Maïs grain en culture seche - La Chambre d`Agriculture de Charente

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Maïs grain en culture seche - La Chambre d`Agriculture de Charente
Maïs grain en culture sèche
Les années se suivent et ne se ressemblent pas : 2014
avec ses records de rendement a laissé place à une
année plus mitigée…
Après un début d’été 2015 particulièrement sec, nous nous
attendions au pire. La sécheresse estivale, aggravée par de
fortes températures en début d’été, ont pénalisé la
production. Heureusement, août est arrivé avec des pluies
salvatrices. Les maïs non irrigués ont pu récupérer mais les
rendements ont été hétérogènes selon les types de sol.
Une grande majorité des récoltes de maïs à l’automne 2014
se sont faites sur des sols secs et précocement laissant des
terrains avec une structure de sol correcte. L’hiver doux,
avec très peu de jours de gelées, et humide n’a pas permis
de reprendre les parcelles et/ou d’effectuer des labours
d’hiver de qualité. Les préparations de sols souvent tardives
ont parfois été délicates. Les conditions d’implantation,
malgré une fin mars douce et sèche propice aux travaux de
semis, n’ont pas toujours été optimales ce qui a pu
potentiellement poser soucis en termes de qualité de semis.
Avec des températures douces au mois d’avril, les levées
ont été relativement rapides, à tel point que les écarts de
vigueur de départ entre génétique a été bien plus faible qu’à
l’accoutumée. Les semis de fin avril ont été réalisés dans
des sols desséchés mais les pluies de début mai ont permis
des levées rapides et homogènes ce qui a limité les attaques
de ravageurs. Dans la Vienne, des attaques de larves de
mouche du semis ont été observées.
Dans ces conditions, les efficacités des herbicides appliqués
en post-semis pré-levée (jusqu’au 20 avril environ) ont,
dans l’ensemble, bien fonctionnés.
Les désherbages, réalisés plus tard, ont été plus difficiles et
les efficacités moindres, liées notamment à des adventices
trop développées au moment du passage et des relevées
permanentes.
Après une fin mai et un début juin sec et chaud, le retour
des précipitations vers le 10 juin ont été les bienvenues. Les
cultures étaient alors dans un bon état hydrique et sanitaire.
Les rattrapages en désherbage positionnés début juin ont
été satisfaisants profitant de conditions d’hygrométrie
correctes. Par contre, les fenêtres d’interventions autour du
10-15 juin ont été plus difficiles à trouver (vent et pluie) ce
qui n’a, bien souvent, donné que peu de satisfaction à
l’efficacité du traitement.
Avec des températures caniculaires dès la fin-juin, les
cultures sèches ont commencé à souffrir dès la fin du mois.
La chaleur et le manque de précipitations du mois de juillet
ont pénalisé le développement des maïs en période de
floraison pour les plus précoces et la croissance des plantes
pour les plus tardifs.
SOMMAIRE
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Les variétés précoces - séries 12 et 13 : page 2
Les variétés demi-tardives – séries 14 et 15 : page 4
Des rendements hétérogènes selon les types de
sol et les dates de semis.
Photothèque des Chambres d’agriculture
Synthèse 2015
Les floraisons ont été plus tardives que d’ordinaire et
surtout plus longue. Ces conditions extrêmes ont affecté les
potentiels des cultures de printemps avec des situations qui
se sont vite dégradées, notamment sur petites terres où il a
été vu des plantes séchées sur pied. En sols profonds,
comme en zone de marais, les parcelles ont été moins
affectées par la sécheresse.
Un retour à des conditions moins extrêmes, avec des pluies
et des températures de saison au mois d’août, a permis aux
cultures de printemps de repartir et de récupérer, du moins
en partie, une situation jugée inquiétante dès la mi-juillet.
Certains maïs ont reverdit nous laissant espérer des
rendements moins catastrophiques que prévu.
Dans la continuité d’août, septembre a été frais et humide,
apportant sa contribution à une récolte meilleure que celle
attendue début juillet. Dans les sols les plus profonds, les
précipitations ont probablement eu un effet positif sur le
poids de mille grains.
La récolte des maïs grain a commencé début octobre et les
moissons ont pleinement profité des bonnes conditions
climatiques de ce début d’automne. Toutefois, celles-ci ont
été laissées quelque peu de côté au cours des quinze
derniers jours au profit des semis des céréales d’automne et
se sont terminées début novembre permettant également
de perdre un peu en humidité pour limiter le coût du
séchage. Comme attendu, les rendements sont hétérogènes
en fonction des types de sol et des dates de semis. Les
premiers échos de culture en maïs sec laissent envisager un
rendement régional entre 65 et 70 q/ha. Grâce aux bonnes
conditions de récolte et à l’absence de pluie, la qualité des
grains est au rendez-vous. Les teneurs en humidité, allant
de 20 à 30 % pour les cultures sèches, ont permis dans
certaines situations de limiter les coûts de séchage.
Les variétés précoces : séries 12 et 13
Il faut tout d’abord préciser que la base 100 est exprimée en faisant la moyenne des 3 variétés témoins
(P 9175, DKC 4408 et DKC 4795)!
Attention, certaines variétés n’étaient présentes que sur 2 sites.
Il faut donc être vigilant sur leur interprétation.
Les variétés témoins :
• DKC 4795 (Monsanto, 2009, 430) : témoin de rusticité sur ce créneau, elle sort en 3ème place
cette année à 103,4 % des témoins. Variété de hauteur moyenne à basse, à insertion basse et
régulière. Bonne programmation en nombre de rangs. Vigueur de départ très moyenne, sa
floraison est plutôt précoce pour sa série. Elle possède une bonne rusticité en cas de coupure
d'irrigation précoce comme en stress précoce d’où son intérêt sur des indices tardifs en culture
sèche. Echos cultures plutôt bons cette année. Cette variété reste une valeur sûre sur ce
créneau.
• DKC 4408 (Monsanto, 2011, 360) : variété toujours bien placée depuis 3 ans, légèrement en
retrait dans les essais cette année mais qui confirme ses bons résultats en campagne. Elle finit
à 99,6 % des témoins. Vigueur de départ très moyenne avec une floraison mi-précoce. Elle
finit lentement son cycle avec une humidité légèrement supérieure à ses homologues. Bon
comportement en tiges creuses, bon PMG. Variété tolérante au stress hydrique.
• P 9175 (Pioneer, 2011, 320) : variété témoin en sec, elle est milieu de tableau cette année mais
avec des résultats plutôt homogènes. Elle finit à 97,8 % des témoins. Variété assez courte à
insertion basse et typée grain. Elle possède un bon PMG avec des gros grains. Très bonne
vigueur de départ avec une finition plutôt lente. Elle a une floraison précoce et possède une
très bonne tenue de tige. Variété qui supporte moins bien les implantations en terres froides et
humides et qui a besoin de plantes/hectare dans les bonnes situations pour pleinement
s’exprimer.
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Les variétés au-dessus de la moyenne
• DKC 4814 (Monsanto, 2011, 470) : variété la plus tardive de la synthèse, elle finit 1ère à
109,1 % des témoins sur deux essais et ses résultats à Arvalis le confirment. Elle exprime très
bien son potentiel depuis trois ans, notamment dans les terres à fort potentiel. Elle possède
une vigueur de départ moyenne, une floraison mi-précoce avec un PMG assez élevé. Produit à
densifier pour compenser sa programmation moyenne en culture sèche et à réserver plutôt
dans les Charentes. Plante trapue avec une insertion basse et une bonne tenue de tige. Elle est
récoltée à une humidité dans la moyenne de sa série.
• LG 30369 (Limagrain, 2013, 380) : pour sa première année dans nos essais, cette variété finit
2ème à 104,4 % des témoins représentée sur deux essais. Elle possède une vigueur de départ
moyenne, avec une floraison mi-précoce. C’est une plante trapue pour un LG, avec une
insertion basse. Elle finit avec un PMG correct et une humidité récolte légèrement supérieure à
la moyenne. Produit avec une bonne tenue de tige, qui semble avoir une bonne
programmation et un bon potentiel malgré un manque de rusticité, à confirmer l’année
prochaine.
• RGT XXAVI (RAGT, 2015, 320) : ce produit finit à 101,7 % des témoins sur deux sites et à
100,8 % à Arvalis. Cette variété semble montrer un potentiel de rendement élevé et régulier,
notamment grâce à son bon comportement au stress hydrique. Elle a une très bonne vigueur
de départ et une floraison mi-précoce. C’est un grand gabarit qui a un port de feuilles étalé.
Variété qui dispose d’une programmation intéressante (15*27) avec un PMG élevé ce qui lui
permet de conforter son bon potentiel. Produit proche d’un FISIXX, avec un meilleur état
sanitaire, attention toutefois à la casse tige en fin de cycle. A revoir pour confirmer son
potentiel en culture sèche.
• P 9234 (Pioneer, 2014, 350) : variété qui finit à 100,7 % des témoins. C’est un produit qui a
une floraison plutôt tardive pour sa série. C’est un grand gabarit, avec surtout une insertion
d’épi haute. Il a une dessiccation assez lente et un bon stay-green ce qui lui permet de bien se
comporter avec une forte densité de semis. Son humidité récolte est donc légèrement
supérieure à la moyenne, avec un bon PMG. A revoir.
• RGT PREFIXX (RAGT, 2015, 330) : variété présente dans deux sites en Vienne, elle fait
100,3 % des témoins et finit en-dessous de la moyenne à Arvalis. C’est un gabarit moyen à
grand, avec une insertion d’épis relativement haute. Sa floraison est plutôt mi- tardive, mais
ce produit a une dessiccation rapide, avec un gros PMG et une humidité récolte inférieure à la
moyenne. Variété qui fait partie de la nouvelle génétique RAGT, sa régularité et sa rusticité
dans nos essais sont à revoir.
Les variétés inférieures à la moyenne
• P 9838 (Pioneer, 2012, 380) : variété de fin de série 13, rustique. Elle finit à 99,3 % des
témoins sur deux sites et avec des échos cultures moins bons que l’an passé. Elle est en léger
retrait cette année, mais ce produit reste une valeur sûre. Plante avec une bonne vigueur de
départ, floraison précoce, avec un gabarit moyen et une insertion d’épis plutôt haute. Comme
remarqué lors des années précédentes, ce produit fait son rendement avec une
programmation élevée, mais un PMG moyen.
• MAS 32C (Maïsadour, 2014, 320) : variété qui finit à 96 % des témoins sur deux sites. C’est
un produit trapu pour un Maïsadour, qui est d’origine Dekalb, avec un gabarit moyen et une
insertion d’épis basse. Sa floraison est très précoce, elle fait son rendement avec une
programmation élevée mais elle a un PMG moyen. Produit avec une bonne vigueur de départ
mais peu tolérant au stress hydrique. L’humidité à la récolte est moyenne à élevée.
• RGT EXXPLICIT (RAGT, 2014, 390) : variété qui finit à 94 % des témoins sur deux sites. C’est
une fin de série 13, elle est très irrégulière entre les deux sites mais semble avoir du potentiel.
Plante plutôt petite, avec une insertion d’épis haute. Sa floraison est précoce, mais avec une
dessiccation assez lente. Elle a une programmation importante pour réaliser son rendement,
avec un PMG moyen. Son humidité à la récolte est plus élevée que la moyenne, ce qui la
pénalise un peu plus. Variété rustique, qui tend à remplacer OXXYGEN.
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• DKC 3938 (Monsanto, 2014, 310) : elle finit avec des résultats hétérogènes à 93,2 % des
témoins comme l’an passé (résultats au-dessus de la moyenne cette année à Arvalis). Variété
avec une vigueur de départ correcte, c’est un petit gabarit trapu avec une insertion d’épis
moyenne. Floraison mi-précoce. Avec un très faible PMG, elle a besoin d’une forte
programmation de grains par épis pour assurer son rendement, ce qui la pénalisa cette année
3
encore. Elle finit avec une humidité récolte dans la moyenne. Produit irrégulier qui viendra sur
le créneau du DKC 4012 en plus rustique.
• KARAMELIS (KWS, 2015, 320) : variété qui finit à 92,6 % des témoins sur deux sites et endessous de la moyenne à Arvalis. Elle est très précoce tout au long de son cycle. Bonne
vigueur de départ, floraison très précoce, et dessiccation rapide. L’humidité à la récolte est
basse mais cette variété manque de potentiel, notamment à cause de sa programmation
(14*26) et de son petit PMG.
• SOLFERINO (Semences de France, 2015, 360) : variété qui finit à 84,9 % des témoins sur
deux sites. Pour sa première année dans nos essais, ce produit semble irrégulier et pas à la
hauteur des témoins en terme de rusticité. Il possède un gabarit moyen, avec une insertion
d’épis basse à moyenne. Sa floraison est plutôt tardive pour sa série, et il finit avec une
humidité récolte moyenne à haute. Produit adapté pour le fourrage mais attention à sa tenue
de tige en fin de cycle. Variété à privilégier en situation irriguée.
• P 9203 (Pioneer, 2013, 310) : variété qui était à 100,4 % des témoins l’an passé, elle finit
dernière cette année à 84,3 % des témoins sur deux essais. Elle confirme donc son manque de
potentiel et de rusticité par rapport au P 9175. Bonne vigueur de départ. Plante assez haute
avec une insertion d’épi haute également. Typée sur un P 9175, floraison précoce, elle aura
une dessiccation plus rapide que ce dernier, lui permettant d’avoir une humidité récolte très
faible. Ce produit est très en retrait cette année par rapport aux 2 années passées.
Les variétés demi-tardives : séries 14 et 15
Attention, il faut préciser que certaines variétés n’étaient présentes que sur 2 sites.
Il faut donc être vigilant sur leur interprétation.
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Les variétés de référence
• DKC 5142 (Dekalb, 2009, Indice 520) : variété de référence qui sert de témoin de tardiveté
dans ces essais. Elle ressort en tête dans l’essai sur doucins (17). Elle confirme ses bons
potentiels déjà observés et son bon comportement au stress hydrique. Plante à bon gabarit, à
insertion régulière. Floraison et fin de cycle précoces pour son groupe. Meilleure vigueur de
départ que le DKC 5190. Bon comportement vis-à-vis de la tige creuse.
• DKC 4795 (Dekalb, 2009, Indice 430) : variété de référence qui était un témoin de précocité
dans ces essais. Elle ressort mieux que l’an passé sur la synthèse régionale. Variété connue
pour sa régularité et son bon comportement en culture sèche qu’elle confirme une fois de plus
cette année. Elle a une floraison précoce et est rustique sur l’élaboration de son rendement
avec une dessiccation rapide en fin de cycle. Plante courte à insertion basse avec cependant
quelques tiges creuses.
• DKC 4814 (Dekalb, 2011, Indice 470) : variété demi-tardive, témoin de ces essais qui
confirme, elle aussi, son bon potentiel avec une certaine régularité et une bonne adaptation au
stress hydrique. Elle possède une vigueur de départ moyenne. Plante trapue à insertion basse
avec une dessiccation rapide. A surveiller en tige creuse. Bon PMG.
• MAS 51.G (Maïsadour, 2011, Indice 480) : variété demi-tardive qui possède une excellente
rusticité et une dessiccation plutôt rapide qui convient bien aux cultures sèches. Elle fait son
rendement par un nombre important de rangs et de grains par rang avec un PMG moyen.
Plante assez haute à insertion basse. Comportement à surveiller vis-à-vis de la tige creuse.
• LG 3490 (Limagrain, 2009, Indice 520) : variété tardive début de groupe 500. Elle fleurit en
général dans les dernières et elle finit son cycle lentement avec une humidité dans les plus
élevées. C’est une variété qui a un potentiel irrégulier en fonction des situations climatiques. A
l’inverse de l’an passé, elle tire son épingle du jeu sur terres de Champagne et est plus
décevante sur doucins. Plante de grand gabarit avec une insertion d’épis haute. Elle possède
une bonne tenue de tige, bien en verse et en tige creuse. C’est une variété avec un gros PMG.
• FUTURIXX (RAGT, 2009, Indice 410) : variété de tout début de groupe demi-tardif. Elle se
classe moins bien que les années précédentes, pénalisées surtout sur doucins. Variété qui
garde son intérêt en culture sèche notamment sur terres de Champagne où elle exprime son
bon potentiel de rendement. Plante haute à insertion d’épi moyenne à haute. Bonne vigueur de
départ. Elle possède une bonne tenue de tige et est bien en verse. Petit PMG.
Les variétés en 2ème année d’expérimentation
• ES ZOOM (Euralis, 2012, Indice 530) : variété tardive avec un bon potentiel. Vigueur de départ
correcte. Floraison calée sur sa série. Humidité récolte élevée due à sa tardiveté. PMG moyen.
Comportement tige creuse correct. Variété qui a sa place en culture sèche.
• ROBERI (Caussade Semences, 2013, Indice 430) : variété demi-tardive avec un bon potentiel
de rendement et régulière, elle se positionne cette année à la moyenne des témoins. Elle
confirme son bon comportement et donc son intérêt en culture sèche. Floraison tardive et fin
de cycle lent. Elle possède une bonne tenue de tige. PMG correct.
• RGT LEXXTOUR (RAGT, 2014, Indice 480) : variété avec un potentiel correct et régulier. Elle
est calée sur la moyenne des témoins depuis deux ans. Floraison assez tardive, elle peut être
pénalisée par une humidité récolte élevée. Plante de hauteur et d’insertion moyennement
haute avec des spathes très serrées. Sa vigueur de départ est bonne. Variété à gros grains
avec un PMG élevé. Bon comportement en tige creuse.
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• P 9838 (Pioneer, 2012, Indice 400) : variété de fin de série précoce qui possède une très
bonne vigueur de départ et un potentiel de rendement régulier. Elle est en léger retrait cette
année, mais reste une variété intéressante en culture sèche. Floraison précoce avec une fin de
cycle plus lente. Plante avec une insertion d’épis haute. Elle fait son rendement sur le nombre
de grains avec un nombre important de rangs et un petit PMG. Elle est à surveiller en tige
creuse.
Les variétés en 1ère année d’expérimentation
• RGT MEXINI (RAGT, 2014, Indice 520) : variété tardive de début de groupe 500. Variété avec
un bon potentiel en culture sèche pour cette première année d’observation. Plante au gabarit
moyen avec une insertion d’épi basse. Floraison tardive avec une fin de cycle lente. Elle fait
son rendement sur le nombre de grains avec un nombre important de rangs et de grains par
rang et un PMG dans la moyenne. Produit qui semblerait avoir un peu de tiges creuses. A
revoir pour bien évaluer son potentiel en culture sèche.
• COPERNIC (Caussade Semences, 2014, indice 460) : variété demi-tardive au potentiel
décevant qui a été pénalisée par ses résultats sur doucins. Plante courte. Floraison précoce et
une dessiccation plutôt rapide qui convient bien aux cultures sèches. PMG peu élevé. Peu
sensible à la tige creuse.
• LG 30491 (Limagrain 2011, indice 480) : variété demi-tardive. Potentiel régulier mais bien
inférieur aux témoins. Variété haute à insertion haute. Epi avec peu de régulation avec de très
gros grains très ridés. Floraison tardive finissant avec une humidité élevée de fin de série. Peu
sensible à la tige creuse.
Conclusion :
Ces essais mettent en avant les variétés les plus adaptées à des situations non irriguées. Cette année,
les conditions sèches et chaudes du début de l’été ont entraîné un stress hydrique, mettant réellement
les variétés en concurrence entre elles. Les variétés plus tardives semblent avoir tiré leur épingle du
jeu, les plus précoces ayant été pénalisées lors de la floraison.
Dans ces essais, nous trouvons des variétés affichant tout de même un bon comportement en culture.
Pour certaines, il sera nécessaire d’évaluer à nouveau leur aptitude à maintenir ou compenser les
composantes de rendement en conditions sèches. Rappelons que les critères importants à prendre en
compte lors du choix d’une variété en culture sèche sont la rusticité, la précocité, la programmation du
nombre de grain/m² et le PMG.
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Document réalisé par les conseillers en productions végétales
des Chambres d’agriculture de
Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vendée et Vienne
Décembre 2015