vie
extravagante d’un artiste d’exception qui pour
l’éternité, a le nom de Luis Mariano.
Groupes, CE :
contactez-nous : 03 83 93 27 00.
SAMEDI 15 NOVEMBRE 2014 • 15h
37/56 € • Placement Numéroté assis
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non annulable et non remboursable, dans la limite des chambres réservées à ces offres, sur certaines catégories de chambres et à certaines dates
uniquement. Nous consulter pour le détail des prix par saison et par catégorie de chambre.
© Jean-Louis Fernandez
••• rendez-vous
Tentative de définition du Détroit.
Un détroit n’est jamais anodin. C’est un élément d’équilibre. Une ponctuation dans le paysage. Un trait
d’union entre deux immensités. C’est là où s’unissent les courants. C’est là où se rencontrent les flux venus
de loin, là où tous les horizons mêlent leurs reflets. C’est là aussi où les voyageurs, les astres et les embruns
croisent leurs destinées. Sur la carte du monde, Bertrand Cantat et Pascal Humbert ont donc choisi. Leur
projet musical - Détroit - sera celui du passage, des migrations, des survols et des vents croisés. Et quel
plus bel endroit qu’un Détroit pour donner rendez-vous aux autres, si ce n’est à soi-même ?
Avec l’album Horizons - faut-il rappeler là-aussi la définition ? - Bertrand Cantat et Pascal Humbert
explorent ensemble des terres - notre terre - aux odeurs de soufre. Une terre où muses, anges de
désolation et errants se croisent sur des chemins de terre, dans des jardins enfouis, des espaces
clos ... toujours sous un soleil que l’on fixe droit du regard. La tonalité musicale se veut rock, dense,
grave ... ponctuée d’échos chamaniques et de résonnance féminine. La poésie de Bertrand Cantat qui
croise ici et là les mots d’Olia Ougrik, de Wajdi Mouawad et de Claude Faber, tisse ses fils entre tout
ce que nous appelons de coutume, la peau, le souffle ou encore l’éclat d’une ligne d’horizon. Bertrand
Cantat et Pascal Humbert ont choisi de donner rendez-vous là où les eaux ne séparent pas. Mais tout
au contraire, là où elles relient. On appelle ça un Détroit.
JEUDI 27 NOVEMBRE 2014 • 20h
Tarif : 33,80 € • PLACEMENT LIBRE MIXTE
11
OUVERTURE
Le 28 octobre 2014
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TAL
••• Talent
infiniment bien dans son époque
Depuis son apparition dans le paysage musical français en 2012,
Tal a donné peu de concerts. Mais depuis les premières parties
d’Alicia Keys à Bercy ou de Christophe Maé au Casino de Paris,
la jeune Israélienne a pris du métier, comme l’a prouvé la dizaine
de concerts à guichet fermé donnés sur les scènes estivales en
2013. Et c’est d’ailleurs en live que la demoiselle, Tal Benyerzi
de son vrai nom, exprime tout son talent : car cette fille d’un
compositeur et d’une chanteuse, installés à Paris depuis 1990,
est aussi danseuse. Elle a d’ailleurs eu l’occasion de faire montre
de l’étendue de son art dans l’émission « Danse avec les stars ».
Pétillante, musicienne ( elle a appris le piano et la guitare en
autodidacte ) et métissée, elle se montre ancrée dans son époque
et se pose en emblème de toute une génération. D’ailleurs, à
seulement 23 ans, Tal, dont le premier album sorti en 2012, « Le
droit de rêver », s’est vendu à plus de 400 000 exemplaires, a prouvé qu’elle pouvait s’imposer dans la famille
de la variété française : elle est d’ores et déjà un membre important de la troupe des Enfoirés, qui réunit
quelques-unes des plus grandes stars hexagonales au profit des Restos du cœur. Avec « À l’infini Tour », du
titre de son deuxième album sorti en septembre 2013, elle part enfin sur les routes de France à la rencontre
de son public. Un spectacle qui promet d’être à son image : authentique, enthousiasmant et musical.
SAMEDI 11 OCTOBRE 2014 • 20h
••• Succès
Tarifs : 39/45 € • Placement numéroté assis
Kev Adams
Voilà voilà !
Pour la génération LOL et les autres !
L’humoriste qui a commencé sa carrière sur Facebook et Twitter
est devenu un cas d’école pour les artistes désireux de travailler
leur potentiel viral. Pas moins de 3,2 millions de fans sur sa page
Facebook, et 1,25 million d’abonnés sur Twitter. De quoi faire pâlir
notre Président et ses 587 000 followers…
Adoubé par les stars de l’humour, son début de carrière est
aussi fulgurant que l’envoi d’un tweet. Ce Gad Elmaleh de
la génération Y, du haut de ses 22 ans, ose balancer sur
la télé, les parents, mais surtout sur « les vieux », sa cible
préférée. Il est parfait dans le rôle de l’ado qui propose
aux aînés une mise à jour 2.0, et fait mouche dès qu’il
surfe sur la culture djeun’s.
Public trop MDR garanti (traduction : mort de rire en
langage SMS), du pré-ado au pré-retraité.
VENDREDI 17 OCTOBRE 2014
Complet
Nouvelle date DIMANCHE 7 JUIN 2015 • 19h
Tarifs : 38/45e • PLACEMENT LIBRE & NUMÉROTÉ ASSIS
13
••• Interview
Daniel Guichard
Vous vous situez comment par rapport
au milieu de la musique ?
DG : Je ne me situe pas. Il n’y a pas de conflit, seulement je suis vraiment à l’écart. J’ai encore quelques
amis, des gens avec lesquels j’ai débuté, comme
Lahaye, Lenormand ou François Valéry, mais je suis
dans mon coin et je n’ai rien à prouver. Par rapport
aux productions, je me produis moi-même et j’ai la
chance d’avoir un de mes fils qui se forme à ce domaine et qui est donc dans le milieu de la musique.
Concernant la tournée, on peut la voir
comme un best-of de Daniel Guichard ?
DG : Pas vraiment en fait. Mon fils m’a dit « si je
produit la tournée, tu chantes ? » et tout est parti
de là. Vous savez, des gens intègres il n’y en a pas
beaucoup et monter ce genre de projet, c’est souvent
prise de tête. Là ça ne l’est pas !
Cette tournée, c’est donc pour le plaisir de la faire ?
DG : C’est presque ça oui ! En fait, ça fait longtemps que
j’ai perdu la notion de « l’artiste pris en charge à 100
pour cents ». Je m’explique. Souvent dans ce métier, il
vous faut quelqu’un qui gère votre argent, ou s’occupe
de différentes choses, que l’on ne fait pas. Du coup, si
ça ne va pas comme il faut, c’est de votre faute, il fallait
le faire vous-même. Évidemment je ne fais pas tout tout
seul, mais maintenant je connais les problèmes que
posent une tournée. Sur celle-ci il y aura tout de même
18 personnes, mais ce que je viens de dire explique
pourquoi je vous disais ne pas me situer par rapport
au monde de la musique. Je chante et je me produis
moi-même. C’est plus compliqué d’être seul, mais avec
le temps je me suis rendu compte que les incompétents
sont plus dangereux que les malhonnêtes.
Est-ce vrai que vous avez lancé une radio pirate
dans les années 80 ?
DG : (rires) Oui, ça s’apellait Radio Bocal et c’était en
81. Une radio qui diffusait des chansons en français
24h/24 ! On passait parfois Elton John ou Joan Baez,
mais lorsqu’ils chantaient des morceaux francophones, comme « J’veux de la Tendresse ». On passait
quand même plus de 400 morceaux par jour. J’ai fait
ça jusqu’à la fin. Jusqu’au moment où la fréquence
nous a été retiré. Je peux pas vraiment vous raconter
tous les détails, mais c’était la période où les grosses
radios ses sont lancées, les NRJ et consorts. On a
souvent essayé de nous faire fermer, puisqu’on était
14
pirates, mais j’ai jamais eu plus à payer qu’un franc
symbolique de dommages et intérêts.
Vous-vous seriez vu en patron de radio
si ça avait perduré ?
DG : Non, je l’ai fait parce que j’ai un côté un peu con
et que je vais faire quelque chose de manière réactive. Il y avait beaucoup de morceaux anglophones un
peu partout et je me suis dit que le meilleur moyen de
foutre le merdier dans tout cça, c’était de lancer une
radio pirate. Les chansons en anglais avaient quelque
chose de plus facile, car lorsqu’un texte est mauvais
on ne s’en rendait pas forcément compte, alors qu’en
français, on le sait de suite !
Je vais vous raconter une autre petite anecdote. À
l’époque où l’on essayait de nous faire fermer, Jack
Lang, qui était alors Ministre de la Culture, m’avait
nommé pour recevoir une médaille des Arts et des
Lettres. J’ai trouvé assez étrange d’être embêté
parce que j’étais un pirate et d’être nommé pour cette
médaille en même temps.
Et la médaille vous l’avez récupérée ?
DG : Non, j’en veux pas de leur médaille. Pour moi ce
genre de récompenses sont pour les gens qui ont fait
des choses exceptionnelles.
On vous qualifie souvent de « vedette populaire »,
comment-vous voyez ça ?
DG : C’est super ! Pour moi ça veut renvoie à quelqu’un
que beaucoup de gens aiment et connaissent, sans
pour autant vous avoir vu sur scène ou même avoir un
disque de vous. C’est un peu faire partie de la mémoire
collective familiale. Par exemple, je me rappelle avoir
fait une émission avec Tino Rossi. Il y avait quatre
générations de spectateurs face à lui. Notamment des
grands-parents qui emmenaient leurs petits enfants
entendre Petit Papa Noël. Eh bien il avait beau avoir un
côté un peu bonhomme, quand il se mettait à chanter,
il séduisait tout le monde ! Faire partie de la mémoire
collective, c’est quelque chose d’extraordinaire.
Je vais reprendre les paroles du Gitan « ce qu’on dit
de lui il s’en fout », ça vous va bien, non ?
DG : Je ne peux pas faire autrement. Qu’est-ce que
vous voulez faire contre l’avis des individus. Certains
pensent que vous avez du talent, d’autres non. On
s’en fout. Je pars du principe qu’on ne peut pas plaire
à tout le monde. Je ne m’occupe que des gens qui
m’aiment parce que je pense qu’ils le méritent, que
ce soit mon entourage ou des admirateurs qui ont
parfois besoin qu’on leur montre un peu d’attention.
Les autres je m’en fous.
Avec vos soucis avec le fisc ou les problèmes
d’alcool, c’est finalement plus une vie de rockstar
que vous avez eu, non ?
DG : Je ne crois pas que la question se pose comme
ça. Je pense que ces problèmes sont simplement plus
expressifs lorsqu’on est rockstar ou punk. Pour ce qui
est des excès, pour moi c’est un peu comme si vous
passiez devant une pâtisserie et que vous vouliez un
gâteau et vous l’achetez. Ensuite, vous commencez
à avoir du succès et vous pouvez acheter plus de
gâteaux d’un coup. Le succès grandit encore et là,
vous achetez la pâtisserie. Si le processus se passe
sur 20 ans, pas de problème, vous avez le temps de
vous y adapter. Si ça se passe sur 6 mois, par contre,
vous déraillez. Et tout ça dépend aussi des gens qui
vous entourent. Certains ne veulent que votre bien et
pensent que c’est une bonne chose de vous apporter
un verre de whisky quand vous le voulez. D’autres, au
contraire, ont un intérêt à ce que vous ayez le nez dans
le verre, pour ne pas avoir le nez dans autre chose.
Les questions d’alcool ou de clopes ça ne me gêne
pas d’en parler, car c’est derrière moi depuis longtemps et je peux en parler à mes gosses. Je pense
surtout que dans tous les cas si vous tombez dans
ce genre de choses, c’est que vous allez mal. C’est
toujours le cas.
Je vais finir par une question rituelle,
Beatles ou Rolling Stones ?
DG : (rires) Pas de bol pour vous... en fait j’ai d’abord été
très fan des Stones et je suis ensuite devenu admiratif
de la musique des Beatles ! J’aimais le côté rebelle
des Rolling Stones, mais je me suis rendu compte par
la suite qu’il y avait une vraie subtilité dans les compositions de McCartney ou de George Harrisson. Et
puis les Stones je les ai vus à Nice à un concert il y a
quelques années et ils étaient complètement défoncés.
Ca m’a calmé. Finalement je dirais que j’ai fait ma croissance avec les Stones et ma maturité avec les Beatles.
Et puis les Rolling Stones, c’est surtout Mick Jagger en
fait. Les Beatles, étant jeune on aurait voulu pouvoir
avoir la même coupe à la con et rendre les filles hystériques, mais du coup, on ne voyait pas forcément la
richesse de la musique derrière tout cela.
Interview réalisée par Guillaume HANN
du Magazine
15
••• sincère
Calogero
Éternellement jeune, Calogero ne souffre pas du passage des années.
Au contraire, le joli minois du chanteur et compositeur affiche une insolente trentaine alors qu’il a fêté ses quarante ans en 2011. Faites le calcul… Musicalement,
son style évolue depuis ses débuts en 1989 avec le groupe « Charts » vers un son
pop et de plus en plus rock, sans jamais perdre son public en route, grâce à sa
capacité à créer des tubes aussi sincères que populaires.
Tout commence avec « En apesanteur », sortie en 2002 sur l’album « Calogero »;
le single est sacré disque d’or et devient un classique. Deux ans plus tard, sur
l’album sobrement intitulé « 3 », il surprend en proposant un duo avec le rappeur Passi : « Face à la mer ». En 2007, le musicien d’origine sicilienne confie
le livret de son quatrième opus, « Pomme C », à Zazie. Calogero préfère en
effet laisser à d’autres le soin d’écrire les paroles de ses chansons, pour se
concentrer sur ce qu’il sait (bien) faire : la mélodie. Mais choisir les meilleurs
paroliers reste un art que maîtrise parfaitement l’artiste : Marc Lavoine, Grand
Corps malade, Jean-Jacques Goldman, Françoise Hardy, Raphaël…
Arrive enfin 2014, avec un nouvel album et une nouvelle tournée, dévoilés
au compte-goutte sur les réseaux sociaux à coups d’extraits vidéo, de
photos et de chats en direct depuis son studio d’enregistrement londonien.
Complètement connecté, on vous le dit, Calogero ne vieillit pas et promet de
nous filer encore un sacré coup de jeune.
JEUDI 13 NOVEMBRE 2014 • 20h
16
Tarifs : 33,50/65e • Placement LIBRE NUMéROTé MIXTE
••• chefs d’œuvre
La Belle au bois dormant
Un chef d’œuvre du ballet classique présenté par l’une des plus prestigieuses troupes au monde accompagnée d’un orchestre de musiciens
talentueux. « La Belle au bois dormant » a été présentée pour la première
fois le 15 janvier 1890 au Théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg avec une
chorégraphie de Marius Petipa et sur une musique de Piotr Tchaïkovski,
inspiré du conte de Charles Perrault et des frères Grimm. Un ballet sublime avec des décors magnifiques et des artistes extraordinaires où vous
pourrez admirer le fameux adagio rose et le « pas de deux » classique.
Tchaïkovski lui-même appelait ce ballet « une symphonie dansante ».
Ballet féerie en 3 actes. Musique : P. Tchaïkovski
Chorégraphie : Marius Petipa.
Libretto : Konstantin Tachkin d’après le conte de Charles Perrault.
Décors : Semion Pastukh. Costumes : Galina Solovieva.
JEUDI 6 NOVEMBRE 2014 • 20h • 25/60 e • Placement numéroté assis
Carmen Danse
Plus de 100 artistes sur scène, Le ballet et l’orchestre de l’Opéra
National de Sibérie, des décors et costumes riches et somptueux. Venez
découvrir pour la première fois en France le Siberian National Ballet
dont la technique remarquable et la rigueur fascinent pour servir cette
œuvre splendide et populaire.
Ce ballet met en scène l’amour tragique et la jalousie amoureuse des
personnages de Carmen et de Don José, dont l’amour passionné pour
la belle bohémienne ne trouve aucun écho et le conduit au crime
passionnel. Aujourd’hui encore, Carmen, à la rythmique enivrante,
emportera le spectateur dans cette intrigue passionnée, où l’amour
s’embrase sous le soleil de Séville.
vendredi 19 décembre 2014 • 20h30 • 39/59 e • Placement numéroté assis
Opéramania
Imaginez réunis, les plus célèbres Opéras et les « pas » des ballets classiques les plus représentés au monde accompagnés par orchestre !
L’affiche est grandiose : « Carmen » de Bizet le plus grand succès de l’opéra
dans le monde entier, La Bohème de Puccini considéré comme l’un des
compositeurs majeurs de la fin du 19ème siècle, Le Barbier de Séville
l’opéra le plus populaire de Rossini… Ainsi que quatre œuvres magistrales : « La Traviata », « Nabucco » et « Rigoletto » de Verdi, et la très romantique opérette de Franz Lehar : Le Pays du Sourire. Que des chefs d’œuvre !
Et que des «tubes», immortalisés par les plus grands artistes. Les ballets
ne sont pas en reste, avec trois œuvres splendides du grand chorégraphe Marius Petipa : « Le Lac des Cygnes » de Tchaïkovski ; toujours de
Tchaïkovski, « La Belle au bois dormant » et « Casse Noisette », l’œuvre
qui ravit les enfants comme les adultes ; « Don Quichotte » (musique de
Ludwig Minkus) à la virtuosité étincelante et au charme espagnol.
VENDREDI 20 FéVRIER 2015 • 20h30 • 39/60 e • Placement numéroté assis
17
••• Zooms
ÉRIC
ANTOINE
Stéphane Rousseau
Après ses « Confessions », Stéphane Rousseau est de
retour sur scène avec son tout nouveau spectacle :
« Stéphane Rousseau brise la glace ».
Il brise la glace pour nous faire découvrir toutes les
facettes de sa personnalité. Il nous accueille sur scène,
comme à la maison, entouré de ses amis musiciens
et nous offre une expérience originale, un spectacle
électro-pop-rock-acoustique-humoristique dans un show
d’un genre unique. Stéphane Rousseau, performer aux
multiples talents, révèle sa polyvalence à l’américaine,
se dévoile à l’européenne et charme à la québécoise.
Après avoir parcouru
plus de 300 000 kilomètres, l’équivalent
d’un voyage jusqu’à
la Lune lors de sa
précédente tournée
« Mystéric », Eric Antoine
revient sur Terre avec
« Magic Délirium », un
MEGA show magicomique,
encore plus spectaculaire,
plus étonnant, plus fou
qu’il présentera à Nancy
en avant-première de ses
20 représentations à l’Olympia de Paris.
DIMANCHE 1er FéVRIER 2015 • 17h
SAMEDI 14 MARS 2015 • 20h
30/42 € • placement NUMéROTé ASSIS
31/47 € • placement NUMéROTé ASSIS
Norman
Les Chevaliers du Fiel
Après le triomphe de leur « Best Ouf », les Chevaliers
du Fiel reviennent au théâtre avec la suite de l’énorme
« Vacances d’enfer ! » où ils campaient déjà une multitude de personnages aussi déjantés les uns que les
autres. Dans cette nouvelle comédie délirante, nous
retrouvons Martine Lambert et son mari Christian
qui s’embarquent pour la croisière « Claude François
Alexandrie Alexandra »... où les attendent intrigues,
incidents, amours et confusions. Bienvenue à bord de
cette croisière à couler de rire !
18
Norman, de « Norman
fait des vidéos », arrive
enfin sur scène avec
son tout premier one
man show. Cette nouvelle aventure scénique est une suite logique pour ce pionnier
du « web man show »
qui a déjà réussi en
quelques années à réunir plusieurs millions de fans,
en postant des vidéos qu’il filme lui-même depuis sa
chambre.
Avec sa personnalité de loser fragile et malin, Norman
décide cette fois-ci de nous donner rendez-vous sur
scène, en live, pour continuer à nous livrer sa vision
décalée de la vie et des petits riens du quotidien.
Grâce à la proximité que lui offre la scène, ce premier spectacle est aussi l’occasion pour Norman de
se montrer encore plus intime que dans ses vidéos,
et d’aborder des sujets totalement inédits, dans un
échange direct avec le public.
JEUDI 9 AVRIL 2015 • 20h30
SAMEDI 16 MAI 2015 • 20h30
35/55 € • PLACEMENT NUMéROTé ASSIS
33/39 € • placement NUMéROTé ASSIS
••• Zooms
Les Prêtres
Après « Spiritus Dei » et « Gloria », Les Prêtres chantent à nouveau avec succès la foi, l’amour et l’espoir dans « Amen », leur
troisième album à découvrir sur scène, autour de 60 choristes
et musiciens...
Le projet « Les Prêtres » s’inspire fortement du concept de « The
Priests », un trio de prêtres irlandais qui avait fait parler de lui en
2009. La petite histoire veut que ce soit Didier Barbelivien qui ait
suggéré à l’évêque de Gap, Mgr. Jean-Michel di Falco, qui cherchait alors des fonds pour l’Eglise, de lancer
cette formation sur le modèle des irlandais. C’est ainsi que les pères
Jean-Michel Bardet, curé
de la cathédrale de Gap,
Charles Troesch, vicaire
dans la même commune et le séminariste
Dinh N’Guyen N’Guyen
se sont retrouvés dans
la lumière… des projecteurs !
Beatfreak’z
Horror Show
Cette année, pour Halloween,
toute l’équipe BEATFREAK’Z
vous prépare du très lourd !
Au menu sonore 2 scènes où vous
pourrez vous régaler avec de
l’electro / dirty / electro / hardtek /
tribe / tribecore / hardcore / raggajungle / acidcore... La soirée s’annonce
sanglante alors déguisez-vous pour
être encore plus dans l’ambiance...!
Billets en prévente uniquement
sur digitick.com
mardi 20 janvier 2015 • 20h30
samedi 1er novembre 2014 • 22h
25/39 € • placement NUMéROTé ASSIS
19,80 € • placement libre debout
19
Ludres
Cuisine traditionnelle
Produits de saisons
Retour du marché
Suggestions à l’ardoise
Produits frais
Ouvert du lundi au vendredi midi + vendredi soir et samedi soir.
03 83 53 69 58
CITROËN
LUDRES
FIRSTOP
Lieu-dit “Les Baraques” LUDRES (carrefour Ludres/Fléville)
[email protected]
Séminaires, CE, apéritifs dinatoires. MIDI VINS
MC DO
LUDRES
UGC
CINÉ CITÉ
Le zénith
et ses
partenaires
Guide pratique
Venir en voiture depuis :
PARIS / TOUL / DIJON :
a) Prenez la RN4 en direction de Nancy-Metz jusqu’à Toul, puis la sortie
n°17 Saint-Jacques / Zénith ou la sortie 18 Nancy-Centre / Laxou.
b) Prenez l’A4 en direction de Metz / Strasbourg. Rejoignez l’A31 en
direction de Nancy puis prenez la sortie 19 Nancy / Gentilly.
METZ / LUXEMBOURG : Prenez l’A31 en direction de Thionville / Metz
puis Nancy-Paris et prenez la sortie n°19 Nancy / Gentilly.
STRASBOURG / LUNéVILLE : Prenez l’A33 en direction de Metz / Nancy,
puis la sortie n°18 Nancy / Gentilly / Laxou.
éPINAL : Prenez la N57 / A330 en direction de Nancy puis rejoignez l’A33
en direction de Metz. Prenez ensuite la sortie 18 Nancy / Gentilly / Laxou.
Venir en bus :
Le Zénith de Nancy est accessible rapidement par le bus, grâce à 2 navettes du Réseau STAN :
Zénith 1 : CHU de Brabois-Vandœuvre / Zénith - Arrêt : Zénith.
Zénith 2 : Essey-Mouzimpré / Zénith - Arrêt : Zénith.
Les départs vers le Zénith ont lieu 1h15 avant chaque spectacle. Pour le
retour, les navettes attendent le public du Zénith sur le parking dès la fin
du spectacle. Ce service est accessible avec tous les titres de transport
valables sur le réseau STAN. Pensez à cette solution ! Non seulement elle est
économiquement avantageuse et bonne pour notre environnement, mais en
plus, vous éviterez les éventuels embouteillages !
En complément, 2 lignes régulières du Réseau STAN peuvent vous
déposer à proximité du Zénith :
Ligne 2 : Laxou Plateau de Haye - Laneuveville Centre : arrêt « Tamaris ».
Ligne 9 : Nancy Tamaris – Saulxures : arrêt « Zénith ».
Réservation : points de vente habituels
Suivez LA PROGRAMMATION SUR
et sur
www.zenith-de-nancy.com
facebook.com/zenithnancy
Zénith de Nancy • Rue du Zénith • 54 320 Maxéville • 03 83 93 27 00 • [email protected] • Directeur d’établissement : Nicolas Marsicano
Création : Boris Bert 06 98 96 13 02 • Textes Terrafemina • Impression : Lorraine Graphic • 30 000 exemplaires.
Ne pas jeter sur la voie publique.
Bert Boris
terrasse
ombragée

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