Revenu de placement gagné par l`intermédiaire d`une société
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Revenu de placement gagné par l`intermédiaire d`une société
i 2015 numéro 59 11 décembre 2015 FiscAlerte — Canada Revenu de placement gagné par l’intermédiaire d’une société privée Nos bulletins FiscAlerte traitent des nouvelles, événements et changements législatifs de nature fiscale touchant les entreprises canadiennes. Ils présentent des analyses techniques sommaires vous permettant de rester bien au fait de l’actualité fiscale. Pour en savoir davantage, veuillez communiquer avec votre conseiller EY. Le 9 décembre 2015, le projet de loi C-2, Loi modifiant la Loi de l’impôt sur le revenu, a franchi l’étape de la première lecture à la Chambre des communes. Ce projet de loi contient un certain nombre des propositions relatives à l’impôt sur le revenu des particuliers comprises dans la plateforme du gouvernement libéral majoritaire, y compris l’augmentation proposée de 4 % du taux marginal d’impôt sur le revenu des particuliers le plus élevé pour le revenu qui excède 200 000 $. Le projet de loi contient également des modifications à l’imposition du revenu de placement de sociétés privées, y compris les sociétés privées sous contrôle canadien (les «SPCC»), en prévoyant un impôt remboursable additionnel de 4 % sur pareil revenu de placement et un impôt remboursable additionnel de 5 % sur les dividendes de portefeuille. Des modifications corrélatives ont également été apportées au mécanisme de remboursement de l’impôt en main remboursable au titre de dividendes («IMRTD») et au facteur de majoration qui s’applique au revenu étranger ne provenant pas d’une entreprise. Ces mesures sont considérées comme étant quasi adoptées en date du 9 décembre 2015 aux fins de la comptabilité fiscale. Ces modifications corrélatives visent à empêcher tout avantage supplémentaire en matière de report d’impôt pour les particuliers gagnant un revenu de placement par l’intermédiaire d’une société, mais instaurent de nouvelles complexités en ce qui a trait à l’intégration du revenu de placement futur et à l’imposition future des bénéfices non répartis existants. Les contribuables touchés devraient discuter avec leur conseiller EY avant le 31 décembre 2015 des incidences de ce projet de loi sur les bénéfices non répartis actuels de leur société privée et sur leurs politiques en matière de dividendes. Pour obtenir un résumé des modifications à l’impôt sur le revenu des particuliers contenues dans le projet de loi C-2, veuillez consulter notre bulletin FiscAlerte 2015 numéro 58, Publication de modifications à l’impôt sur le revenu des particuliers au fédéral. Résumé des modifications Compte tenu de l’augmentation proposée du taux marginal d’impôt sur le revenu des particuliers le plus élevé, qui passerait de 29 % à 33 % pour les particuliers dont le revenu imposable excède 200 000 $, le gouvernement a annoncé des modifications corrélatives à l’impôt remboursable de la partie I, à l’impôt de la partie IV et au mécanisme relatif à l’IMRDT : Augmentation de 26,67 % à 30,67 % de la partie remboursable de l’impôt de la partie I qui est prélevé sur le revenu de placement d’une SPCC (le taux de l’impôt de la partie I prélevé sur le revenu de placement pour les SPCC passant de 34,67 % à 38,67 % – se reporter au tableau A en annexe pour connaître l’incidence sur les taux d’impôt sur le revenu de placement des sociétés fédéral et provinciaux combinés applicables aux SPCC) Augmentation de 33,33 % à 38,33 % de l’impôt de la partie IV remboursable qui est prélevé sur les dividendes de portefeuille que reçoit une société privée Augmentation de 33,33 % à 38,33 % du taux auquel des remboursements au titre de dividendes sont effectués à partir du solde de l’IMRTD d’une société privée Autres modifications corrélatives au calcul du solde de l’IMRTD Ces modifications s’appliquent généralement aux années d’imposition se terminant après 2015 (avec calcul proportionnel pour les années d’imposition chevauchant le 1er janvier 2016), sauf que l’augmentation de l’impôt de la partie IV s’applique aux dividendes reçus après 2015. Ces modifications visent à éliminer l’avantage supplémentaire en matière de report d’impôt pour les particuliers gagnant un revenu de placement par l’intermédiaire d’une société qui aurait autrement découlé de l’augmentation de 4 % du taux marginal d’impôt sur le revenu des particuliers le plus élevé. Contexte relatif à l’intégration du revenu de placement L’intégration est une notion fondamentale du régime fiscal fédéral canadien. Selon le principe de l’intégration, l’impôt total payé sur un revenu de placement (comme des intérêts, des gains en capital et des dividendes) est le même, peu importe que le revenu soit gagné par un particulier directement ou par l’intermédiaire d’une société et versé au particulier à titre de dividende. Étant donné que les taux d’imposition des sociétés sont généralement plus faibles que les taux d’imposition des particuliers, l’intégration se fait grâce aux impôts remboursables, qui sont également conçus pour éliminer la possibilité de reporter l’impôt sur le revenu gagné par l’intermédiaire d’une société. Toutefois, la notion d’intégration suppose généralement qu’une distribution de dividendes est imposée au taux marginal le plus élevé, ce qui n’est probablement pas toujours le cas. De plus, l’efficacité de l’intégration est influencée par les modifications des taux d’une année à l’autre et par la variation des taux marginaux les plus élevés d’une province à l’autre. De même, les dividendes peuvent être transférés entre des sociétés canadiennes imposables en franchise d’impôt. Cependant, cela pourrait entraîner un report d’impôt sur le revenu des particuliers non voulu lorsqu’un particulier fait en sorte que ses placements en actions soient détenus par une société (qui recevrait autrement des dividendes sur les actions libres d’impôt). L’impôt de la partie IV réduit ou élimine tout report qui pourrait découler de pareille situation. Incidences des modifications En raison de l’augmentation considérable du taux marginal d’impôt sur le revenu des particuliers le plus élevé, les modifications susmentionnées doivent être prises en compte tant en ce qui concerne les soldes des bénéfices non répartis existants (c.-à-d., les bénéfices des années précédentes) que les bénéfices futurs (pour 2016 et les années subséquentes). Revenu de placement gagné par l’intermédiaire d’une société privée | 2 Bénéfices des années précédentes Même si l’intégration des bénéfices futurs (tels qu’ils sont décrits ci-après) n’a pas changé de façon notable en fonction de l’année considérée par suite des modifications fédérales, ce qui a changé considérablement est le coût fiscal proprement dit lié au fait de conserver les bénéfices des années précédentes dans une société et de distribuer des dividendes imposables après 2015, alors que les taux marginaux d’impôt sur le revenu des particuliers les plus élevés applicables aux dividendes déterminés et aux dividendes non déterminés sont beaucoup plus élevés. Se reporter aux tableaux B et C en annexe pour un résumé des taux marginaux les plus élevés combinés de 2015 et des taux marginaux les plus élevés combinés proposés de 2016 applicables aux dividendes déterminés et aux dividendes non déterminés. L’augmentation des taux marginaux sur le revenu des particuliers les plus élevés applicables aux dividendes déterminés et aux dividendes non déterminés pour 2016 et les années subséquentes entraînent effectivement une augmentation rétroactive de l’impôt applicable à la distribution des bénéfices non répartis des années précédentes. Les actionnaires doivent donc déterminer s’il est préférable de distribuer des dividendes imposables ou de conserver les fonds dans la société afin de reporter de façon continue l’impôt sur le revenu des particuliers. La durée requise du report et le taux de rendement pour recouvrer le coût fiscal additionnel dépendront de la tranche d’imposition du particulier et de sa province de résidence. À titre d’exemple, supposons qu’un particulier se situant dans la tranche d’imposition supérieure et résidant en Ontario détient une SPCC ayant gagné un revenu d’intérêts de 100 000 $ en 2015. Le tableau suivant illustre les conséquences fiscales liées au fait de gagner un revenu d’intérêts en 2015 et de le distribuer sous forme de dividende en 2015 comparativement à 2016 ou à 2019 : 2015 2016 2019 100 000 $ S. o. S. o. Impôt sur le revenu des sociétés (fédéral et ontarien combiné) 46 170 $ S. o. S. o. Montant net 53 830 $ 53 830 $ 53 830 $ IMRTD 26 670 $ 26 670 $ 26 670 $ Montant disponible aux fins de distribution à l’actionnaire (suppose que des dividendes peuvent être versés pour recouvrer l’IMRTD en totalité) 80 500 $ 80 500 $ 80 500 $ Impôt sur le revenu des particuliers (selon le taux applicable aux dividendes non déterminés) 32 305 $ 36 467 $ 37 634 $ Montant net après impôt 48 195 $ 44 033 $ 42 866 $ Taux d’imposition combiné effectif 51,81 % 55,97 % 57,13 % Revenu d’intérêts Revenu de placement gagné par l’intermédiaire d’une société privée | 3 Par conséquent, il y a un coût fiscal additionnel de 4,16 % si les bénéfices de 2015 sont distribués en 2016 plutôt qu’en 2015 et de 5,32 % si les bénéfices de 2015 sont distribués en 2019 plutôt qu’en 2015. Une très longue période de report et un taux de rendement très élevé seraient nécessaires pour recouvrer ce coût fiscal additionnel si les bénéfices sont laissés dans la société. Il est également important de souligner que les soldes de l’IMRTD existants ne font l’objet d’aucun ajustement. Par conséquent, une SPCC devra verser un dividende moins élevé en 2016 et au cours des années subséquentes pour recouvrer l’IMRTD existant étant donné que ce dernier sera remboursé au taux de 38,33 % (plutôt que 33,33 %) des dividendes imposables versés. Toutefois, ce dividende moins élevé sera toujours assujetti au taux d’impôt sur le revenu des particuliers le plus élevé si le particulier se trouve dans la tranche d’imposition la plus élevée. D’un point de vue pratique, le dividende moins élevé aurait pour effet de laisser les bénéfices non répartis dans la société et la distribution future de ceux-ci ne permettrait pas de bénéficier d’un remboursement au titre de dividendes. Bénéfices futurs (après 2015) En ce qui concerne les bénéfices futurs, les modifications visent à empêcher tout avantage supplémentaire en matière de report de l’impôt pour les particuliers qui gagnent un revenu de placement par l’intermédiaire d’une société par suite de l’augmentation de 4 % du taux d’impôt sur le revenu des particuliers le plus élevé (se reporter au tableau A en annexe pour un résumé des taux marginaux d’impôt sur le revenu de placement fédéral et provinciaux combinés les plus élevés). Les modifications ne changent pas de manière importante l’intégration fédérale du revenu de placement futur gagné par l’intermédiaire d’une SPCC et imposé au taux marginal d’impôt sur le revenu des particuliers fédéral le plus élevé. Cependant, il est également nécessaire d’examiner l’incidence de ces modifications fédérales à la lumière des répercussions connexes en matière d’impôt sur le revenu provincial. L’analyse relative à l’intégration variera selon la province et pour les particuliers qui se situent dans les tranches d’imposition moins élevées. Il est donc essentiel pour les particuliers qui gagnent un revenu de placement par l’intermédiaire d’une société d’effectuer une analyse relative à l’intégration en fonction de leur propre situation. De plus, on ignore à l’heure actuelle comment les provinces réagiront aux modifications fédérales et s’il y aura des modifications futures aux taux d’impôt sur le revenu des particuliers et des sociétés provinciaux. Considérations immédiates liées à la planification Les particuliers qui gagnent un revenu de placement par l’intermédiaire d’une SPCC devraient consulter leur conseiller en fiscalité EY pour connaître les mesures immédiates, le cas échéant, qui devraient être prises pour réduire au minimum l’incidence des modifications proposées. Chaque situation individuelle variera en fonction des éléments suivants : Les besoins financiers du particulier La tranche d’imposition du particulier Les liquidités disponibles ou la liquidité des placements dans la société Les soldes du compte de revenu à taux général (CRTG), du compte de dividende en capital et du compte d’IMRTD de la société La (les) province(s) dans laquelle (lesquelles) le particulier et la société doivent payer de l’impôt Dans certains cas, il pourrait être souhaitable de distribuer le revenu de la société avant 2016 pour éviter de payer l’impôt en fonction des taux plus élevés de 2016 applicables aux dividendes déterminés et aux dividendes non déterminés selon la tranche d’imposition fédérale supérieure. Revenu de placement gagné par l’intermédiaire d’une société privée | 4 Pour en savoir davantage Pour en savoir davantage, veuillez communiquer avec votre conseiller EY ou Couzin Taylor. Revenu de placement gagné par l’intermédiaire d’une société privée | 5 Annexe Tableau A Comparaison entre les taux d’impôt sur le revenu de placement des sociétés* applicables aux SPCC et les taux marginaux d’impôt sur le revenu des particuliers les plus élevés* applicables au revenu d’intérêts (Comprend les taux annoncés en date du 9 décembre 2015.) Taux d’impôt sur le revenu de placement des sociétés applicables aux SPCC Province/territoire Taux marginaux d’impôt sur le revenu des particuliers combinés les plus élevés applicables au revenu d’intérêts 2015 2016 2015 2016 Colombie-Britannique 45,67 % 49,67 % 45,80 % 47,70 % Alberta 45,67 % 50,67 % 40,25 % 48,00 % Saskatchewan 46,67 % 50,67 % 44,00 % 48,00 % Manitoba 46,67 % 50,67 % 46,40 % 50,40 % Ontario 46,17 % 50,17 % 49,53 % 53,53 % Québec 46,57 % 50,57 % 49,97 % 53,31 % Nouveau-Brunswick 46,67 % 50,67 % 54,75 % 58,75 % Nouvelle-Écosse 50,67 % 54,67 % 50,00 % 54,00 % Île-du-PrinceÉdouard 50,67 % 54,67 % 47,37 % 51,37 % Terre-Neuve-etLabrador 48,67 % 52,67 % 43,30 % 48,30 % Territoires du NordOuest 46,17 % 50,17 % 43,05 % 47,05 % Nunavut 46,67 % 50,67 % 40,50 % 44,50 % Yukon 49,67 % 53,67 % 44,00 % 48,00 % * Les taux indiqués représentent les taux pour l’année civile. Revenu de placement gagné par l’intermédiaire d’une société privée | 6 Tableau B Taux marginaux d’imposition les plus élevés combinés applicables aux dividendes déterminés* (Comprend les taux annoncés en date du 9 décembre 2015.) Province/territoire 2015 2016 Augmentation Colombie-Britannique 28,68 % 31,30 % 2,62 % Alberta (sur le revenu qui excède 300 000 $) 21,02 % 31,71 % 1,69 % Saskatchewan 24,81 % 30,33 % 5,52 % Manitoba 32,26 % 37,78 % 5,52 % Ontario (sur le revenu qui excède 220 000 $) 33,82 % 39,34 % 5,52 % Québec 35,22 % 39,83 % 4,61 % Nouveau-Brunswick (sur le qui excède 250 000 $) 38,27 % 43,79 % 5,52 % Nouvelle-Écosse 36,06 % 41,58 % 5,52 % Île-du-Prince-Édouard 28,70 % 34,22 % 5,52 % Terre-Neuve-et-Labrador 31,57 % 38,47 % 6,90 % Territoires du Nord-Ouest 22,81 % 28,33 % 5,52 % Nunavut 27,56 % 33,08 % 5,52 % Yukon (sur le revenu qui excède 500 000 $) 19,29 % 24,81 % 5,52 % * S’applique généralement au revenu qui excède 200 000 $, sauf indication contraire. Revenu de placement gagné par l’intermédiaire d’une société privée | 7 Tableau C Taux marginaux d’imposition les plus élevés combinés applicables aux dividendes non déterminés* (Comprend les taux annoncés en date du 9 décembre 2015.) Province/territoire 2015 2016 Augmentation Colombie-Britannique 37,98 % 40,61 % 2,63 % Alberta (sur le revenu qui excède 300 000 $) 30,84 % 40,24 % 9,40 % Saskatchewan 34,91 % 40,06 % 5,15 % Manitoba 40,77 % 45,69 % 4,92 % Ontario (sur le revenu qui excède 220 000 $) 40,13 % 45,30 % 5,17 % Québec 39,78 % 43,84 % 4,06 % Nouveau-Brunswick (sur le revenu qui excède 250 000 $) 46,89 % 51,75 % 4,86 % Nouvelle-Écosse 41,87 % 46,97 % 5,10 % Île-du-Prince-Édouard 38,74 % 43,87 % 5,13 % Terre-Neuve-et-Labrador 33,26 % 39,40 % 6,14 % Territoires du Nord-Ouest 30,72 % 35,72 % 5,00 % Nunavut 31,19 % 36,35 % 5,16 % Yukon (sur le revenu qui excède 500 000 $) 35,17 % 40,18 % 5,01 % * S’applique généralement au revenu qui excède 200 000 $, sauf indication contraire. Revenu de placement gagné par l’intermédiaire d’une société privée | 8 EY | Certification | Fiscalité | Services transactionnels | Services consultatifs À propos d’EY EY est un chef de file mondial des services de certification, services de fiscalité, services transactionnels et services consultatifs. Les points de vue et les services de qualité que nous offrons contribuent à renforcer la confiance envers les marchés financiers et les diverses économies du monde. Nous formons des leaders exceptionnels, qui unissent leurs forces pour assurer le respect de nos engagements envers toutes nos parties prenantes. Ce faisant, nous jouons un rôle crucial en travaillant ensemble à bâtir un monde meilleur pour nos gens, nos clients et nos collectivités. EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume-Uni, ne fournit aucun service aux clients. Pour en savoir davantage sur notre organisation, visitez le site ey.com/ca/fr. Au sujet des Services de fiscalité d’EY Les professionnels de la fiscalité d’EY à l’échelle du Canada vous offrent des connaissances techniques fondamentales, tant sur le plan national qu’international, alliées à une expérience sectorielle, commerciale et pratique. Notre éventail de services axés sur la réalisation d’économies d’impôts est soutenu par des connaissances sectorielles approfondies. Nos gens de talent, nos méthodes convergentes et notre engagement indéfectible envers un service de qualité vous aident à établir des assises solides en matière d’observation et de déclarations fiscales ainsi que des stratégies fiscales viables pour favoriser la réalisation du potentiel de votre entreprise. Voilà comment EY se distingue. 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