groupe de travail dans le cadre de convergencia

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groupe de travail dans le cadre de convergencia
“L’EXPERIENCE DE L’ANALYSTE:
EXPERIENCE D’UN METIER OU EXPERIENCE DU MANQUE?”1
EVA LERNER
I.
INTRODUCTION
Dans le langage courant on appelle l’expert une personne d’expérience dans un
métier.
Celui qui sait faire, parce qu’il possède la théorie ou parce qu’il a exercé
réitérativement une pratique avec une technique établie au préalable.
Cela suppose qu’il a eu du succès et qu’il s’est trompé jusqu’à connaître ce que
c’est qu’un métier, c’est-à-dire que son expérience rend compte du temps qu’il mis à
connaître son métier et qu’on espère qu’il y sera efficace.
Lorsque, entre analystes, nous disons “un analyste d’expérience”, de quoi
parlons-nous?
La psychanalyse débitrice de Freud propose en principe que celui qui veut se
consacrer à cette pratique doit passer lui-même par l’expérience de l’analyse.
Lacan, dans ses élucubrations autour de la psychanalyse didactique propose que
toute analyse, pour autant qu’en sorte un analyste, aura été une analyse didactique.
Mieux encore, il ajoute que “tout celui qui s’est analysé est analyste, qu’il en
fasse ou non métier, s’il veut faire métier il aura à parcourir les textes”2.
La psychanalyse questionne alors pour son champ que devenir un expert ait pour
condition que s’établissent une théorie et une technique consacrées applicables par
l’analyste dans sa pratique. Si lui-même doit passer par l’expérience, son inclusion
définit un champ différent de l’apprentissage d’un métier ou d’une profession.
Ce champ n’est pas étranger à la modernité. Le sujet moderne a été exproprié de
son expérience. Pour Giorgio Agamben la nouvelle expérience de l’humanité est le vide
de l’inexpérimentable3 et c’est la poésie moderne qui tente d’en dire quelque chose.
C’est peut-être pour cela que la psychanalyse surgit comme un symptôme de la culture
moderne et il serait souhaitable qu’elle n’abandonne pas la poïesis dans l’interprétation.
Le problème qui se pose pour nous en la nommant comme expérience, pas
tellement dans le sens de vécu (Erlebnis) que d’événement relatable (Erfharung) a été la
cause de mes réflexions à cette occasion.
1
Groupe de travail dans le cadre de Convergencia, La psychanalyse comme experience, Regent Palace
Hotel, 1er. et 2 août 2003.
2
Lacanm, Jacques: séminaire de l’Acte analytique.
3
Agamben, Giorgio, “Enfance et Histoire”.
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l’experience de l’analyste:experience d’un metier ou experience du manque?
Eva Lerner
La raison de cette difficulté se centre sur le paradoxe de cette praxis qui présente
une impossibilité logique aussi bien pour nommer l’analyste “d’expérience” -en ceci
que dans chaque cure on réinvente la psychanalyse- que pour en rendre compte dans la
transmission.
Mais si cette expérience n’est accessible que dans l’analyse, c’est toujours d’un
nouveau dire qu’il s’agit pour lequel l’analyste n’est jamais prévenu.
II.
DU PARADOXE DE NOTRE PRAXIS
Pour commencer, quel rapport y a-t-il entre théorie et pratique en psychanalyse?
Si sa pratique n’est pas sans concepts préalables -elle est de concepts et non de
préceptes- elle n’est pas pour autant l’application d’une théorie construite selon les lois
de la démonstration à partir de ses axiomes. Sa théorie avance sur l’expérience de la
psychanalyse elle-même, alors que sa pratique n’est pas transmissible à partir du savoir
théorique, d’où qu’on l’appelle une praxis.
La pratique théorique sans le support de la clinique tourne à la métaphysique,
alors qu’une pratique clinique sans la théorisation nécessaire serait un rite ineffable
voisin de l’expérience mystique.
On pourrait dire que cette expérience est même transmissible sans le récit de la
clinique et qu’elle est lisible à la manière dont on réalise la clinique d’un texte.
Mais on ne peut pas nommer l’expérience comme constitutive d’une maîtrise,
pas plus qu’on ne supposer au bon théoricien de la psychanalyse un savoir-faire dans sa
pratique quotidienne.
Du maître artisan qui montre la manière dont il manipule le tour de poterie on
apprend par identification, la matière à laquelle il se consacre étant prévisible.
Notre pratique en premier lieu empêche, du fait de l’intimité de la rencontre, la
présence de l’apprenti dans le cabinet du maître, l’imprédictibilité de sa matière rendant
impossible toute transmission par identification.
Donc, ce que comporte de paradoxal cette pratique qui dit d’elle-même n’avoir
son référent que dans le singulier de la clinique dont elle abreuve pour l’avancée de la
théorie, consiste en ceci qu’elle ne peut être relatée d’une manière achevée ni par
l’analyste ni par l’analysant que comme l’expérience d’un manque.
Il s’agit de l’impossible de la transmission sans reste d’une expérience en raison
des limites du langage pour nommer l’émergence du sujet et de ce que l’acte analytique
a d’incalculable.
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l’experience de l’analyste:experience d’un metier ou experience du manque?
Eva Lerner
Peut-il donc celui qui exerce le métier d’analyste -bien qu’il remplisse les deux
réquisits d’être celui qui fait la pratique et celui qui la théorise- se considérer un
spécialiste, un expert en la matière?
L’expérience de cette praxis est une expérience d’écriture, entendant par là une
expérience de lecture de la lettre, rénovée à chaque fois qu’il fait coupure parce que là il
fait écriture.
Pratique théorique et pratique clinique sont alors les noms de la formation de
l’analyste noués à l’expérience même de l’analyse de l’analyste qui ne cesse de toucher
encore et encore le bord de l’impossible, de ce qui est irréductible à l’écriture. Bref, du
réel qui ne cesse de ne pas s’écrire.
III.
UNE EXPERIENCE DE L’IMPOSSIBLE DE FAIRE EXPERIENCE
La pratique de la psychanalyse, du moins dans notre géographie, s’anticipe aux
temps de la fin de l’analyse de l’analyste. Mieux encore, cette fin controversée dont on
continue de faire la clinique dans les témoignages de la passe, ne donne pas suffisament
de raisons concernant le fait que l’analyste fasse partie de l’expérience qu’il conduit.
On aborde la quotidienneté avec les concepts dans lesquels nous nous formons et
avec l’état actuel de l’analyse personnelle de chacun de nous.
Lors de l’expérience on ne sait pas ce qu’on dit, et on ne saura qu’après-coup s’il
y a eu ou non acte analytique.
Le témoignage de cette praxis est toujours une expérience impossible de
transmettre dans sa singularité, non qu’elle soit ineffable mais que tout récit tend à faire
univers et que l’opération instaure la dimension du sujet en acte et par l’acte lui-même.
Celui-là même qui a terminé une analyse ne peut donner témoignage des
opérations réalisées, il peut même oublier son analyse mais sûrement son expérience
aura fait que son récit soit autre.
Pourtant on pourrait accorder que s’il est impossible de transmettre comment
analyser, il n’est pas contingent qu’on apprenne à analyser.
Si ce n’est pas par identification aux analystes qu’on a eus, parce qu’on a fait des
passages dans notre propre histoire analytique par l’évidence des lieux d’identification à
nos analystes et à nos contrôleurs pour les dissoudre, trouver le style propre est d’avoir
passé suffisamment par l’expérience du propre fantasme en tant qu’analysant.
Il a fait l’expérience de l’inconscient, de sa logique et de sa grammaire, mais il
doit atteindre le point de l’inconscient par lequel il deviendra analyste dans chaque acte.
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l’experience de l’analyste:experience d’un metier ou experience du manque?
Eva Lerner
Erotique d’une rencontre qui comme dans la sexualité dépend de la rencontre
dont il s’agit.
Recevoir quelqu’un dans notre cabinet, y loger sa parole dans un temps et un
espace, se disposer à l’écouter calmement sans la hâte des débuts, tissée dans la trame
d’une érotique et d’une esthétique que seul nous donne le temps actif et productif de
l’exercice d’une praxis, est une marque d’expérience?
C’est le début d’une copule qui fera du savoir insu de l’analysant et de la lecture
en un transfert soutenu, une seule et unique intimité avec la structure de la rencontre la
plus ex-time ou deux personnes peuvent s’unir dans une relation d’amour et s’abstenir
de la rencontre en tant qu’accouplement fantasmatique pour en faire une seule
dimension: celle de l’inconscient.
C’est l’abstinence qui règne parce qu’un désir autre que celui des corps règne,
c’est une érotique de la parole qui transperce les os mais n’excite pas: c’est une
expérience du manque qu’il faut que l’amour conduise sans pour autant en faire
suppléance.
Il faut pourtant ne pas confondre abstinence et manque de responsabilité.
L’analysant est responsable de sa parole et l’analyste de son acte.
Il faut avoir suffisamment passé par l’expérience de recevoir une personne et ne
désirer d’elle que l’analyser, en s’offrant, ni plus ni moins, qu’à opérer comme cause de
son désir, l’accompagnant dans la grande chirurgie de ces petits objets qui la mortifient
tellement quant à l’incurable de sa vérité, pour confirmer sans cesse qu’il s’agit de
l’expérience de l’impossible de faire expérience.
L’expérience de soutenir l’enigme, de n’être jamais suffisamment dupe comme
cela le demande, l’expérience de se situer en fouillant dans les ravages de la jouissance
pour sauver le désir qui pointe en supprimant toute idéologie concernant sa valeur dans
l’univers des biens, de la beauté ou de la pudeur, ne se supporte que du désir de
l’analyste, désir qui jaillit alors du creusage que l’analyse a fait dans le corps de
l’analyste.
De ce creusage émerge l’évidence que seule l’expérience de la propre lettre aura
produite dans un autre temps et dans un autre espace: ceux de l’analyse de l’analyste.
C’est la présence réelle de l’analyste, et je souligne que c’est le corps de celui
qui s’offre à l’expérience qui évoque dans ses creusages l’expérience apaisante de ses
objets, pour ne pas le dire à la manière dont nous nommons la castration en parlant
théoriquement de son opération.
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l’experience de l’analyste:experience d’un metier ou experience du manque?
Eva Lerner
Donc, savoir-y-faire, comme dans la sexualité, ne renvoie pas à un savoir
anticipé, à aucune garantie quant à savoir opérer, mais en revanche à un savoir mis à
l’épreuve à tous les points de la propre trame de celui qui s’offre comme analyste.
Du savoir-faire comme mouvement élégant appris au berceau pour le lien social,
au savoir-y-faire au moment précis, appris aux temps de l’analyse de l’analyste où il
s’est confronté à l’odyssée de traverser son Rubicon.
Pourtant l’insu de l’une-bévue, de l’amour et de la mort tissé dans l’infinité des
variables de cette faille dans le croisement que tout un chacun apporte dans son nœud,
invite au défi de soutenir toujours une position de dupe renouvelée par une action qu’on
ne saura que nachtraglich, qu’après-coup, par ses effets, si elle a eté ou non un acte
analytique.
Effet de sens, effet de signification phallique, effet d’inconsistance de l’Autre
que dans la coupure et l’épissure de la cure un analyste aura produit ou non, alors qu’il
ne sait pas ce qu’il dit mais croit savoir ce qu’il fait. Et que pourtant il ne peut calculer.
IV.
L’EXPERIENCE EST DE L’OBJET
Tel qu’on l’a dit à maintes reprises, le champ de l’expérience, qui en
psychanalyse n’est pas expérimental car il ne s’agit pas d’un sujet connaissant et d’un
objet connaissable, est une expérience par rapport à un objet conjectural lu dans
l’expérience discursive elle-même.
Cette particularité par rapport à l’objet dont il s’agit marque la limite d’un récit
possible de l’expérience analytique.
Pourtant, le caractère évanouissant, contingent et surprenant de l’émergence du
discours donne sa modalité à la construction par les analystes du témoignage de leur
expérience.
Si le récit du rêve est la voie royale à l’inconscient, la poïesis l’est pour la
transmission de ces moments.
Ce n’est pas par hasard que -quoique de différentes manières- les poètes et les
analystes soutenions, dans la mesure du possible, le défi de dire de l’impossible.
Je tenterai de cerner certains aspects de cette question à partir du récit d’un rêve
dans la singularité d’une analyse, mais je dirai aussi quelque chose des rêves, car si la
psychanalyse est du particulier, l’universel n’est pas étranger à leur formalisation.
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l’experience de l’analyste:experience d’un metier ou experience du manque?
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Justement parce qu’il s’agit de la transmission de ce qui par définition ex-siste
au sens, la monstration, dans ce cas précis topologique, sera la voie pour donner à
l’universel ce qui est à l’universel et au particulier ce qui est au particulier.
On peut dire que l’expérience de l’analyse relève de l’analysant et qu’elle se
manifeste dans l’expérience de l’analyste lorsqu’il interprète.
Le récit d’un rêve peut nous servir à indiquer la fonction du sujet désirant en tant
qu’effet, et l’objet qui le vise en tant que produit de l’écriture du rêve, si lecture il y a
eue.
Un petit découpage du rêve d’une patiente qui dit d’elle-même que son mari
dirige sa vie et qu’elle le seconde.
Voici le récit qu’elle en fait:
“J’étais dans un taxi et le chauffeur avait du mal à remonter une rue pavée. Je
suis descendue et je lui ai dit: attends, je vais voir si je peux t’aider, je l’ai bousculé de
l’épaule et le taxi a fini par la remonter”
L’interprétation situe sa jouissance à être celle qui “donne un coup d’épaule”
pour que le supposé conducteur puisse remonter la pente, certes sous le “gentil” appui
de son fantasme hystérique.
Ce rêve est en connexion avec un autre qui apporte le bénéfice de son fantasme:
Une fillette habillée d’une robe qui salue “sur un piédestal”.
Ainsi, “épauler” celui dont elle dit qu’il la conduit l’intronise, elle, “sur le
piédestal”.
Ce rêve situe en argument fantasmatique l’objet qui détermine sa position de
sujet comme “l’enfant au piédestal”.
Cette production onirique nous a fourni l’occasion de situer, encore une fois, la
manière dont l’analyste participe de l’expérience de l’objet.
Cette position dans son fantasme que signale ce plus-de-jouir, d’habillage
scopique n’est appréhensible que par la lettre. Pur manque en tant que et pur objet en
tant que a4 ont la même structure. Seul l’analysant qui suppose un objet au savoir en
tant qu’agalma à la place de l’analyste, ne sait pas que c’est lui-même l’agalma de
l’analyse. Ce qui veut dire que l’un ne va pas sans l’autre.
Le récit du rêve implique une satisfaction, et suivant le mode dont ce dire entre
dans le discours ce n’est pas seulement dans l’ordre verbal, tributaire de la jouissance
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Lacan, Jacques: “Proposition du 9 octobre 1967”.
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phallique et effet Symbolique du manque réel qu’il s’agit: là quelque chose se chiffre de
l’ordre de la lettre, cette satisfaction est tributaire du refoulé primordial qui réussit à se
loger dans la référence à la lettre
Un des registres de la division du sujet par le langage se satisfait donc de la
parole, le registre du Symbolique, mais une autre satisfaction, réelle, se réfère à
l’écriture. L’écriture, dans ce cas là d’un rêve, creuse un vide toujours prêt a invoquer
une jouissance.
Le dire n’est pas seulement situable dans la dimension du registre du
Symbolique.
Compte tenu du fait que le nœud est la structure subjective, puisque les registres
noués qui constituent la structure psychique du parlêtre sont trois, nous situons le rêve là
où le Symbolique cadre dans l’Imaginaire comme ce qui dans le discours va au-delà du
sens, c’est-à-dire là où Lacan écrit Inconscient: les formations de l’inconscient.
Cette corde Symbolique nouée au registre du Réel et de l’Imaginaire est un des
bords du triple point de l’objet a, cause de la structure, on peut évoquer que dans sa
réponse à Marcel Ritter5 Lacan dit que le rêve s’est posé sur l’ Unerkannt, sur le nonreconnu, et que c’est le fantasme qui a transformé le trou en cicatrice. C’est pourquoi
l’ombilic du rêve est la limite à laquelle parvient le dire dans sa frontière avec
l’impossible de dire.
5
Lacan, Jacques: Réponse de Lacan à une question de Marcel Ritteur, Suplemento de las Notas EFBA
1975.
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Mais si le fantasme est là c’est parce que l’ombilic trace la lettre de
l’Urverdrängung, roc de tout écrit.
Le rêve est écrit, ce qui indique qu’il y a eu un tour qui anticipe la chute de
l’objet a, c’est le fantasme qui donne consistance à sa logique et l’effet d’écriture sera
autre s’il y a eu lecture du fantasme, c’est-à-dire interprétation analytique, ou si la
lecture s’arrête avant de rencontrer l’irréductible6.
Le rêve est une équivoque qui se soutient du tissu même de l’inconscient mais
l’inconscient est une pratique, la pratique de la psychanalyse, qui donne corps aux
pulsions.
Si dans le rêve il ne s’agit pas d’image, et sa figurabilité n’est que le soutien
scénique de la lettre qu’il écrit, il faut distinguer ce qui fait que les pulsions se lient aux
orifices corporels. Bref, ce qui se passe au niveau de l’orifice corporel de ce qui arrive
au niveau de l’inconscient.
L’analogie est de ses limites: ce qui ne peut être dit, la limite de la parole, est le
réel du Symbolique, et ce qui ne peut être dit dans la limite de l’Imaginaire, est le réel
de l’Imaginaire.
Cette cicatrice est aussi dans un lieu du corps, ses orifices, et fait nœud avec le
champ de la parole.
Le fantasme ferme et troue en même temps.
La function du sujet, évanouissante, appréhensible uniquement parmi les
signifiants qui le représentent, est capturée dans le dire, lui aussi relié a l’objet qui le
suffoque et avec la grammaire qui le retient, c’est-à-dire l’objet a dans sa dimension
imaginaire, c’est-à-dire dans ses habillages pulsionnels.
L’objet a dans l’Imaginaire s’ordonne selon la grammaire pulsionnelle dans la
logique du scénario de la position fantasmatique où se trouve le rêveur.
La jouissance de l’Autre, version Imaginaire d’une présence réelle qui
commande l’Imaginaire humain en dehors du tissu dit Inconscient 7, est, tout compte
fait, le lieu de l’indicible auquel la lettre fait litoral.8
6
Lacan, Jacques: Séminaire L’Insu. Traduction de Ricardo Rodríguez Ponte, EFBA.
Meroni, Carmen, Cuadernos Sigmund Freud nº 14, “Interrogación del 4º nudo en la clínica de las
neurosis”.
8
Lacan, Jacques “Lituraterre”
7
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Dans l’expérience de l’analyse l’analyste supporte, tant qu’il peut, le défi de
rendre possible le dire de l’impossible, la chute de l’objet auquel il s’offre en tant
qu’accoucheur, soutenu dans son désir.
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