GERARD BLANCHARD en concert - Communauté de Communes

Transcription

GERARD BLANCHARD en concert - Communauté de Communes
VENDREDI 16 SEPTEMBRE À FARGUES SUR OURBISE
21H – SALLE DES FÊTES
Staccato, la Communauté de Communes des Coteaux et Landes de Gascogne la Commune de
Fargues-Sur-Ourbise accueillent
GERARD BLANCHARD
en concert !
Des escapades de Rockamadour au milieu des années 80 aux albums
plus confidentiels des dernières saisons, l'auteur-compositeurinterprète n'a jamais raccroché son accordéon. Il sera le premier
à l'accorder au rock, bien avant les mouvements alternatifs et
néo-réaliste. Un véritable troisième poumon pour celui qui
contrairement à la légende, n'est pas né en Normandie.
Gérard Blanchard naît à Tours le 7 février 1953. Le monde du
spectacle et de la musique attire très tôt son attention et Henri
Salvador le séduit plus que ses professeurs.
Vers 10 ans, il commence à suivre sur les chantiers son père
peintre en bâtiment. Ses économies faites, il s'achète un
accordéon et curieusement, apprend à s'en servir comme d'un orgue.
Pourquoi ? Pour jouer du rock. Finalement rien de surprenant, lui
qui inventera plus tard le « rockaccordéon » !
Après avoir formé plusieurs groupes dans les années 70, Gérard
Blanchard se lance en solo au début des années 80 et présente ses
chansons dans les cafés théâtres parisiens.
Il décroche un contrat avec la maison de disque Barclay et
enregistre dans la foulée son premier album « Troglo Dancing » qui
le fait entrer de plein pied dans les annales de la chanson
française.
Le disque s'inscrit dans une tradition bien française qui, de
Bobby Lapointe à Serge Gainsbourg télescope les mots en calembours
et contrepèteries.
En 1982, le single « Rock Amadour » est en tête des hits parades
et s'écoule à 1,7 millions de copies. Enorme tube, un de ceux qui
étouffent une carrière, il reste encore aujourd'hui un des plus
notables succès des années 80.
Blanchard est alors le seul à faire du rock sans guitare et à
adopter une certaine rock-attitude sur de l'accordéon. Il est même
nommé « le père du rock alternatif ». Quand il partage la scène
avec eux, c'est un vrai plaisir d'entendre les musiciens de
Pigalle reconnaître qu'il a débroussaillé le terrain.
Ses albums suivants ont moins de succès et, fatigué, il s'éloigne
du show business. Le cinéma fait appel à lui notamment Josianne
Balasko qui lui commande l'écriture de son film « Sac de Noeuds ».
Gérard Blanchard réapparaît en 1987 sur le devant de la scène
musicale. Son quatrième album « Amour de Voyou » entre dans le Top
50 (classement français de l'époque) par le biais du titre « Elle
voulait revoir sa Normandie », pastiche d'un tube des années 40
chanté par Jean Lumière. Il enchaîne par une grosse tournée en
Province, participe au Printemps de Bourges ainsi qu'à la Fête de
l'Huma à Paris. Il sillonne la France avec son accordéon pendant
plusieurs mois, les salles sont pleines et le public s'est, de
toute évidence, attaché à cet artisan-musicien dont le réperoire
chaleureux se révèle riche et furieusement chargé d'émotion. De
plus l'accordéon commence à revenir à la mode et nombreux sont les
groupes de rock qui l'adopte.
Durant les années 90, il continue à sortir des albums, collabore
avec Richard Galliano et parallèlement s'investit dans la peinture
et
sort
un
recueil
de
dessin.
Son
repertoire
s'oriente
progressivement vers des accents jazz ou blues tout en conservant
cet indispensable son des faubourgs populaires.
En 1996, il réalise une vieille envie : revenir aux sources,
reprendre et réarranger certains morceaux dans de nouvelles
versions, plus authentiques. Il souhaite rhabiller son répertoire
dans une veine plus réaliste, sobre, grave et drôle.
En 2003 sort son dixième album où il rend hommage à ses deux
références en matières de composition:Bobby Lapointe et Alain
Bashung dont il réorchestre « La nuit je mens ».
Puis il participe à un album hommage à Bobby Lapointe, joue avec
le groupe breton Red Cardell (en compagnie de Yann Tiersen
notamment)...
En 2011, il autoproduit simultanément deux nouveaux albums, le
premier compte 13 inédits et le second est un album de 17 reprises
de Georges Brassens dont il joue certains morceaux lors de ses
concerts.
Un artiste vrai, rare et authentique, hors des circuits
traditionnels, qui proposera pour sa venue à Fargues-sur-Ourbise
un tour de chant de presque 2 heures. A (re)découvrir, absolument !
VENDREDI 16 SEPTEMBRE – Salle des Fêtes à FARGUES-SUR-OURBISE
à partir de 21h
Tarifs : 10€ sur place - 8€ adhérent Staccato
Rens. : 05 53 83 05 02