LE CABARET BLANCHE AU THÉÂTRE 14

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LE CABARET BLANCHE AU THÉÂTRE 14
17 janvier 2017 Aurélien Corneglio LE CABARET BLANCHE AU THÉÂTRE
LE CABARET BLANCHE AU THÉÂTRE 14
De Cristos Mitropoulos et Léo Guillaume avec la collaboration d’Ali Bougheraba
Avec Camille Favre-Bulle, Benjamin Falletto, Sylvain Deguillaume, Pierre Babolat, Patrick
Gavard-Bondet, Stéphane Bouba Lopez, Cristos Mitropoulos et Djamel Taouacht
1914, première guerre mondiale. Pippo Pépino, fils d’immigré italien, rêve d’intégrer un régiment en
tant que tambour-major et ainsi de retrouver son cousin enrôlé au Front. Le voyage qu’il entreprend
l’amènera alors dans les coulisses du Cabaret Blanche, énigmatique et fameux cabaret parisien dont il
a tant entendu parler…
Le Cabaret Blanche est une épopée burlesque et poétique, touchée par la grâce du cinéma muet.
Venez découvrir à travers cette histoire originale une galerie de personnages décalés, touchants et
drôles, mais aussi un répertoire de chansons oubliées qui se révèlent étonnamment moderne, en lien
avec notre temps et qui n’a pas perdu de sa force, de son cynisme et de sa poésie.
Mesdames et Messieurs, bienvenue au Cabaret Blanche !
Dans un décor unique mais efficace et très « belle époque »
d’inspiration métropolitaine, nous sommes immédiatement
plongés dans le début du XXè siècle. Et c’est avec une sincère
satisfaction qu’on se laisse emporter dans les coulisses de ce
cabaret. Un cabaret, un vrai, celui qui mêle chant, danse et
autres curiosité telles que le mime, la magie le transformisme…
Un spectacle désopilant et d’une fraîcheur rare. Pour revenir
sur le chant, il n’y a rien à redire, ce sont ici, des voix précises
et portant sans effet additionnel dont on nous a habitué qui
nous est donné d’écouter. Les artistes sont complets, multipliant avec talent les disciplines,
accompagnés de 4 musiciens-comédiens live sur scène (Percussions, bruiteur, contrebasse, guitare
et piano) On (re)découvre avec plaisir des titres des années 20-30 grâce à ce qu’on appelle encore un
chansonnier : « Si petite dans tes bras », « Prout prout » et « Le trou de mon quai ». Vous aurez
compris avec ces textes que l’humour est bien présent et malgré la légèreté des titres, c’est rempli
d’esprit. On se surprend, tant on est entrainé, à rester béat ou le sourire aux lèvres, à battre la mesure
du début à la fin de la représentation. Presque 2 heures sans entracte et pourtant, on ne se lasse pas
de ce qui s’offre à nos yeux et nos oreilles. Le cabaret blanche est un retour aux origines du théâtre
musical car si on a tendance à comparer le genre à ce qui se fait à Broadway, il ne faut pas oublier
que la 42è rue était avant tout un haut lieu de cabaret « à la française ». Et parce qu’il est toujours bon
d’avoir une oreille qui traîne en sortie de salle, le public ne s’y trompe pas: Nous sommes tous cueillis!
Un vrai bon moment, une perle au milieu des superproductions grand public sans intérêt !!!