Lettre D - Les Mémoires d`un Ane Communiste

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Lettre D - Les Mémoires d`un Ane Communiste
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« Les femmes tâtent leur chignon comme les hommes tâtent leur braguette. »
Eugène DABIT.
« Les femmes, c’est comme les chaussures : quand on les quitte, il faut y mettre les formes. »
Pierre DAC, 1893-1975.
« Une femme sans cheveux est un facteur sans képi. »
Pierre DAC, 1893-1975.
« Actuellement, on constate que nombre de femmes, après avoir travaillé à l’extérieur, après avoir conquis de
nombreux diplômes, se retirent. Tout bonnement, elles rentrent chez elles pour se consacrer à leur foyer. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Ainsi, la femme veille. Elle est la protectrice dans les combats des hommes. Elle les regarde, les laisse
discourir, mais se tait. Elle sait qu’ils ignoreront à tout jamais l’essentiel : se courber sur une vie créée, la
sauvegarder pour la grandir par le cœur. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Alors que l’homme est simple spectateur du temps, la femme sait, dans son corps, que neuf mois sont
nécessaires pour créer un enfant. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« A ses invraisemblables destinées, la femme a survécu grâce à ses qualités et défauts : sa souplesse fluide, son
énorme patience, son adaptabilité flexible, son besoin d’être aimée, son appétit de bonheur à tout prix, son
narcissisme, son masochisme voire sa perfidie. Elle a surnagé là où l’homme aurait disparu. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« A son corps défendant, la femme est devenue la détentrice des « humeurs » que les hommes jugent indignes
d’eux. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« aucune femme, dans une société purement mâle, ne peut s’épanouir totalement. Il lui est impossible de réaliser
la partie masculine d’elle-même (son extériorisation spontanée, son travail et sa créativité propres qui doivent
passer par le tamis des critères mâles). »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Beaucoup de femmes se croient inférieures du seul fait qu’elles sont femmes. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« C’est la femme qui fait l’homme, le réconcilie avec la durée, la matière, l’animalité profonde, la vie et la
mort. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« chez une femme : organiquement, tout ce passe « dans » elle ; l’activité physiologique principale a lieu à
l’intérieur du corps. Psychologiquement, tout ce passe « en elle » ; l’activité mentale se tourne vers l’intérieur de
la personnalité. Elle est souterraine, profonde, comme close sur elle-même. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Condamnée par la science à être peu de chose malgré ses réussites extérieures, la femme se replie souvent dans
la résignation ou explose en défis rageurs. Elle cherche l’égalité à tout prix avec « l’homme », sans se dire que
mille hommes représentent mille inégalités. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Contrairement à l’homme qui est naturellement instable, la femme est foncièrement stable. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Dans nos tréfonds, la femme est amorale (et non immorale !). « La » loi, en général, n’offre aucune
signification pour elle. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
2
« Dans notre forme de civilisation, on croit généralement que la femme souffre, plus que l’homme, de sentiments
d’infériorité. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« De la femme, l’eau est le symbole le plus classique, le plus tenace, et souvent le vrai. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Depuis toujours, la femme représente un mystère opaque, inconnaissable. Il en est de même aujourd’hui, non
pas scientifiquement, mais affectivement. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Dés sa puberté la femme est écrasée sous un symbolisme à deux faces. Elle représente à la fois la vie et la
mort, la lumière et l’obscurité, la germination et la pourriture, la bénédiction et l’horreur. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant la combativité professionnelle la femme est handicapée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant la compréhension humaine la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant la création de la vie la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant la créativité extérieure la femme est handicapée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant la créativité intérieure la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« devant une femme, les bravaches amènent le pavillon, à moins que, par compensation, ils ne mettent les
bouchées doubles. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant la force d’âme la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant la lucidité perspicace la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant l’angoisse de la mort la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant l’angoisse de vivre la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant la patience la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant la sexualité la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant la stabilité au sein d’une profession la femme est handicapée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant le bon sens la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant le complexe s’Oedipe la femme est handicapée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
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« Devant le monde moderne la femme est handicapée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant le paraître social la femme est handicapée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant le sens religieux la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant les sentiments d’infériorité la femme est handicapée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant le symbolisme le femme est handicapée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant l’être profond la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant l’intelligence abstraite la femme est handicapée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant l’intelligence globale la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Devant sa rapide maturation la femme est avantagée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« D’instinct, comme un chien limier, une femme saine ressent la différence entre un homme qui cherche et
découvre en vue d’une réalisation adéquate à la vie, et celui qui brandit des Idées, d’inexistantes abstractions. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Drôle de micmac, la femme a joué un rôle pour plaire à l’homme, en être aimée et éviter la solitude. Elle se
transforme en Faible Femme, permettent ainsi à l’autre de se croire Grand Malabar. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« En la femme, le Féminin est ontologique, détectant les choses en soi et faisant fi des apparences. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« En très peu d’années, les femmes se sont découvertes semblables, confrontées toutes avec le même axiome :
« Le genre humain se compose d’hommes, et puis le reste. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« En une femme, le Féminin est indifférencié, informel. Il englobe, encercle, s’adapte. Il est patient. Il observe. Il
vibre. Il capte. Il écoute, reçoit les messages des choses. Il est lucidité, perspicacité, sagacité. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Esclaves de harems ou de gynécées, courtisanes ou maîtresses, épouses ou mères de famille, asservies ou
libres, ouvrières ou présidentes, les femmes de naguère ou d’aujourd’hui sont la puissance occulte qui conduit le
monde. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Etre une femme est évidemment le résultat d’une structure glandulaire. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Finalement, la femme finit par croire que toute activité, toute réalisation extérieure, toute « sortie » d’ellemême » est due à son désir d’être homme. Elle suspecte ses idées, ses créations, ses projets, qu’elle ressent non
pas comme une réalisation en soi, mais comme une revendication. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
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« il est aisé de constater que la femme est ressentie de façon trop positive ou trop négative. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« il est certain que la femme, davantage que l’homme, craint de perdre l’amour.’
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Il est de tradition que l’on soit ferme comme un homme, jamais comme une femme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Il est très difficile de savoir pourquoi l’homme craint et refuse puissamment le néant, alors que la femme, du
moins à partir de la puberté, l’envisage généralement avec infiniment moins d’angoisse. Il est vrai qu’elle sait
alors ce qu’est la vie : elle est capable d’en faire. La matière ne l’effraye pas : son ventre en produit. Elle
n’éprouve pas le besoin de lutter contre le temps : elle est le temps. Elle ne craint pas la nature : elle lui est reliée
par toutes ses fibres physiques et physiologiques. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Il n’est pas une femme, d’un bout à l’autre de la terre, qui ne considère que son compagnon est avant tout
« son » enfant. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« il n’existe aucune définition de la femme en soi. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Impitoyablement frustrée, la femme se considère inconsciemment comme « mutilée », physiquement et
psychologiquement. Elle ne parvient que difficilement à s’extérioriser, et à condition de se faire violence. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Infériorisée en tant que femme, il est logique qu’elle désire un garçon, qui symbolisera ses ambitions
perdues. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« J’ai dit que la femme est un radar. Elle sait tout, ressent tout. Elle n’a pas son pareil pour séparer le vrai du
faux. Mais elle l’ignore. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Jamais la femme ne fut aussi écrasée, aussi agonisante, aussi colonisée, aussi morte. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Je crois même que la femme se sent supérieure à l’homme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme accepte relativement bien d’être frigide, d’autant plus qu’il lui est possible de jouer la comédie. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme, armée de sa redoutable perspicacité, observe l’homme. L’homme le ressent. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme a toujours été l’objet des contradictions profondes de l’espèce mâle. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme, au contraire, est comme soudée au temps ; son corps est un rappel permanent. Elle est obligée de se
mettre à l’écoute de la vie ; en réalité, de sa vie, puisque tout se passe en elle. Mais à travers cet enfant réel ou
possible, c’est le monde qu’elle écoute. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme désirera connaître « la vie privée » des hommes d’Etat, avide d’y découvrir, non des scandales
comme on le croit, mais le visage humain et personnel de ces hommes. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
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« La femme doit donc posséder deux pôles équilibrés et joyeux. Sa féminité accumule sans cesse l’énergie
utilisable à tout instant. Sa masculinité, bien développée, est activité, réactivité, extériorisée, marche confiante
vers l’avenir. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme est à l’écoute du monde, dans le savoir ni le vouloir. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme (...) est branchée en « prise directe » sur les profondeurs de l’existence. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme est collective, communiste, mais en ce sens qu’elle voudrait transformer le monde en une Famille.
Elle est conservatrice : foncièrement elle est de « droite », parce qu’elle a conservé ses racines. Elle a besoin de
traditions parce qu’elle est sédentaire, liée à sa maison, son pays, son Président , son Roi ou son curé. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est communautaire, alors que l’homme se retranche, angoissé, dans une individualisation sèche et
inhumaine. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est concrète. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est de plus en plus conviée à participer aux affaires de la « Cité ». Jamais à celle du « Monde ». »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est devenue un tel « symbole ambulant » qu’il est difficile de la connaître autrement qu’à travers la
vitre floue des sensations humaines. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est donc le temps. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est donc mise « hors-service » en tant que remède contre la peur. Reste l’homme, symbole de virilité
reproductrice et de puissance indestructible. Un très beau piège auquel se laissent prendre les femmes et les
hommes depuis tout toujours. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la Femme est en train de perdre son sens. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est marquée, depuis toujours, par une sorte de malédiction. Elle a été (et reste souvent) celle « par
qui le scandale arrive ». Elle a été marquée au fer rouge, comme impure. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est la mère-patrie de l’homme, vers qui il revient toujours entre deux voyages, et sans laquelle il est
perdu. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme est le témoin naturel de la fragilité humaine. Même enfant, elle sait que toute chair est vulnérable et
passagère. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme est l’ordre. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est objet « sexuel » : telle est l’accusation la plus fréquente du Ministère Public de la Femme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est perspicace ? Certes. »
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Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est plus intériorisée que l’homme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est prédisposée : à la vie intériorisée ; - à la patience ; - au sédentarisme ; - aux idées et actions
concrètes ; - au pratique ; - à la lucidité profonde ; - au jeu créatif. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme (...) est proche des choses et du réel, parce qu’elle est ce réel. C’est un myope affective. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est soudée à la réalité. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme est un être de la Cité ; non d’une planète impersonnelle. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme est véritablement douée pour cette puissance potentielle que représente la vie intérieure. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme habituelle peut être heureuse. L’homme habituel, jamais. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme ignore à quel point elle est le « support » de la phobie mâle. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme (la mère) qui donne la vie est devenue la représentante et le symbole de la vie, et par analogie, de la
mort. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme narcissique donne l’illusion d’être tout pour échapper à la sensation de n’être rien. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme narcissique est obligée, sous peine d’angoisse, d’entretenir les illusions qu’elle se fait d’ellemême. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme narcissique semble aimer. En réalité elle se déteste. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme ne montre aucun enthousiasme à faire de la politique, parce qu’elle est politique, c’est-à-dire
prudente, maternelle, gérant toutes choses en mère de famille. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme ne peut se séparer ni de la nature ni de la vie. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme n’est pas désacralisée : elle est simplement prisonnière du monde masculin, ce qui est la plus belle
forme d’esclavage qu’on lui ait réservée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme normale et supérieure est capable de détecter les errements des hommes. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme (...) pense infiniment moins avec sa tête que par l’immense sphère affective que représente, pour elle,
son ventre. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
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« La femme peut éprouver trois espèces de sentiments d’infériorité : 1. des sentiments d’infériorité personnels
(...) 2. des sentiments d’infériorité collectifs, du fait qu’elle appartient à la « race femelle. (...) 3. Les femmes ont
toujours vécu selon des critères qui n’étaient pas les leurs, aujourd’hui plus qu’hier. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme qui n’aime pas et qui n’est pas aimée reste « végétale », éphémère, quelque soit son activité. Elle
demeure indifférenciée, inexprimée, morte, en quelque sorte. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme ramasse ses énergies pour ce qui est immédiatement utile. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme réagit en ce domaine d’une manière que nous connaissons bien : « la » morale, fabrication abstraite
masculine, lui demeure indifférente, parce qu’elle n’éveille chez elle aucun écho affectif. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme sait à quel point elle est, par son ventre, tributaire du temps, et que ce temps est nécessaire, qu’il ne
faut pas tenter de le combattre. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme sait, par son corps, la terreur de tout instant qui passe. Par son corps, elle connaît la puissance
inexorable du temps qui fait et défait les enfants, les êtres, le monde. Son corps, son ventre l’ont habituée à se
dire : « Il faut que cela soit fait maintenant, tout de suite, donc, je le fais ». »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme sait que la vie réelle n’est pas celle de l’instant, du chiffre et de l’agitation, mais dans la durée, du
silence et de la création. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme se désintéresse des abstractions. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme (...) sépare sa personne de son occupation. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme se sent coupable d’être femme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme se trouve engagée dans la même impasse où étouffent les hommes. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme s’intéresse à une règle morale lorsqu’elle la perçoit à travers son affectivité, ses sensations
personnelles. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme, symbole général, traverse le tamis des inconscients personnels et se projette vers l’extérieur sur tel
genre de femme qui devient la représentation particulière du symbole général. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la femme symbolise le haut lieu de l’angoisse métaphysique de l’homme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme vit une durée qui se modèle sur les circonstances de la vie. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La femme voit souvent le monde comme une série de « familles » avec qui elle est amie ou brouillée, qu’elle
aime ou n’aime pas. C’est une « politique » du sentiment personnel. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
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« la femme zigzague entre ce qu’elle est (un être humain femelle) et ce qu’elle représente (la néantisation de la
personnalité mâle). »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Là où l’homme se raidit devant un drapeau sans même voir celui qui le maintient, une femme regarderait l’être
humain, négligeant le signe abstrait du fanion. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Là où une femme vacillera momentanément devant une autre, un homme perdra ses moyens devant ces
comportements qui réactivent sa phobie essentielle. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La partie masculine d’une femme émet des raisonnements logiques, sa part féminine, jamais. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La passivité de la femme (qui est puissance (...)) a été confondue avec l’inertie. »
Pierre DACO, Comprendre les femme et leur psychologie profonde, 1972.
« la patience de la femme est une force, mais il ne faut pas abuser de cette capacité ».
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la patience d’une femme peut être infinie dans l’amour, l’espoir, les soins qu’elle donne, les pardons qu’elle
accorde, les travaux qu’elle entreprend, mais aussi dans la haine dont, parfois, elle frappe quelqu’un. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« la puissance de la femme provient de ce qu’elle seule à pouvoir de ressentir les forces de la vie. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La sexualité de la femme est plus profonde, plus intérieure. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« L’association entre la femme et l’eau est immédiate. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« La véritable intelligence se trouve aussi bien en la femme qu’en l’homme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Le commun dénominateur des femmes modernes est une terrible insécurité intérieure. »
Pierre DACO, Comprendre les femme et leur psychologie profonde, 1972.
« Le rôle immense de la femme sera de redonner un sens aux idées vidées de toute substance humaine. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Les femmes doivent savoir qu’elles sont infiniment moins démunies qu’elles le croient. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Les femmes et les hommes ne doivent pas être pensés d’abord en tant que sexes, mais comme des récepteurs
ou des émetteurs d’énergie. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Les femmes font passer les actes au second plan. C’est l’être qui nous intéresse. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Les femmes ne sont pas des hommes. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« les femmes participent de plus en plus à la marche du monde. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« les femmes qui cherchent leur identité à travers une profession ne la trouveront jamais. »
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Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Les femmes qui se trouvent en compétition viliroïde croient avoir atteint leur but. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Les femmes qui veulent être des hommes sont servies au-delà de toute espérance. Elles guerroient dans les
industries, les affaires, voire le fusil à la main ! »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« les femmes se sont également trompées elles-mêmes, en se faisant les complices involontaires de cette
angoisse masculine, et en transformant souvent la puissance de la féminité en un charme malingre, sans
créativité. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Les femmes sont apparemment libres, mais invisiblement liées par un code d’honneur, strictement masculin. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« les femmes sont arrivées à se croire « inférieures » à force de se l’entendre dire, et elles se sont méprisées à
titre individuel et collectif. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Les femmes sont demeurées ce qu’elles ont toujours été, malgré les apparences extérieures. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Les femmes sont, plus que les hommes, menacées d’homosexualité. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Les femmes veulent devenir des êtres à part entière : tel est leur slogan. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« les guerres cesseraient probablement si le monde était aux mains de femmes totalement femmes. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« L’espèce mâle fait virevolter la femme du moi opaque au blanc étincelant, sans transition, sans juste milieu.
Objet de mépris, la femme devient sujet d’adulation. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« les symboles de la femme sont nés, non seulement à partir de ce qu’elle est, mais de ce qu’elles paraît être. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« l’être de la femme est une sorte de sphère à la fois close et vaste, qui lui permet de « toucher » les forces
profondes de l’existence. C’est pourquoi elle considère (...) les actions et conquêtes masculines, comme des
phénomènes superficiels. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« L’homme, démuni de ventre créatif, ne comprendra jamais à quel point l’âme d’une femme se trouve
immergée dans la réalité profonde des choses et des êtres. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« L’homme est explosif, la femme est implosive. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« L’homme se perd, s’abîme en la femme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« L’homme s’identifie à ce qu’il fait et non à ce qu’il est. La femme exige que l’homme soit. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« l’indépendance de la femme n’est souvent que poudre aux yeux - aux siens, bien entendu. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
10
« Lorsqu’en politique, un homme déclare : - Moi, la théorie... Moi, le projet... Moi, l’idéal... la femme répond : Nous, humanité. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Lorsqu’une femme devient autonome, on estime qu’elle est « utile », socialement et économiquement mais on
semble considérer que cela ne peut rien changer en elle. Ce qui signifie que la femme est classée une fois pour
toutes : la femme est définitivement destinée à admirer l’homme, à travailler pour lui, à avoir des enfants, etc. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« même dans notre société où la femme se nivelle sur l’homme, toute femme seule ou abandonnée est considérée
comme ayant perdue son « sens ». On la regarde comme irréalisée et inutile. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Même totalement frigide, une femme est capable de rapports génitaux et d’enfantement. Elle peut jouer la
comédie de la jouissance physique, durant toute sa vie parfois. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Non pas que la femme se désintéresse des affaires du monde, mais elle ne « mord » pas aux grands propos que
l’homme jette si souvent en avant. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Notre culture oblige les femme à être masochistes - ou sadiques, si elles prennent le contre-pied. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Notre époque est idéale pour les femmes qui ont raté le bachot de leur vie de femme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Notre société croit honorer la femme en lui disant qu’elle pense et agit comme un homme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Notre société oblige la femme à plaire, dans le mauvais sens du terme. On ne lui apprend pas à charmer, mais à
faire du charme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« on a rendu péjoratives les caractéristiques les plus élevées de la femme : la réceptivité, la disponibilité, la
perspicacité, la puissance intérieure ».
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« On croit généralement que les femmes désirent avoir un garçon plutôt qu’une fille. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« On dit : la femme est capricieuse et impulsive. On devrait dire : tout être humain dont la vie intérieure est
dégradée et infantile devient capricieux et impulsif, qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« On dit : la femme est intuitive, l’homme est logique. On devrait dire : quelque soit le sexe, la Féminité est
intuitive, parce qu’elle ressent les choses de façon indifférenciée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« On dit : la femme ressent, l’homme raisonne. On devrait dire : la Féminité ressent et la Masculinité raisonne. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« On dit : les femmes jouent la comédie (ou sont plus comédiennes) que les hommes. On devrait dire : quelque
soit le sexe, la Féminité est indifférenciée; comme son symbole, l’eau. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« On dit souvent que la femme, en accédant à l’autonomie, a détruit le vieux mythe de la féminité. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
11
« On dit : un surhomme ; jamais une surfemme. Parce que la femme est, du moment qu’elle existe. Mais
l’homme tente de se bâtir, morceau par morceau. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« on peut dire d’un être qu’il est douillet comme une fillette, peut-être, mais certes pas comme une femme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« On peut se demander combien de fois, dans le courant de sa vie, une femme est vraiment considérée, aimée ou
détesté pour ce qu’elle est objectivement. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« On recherche rarement en quoi une femme est inférieure à ce qu’elle pourrait être. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« On se demande même si la femme n’est pas en voie de disparition. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« parce que chez une femme normale les comportements de Féminité sont plus nombreux que les comportements
de Masculinité, la femme est prédisposée à certaines attitudes dans la vie. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Par la femme, l’homme devient poète ou pantouflard, enthousiaste ou moribond, guerrier du futur ou
boutiquier. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« par la femme, un homme peut renaître, jour après jours, ou mourir. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Par sa structure même, la femme vit dans le présent, ressent le présent comme nul homme au monde ne
pourrait le faire. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Par ses caractéristique femelles, la femme est capable de cruautés implacables qui épouvanteraient l’homme le
plus monstrueux. C’est probablement pourquoi tant de femmes se haïssent mutuellement : la jungle vit dans leur
tréfonds, sans pitié ni merci. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Perspicace à souhait, la femme sait « toucher » les points vulnérables de l’homme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« plus une femme est sexy, plus elle est crainte. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Pour elle, la morale des hommes ne représente qu’un aspect très superficiel de l’existence, un vêtement de
confection, un conformisme qu’elle respecte vaguement et de loin, comme un monument historique. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Pour la femme, reliée aux choses, un dieu est toujours naturel et intérieur, ou il n’est pas. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Psychologiquement, une femme est un immense ventre clos. Ainsi, le monde lui devient un immense Enfant,
appelant sa veille et sa commisération. Mais si elle n’y prend garde, son ventre se transforme en énorme
étouffoir, cherchant à conserver ce qu’il a engendré. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Puisque la femme fait de la vie, le symbole l’a promue au rang de fée ou de sorcière. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Quand à la femme, il n’y a pas de demi mesure. Son histoire est celle des serpents et des chats : honnie,
méprisée et rejetée d’une part ; encensée, admirée, adulée d’autre part. »
12
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Quant à la Masculinité, la femme ne sait qu’en faire, à moins qu’elle ne l’emploie fort mal. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« quand une femme se passe les menottes devant un homme, c’est parce qu’elle y trouve une certaine réussite
intérieure, même à travers la souffrance, voire une haine cachée. Inconsciemment, elle désire se soumettre, parce
qu’elle trouve dans cette attitude plus d’intérêt que dans l’autonomie. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Qu’elle soit normale ou anormale, la femme d’après l’amour cherchera à prolonger, le plus possible,
l’instant. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Si la femme avance à grands pas, c’est le plus souvent vers la perte de son affectivité propre et vers sa
destruction systématique. Car, en profondeur, elle n’est ni davantage respectée, ni plus aimée, ni moins crainte. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Si la Femme comprend parfaitement une logique saine, elle reste stupéfaite devant une logique exclusivement
abstraite. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Si la femme est le temps et la patience, elle est aussi l’Attente... »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« si la femme, par ses caractéristiques naturelles, fait que l’Autre vive et se réalise en prenant appui sur elle, il lui
arrive de trancher ses ailes, dont il restera que rognures. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Si la femme se montre intelligente et active, elle se voit rapidement bloquée par l’homme, qui craint d’être
démasqué de ses fausses virilités et rodomontades. Pour échapper à ce danger, l’homme a limé la femme, jusqu’à
la transformer en une chose ou une femelle pure. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« si les femmes risquent de dériver vers les défauts de leurs qualités, les hommes se perdent rapidement dans les
inadéquations pathologiques. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« si l’homme descend le drapeau, la femme le méprise de n’être plus le mâle qu’il doit être. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Si l’homme s’enfuit sous les blessures venimeuses, la femme se proclame martyr et abandonnée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Si l’on parle de différences entre femmes et hommes, la femme est conditionnée à penser qu’elle est différente
en moins, et l’homme en plus. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Si une femme pense que l’homme est favorisé, biologiquement ou socialement, elle ne peut que l’envier et le
jalouser, ou désirer lui supprimer ces avantages. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Son statut profond, une femme ne l’obtiendra jamais que par et pour l’homme ».
Pierre DACO, Comprendre les femme et leur psychologie profonde, 1972.
« Soudée à la vie, la femme est sacralisée ; les traditions sont, à ses yeux, un rituel qui perpétue l’atmosphère
familiale. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
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« Suivant un préjugé fort répandu, la femme serait naturellement soumise, ne trouvant son bonheur et sa sécurité
que dans la dépendance. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Tant qu’il craindra sa petitesse, l’homme entretiendra des symboles, noirs et blancs, de la femme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Tel est le paradoxe, tragique, de notre époque moderne : la femme se suicide avec l’homme afin d’être
reconnue en tant que femme. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Toujours, chez toute femme, c’est la mère qui en profondeur, tient la place prépondérante (positive ou
négative). »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une drôlerie : depuis toujours, la femme doit plaire à l’homme, qui doit amadouer son patron. C’est ainsi que
l’homme charme souvent son patron par l’intermédiaire de sa femme. Une prostitution qui ne dit pas son nom. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« une femme a tendance à considérer les actions des hommes comme une mère le ferait des jeux de ses enfants
avec scepticisme, voire ironie ou commisération. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« une femme avocate générale serait une absurdité. Une femme normale ne pourrait remplir cette fonction ; ce
serait contre sa nature. Elle serait incapable d’accuser quiconque au nom de cette abstraction : « la Loi ». Et elle
ne saurait tricher dans ce domaine, puisqu’elle a besoin d’appliquer sa vérité personnelle avant de passer aux
généralités. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« une femme donnerait un million d’idées pour un élan du cœur. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme est avant tout une mère (réellement ou en puissance). Le sentiment maternel fait partie de sa
nature. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme me disait : « Les hommes s’entretuent, les femmes s’entre-dévorent ».
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« une femme nage dans les sentiments d’infériorité dés sa naissance. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme ne peut être réellement masculine (forme) que si elle es d’abord réellement féminine
(informelle). »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme ne saurait posséder une masculinité de bon aloi si sa féminité est abîmée. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme ne se demande pas si telle chose est possible, mais si elle est utile. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme normale doit pouvoir passer sans difficulté de la réception d’énergie à l’émission, de
l’intériorisation à l’extériorisation, de la créativité intérieure à une créativité qui éclate au-dehors. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme normale montrera évidemment une prédominance d’attitude de Féminité. Elle retient davantage
son énergie. Elle est prédisposée à la réceptivité, à l’intériorité, plus fréquentes que l’extériorisation. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
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« Une femme normale, parce qu’elle refuse l’impersonnalité des mots et des idées, serait incapable d’appliquer
une Justice quelconque sans connaître le visage humain de celui qui est mis en cause. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme normale réagit par un nombre d’attitudes de Féminité qui dépasse le nombre de ses attitudes de
Masculinité. Elle est donc plus réceptrice d’énergie, qu’émettrice. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme possède une série de caractéristiques profondes, stables, intérieures, souples. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme qui ne serait que Féminité est impossible. Elle demeurerait informelle comme l’eau. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une femme qui possède peu, ne peut offrir que peu. Quand elle est très démunie, ses exigences sont parfois
infinies. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« une femme réalisée est largement « supérieure » à un homme adolescent, même génial. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« une tendance naturelle de la femme : rester dans son intérieur (psychologiquement). »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« Une « vraie » femme est une sorte de « témoin » des agitations masculines. »
Pierre DACO, Comprendre les femmes et leur psychologie profonde, 1972.
« L’honneur des femmes est bien mal gardé quand il n’est gardé que par des chefs et des espions… Il n’y a de
femme chaste que celle qui veut bien l’être. »
DAILHIERE.
« La femme est la source divine de crétinisation de l’homme. »
Salvador DALI, 1904-1989.
« La qualité d’une femme est en rapport direct avec la longueur de sa langue. »
Salvador DALI, 1904-1989.
« Les femmes ne devraient jamais s’essayer à la création. Elles en sont, par nature, incapables. »
Salvador DALI, 1904-1989.
« Les femmes ne parleraient pas tant si elles ne disaient que ce qu’elles pensent. »
Salvador DALI, 1904-1989.
« La question s’est posée parmi nous de savoir si par nature les femmes sont aptes à remplir certaines professions
et si leur destinée est plus particulièrement tracée dans leur structure. (...) Ce qu’on peut affirmer, c’est qu’en
différents temps et en divers lieux, les femmes se sont montrées à la hauteur de toutes les tâches que la destinée
leur a confiées dans toutes les sphères de l’activité humaine, bien qu’elles n’y eussent pas été préparées en
général par leur éducation. »
E. DALLY, Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, sous la direction de A. Dechambre, 4ème
série, T 1, 1877.
« Les femmes ne montrent pas moins de courage, de constance, de discipline que les hommes... Pour peu
qu’elles y soient entraînées par la coutume, la force ou la nécessité, les femmes fournissent à un certain âge un
travail aussi considérable que les hommes. »
E. DALLY, Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, sous la direction de A. Dechambre, 4ème
série, T 1, 1877.
« Chaque fois que les femmes ont créé ; les hommes ont effacé. »
Mary DALY, interview, Ms, juin 1999.
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« Les femmes, c’est comme le chocolat, on en est vite dégoûté. »
Jean-Claude Van DAMME.
« A trente six ans, une femme commence à se fixer, comme les girouettes qui se rouillent. »
DANCOURT.
« Pour la femme, les joyaux sont les orateurs de l’amour. »
Samuel DANIEL.
« Le silence est la seule chose en or que les femmes détestent ! »
Pierre DANINOS.
« O femme, en qui fleurit toute mon espérance, toi qui a daigné, pour mon salut, laisser la trace de tes pas sur le
seuil de l’enfer, tu m’as mis d’esclavage en liberté. »
DANTE, 1265-1321.
« Une femme aime qui lui plaît et son coeur lui dit qu’elle aime. »
Louis DANTIN.
« La femme est vraiment le chef-d’œuvre de Dieu, surtout quand elle a le diable au corps. »
Frédéric DARD, né en 1921.
« La longévité des femmes est supérieure à celle des hommes. Elles nous usent : on croit les limer, mais la
limaille qui tombe est la nôtre. »
Frédéric DARD, né en 1921.
« Les femmes, c’est comme les artichauts : le cœur est sous les poils. »
Frédéric DARD, né en 1921.
« Une jolie femme n’est jamais ridicule. »
Frédéric DARD, né en 1921.
« La France est catholique parce que la femme est catholique. Et le femme est catholique parce qu’elle n’est pas
libre. »
George DARIEN.
« La femme est une créature humaine qui s’habille, babille et se déshabille. »
D’ARLINCOURT.
« Le Tout Puissant a créé dans la même pensée, les femmes, les fleurs, les oiseaux, tout ce qui peut toucher le
cœur et réjouir les yeux. Il nous a légué une mission d’indulgence, de tendresse, de résignation. Remplissonslà. »
Comtesse DASH, Le livre des femmes, 1860.
« La femme ne doit pas se faire le singe de l’homme. La masculinisation de la femme serait un fléau pour toute
la civilisation et pour elle-même. Car elle y perdrait son ascendant et son prestige. Qu’elle se fasse doctoresse,
avocat, suffragette, ministresse, tout ce qu’elle voudra ; mais qu’elle reste femme. »
L. DAUD.
« Si l’homme féconde la femme psychologiquement parlant, celle-ci, du point de vue intellectuel le lui rend
bien. »
Alphonse DAUDET.
« Les femmes sont héroïques pour souffrir dans le monde, leur champs de bataille. »
Alphonse DAUDET.
« Les femmes aiment à se consoler, et à porter ces chagrins de cœur en écharpe est la meilleure façon de réussir
auprès d’elles. »
Alphonse DAUDET.
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« Au pire des passions les hommes conservent un sens de l’équité qui manque aux femmes. Celles-ci, même
scélérates, sont toujours intimement convaincue qu’elles ont raison. De là leur supériorité dans le combat. »
Léon DAUDET.
« La place faite aux femmes dans les sports est largement tributaire des rôles convenus pour elles, plus ou moins
distincts de ceux dévolus aux hommes selon les milieux sociaux. »
Annick DAVISSE, Catherine Louveau, Sports, école, société : la part des femmes, 1991.
« Une femme spirituellement fait le bonheur de ceux qui l’écoutent ; pour peu qu’elle soit aimable et gracieuse,
on s’empresse autour d’elle, on ne peut la quitter. »
Auguste Hyacinthe DEBAY, 1804-1865.
« Nous ne cessons de reprocher aux femmes mille défauts sans lesquels elles seraient beaucoup moins faites pour
nous et nous serions encore moins faits pour elles. »
DE BRUIX.
« On n’embrasse pas une femme en lui demandant son âge, mais elle se trouble si on lui demande l’année de sa
naissance. »
DECOLY.
« On plaint un homme qu’on a dépouillé d’un peu de son bien ; on en rit quand on lui a pris sa femme. Ce n’est
guère flatteur pour le sexe. »
DECOLY.
« Ange : La femme qu’on rêve.
Démon : La femme qu’on a. »
Adrien DECOURCELLE, Les formules du docteur Grégoire.
« Une fée est une femme qui mène un homme à la baguette. »
Adrien DECOURCELLE.
« Les femmes sans charme sont comme les poètes qu’on ne lit pas. »
Adolphe DECUSTINE.
« La vanité perd plus de femmes que l’amour. »
Mme du DEFFAND, 1697-1780.
« Le principal ornement d’une femme, jeune ou vieille, c’est la propreté. »
Mme du DEFFAND, 1697-1780.
« Les femmes ne sont jamais plus fortes que lorsqu’elles s’arment de leur faiblesse. »
Mme du DEFFAND, 1697-1780.
« Les femmes ont trop d’imagination et de sensibilité pour avoir beaucoup de logique. »
Mme du DEFFAND, 1697-1780.
« Les femmes sont si avides d’émotions que la plupart d’entre elles préfèrent le malheur à la tranquillité. »
Mme du DEFFAND, 1697-1780.
« En général, les femmes sentent si bien le besoin d’appui que réclame leur faible nature, qu’elles ne songent
nullement à usurper une prépondérance dont elles ne savent que faire ; mais, lorsque enfin elles se trouvent
réduites à la triste alternative de la perte de leur dignité ou de la révolte, elles n’hésitent pas et se montrent alors
habiles à la défendre. »
DE FRARIERE.
« A douze ans, la femme se dessine, à quinze ans elle s’ébauche, à dix-sept elle se peint, à vingt elle s’expose.
Mais quelque soit son âge, ce n’est jamais une nature morte. »
DEGAS.
« La femme est comme le nèfle : sitôt mûre, sitôt sure. »
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Thomas DEKKER.
« Où il n’y a pas de femme, les hommes vivraient comme des Dieux. »
Thomas DEKKER.
« Les femmes se dévêtent pour nous, mais nous nous dépouillons pour elles. »
Maurice DEKOBRA.
« L’homme aime être seul pour être seul et la femme pour être seule avec quelqu’un. »
Maurice DEKOBRA.
« Une femme, ce n’est pas compliqué, après tout... Une petite mécanique de bazar qui a deux roues dans le
ventre, la coquetterie et la jalousie... L’homme met la clé dedans et bzzzzz !... les roues tournent... »
Maurice DEKOBRA.
« La grande mission des femmes dans ce siècle est d’être des guides aimés et des inspirateurs de l’homme vers le
bien. »
Marie-Henri DELAAGE, né en 1825.
« C’est par le cœur qu’une femme s’attache à un homme et par les sens qu’elle juge. »
Jean DELACOUR, né en 1920.
« Il arrive un âge ou le moindre « mâle » est un bien pour une femme. »
Jean DELACOUR, né en 1920.
« Les femmes suivent la mode pour que les hommes les suivent. »
Jean DELACOUR, né en 1920.
« Quand Dieu s’est aperçu qu’il était dans la nature de l’homme d’être inconstant, il a crée les femmes en
surnombre. »
Jean DELACOUR, né en 1920.
« Quand une femme vous dit : « Cela ne me prendra qu’une minute », c’est hélas généralement vrai. »
Jean DELACOUR, né en 1920.
« Une jeune fille devient femme quand elle cesse de chercher l’homme idéal et commence à se mettre en quête
d’un mari. »
Jean DELACOUR, né en 1920.
« Comme tous les êtres faibles aussi, la femme est implacable dans sa haine. »
Joseph DELAHAYE.
« Les femmes, comme les girouettes, se fixent lorsqu’elles sont complètement détraquées. »
Joseph DELAHAYE.
« Les femmes, comme tous les êtres faibles et méchants, sont généralement lâches, traîtres, astucieuses et
féroces. »
Joseph DELAHAYE.
« pour la femme, le mari ou l’amant qu’elles possède n’est toujours, dans son imagination, qu’un amant
provisoire. »
Joseph DELAHAYE.
« Les femmes sont des girouettes : elles se fixent lorsqu’elles sont complètement détraquées. »
J.B. DELALAGE.
« on dit que ce que femme veut, Dieu le veut. Ce proverbe n’est vrai que dans le cas seulement où la femme veut
quelque chose de mal. »
DELANNOY.
18
« Complexe chair offerte à la virilité,
Femme, amphore profonde et douce où dort la joie,
Toi que l’amour renverse et meurtrit, blanche proie,
Oeuf douloureux où gît notre pérennité,
Femme qui perds la vie au soir où ta jeunesse
Trépasse, et qui survis pour des jours superflus,
Te débattant, passé qu’on ne regarde plus,
Dans le noir du destin où ton être se blesse,
Humanité sans force, endurante moitié
Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même !...
Femme, femme qui donc te dira que je t’aime
D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ? »
Lucie DELARUE, 18880-1945, Femmes.
« Dans l’effervescence de la colère, les femmes ne se contiennent plus ; leurs habitudes modestes font place à la
rage. »
J.B. DELESTRE, né en 1800.
« Jamais de la femme on ne fera une amie. Car l’amitié, c’est la réalisation du monde extérieur possible que vous
offre un autrui mâle et lui seul. Et il est utopique, voire affligeant, de voir la femme vouloir exprimer ce mode
extérieur. »
Gilles DELEUZE.
« A seize ans, une femme en fait plus par sa seule vue qu’à un autre âge par toutes ses séductions. »
DE LIVRY.
« - des femmes, côté mensonge, ce n’est pas mal non plus, non ? Et là ce n’est pas la crainte de nous faire de la
peine : il y a intention gratuite de dissimulation ! »
Tony DELSHAM, Tribunal femmes bafouées, roman, 2001.
« Il est important pour une femme de sentir qu’elle n’existe pas seulement pour sa poitrine. »
Tony DELSHAM, Tribunal femmes bafouées, roman, 2001.
« La femme, même lorsqu’elle s’affranchit de toute contrainte, de toute soumission, est toujours perdante. »
Tony DELSHAM, Tribunal femmes bafouées, roman, 2001.
« La voix et le parfum d’une femme sont de véritables cartes de visite : ils vous renseignent sur la personnalité,
la sensualité de cette dernière. »
Tony DELSHAM, Tribunal femmes bafouées, roman, 2001.
« Les femmes ne sont pas brutales, c’est vrai (...) elles sont féroces. »
Alfred DELVAU.
« La femme a sur l’automobile l’avantage de pouvoir se maquiller elle-même et sur le garagiste marron celui de
n’être jamais assurée de tromperie sur la marchandise. »
Alfred DELVAU.
« Ce qu’un homme a médité un an, une femme le renverse en un jour. »
DEMOSTHENES.
« Les femmes aiment mieux souffrir que ne rien sentir. »
Charles Albert DEMOUSTIERS, 1760-1801.
« Les médecins savent que quatre à six maternités sont indispensables à une femme normale pour éviter certains
désordres. »
Jean DENIS.
19
646 "Je ne crois pas qu'on puisse douter combien la chimie est dangereuse dans un Estat ; elle se doit enseigner à
huis clos aux Docteurs seulement ; l'entrée interdite à femmes, prestres, gens curieux de poisons et de fausses
monnoyes."
Alexandre DENYAU, 1683.
Les femmes sont faites de vie, de passion, de patience et d’amour. »
Gerard DEPARDIEU.
« Nous sommes toujours les obligés des femmes : bonnes, nous leur devons le bonheur ; mauvaises, nous leur
devons l’expérience. »
Louis DEPRET.
« Il y a entre la femme et l’homme identité et égalité absolues. »
Maria DERAISMES.
« Elles parlent plus vite qu’elles ne pensent et pensent plus vite qu’elles ne réfléchissent. »
Gaston DERYS.
« Les femmes, par leur constitution, par leur douceur, et par leurs soins charitables et de bienfaisances
auxquelles elles sont propres, démontrent bien qu'elles étaient destinées à une œuvre de miséricorde. Elles (…)
semblent n’exister que pour fléchir la colère de l’Etre suprême (…) ; que pour adoucir la rigueur des sentences
portées par la justice sur les coupables, et que pour panser les plaies que les guerriers se font dans les combats,
ou, au moins, pour joindre leurs soins délicats aux cruelles opérations et aux durs pansements que ces plaies
entraînent. »
DE SAINT MARTIN.
« L’homme paraît n’être que l’ange exterminateur de la Divinité, la femme en est l’ange de paix. Qu’elle ne se
plaigne donc pas de son sort, elle est le type de la plus belle faculté divine. »
DE SAINT MARTIN.
« Il est aussi malaisé de contraindre la volonté d’une femme que de mener une barque contre le vent. »
Mme DESBORDES-VALMORE, 1786-1859.
« Le bien qu’on a dit des femmes se rapporte : Soit à leurs qualités physiques, telles que leur grâce, leur beauté,
leur laideur, leur gentillesse, leur coquetterie, leur gourmandise, la douceur de leur voix, le charme insinuant de
leur présence et, comme dit si bien Rousseau, l’agrément qu’on a d’être auprès d’elles ; Soit à leurs qualités
intellectuelles, telles que les finesse, leur esprit, leur facilité à parler, à mentir, à employer les transitions et les
synonymes, leur souplesse, leur ruse, leur aptitude naturelle à la diplomatie ; Soit à leurs qualités morales, telles
que leur sensibilité, leur charité, leur modestie, leur tendresse, leur fragilité, leur courage, leur abnégation, leur
héroïsme, leur folie, leur enthousiasme. »
Emile DESCHANEL, Le bien qu’on dit des femmes, 1855.
« Le mal que les hommes disent des femmes est incroyable. (...) Apparemment on ne dit tant de mal de ce sexe
que parce qu’on en pense trop de bien, et l’on ne fait semblant de la haïr que par crainte de trop laisser voir
qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. »
Emile DESCHANEL, Le mal qu’on dit des femmes, 1855.
« Les femmes croient et aiment plus que nous, et, par conséquent, se dévouent plus que nous. Et, plus un être se
dévoue, plus il est grand. Voilà la supériorité des femmes. »
Emile DESCHANEL, né en 1819.
« sur les femmes comme sur tout le reste, on peut, à son gré, trouver dans la Bible le blanc et le noir. »
Emile DESCHANEL, Le mal qu’on dit des femmes, 1855.
« Une femme qui ne désire pas être secouée de temps en temps est une malade du ventre ou du cerveau. »
Fanny DESCHAMPS.
« Confiant dans sa force, l’homme est franc, impérieux, violent ; la femme est artificieuse, parce qu’elle sent sa
faiblesse, curieuse, parce qu’elle craint toujours ; coquette, parce qu’elle a aussi besoin de subjuguer : elles se
défend avec ses pleurs, elle attaque avec ses charmes. »
20
DESCURET.
« Les femmes sont généralement moins portées que les hommes à l’acte de reproduction ; chez beaucoup d’entre
elles, cet acte, qu bout de quelque temps d’union, est bien moins un besoin qu’un témoignage d’affection
accordé à l’exigence d’une passion qu’elles ne sentent plus guère que par le cœur. »
DESCURET.
« Les passions portées à l’extrême sont encore plus délirantes chez la femme que chez l’homme, parce que
l’homme vit davantage sous l’influence de son cerveau, et par conséquent de la volonté ; la femme sous
l’influence du système ganglionnaire, c’est-à-dire sous la prédominance du sentiment, qui ne se raisonne pas.
D’un autre côté, l’homme est intrépide, libéral et persévérant ; la femme craintive, économe, capricieuse. »
DESCURET.
« Plus impressionnable et plus affectueuse que l’homme, la femme est, par cela même, plus véritablement
amoureuse ; en amour l’homme se prête, la femme se donne. (...) le plus ordinairement, l’amour donne à la
femme l’esprit qui lui manque, tandis qu’il fait perdre à l’homme celui qu’il a. Chez l’homme, il peut marcher de
front avec une autre passion, chez la femme, il est presque toujours exclusif. »
DESCURET.
« O femmes ! devant vous je reste prosterné :
Que le plus fin de nous près de vous est borné. »
DESFAUCHERETS.
« la femme moderne se nettoie, soigne son corps... et je ne trouve pas plus mauvais qu’elle fasse en exercices
corporels ce qu’il faut pour la maintenir en harmonie, pour se faire un corps sain, pour qu’elle demeure
longtemps un admirable coffre à enfants. Tout cela est fort bien, tant que ce n’est pas poussé à l’exagération et
que la femme ne singe pas l’homme de sport. »
H. DESGRANGE, in L’auto, 12 juin 1904.
« Il n’est oint d’être plus odieux que ce qu’on appelle la femme sportive ».
H. DESGRANGE, in L’auto, 12 juin 1904.
« La femme répand autour d’elle une douce chaleur, une lumière pure qui éclaire et vivifie tout ce qui
l’environne. »
Joseph François Edouard de Consembleu, DESMAHIS, 1722-1761.
« L’autorité est le but où tendent toutes les femmes. »
Joseph François Edouard de Consembleu, DESMAHIS, 1722-1761.
« Si les femmes voulaient s’entendre, les hommes les plus fins ne seraient que des sots. »
Joseph François Edouard de Consembleu, DESMAHIS, 1722-1761.
« Les femmes... Il faut les traiter comme les petits enfants : leur présenter un bonbon et le leur retirer. Cela les
affole. »
Rex DESMARCHAIS.
« La société voit dans les femmes une sorte de bibelot plus ou moins précieux. »
Rex DESMARCHAIS.
« Dès qu’il s’agit de félicité ou de consolation, c’est aux femmes que leur coeur s’adresse ; et le cœur conduit la
pensée. Oui, femmes ! vous êtes responsables du bonheur sur terre, soit que vous exerciez l’empire de la vertu,
ou le pouvoir de la beauté. »
DESMOUSTIER.
« Quand la terreur et la haine ont envahi le cœur des hommes, c’est dans celui des femmes qu’il fait chercher le
courage et l’amitié. »
DESMOUSTIER.
« Ce qui flatte le plus l’amour-propre des femmes, c’est d’être aimées sans qu’on ose le leur dire ; pourvu toute
fois que ce silence ne soit pas éternel. »
21
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« C’est par l’assiduité qu’on plaît aux femmes. C’est par la négligence qu’on les conserve. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« En amour, les femmes donnent toujours plus qu’elles ne promettent. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« Il y a deux espèces d’hommes qui plaisent beaucoup aux femmes : ceux qui aiment et ceux qui détestent. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« Les femmes aiment Dieu du même amour dont elles aiment leur amant. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« Les femmes, bien plus que les hommes, ont le culte des amoureux souvenirs. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« Les femmes ont rarement une opinion en quoi que ce soit, si ce n’est en leur beauté ; et elles n’ont de
persistance, même en amour, que quand leur amant n’en a pas. Les femmes n’ont que des sensations et des
préjugés. Elles sont impressionnées toujours, elles ne sont persuadées jamais. Jamais non plus elles ne sont
foncièrement impies, comme tout homme peut avoir le malheur de l’être, par la même cause qui les empêche
d’être jamais foncièrement pies. La conviction leur manquera contre, de même qu’elle leur a manqué pour. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« Les femmes sont, en effet, la dernière illusion qu’on puisse perdre, si tant est qu’on la perde jamais toute
entière ; c’est le dernier bonheur où l’âme se blase, c’est l a dernière passion qui se dessèche au cœur, c’est la
dernière ivresse dont on se désenivre. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« Les hommes se font de brillants trophées d’amour-propre ; les femmes se font de poétiques reliquaires de
sentiments. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« L’imagination des femmes est un sable mobile, où tout s’imprime facilement, où tout s’efface de même. Leur
raison, au contraire, a la froideur et la dureté du marbre : le ciseau y pénètre avec peine, mais ce qui s’y trace y
reste éternellement gravé. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« On se plaint de la coquetterie des femmes, - quand elle est restée coquetterie. On blâme leur inconstance, mais
seulement quand on en est victime. On la trouve charmant quand on en est l’objet. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« Quand on accuse la perfidie des femmes, c’est bien moins elles qui vous ont trompé, en réalité, que ce n’est
vous qui vous êtes trompé vous-même. Votre cœur, voilà souvent l’unique perfidie. (...) Il n’est pas d’homme au
cœur aimant, à l’esprit sincère, à la raison expérimentée, qui ne proclame, au terme de la vie, avec loyauté, avec
admiration, avec reconnaissance, que de tous les bonheurs dont la Providence a pu fleurir sa route, celui-là, sans
contredit, fut le plus doux, le plus embaumé, le plus enivrant, le plus durable même, et même le moins
trompeur. »
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« Quand on songe à tout ce qu’elles apportent de tendresse, de sollicitude, se protection, de grâce, de charme, de
bonheur, ou du moins de consolation, dans la vie de l’homme, on est tenté de ne pas parler aux femmes que tête
nue, à deux genoux, le front ployé dans la poussière ».
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« Une femme serait laide, mal faite, méchante, ignare, sotte et bête, mais ridicule presque jamais.
Louis DESNOYERS, 1806-1858.
« Il faut se méfier de trois choses en ce monde : des services d’un homme négligent, des conseils d’un envieux,
et de l’attachement d’une femme. »
22
DES ORMES, Maximes des Orientaux.
« La fortune est une femme coquette et fantasque, qui veut être brusquée par ses amants. »
DES ORMES, Maximes des Orientaux.
« L’apparence des femmes est aussi trompeuse que le reflet des objets sur la surface de l’eau. »
DES ORMES, Maximes des Orientaux.
« Les femmes ayant plus de variété que de conduite, doivent sacrifier l’une à l’autre. »
DES ORMES, Maximes des Orientaux.
« Ne compte pas plus sur la constance d’une femme que sur celle d’un ciel serein. »
DES ORMES, Maximes des Orientaux.
« Plus les femmes ont accordé, et plus elles sont prêtes à sacrifier encore. »
DES ORMES, Maximes des Orientaux.
« Six choses en ce monde vont de pair : les richesses et la vanité, les passions et les malheurs, les femmes e les
chagrins. »
DES ORMES, Maximes des Orientaux.
« Amis, restons tels que nous sommes
Nos sens peuvent-ils nous tromper ?
Pour le dîner, gardons les hommes
Et les femmes pour le souper. »
Joseph DESPAZE, 1776-1814.
« Les femmes et les démons ont beaucoup d’alliance :
L’un tente les pécheurs, l’autre les amoureux ;
L’un charme nos désirs, l’autre enchante nos yeux ;
L’un nous plaît de son fard, l’autre d’apparence :
Tous deux trompent nos cœurs d’une belle espérance :
Les démons ont toujours leur enfer avec eux ;
Les femmes l’ont aussi, avec différence ;
Car l’un est pour les vifs, l’autre est pour les morts :
De l’un plait le dedans, de l’autre le dehors ;
L’un allège nos corps, l’autre afflige nos âmes ;
L’un brûle pour un temps, l’autre brûle à jamais
Quiconque voudrait voir des accords bien parfaits,
Il faudrait marier les démons avec les femmes. »
DESPORTES, poète du XVII°, (1545-1602 ?).
« l’homme n’a point un plus cruel ennemi que la femme, et qui plus sensiblement endommage sa vie, son
honneur et toute sa fortune, et qui s’oppose plus malicieusement à tous ses desseins. »
DESPORTES.
« Les femmes aiment l’amour et l’argent. C’est pourquoi rarement un seul homme leur suffit. »
Lefebvre-DESPREAUX.
« Que de femmes ne sont ridicules que parce qu’elles se donnent l’air de refuser ce qu’on ne leur demanderait
pas ! »
Edouard DEPRET, 1837-1901.
« Comme le rire, l’intelligence est le propre de l’homme, et beaucoup plus rarement de la femme, mais c’est de
moindre importance car la femme, pour peu qu’elle soit belle, n’a guère besoin d’être intelligente. Pour peu
qu’elle soit moche, elle a encore moins besoin d’être intelligente. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981, Manuel de savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis, 1981.
23
« Dépourvue d’âme, la femme est dans l’incapacité de s’élever vers Dieu. En revanche, elle est en général
pourvue d’un escabeau qui lui permet de s’élever vers le plafond pour faire les carreaux. C’est tout ce qu’on lui
demande. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981.
« de sa naissance à sa mort, l’homme est en permanence confronté à des choix. ( Que dis-je « l’Homme », je dis
l’Homme en tant qu’espèce. Encore que la femme soit moins souvent confrontée à des choix, dans la mesure où
elle a intérêt à s’écraser en restant passive et réservée (...) ).
Pierre DESPROGES, 1939-1981, Manuel de savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis, 1981.
« En fait, en l’état actuel de nos connaissances, rien ne permet de confirmer la présence d’une âme chez la
femme. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981.
« En politique, les femmes sont généralement nulles. Lors d’une élection présidentielle suivant le suffrage
universel, par exemple, la femme choisira le candidat le plus beau ! ».
Pierre DESPROGES, 1939-1981, Manuel de savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis, 1981.
« Généralement, (...) l’homme est le plus grand que la femme. C’est une anomalie de la nature dans la mesure
où, toute sa vie, la femme a besoin de s’appuyer sur l’homme. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981, Manuel de savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis, 1981.
« Grâce à l’interruption volontaire de grossesse, la femme peut désormais sortir la tête haute et le ventre plat. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981.
« La gestation, chez la femme, dure deux cent soixante dix jours, au cours desquels elle s’empiffre, s’enlaidit,
gémit, tout en contribuant à faire grimper les courbes de l’absentéisme dans l’entreprise. Au bout de ces neuf
mois, le petit homme vient au monde. »
Pierre DESPROGES, 1939-198 .
« La femme est assez proche de l’Homme, comme l’épagneul breton, à ce détail près qu’il manque à l’épagneul
breton que la parole, alors qu’il ne manque à la femme que de se taire. Par ailleurs, la robe de l’épagneul breton
est rouge feu et il lui en suffit d’une. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981.
« La femme est beaucoup plus ce mammifère inférieur qu’on nous décrit dans les loges phallocratiques. La
femme est l’égal du cheval. Et de même qu’il ne peut pas vivre sans cheval, l’homme ne peut pas vivre sans
femme. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981.
« La femme est une substance maternelle organique composée de nombreux minéraux et autres produits
chimiques parés de noms gréco-latin comme l’hydrogène ou le gaz carbonique, qu’on retrouve également chez
l’homme, mais dans des proportions qui forcent le respect. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981.
« La femme n’est pas l’égale de l’homme, sinon elle courrait le cent mètres en dix secondes deux dixièmes, ou
dix secondes trois dixièmes à la rigueur. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981, Manuel de savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis, 1981.
« Observons une femme. Si nous la coupons dans le sens de la longueur, que voyons-nous ? Nous voyons que la
femme se compose de soixante-dix pour cent d’eau et de trente pour cent de viandes rouges diverses qui sont le
siège de l’amour. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981.
« Pinçons légèrement le sein de la personne. Si la personne dit : « Oh ! oui, Albert, sois mien ! », c’est une
femme. Si la personne dit : « Alors Albert mon pote, ça va pas la tête ? », c’est un homme. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981, Manuel de savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis, 1981.
« Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien. Plus je connais les femmes, moins j’aime ma chienne. »
Pierre DESPROGES, 1939-1981.
24
« On peut faire changer les cœurs les plus constants, et celui d’une femme est toujours variable. »
Philippe NERICAULT, DESTOUCHES, 1680-1754.
« les femmes ont toujours quelque arrière-pensée. »
Philippe NERICAULT, DESTOUCHES, 1680-1754.
« Un vieux druide autrefois assurait
Qu’en paradis nulle femme n’irait
« Car, disait-il, le maître du tonnerre,
Dont la sagesse éclaire la bonté,
Peut-il sauver, sans blesser l’équité,
Celles qui font damner toute la terre ? »
Philippe NERICAULT, DESTOUCHES, 1680-1754.
« La femme paie ses connaissances intellectuelles de la perte de précieuses qualités féminines. »
Hélène DEUTSCH.
« Bien des femmes offrent à Dieu les restes de Satan. »
Jacques DEVAL.
« En parlant bien d’amour à une femme, on achève parfois de la décider à en épouser un autre. »
Jacques DEVAL.
« Les femmes, on ne sait jamais comment les prendre. Il est vrai qu’on ne sait jamais non plus comment les
garder. »
Jacques DEVAL.
« Les femmes se servent de leur intelligence que pour étayer leurs intuitions. »
Jacques DEVAL.
« Les femmes sont comme les dents : il faut souffrir pour les avoir, mais quand on ne les a plus elles vous
manquent rudement. »
Jacques DEVAL.
« L’homme est fait pour vivre, la femme pour être vécue : c’est là le secret des grands amours et des petits. »
Jacques DEVAL.
« Une femme peut fort bien porter une robe de bal sans savoir danser, une robe de cocktail sans avoir soif, un
maillot de bain sans savoir nager... mais si elle met une robe de mariée, elle sait tout de suite s’en servir. »
Jacques DEVAL.
« Un homme aime longtemps une femme à qui il peut mentir ; une femme pas longtemps l’homme à qui elle
peut mentir. »
Jacques DEVAL.
« L’amour aime la vérité, que les femmes détestent. »
Robert DEVETEUX.
« Les femmes sont de petits êtres bizarres et assez vains. Elles aiment sans savoir pourquoi, mais y trouvent une
raison. La raison n’existant pas, elles en inventent une. »
Henry DEYGLUM.
« Ce qui est une réussite naturelle pour l’homme est une conquête pour la femme. »
DIAMANTOPOULOU.
« Je crois que les hommes sont moins menteurs que les femmes, sauf au moment où ils leurs font la cour. »
Comtesse DIANE.
« La femme ne perd le sentiment de la honte que longtemps après le sentiment de la vertu. »
25
DICKSON.
« L’homme est amoureux toute sa vie, mais il n’intéresse la femme qu’à deux âges : l’âge des reins et l’âge
d’or. »
DICTIONNAIRE DE L’AMOUR.
« Une femme est surtout à plaindre quand elle attend quelqu’un et qu’elle ne sait pas qui. »
DICTIONNAIRE DE L’AMOUR.
« A la ménopause, qu’est-ce qu’une femme ? Négligée de son époux, délaissée de ses enfants, nulle dans la
société, la dévotion est son unique et dernière ressource. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Celui qui craint d’être dupe dans ce monde et dans l’autre, ne peut trop se méfier de la puissance des pagodes,
de la probité des hommes et de la sagesse des femmes. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« C’est un air à une femme que d’avoir des vapeurs ; sans amants et sans vapeurs, on a aucun usage du monde. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« C’est surtout dans la passion de l’amour, les accès de la jalousie, les transports de la tendresse naturelle, les
instants de la superstition, la manière dont elles partagent les émotions épidémiques et populaires, que les
femmes étonnent. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« Dans presque toutes les contrées, la cruauté des lois civiles s’est réunie contre les femmes à la cruauté de la
nature. Elles ont été traitées comme des enfants imbéciles. Nulle sorte de vexation que, chez les peuples policés,
l’homme ne puisse exercer impunément contre la femme. La seule représaille qui dépend d’elle est suivie du
trouble domestique, et punie du mépris plus ou moins marqué, selon que la nation a plus ou moins de mœurs. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« Et les voilà embarquées dans une querelle interminable sur les femmes, l’un prétendant qu’elles étaient bonnes,
l’autre méchantes : et ils avaient tous deux raison ; l’un sottes, l’autre pleines d’esprit : et ils avaient tous deux
raison ; l’un fausses, l’autre vraies : et ils avaient tous deux raison ; l’un avares, l’autre libérales : et ils avaient
tous deux raison ; l’un belles, l’autre laides : et ils avaient tous deux raison ; l’un bavardes, l’autre discrètes ; l’un
franches, l’autre dissimulées ; l’un ignorantes, l’autre éclairées ; l’un sages, l’autre libertines ; l’un folles, l’autre
sensées ; l’un grandes, l’autre petites : et ils avaient tous deux raison. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Jacques le Fataliste.
« faute de réflexions et de principes rien ne pénètre jusqu’à une certaine profondeur de conviction dans
l’entendement des femmes ; que les idées de justice, de vertu, de vice, de bonté, de méchanceté, nagent à la
superficie de leur âme ; qu’elles ont conservé l’amour-propre et l’intérêt personnel avec toutes l’énergie de
nature ; et que, plus civilisées que nous en dehors, elles sont restées de vraies sauvages en dedans, toutes
machiavelistes, du plus ou moins. Si nous avons plus de raison que les femmes, elles ont bien plus d’instinct que
nous. La seule chose qu’on leur ait apprise, c’est à bien porter la feuille de figuier qu’elles ont reçue de leur
première aïeule. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Femmes, que je vous plains ! Il n’y avait qu’un dédommagement à vos maux ; et si j’avais été législateur, peutêtre l’ussiez-vous obtenu. Affranchies de toute servitude, vous auriez été sacrées en quelque endroit que vous
ussiez paru. Quand on écrit sur des femmes, il faut tremper sa plume dans l’arc-en-ciel et jeter sur sa ligne la
poussière des ailes du papillon ».
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« Il en est des femmes comme des prêtres appartenant à des religions différentes : elles se haïssent mais se
protègent. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Il n’est pas de femme si fidèle qui n’ait cessé de l’être au moins par la pensée. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
26
« Il n’y a que les femmes qui sachent aimer, les hommes n’y entendent rien. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Impénétrables dans la dissimulation, cruelles dans la vengeance, constantes dans leurs projets, sans scrupules
sur les moyens de réussir, animées d’une haine profonde et secrète contre le despotisme de l’homme, il semble
qu’il y ait entre elles un complot tacite, une sorte de ligue ; telle que celle qui subsiste entre les prêtres de toutes
les nations. Elles en connaissent les articles sans se les être communiquées. Naturellement curieuses, elles
veulent savoir, - soit pour abuser de tout. Dans les temps de révolution, la curiosité les prostitue aux chefs de
parti. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« J’ai vu l’amour, la jalousie, la superstition, la colère, portées dans les femmes à un point que l’homme
n’éprouva jamais. Le contraste de mouvements violents avec la douceur de leurs traits les rend hideuses ; elles en
sont plus défigurées. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« La femme dominée par l’hystérisme éprouve je ne sais quoi d’infernal ou de céleste. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« La femme est le seul être de la nature qui ne rende sentiment pour sentiment, et qui soit heureuse du bonheur
qu’elle nous fait. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« La femme est extrême dans sa force et dans sa faiblesse, que la vue d’une souris ou d’une araignée fait tomber
en syncope, et qui sait quelquefois braver les plus grandes terreurs de la vie. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« La femme, malheureuse dans les villes, est plus malheureuse encore au fond des forêts. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« La femme porte au dedans d’elle un organe susceptible de spasmes terribles, disposant d’elle, et suscitant dans
son imagination des fantômes de toute espèce. C’est dans le délire hystérique qu’elle revient sur le passé, qu’elle
s’élance dans l’avenir, que tous les temps lui sont présents. C’est de l’organe propre à son sexe que partent toutes
les idées extraordinaires. La femme hystérique dans la jeunesse se fait dévote dans l’âge avancé ; la femme à qui
il reste quelque énergie dans l’âge avancé était hystérique dans sa jeunesse. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« L’âme de la femme n’étant pas plus honnête que la nôtre, mais la décence ne leur permettant pas de s’expliquer
avec notre franchise, elles se sont fait un ramage délicat, à l’aide duquel on dit honnêtement tout ce qu’on veut
quand on a été sifflé dans leur volière. Ou les femmes se taisent, ou souvent elles ont l’air de n’oser dire ce
qu’elles disent. (...) Elles nous accoutument encore à mettre de l’agrément et de la clarté dans les matières les
plus sèches et les plus épineuses. (...) Quand elles ont du génie, je leur en crois l’empreinte plus originale qu’en
nous. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« La pudeur chez les femmes n’est qu’une coquetterie bien entendu. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Le cœur fait faire à une femme cent choses sans qu’elle s’en aperçoive ; et j’ai remarqué, dans plus d’une
occasion, que telle qui croyait suivre sa tête, obéissait à son cœur. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Le quiétisme est l’hypocrisie de l’homme pervers, et la vraie religion de la femme tendre. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« Le rôle de Pythie ne convient qu’à une femme. Il n’y a qu’une femme qui puisse s’exalter au point de ressentir
sérieusement l’approche d’un dieu, de s’agiter, de s’écheveler, d’écumer, de s’écrier : Je le sens, je sens, le voilà,
le dieu, et d’en trouver le vrai discours. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
27
« Les distractions d’une vie occupée et contentieuse trompent nos passions. La femme coure les siennes : c’est
un point fixe sur lequel son oisiveté ou la frivolité de ses fonctions tient son regard sans cesse attachée. Ce point
s’étend sans mesure ; et pour devenir folle il ne manquerait à la femme passionnée que l’entière solitude qu’elle
recherche. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Les femmes avalent à pleine gorge les mensonges qui les flattent, et elles boivent goutte à goutte une vérité qui
leur est amère. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Les femmes ne sont, nulle part, aussi avilies que dans une nation où le souverain peut faire asseoir sur le trône,
à côté de lui, la femme qui lui plaît le plus : là, elles ne sont rien qu’un sexe dont on a besoin. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Les femmes sont sujettes à une férocité épidémique. L’exemple d’une seule en entraîne une multitude. Il n’y a
que la première qui soit criminelle ; les autres sont malades. O femmes ! vous êtes des enfants bien
extraordinaires ! »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« L’état de grossesse est pénible presque pour toutes les femmes. C’est dans les douleurs, au péril de leur vie,
aux dépens de leurs charmes, et souvent au détriment de leur santé, qu’elles donnent naissance à des enfants. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« Le symbole des femmes en général est celle de l’Apocalypse, sur le front de laquelle il est écrit : MYSTERE.
Où il y a un mur d’airain pour nous, il n’y a souvent qu’une toile d’araignée pour elles. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« - L’homme n’est peut-être que le monstre de la femme, ou la femme le monstre de l’homme. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Le rêve d’Alembert.
« n’oubliez pas que, faute de réflexion et de principes, rien ne pénètre jusqu’à une certaine profondeur de
conviction dans l’entendement des femmes ; que les idées de justice, de vertu, de vice, de bonté, de méchanceté,
nagent à la superficie de leur âme ; qu’elles ont conservé l’amour-propre et l’intérêt personnel avec toute
l’énergie de nature ; et que, plus civilisées que nous en dehors, elles sont restées de vraies sauvages en dedans,
toutes machiavélistes, du plus au moins. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« O femmes, vous êtes des enfants extraordinaires. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« On a demandé si les femmes étaient faites pour l’amitié. Il y a des femmes qui sont hommes, et des hommes
qui sont femmes ; et j’avoue que je ne ferai jamais mon ami d’un homme-femme. Si nous avons plus de raison
que les femmes, elles ont bien plus d’instinct que nous. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« Plusieurs femmes mourront sans avoir éprouvé l’extrême volupté. Cette sensation, que je regarderai volontiers
comme une épilepsie passagère, est rare pour elles, et ne manque jamais d’arriver quand nous l’appelons. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« Quand on veut écrire sur les femmes, il faut tremper sa plume dans l’arc-en-ciel et secouer sur sa ligne la
poussière des ailes du papillon. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Si vous entendez une femme médire de l’amour, et un homme de lettres déprécier la considération publique,
dites de l’une que ses charmes passent, et de l’autre que son talent se perd. »
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.
« Tandis que nous lisons des livres, les femmes lisent dans le grand livre du monde. Aussi leur ignorance les
dispose-t-elle à recevoir promptement la vérité, quand on leur la montre. »
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Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Un grand philosophe plaçait l’âme, la nôtre s’entend, dans la glande pinéale. Si j’en accordais une aux femmes,
je sais bien, moi, où je la placerais. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Un homme de lettres peut avoir une maîtresse qui fasse des livres ; mais il faut que sa femme fesse des
chemises. »
Denis DIDEROT, 1713-1784.
« Un solitaire, brûlant dans ses idées ainsi que sous ses expressions, disait aux hérésiarques de son temps :
« Adressez-vous aux femmes ; elles perçoivent promptement, parce qu’elles sont ignorantes ; elles répandent
avec facilité, parce qu’elles sont légères ; elles retiennent longtemps, parce qu’elles sont têtues. »
« Tandis que l’homme devient un être humain par l’affirmation de lui-même, la femme devient en renonçant à
elle-même. »
Guida DIEHL.
« La sirène est une femme qui ne tient pas debout. »
Bernard DIMEY.
« Etre une femme - c’est une douleur.
Quand on devient jeune fille, ça fait mal.
Quand on devient bien aimée, ça fait mal.
Quand on devient mère, ça fait mal.
Mais le plus intolérable sur la terre,
c’est la douleur d’être une femme
qui n’a pas connu toutes ces douleurs,
jusqu’à la dernière. »
Blaga DIMITROVA, poème, née en 1922.
« La femme est une sentine et un égout de toute impureté. »
DIOGENE le cynique, v. – 413 – v. – 327.
« Les lois sont comme les femmes : Elles sont toutes deux faites pour être violées. »
Juge Denys DIONNE.
« Une femme doit toujours se marier, un homme jamais. »
Benjamin DISRAELI, 1804-1881.
« J’ai toujours cru que toutes les femmes devraient être mariées et non les hommes. »
Benjamin DISRAELI, 1804-1881.
« Qu’y a-t-il de pire que le diable ? - la femme querelleuse ; car si l’on a recours aux prières le diable s’enfuit et
la femme devient plus enragée. »
DISTIQUE d’un auteur du Moyen Age, cité par Quittard, Proverbes sur les femmes, l’amitié, l’amour et le
mariage, 1861.
« Une femme qui se rend, c’est à elle qu’elle cède. »
Jean DOLENT.
« Il ne faut jamais jeter la pierre à une femme, ou alors des pierres précieuses. »
Gabriel DOMERGUE.
« La femme aime à se croire en amour avec une exception. »
Albert-Pierre DOMINIQUE.
« La femme qui a appris tous les trucs de l’homme acquiert des défauts masculins et déplaît souverainement. »
Albert-Pierre DOMINIQUE.
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« Les femmes ont peur des souris et de l’indiscrétion. Il est donc compréhensible qu’elles aiment les chats ;
inexplicable qu’elles puissent garder un secret. »
Albert-Pierre DOMINIQUE.
« Comme on évoque souvent les canons de la beauté, il est permis de s’étonner qu’il existe si peu de femmes
canonisées. »
Hyppolyte DOMONT.
« Les femmes sont plus intelligentes que les hommes, parce qu’elles écoutent. C’est la raison pour laquelle je les
trouve agréable. »
Phil DONAHUE.
« Il y a deux sortes de femmes : celles qui trompent leur mari et celles qui disent que ce n’est pas vrai. »
Maurice DONNAY, 1859-1945.
« Il y a tant de femmes qui, le lendemain de leur mariage, sont veuves du mari qu’elles avaient imaginé ! »
Maurice DONNAY, 1859-1945.
« Les femmes ont autant de façon d’aimer que d’amants, en sorte que chacun peut croire qu’il est le premier. »
Maurice DONNAY, 1859-1945.
« Les femmes sont toujours des écrivains qui ne ressemblent pas à leurs oeuvres et toutes leurs lettres d’amour
ne valent jamais ce qu’elles vous disent à leurs heures d’amour et de trahison, de joie et de tristesse; »
Maurice DONNAY, 1859-1945.
« L’homme a un an de plus chaque année et la femme tous les trois ans seulement. »
Maurice DONNAY, 1859-1945.
« On peut, on doit abuser de la confiance d’une femme, mais jamais de sa méfiance... C’est dangereux. »
Maurice DONNAY, 1859-1945.
« Tous les hommes battent leurs femmes : dans le peuple, c’est avec les poings ; dan la bourgeoisie, c’est avec
les lois. »
Maurice DONNAY, 1859-1945.
« Aimer est le métier des femmes. Pourquoi leur cacher si longtemps ce qu’elles ne savent jamais trop tôt ? »
Claude-Joseph DORAT.
« La femme rend lâche, voilà ce que tu ne peux comprendre, c’est elle qui conseille au gréviste de rentrer à
l’usine, à l’artiste de faire du commerce, au soldat de plier le dos. Parce qu’elle ne pense qu’à la pâtée, qu’elle a
un pot-au-feu dans le cœur. Faites en une machine à plaisir, mais pas un moule à gosses. »
Roland DORGELES.
« Savez-vous ce qu’est une femme ? C’est quarante kilos d’eau, huit kilos de graisse, quatre kilos de chaux, cent
vingt sept grammes de sucre et douze grammes de fer. »
Roland DORGELES.
« On peut juger une femme d’après les hommes à qui elle se donne, un homme d’après les femmes avec qui il
rompt. »
Roland DORGELES.
« L’homme propose, Dieu dispose, la femme s’interpose. »
Pierre DORIS.
« Dans la famille, la femme a la plus noble et la plus difficile mission à remplir ; c’est elle qui, penchée sur le
berceau de l’enfant, couve du regard sa jeune âme comme pour la faire éclore... ; c’est elle qui, compagne de
l’homme, le suit dans les hasards de la vie, partage ses joies et ses peines, pense les blessures de son cœur, calme
les révoltes de son orgueil, et assure par sa vertu la paix et l’honneur du foyer domestique. »
DOSSAT, Audience solennelle de rentrée, 4 novembre 1872, De l’émancipation de la femme, discours, cours
d’appel de Bordeaux, 1872.
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« La nature a donné à la femme, dans la famille et dans la société, une position qui exerce une incontestable
influence sur la conservation de l’un et sur les destinées de l’autre. »
DOSSAT, Audience solennelle de rentrée, 4 novembre 1872, De l’émancipation de la femme, discours, cours
d’appel de Bordeaux, 1872.
« Les femmes regardent dans votre poche et non dans votre coeur. »
John Roderigo DOS PASSOS.
« Mon Dieu, que l’homme est compliqué quand c’est une femme. »
Fedor DOSTOÏEVSKY.
« Dans le domaine des droits politiques, nous considérons que l’on doit accorder à la femme, en toute justice,
tout ce que nous revendiquons pour les hommes. Nous irons plus loin en disant que tous les droits politiques des
hommes doivent être étendus aux femmes. »
Frederick DOUGLAS, Congrès de Seneca Falls, 1848.
« Pourquoi les femmes ne sont pas comme les chiens, douces, tendres, affectives et affectueuses ? »
Kirk DOUGLAS.
« Présentez-moi une femme intelligente et je vous dirai : Voilà une femme sexy. »
Kirk DOUGLAS, 1991.
« La femmes est une page blanche sur laquelle l’époux écrit à son gré. »
Paul DOUMER.
« La plus grande joie d’une femme, dont elle peut tirer les conséquences sensuelles les plus profondes, c’est la
certitude que lui donne un homme de sa virilité morale. »
Pierre DRIEU LA ROCHELLE.
« Le rugby est un jeu viril, une femme n’y est pas à sa place. Je préfère celles qui sont caressantes et peu viriles »
in DROP, n°13, juin 1985.
« Les femmes mettent leur vie dans l’amour. Elles se consument à aimer leurs parents, leurs maris, leurs
enfants ; anges sur la terre, elles veillent quand ils souffrent, tristes de leurs tristesses, joyeuses de leurs joies,
vivant tout en eux ; vie de dévouement et d’oubli d’elles-mêmes. »
DROUINEAU.
« Une femme est le meilleur ami qu’on puisse s’attacher ; celui-là reste, même après que la fortune a dispersé les
autres. »
DROZ.
« Ô femmes ! Ô femmes ! ô sexe fatal ! Tout le pouvoir des dieux pour faire du bien n’approche point celui que
vous avez pour nuire. »
John DRYDEN.
« La femme aime le luxe des vêtements, non pour plaire à son mari, mais bien pour être vue, accostée, courtisée,
cajolée, pourmenée et entretenue ; et de là vient tout la source de tous les malheurs et de tant de mauvais
ménages, de tant d’impuretés, d’adultères, et l’entière ruine de l’honneur et des moyens. »
D. S., La Courtisane déchiffrée.
« Les femmes ont plus agréables avant le mariage. Après, elles doivent devenir encombrantes. »
Marcel DUBE, né en 1930.
« Vous avez un défaut de bien des femmes. Vous avez besoin de sauver quelqu’un. »
Marcel DUBE, né en 1920.
« Dés que l’artiste s’approche de la femme, il est face à l’ennemi de l’art. »
Rodolphe DUBE dit François Hertel.
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« La femme, elle, a besoin de s’être prouvée par « a + b » qu’elle aime le monsieur avec qui elle couche. »
Rodolphe DUBE dit François Hertel.
« La femme n’a qu’une vie à vivre. Elle ne veut pas perdre cette vie. »
Rodolphe DUBE dit François Hertel.
« Les femmes, ce n’est pas l’homme qu’elles aiment, ce sont les perspectives de sécurité, de grandeur qu’il
représente. Elles veulent toutes parvenir à quelque chose par quelqu’un. »
Rodolphe DUBE dit François Hertel.
« Les femmes ne sont pas créatrices, dit-on. C’est qu’elles sont moins malades que l’homme. »
Rodolphe DUBE dit François Hertel.
« Les femmes poussent l’amour de soi si loin qu’elles lui sacrifient d’ordinaire l’amour tout court. »
Rodolphe DUBE dit François Hertel.
« Le vrai rôle de la femme, c’est d’inspirer l’homme. »
Rodolphe DUBE dit François Hertel.
« Vous préférez, vous, les femmes, manger votre vie que de la vivre au prix d’une humiliation. »
Rodolphe DUBE dit François Hertel.
« Lorsqu’une femme, à ses devoirs fidèles,
Suit de ses douces mœurs la pente naturelle,
Un sentiment tendre en son cœur répandu
Par sa délicatesse épure sa vertu. »
Joachim DU BELLAY, 1522-1560.
« Etre une femme dispense au moins d’en avoir une. »
Roland DUBILLARD, Carnets en marge.
« En accumulant les citations, il serait facile de prouver combien l’énergie des femmes l’a souvent emporté sur
celle des hommes. »
DUBLEZ.
« La femme : Distribution Alimentaire Moderne Economique. »
M. DUBOIS.
« Les femmes sont des animaux qu’il faut enfermer, battre et bien nourrir. »
Maxime DU CAMP.
« La femme a plus d’autorité que l’homme, c’est elle qui souffre de maternelles souffrances ! On ne nous
empêchera pas de nous unir ! »
Henri DUCHMANN, Aux camarades pailleuses des Landes, de la Gironde et du Lot-et-Garonne, L’Equité, 15
février 1913.
« La femme n’a jamais fait valoir ses droits ; mais maintenant on va se rendre compte que le sexe féminin
connaît ses droits. »
Henri DUCHMANN, Aux camarades pailleuses des Landes, de la Gironde et du Lot-et-Garonne, L’Equité, 15
février 1913.
« Le mariage a des conséquences ; si la femme accepte cette institution qui, par elle-même, constitue déjà
l’injure la plus misérable qu’il se puisse imaginer, elle doit naturellement s’attendre à en subir les inévitables
résultats. »
Henri DUCHMANN, Le Libertaire, janvier 1904.
« Si la femme se trouve exploitée dans le mariage par un mari brutal, ivrogne, grossier ou fainéant, le moyen est
simple de ne pas courir cette chance, il suffit de ne pas se marier. »
Henri DUCHMANN, Le Libertaire, janvier 1904.
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« Les femmes sont comme l’argent ; les occuper sinon elles perdent de l’intérêt. »
Yvan DUCHARME.
« O femmes ! quel pouvoir vous fut donné sur nous !
Nous naissons vos amants, nous mourrons vos époux ;
Nous prenons, enchantés d’un regard, d’une larme,
Le bonheur dans vos yeux, des lois à vos genoux ;
Notre unique pensée est d’être auprès de vous. »
J.F. DUCIS, 1733-1816
« O sexe fait pour la tendresse !
La douleur vous rend nos enfants ;
Vous veillez sur nos pas naissants ;
De vous l’homme a besoin sans cesse ;
Par vous nous vivons au berceau,
Par vous nous marchons au tombeau,
Sans voir la mort et sans tristesse.
Du ciel la profonde sagesse
Fit de vous notre enchantement,
Notre trésor le plus charmant,
Notre plus chère et douce ivresse,
Et nos amis les plus constants,
Le transport de notre jeunesse,
Le calme de notre vieillesse,
Notre bonheur dans tous les temps. »
J.F. DUCIS, 1733-1816, Epître à ma femme
« Tous les soins d’une femme ont un charme bien doux !
Ce sexe est tout pour l’homme : il soutient notre enfance,
Il prête à nos vieux ans son active assistance :
Fait pour aimer, pour plaire, et, prompt à s’attendrir,
Il nous engage à vivre et nous aide à mourir. »
J.F. DUCIS, 1733-1816
« ce nous est doux de penser que c’est à la femme que nous devons le premier germe de ces conceptions
sublimes qui font maintenant la grandeur vraie des nations par le monde. »
DU CLEUZIOU, La création de l’homme.
« La coquetterie est née le jour où la femme a paru sur la terre.
DU CLEUZIOU, La création de l’homme.
« La première religion a été celle de la femme ».
DU CLEUZIOU, La création de l’homme.
« nous pouvons conclure que l’art a été révélé à l’homme par la femme. Nous verrons plus tard que c’est elle qui
inventa, à l’imitation de la fleur, la première poterie. »
DU CLEUZIOU, La création de l’homme.
« Les femmes n’ont point de plus grand ennemis que les femmes. »
Charles Pinot DUCLOS.
« Que les femmes ne se plaignent point des hommes, ils ne sont que ce qu’elles les ont faits. »
Charles Pinot DUCLOS.
« Quelque mal qu’un homme puisse penser des femmes, il n’y a pas femme qui n’en pense encore bien
davantage. »
Charles Pinot DUCLOS.
« Il semble que la vertu d’une femme soit dans ce monde un étranger contre lequel on conspire : l’amour séduit
son cœur ; elle doit être en garde contre la surprise des sens. Quelquefois l’indigence, ou d’autres malheurs
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encore plus cruels, l’emportent sur toute la fermeté d’âme trop longtemps éprouvée ; il faut qu’elle succombe. Le
vice vient alors lui offrir des secours intéressés ou d’autant plus dangereux qu’il se montre sous le masque de la
générosité. Le malheur les accepte ; la reconnaissance fait valoir, et une vertu une arme contre l’autre.
Environnée de tant d’écueils, si une femme est séduite, ne devrait-on pas regarder sa faiblesse plutôt comme un
malheur que comme un crime ? »
DUCLOS, 1704-2772.
« La dévotion est la dernière période de la vie d’une femme. »
DUCLOS, 1704-1772.
« La plupart des femmes sont sans caractère ; mais trois choses les meuvent puissamment : l’intérêt, le plaisir et
la vanité. Il n’en est aucune qui ne soit dominée par une de ces passions, et celles qui les réunissent toutes trois
sont des monstres. »
DUCLOS, 1704-1772.
« Les grands et rares sacrifices du cœur ne se voient guère que de la part des femmes ; presque tous les bons
procédés leur appartiennent en amour, et souvent en amitié, surtout quand elle a succédé à l’amour. »
DUCLOS, 1704-1772.
« Une femme n’examine guère le principe de ses devoirs que pour le désir de s’en affranchir, ou pour se justifier
de les avoir violés. »
DUCLOS, 1704-1772.
« Les femmes ont une force herculéenne pour serrer les genoux. »
Louis Tessier DU CROS.
« La femme sincèrement aimée se fait une devoir de l’amour ; elle se respecte ; elle est heureuse jusque dans les
larmes qu’elle répand. »
DUFFEYTE-DILHAN.
« Les femmes confondent presque toujours leur intérêt et leur destinée avec ceux qui les entourent ; elles
échappent à l’égoïsme ; elles sont si bonnes, si charitables, qu’on dirait qu’elles sont chargées de continuer
l’œuvre chrétienne. »
DUFFEYTE-DILHAN.
« Les femmes jettent dans la vie le bonheur à pleines mains. »
DUFFEYTE-DILHAN.
« Oui ! la femme a le génie de la tendresse et du sacrifice. »
DUFFEYTE-DILHAN.
« Les femmes excellent dans la manière de se venger. Elles y mettent un raffinement et un art cruels et singulier,
quand elles veulent tirer vengeance d’une femme. »
J. DUFLOT.
« Les femmes savent poétiser jusqu’à leurs perfidies. »
J. DUFLOT.
« Le sourire d’une femme vertueuse est un rayon de soleil, un regard de Dieu. »
J. DUFLOT.
« Un secret, a-t-on dit, tourmente plus une femme qu’une colique ; et comme il est très agréable de raconter, elle
n’est pas longtemps malade. »
J. DUFLOT.
« Dans le XVI° siècle, le ton général, en parlant des femmes, est noble et sérieux ; les louanges qu’on leur
accorde sont faites pour leur sexe. »
Adélaïde Gillette Billet Petit DUFRESNOY, 1765-1825, Sabine Casimire Amable Voïart TASTU, 1798-1885,
Le livre des femmes, choix de morceaux extraits des meilleurs écrivains français, sur le caractère, les mœurs et
l’esprit des femmes, 1823.
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« Les femmes sont presque toutes aujourd’hui dignes d’être à la fois les épouses, les maîtresses et les amies de
leurs maris. »
Adélaïde Gillette Billet Petit DUFRESNOY, 1765-1825, Sabine Casimire Amable Voïart TASTU, 1798-1885,
Le livre des femmes, choix de morceaux extraits des meilleurs écrivains français, sur le caractère, les mœurs et
l’esprit des femmes, 1823.
« Maintenant les femmes réunissent des connaissances solides aux arts d’agréments : elles nourrissent leurs
enfans ; et sont à la fois épouses fidèles, mères tendres, bonnes économes. Les maris y ont gagné. »
Adélaïde Gillette Billet Petit DUFRESNOY, 1765-1825, Sabine Casimire Amable Voïart TASTU, 1798-1885,
Le livre des femmes, choix de morceaux extraits des meilleurs écrivains français, sur le caractère, les mœurs et
l’esprit des femmes, 1823.
« Quoi qu’il en soit, et malgré la mode qui, suivant Grimm, était alors de dire du mal des femmes, presque tous
les auteurs du XVIII° siècle en ont parlé sur le ton de l’éloge ou de l’apologie. »
Adélaïde Gillette Billet Petit DUFRESNOY, 1765-1825, Sabine Casimire Amable Voïart TASTU, 1798-1885,
Le livre des femmes, choix de morceaux extraits des meilleurs écrivains français, sur le caractère, les mœurs et
l’esprit des femmes, 1823.
« Dans les causes ordinaires de séparation, on donne tort à la femme, mais souvent le mari est cause que la
femme a tort, et il a lui-même le tort d’avoir appris au public que sa femme avait tort. »
DUFRESNY, 1648-1724.
« La femme qui n’a point encore aimé est si honteuse de sa première faiblesse, qu’elle voudrait se la cacher à
elle-même ; pour la seconde, elle se contente de la cacher aux autres ; mais, pour la troisième, elle ne se soucie
plus de la cacher à personne. »
DUFRESNY, 1648-1724.
« Les femmes sont des mouches qui, quoique faibles, ne sont pas moins importunes. »
DUFRESNY, 1648-1724.
« Les femmes sont des oiseaux amusants qui changent de plumage deux ou trois fois par jour. Ils sont volages
d’inclination, faibles de tempérament et forts en ramage. Ils ne voient le jour qu’au soleil couchant, marchent
toujours élevés à un pied de terre et touchent les nues de leurs superbes huppes ; en un mot, la plupart des
femmes sont des paons dans les promenades, des pies grièches dans la maison, et des colombes dans le tête à
tête. »
DUFRESNY, 1648-1724.
« La femme est un oiseau qui change de plumage plusieurs fois par jour : pie-grièche dans son domestique, paon
dans les promenades et colombe dans les tête-à-tête. »
Charles DUFRESNY.
« Les mauvaises causes, ce sont celles qu’on perd avec les juges, mais qu’on gagne avec les femmes. »
DUMANOIR.
« Ce n’est donc pas parce que nous lui donnons l’éducation qu’elle reçoit que la femme est ce qu’elle est, c’est
parce qu’elle est ce qu’elle est que nous donnons l’éducation qu’elle reçoit ; et quand elle se prétend capable
d’édicter des lois, de commander des armées et de conduire des locomotives, elle est aussi ridicule que le serait
le sexe fort s’il voulait porter des chignons, montrer ses épaules et allaiter des enfants. »
Alexandre DUMAS fils, L’homme-femme. Réponse à Henri Ideville, 1872.
« Ce n’est pas ce que les femmes vous disent qui est intéressant, c’est ce qu’elles vous taisent. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« C’est souvent la femme qui nous inspire les grandes choses qu’elles nous empêchent d’accomplir. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« Dieu tout-puissant, l’homme médiateur, la femme auxiliaire, voilà le triangle. L’homme ne peut rien sans Dieu,
la femme ne peut rien sans l’homme. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
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« Femme libre, - femmes mortes. »
Alexandre DUMAS fils, L’homme-femme. Réponse à Henri Ideville, 1872.
« Il faut maintenir les femmes en esclavage. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« Il n’y a pas d’honnêtes femmes alors ? - Si ! plus qu’on ne le croit, mais pas tant qu’on le dit. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« La femme, assure la Bible, est la dernière chose que Dieu a faite. Il a dû la faire le samedi soir. On sent la
fatigue. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« Le femme est un être adorable ; c’est l’urne dans laquelle Dieu a placé les plus purs de ses parfums ; c’est le
résumé admirable de toutes les beautés et de toutes les fantaisies de la nature. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« La femme est un être circonscrit, passif, instrumentaire, disponible, en expectative continuelle. C’est la seule
oeuvre inachevée que Dieu ait permis à l’homme de prendre et de finir. C’est un ange de rebut. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« La femme la plus niaise est cent fois plus rusée que l’homme le plus spirituel. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895 ; Le demi-monde.
« L’arme la plus dangereuse d’une femme, c’est sa virginité. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« La vieille Madame Gervais : Je suis maligne, monsieur Lucien.
Lucien : Vous êtes femme, madame Gervais. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« L’esclavage de la femme, c’est sa garantie, sa puissance, son génie. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« Le seul moyen de rendre la femme inoffensive serait de la rendre libre. Voulez-vous être maître d’elle
socialement, faites cessez son esclavage. Son esclavage c’est sa garantie, sa puissance, son génie. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895, L’homme-femme. Réponse à Henri Ideville, 1872.
« Les femmes aiment toujours comme des égoïstes. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« les femmes n’aiment que les hommes qui ne les aiment pas... »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895, Histoire du supplice d’une femme, Réponse à M. Emile de Girardin, 1865.
« Les femmes ne procèdent point par amour, elles procèdent par aversion. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« Les femmes ne se rendent jamais au raisonnement, pas même à la preuve ; elles ne se rendent qu’au sentiment
ou à la force ».
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« Les femmes ont aussi leurs raisons. L’été ne dure pas toujours et après l’été... Ah oui ! Les splendeurs de
l’automne ! Mais combien éphémère ! Qui prend de regarder et d’aimer l’automne ? »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« l’honneur d’un homme ne dépend pas de la fidélité d’une femme. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895, Histoire du supplice d’une femme, Réponse à M. Emile de Girardin, 1865.
36
« L’idéal des femmes, c’est une âme glacée... Ce qui devrait les glacer les brûle, et ce qui devrait les brûler les
glace... Elles trouvent que ce qui est passionné n’est pas distingué. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895, Histoire du supplice d’une femme, Réponse à M. Emile de Girardin, 1865.
« Lorsqu’il y a faute chez l’homme, c’est toujours la faute de la femme. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895, L’homme-femme. Réponse à Henri Ideville, 1872.
« Si les hommes n’entendent rien au cœur des femmes, les femmes n’entendent rien à l’honneur des hommes.
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« Toute les femmes sont des Salomé. Elles finissent toujours par obtenir la tête d’un Jean-Baptiste sur un plateau
cerclé d’or. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« Toutes les femmes veulent qu’on les estime, elles tiennent beaucoup moins à ce qu’on les respecte. »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895.
« Une femme, quitter le mari qu’elle aime et qu’elle honore pour suivre l’amant qu’elle abhorre, qu’elle
méprise... Cela ne se serait jamais vu ! »
Alexandre DUMAS fils, 1824-1895, Histoire du supplice d’une femme, Réponse à M. Emile de Girardin, 1865.
« Dieu, dans sa divine prévoyance, n’a pas donné de barbe aux femmes parce qu’elles n’auraient pu se taire
pendant qu’on les eut rasées. »
Alexandre DUMAS, 1802-1870.
« Il n’y a personne de plus exact à un rendez-vous qu’une femme qu’on aime pas. »
Alexandre DUMAS, 1802-1870.
« Le cœur de la femme est ainsi fait, que, si aride qu’il devienne au souffle des préjugés et aux exigences de
l’étiquette, il aura toujours un coin fertile et riant : c’est celui que Dieu a consacré à l’amour maternel. »
Alexandre DUMAS, 1802-1870.
« Le cœur des femmes est un délicieux Eldorado, où l’on croit, lorsqu’on y entre, que toutes les pierres sont des
diamants, mais on sait, lorsqu’on en sort, que les diamants ne sont que des cailloux. »
Alexandre DUMAS, 1802-1870.
« Les femmes nous inspirent de grandes choses et nous empêchent de les accomplir. »
Alexandre DUMAS, 1802-1870.
« Les femmes sont étonnantes : ou elle ne pensent à rien, ou elles pensent à autre chose. »
Alexandre DUMAS, 1802-1870.
« Toutes les femmes veulent qu’on les estime, elles tiennent beaucoup moins à ce qu’on les respecte. »
Alexandre DUMAS, 1802-1870.
« Une femme perdra toute féminité en mettant le pied dans un bureau. »
Alexandre DUMAS, 1802-1870.
« Il y a aurait moins de femmes trompées, si elles pouvaient préférer un homme qui les aime à celui qu'elles
aiment. »
Anne Marguerite Petit, DUNOYER, 1663-1720.
« Les femmes qui ont perdu leur beauté s’efforcent en vain de la faire renaître ; tous leurs efforts se bornent à
faire voir qu'elles étaient belles, et à faire dire qu’elles ne le sont plus. »
Anne Marguerite Petit, DUNOYER, 1663-1720.
« Quand une femme n’est plus aimée, elle n’a vraiment qu’une chose à faire, c’est de s’en consoler par un
changement dont son amant lui donne l’exemple. »
Anne Marguerite Petit, DUNOYER, 1663-1720.
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« Les femmes, (...) sont bien plus pétries que le hommes parce qu’elles lisent, à cause de la vivacité de leur
imagination et de leur intelligence. »
Monsigneur Félix DUPANLOUP.
« Les femmes ne font le tourment que de ceux qu’elles aiment. »
DUPAS.
« La femme éprouve le besoin d’écraser quelqu’un sous ses pieds. – Aussi, ce qu'elle trouve de meilleur dans
l’amour, c’est la faculté de torturer celui qu’elle aime. »
Ludovic DUPERCHE.
« Le meilleur moyen d’être complètement heureux par la femme, c’est d’user d’opium. – Encore, l’ont dit qu’il y
a une période de souffrance. »
Ludovic DUPERCHE.
« Quelques sacrifices que vous fassiez à une femme, elle vous en saura peu gré, et ne trouvera jamais que ce soit
assez. »
Ludovic DUPERCHE.
« au contact des femmes dans la lutte, le caractère de l’homme, s’il risque de gagner en violence impulsive,
perdra de son énergie et de sa virilité. »
Raymond DUPLANTIER.
« Ces dames veulent être députés. Eh bien non ! Qu’elles restent ce qu’elles sont : des putes. »
Raymond DUPLANTIER, Discours au Sénat, 1832.
« Les agitation de la vie publique ne conviennent point aux femmes... Ce théâtre bruyant et orageux n’est pas fait
pour elles. Elles n’y peuvent jouer un rôle qu’en se dépouillant de ces charmes qui les rendent si puissantes dans
l’atmosphère calme et paisible du foyer domestique. »
Pascal DUPRAT.
« la présence des femmes et centrale dans la chaîne des solidarités civiques ».
Catherine DUPRAT, An II.
« Dans tous les pays, ce sont les femmes qui sont l’appui des superstitions. »
DUPUI.
« Avant de jurer à une femme de n’aimer qu’elle, il faudrait les avoir vues toutes, ou ne voir qu’elle. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« Ce qui unit les femmes entre elles est beaucoup moins l’effet de la sympathie que des confidences qu’elles se
font réciproquement. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« Il est de la sagesse des hommes donc de se défier de la faiblesse des femmes. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« L’amour-propre fait faire aux femmes plus de folies que l’amour même. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« La nature fait les sots, et les femmes les érigent en fats. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« Les femmes dérobent à la raison tout ce qu’elles donnent à l’amour. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« Les femmes ont raison de vouloir être belles à quelque prix que ce soit, puisque la beauté est le seul mérite que
les hommes ne leur contestent pas. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
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« Les femmes pardonnent quelquefois à celui qui brusque l’occasion, mais jamais à celui qui la manque. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« Les femmes peuvent toujours parler ; c’est une bien sage disposition que la coutume qui leur assigne en
partage des occupations compatibles avec celles-là. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« Les femmes savent merveilleusement que l’illusion fait le bonheur des hommes ; aussi, par reconnaissance
pour les soins qu’ils leur rendent, mettent-elles toute l’adresse possible à les tromper. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« les hommes se marient d’ordinaire pour faire une fin, tandis que les femmes ne songent, au contraire, qu’à faire
un commencement. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« Quelque chaste que soient les femmes en apparence, elles ressemblent, pour la plupart, à cette fontaine
d’Hammon, dont les eaux, froides durant le jour, devenaient chaudes et bouillantes durant la nuit. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« Quelque ingénue que soit une femme, un homme ne doit jamais de flatter d’être le premier à lui apprendre
qu’elle est jolie ; la moins avisée a toujours assez d’esprit pour comprendre ce qui lui dit son miroir. »
Adrien DUPUY, 1854-1906.
« Cleanthe : L’honneur des femmes dépend du foin qu’elles ont de conferver leur chafteté. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Clanthe : On excite les hommes à la valeur ; on met tout en ufage pour porter les femmes à l’incontinence. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : Une femme qui feroit chafte qu’en de certaines occafions, ne pourroit rien prétendre à la vraie
chafteté. Il faut qu’elle le foit toûjours. Quelque longue que foit l’épreuve, elle ne doit pas fe contenter de fauver
sa réputation. Il faut qu’elle foit en tout tems maîtreffe du charme de la volupté, en garde contre les pièges qu’on
peut lui tendre, modefte dans le coeur & dans les manières. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : Une femme chafte ne doit jamais parler de fa chafteté, - encore des périls qu’elle a couru, & de la
manière dont elle s’en eft tirée ; on ne manqueroit pas de prendre le contre-pied de ce qu’elle diroit. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : Une femme qui devant le monde ne paroît point emûë des efforts que l’on fait pour l’attendrir, eft
trop heureufe s’il fe rencontre quelqu’un qui n’attribuë point fa réfiftance, à la crainte du quand dira-t-on. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : Une femme qui dans un tête à tête eft expofé aux entreprifes d’un homme, a beau marquer de la
fermeté à repouffer fes attaques, & de l’éloignement pour condefcendre à fes defirs, cet unique témoin de fa
vertu croit fa gloire intereffée à garder un injufte filence, & quelque fois fon reffentiment le porte à détruire en
public ce même honneur auquel il n’a pû donner aucune atteinte dans le particulier. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : une femme d’une cafteté parfaite peut avoir la réputation de n’être pas chafte ; la malice des
hommes ne réüffit que trop fouvent dans une fi monftrueuse injuftice. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
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« Euthyme : Nous venons de voir les femmes expofées d’une infinité de manière de perdre leur chafteté : elles
n’ont aucuns des appuis qui font d’un fi grand fecours aux hommes, & fans lefquels la plûpart des vertus
humaines ne dureroient pas plus long-tems que les rofes & les tulipes. Et malgré tout cela vous êtes d’opinion
que les femmes n’ont pas moins de mérite & de fenfibilité pour l’honneur que les hommes. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : Je ne crois pas que les femmes prétendent de difputer aux hommes pour la force du corps ».
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : « ... Dieu ayant deftiné les femmes aux fonctions les plus nobles, telles que font l’éducation des
enfans, d’où dépend la deftinée des Etats, & le foin de faire règner dans les familles l’ordre, la juftice & la piété,
il a proportionné leur tempéramment à ces mêmes fonctions. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : La beauté des femmes peut nous féduire, quand il s’agit de juger des qualités corporelles ».
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : Nous ne devons point aux femmes la découverte & la perfection des Sciences & des Arts. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : on ne peut pas affirmer que les femmes ne font pas propres à la découverte des Sciences & des
Arts ».
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : on ne remarque dans les femmes aucune des difpofitions propres pour les Sciences & pour les Arts ;
on a donc raison de dire qu’elle n’y réüffiroient pas, quelque attention que l’on eût de les rendre capables ; & par
conféquent elles ont moins de force & moins de pénétration d’efprit que les hommes. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cléanthe : Après avoir prouvé que les femmes font capables de règner, vous n’aurez pas de peine à croire
qu’elles peuvent s’acquitter dignement de fonctions moins difficiles. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : Je trouve que les femmes nous effacent par la manière d’écrire des Lettres. Elles ont un tour aifé,
des expreffions nobles, une manière de penfer fine & délicate, que l’on trouve rarement parmi nous. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : Puisque les femmes font fi eftimables ; dites-moi, je vous prie, d’où vient que d’ordinaire les
hommes les eftiment fi peu? »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : ... les femmes ne bornent pas leur gloire à être caftes, & (qu’) elles font capables de valeur affi bien
que les hommes. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : Non feulement les femmes peuvent prétendre à la valeur, mais encore elles ont une bonne part à
celles des hommes en plusieurs rencontres, & l’ont fouvent relevée lorfqu’elle étoit abatüe. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
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« Cleanthe : Bien loin que les femmes cèdent aux hommes en valeur, j’ofe dire qu’elles les égaleroient, fi elles
étoient élevées d’une autre manière, qu’elles ne le font. Accoûtumées à une vie molle et aifée, nourries dans une
entière ignorance de la difcipline militaire & dans l’habitude d’être effrayées au moindre bruit, au moindre
danger, & prévenuës que le défaut de courage en elles ne leur attire aucun mépris ; elles fçavent pourtant dans les
occafions d’éclat affronter la mort, méprifer la vie, combattre & vaincre ».
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : Si les femmes avoient eu le maniement des affaires & fi elles avoient été dans l’ufage d’écrire
l’Hiftoire, peut-être que les loüables actions des hommes feroient autant ignorées que celles des femmes le
font. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : Il ne feroit pas jufte de vouloir que la douleur que les femmes ont de la mort de leurs maris fût
éternelle, dés qu’elles font tant que de leur furvivre, le tems affoiblit infenfiblement leur affliction. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : L’amour des Sciences n’exclut point celui des femmes. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : Vous me donnez une haute idée des femmes. Je vois bien qu’il n’eft pas fi difficile que je le croyois
d’en trouver des vertueufes, & de les aimer fans s’écarter des loix de l’honneur & de la bienféance. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : Il feroit a fouhaiter que les femmes connuffent leurs forces, & que les hommes ne les ignoraffent
pas. Les femmes feroient plus courageufes pour défendre leur vertu, & les hommes moins hardis pour
l’attaquer. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : Il eft vrai que l’amour des femmes eft une paffion dont peu de grands hommes fe font défendus. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : Véritablement on ne tient pas grand compte à une femme d’être chafte, fi elle n’a que cela en
partage. Il faut qu’elle foit belle, qu’elle ait de l’efprit, de belles manières, qu’elle ne foit ni trop gaie, ni trop
mélancolique, ni trop refervée, ni trop libre : on veut qu’elle ait une douceur modefte, une fierté affable, qu’elle
soit oeconome avec dignité, tendre fans faibleffe, magnifique fans oftentation ; les mêmes défauts qui dans les
hommes ne font que de légères imperfections, ou comme des ombres dans un beau tableau, font regardés en elles
comme des vices qui déparent toutes les vertus qu’elles peuvent avoir ailleurs. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Euthyme : Un tréfor ne fe garde pas de lui-même, une femme vertueufe n’a befoin que de fa vertu. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Cleanthe : Il eft impoffible qu’à la longueur du tems, les avantages que les femmes ont fur nous, par leur
modération, par leur retenuë, par leur modeftie, par leur foumiffion, n’aïent été remarqués, & n’aïent porté les
homme à les refpecter. Ajoûtez à cela que la beauté qui eft le partage des Dames a beaucoup contribué à relever
leur mérite, & à augementer l’eftime & le refpect. Car comme dit Socrate, fit une femme laide eft aimée pour fa
vertu, que fera-ce d’une qui joint la vertu à la beauté ? »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
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« Cleanthe : ... on peut avancer que plus une femme a de vertu, plus elle rifque de fe faire des ennemis. »
Mr DU PUY, ci-devant secrétaire au Traité de Paix de Rifwick, Dialogue sur les plaisirs, sur les paffions, sur le
mérite des femmes, et fur leur fenfibilité pour l’honneur, 1717.
« Il n’y a que trois choses que l’on puisse faire avec une femme (...). On peut l’aimer, souffrir pour elle ou en
faire de la littérature. »
Lawrence DURRELL, 1912-1990.
« Quand une femme a le don de se taire, elle a des qualités au-dessue du vulgaire. »
Pierre DU RYER.
« La femme est le roman de l’homme. »
Jean DUTOURD, né en 1920.
« On obtient ce qu’on veut des femmes à condition de ne pas les décourager. »
Jean DUTOURD, né en 1920.
« Pour connaître l’âge d’une femme, il faut la voir avant son petit déjeuner. »
Jacques DUTRONC, Pensées et répliques.
« On ne peut nier que la femme a distancé la guenon plus que l’homme le singe. »
Jacques DUVAL.
« La faible influence des femmes dans la direction des Etats est due en grande partie à leur propre inertie... »
Maurice DUVERGER.
« Celui qui connaît les femmes, ne connaît pas leur âme ; il ne connaît même pas leur corps ; il ne connaît que
leurs nerfs. »
Henri DUVERNOIS.
« Le bonheur d’une femme n’est complet que s’il s’est fait au dépens d’une autre femme. »
Henri DUVERNOIS.
Denis DIDEROT, 1713-1784, Sur les femmes.