Elections municipales
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NOIR CYAN MAGENTJAUNE BP PAGE : 25 EDITION : 00 Lundi 17 mars 2008 25 Elections municipales 2E TOUR Daniel DECHAUX (SE) Jean-Marc DAVID (PS) Patrick CHAPUIS (UMP) Catherine LIGER-DROUHARD (SE) Exprimés Votants Commune Inscrits Antoine SANZ (SE) Marcel CHERY (SE) Exprimés Votants Inscrits Commune Commune de FONTAINE-LES-DIJON Raoul LANGLOIS (SE) Commune d'AUXONNE Auxonne 5047 3123 2988 1393 813 782 Fontaine-lès-Dijon 6666 4112 4049 355 2030 1032 TOTAUX 5047 3123 2988 1393 813 782 TOTAUX 6666 4112 4049 355 2030 1032 632 61,87 % 59,20 % 46,62 % 27,21 % 26,17 % 61,68 % 60,74 % 8,76 % 50,14 % 25,49 % 15,61 % Pourcentages Municipales 2008 1er tour : Raoul Langlois, 42,80 % ; Marcel Chery , 29,94 % ; Antoine Sanz , 27,26 % Municipales 2001 2e tour : Antoine Sanz, 45,29 % - élu ; Camille Deschamps, 45,10 % ; Michel Vasquez, 9,60 % Pourcentages Municipales 2008 1er tour : Patrick Chapuis, 46,79 % ; Jean-Marc David, 22,15 % ; Daniel Dechaux, 18,94 % ; Catherine Liger-Drouhard, 12,12 % Municipales 2001 2e tour : Patrick Chapuis, 45,06 % - élu ; Michel Houlot, 18,44 % ; Claude Gallois, 12,16 % ; Jean-Gabriel Jacquemond, 24,32 % La liste de Raoul Langlois rafle la mise Un deuxième mandat pour Patrick Chapuis Un nouveau maire pour Auxonne ! L’élection de Raoul Langlois, hier soir, avec 46,62 % des voix, est l’épilogue d’une campagne riche en rebondissements. Avec d’abord la scission au sein de la majorité menée par le maire sortant, Antoine Sanz. Deux de ses adjoints, Marcel Chéry et Gilles Monin-Baroille, ont décidé de mener leur propre liste. À leurs côtés : François Vuillien, qui était pourtant, en début de mandature, un des chefs de file de l’opposition… Mis en difficulté, Antoine Sanz n’a pas cédé et a lui aussi monté une liste. Ils étaient donc trois sur la ligne de départ puisque Raoul Langlois, autre opposant « historique » d’Antoine Sanz, s’est lui aussi lancé dans la bataille. Dès le premier tour, les électeurs ont adressé un sévère avertissement aux deux listes issues de la même majorité. La liste de Raoul Langlois virait en effet en tête avec 42,8 % des suffrages exprimés, devant celle de Marcel Chéry (29,9 %) et celle d’Antoine Sanz (27,2 %). Dans la semaine d’entre-deux tours, l’hypothèse d’un rapprochement entre le maire et ses anciens adjoints a tourné court, Marcel Chéry expliquant notamment que « les Auxonnais n’auraient pas compris que l’on se rapproche de nouveau après s’être séparés ainsi ». Le maire sortant de Fontaine-lès-Dijon, Patrick Chapuis, a remporté sa passe de deux hier soir, repartant pour un second mandat. Et avec la manière puisqu’il obtient une majorité, petite certes mais bien réelle, avec 50,14 % des suffrages. Réélu donc, le maire devance le candidat de gauche JeanMarc David (GEA) qui améliore son score du premier tour (22,15 %) en obtenant cette fois 25,49 % des suffrages. Suivent derrière les deux candidats « sans étiquette », Daniel Dechaux qui obtient 15,61 % des voix et Catherine LigerDrouhard qui ne réunit que 8,76 % des suffrages sur son nom. Les deux listes dissidentes de droite font moins bien que lors du premier tour : - 3,33 points pour Daniel Dechaux, - 3,36 points pour Catherine Liger-Drouhard. Une érosion qui laisse supposer que les Fontenois, lassés des querelles de clocher, n’ont pas trouvé leur bonheur dans les chamailleries clochemerlesques qui ont animé la campagne. Si les triangulaires sont rares en politique, les quadrangulaires font vraiment figure d’exception. Pourtant, elles deviennent presque une habitude à Fontaine-lès-Dijon où le maire en titre, Patrick Chapuis, a été réélu face à trois Dans ces conditions, un boulevard semblait ouvert pour Raoul Langlois. Ce scénario est devenu hier soir réalité. Ancien premier adjoint de Camille Deschamps, prédécesseur d’Antoine Sanz à la mairie, de 1989 à 2001, Raoul Langlois prend les rênes de la ville, à la tête d’une liste dont il assumait l’investiture UMP mais qu’il voulait aussi « ouverte ». Sa liste obtient 22 sièges au conseil municipal. La liste de Marcel Chéry est largement distancée avec 27,21 % des suffrages exprimés. Elle aura quatre sièges. Enfin, Antoine Sanz boit le calice jusqu’à la lie. En obtenant 26,17 % des suffrages, il ne pourra compter que sur trois sièges dans la future assemblée communale. Les électeurs semblent donc avoir sanctionné tout autant le bilan du maire sortant que les divisions de sa majorité. A contrario, ils ont porté au poste de premier magistrat un candidat qui sans cesse répété qu’il restait « prudent » face à une situation qui lui était pourtant de plus en plus favorable. Il s’est réveillé ce matin dans l’habit du nouveau maire de la capitale du Val de Saône. F. J. challengers... comme en 2001 ! Il ne lui manquait que 141 voix dimanche dernier pour être réélu au premier tour. Pour autant, il s’est bien gardé de crier victoire, même s’il avait amélioré son score par rapport au premier tour, mais aussi au second tour de l’élection de 2001. Appelant à « renforcer l’élan majoritaire » dessiné le dimanche 9 mars, le sortant a laissé ses adversaires continuer à se déchirer. Bonne tactique. Pendant que Daniel Dechaux et Catherine Liger-Drouhard tentaient, si ce n’est la fusion, du moins un rapprochement, le sortant a plaidé l’unité derrière sa personne et son bilan. Il a donc été entendu par les électeurs qui lui ont donné la majorité, résultat plutôt rare, il faut le souligner, dans une quadrangulaire. La liste du maire sortant disposera donc de vingt-deux sièges au conseil municipal de Fontaine-lès-Dijon, celle de JeanMarc David de quatre sièges, celle de Daniel Dechaux de deux sièges et celle de Catherine Liger-Drouhard (qui a indiqué qu’elle laisserait la place à un colistier) de un siège. F. M. Michel PROTTE (UMP) Arnaud BACCIOCHI (MODEM) Christelle SILVESTRE (PS) Exprimés Votants Commune Inscrits Jean-Michel VERPILLOT (SE) Commune de MONTBARD Claude SIRANDRÉ (PS) Exprimés Votants Inscrits Jean-François GONDELLIER (SE) Commune de MARSANNAY-LA-CÔTE Commune 632 Marsannay-la-Côte 3943 2675 2631 1150 504 977 Montbard 3963 2802 2739 1378 232 TOTAUX 3943 2675 2631 1150 504 977 TOTAUX 3963 2802 2739 1378 232 1129 67,84 % 66,72 % 43,71 % 19,16 % 37,13 % 70,70 % 69,11 % 50,31 % 8,47 % 41,22 % Municipales 2008 1er tour : Jean-François Gondellier, 44,05 % ; Jean-Michel Verpillot, 33,68 % ; Claude Sirandré, 22,27 % Municipales 2001 1er tour : Gérard Laborier, 71,56 % - élu ; Michel Fallet, 28,43 % Pourcentages Municipales 2008 1er tour : Christelle Silvestre, 44,07 % ; Michel Protte, 38,71 % ; Arnaud Biacciochi, 17,22% Municipales 2001 2e tour : Michel Protte, 46,51 % - élu ; Roger Fourgeux , 41,33 % ; Angelo Diano, 12,15 % La liste de Jean-François Gondellier l’emporte Christelle Silvestre avec la manière Le maire sortant, Gérard Laborier, peut être heureux. Celui à qui il souhaitait confier les clés de sa mairie de Marsannay-la-Côte, Jean-François Gondellier (SE), a été élu au deuxième tour de ce scrutin. Le premier adjoint sortant termine en tête de cette triangulaire avec 43,71 % des voix puisque ses deux adversaires, Jean-Michel Verpillot (SE) et Claude Sirandré (PS), issus d’une même association opposée à Gérard Laborier (« L’association pour une meilleure qualité de vie à Marsannay ») n’avaient pas su, en début de semaine, trouver un terrain d’entente pour le deuxième tour. Une association qui avait été à l’origine de plusieurs recours devant le tribunal administratif et qui n’avait pas manqué une occasion de dénoncer la politique d’urbanisme de l’équipe sortante. Aucune fusion n’étant possible entre les trois listes, il était à prévoir que le classement du premier tour serait également celui du second. Au final, c’est donc l’équipe emmenée par Jean-François Gondellier qui l’emporte avec 1 150 voix (contre 1 151 au 1er tour). Une constance qui devrait, selon toute logique, per- Comme dans la cité voisine de Semur-en-Auxois, les électeurs de Montbard ont utilisé leur bulletin de vote pour exprimer, de façon claire et significative, leur volonté de changement. Exit donc Michel Protte, après deux mandats exercés consécutivement dans la cité de Buffon. Vainqueur au point : la jeune socialiste Christelle Silvestre, qui termine ce second tour avec près de 250 voix d’avance (50,31 % des suffrages) sur le leader UMP. Grâce à une campagne efficace, organisée, et démarrée très tôt, la vice-présidente de la communauté de communes du Montbardois a su tisser sa toile et monter en puissance dans la ville ouvière. A son rythme, sans trop se soucier des querelles des deux autres candidats, elle a gravi une à une les marches vers le podium, allant même jusqu’à surprendre certains cadres de son propre camp. Le tout, dans un contexte national extrêmement favorable. De quoi faire repartir Montbard à gauche, 13 ans après le communiste Jacques Garcia. Pied de nez à ses anciens alliés de la gauche plurielle, qui, pour ce scrutin, se sont retirés du jeu politique local... mettre à ce candidat sans étiquette (comme son prédécesseur) de revêtir le costume de maire en fin de semaine, sa liste, composée pour une bonne partie de sortants, disposant désormais de 21 sièges. Pour autant, entre les deux tours, les écarts ont évolués, notamment en faveur de Jean-Michel Verpillot (SE) qui a grappillé en une semaine une centaine de voix, passant de 880 à 977. Sa liste récolte au final 5 sièges. Des voix qui semblent avoir été conquises sur Claude Sirrandré, le troisième candidat, dont la liste passe de 582 voix au 1er tour à 504 au second. L’argumentaire de cet avocat, estampillé PS, n’a pas vraiment porté. On peut également remarquer que François Rebsamen, numéro 2 du Parti socialiste, ne lui a pas apporté son soutien... Claude Sirandré ferme donc la marche de cette triangulaire avec 19,16 % des voix dans une commune qui a voté, rappelons-le, pour Nicolas Sarkozy au deuxième tour de l’élection présidentielle en accordant 1 833 voix au locataire de l’Elysée contre 1 483 à son adversaire socialiste. F. Z. Philippe GUYENOT (AUP) Catherine SADON (SE) Exprimés Votants Commune Inscrits Alain CARTRON (SE) Raphaël MENDAK (PS) Exprimés Votants Inscrits Commune Jean-Philippe GUILLOT Commune de SEMUR-EN-AUXOIS Daniel CARRASCO (SE) Commune de NUITS-SAINT-GEORGES Troisième de cette triangulaire, et comme pour le premier tour, le neo MoDem Arnaud Bacciochi. 232 petites voix (8,47 %) sont venues clore sa première vraie expérience de campagne politique, le tout dans une atmosphère tendue, qui pourrait laisser certaines cicatrices à Montbard. « C’est un échec, qui tient pour une grande part dans un vote sanction des Montbardois, mais aussi un échec qui s’inscrit dans un cadre plus national. Mais je ne rejette pas mes responsabilités », affirmait hier soir, sans se voiler la face, Michel Protte. Avec 41,22 % récoltés dimanche, la liste du maire sortant se retrouvera avec six sièges au sein du futur conseil. Quelle sera l’attitude de l’ancien député suppléant de François Sauvadet ? A 58 ans, Michel Protte dirigera-t-il l’opposition à Montbard ou laissera-t-il la place aux « plus jeunes » ? Des réponses devraient être apportées dans les prochaines heures. Une chose est sûre : une page de la vie politique montbardoise a été tournée hier soir. Michel NEUGNOT (PS) Pourcentages 1129 Nuits-Saint-Georges 3760 2708 2669 303 1165 1201 Semur-en-Auxois 2890 2393 2326 306 924 TOTAUX 3760 2708 2669 303 1165 1201 TOTAUX 2890 2393 2326 306 924 1096 72,02 % 70,98 % 11,35 % 43,65 % 45,00 % 82,80 % 80,48 % 13,16 % 39,72 % 47,12 % Pourcentages Municipales 2008 1er tour : Alain Cartron, 40,66 % ; Daniel Carrasco, 38,36 % ; Raphaël Mendak, 20,98 % Municipales 2001 1er tour : Xavier Dufouleur, 68,4 % - élu ; Daniel Carrasco, 31,56 % Pourcentages 1096 Municipales 2008 1er tour : Philippe Guyenot, 42,44 % ; Michel Neugnot, 34,88 % ; Catherine Sadon, 22,68 % Municipales 2001 2e tour : Michel Neugnot, 51,17 % - élu ; Patrick Thomas, 35,73 % ; Colette Deforeit, 13,08 % Alain Cartron l’emporte d’une très courte tête Philippe Guyenot confirme et gagne Alain Cartron gagne la mairie de Nuits-Saint-Georges d’une très courte tête (36 voix). Le suspens est resté à son comble, jusqu’à la dernière minute, dans la salle des sports, où plusieurs centaines de personnes s’étaient massées hier soir. Finalement, la liste menée par Alain Cartron l’a emporté avec 1 201 voix, contre la liste Daniel Carrasco (1 165). Celle de Raphaël Mendak qui avait créé la surprise au premier tour (20,98 %) s’est effondrée, en passant de 529 à 303 voix, au deuxième tour. Ce résultat devrait assurer 22 sièges à la liste menée par Alain Cartron, six à Daniel Carrasco et Raphaël Mendak devrait être le seul de sa liste à siéger au prochain conseil municipal. On remarque que ce second tour a mobilisé davantage les électeurs (2 708 votants, contre 2 614 au premier tour). Si on compare la progression des suffrages exprimés entre les deux tours (148), on peut supposer que c’est la liste Alain Cartron qui en a le plus bénéficié, puisqu’elle a gagné 171 voix. Par ailleurs, une partie des 226 voix qui ont quitté Raphaël Mendak semble s’être ralliée à Daniel Carrasco, qui a progressé de 192 voix entre les deux tours. Le soutien tardif des leaders régionaux du PS en faveur de la liste de Carrasco aurait donc bien porté ses fruits, en vidant d’autant celle de Raphaël Mandak. En perdant d’une Les habitants de Semur-en-Auxois ne voulaient plus de Michel Neugnot comme maire. Ils l’ont montré, prouvé, et exprimé hier par un vote sanction sans équivoque, à l’image de ce qui s’était déjà produit lors du premier tour. A l’arrivée, et malgré de vaines tentatives de mea culpa, le premier secrétaire du Parti socialiste de la Côte-d’Or termine ce second tour avec 172 voix de retard, soit douze de plus qu’au premier tour. Une claque d’autant plus sévère que la gauche a remporté ces élections sur un plan national... Grand gagnant de ce « changement d’ère et d’air » comme il l’a indiqué hier soir à chaud, le candidat Philippe Guyenot. L’assureur semurois aura ainsi réussi son pari, et ce, malgré ses anciennes attaches politiques avec l’extrême droite. C’est sur ce thème que le maire sortant a pourtant attaqué sans relâche son opposant. Mais rien n’y a fait : le front républicain monté ces derniers jours n’a rien pu faire contre la vague « anti Neugnot ». Dans cette élection, un constat : le poids prépondérant du dossier du centre d’enfouissement des déchets, installé dans la commune voisine de Vic-de-Chassenay. Longtemps, le maire de Semur n’a pas voulu croire à l’incidence de ce fardeau sur les courte tête, Daniel Carrasco était d’autant plus amer : « C’est la faute à Raphaël Mendak. La gauche nuitonne est incapable de se retrouver sur les grandes décisions, une fois de plus. On va ainsi avoir une liste de droite au pouvoir, alors que la gauche est majoritaire. » Cette difficulté n’a pas échappé à Alain Cartron : « Avec un tel score, je vais multiplier les débats pour savoir ce que les Nuitons attendent vraiment. Ce faible écart m’empêchera d’appliquer mon programme tout de suite. Il va falloir qu’on règle rapidement quelques dossiers, comme les parkings du centre-ville et la circulation. On va aussi s’atteler aux places dans les garderies et dans les cantines, car ça ne peut pas attendre. En revanche, pour les autres grands dossiers, il est urgent de mettre tout le monde autour de la table. » Un membre de sa liste nous confiait que l’essentiel du travail consistera à animer la vie associative et culturelle de Nuits-Saint-Georges. De nouveaux pavillons sont également en train de sortir de terre et il faudra aller à la rencontre de ces nouveaux ménages. Décidément, ce faible écart bouleverse le plan de travail du nouveau maire. Franck BASSOLEIL scrutins. Mais force est de constater que dans la balance, les ordures de la décharge ont pesé très lourd. En première ligne de ce front « écologique et citoyen », l’Association de sauvegarde du patrimoine de l’Auxois (ASPA). Philippe Guyenot fait d’ailleurs partie du conseil d’administration de l’association. Catherine Sadon (13,16 % hier) a également œuvré au sein de l’association, avant d’en être exclue en raison de son engagement comme suppléante de Marc Patriat dans le canton. Ce dernier, toutefois réélu, perd d’ailleurs sur Semur ville... Ainsi, l’ASPA, très présente sur le terrain militant, mais aussi juridique, a également su investir le terrain politique. La cible était Neugnot. L’objectif est largement atteint. Pour le futur maire de Semur, qui sera élu samedi prochain en conseil municipal, de vastes chantiers en perspective. Philippe Guyenot l’assure : il va y avoir du changement. « Après une politique de dix ans d’autosatifaction et de déclin démographique, notre équipe représente une expression populaire globale sans esprit partisan. Aujourd’hui, il nous faut reconstruire. » Jean-Philippe GUILLOT